Piece d'horlogerie

Abstract

 L'invention concerne une montre-bracelet (1) comportant une boîte (2) présentant une première glace sensiblement tubulaire (3), des première et seconde flasques (6, 7), disposées de part et d'autre de la glace pour fermer la boîte, un mouvement horloger (45) étant suspendu dans la boîte en étant rendu solidaire d'au moins l'une des flasques. La montre-bracelet comporte une seconde glace (4) ainsi qu'un montant central (5), également de formes sensiblement tubulaires et, agencés de telle manière que chacune des glaces est prise entre le montant central et l'une des flasques. En outre, le montant central porte des moyens d'attache (8) d'un bracelet. Ainsi, l'intégrité de la boîte n'est pas remise en question lorsque le bracelet subit des forces importantes.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne une montre-bracelet comportant une boîte présentant une première glace sensiblement tubulaire, des première et seconde flasques, disposées de part et d'autre de la glace pour fermer la boîte, un mouvement horloger étant suspendu dans la boîte en étant rendu solidaire d'au moins l'une des flasques.

Etat de la technique

[0002] Des pièces d'horlogerie de ce type sont déjà connues de l'état de la technique.

[0003] A titre d'exemple, la demande de brevet publiée sous le No FR 2 580 832 décrit une montre-bracelet comportant une boîte présentant les caractéristiques énoncées ci-dessus. Celle-ci présente une glace tubulaire orientée suivant l'axe six heures - midi, les flasques étant situées à six heures et à midi. Chaque flasque porte deux cornes destinées à relier un bracelet à la boîte et est rendue solidaire d'un support de mouvement horloger logé dans la boîte.

[0004] La construction de cette boîte de montre révèle toutefois une certaine fragilité mécanique, en particulier si le bracelet est soumis à une force de traction importante. Dans ce cas, la force de traction est transmise directement aux flasques qui la retransmettent au support du mouvement horloger dans la boîte, notamment sous forme de contraintes de cisaillement. Ainsi, cette construction présente des risques, non seulement en termes d'étanchéité, mais également d'atteinte à l'intégrité du mouvement horloger.

[0005] Le brevet CH 654461 G A3 décrit une montre-bracelet similaire dans laquelle les flasques sont agencées à trois heures et à neuf heures, soit suivant des directions parallèles à la direction longitudinale du bracelet. Un mouvement horloger est logé à l'intérieur de la glace tubulaire par encastrement, sans être solidaire d'aucune des flasques. Ainsi, la structure correspondante apporte une solution partielle au problème technique énoncé ci-dessus.

[0006] Toutefois, dans le cas de l'application d'une force de traction importante sur le bracelet, l'étanchéité de la boîte de montre peut également être mise à mal, notamment par déformation des flasques, et compromettre le mouvement horloger.

Divulgation de l'invention

[0007] Un but principal de la présente invention est de pallier les inconvénients des montres connues de l'art antérieur, en proposant une montre-bracelet dont la construction et le mode d'assemblage offrent un niveau de sécurité élevé tout en restant originaux par rapport à ceux d'une montre conventionnelle.

[0008] A cet effet, la présente invention concerne plus particulièrement une montre-bracelet du type mentionné plus haut, caractérisée par le fait qu'elle comporte une seconde glace ainsi qu'un montant central, également de formes sensiblement tubulaires et, agencés de telle manière que chacune des glaces est prise entre le montant central et l'une des flasques. Il est en outre prévu que le montant central porte des moyens d'attache d'un bracelet.

[0009] Par tubulaire, il faut comprendre que, de manière générale, les organes concernés présentent une section ayant la forme d'un objet géométrique fermé comme, par exemple, un cercle, un ovale, un rectangle ou autre polygone, ou encore tout autre forme fermée irrégulière.

[0010] Grâce à ces caractéristiques, la montre-bracelet selon l'invention offre l'avantage d'une grande résistance mécanique, notamment lorsqu'une traction importante est exercée sur le bracelet. Une telle traction est en effet transmise au montant central qui absorbe toute l'énergie mécanique correspondante à lui seul. Ainsi, l'intégrité de la construction n'est pas du tout affectée dans pareille situation contrairement aux montres de l'art antérieur.

[0011] Des garnitures d'étanchéité sont préférablement interposées entre chacune des glaces et, d'une part, le montant central, d'autre part, la flasque correspondante.

[0012] De manière avantageuse, l'originalité de la construction de la montre-bracelet selon l'invention peut être mise en valeur par la disposition d'organes d'affichage des heures et des minutes de part et d'autre du montant central. En particulier, on peut prévoir qu'au moins l'un des organes d'affichage, préférablement les deux, comprend une chaîne agencée pour se déplacer suivant une direction sensiblement parallèle à la direction longitudinale du bracelet.

[0013] Le terme chaîne doit être interprété ici de manière large, à savoir qu'il peut également s'agir d'une chenille ou de tout autre organe similaire composé de maillons. Suivant un mode de réalisation préféré, la chaîne est une chenille composée d'une pluralité de maillons similaires.

[0014] On peut également prévoir que la montre-bracelet selon l'invention comporte un cadran de forme tubulaire enfermant le mouvement horloger et agencé de telle manière que les première et seconde chaînes sont visibles au travers des glaces. En particulier, le cadran peut comprendre un cadran principal agencé entre les première et seconde chaînes ainsi que des premier et second cadrans supplémentaires agencés entre les chaînes et les flasques.

Brève description des dessins

[0015] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation préféré qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs et dans lesquels:

[0016] - la figure 1 représente une vue générale en perspective simplifiée d'une montre-bracelet présentant une construction selon la présente invention;

[0017] - la figure 2 représente une vue en perspective simplifiée d'un détail de construction d'un mode de réalisation préféré d'une chaîne, plus précisément d'une chenille, destinée à remplir la fonction d'indicateur dans une montre-bracelet selon la présente invention;

[0018] - la figure 3 représente une vue en perspective simplifiée de la chenille de la figure 2 lorsqu'elle est entièrement assemblée et montée sur un support;

[0019] - la figure 4 représente une vue en perspective simplifiée, côté platine, d'un mouvement d'horlogerie selon un mode de réalisation de la présente invention comprenant deux ensembles tels que celui de la figure 3;

[0020] - la figure 5 représente une vue en perspective simplifiée, côté ponts, du mouvement d'horlogerie de la figure 4;

[0021] - la figure 6 représente une vue de côté simplifiée du mouvement d'horlogerie des figures 4 et 5, sans les chaînes, un cadran selon un mode de réalisation préféré de la présente invention étant mis en place;

[0022] - la figure 7 représente une vue en perspective simplifiée, côté fond de la montre-bracelet, du mouvement d'horlogerie de la figure 6, les chaînes et des cadrans supplémentaires ayant été mis en place, et

[0023] - la figure 8 représente une vue en perspective simplifiée illustrant l'assemblage de la boîte de la montre-bracelet de la figure 1.

Mode(s) de réalisation de l'invention

[0024] La figure 1 représente une vue générale en perspective simplifiée d'une montre-bracelet 1 présentant une construction selon la présente invention, celle-ci comportant plus précisément, dans le mode de réalisation préféré illustré à titre non limitatif, des premier et second organes d'affichage d'une information horaire du type chenille.

[0025] La montre-bracelet 1 comporte une boîte 2 comprenant notamment deux glaces 3 et 4 disposées de part et d'autre d'un montant central 5, la boîte 2 étant fermée, sur les côtés, par deux flasques 6 et 7.

[0026] Le montant central 5 porte, à six heures et à midi, selon la terminologie horlogère conventionnelle, des tiges 8 destinées à permettre le montage d'un bracelet (non représenté) sur la boîte 2.

[0027] On notera que l'exemple de boîte illustré, de manière non limitative, présente une section ayant une forme particulière puisqu'elle est sensiblement plane sur sa face inférieure et courbe sur sa face supérieure, les deux faces étant reliées par des sections arrondies.

[0028] La boîte 2 loge un mouvement horloger qui sera décrit plus en détail par la suite. Le mouvement horloger est dissimulé par un cadran principal 10, centré, ainsi que par des premier et second cadrans supplémentaires 11 et 12, disposés contre les flasques 6, 7.

[0029] La montre-bracelet 1 comprend une première chenille 14 d'indication de l'heure courante et une seconde chenille 15 d'indication de la minute courante.

[0030] Chacune des chenilles est agencée de manière à se déplacer dans la direction longitudinale du bracelet. La chenille 15 d'indication des minutes est disposée entre le premier cadran supplémentaire 11 et le cadran principal 10, tandis que la chenille 14 d'indication des heures est disposée entre le cadran principal et le second cadran supplémentaire 12.

[0031] Par ailleurs, chacune des chenilles comprend une pluralité de maillons similaires 17, neutres, et plusieurs maillons indicateurs 18 dont l'apparence se distingue nettement de celle des maillons similaires et dont la fonction est d'indiquer l'heure courante en relation avec des graduations correspondantes 19, 20.

[0032] Le mécanisme d'affichage selon le présent mode de réalisation illustratif, qui va être décrit en détail en relation avec la description détaillée des figures suivantes, comprend des moyens d'entraînement des chenilles 14 et 15 à partir du mouvement horloger.

[0033] On notera qu'une couronne 22 est également agencée sur l'un des côtés de la boîte 2, pour remplir les fonctions conventionnelles de mise à l'heure et, éventuellement, de remontage.

[0034] La figure 2 représente, dans une vue en perspective, un détail de construction de l'une ou l'autre des chenilles 14, 15, étant entendu qu'elles sont préférablement identiques, pour des raisons évidentes de diminution des coûts de fabrication.

[0035] Chaque maillon 17 ou 18 comprend une base 24 présentant deux rails de guidage 25 parallèles munis d'un trou 26 à l'une de leurs extrémités. Un bras 28 s'étend, le long du flanc extérieur de l'un des rails, parallèlement aux rails 25 et présente également un trou 29 à son extrémité libre. Lorsque deux maillons adjacents sont placés en position de service, le trou 29 du bras du premier maillon est situé en alignement des trous 26 des rails 25 du second maillon. Une goupille 30 est chassée dans les trous 29 et insérée dans les trous 26 pour rendre ces deux maillons solidaires l'un de l'autre suivant la direction de leur longueur, tout en permettant au second maillon de pivoter par rapport à la goupille 30, donc par rapport au premier maillon, tel que cela ressort de la figure 2.

[0036] On notera que les extrémités des rails sont préférablement incurvées pour permettre ce pivotement sans qu'il soit nécessaire de prévoir un espace important entre deux maillons adjacents.

[0037] La base 24 comprend par ailleurs une denture 32, sur son côté opposé au bras 28, telle que, lorsque les maillons sont assemblés les uns aux autres, l'ensemble des dentures respectives des maillons disposés en alignement forme une denture de chenille.

[0038] Chaque base 24 comporte, à l'opposé des rails 25, soit du côté apparent de la chenille correspondante, un logement 34 dans lequel est agencé un élément décoratif 35 ou 36. A titre d'exemple non limitatif, la plupart des maillons 17 peuvent être munis de diamants baguettes 35 incolores tandis que les maillons indicateurs 18 peuvent être munis de saphirs 36 dont la couleur rouge caractéristique permet de les distinguer nettement des diamants 35.

[0039] Tel que cela ressort de la figure 3, lorsqu'une chenille complète est assemblée, elle est disposée sur un support 38 comprenant un cadre allongé 39 présentant une ouverture centrale 40 et des logements, à chacune de ses extrémités, dans lesquels sont agencés des roulements à billes 41. Le montage des roulements à billes 41 sur le support est 38 est réalisé au moyen de vis 42 permettant d'ajuster précisément la position de chaque roulement à billes suivant la direction longitudinale du support, afin de contrôler la tension des chenilles.

[0040] Le support 38 et les roulements à billes 41 présentent des épaisseurs respectives telles qu'ils peuvent être insérés entre les rails de guidage 25 de chaque maillon 17, 18 pour assurer un bon positionnement latéral de la chenille sur son support.

[0041] Chaque chenille forme ainsi, avec son support, un ensemble à part entière qui peut être facilement assemblé à un mouvement horloger, tel qu'illustré sur les figures 4 et 5.

[0042] On notera que, de manière illustrative, le support 38 comprend ici un côté droit et un côté présentant une légère courbure dont la fonction est principalement d'ordre esthétique.

[0043] La figure 4 représente une vue en perspective, côté platine 44, d'un mouvement horloger 45 conventionnel sur lequel est monté un mécanisme d'affichage selon un mode de réalisation préféré de la présente invention.

[0044] Le mouvement horloger 45 comporte notamment une tige de mise à l'heure 46 destinée à porter la couronne 22. La tige 46 pourra par exemple être du type tige brisée pour faciliter sa mise en place ou son démontage.

[0045] Le mécanisme d'affichage comporte un bâti secondaire 47 rendu solidaire du bâti principal du mouvement horloger 45, notamment de la platine 44.

[0046] Le bâti secondaire 47 comporte une plaque centrale 48, de forme générale sensiblement rectangulaire, à partir de laquelle s'étendent deux extensions perpendiculaires 50, à six heures et à midi.

[0047] La plaque centrale 48 présente une pluralité de trous et noyures notamment pour loger des organes de transmission destinés à relier cinématiquement les moyens d'entraînement du mouvement horloger aux chenilles 14, 15.

[0048] Plus précisément, le mécanisme d'affichage comprend des première et seconde roues de transmission dentées 51, 52, respectivement solidaires en rotation de la chaussée et de la roue des heures (non visibles) du mouvement horloger.

[0049] La première roue de transmission 51 engrène avec une première roue dentée intermédiaire 54 destinée à engrener elle-même avec la denture 32 des maillons de la chenille des minutes 15.

[0050] La seconde roue de transmission 52 engrène avec un renvoi (non illustré) agencé en prise avec une seconde roue dentée intermédiaire 55 destinée à engrener elle-même avec la denture 32 des maillons de la chenille des heures 14.

[0051] Par ailleurs, les extensions perpendiculaires 50 sont pourvues de trous destinés à rendre solidaire chacun des supports 38, portant sa chenille assemblée, du bâti secondaire 47 par vissage (vis 56).

[0052] On constate sur la figure 4 que, dans le cas d'un mouvement circulaire ou autre forme non rectangulaire comme par exemple tonneau, les ouvertures 40 des supports 38 permettent de recourir à un bâti secondaire 47 présentant une largeur inférieure à celle du mouvement horloger 45 dont les portions situées à trois heures et à neuf heures peuvent s'étendre au-delà des supports 38.

[0053] Cette caractéristique particulière offre une grande liberté au constructeur horloger du point de vue du choix du calibre horloger servant de base à la réalisation d'une montre répondant aux spécificités de la présente invention.

[0054] Lorsque les supports 38 sont en place sur le bâti secondaire, la denture 32 des maillons de chacune des chenilles 14, 15 est en prise avec la roue intermédiaire correspondante, de telle manière que chaque chenille est entraînée dans le sens indiqué par les flèches F sur la figure 4.

[0055] La figure 5 représente une vue en perspective du mouvement horloger de la figure 4, visible depuis le côté ponts.

[0056] Le mouvement horloger illustré à titre non limitatif est du type à remontage automatique, avec masse oscillante 58. On notera également que le mouvement horloger est destiné à être monté à l'envers dans la boîte de montre, selon le présent mode de réalisation préféré, notamment pour faciliter la mise en place du cadran central du point de vue de l'encombrement des organes de transmission du mécanisme d'affichage à proximité des chenilles 14, 15.

[0057] Le mouvement horloger 45 et le bâti secondaire 47 sont rendus solidaires l'un de l'autre au moyen de pieds 60 agencés dans des trous adaptés (trous 61 du bâti secondaire, visibles sur la figure 4), vers six heures et midi. Des vis 62 sont prévues pour éviter que les pieds 60 ne se dégagent de leur trou.

[0058] A titre complémentaire, et de manière optionnelle, des brides 64 sont également vissées sur des extensions longitudinales 65 du bâti secondaire 47 pour agir sur le cercle d'encageage (non visible) du mouvement horloger 45 et maintenir ce dernier contre le bâti secondaire.

[0059] Des entretoises 66 latérales sont vissées dans les supports 38, notamment pour définir la largeur de la boîte de montre 2. Ces entretoises sont en effet destinées à recevoir les flasques 6, 7 de la boîte lors de l'assemblage de cette dernière. Par ailleurs, les entretoises 66 sont également agencées de telle manière qu'elles assurent un bon positionnement des cadrans supplémentaires 11 et 12 qui sont fixés sur elles, comme cela sera exposé plus loin en relation avec la description détaillée de la figure 7.

[0060] La figure 5 illustre un mouvement horloger comprenant le mécanisme d'affichage selon l'invention sans la boîte 2 et sans les cadrans 10, 11, 12, dans un but de clarification.

[0061] Il ressort notamment de cette figure que chaque goupille 30 prévue pour relier deux maillons adjacents 17, 18 présente une extrémité libre 68 agencée en saillie par rapport à la base 24 des maillons. Une telle caractéristique, en relation avec la forme spécifique des cadrans supplémentaires 11 et 12, permet d'assurer une coopération entre ces derniers et les extrémités libres 68 afin de maintenir les chenilles sur les supports 38 sans avoir à les tendre de manière excessive. En effet, il faut noter que la consommation énergétique de chacune des chaînes cinématiques comportant une chenille augmente avec la tension de la chenille.

[0062] Au moins l'une des entretoises 66 comprend un trou traversant 70 destiné à définir un passage pour la tige de mise à l'heure 46.

[0063] La figure 6 illustre la mise en place du cadran principal 10 sur le mouvement horloger. Préalablement à cette opération, au moins l'un des supports 38, avec sa chenille, doit être retiré du mouvement (ou plus simplement ne pas être monté dans le cadre d'un assemblage ordinaire, par opposition à la présente description qui ne suit pas exactement les étapes de ce que serait cet assemblage ordinaire, dans un souci de clarté).

[0064] La figure 6 est une vue latérale de laquelle il apparaît que le cadran principal 10 s'étend sur 360° en coupe transversale et est engagé latéralement sur le mouvement horloger.

[0065] L'intérieur du cadran principal 10 présente une pluralité de surépaisseurs 72 définissant des surfaces de contact coopérant avec, d'une part, la plaque centrale 48 du bâti secondaire 47 et, d'autre part, ses extensions perpendiculaires 50, afin de garantir un bon positionnement du cadran par rapport au mouvement horloger.

[0066] Une fois que le cadran principal 10 est en place, il est rendu solidaire du bâti secondaire 47 au moyen de deux vis 74 coopérant avec des trous (référence numérique 75 sur la figure 4) adaptés de ce dernier, tel qu'apparent de la figure 7.

[0067] Après le montage du cadran principal 10, les supports 38, avec leur chenille, sont mis en place de part et d'autre du cadran principal, en étant vissés dans le bâti secondaire 47 comme expliqué plus haut.

[0068] Les entretoises 66 sont ensuite vissées dans les supports 38, puis les cadrans secondaires 11 et 12 sont positionnés sur elles en en étant rendus solidaires au moyen de vis 76, achevant d'enfermer complètement le mouvement horloger à l'intérieur des cadrans 10, 11 et 12, tel qu'illustré sur la figure 7.

[0069] Comme signalé précédemment, chaque cadran supplémentaire recouvre les extrémités libres 68 des goupilles 30 de la chenille correspondante.

[0070] La figure 8 illustre l'emboîtage du mouvement horloger dont l'assemblage vient d'être décrit.

[0071] Les glaces 3, 4 sont engagées sur le mouvement horloger de part et d'autre du montant central 5. Tous ces éléments s'étendent également sur 360° en coupe transversale, tel que cela est particulièrement visible sur la figure 8. Le montant central 5 comporte des épaulements 80, de chaque côté, contre lesquels les glaces 3 et 4 sont disposées en appui, un joint 81 étant prévu entre le montant central et la glace dans chaque cas.

[0072] Les flasques 6 et 7 sont ensuite vissées dans les entretoises 66, au moyen des vis 82, pour suspendre le mouvement horloger dans la boîte 2. Dans le même temps, les flasques 6 et 7 sont agencées en appui contre les glaces 3 et 4 avec interposition d'un joint 81 dans chaque cas.

[0073] La couronne 22 est vissée sur la tige de mise à l'heure 46.

[0074] On notera que cette construction offre l'avantage d'une grande résistance mécanique, notamment lorsqu'une traction importante est exercée sur le bracelet. Une telle traction est en effet transmise au montant central 5 qui absorbe toute l'énergie mécanique correspondante à lui seul. Ainsi, l'intégrité de la construction n'est pas du tout affectée dans pareille situation.

[0075] Cet avantage provient notamment du fait que les fonctions mécaniques d'assemblage de la boîte, d'une part, et d'attache du bracelet, d'autre part, sont complètement dissociées par opposition aux montres connues dans l'état de la technique.

[0076] Par ailleurs, cette construction permet de mettre en valeur l'originalité du mécanisme d'affichage tel que décrit, du fait que le montant central 5 constitue une séparation médiane entre les deux chenilles 14 et 15.

[0077] Il ressort de la description qui précède que, non seulement, la construction de la montre selon la présente invention est originale, mais elle offre en outre une sécurité accrue au mouvement horloger logé dans sa boîte en référence aux montres similaires déjà connues dans l'état de la technique.

[0078] La description qui précède s'attache à décrire un mode de réalisation particulier à titre d'illustration non limitative et, l'invention n'est pas limitée à la mise en oeuvre de certaines caractéristiques particulières qui viennent d'être décrites, comme par exemple la nature des organes d'affichage ou encore la disposition et les formes spécifiquement illustrées et décrites pour les chaînes ou chenilles 14, 15.

[0079] En effet, l'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu de la présente divulgation à ses propres besoins et mettre en oeuvre une montre-bracelet dont la construction reprend les caractéristiques de l'invention sans nécessairement mettre en oeuvre un affichage par chaîne, même si ce dernier s'accorde mieux avec la structure de la boîte de montre qu'un affichage conventionnel. Bien entendu, on pourra afficher, de manière alternative ou complémentaire, des informations autres que l'heure et/ou la minute courante. On pourra notamment mettre en oeuvre un affichage d'informations telles que le quantième, le jour de la semaine, le mois, ou autre information temporelle, voire d'autres informations telles que la réserve de marche, sans difficulté particulière à partir de l'enseignement qui précède. De même, la mise en oeuvre de la présente divulgation n'est pas limitée à une ou deux chaînes. Il est possible de mettre en oeuvre trois chaînes ou davantage sans sortir du cadre de la présente invention.

[0080] La forme spécifiquement décrite pour les maillons 17, 18 des chenilles 14 et 15 peut être adaptée par l'homme du métier en fonction de ses propres besoins, de même que celle des cadrans dont la présence peut être omise sans sortir du cadre de l'invention. Par ailleurs, on peut également prévoir que la boîte de la montre-bracelet est sensiblement symétrique par rapport à son plan général de manière à présenter deux positions de service possibles. Dans ce cas, un cadran tubulaire peut présenter deux faces différentes ou, alternativement, on peut prévoir deux cadrans distincts pour les deux faces de la boîte, même si le cadran de forme tubulaire est préféré du fait qu'il reste dans l'esprit de la glace tubulaire.

[0081] La mise en oeuvre de la montre-bracelet selon la présente invention n'est pas non plus limitée aux formes et / ou aux proportions spécifiquement illustrées et décrites en ce qui concerne les éléments d'habillage de la montre 1.

Revendications

1. Montre-bracelet (1) comportant une boîte (2) présentant une première glace sensiblement tubulaire (3), des première et seconde flasques (6, 7), disposées de part et d'autre de ladite glace pour fermer ladite boîte, un mouvement horloger (45) étant suspendu dans ladite boîte en étant rendu solidaire d'au moins l'une desdites flasques,
caractérisée en ce qu'elle comporte une seconde glace (4) ainsi qu'un montant central (5), également de formes sensiblement tubulaires et, agencés de telle manière que chacune desdites glaces est prise entre ledit montant central et l'une desdites flasques, et
en ce que ledit montant central porte des moyens d'attache (8) d'un bracelet.

2. Montre-bracelet (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que des garnitures d'étanchéité (81) sont interposées entre chacune desdites glaces (3, 4) et, d'une part, ledit montant central (5), d'autre part, la flasque (6, 7) correspondante.

3. Montre-bracelet (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comporte des organes de fixation (66, 82) dudit mouvement horloger (45) à l'une et l'autre desdites flasques (6, 7), lesdits organes de fixation assurant simultanément le serrage desdites glaces (3, 4) entre lesdites flasques et ledit montant central (5).

4. Montre-bracelet (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des organes d'affichage des heures et des minutes (14, 15) agencés de part et d'autre dudit montant central (5).

5. Montre-bracelet (1) selon la revendication 4, caractérisée en ce qu'au moins l'un desdits organes d'affichage (14, 15) comprend une première chaîne agencée pour se déplacer suivant une direction sensiblement parallèle à la direction longitudinale du bracelet.

6. Montre-bracelet (1) selon la revendication 5, caractérisée en ce que le second organe d'affichage (14, 15) comprend une seconde chaîne agencée pour se déplacer suivant une direction sensiblement parallèle à la direction longitudinale du bracelet.

7. Montre-bracelet (1) selon la revendication 6, caractérisée en ce qu'elle comporte un cadran (10, 11, 12) de forme tubulaire enfermant ledit mouvement horloger (45) et agencé de telle manière que lesdites première et seconde chaînes (14, 15) sont visibles au travers desdites glaces (3, 4).

8. Montre-bracelet (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit cadran comprend un cadran principal (10) agencé entre lesdites première et seconde chaînes (14, 15) ainsi que des premier et second cadrans supplémentaires (11, 12) agencés entre lesdites chaînes et lesdites flasques (6, 7).

9. Montre-bracelet (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite boîte (2) est sensiblement symétrique par rapport à son plan général de manière à présenter deux positions de service possibles.

Dessins