[0001] La présente invention concerne le domaine des sachets pourvus de profilés complémentaires
de fermeture, actionnés par un curseur.
[0002] Elle concerne plus précisément un curseur pour l'actionnement de profilés de fermeture
pour un ensemble de fermeture équipant un sachet.
[0003] De nombreux sachets à profilés complémentaires de fermeture équipés de curseurs ont
déjà été proposés.
[0004] La figure 1 annexée représente un exemple de curseur 1 conforme à l'état de la technique.
[0005] Sur cette figure, les profilés avec lesquels le curseur est destiné à coopérer ont
été représentés et portent les référence P
1 et P
2, tandis que le sachet auquel ces profilés sont associés, est référencé S.
[0006] Un tel curseur 1 est réalisé en matière plastique moulée et présente une structure
généralement connue.
[0007] Plus précisément, ce curseur a une section en forme de "U" inversé, et comporte une
base 10 à laquelle se rattachent deux ailes latérales et parallèles 11 et 12 appelées
"flancs". L'axe longitudinal du curseur correspond à sa direction de déplacement quand
il est installé sur un sachet à profilés complémentaires. Les flancs 11 et 12 s'étendent
parallèlement à cet axe.
[0008] De manière bien connue en soi, l'espace interne du curseur renferme des moyens 13
adaptés pour solliciter les profilés complémentaires P
1 et P
2 de fermeture du sachet, en rapprochement ou en éloignement selon le sens de déplacement
du curseur le long de ces profilés. Par l'expression "espace interne", on entend l'espace
délimité par la base 10 et les flancs 11 et 12.
[0009] Un tel curseur doit être mis en place sur un sachet S dont les deux voiles sont pourvus
de profilés de fermeture complémentaires P
1 et P
2.
[0010] La technique généralement mise en oeuvre pour ce faire consiste globalement à déformer
le curseur de manière à écarter momentanément ses flancs 11 et 12 l'un de l'autre
(flèche f de la figure 1), à le rapprocher des profilés pour "ceinturer" ces derniers
et emprisonner les protubérances T
1 et T
2 dont ils sont pourvus, puis à ramener les flancs dans leur position initiale (flèches
g de la figure 1).
[0011] Ce déplacement des flancs est mis en oeuvre par exemple en introduisant des outils
"à l'intérieur" du curseur, à les appliquer contre les faces internes des flancs et
à les écarter mutuellement.
[0012] Notamment en raison de la faible épaisseur de la paroi qui constitue les flancs,
on constate que ceux-ci ne se déforment pas de manière uniforme, mais qu'ils ont tendance
à prendre une position arquée dans le sens longitudinal et/ou transversal. Cela rend
plus difficile la mise en place des profilés.
[0013] On comprend que la transmission des efforts appliqués par les outils n'est pas intégralement
consacrée à l'écartement des flancs, une partie de ceux-ci étant malencontreusement
"gaspillée" et consacrée à leur déformation en positon arquée.
[0014] La présente invention vise à résoudre ce problème en proposant un curseur dont les
flancs peuvent être écartés l'un de l'autre, sans déformation "parasite" de leur paroi.
[0015] Ainsi, la présente invention concerne un curseur pour l'actionnement de profilés
de fermeture, notamment pour un ensemble de fermeture équipant un sachet, comprenant
une base, deux flancs et des moyens adaptés pour solliciter respectivement lesdits
profilés de fermeture, en rapprochement ou en éloignement selon le sens de déplacement
du curseur le long des profilés, pour déplacer les profilés entre une position en
prise de fermeture et une position séparée d'ouverture.
[0016] Ce curseur est remarquable en ce que le long du bord libre longitudinal de chaque
flanc s'étend un barreau rigidificateur, d'épaisseur plus importante que celle dudit
flanc.
[0017] Grâce à la présence de ce barreau sur chaque flanc, on donne une grande rigidité
à l'ensemble de celui-ci, de sorte que lorsqu'il est soumis à des efforts visant à
le déplacer par rapport à sa position normale, l'intégralité des efforts appliqués
est consacrée à cette opération.
[0018] Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de ce curseur :
- ledit barreau s'étend sur la face externe de chaque flanc ;
- ledit barreau présente une épaisseur constante et le rapport d'épaisseur barreau/flanc
est compris entre 1.5 et 2.5 ;
- ledit barreau est d'une pièce avec le flanc associé ;
- ledit barreau présente la même étendue longitudinale que ledit flanc ;
- il comporte des ergots de sollicitation en saillie sur lesdits flancs, au voisinage
de l'extrémité de ceux-ci opposée à ladite base, pour l'ouvrir provisoirement et faciliter
son engagement sur lesdits profilés lorsqu'une sollicitation est exercée sur lesdits
ergots ;
- les moyens adaptés pour solliciter respectivement lesdits profilés de fermeture, en
rapprochement ou en éloignement selon le sens de déplacement du curseur le long des
profilés, pour déplacer les profilés entre une position en prise de fermeture et une
position séparée d'ouverture, comprennent une nervure longitudinale qui subdivise
au moins une partie de son espace interne en deux couloirs, cette nervure se prolongeant
par une semelle qui déborde de part et d'autre de ladite nervure pour constituer des
facettes de guidage d'une protubérance associée auxdits profilés.
[0019] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation préféré.
[0020] Cette description sera faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 2 est une vue en perspective d'un curseur selon l'invention, présenté en
position renversée ;
- la figure 3 est une vue en bout du curseur de la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue de dessous du curseur de la figure 2 ;
- la figure 5 est une vue en bout du curseur de la figure 2, selon une direction opposée
à celle de la figure 3 ;
- les figures 6 et 7 sont des vues équivalentes aux figures 4 et 5, les flancs étant
représentés en position écartée ;
- la figure 8 est une vue équivalente à la figure 2, les flancs étant représentés en
position écartée ;
- la figure 9 est une vue analogue à la figure 3, les flancs étant représentés en position
écartée ;
- la figure 10 est une vue du curseur selon l'invention, en perspective.
[0021] Le curseur de l'invention présente, globalement, une structure connue en soi, proche
de celle de la figure 1.
[0022] Comme ce curseur connu, le curseur selon l'invention a une section en forme de "U"
inversé, avec une base 10 à laquelle se rattachent deux ailes latérales et parallèles
(ou flancs) 11 et 12.
[0023] A la figure 2, il est présenté dans une position opposée à celle qu'il occupe lorsqu'il
est en place sur un sachet.
[0024] L'espace interne du curseur renferme des moyens adaptés pour solliciter des profilés
complémentaires de fermeture d'un sachet (repérés respectivement P
1, P
2 et S à la figure 1), en rapprochement ou en éloignement selon le sens de déplacement
du curseur le long de ces profilés. Par l'expression "espace interne", on entend l'espace
délimité par la base 10 et les flancs 11 et 12.
[0025] En l'occurrence, ces moyens comprennent une nervure longitudinale 13 qui s'étend
selon le plan médian longitudinal du curseur.
[0026] Cette nervure 13, venue de matière avec la face interne de la base 10, sépare l'espace
interne en deux couloirs C
1 et C
2.
[0027] Ainsi que le montrent plus particulièrement les figures 3 et 5, la nervure se prolonge
vers le bas par une semelle centrale allongée 14 qui déborde de part et d'autre de
la nervure 13 pour constituer des facettes de guidage d'une protubérance T
1, T
2 (voir figure 1), ici en forme de pointe de flèche, située au dessus d'un profilé
de fermeture associé P
1, P
2. Chaque facette est tournée vers la base 10. Pour "protubérance", on entend tout
moyen associé au profilé correspondant, qui permet de faire coopérer le curseur avec
le sachet.
[0028] Cette semelle 14 comporte une première partie "large" 140, en forme générale de semelle
de fer à repasser (c'est-à-dire globalement triangulaire quand elle est vue de dessus),
qui se prolonge par une partie plus étroite 141.
[0029] Par ailleurs, les faces internes des flancs 11 et 12 portent chacune, en regard des
deux parties 140 et 141 de la semelle 14, une saillie 112, 122, respectivement 113,
123, qui est également pourvue d'une facette de guidage d'une protubérance.
[0030] Les couloirs C
1 et C
2 sont donc délimités par la base 10, la nervure 13 et sa semelle associée 14, les
faces internes des flancs 11 et 12 et leurs saillies associées. En d'autres termes,
les couloirs C
1 et C
2 ont la forme de gorges à bords convergents.
[0031] Ainsi que cela apparaît aux figures 2 et 8, les couloirs C
1 et C
2 s'étendent seulement sur une partie de l'étendue longitudinale du curseur, en l'occurrence
à proximité de chacune de ses extrémités opposées.
[0032] Conformément à l'invention, le long du rebord libre longitudinal de chaque flanc
11 et 12 s'étend un barreau rigidificateur 110, respectivement 120, d'épaisseur plus
importante que la partie restante du flanc. Il fait saillie vers l'extérieur du curseur.
[0033] Ce barreau présente avantageusement une épaisseur constante et le rapport d'épaisseur
flanc/barreau est préférentiellement compris entre 1,5 et 2,5.
[0034] Dans la mesure où le curseur est avantageusement une pièce en matière plastique obtenue
par injection, les barreaux sont de préférence d'un seul tenant avec ce dernier. Toutefois,
on peut envisager de recourir à des barreaux encliquetables sur le curseur.
[0035] Dans l'exemple représenté ici, chaque barreau 110 et 120 présente sur sa face libre,
opposée à la base 10, un doigt de détrompage 111, respectivement 121.
[0036] Dans un mode de réalisation qui n'apparaît pas ici, le curseur pourrait avoir la
structure générale décrite dans la demande française n°
07 59545, dans laquelle des ergots de sollicitation sont prévus dans le prolongement des flancs
11 et 12.
[0037] On remarquera que, sur les figures, les extrémités opposées du curseur sont conformées
en arches 15, d'épaisseur plus importante que le reste de son corps.
[0038] Quand on cherche à déformer le curseur selon l'invention, pour y mettre en place
des profilés tels que ceux P
1 et P
2 de la figure 1, on écarte les flancs 11 et 12 l'un de l'autre, par exemple en exerçant
un effort sur leur face interne, comme le montre les flèches f de la figure 8. Ceci
permet "d'ouvrir" les couloirs C
1 et C
2 et d'autoriser la mise en place des profilés.
[0039] Une fois cette opération effectuée, l'effort est stoppé et les flancs reprennent
naturellement leur position initiale.
[0040] Cet effort est appliqué au plus près de l'extrémité libre des flancs, pour obtenir
le plus grand bras de levier possible.
[0041] En raison de la présence des barreaux 110 et 120, on obtient une rigidité globale
des flancs 11 et 12, de sorte que leur déplacement tendant à les écarter se fait,
sans déformation "parasite" qui lui conférerait une forme arquée.
[0042] Bien entendu, le curseur "se plie" dans les zones où existe le moins de matière.
Ces "zones de pliage" correspondent aux régions de la base 10 dépourvues d'excroissance
de matière.
[0043] Ces zones sont repérées X-X' à la figure 2, ainsi qu'à la figure 8.
1. Curseur (1) pour l'actionnement de profilés (P1, P2) de fermeture, notamment pour un ensemble de fermeture équipant un sachet (5), comprenant
une base (10), deux flancs (11, 12) et des moyens (13) adaptés pour solliciter respectivement
lesdits profilés (P1, P2) de fermeture, en rapprochement ou en éloignement selon le sens de déplacement du
curseur le long des profilés (P1, P2), pour déplacer les profilés (P1, P2) entre une position en prise de fermeture et une position séparée d'ouverture, caractérisé par le fait que le long du bord libre longitudinal de chaque flanc (11, 12) s'étend un barreau rigidificateur
(110, 120), d'épaisseur plus importante que celle dudit flanc (11, 12).
2. Curseur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit barreau (110, 120) s'étend sur la face externe de chaque flanc (11, 12).
3. Curseur selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que ledit barreau (110, 120) présente une épaisseur constante et que le rapport d'épaisseur
barreau (110, 120)/flanc (11, 12) est compris entre 1,5 et 2,5.
4. Curseur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ledit barreau (110, 120) est d'une pièce avec le flanc (11, 12) associé.
5. Curseur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ledit barreau (110, 120) présente la même étendue longitudinale que ledit flanc (11,
12).
6. Curseur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte des ergots de sollicitation en saillie sur lesdits flancs (11, 12), au
voisinage de l'extrémité de ceux-ci opposée à ladite base (10), pour l'ouvrir provisoirement
et faciliter son engagement sur lesdits profilés (P1, P2) lorsqu'une sollicitation est exercée sur lesdits ergots.
7. Curseur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les moyens (13) adaptés pour solliciter respectivement lesdits profilés (P1, P2) de fermeture, en rapprochement ou en éloignement selon le sens de déplacement du
curseur le long des profilés, pour déplacer les profilés entre une position en prise
de fermeture et une position séparée d'ouverture, comprennent une nervure longitudinale
(13) qui subdivise au moins une partie de son espace interne en deux couloirs (C1, C2), cette nervure (13) se prolongeant par une semelle (14) qui déborde de part et d'autre
de ladite nervure (13) pour constituer des facettes de guidage d'une protubérance
(T1, T2) associée auxdits profilés.