[0001] La présente invention est relative à une installation combinée (a) de lavage des
bennes et des goulottes de camions toupie et (b) de traitement, suivi d'un recyclage,
des eaux de lavage de tels matériels de chantier.
[0002] On sait qu'il est nécessaire de nettoyer régulièrement les différents matériels qui
permettent le transport du béton, notamment les camions toupie qui amènent le béton
sur les chantiers et les bennes qui, sur les chantiers à proprement parler, assurent
le déversement du béton aux endroits et dans les volumes voulus, et ce afin dans ces
deux cas de garantir la durée de vie la plus longue possible à de tels matériels.
[0003] On sait aussi qu'au contact du béton les eaux utilisées pour le lavage des matériels
précités, chargées en laitance, donc souillées, deviennent fortement basiques, leur
PH atteignant le plus souvent des valeurs de l'ordre de 12, voire supérieures à 12.
[0004] Or, les réglementations récentes -Code de l'environnement, Règlement Sanitaire Départemental-
visant à réduire la pollution de l'environnement, et plus particulièrement celle de
la nappe phréatique de l'environnement des chantiers, interdisent de nettoyer sur
les chantiers les matériels précités en déversant les eaux de lavage souillées sur
le sol.
[0005] En outre, en répandant de telles eaux de lavage à même le sol d'un chantier, non
seulement les responsables de ce chantier se placent en non-conformité avec les réglementations,
puisqu'ils polluent les eaux naturelles, les cours d'eau et les nappes phréatiques,
mais ils consomment et gaspillent des quantités énormes d'eau. On estime en effet
de 100 à 200 m
3 les besoins en eau nécessaires pour nettoyer les goulottes de camions toupie et les
bennes utilisés sur un chantier de moyenne importance.
[0006] Pour respecter les exigences imposées par les réglementations, et pour simultanément
réaliser autant que cela est possible des économies dans la consommation d'eau nécessaire
au lavage des bennes et des camions toupie, il conviendrait donc d'installer sur chaque
chantier une unité de retraitement des eaux usées (du genre centrale à béton de type
ICPE ou station d'épuration) qui puisse assurer la décantation, la neutralisation
et le traitement de telles eaux, voire le recyclage des déchets.
[0007] Les seules unités actuellement capables de tels retraitements sont des unités très
volumineuses, de très grande capacité, fixes, qui nécessitent donc des travaux de
terrassement. De telles unités ne sont à l'évidence pas du tout adaptées aux types
de chantiers les plus courants.
[0008] Toutefois, si, à l'extrême rigueur, il est possible d'envisager la construction d'une
telle unité de retraitement sur un chantier, encore faut-il que ce dernier soit de
très longue durée et qu'il occupe un site dont la superficie est très étendue.
[0009] Rares sont cependant les chantiers qui répondent à ces deux critères. Et ceci est
d'autant plus vrai que les chantiers sont pour la plupart urbains, qu'ils sont donc
généralement prévus pour des temps courts et surtout qu'il leur est impossible, du
fait d'un manque de place, d'accueillir ce genre d'unités de retraitement.
[0010] Par ailleurs, d'un point de vue économique, il n'est pas envisageable que les bennes
et les camions toupie soient, après utilisation, transportées jusqu'à une unité équipée
spécifiquement pour le retraitement des eaux de lavage. Les temps de transport et
de lavage de ces matériels retarderaient par trop l'avancement du chantier, d'où des
surcoûts dus non seulement à de telles interruptions dans l'utilisation des matériels,
mais dus surtout aux retards apportés dans l'achèvement des travaux.
[0011] Au surplus, d'un point de vue technique, le temps court de séchage des résidus du
béton ne permettrait pas de transporter les matériels à laver depuis les chantiers
jusqu'à une unité équipée pour le retraitement des eaux de lavage.
[0012] Les installations de lavage des bennes et des camions toupie actuellement présentes
sur les chantiers se réduisent donc à de simples bacs de décantation dans lesquels
les bennes sont posées ou au-dessus desquels les bennes sont suspendues afin que,
lors du lavage de ces matériels, ils reçoivent les eaux usées, chargées en laitance.
De tels bacs évitent donc que les eaux ainsi souillées ne soient répandues sur le
sol, et polluent par la suite les nappes phréatiques, mais ils n'assurent aucun traitement
des eaux souillées autre qu'une décantation grossière. Cela règle le problème de récupération
des eaux lors du lavage, mais ne règle pas le problème de retraitement de ces eaux.
[0013] Ces bacs sont généralement associés à une passerelle équipée d'une et le plus souvent
de deux échelles d'accès pour le compagnon préposé au lavage, d'autant de portillons
qu'il existe d'échelles, et d'une rambarde disposée sur tout le reste de la périphérie
de la passerelle et dont le rôle est de protéger le compagnon contre les risques de
chute.
[0014] Sur chantier, la passerelle est positionnée le long de l'un quelconque des côtés
du bac et, le plus souvent, elle est accrochée à celui-ci afin de garantir une parfaite
stabilité.
[0015] Quant au lavage d'un camion toupie, le camion étant bien sûr alors orienté de telle
sorte que la toupie surplombe le bac, il est effectué par le compagnon juché sur la
passerelle soit à l'aide d'un pistolet de lavage sous pression alimenté en eau par
une pompe qui prend l'eau en surface du bac, c'est-à-dire l'eau la moins polluée possible,
le lavage se faisant ainsi en circuit fermé, soit à l'aide d'un tuyau d'aspersion
spécifique au camion, qui projette de l'eau propre provenant d'un réservoir également
associé au camion, l'eau alimentée ainsi par le camion s'écoulant après lavage dans
le bac et faisant monter d'autant le niveau de l'eau dans le bac. Les camions toupie
ne sont en effet jamais équipés d'un dispositif de récupération des eaux polluées,
et encore moins d'un dispositif de traitement de telles eaux.
[0016] Si ces bacs sont équipés d'une pompe qui récupère l'eau de surface et la renvoie
pour être utilisée pour d'autres lavages, tandis que les déchets et particules en
suspension tombent, par sédimentation, au fond des bacs, il convient néanmoins d'acheminer
fréquemment les eaux souillées vers une centrale à béton dès lors qu'elles ne font
l'objet d'aucun traitement sur chantier et qu'elles sont en conséquence trop rapidement
chargées en laitance pour assurer un lavage correct des matériels de chantier.
[0017] La société déposante de la présente demande de brevet a conçu une installation de
lavage des matériels de chantier (bennes et camions toupie) constituant une avancée
notable comparée aux simples bacs. Cette installation, décrite dans le brevet européen
n°
1.464.775 publié le 6 octobre 2004, consiste en une passerelle du genre évoqué précédemment, ladite passerelle ayant
pour particularité de surplomber une structure métallique qui est disposée devant
elle et qui forme en son centre un volume libre agencé pour recevoir et y maintenir
la benne à nettoyer, et ce quel que soit le type de benne concerné.
[0018] La benne repose en position inclinée dans cette structure en forme de berceau de
telle manière que son ouverture supérieure par laquelle est introduit le béton soit
tournée vers la passerelle, disposition qui à l'évidence facilite le lavage de la
benne par le compagnon. La structure en forme de berceau surplombe elle-même un bac
de rétention et de décantation des eaux de lavage afin d'éviter que ces dernières,
souillées, ne se répandent sur le sol du chantier.
[0019] La société déposante de la présente demande de brevet a par la suite perfectionné
une telle installation en lui adjoignant une première unité de traitement et de recyclage
des eaux de lavage remplissant son bac de rétention et de décantation, ceci tant pour
améliorer la qualité du lavage des matériels de chantier que pour éviter de trop fréquentes
opérations de vidange du bac et d'acheminement des eaux souillées vers une centrale
à béton dont la mission sera de retraiter de telles eaux souillées.
[0020] L'invention ainsi améliorée comprend une armoire technique équipée d'un coffret d'alimentation
électrique, d'une pompe de lavage équipée d'un pistolet de lavage sous pression, d'une
pompe de relevage, pour le pompage des eaux souillées dans le bac de rétention et
de décantation, reliée à un tuyau d'aspiration, et une unité de traitement des eaux
de lavage disposée entre la pompe de relevage et le pistolet de lavage.
[0021] Cette dernière installation présente toutefois l'inconvénient d'être très encombrante,
dans la mesure où l'unité de traitement, elle-même d'un volume important, est disposée
au voisinage de la passerelle, du côté opposé à celui de la structure en forme de
berceau qui reçoit la benne à nettoyer. Or, l'on sait que, sur les chantiers, notamment
les chantiers urbains, le manque de place libre disponible au sol est criant. De plus,
il existe un risque important que l'unité de traitement, qui est fragile, soit heurtée
par des objets ou des véhicules lourds, des bennes mal manoeuvrées par le grutier
ou des camions par exemple, lors de leurs déplacements sur le chantier.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L'INVENTION
[0022] La présente invention se propose de pallier l'ensemble de ces inconvénients et, à
cette fin, elle a pour objet une installation du dernier type précité qui est remarquable
en ce qu'elle comprend en outre un deuxième bac de décantation disposé sous la passerelle
et un bac d'eau propre retraitée disposé sous le deuxième bac de décantation, l'armoire
technique étant pour sa part placée également sous la passerelle, à côté du deuxième
bac de décantation et du bac d'eau propre.
[0023] Ainsi, l'ensemble composé du deuxième bac de décantation, du bac d'eau propre et
de l'armoire technique, qui est d'une très grande compacité, est parfaitement protégé
à l'égard du risque de chocs puisqu'il est disposé sous la passerelle et ne déborde
du piètement de celle-ci ni sur les côtés latéraux, ni sur le côté arrière, opposé
à celui qui reçoit la structure en forme de berceau.
[0024] De préférence, le deuxième bac de décantation, le bac d'eau propre et l'armoire technique
débordent en outre la passerelle vers l'avant et s'encastrent pour partie sous la
structure agencée pour recevoir et maintenir la benne à nettoyer.
[0025] Cette variante de construction permet ainsi d'exploiter tout le volume libre existant
sous la passerelle et sous la structure en forme de berceau, tout en conservant le
même caractère de compacité à l'ensemble "deuxième bac de décantation + bac d'eau
propre + armoire technique" et en conservant la même garantie de protection contre
les chocs. En outre, en exploitant aussi le volume libre disponible sous la structure
en forme de berceau, il est évident qu'il devient possible de prévoir l'emploi d'un
deuxième bac de décantation et d'un bac d'eau propre de capacités éventuellement plus
importantes.
[0026] Dans une variante idéale de construction, on prévoit que la hauteur de l'armoire
technique est sensiblement égale à la hauteur du bac d'eau propre augmentée de la
hauteur du deuxième bac de décantation.
[0027] L'installation selon l'invention est également remarquable en ce que son unité de
traitement permet un traitement du pH avant chaque transvasement d'eau du deuxième
bac de décantation dans le bac d'eau propre afin de ramener la valeur du pH de l'eau
dans la plage admissible allant de 6,5 à 8,5.
[0028] Afin d'améliorer la qualité de l'eau traitée par l'installation conforme à l'invention,
que cette eau soit destinée à être rejetée aux égouts ou qu'elle soit destinée au
lavage futur d'autres matériels de chantier, il est proposé de substituer au traitement
antérieur, effectué avec du produit ordinaire du type "pH moins pour piscines", un
traitement d'une efficacité notablement supérieure. Pour cela, l'unité de traitement
comprend des moyens d'injection de gaz CO
2 dans les eaux de lavage contenues dans le deuxième bac de décantation pour traiter
le pH.
[0029] Pour la mise en oeuvre de ce traitement amélioré, l'installation comprend une bouteille
de gaz CO
2 et un détendeur fixé sur ladite bouteille et relié par un tuyau souple à un diffuseur
de CO
2 disposé dans le fond du deuxième bac de décantation, de préférence au centre de ce
bac. Dans une construction préférentielle, l'installation comprend également un porte-bouteille
apte à recevoir et à fixer la bouteille de gaz CO
2 à l'arrière du deuxième bac de décantation et du bac d'eau propre.
[0030] Avantageusement, le traitement amélioré par injection de gaz CO
2 est réalisé de manière semi-automatique, par exemple en réglant le détendeur à un
débit d'environ 50 litres par minute pour des cycles de chacun environ 3 minutes.
[0031] Selon une autre variante de réalisation, le premier bac de décantation de l'installation
selon l'invention est doté d'un platelage amovible permettant au compagnon d'accéder
à toutes les parties à laver de la benne tout en sécurisant la zone de lavage.
[0032] Selon encore une autre variante de réalisation, le premier bac de décantation de
l'installation selon l'invention est prolongé vers l'avant d'une goulotte apte à recevoir
et à supporter un éventuel tuyau d'écoulement du béton disposé sous le corps de la
benne en cours de nettoyage, cette goulotte étant sensiblement inclinée pour permettre
l'écoulement et la récupération des eaux de lavage de l'intérieur de la benne dans
le bac de rétention, tout en maintenant au sec le tuyau lors des phases de stockage
de la benne sur l'installation afin de limiter sa dégradation.
[0033] De préférence, le deuxième bac de décantation est équipé : d'une tôle de séparation
disposée verticalement, permettant de séparer les huiles éventuelles des eaux à traiter,
d'un dispositif du type vanne manuelle, electro-vanne par exemple, pour le transvasement
des eaux dudit deuxième bac de décantation dans le bac d'eau propre, d'un dispositif
du type vanne manuelle, electro-vanne, bouchon par exemple, pour la vidange du deuxième
bac de décantation, et éventuellement d'une trappe de visite, pour le nettoyage dudit
deuxième bac de décantation, laquelle trappe de visite est située sur l'une des faces
libres accessibles de ce dernier.
[0034] Pour sa part, le bac d'eau propre est avantageusement réalisé sous la forme d'une
enceinte protégée de toute projection, ledit bac comprenant en outre : une prise d'eau,
un filtre disposé en amont d'une pompe équipée d'un tuyau conduisant au pistolet de
lavage sous pression, d'un dispositif du type vanne manuelle, electro-vanne, bouchon
par exemple, pour la vidange du bac d'eau propre, et, éventuellement, un niveau d'eau
et une trappe de visite, pour le nettoyage dudit bac d'eau propre, située sur l'une
des faces libres accessibles de ce dernier.
[0035] Quant à l'armoire technique, elle peut avantageusement comprendre : la pompe de relevage
pompant les eaux souillées dans le premier bac de décantation, un tuyau d'aspiration
de telles eaux souillées, éventuellement une crépine, éventuellement un flotteur permettant
de couper l'alimentation électrique de la pompe dans le cas où le niveau de l'eau
dans le premier bac de décantation est trop bas, un tuyau de refoulement et éventuellement
une minuterie pour limiter dans le temps l'utilisation des pompes afin d'éviter toute
détérioration de celles-ci.
[0036] Dans une autre forme de réalisation préférée, l'armoire technique peut comprendre
également un surpresseur équipé d'une lance de nettoyage dotée d'un tuyau de lavage,
d'un pistolet de lavage et éventuellement d'un flotteur permettant de couper l'alimentation
électrique de la pompe dans le cas où le niveau de l'eau dans le bac d'eau propre
est trop bas. En variante, ou complémentairement, l'armoire technique peut également
comprendre un dispositif de protection de l'ensemble des composants de l'installation
en cas de températures extérieures négatives.
[0037] Les spécifications détaillées de l'invention sont données dans la description qui
suit en liaison avec les dessins ci-joints. Il est à noter que ces dessins n'ont d'autre
but que celui d'illustrer le texte de la description et qu'ils ne constituent donc
en aucune sorte une limitation de la portée de la présente invention.
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0038]
La Figure 1 est une vue en perspective de l'installation selon l'invention.
La Figure 2 est une vue éclatée de l'installation de la Figure 1.
La Figure 3 est une vue par le côté gauche de l'installation de la Figure 1, étant
ici précisé que l'avant de ladite installation est constitué par la structure qui
est surplombée par la passerelle.
La Figure 4 est une vue de dessus de l'installation de la Figure 1.
La Figure 5 est une vue de l'installation de la Figure 1 prise par son avant.
La Figure 6 représente schématiquement l'installation selon l'invention vue en perspective,
et dans la structure en forme de berceau de laquelle il a été placé une benne en cours
de lavage.
La Figure 7 représente schématiquement l'installation selon l'invention vue par le
côté gauche, et dans la structure en forme de berceau de laquelle repose une benne
en cours de lavage.
La Figure 8 est une vue en perspective d'un mode de réalisation préféré du diffuseur
disposé dans le fond du deuxième bac de décantation et dont le rôle est d'injecter
du gaz CO2 pour abaisser jusqu'à une valeur acceptable le pH des eaux de lavage contenues dans
ledit deuxième bac de décantation.
DESCRIPTION D'UNE FORME D'ÉXÉCUTION PRÉFÉRÉE DE L'INVENTION
[0039] Dans toute la description qui va suivre, la structure repérée par 1 dans son ensemble,
qui est disposée devant la passerelle 2 et qui forme un volume libre agencé pour recevoir
en son centre et y maintenir la benne 6 à nettoyer, est accrochée sur au moins deux
des trois éléments constitués par l'armoire technique 3, le deuxième bac de décantation
4 et le bac d'eau propre 5. Pour exemple, cet accrochage est réalisé au moyen de boulonnages
tels que 30 et il est de préférence assuré sur l'armoire technique 3 et sur le deuxième
bac de décantation 4.
[0040] Il est clair toutefois que ce type d'attache peut être différent sans que l'invention
s'en trouve modifiée, et pour exemple la structure 1 peut être directement fixée sur
la passerelle 2 comme cela est décrit en détail dans le brevet européen n°
1.464.775.
[0041] Identiquement à ce qui a été décrit dans ce brevet européen n°
1.464.775, la passerelle 2 est équipée d'au moins une échelle 7, permettant au compagnon préposé
au lavage d'accéder à une plateforme 8, d'autant de portillons 9 qu'il existe d'échelles,
et de rambardes 10 disposées sur tout le reste de la périphérie de la passerelle et
dont le rôle est de protéger le compagnon contre les risques de chute.
[0042] Toujours identiquement à ce qui a été décrit dans le document précité, la passerelle
2 surplombe une structure métallique 1 qui est disposée devant elle et qui forme en
son centre un volume libre 11 délimité et agencé par construction pour recevoir et
y maintenir la benne 6 à nettoyer, de préférence dans une position où ladite benne
est en position inclinée afin que son ouverture 12 par laquelle est introduit le béton
soit tournée vers la passerelle 2.
[0043] Le volume libre 11 de la structure 1 est délimité par différents moyens de la benne
qui sont séparés les uns des autres, à savoir des moyens 13 disposés en partie haute
de la structure, qui supportent et retiennent la benne, et des moyens 14 disposés
en partie basse de la structure et qui, également, supportent, voire retiennent, la
benne.
[0044] Avantageusement, la structure 1, qui forme ainsi un berceau dans lequel la benne
à nettoyer va pouvoir être logée, est prévue pour s'articuler relativement à la passerelle
2. Elle peut occuper soit une position de travail dans laquelle ses moyens de support
et de retenue inférieurs reposent sur le sol, soit une position de rangement, ou de
transport, représentée en pointillés à la Figure 3, dans laquelle la structure 1 est
relevée verticalement et se positionne alors au voisinage de la passerelle 2.
[0045] La structure 1 en forme de berceau surplombe un bac 15 de rétention et de décantation
des eaux de lavage, ce bac 15 étant disposé au sol, à la verticale de la structure.
De préférence, le bac 15 est équipé d'un filtre 16 à très grosses mailles, ou d'une
tôle ajourée 16, ce filtre ou cette tôle 16 étant disposé transversalement à l'intérieur
du bac. La fonction de ce bac est de procéder à une première séparation des résidus
de béton éliminés de la benne par les eaux de lavage, les eaux les plus chargées,
qui s'écoulent depuis la goulotte 17 de la benne, se déversant dans la partie avant
du bac et les eaux les moins chargées, qui s'écoulent depuis le corps de la benne,
se déversant dans la partie arrière du bac. C'est bien évidemment l'eau prise en surface
en partie arrière du bac qui est réutilisée pour les futurs lavages, l'essentiel des
résidus de béton restant bloqués en avant du filtre 16 pendant que le liquide passe
à travers les mailles du filtre au fur et à mesure du pompage des eaux les moins chargées
en partie arrière du bac 15, le liquide qui traverse le filtre ne pouvant ainsi qu'être
chargé en particules relativement fines.
[0046] En toute hypothèse, entre les opérations de pompage, il se produit une décantation
des eaux souillées, tant dans la partie arrière que dans la partie avant du bac de
rétention 15, les particules fines en suspension en partie arrière du bac et les particules
lourdes en suspension en partie avant du bac se déposant par sédimentation au fond
de celui-ci et pouvant dès lors en être retirées, les unes et les autres, à l'aide
par exemple d'outils du genre raclettes, aussi fréquemment que cela sera nécessaire.
[0047] A cette fin, le bac 15 pourra être avantageusement doté d'un platelage 15', de préférence
amovible et déplaçable d'avant en arrière, sur lequel le compagnon se tenant debout
sera à même de nettoyer le fond du bac. Ce platelage 15' permettra aussi au compagnon
d'accéder plus facilement, en zones basse et avant, à toutes les parties à laver de
la benne, tout en sécurisant la zone de lavage.
[0048] L'armoire technique 3 est équipée d'un coffret d'alimentation électrique 18, d'une
pompe de relevage 19, pour le pompage des eaux peu souillées en surface de la partie
arrière du bac 15, pompe qui est reliée à un tuyau d'aspiration schématisé par sa
prise 20, et d'une pompe équipée d'un pistolet de lavage sous pression des matériels
de chantier schématisé par son support 21, ainsi qu'il est particulièrement visible
aux Figures 6 et 7, les matériels de chantier à laver étant soit une benne, soit une
goulotte de camion toupie dont l'arrière est alors placé au-dessus de la partie avant
du bac 15.
[0049] Entre la pompe de relevage 19 et le support 21 du pistolet de lavage, il est prévu
une unité de traitement des eaux de lavage souillées, cette unité de traitement se
composant essentiellement d'un deuxième bac de décantation 4 et d'un bac d'eau propre
retraitée 5.
[0050] Conformément à l'invention, dans un souci de compacité de cet ensemble, le deuxième
bac 4 repose sur le bac d'eau propre 5, ces deux bacs sont immédiatement adjacents
à l'armoire technique 3, et l'ensemble ainsi constitué par les trois éléments 3, 4
et 5 précités est placé sous la passerelle 2.
[0051] Dans une première variante de construction, l'ensemble est placé de sorte à ne pas
déborder le piétement de la passerelle, tant sur les côtés latéraux 22 que sur le
côté arrière 23 opposé à celui qui fait face à la structure 1.
[0052] Dans une seconde variante de construction, illustrée sur les dessins d'accompagnement,
les arêtes gauches de l'armoire technique 3 et les arêtes droites des bacs 4 et 5
sont renforcées par des profilés ou des cornières métalliques tels que 24, qui constituent
des prolongements des poteaux d'angle 25 des rambardes 10.
[0053] Dans ces deux variantes, l'ensemble constitué des trois éléments 3, 4 et 5 n'émerge
pas de la passerelle 2 et est protégé des chocs que pourraient occasionner des véhicules
lors de leurs manoeuvres.
[0054] Afin de pouvoir disposer de bacs 4 et 5 de capacités plus importantes, on prévoit
que l'ensemble précité déborde la passerelle 2 vers l'avant et s'encastre pour partie
sous la structure 1, sans toutefois gêner le passage d'une benne à nettoyer lorsque
le grutier vient placer cette dernière dans le volume libre 11 jusqu'à ce qu'elle
repose sur les moyens de maintien 13 et 14. Par cette construction, l'armoire technique,
puisqu'elle sera alors plus longue, pourra être réduite en largeur, ce qui augmentera
d'autant plus la capacité de chacun des bacs 4 et 5.
[0055] Avantageusement, la hauteur de l'armoire technique 3 sera sensiblement égale à la
hauteur du bac inférieur d'eau propre 5 augmentée de la hauteur du bac supérieur de
décantation 4 afin, le cas échéant, de constituer un support supplémentaire pour la
plateforme 8. L'armoire technique 3 et le bac supérieur 4 auront, par construction,
des faces avant, respectivement 3' et 4', inclinées vers le sol d'arrière en avant,
et ce toujours dans un souci de gain de place puisqu'alors ces deux éléments pourront
venir s'encastrer sous les moyens de maintien supérieurs 13.
[0056] Le bac d'eau propre 5 doit être une enceinte protégée de toute projection. C'est
la raison pour laquelle il est hautement préférable de le placer sous le deuxième
bac de décantation 4, ce dernier le protégeant constamment naturellement. En outre,
cette construction permettra à l'eau traitée dans le bac 4 de s'écouler par simple
gravité dans le bac 5, alors que dans le cas inverse il faudrait faire appel à une
pompe supplémentaire.
[0057] Le bac d'eau propre 5 comprend en outre : une prise d'eau, qui sera raccordée par
un tuyau au support 21, un filtre disposé en amont de ce tuyau, un dispositif du type
vanne manuelle, électro-vanne ou bouchon par exemple, pour la vidange dudit bac 5
et, avantageusement, un niveau d'eau et une trappe de visite pour permettre son nettoyage,
ladite trappe étant située sur l'une des trois faces libres accessibles dudit bac
5, c'est-à-dire sur le côté droit 22 ou sur le côté arrière 23, ou mieux encore sur
le côté avant 23' puisqu'alors les souillures mal dirigées au cours d'un tel nettoyage
tomberont automatiquement dans le bac de rétention 15 au lieu de se répandre sur le
sol.
[0058] Le deuxième bac de décantation 4 est pour sa part équipé d'une tôle de séparation
26, représentée en pointillés à la Figure 2, laquelle tôle sera disposée verticalement,
de préférence parallèle à la direction générale de l'installation, afin que, depuis
l'avant de cette dernière, le compagnon puisse plus aisément accéder à chacun des
deux compartiments qu'elle délimite dans le bac 4, ou du moins ait une parfaite visibilité
de ces deux compartiments. Cette tôle 26 a pour fonction de séparer les éventuelles
huiles de décoffrage des eaux de lavage souillées à traiter.
[0059] Le deuxième bac de décantation 4 comprend en outre un dispositif de type vanne manuelle
ou électro-vanne par exemple, pour le transvasement des eaux traitées dans ledit bac
4. Ce dernier sera également éventuellement doté d'une trappe de visite pour permettre
son nettoyage, ladite trappe étant située sur le côté droit 22 ou sur le côté arrière
23, ou mieux encore sur le côté avant 23', c'est-à-dire sur l'une de ses trois faces
libres accessibles.
[0060] L'installation selon l'invention permet ainsi un recyclage complet des eaux de lavage.
Ces dernières sont récupérées dans le premier bac de rétention 15, où elles sont soumises
à une première décantation. Elles sont ensuite transférées, pour celles qui sont les
moins souillées, dans le deuxième bac de décantation 4 où elles sont alors soumises
à une deuxième décantation, à une récupération par séparation des éventuels résidus
d'huiles de décoffrage et à un traitement de leur pH. Les eaux ainsi retraitées sont
ensuite transférées dans le bac d'eau propre 5, où elles sont stockées afin de pouvoir
être utilisées pour un lavage futur, sauf à être rejetées dans les égouts en fin de
chantier, lorsque tous les matériels ont été nettoyés pour une dernière fois.
[0061] Dans l'une et l'autre de ces deux hypothèses, l'installation selon l'invention assure
un retraitement tel que la valeur du pH de l'eau traitée dans le deuxième bac de décantation
4 est située dans la plage admissible de 6,5 à 8,5 et conforme quoi qu'il en soit
à la valeur imposée par les autorités locales compétentes. Ainsi, lorsqu'en fin de
chantier les eaux traitées sont mises à l'égout, il est certain que cela se fera sans
risque de pollution.
[0062] A cette fin, avant chaque transvasement d'eau du deuxième bac de décantation 4 dans
le bac d'eau propre 5, l'unité de traitement assure un traitement du pH. Cette opération
s'effectue sans apport d'acide, à la différence donc des techniques antérieures.
[0063] Conformément à l'invention, pour traiter le pH, l'unité de traitement de la présente
installation comprend des moyens d'injection de gaz CO
2 dans les eaux de lavage contenues dans le deuxième bac de décantation 4. Ces moyens
d'injection se composent d'une bouteille 27 de gaz CO
2 et d'un détendeur fixé sur ladite bouteille et relié par un tuyau souple à un diffuseur
de CO
2 disposé dans le fond du deuxième bac de décantation 4, de préférence au milieu de
ce bac, centré par rapport à la tôle séparatrice 26. La bouteille 27 de gaz CO
2 est supportée par un porte-bouteille 28 lui-même fixé à l'arrière des bacs 4 et 5.
[0064] Dans une forme préférée de réalisation, le diffuseur 31 représenté à la Figure 8
est constitué d'une tôle support 32 pliée en U dont chacune des deux ailes 33 est
percée d'orifices 34 dont le diamètre est supérieur au diamètre d'un tuyau poreux
35 qui va assurer l'injection de CO
2 (par exemple 18 mm pour le diamètre des orifices et 16 mm pour le diamètre du tuyau).
[0065] A cette fin, la tôle support 32 pliée en U est placée sensiblement au centre du fond
du deuxième bac de décantation 4 et le tuyau poreux 35 est enroulé en trois ou quatre
boucles dans ladite tôle, ainsi qu'il est représenté à la Figure 8, en utilisant les
orifices 34.
[0066] Le tuyau poreux fait environ trois à quatre mètres de longueur. Il peut s'agir d'un
simple tuyau d'arrosage qui laisse librement fuir le gaz CO
2 du tuyau vers le liquide à traiter. Le tuyau poreux 35 est raccordé en 36 au tuyau
non poreux 37 qui l'alimente en gaz CO
2 à partir de la bouteille 27. Une vanne est avantageusement disposée au niveau du
raccord 36 entre les deux tuyaux 35 et 37.
[0067] Le traitement des eaux souillées par injection de gaz CO
2 dans le deuxième bac de décantation 4 est de préférence réalisé de manière semi-automatique,
par exemple en réglant le détendeur à un débit d'environ cinquante litres par minute
pour des cycles de chacun environ trois minutes. Après chaque cycle d'injection de
gaz, et après également qu'il a été vérifié à l'aide d'un papier pH ou d'un pHmètre
que la valeur du pH des eaux traitées est bien située dans la plage 6,5-8,5, la bouteille
de gaz CO
2 est fermée par sécurité.
[0068] Compte tenu des différents éléments qui ont été détaillés ci-dessus et qui composent
l'installation selon l'invention, l'armoire technique 3 comprendra aussi avantageusement
:
- un surpresseur équipé d'une lance de nettoyage dotée d'un tuyau de lavage,
- un flotteur permettant de couper l'alimentation électrique de la pompe dans le cas
où le niveau de l'eau dans le bac d'eau propre 5 serait trop bas,
- une crépine de relevage des eaux souillées, disposée en partie arrière du premier
bac de rétention et de décantation 15,
- un flotteur permettant de couper l'alimentation électrique de la pompe dans le cas
où le niveau de l'eau dans le premier bac de rétention et de décantation 15 serait
trop bas,
- un tuyau de refoulement,
- une minuterie pour limiter dans le temps l'utilisation des pompes afin d'éviter toute
détérioration de celles-ci,
- un dispositif de protection de l'ensemble des composants de l'installation en cas
de températures extérieures négatives.
[0069] Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seuls modes d'exécution préférentiels
décrits ci-dessus.
[0070] Elle embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation telles que divulguées
dans les revendications, et notamment l'apport d'une goulotte 29 qui prolonge le premier
bac de décantation 15 et qui est apte à recevoir et à supporter tout éventuel tuyau
d'écoulement du béton disposé sous le corps de la benne 6 en cours de nettoyage. Cette
goulotte étant sensiblement inclinée de haut en bas vers l'avant, elle permettra l'écoulement
et la récupération des eaux de lavage de l'intérieur de la benne dans le bac de rétention,
tout en maintenant au sec le tuyau lors des phases de stockage de la benne sur l'installation
afin de limiter sa dégradation. Au cas où le tuyau prolongeant le corps de la benne
6 serait trop long et s'étendrait au-delà du bord avant du premier bac 15, il est
prévu de construire la goulotte 29 en deux segments superposés et d'inclinaisons inverses,
ainsi que cela a été représenté aux Figures 1 à 7. Le tuyau prolongeant la benne 6
repose alors sur le segment supérieur 29a de la goulotte 29 tandis que les eaux de
lavage s'écoulent depuis le segment supérieur 29a dans le second segment inférieur
29b, par l'ouverture prévue en bout dudit segment supérieur 29a, puis du second segment
29b dans le bac 15.
[0071] De même, il est possible de prévoir un dispositif de maintien hors gel de l'installation
selon l'invention, afin d'éviter toute détérioration du matériel, si une telle installation
est appelée à fonctionner en hiver et/ou dans des pays froids. Un tel dispositif comprendra
alors des gaines chauffantes autour des pompes et autour de toutes les canalisations
de circulation d'eau.
1. Installation combinée (a) de lavage des bennes et des goulottes de camions toupie
et (b) de traitement suivi d'un recyclage des eaux de lavage, ladite installation
étant du type comprenant une passerelle (2) équipée d'au moins une échelle d'accès
(7) pour le compagnon préposé au lavage, d'au moins un portillon (9) et de rambardes
(10) protégeant ledit compagnon contre les risques de chute sur toute la périphérie
de la passerelle (2), ladite passerelle surplombant une structure (1) qui est disposée
devant elle et qui forme un volume libre (11) agencé pour recevoir et y maintenir
au moins une benne (6) à nettoyer, de préférence dans une position où ladite benne
est en position inclinée, ladite structure (1) surplombant elle-même un bac de rétention
et de décantation (15) des eaux de lavage, ladite installation comprenant également
une armoire technique (3), équipée d'un coffret d'alimentation électrique (18), d'un
pistolet de lavage sous pression, d'une pompe de relevage (19), pour le pompage des
eaux souillées dans le bac de rétention et de décantation (15), reliée à un tuyau
d'aspiration, et une unité (4, 5) de traitement des eaux de lavage disposée entre
la pompe de relevage et le pistolet de lavage, caractérisée en ce que ladite installation comprend en outre un deuxième bac de décantation (4) disposé
sous la passerelle (2) et un bac (5) d'eau propre retraitée disposé sous le deuxième
bac de décantation (4), l'armoire technique (3) étant pour sa part placée également
sous la passerelle (2), à côté du deuxième bac de décantation (4) et du bac d'eau
propre (5).
2. Installation selon la revendication 1, caractérisée en ce que le deuxième bac de décantation (4), le bac d'eau propre (5) et l'armoire technique
(3) débordent en outre la passerelle (2) vers l'avant et s'encastrent pour partie
sous la structure (1) agencée pour recevoir et maintenir la benne (6) à nettoyer.
3. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la hauteur de l'armoire technique (3) est sensiblement égale à la hauteur du bac
d'eau propre (5) augmentée de la hauteur du deuxième bac de décantation (4).
4. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que son unité de traitement (4, 5) permet un traitement du pH avant chaque transvasement
d'eau du deuxième bac de décantation (4) dans le bac d'eau propre (5) afin de ramener
la valeur du pH de l'eau dans la plage admissible allant de 6,5 à 8,5.
5. Installation selon la revendication 4, caractérisée en ce que son unité de traitement comprend des moyens d'injection de gaz CO2 dans les eaux de lavage contenues dans le deuxième bac de décantation (4) pour traiter
le PH.
6. Installation selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'elle comprend une bouteille (27) de gaz CO2 et un détendeur fixé sur ladite bouteille et relié par un tuyau souple à un diffuseur
de CO2 disposé dans le fond du deuxième bac de décantation (4), de préférence au centre
de ce bac.
7. Installation selon la revendication 6, caractérisée en ce qu'elle comprend un porte-bouteille (28) apte à recevoir et à fixer la bouteille (27)
de gaz CO2 à l'arrière du deuxième bac de décantation (4) et du bac d'eau propre (5).
8. Installation selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisée en ce que le traitement par injection de gaz CO2 est réalisé de manière semi-automatique, par exemple en réglant le détendeur à un
débit d'environ 50 litres par minute pour des cycles de chacun environ 3 minutes.
9. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que le premier bac de décantation (15) est doté d'un platelage amovible (15') permettant
au compagnon d'accéder à toutes les parties à laver de la benne (6) tout en sécurisant
la zone de lavage.
10. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que le premier bac de décantation (15) est prolongé vers l'avant d'une goulotte (29)
apte à recevoir et à supporter un éventuel tuyau d'écoulement du béton disposé sous
le corps de la benne (6) en cours de nettoyage, cette goulotte (29) étant sensiblement
inclinée pour permettre l'écoulement et la récupération des eaux de lavage de l'intérieur
de la benne (6) dans le bac de rétention (15), tout en maintenant au sec le tuyau
lors des phases de stockage de la benne sur l'installation afin de limiter sa dégradation.
11. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le deuxième bac de décantation (4) est équipé : d'une tôle de séparation (26) disposée
verticalement, permettant de séparer les huiles éventuelles des eaux à traiter, d'un
dispositif du type vanne manuelle, electro-vanne par exemple, pour le transvasement
des eaux dudit deuxième bac de décantation (4) dans le bac d'eau propre (5), d'un
dispositif du type vanne manuelle, electro-vanne, bouchon par exemple, pour la vidange
du deuxième bac de décantation (4), et éventuellement d'une trappe de visite, pour
le nettoyage dudit deuxième bac de décantation (4), laquelle trappe de visite est
située sur l'une des faces libres accessibles de ce dernier.
12. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que le bac d'eau propre (5) est une enceinte protégée de toute projection, ledit bac
(5) comprenant en outre : une prise d'eau, un filtre disposé en amont d'une pompe
équipée d'un tuyau conduisant au pistolet de lavage sous pression, un dispositif du
type vanne manuelle, electro-vanne, bouchon par exemple, pour la vidange du bac d'eau
propre (5) et, éventuellement, un niveau d'eau et une trappe de visite, pour le nettoyage
dudit bac d'eau propre, située sur l'une des faces libres accessibles de ce dernier.
13. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 12,
caractérisée en ce que l'armoire technique (3) comprend :
la pompe de relevage (19) pompant les eaux souillées dans le premier bac de décantation
(15), un tuyau d'aspiration de telles eaux souillées, éventuellement une crépine,
éventuellement un flotteur permettant de couper l'alimentation électrique de la pompe
dans le cas où le niveau de l'eau dans le premier bac de décantation (15) est trop
bas, un tuyau de refoulement et éventuellement une minuterie pour limiter dans le
temps l'utilisation des pompes afin d'éviter toute détérioration de celles-ci.
14. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que l'armoire technique (3) comprend également un surpresseur équipé d'une lance de nettoyage
dotée d'un tuyau de lavage, d'un pistolet de lavage et éventuellement d'un flotteur
permettant de couper l'alimentation électrique de la pompe dans le cas où le niveau
de l'eau dans le bac d'eau propre (5) est trop bas.
15. Installation selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisée en ce que l'armoire technique (3) comprend également un dispositif de protection de l'ensemble
des composants de l'installation en cas de températures extérieures négatives.
16. Installation selon l'une quelconque des revendications 6 à 14, caractérisée en ce que le diffuseur de CO2 est constitué d'une tôle support 32 pliée en U dont chacune des deux ailes 33 est
percée d'orifices 34 qui reçoivent un tuyau poreux 35 et permettent son enroulement
en boucles dans la tôle support 32, le tuyau poreux 35 étant raccordé en 36 à un tuyau
souple non poreux 37 qui, relié à la bouteille 27 de gaz CO2, l'alimente en gaz CO2.