Domaine de l'invention
[0001] L'invention se rapporte à un réceptacle jetable destiné à la collecte de mégots de
cigarettes.
[0002] L'invention se rapporte plus particulièrement à un réceptacle individuel, que le
fumeur peut transporter dans sa poche, mais aussi à un réceptacle à fixer utilisable
pour les collectivités.
Introduction
[0003] La prise de conscience des effets de la pollution sur l'environnement humain est
un combat sans cesse plus prégnant. Les consommateurs sont en train de réaliser que
les matériaux les plus quotidiens et les plus anodins, de par leur résistance à la
décomposition, constituent des polluants puissants. Ainsi, on évalue qu'un mégot de
cigarette avec filtre peut prétendre à une durée de « vie » de 1 à 15 ans.
[0004] La reconnaissance des droits des non-fumeurs a eu un effet pervers pour ce type de
déchet particulier : privés délibérément de poubelles et de cendriers, les fumeurs
ont d'autant plus tendance à disperser leurs mégots dans l'environnement. La seule
parade actuelle est la répression : jeter un mégot donne lieu à la perception d'amendes
de plus en plus élevées (plusieurs dizaines d'Euros). En Californie, terre d'incendie,
les amendes pour jet de mégots peuvent atteindre plusieurs milliers de dollars...
pour autant que l'on soit pris.
[0005] La seule véritable solution est donc l'éducation des fumeurs.
État de la technique
[0006] On connaît par
WO93/09686,
DE-101 06 449,
JP-8056638 des « étouffoirs de mégots » formés d'un cylindre resserré en son milieu. Ces dispositifs,
réalisés en un matériau incombustible (généralement du métal), sont utilisés pour
une opération distincte de la récolte des mégots, en l'occurrence leur extinction.
Rien n'empêche cependant le fumeur, lorsque son mégot est éteint, et théoriquement
« inoffensif » de le rejeter ensuite éventuellement dans la nature.
US-4 497 329 décrit un tel étouffoir, combiné à un cendrier classique (non fermé), ce qui illustre
bien l'existence d'une double problématique, à savoir l'extinction et l'élimination
des mégots.
[0007] US-7 380 553,
JP-2001327277,
DE-199015275U1 décrivent également des dispositifs étouffoirs, combinés avec des réceptacles de
type cendriers, qui peuvent être pourvus de couvercles pour éviter la dispersion de
leur contenu. Ces dispositifs, qui peuvent être d'une conception élaborée, sont évidemment
réutilisables à l'infini pour autant qu'on les vide régulièrement. La pratique montre
hélas que nombre de fumeurs, s'ils parviennent à s'astreindre à la discipline d'utiliser
de tels cendriers, vont rarement jusqu'à les vider dans des lieux adéquats. Du point
de vue de la pollution, le résultat est donc souvent identique.
Résumé de l'invention
[0008] Un premier but de l'invention est d'éviter la dispersion de mégots dans l'environnement.
[0009] Un autre but de l'invention est de mettre à la disposition des fumeurs un moyen hygiénique
et d'un emploi facile pour se débarrasser de leurs mégots.
[0010] Un autre but de l'invention est de promouvoir un cycle d'élimination des mégots respectueux
de l'environnement et des travailleurs chargés de l'entretien des espaces publics.
[0011] Un autre but de l'invention est de promouvoir le civisme des fumeurs.
L'objet de l'invention est un réceptacle à mégots jetable qui comprend un orifice
d'entrée. Cet orifice présente une embouchure conique dont la partie large est tournée
vers l'extérieur et son diamètre intérieur, dont la longueur axiale est égale ou inférieure
au diamètre d'une cigarette standard, est calibré de façon à enserrer un premier mégot
lors de son introduction, à le maintenir en place et à empêcher son retrait. Ce mégot
fait donc office de bouchon pour le réceptacle. La force de rétention de ce mégot
est cependant suffisamment réduite pour que la poussée exercée par un second mégot
force ce premier mégot à se déplacer vers l'intérieur du réceptacle et à y tomber.
Ce réceptacle comprend un récipient ayant pour seule issue l'orifice d'entrée. Ce
récipient fermé s'étend sensiblement suivant l'axe de l'orifice d'entrée et sa longueur
minimum, suivant cet axe, correspondant à celle d'une cigarette standard.
[0012] Suivant un mode de réalisation avantageux, la surface intérieure de l'orifice d'entrée
présente la forme de deux cônes affrontés, resserrée vers le milieu.
[0013] Suivant un mode autre mode de réalisation avantageux la surface intérieure de l'orifice
d'entrée est garnie d'ergots anti-retour, qui peuvent avoir la forme de jupes coniques.
Suivant un mode de réalisation préféré, le réceptacle est réalisé à partir d'un matériau
polymère.
Suivant un mode de réalisation préféré, ce matériau polymère est mis en forme par
soufflage.
[0014] Suivant un mode de réalisation avantageux, le réceptacle est réalisé à partir d'un
matériau dégradable à la chaleur, qui peut être, préférentiellement, réalisé à partir
de matériau recyclé. Un avantage de ce mode de réalisation est qu'on limite l'emploi
de matière première précieuse, et que, d'autre part, les réceptacles peuvent faire
l'objet d'une filière de collecte spécifique, plus écologique.
[0015] Suivant un mode de réalisation avantageux, le réceptacle à mégots comprend un organe
d'accrochage adapté à sa fixation sur un support. Ce support peut être, par exemple,
un support mural ou un socle à fixer au sol.
Un avantage de ce mode de réalisation est que l'on peut mettre un tel réceptacle à
la disposition de communautés (bureaux, cantines, etc.), le réceptacle, amovible et
recyclable, étant régulièrement remplacé et gardant à son site d'implantation un aspect
propre et net.
[0016] Suivant un mode de réalisation préféré, il comprend une surface externe imprimable.
Il peut donc être revêtu de slogans divers en relation avec des campagnes de propreté,
publicités diverses, etc.
[0017] Le matériau dont il est constitué est, avantageusement, au moins partiellement imprégné
de substances aromatiques.
[0018] Suivant un mode de réalisation avantageux, la longueur axiale de l'orifice d'entrée
est de l'ordre de 5 mm.
[0019] L'avantage de cette variante de l'invention est que la résistance à l'avancement
du mégot déjà introduit est réduite, facilitant l'introduction du mégot suivant.
[0020] Suivant un mode de réalisation préféré, la contenance du réceptacle est proportionnée
à celle d'un paquet de cigarette, de façon à faciliter la comptabilisation de son
contenu.
Brève description des figures
[0021] Ces aspects ainsi que d'autres aspects de l'invention seront clarifiés dans la description
détaillée de modes de réalisation particuliers de l'invention, référence étant faite
aux dessins des figures, dans lesquelles :
La Fig.1 est une vue en élévation d'un premier mode de réalisation de l'invention
;
La Fig.2 est une vue latérale du mode de réalisation montré à la Fig.1 ;
La Fig. 3 est une vue en perspective (hors d'échelle) du mode de réalisation des Fig.
1 et 2
Les Fig. 4a à 4c sont des vues en coupe suivant le plan IV-IV d'un détail de réalisation
de la Fig. 1 ;
La Fig. 5 est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation de l'invention
;
La Fig. 6 est une vue en perspective d'un troisième mode de réalisation de l'invention
;
Les Fig. 7 et 8 sont des vues respectivement en élévation et en perspective d'un autre
mode de réalisation de l'invention.
[0022] Les figures ne sont pas forcément dessinées à l'échelle. Généralement, des éléments
semblables sont dénotés par des références semblables dans les figures.
Description détaillée de modes de réalisation particuliers
[0023] Les Fig. 1 à 3 montrent une première forme de réalisation de l'invention, en l'occurrence
un réceptacle « de poche ».
[0024] Ce réceptacle 2 est constitué essentiellement d'un récipient fermé 4 ayant pour seule
issue un orifice d'entrée 6. Cet orifice d'entrée 6 (représenté plus en détail aux
Fig. 4a à 4c) présente sensiblement le diamètre d'une cigarette standard (soit entre
7 et 8 mm). Il s'évase vers l'extérieur en une embouchure 8 conique, de façon à y
faciliter l'introduction d'un mégot. A cet évasement 8 fait suite une courte partie
resserrée formant un col 10. Comme on le voit aux Fig. 4a à 4c, la section suivant
un plan longitudinal de ce col 10 peut adopter différents profils, soit cylindrique
(Fig. 4a), soit convergeant/divergeant (Fig. 4b), soit simplement convergeant (Fig.
4c). Quel que soit le profil adopté, le diamètre intérieur de ce col 10 est calibré
de façon à enserrer ce mégot et à le maintenir en place. Ce mégot fait donc office
de bouchon pour le réceptacle.
[0025] Le principe de fonctionnement de l'invention est le suivant : un mégot encore allumé
introduit dans l'orifice cylindrique 6, débouchant dans le réceptacle 4, y est maintenu
« suspendu » à hauteur du col 10, dans l'axe de l'orifice 6 et s'éteint spontanément
par manque d'oxygène si le volume du récipient est petit. Lorsque le fumeur a terminé
une autre cigarette, il lui suffit d'introduire son nouveau mégot dans l'orifice 6,
exerçant ainsi une poussée forçant le premier mégot à tomber à l'intérieur du récipient.
La force de rétention de chaque mégot doit être suffisamment réduite pour que le fumeur
n'ait pas à développer un effort excessif pour forcer son premier mégot à se déplacer
vers l'intérieur du réceptacle et à y tomber.
[0026] Une attention particulière doit donc être apportée à la forme de l'orifice 6, et
notamment à la forme et à la longueur du col 10 de retenue du mégot. Celui-ci doit
être suffisamment court (soit entre quelques millimètres à et la moitié du diamètre
d'une cigarette), préférentiellement de l'ordre de 5 mm, pour que la pénétration du
mégot allumé poussant un mégot précédent n'offre pas une résistance telle que le mégot
allumé se plie et rende sa pénétration difficile dans le conduit. L'invention se distingue
à cet égard largement de l'art antérieur, qui indique généralement un conduit particulièrement
long et ne se prête donc pas à l'utilisation proposée.
[0027] A contrario, le col doit être par contre suffisamment long pour que le mégot demeure
en place et assure son office de bouchon même en cas de mouvement brusques du porteur
d'un réceptacle à mégots de poche. On constate en pratique un effet surprenant et
inattendu, à savoir que la résistance au frottement du mégot sur les parois du col
10, même sur quelques millimètres (typiquement de l'ordre de 3 à 5 mm), est amplement
suffisante pour empêcher sa chute dans le réceptacle ou son éjection du conduit. Une
explication de ce phénomène tient à la masse très réduite d'un mégot au regard de
sa taille. En conséquence, l'usage du mégot comme bouchon assure une parfaite hygiène
au réceptacle de l'invention, et le fumeur ne doit pas craindre de voir les cendres
et le contenu du réceptacle se répandre dans ses poches. On peut par ailleurs assurer
un maintien encore amélioré du mégot formant bouchon en ménageant des saillies à l'intérieur
de l'orifice 6.
[0028] Un autre point à souligner est l'importance de la forme de l'embouchure 8 (angle
au sommet et, largeur et longueur). Cette embouchure 8 peut être, indifféremment,
de forme concave ou convexe. Elle doit cependant être profilée de façon telle qu'un
objet allongé ou dont l'extrémité présente un relativement faible rayon de courbure,
comme l'extrémité d'un doigt, ne puisse pas toucher l'extrémité proximale du mégot
formant bouchon de façon à le déloger et le faire « tomber » à l'intérieur du réceptacle
4.
[0029] Le bouchon formé par le mégot forme une barrière aux odeurs émises par le réceptacle
2 suffisante pour réduire de façon significative les effluves des cigarettes consumées,
sans nécessiter d'autres artifices (Le réceptacle à mégot a par ailleurs une durée
de vie courte). Il est toutefois possible, pour des raisons essentiellement marketing,
d'ajouter l'une ou l'autre matière odorante (parfum ou produits absorbants les odeurs)
dans la matière servant à fabriquer le réceptacle à mégot.
[0030] La « philosophie » du réceptacle de l'invention est celle d'une collecte systématique,
pouvant déboucher sur un circuit de recyclage particulier. Ceci implique qu'il soit
mono-usage et qu'une fois plein il doive être jeté. La capacité d'un réceptacle «
de poche » sera donc adaptée en gros à un nombre de mégots correspondant au nombre
de cigarettes d'un conditionnement (typiquement de l'ordre de 20 cigarettes). On peut
aussi envisager la réalisation de plus grands conditionnements qui sont mis à la disposition
d'une communauté de fumeurs, comme montré aux Fig. 5 à 8 (un volume de 500 ml peut
contenir entre 100 et 150 mégots !).
[0031] Un point à prendre en compte est qu'il faut éviter à tout prix que l'extrémité d'une
cigarette encore allumée vienne en contact avec le fond du récipient 4, celui-ci étant
a priori confectionné à partir d'un matériau sensible à la chaleur. En conséquence,
la longueur du récipient 4, mesurée suivant l'axe de l'orifice 6, doit impérativement
être au moins égale à celle d'une cigarette standard.
[0032] Comme montré sur la figure 5, suivant une première variante, le réceptacle comprend
un dispositif de fixation rapide 12 (ici un simple anneau avec encoche anti-rotation)
permettant de le fixer par des moyens de solidarisation 14 à un support fixe. Il peut
aussi être muni (voir Fig. 7 et 8) d'un piétement destiné à être enfoncé dans un sol
meuble, ce qui permet de l'utiliser dans un parc ou un jardin. Une autre variante,
montrée à la Fig.6, est munie d'une large base, ce qui permet de l'utiliser à table
ou dans une voiture (son diamètre étant, dans ce cas, identique à celui d'une cannette
de boisson, toutes les voitures modernes étant équipée d'un support pour cannettes).
Pour ce qui est du réceptacle à mégot « de table », ce dernier, outre qu'il peut présenter
des formes variées et esthétiques, contribuera aussi à éviter la dispersion d'odeurs
dans la maison et, tout comme un réceptacle mural, contribuera à la propreté et à
l'hygiène dans les espaces encore réservés aux clients nicotinomanes à l'entrée des
bars, cafés et restaurants.
[0033] Il est évident que le diamètre et la longueur du col 10 sont fondamentaux. Dans le
cas d'un réceptacle de poche, on choisira un diamètre légèrement plus resserré (typiquement
7.9 mm) que pour la variante de table ou mural (typiquement 8 mm).
[0034] Cette différence tient au fait que la variante de poche doit présenter une meilleure
retenue du bouchon alors que la variante de table, de voiture ou murale doit présenter
une plus grande facilité d'introduction du mégot.
[0035] Il va aussi de soi que ce diamètre devrait être adapté pour des cigarillos ou pour
des cigares.
[0036] L'utilisation d'un réceptacle mono-usage peut a priori sembler un gaspillage. En
réalité, il n'en est rien, dans la mesure où elle débouche sur une destruction bien
plus systématique de déchets. Elle est en outre un gage de propreté et d'hygiène.
Celui qui, à l'entrée d'un immeuble, a été confronté à l'odeur, la saleté et l'aspect
répugnant d'un cendrier de rue, particulièrement quand la combustion des mégots n'est
pas achevée et que les filtres se consument, comprendra, de même que le personnel
d'entretien chargé du nettoyage des cendriers de rue. Il est en effet particulièrement
difficile de protéger un cendrier public de la pluie et de l'humidité. Or la combinaison
de l'humidité, de la nicotine, des goudrons de combustion du tabac et du papier sont
particulièrement malodorantes et contribuent à la difficulté de nettoyage de ces cendriers
de rue, particulièrement lorsqu'ils contiennent du sable surnageant sur une grille.
L'adoption du réceptacle de l'invention, qu'il suffit de remplacer par un réceptacle
neuf, fait de cette tâche une sinécure et constitue un gage de propreté et d'hygiène.
La petite ouverture du réceptacle à mégots limite l'entrée de la pluie dans le conduit,
si même celui-ci est ouvert, et l'empêche complètement si un mégot est inséré comme
bouchon.
[0037] Le succès de la mise sur le marché d'un tel réceptacle à usage unique est évidemment
conditionné, plus que pour un autre article, par un prix de revient très bas. Dans
cette optique, cette pièce pourrait être réalisée de façon particulièrement économique
par soufflage, (notamment extrusion-soufflage, injection soufflage) d'une variété
de polymères économiques tels que le polyéthylène ou le polypropylène. En outre, il
n'est nul besoin d'utiliser une matière vierge : une matière recyclée de bas de gamme
trouve ici une prolongation particulièrement bienvenue de son cycle de vie.
[0038] Le réceptacle à mégot plein serait donc de préférence constitué de polyéthylène recyclé.
Ce matériau, la cellulose composant les filtres et les résidus de tabac, sont tous
des éléments parfaitement combustibles et peuvent donc être incinérés dans les fours
d'incinération sans être consommateurs d'énergie, que du contraire.
[0039] Par ailleurs, la réalisation en seule pièce est économiquement bien plus avantageuse.
[0040] Ceci n'exclut cependant pas la possibilité de réaliser le réceptacle à partir de
deux matériaux différents (l'un pour l'orifice, l'autre pour le récipient) : le fait
que le réceptacle soit fait d'une seule pièce avec le conduit ou en deux pièces est
d'une importance secondaire par rapport à la fonctionnalité du produit.
[0041] A l'évidence, l'usage de réceptacles à mégots de l'invention, qu'ils soient en format
« de poche » ou public, contribue à la propreté de nos trottoirs, de nos rues, de
nos plages, de nos pistes de skis ou de nos bois. Dans ce dernier cas, il contribue
également à la diminution des risques d'incendie en forêt.
[0042] Enfin, le réceptacle à mégot peut constituer un support publicitaire parfaitement
exploitable : rien de plus facile que de coller une étiquette publicitaire sur le
corps du réceptacle ! Il peut donc générer des revenus contribuant à réduire son propre
coût de distribution.
[0043] Il apparaîtra évident pour l'homme du métier que la présente invention n'est pas
limités aux exemples illustrés et décrits ci-dessus. L'invention comprend chacune
des caractéristiques nouvelles ainsi que leur combinaison. La présence de numéros
de référence ne peut être considérée comme limitative. L'usage du terme « comprend
» ne peut en aucune façon exclure la présence d'autres éléments autres que ceux mentionnés.
L'usage de l'article défini « un » pour introduire un élément n'exclut pas la présence
d'une pluralité de ces éléments. La présente invention a été décrite en relation avec
des modes de réalisations spécifiques, qui ont une valeur purement illustrative et
ne doivent pas être considérés comme limitatifs.
1. Réceptacle (2) à mégots jetable
caractérisé en ce qu'il comprend
- un orifice d'entrée (6) cylindrique de diamètre égal ou inférieur à celui d'une
cigarette standard présentant une embouchure (8) conique dont la partie large est
tournée vers l'extérieur, le diamètre intérieur de cet orifice (6), de longueur axiale
inférieure au diamètre d'une cigarette standard, étant calibré de façon à enserrer
un premier mégot lors de son introduction, à le maintenir en place et à empêcher son
retrait, ce mégot faisant office de bouchon pour le réceptacle (2), la force de rétention
de ce mégot étant suffisamment réduite pour que la poussée exercée par un second mégot
force ce premier mégot à se déplacer vers l'intérieur du réceptacle (2);
- un récipient (4) ayant pour seule issue l'orifice d'entrée (6), ce récipient (4)
s'étendant sensiblement suivant l'axe de l'orifice d'entrée (6), la longueur minimum
de ce récipient fermé (4), suivant cet axe, correspondant à celle d'une cigarette
standard.
2. Réceptacle (2) à mégots jetable selon la revendication 1, caractérisé en ce que la surface intérieure de l'orifice d'entrée (6) présente la forme de deux cônes affrontés,
resserrée vers le milieu.
3. Réceptacle (2) à mégots jetable selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2,
caractérisé en ce que la surface intérieure de l'orifice d'entrée (6) est garnie d'ergots anti-retour.
4. Réceptacle (2) à mégots jetable selon la revendication 3, caractérisé en ce que ces ergots anti-retour ont la forme de jupes coniques.
5. Réceptacle (2) à mégots jetable selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir d'un matériau polymère.
6. Réceptacle (2) à mégots jetable selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il est réalisé tout d'une pièce.
7. Réceptacle (2) à mégots jetable selon la revendication 5 caractérisé en ce qu'il est mis en forme par soufflage.
8. Réceptacle (2) à mégots jetable selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir d'un matériau dégradable à la chaleur.
9. Réceptacle (2) à mégots jetable selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir de matériau recyclé.
10. Réceptacle (2) à mégots jetable selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il comprend un organe d'accrochage adapté à sa fixation sur un support.
11. Réceptacle (2) à mégots jetable selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il comprend une surface externe imprimable.
12. Réceptacle (2) à mégots jetable selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le matériau dont il est constitué est au moins partiellement imprégné de substances
aromatiques.
13. Réceptacle (2) à mégots jetable selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la longueur axiale de l'orifice d'entrée (6) est de l'ordre de 5 mm.