[0001] La présente invention concerne un véhicule terrestre pour le transport en commun
de voyageurs, par exemple du genre autocar ou autobus, équipé de moyens pour faciliter
l'accès à son habitacle pour les usagers handicapés moteurs se déplaçant en fauteuil
roulant.
[0002] Les personnes à mobilité réduite accèdent généralement difficilement à l'habitacle
des véhicules de transport en commun.
[0003] Dans certains cas, on utilise pour cela une rampe inclinée qui est interposée entre
le sol et le plancher d'habitacle.
Mais cela ne convient pas toujours, notamment lorsque le plancher d'habitacle du véhicule
est placé relativement haut par rapport au sol ; c'est en particulier le cas des véhicules
de transport du genre autocar, qui comportent une soute à bagages ménagée sous ce
plancher d'habitacle.
[0004] Afin de rendre possible la montée des usagers en fauteuil roulant, il est connu d'équiper
le châssis de ces véhicules à plancher d'habitacle élevé, avec une plateforme élévatrice
venant se déployer horizontalement et à l'extérieur du véhicule, en regard d'une porte
d'accès dédiée ou non. Dans cette position extérieure, la plateforme est manoeuvrable
verticalement pour autoriser la montée ou la descente de l'usager en fauteuil roulant,
entre le sol et un passage ménagé dans la carrosserie du véhicule pour l'accès au
plancher d'habitacle.
[0005] En pratique, l'usager s'installe avec son fauteuil sur la plateforme en position
déployée et basse au niveau du sol. Cette plateforme est ensuite manoeuvrée en position
haute, dans le prolongement du plancher d'habitacle, pour permettre le déplacement
du fauteuil et l'accès de l'usager à l'intérieur du véhicule.
Lorsqu'elle n'est pas utilisée, la plateforme doit être repliée de sorte à présenter
un encombrement minimal dans le véhicule.
[0006] Or, les moyens mécaniques adaptés pour le déploiement extérieur d'une telle plateforme
élévatrice, et ensuite pour sa manoeuvre en hauteur, sont souvent complexes et onéreux.
Ce déploiement de la plateforme pose également des problèmes de sécurité pour l'usager
qui se trouve à certains moments en hauteur à l'extérieur du véhicule. Cette situation
est, de plus, souvent gênante et peu confortable pour l'usager.
D'autre part, si la plateforme en position déployée tombe en panne, le véhicule ne
peut alors plus circuler du fait de son encombrement.
En outre, les opérations de manoeuvre de la plateforme entre les positions déployée
et repliée, rallongent le temps de montée et de descente de l'usager en fauteuil roulant.
[0007] Pour éviter de tels inconvénients, certains véhicules de transport en commun, tels
que décrits par exemple dans le document
US-A-4 804 308, comportent une plateforme élévatrice qui se situe au sein de l'habitacle, et dont
la manoeuvre est assurée verticalement, sur la hauteur et en regard d'un passage latéral
dédié, entre une position de fin de course haute et une position de fin de course
basse.
Dans ce document
US-4 804 308, pour empêcher l'accès à l'ouverture du plancher d'habitacle lorsque la plateforme
élévatrice associée est manoeuvrée en position basse, il est prévu une barrière fixe
ménagée en regard et à distance de la paroi du véhicule, dont les bords d'extrémité
coopèrent avec des barrières mobiles s'étendant jusqu'à ladite paroi de véhicule et
venant se placer de part et d'autre de la plateforme.
Cependant, cet espace au niveau de la plateforme mobile ne peut alors être utilisé
que par des usagers avec fauteuil roulant, ce qui réduit la capacité d'accueil du
véhicule en l'absence de tels usagers.
[0008] Afin de remédier à ces inconvénients, la demanderesse a développé une nouvelle structure
de véhicule de transport en commun, avec des moyens d'accès aux usagers en fauteuil
roulant qui sont de conception simple, économique et sécurisée.
Cette structure de véhicule a en plus l'intérêt de permettre la réception au niveau
de l'encombrement de la plateforme élévatrice, aussi bien d'usagers avec fauteuil
roulant, que d'usagers sans fauteuil roulant.
[0009] Le véhicule de transport en commun selon l'invention, du genre autocar ou autobus,
comprend un châssis portant un habitacle délimité - par une carrosserie comportant
un toit et une ceinture de parois latérales, et - par un plancher en hauteur par rapport
au sol, ledit plancher d'habitacle étant associé à au moins une structure d'escalier
implantée en regard d'une porte équipant un premier passage latéral d'accès à l'habitacle,
ménagée dans l'une desdites parois latérales de carrosserie.
Ce véhicule est encore équipé de moyens d'accès à l'habitacle pour les usagers en
fauteuil roulant, comportant - un second passage latéral, ménagé dans l'une des parois
latérales et équipé d'une porte dédiée, et - une plateforme élévatrice apte à recevoir
ledit fauteuil roulant, laquelle plateforme est associée audit châssis par le biais
de moyens pour sa manoeuvre au niveau dudit second passage latéral.
La plateforme élévatrice se situe dans l'habitacle du véhicule, et les moyens de manoeuvre
assurent son déplacement vertical, sur la hauteur et en regard du second passage latéral
dédié, entre deux positions de fin de course, à savoir :
- une position haute, dans laquelle ladite plateforme élévatrice s'étend dans le plan
général du plancher d'habitacle de sorte à obturer une ouverture complémentaire ménagée
dans ce plancher, ladite plateforme constituant alors une partie intégrante dudit
plancher d'habitacle, et
- une position basse, dans laquelle cette plateforme se situe sous le plan général dudit
plancher d'habitacle et au niveau de la bordure inférieure dudit second passage latéral,
de sorte à autoriser l'accès à ladite plateforme élévatrice par l'usager en fauteuil
roulant, au travers dudit second passage latéral, éventuellement au moyen d'une rampe
extérieure d'accès.
L'habitacle de ce véhicule est encore équipé de deux éléments transversaux de cloisonnement
qui s'étendent à partir de la paroi latérale de carrosserie attenante à la plateforme
élévatrice et qui sont implantés de part et d'autre de l'ouverture ménagée dans le
plancher d'habitacle. L'un au moins de ces éléments de cloisonnement est équipé, au
niveau de sa bordure verticale à l'opposé de la paroi latérale de carrosserie attenante,
d'au moins un organe amovible apte à former barrière entre lesdits éléments de cloisonnement,
en particulier pour empêcher ou au moins limiter l'accès à l'ouverture de plancher
d'habitacle lorsque la plateforme élévatrice associée est manoeuvrée en position basse.
Et les faces en regard desdits éléments de cloisonnement sont, pour l'une au moins,
équipées d'au moins un fauteuil à assise repliable, laquelle assise en position déployée
s'étend au-dessus de la plateforme élévatrice.
[0010] Par « amovible », on entend en particulier tout organe apte à être manoeuvré entre
:
- une position active, de sorte à s'étendre entre les bordures verticales libres des
éléments de cloisonnement, notamment pour empêcher ou pour limiter l'accès à l'ouverture
de plancher d'habitacle lorsque la plateforme élévatrice associée est manoeuvrée en
position basse, et
- une position inactive, de sorte à libérer le passage entre les bordures verticales
libres des éléments de cloisonnement, notamment pour autoriser l'accès à la plateforme
élévatrice manoeuvrée en position haute.
[0011] Une telle structure de véhicule a l'intérêt d'offrir un espace optimal pour recevoir
un usager en fauteuil roulant; et en l'absence d'un tel usager, cet espace peut être
utilisé par des passagers venant s'installer sur les fauteuils à assise repliable,
prévus au niveau des éléments transversaux de cloisonnement.
La présence des moyens d'accueil de l'usager en fauteuil roulant ne limite donc pas,
ou pratiquement pas, la capacité d'accueil du véhicule.
[0012] De plus, la plateforme mobile fait office d'ascenseur intégré au véhicule (il ne
s'agit donc pas ici d'un sous-ensemble mécanique additionné à la carrosserie). Elle
permet notamment d'amener directement l'usager à son emplacement dans l'habitacle,
sans qu'il lui soit nécessaire de cheminer dans cet habitacle.
En l'absence d'usager en fauteuil, la plateforme en position haute permet une exploitation
normale de la surface du plancher.
Si les moyens de manoeuvre de la plateforme ne fonctionnent pas, le véhicule ne court
pas les risques d'immobilisation rencontrés avec les plateformes à déploiement extérieur.
D'autre part, le passager en fauteuil roulant est en sécurité à l'intérieur du véhicule,
lors de sa montée et de sa descente. II est de plus transféré sans être amené en situation
désagréable et stressante en hauteur à l'extérieur du véhicule.
La rapidité de mise en place de l'usager est en outre améliorée, la plateforme n'effectuant
pas de mouvement intérieur/extérieur.
[0013] Selon un premier mode de réalisation, le ou les organes formant barrière amovible
sont constitués par des ceintures avec enrouleur (avantageusement une paire), situées
à distance en hauteur entre elles.
[0014] Selon un second mode de réalisation, le ou les organes formant barrière amovible
sont constitués par au moins une barrière pivotante, équipant la bordure verticale
libre de l'un des éléments de cloisonnement.
[0015] Selon un mode de réalisation particulier, le châssis du véhicule comporte encore
une structure de soute, s'étendant dans un plan situé à distance et sous le plan du
plancher d'habitacle; dans ce cas, la plateforme élévatrice vient avantageusement
se placer au niveau du plan de ladite structure de soute lorsqu'elle est manoeuvrée
en position basse.
[0016] Selon un mode de réalisation préféré, les moyens de manoeuvre de la plateforme élévatrice
comportent, d'une part, des vis sans fin verticales dont les extrémités sont montées
sur des paliers de rotation portés par le châssis, lesdites vis sans fin étant entraînées
autour de leurs axes respectifs par des moyens assurant leur rotation synchrone, et
d'autre part, des écrous complémentaires équipant ladite plateforme et venant coopérer
avec lesdites vis sans fin.
Les moyens pour la rotation synchrone des vis sans fin comportent avantageusement,
d'une part, une poulie crantée équipant chacune desdites vis du côté de l'une de leurs
extrémités, et d'autre part, une unique courroie crantée associée à une motorisation
d'entraînement et agencée pour coopérer avec chacune desdites poulies crantées.
[0017] Selon une variante de réalisation, les moyens de manoeuvre de la plateforme élévatrice
comportent un système de croisillons interposé entre le châssis et ladite plateforme,
lequel système de croisillons est piloté par des moyens du type vérin(s) de manoeuvre
associé(s) à une centrale hydraulique.
[0018] Les moyens d'accès pour les usagers en fauteuil roulant sont avantageusement ménagés
à proximité du premier passage latéral avec structure d'escalier ; et la motorisation
d'entraînement ou la centrale hydraulique est implantée directement sous ladite structure
d'escalier.
[0019] D'autre part, les moyens de manoeuvre de la plateforme élévatrice sont avantageusement
associés à des capteurs de positions haute et basse, par exemple de type fins de courses
électriques.
[0020] Selon d'autres caractéristiques intéressantes: - l'habitacle est équipé de moyens
pour l'ancrage du fauteuil roulant en place sur la plateforme élévatrice, lorsque
cette dernière est en position haute, et - le véhicule est équipé d'un dispositif
de demande d'arrêt situé dans l'habitacle, au niveau de la plateforme élévatrice,
et aussi d'un dispositif d'appel du conducteur, ménagé sur la face extérieure de la
porte du second passage latéral.
[0021] L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description
suivante d'un mode de réalisation particulier, donné uniquement à titre d'exemple,
et représenté sur les dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue d'une partie du véhicule de transport en commun selon une
perspective orientée du côté de la face extérieure de sa carrosserie, montrant les
moyens d'accès pour usagers en fauteuil roulant conformes à l'invention ;
- la figure 2 correspond à la partie de véhicule selon la figure 1, dans laquelle certains
éléments de la carrosserie ne sont plus représentés pour faciliter la compréhension;
- la figure 3 correspond à la partie de véhicule selon la figure 1, vu de dessus;
- la figure 4 est une vue de face de la partie de véhicule selon la figure 1 ;
- la figure 5 correspond à la partie de véhicule selon la figure 1, dans laquelle les
éléments de la carrosserie et le plancher d'habitacle ne sont pas représentés pour
rendre visible les moyens de manoeuvre de la plateforme élévatrice;
- la figure 6 correspond encore à la partie de véhicule de la figure 1, selon une perspective
orientée côté intérieur du véhicule, de manière à montrer certains éléments constitutifs
de l'habitacle;
- la figure 7 est encore une vue d'une partie d'un véhicule de transport en commun selon
une perspective orientée du côté de la face extérieure de sa carrosserie, montrant
une variante des moyens d'accès pour usagers en fauteuil roulant conformes à l'invention,
dans laquelle les moyens de manoeuvre de la plateforme sont du type parallélogramme
déformable;
- la figure 8 correspond à la partie de véhicule de la figure 7, selon une perspective
orientée côté intérieur du véhicule, de manière à montrer une variante de certains
éléments constitutifs de l'habitacle.
[0022] La structure représentée sur les figures 1 à 6, correspond à la partie 1 du véhicule
de transport équipé des moyens d'accès pour usagers en fauteuil roulant.
Le véhicule en question, par exemple un autocar, présente une structure générale classique:
il comprend un châssis 2 (seule une partie de ce châssis est ici représentée) qui
est monté sur au moins deux essieux roulants.
[0023] Le châssis 2, illustré partiellement et en détails sur la figure 5, consiste en une
ossature formée d'un ensemble de profilés métalliques mécano-soudés.
Cette ossature du châssis 2 forme ici deux structures supports superposées :
- une structure support supérieure 2a, s'étendant dans un premier plan et destinée à recevoir le plancher d'habitacle,
et
- une structure support inférieure 2b, s'étendant dans un second plan, situé à distance et sous le premier plan de la structure
support supérieure 2a, pour délimiter avec ce dernier un volume inférieur constituant par exemple une soute
à bagages S.
[0024] Ce châssis 2 porte, de manière classique, une carrosserie 6 comportant un toit et
une ceinture de parois latérales. Cette dernière est composée d'une paroi avant (côté
conducteur), d'une paroi arrière (à l'opposé du conducteur) et de deux parois longitudinales
6
a (seule une partie de l'une desdites parois longitudinales 6
a est représentée sur les dessins).
Le châssis 2 porte encore le plancher d'habitacle 7 au niveau de sa structure support
supérieure 2
a, en hauteur par rapport au sol.
La carrosserie 6 et le plancher 7 délimitent ensemble l'habitacle
H du véhicule.
De manière classique, cet habitacle
H contient notamment un ensemble de sièges répartis convenablement sur la surface du
plancher d'habitacle 7.
[0025] Comme on peut le voir sur la figure 2, une structure d'escalier 8 est implantée au
niveau de ce plancher d'habitacle 7, dans l'épaisseur du châssis 2 (entre ses structures
supports supérieure 2
a et inférieure 2
b). Cet escalier 8 se situe encore en regard d'un passage latéral 9 pour l'accès des
passagers, ménagé dans l'une des parois longitudinales 6
a de carrosserie 6. Ce premier passage latéral 9 est équipé d'une porte dédiée 10 constituant,
en position fermée, une partie intégrante de la carrosserie 6 (figure 1).
Par « escalier », on entend une structure comportant aussi bien une simple marche,
que plusieurs marches successives.
[0026] Cette structure d'accès latérale (escalier 8, passage 9 et porte 10) peut être ménagée
à tout endroit de la longueur de l'une des parois longitudinales 6
a, en particulier du côté de son extrémité avant, de son extrémité arrière et/ou au
milieu de sa longueur.
[0027] Le véhicule selon l'invention est encore équipé de moyens 15 pour faciliter l'accès
à l'habitacle
H pour les usagers se déplaçant en fauteuil roulant, lesquels moyens d'accès 15 comportent
un second passage latéral 16, équipé d'une porte de fermeture 17 dédiée et constituant,
en position fermée, une partie intégrante de la carrosserie 6.
[0028] Le second passage latéral 16 est ménagé également dans la paroi longitudinale 6
a de la carrosserie 6 ; il est ici juxtaposé au premier passage latéral 9.
De manière alternative, ce second passage 16 peut être ménagé à tout endroit de l'une
des parois latérales de la carrosserie 6.
[0029] Ce second passage 16 est délimité par un cadre périphérique de forme carrée ou au
moins approximativement carrée, composé de deux bordures latérales verticales 16
a reliées par deux bordures horizontales 16
b, l'une inférieure 16
b1 et l'autre supérieure 16
b2.
La bordure inférieure 16
b1 de ce second passage 16 se situe ici au niveau, ou au moins approximativement au
niveau, du plan général de la structure de soute 2
b. La bordure supérieure 16
b2 s'étend au-dessus du plancher d'habitacle 7 (et de sa structure support supérieure
associée 2
a), et en-dessous de la bordure supérieure du premier passage latéral 9. Le second
passage 16 s'étend ainsi de part et d'autre du plancher d'habitacle 7 (figure 4).
[0030] A titre indicatif, ce passage latéral 16 a une hauteur comprise entre 1400 et 1600
mm, et une largeur comprise entre 1000 et 1300 mm.
[0031] Les moyens d'accès 15 selon l'invention comportent encore une plateforme élévatrice
18, formant ascenseur, dont la face supérieure est apte à recevoir le fauteuil roulant
de l'usager.
[0032] La plateforme élévatrice 18 a ici un contour de forme générale rectangulaire, délimité
par deux bordures longitudinales 19
a reliées par deux bordures transversales 19
b.
[0033] Comme représenté en particulier sur les figures 1 à 3, cette plateforme élévatrice
18 se situe dans l'habitacle de véhicule
H, attenante au second passage 16.
Elle se situe plus précisément dans l'encombrement vertical d'une ouverture complémentaire
20 ménagée dans le plancher d'habitacle 7.
Cette ouverture 20 est ici en forme générale de U s'ouvrant du côté de la paroi longitudinale
de carrosserie 6
a, au niveau du second passage 16 ; elle est délimitée par une bordure longitudinale
20
a et deux bordures transversales 20
b, complémentaires respectivement des bordures longitudinales 19
a et transversales 19
b de la plateforme 18.
[0034] La plateforme élévatrice 18 et son ouverture de réception 20 ont par exemple une
largeur comprise entre 700 et 800 mm et une longueur comprise entre 1000 et 1500 mm.
[0035] Cette plateforme élévatrice 18 est encore associée au châssis 2 par l'intermédiaire
de moyens 21 pour sa manoeuvre verticale dans l'habitacle
H, sur la hauteur et en regard du second passage latéral 16 ; plus précisément, cette
manoeuvre de la plateforme élévatrice 18 a ici lieu au sein d'une gaine verticale
2
c ménagée sur la hauteur du châssis 2 dans le prolongement de l'ouverture 20, fermée
sur son pourtour par une cloison de gaine 2
d (figure 1). Ces moyens de manoeuvre 21 assurent en outre un déplacement de la plateforme
élévatrice 18 de sorte que son plan général reste toujours parallèle à lui-même.
[0036] En pratique, cette plateforme 18 est pilotée entre deux positions de fin de course:
- une position haute, dans laquelle elle s'étend dans le plan général du plancher d'habitacle
7 de sorte à obturer l'ouverture complémentaire 20, ladite plateforme 18 constituant
alors une partie du plancher d'habitacle 7, et
- une position basse, dans laquelle elle se situe sous le plan général dudit plancher
d'habitacle 7 et au niveau de la bordure inférieure 16b1 du second passage latéral 16, de sorte à autoriser son accès par l'usager en fauteuil
roulant, au travers dudit second passage latéral 16.
En l'occurrence, la plateforme élévatrice 18 en position basse se situe au niveau
de la structure de soute 2
b. La plateforme 18 est manoeuvrée verticalement sur la hauteur de la gaine de châssis
2
c.
[0037] Une structure possible des moyens de manoeuvre 21 est représentée en détails sur
la figure 5.
[0038] Ces moyens consistent ici en un groupe de quatre vis sans fin verticales 22 dont
les extrémités supérieure 22
a et inférieure 22
b sont montées sur des paliers de rotation 23
a et 23
b portés par le châssis 2 (en l'occurrence par les structures supports de plancher
2
a et de soute 2
b).
Ces vis 22 coopèrent chacune avec un écrou complémentaire 18
a d'axe vertical, équipant ladite plateforme élévatrice 18 au niveau de chacun de ses
angles.
[0039] Ces vis sans fin 22 sont entraînées autour de leurs axes verticaux respectifs par
des moyens assurant leur rotation synchrone. Les moyens correspondants consistent
ici, d'une part, en une poulie crantée 24 équipant chacune des vis sans fin 22 du
côté de leur extrémité inférieure 22
b, et d'autre part, en une unique courroie crantée 25 entraînée par une poulie crantée
motrice (non visible) associée à une motorisation dédiée 26.
[0040] La courroie crantée 25 est agencée pour coopérer avec chacune des poulies crantées
24 des vis sans fin 22. Elle suit ici pour cela un cheminement de forme générale rectangulaire,
vu de dessus, en coopérant avec un secteur angulaire de chacune des poulies crantées
24 ; cette courroie 25 effectue en plus un décrochement au niveau de la motorisation
26, pour venir coopérer avec la poulie crantée motorisée.
Des poulies « tendeurs » non crantées 27 sont réparties sur la structure de soute
2
b de manière à guider de manière optimale cette courroie crantée 25.
[0041] Pour définir les positions de fins de course haute et basse de la plateforme élévatrice
18, des capteurs de position 30 sont rapportés respectivement sur les structures de
plancher 2
a et de soute 2
b. On utilise par exemple des capteurs de fin de course électrique.
Des moyens électroniques et/ou informatiques, équipant le véhicule, sont associés
à la motorisation 26 et aux capteurs de position 30 de manière à assurer une gestion
adaptée de la plateforme élévatrice 18. Ces moyens sont en plus associés à une interface
permettant au conducteur le pilotage en monté et descente de cette plateforme 18.
[0042] En outre, pour un gain de place et pour optimiser l'agencement de la soute
S du véhicule, la motorisation 26 est ici logée sous la structure d'escalier 8 de l'habitacle
H.
[0043] La figure 6 montre un certain nombre d'éléments de l'habitacle
H, venant compléter les fonctionnalités des moyens d'accès 15 pour l'usager en fauteuil
roulant.
[0044] Tout d'abord, la plateforme 18 est avantageusement équipée de moyens pour le verrouillage
et l'ancrage du fauteuil roulant associé.
Ces moyens sont classiques en eux-mêmes, et se composent par exemple d'un ensemble
de sangles, crochets et enrouleurs.
[0045] L'habitacle
H est encore équipé de deux éléments de cloisonnement 35, avantageusement fixes, qui
s'étendent chacun à partir de la paroi longitudinale de carrosserie 6
a attenante à la plateforme 18.
Ces éléments de cloisonnement 35 s'étendent parallèlement l'un par rapport à l'autre
; ils sont implantés de part et d'autre de l'ouverture de plancher d'habitacle 20,
dans le prolongement chacun de l'une de ses bordures transversales 20
b.
[0046] Les faces en regard de ces éléments de cloisonnement 35 sont chacune équipées de
deux fauteuils à assise repliable 36. Les assises en position déployée de ces fauteuils
36 s'étendent ici au-dessus de la plateforme élévatrice 18.
[0047] De plus, les bordures verticales libres 35
a de ces deux éléments de cloisonnement 35 sont munies d'organes de liaison amovibles
37 qui sont aptes à former une barrière amovible entre lesdits deux éléments de cloisonnement
35.
Ce dispositif de barrière 37 est constitué ici par une paire de ceintures avec enrouleurs,
situées à distance l'une de l'autre en hauteur.
Ce dispositif 37 vise principalement à empêcher l'accès depuis l'habitacle
H, à l'ouverture de plancher 20, lorsque la plateforme élévatrice 18 est manoeuvrée
en position basse.
[0048] En pratique, ces ceintures 37 sont manoeuvrables entre :
- une position déroulée (figure 6), de sorte à s'étendre entre les bordures verticales
libres 35a des éléments de cloisonnement 35, approximativement dans le prolongement de la bordure
longitudinale 20a de l'ouverture 20 ménagée dans l'habitacle 7, et
- une position enroulée (non représentée), escamotés sur leurs enrouleurs respectifs.
[0049] Ces ceintures 37 constituent ainsi un organe formant une barrière amovible, qui permet
:
- en position déroulée active, d'empêcher ou de limiter l'accès à l'ouverture du plancher
d'habitacle 20, et
- en position enroulée inactive, d'autoriser l'accès à la plateforme 18 en position
haute, pour l'utilisation du ou des fauteuils à assise repliable 36.
[0050] Sur la figure 6, on remarque encore la présence d'une main courante 38 le long de
la face intérieure de la paroi de carrosserie 6
a, qui est équipée d'un dispositif 38
a de demande d'arrêt au conducteur.
[0051] En fonctionnement, le conducteur du véhicule 1 est prévenu qu'un usager en fauteuil
roulant souhaite monter à bord.
L'usager peut utiliser à cet effet un dispositif d'appel du conducteur 17
a ménagé sur la face extérieure de la porte 17 du second passage latéral 16.
Le conducteur met alors en place le dispositif de barrière 37 entre les éléments de
cloisonnement 35, il pilote la plateforme élévatrice 18 vers sa position basse et
il ouvre la porte 17.
[0052] Une rampe 40 peut être mise en place en regard du passage 16, pour faciliter l'accès
à la plateforme élévatrice 18 en position basse.
Cette rampe d'accès 40 peut être du type démontable manuellement ; le conducteur est
alors chargé de monter/démonter cette plateforme 40. De manière alternative, cette
rampe d'accès 40 peut être du type à déploiement automatique.
[0053] L'usager en fauteuil roulant accède ainsi à la plateforme élévatrice 18 en cheminant
sur la rampe d'accès 40, puis en passant au travers du passage 16.
Une fois que le fauteuil de l'usager est en position sur la plateforme 18, la rampe
élévatrice 40 peut être retirée et la porte 17 refermée. Le conducteur pilote alors
la plateforme élévatrice 18 pour assurer son retour en position haute. L'usager sur
la plateforme 18 passe verticalement au travers de l'ouverture de plancher 20.
La plateforme 18 vient alors se positionner dans le plan général du plancher d'habitacle
7 de sorte à obturer son ouverture complémentaire 20 ; elle constitue alors une partie
intégrante du plancher d'habitacle 7.
[0054] L'usager est alors convenablement installé directement dans l'habitacle
H du véhicule, entre les deux éléments de cloisonnement 35. II n'a pas besoin de se
déplacer vers un autre emplacement.
Le conducteur termine les opérations en ancrant le fauteuil sur la plateforme, par
l'activation des moyens appropriés.
[0055] Des opérations inverses sont mises en oeuvre pour permettre à l'usager en fauteuil
roulant de sortir du véhicule (il avertit pour cela le conducteur au moyen du dispositif
de demande d'arrêt 38
a).
En substance, il suffit au conducteur de manoeuvrer la plateforme élévatrice 18 vers
sa position basse ; puis il ouvre la porte 17 et met en place la rampe 40 de manière
à permettre la sortie par simple roulement du fauteuil.
[0056] En l'absence d'un usager en fauteuil, la plateforme 18 est maintenue en position
haute. Des passagers peuvent s'installer en vis-à-vis sur les fauteuils 36, cela en
déployant leurs assises respectives. Les organes de liaison amovibles 37 sont escamotés
(ou désactivés) pour autoriser l'accès aux fauteuils 36.
[0057] La structure représentée sur les figures 7 et 8 montre une variante de la partie
1 de véhicule décrite ci-dessus en relation avec les figures 1 à 6.
[0058] Sur ces figures 7 et 8, on retrouve un châssis 2 comprenant - une structure support
supérieure 2
a recevant le plancher d'habitacle 7, et une structure support inférieure 2
b délimitant la partie inférieure de la soute à bagage
S.
Le châssis 2 porte la carrosserie 6, avec représentée ici seulement une partie de
l'une de ses parois longitudinales 6
a. Les deux passages latéraux 9 et 16 sont ménagés dans cette paroi longitudinale 6
a, à côté l'un de l'autre, et sont équipés chacun d'une porte 10 et 17.
[0059] Les moyens 15 pour l'accès des usagers en fauteuil roulant sont similaires à ceux
décrits ci-dessus en relation avec les figures 1 à 6 : on retrouve principalement
une plateforme élévatrice 18 manoeuvrée verticalement dans l'habitacle et en regard
du second passage d'accès 16.
[0060] Comme on peut le voir sur la figure 7, ces moyens 15 se distinguent du mode de réalisation
précédent par la structure des moyens de manoeuvre 21 de la plateforme 18, qui consistent
ici en un système de croisillons 41 (formant parallélogramme déformable ou compas)
interposé entre le châssis 2 (en particulier sa structure de soute 2
b) et ladite plateforme élévatrice 18.
Ce système de croisillons 41 est piloté par au moins un vérin hydraulique 42 convenablement
monté, et connecté à une centrale hydraulique 43 ; cette dernière est située de préférence
sous la structure d'escalier en regard du premier passage d'accès 9 (comme représenté
sur la figure 8).
En pratique, la plateforme 18 est manoeuvrée d'une manière identique à celle décrite
ci-dessus en relation avec les figures 1 à 6.
[0061] Sur la figure 8, on peut voir une variante pour l'aménagement intérieur de l'habitacle
H autour de la plateforme 18, par rapport à celui décrit ci-dessus en relation avec
la figure 6.
[0062] On retrouve deux éléments de cloisonnement 35 qui s'étendent chacun à partir de la
paroi longitudinale de carrosserie 6
a attenante à la plateforme 18.
[0063] La face de l'un de ces éléments de cloisonnement 35 est équipée de deux fauteuils
à assise repliable 36. La bordure verticale libre 35
a de l'autre élément de cloisonnement 35 est équipée d'une barrière pivotante 37 pour
bloquer le passage à l'ouverture 20 de plancher 7.
[0064] Cette barrière 37 est, en pratique, manoeuvrable en pivotement entre:
- une position déployée (figure 8), de sorte à s'étendre entre les bordures verticales
libres 35a des éléments de cloisonnement 35, approximativement dans le prolongement de la bordure
longitudinale 20a de l'ouverture 20 ménagée dans l'habitacle 7, et
- une position repliée (non représentée) de sorte à s'étendre contre la face de l'élément
de cloisonnement 35 associé, en regard des fauteuils à assise repliable 36.
[0065] Là encore, cette barrière 37 constitue un organe formant une barrière amovible, qui
permet :
- en position active, d'empêcher ou au moins de limiter l'accès à l'ouverture du plancher
d'habitacle 20, et
- en position inactive, d'autoriser l'accès à la plateforme 18 et aux fauteuils à assise
repliable 36.
1. Véhicule terrestre pour le transport en commun de voyageurs, par exemple du genre
autocar ou autobus, lequel véhicule comprend un châssis (
C) portant un habitacle (
H) délimité - par une carrosserie (6) comportant un toit et une ceinture de parois
latérales (6
a), et - par un plancher (7) en hauteur par rapport au sol, ledit plancher d'habitacle
(7) étant associé à au moins une structure d'escalier (8) implantée en regard d'une
porte (10) équipant un premier passage latéral (9) d'accès audit habitacle (
H), ménagée dans l'une desdites parois latérales de carrosserie (6
a), lequel véhicule est équipé de moyens (15) d'accès à l'habitacle (
H) pour un usager en fauteuil roulant, comportant - un second passage latéral (16)
d'accès à l'habitacle (
H), ménagé dans l'une desdites parois latérales (6
a) et équipé d'une porte (17) dédiée, et - une plateforme élévatrice (18) apte à recevoir
ledit fauteuil roulant, associée audit châssis (
C) par le biais de moyens (21) pour sa manoeuvre au niveau dudit second passage latéral
(16),
laquelle plateforme élévatrice (18) est située dans ledit habitacle de véhicule (
H), et lesquels moyens de manoeuvre (21) assurent le déplacement vertical de ladite
plateforme élévatrice (18), sur la hauteur et en regard dudit second passage latéral
(16), entre deux positions de fin de course :
- une position haute, dans laquelle ladite plateforme élévatrice (18) s'étend dans
le plan général dudit plancher d'habitacle (7) de sorte à obturer une ouverture complémentaire
(20) ménagée dans ce plancher d'habitacle (7), ladite plateforme (18) constituant
alors une partie intégrante dudit plancher d'habitacle (7), et
- une position basse, dans laquelle ladite plateforme élévatrice (18) se situe sous
le plan général dudit plancher d'habitacle (7) et au niveau de la bordure inférieure
(16b1) dudit second passage latéral (16), de sorte à autoriser l'accès à ladite plateforme
élévatrice (18) par l'usager en fauteuil roulant, au travers dudit second passage
latéral (16), lequel habitacle (H) est équipé de deux éléments transversaux de cloisonnement (35) qui s'étendent à
partir de la paroi latérale (6a) de carrosserie (6) attenante à la plateforme élévatrice (18) et qui sont implantés
de part et d'autre de l'ouverture (20) ménagée dans le plancher d'habitacle (7), l'un
au moins desdits éléments de cloisonnement (35) étant équipé, au niveau de sa bordure
verticale (35a) à l'opposé de la paroi latérale (6a) de carrosserie attenante (6), d'au moins un organe (37) apte à former barrière entre
lesdits éléments de cloisonnement (35), en particulier pour empêcher ou au moins limiter
l'accès à l'ouverture de plancher d'habitacle (20) lorsque la plateforme élévatrice
associée (18) est manoeuvrée en position basse,
caractérisé en ce que les faces en regard desdits éléments de cloisonnement (35) sont, pour l'une au moins,
équipées d'au moins un fauteuil à assise repliable (36), laquelle assise en position
déployée s'étend au-dessus de la plateforme élévatrice (18), et en ce que le ou les organes formant barrière (37) sont du type amovible.
2. Véhicule selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ou les organes formant barrière amovible (37) sont constitués par des ceintures
avec enrouleur, situées à distance en hauteur entre elles.
3. Véhicule selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ou les organes formant barrière amovible (37) sont constitués par au moins une
barrière pivotante, équipant la bordure verticale libre (35a) de l'un des éléments de cloisonnement (35).
4. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le châssis (C) comporte encore une structure de soute (2b), s'étendant dans un plan situé à distance et sous le plan du plancher d'habitacle
(7), et en ce que la plateforme élévatrice (18) vient se placer au niveau du plan de ladite structure
de soute (2b) lorsqu'elle est manoeuvrée en position basse.
5. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de manoeuvre (21) de la plateforme élévatrice (18) comportent, d'une part,
des vis sans fin verticales (22) dont les extrémités (22a, 22b) sont montées sur des paliers de rotation (23) portés par le châssis (C), lesdites vis sans fin (22) étant entraînées autour de leurs axes respectifs par
des moyens (24, 25) assurant leur rotation synchrone, et d'autre part, des écrous
complémentaires (18a) équipant ladite plateforme élévatrice (18) et venant coopérer avec lesdites vis
sans fin (22).
6. Véhicule selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens pour la rotation synchrone des vis sans fin comportent, d'une part, une
poulie crantée (24) équipant chacune des vis sans fin (22) du côté de l'une de leurs
extrémités (22b), et d'autre part, une unique courroie crantée (25), associée à une motorisation
d'entraînement (26) et agencée pour coopérer avec chacune desdites poulies crantées
(24).
7. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de manoeuvre (21) de la plateforme élévatrice (18) comportent un système
de croisillons (41) interposé entre le châssis (2) et la plateforme élévatrice (18),
lequel système de croisillons (41) est piloté par des moyens du type vérin(s) de manoeuvre
(42) associé(s) à une centrale hydraulique (43).
8. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que les moyens (15) d'accès pour l'usager en fauteuil roulant sont ménagés à proximité
du premier passage latéral (9) avec structure d'escalier (8), et en ce que la motorisation d'entraînement (26) ou la centrale hydraulique (43) est implantée
directement sous ladite structure d'escalier (8).
9. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un dispositif (38a) de demande d'arrêt situé dans l'habitacle, au niveau de la plateforme élévatrice
(18), et d'un dispositif (17a) d'appel du conducteur ménagé sur la face extérieure de la porte (17) du second passage
latéral (16).
10. Véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le second passage (16) est délimité par un cadre périphérique de forme carrée ou
au moins approximativement carrée, comportant une bordure inférieure (16b1) située au niveau, ou au moins approximativement au niveau, du plan général de la
structure de soute (2b), et une bordure supérieure (16b2), s'étendant au-dessus du plancher d'habitacle (7), lequel passage latéral (16)
a une hauteur comprise entre 1400 et 1600 mm, et une largeur comprise entre 1000 et
1300 mm.