(57) La présente invention concerne un alliage d'or gris sans nickel et sans cuivre présentant
une dureté convenant en particulier aux horlogers, bijoutiers et joailliers.
Cet alliage est constitué de (en pourcentages massiques) :
- plus de 75% d'Au ;
- de plus de 18% à moins de 24% de Pd ;
- de plus de 1% à moins de 6% d'au moins un élément choisi parmi In, Mn, Hf, Nb, Pt,
Sn, Ta, V, Zn et Zr ;
- éventuellement, au plus 0,5% d'au moins un élément choisi parmi Si, Ga et Ti ; et
- éventuellement, au plus 0,2% d'au moins un élément choisi parmi Ru, Ir et Re.
L'invention a également trait à un procédé de préparation de cet alliage.
[0001] La présente invention concerne un alliage d'or gris sans nickel et sans cuivre présentant
une dureté convenant en particulier aux horlogers, bijoutiers et joailliers. L'invention
a également trait à un procédé de préparation de cet alliage.
Arrière-plan de l'invention
[0002] Il existe sur le marché deux principaux types d'alliages d'or gris, les alliages
au nickel et les alliages au palladium, dans lesquels ces deux éléments interviennent
comme blanchissants.
[0003] Le nickel avec son potentiel allergène tend à être abandonné. De plus, ses alliages
exhibent une dureté et une déformabilité réduites qui se prêtent mal aux domaines
de la bijouterie et de l'horlogerie.
[0004] De très nombreuses propositions ont donc été avancées pour remplacer le nickel.
[0005] Ainsi, les demandes de brevet
EP 1 227 166 (alliage AuCuMn),
EP 1 010 768 (alliage AuCuPd) et
JP 3130334 (alliage AuPdAgCu), proposent des alliages contenant du cuivre.
[0006] L'ajout de cuivre permet de durcir les alliages mais il présente des inconvénients,
notamment, une vitesse de refroidissement trop faible (lors de coulées en lingotière),
et lors du traitement thermique, un durcissement non contrôlable et un risque de fissuration.
[0007] De plus, l'augmentation de la concentration en cuivre se fait au détriment d'autres
éléments ayant des effets blanchissants.
[0008] En outre, le cuivre comporte un risque d'oxydation.
[0009] En ce qui concerne le palladium, ses alliages sans ajout de cuivre sont trop mous
compte tenu de la proportion substantielle qu'il faut introduire pour blanchir l'or.
[0010] Par ailleurs, lors du choix d'un alliage, d'autres paramètres importants sont la
couleur et l'éclat du métal. La plupart des alliages contenant du Pd et/ou du Cu requièrent
un dépôt galvanique de rhodium afin de se rapprocher de la couleur visée. L'épaisseur
de ce revêtement (quelques microns) reste sensible au frottement et la couleur du
substrat réapparaît ponctuellement, ce qui ne permet pas de réaliser des objets en
or destinés à durer.
[0011] Afin de ne pas nécessiter de rhodiage, un alliage d'or doit garantir, d'après la
norme ASTM Method D1925, une valeur YI : D1925 < 19 (YI : « yellowness index »), considérée
comme « good white » ou « premium » et intégrée à la catégorie Grade 1 (voir également
http://www.utilisegold.com/jewellery technology/colours/whit e guide et
Proceedings of Santa Fe Symposium 2005, pp. 103-120).
[0012] La valeur YI peut être transposée dans le système CIELab, CIE étant le sigle de la
Commission Internationale de l'Eclairage et Lab les trois axes de coordonnées, l'axe
L mesurant la composante blanc-noir (noir = 0 et blanc = 100), l'axe a mesurant la
composante rouge-vert (rouge = valeurs positives, vert = valeurs négatives) et l'axe
b mesurant la composante jaune-bleu (jaune = valeurs positives, bleu = valeurs négatives).
(Cf. norme ISO 7724 établie par la Commission Internationale de l'Eclairage).
[0013] Les couleurs des alliages d'or sont définies dans l'espace tri-chromatique selon
la norme ISO 8654. Une valeur YI < 19 correspond en première approximation à [-2 ≤
a ≤ 2 ; b ≤ 10].
Exposé sommaire de l'invention
[0014] Le but de la présente invention est de proposer un alliage d'or gris sans nickel
et sans cuivre présentant des propriétés mécaniques satisfaisantes ainsi qu'une grande
blancheur (de Grade 1) tout en ne nécessitant pas de rhodiage.
[0015] Ce but est atteint par un alliage constitué de (en pourcentages massiques) :
- plus de 75% d'Au ;
- de plus de 18% à moins de 24% de Pd ;
- de plus de 1% à moins de 6% d'au moins un élément choisi parmi In, Mn, Hf, Nb, Pt,
Sn, Ta, V, Zn et Zr ;
- éventuellement, au plus 0,5% d'au moins un élément choisi parmi Si, Ga et Ti ; et
- éventuellement, au plus 0,2% d'au moins un élément choisi parmi Ru, Ir et Re ;
- la somme de tous ces pourcentages étant bien entendu égale à 100%.
[0016] En effet, les longues et intenses recherches menées par les inventeurs leur ont permis
de découvrir qu'un tel alliage répond à l'ensemble des critères requis pour des alliages
destinés à la bijouterie et à l'horlogerie en particulier, aussi bien du point de
vue de l'éclat et de la couleur que de celui de la résistance à la corrosion et de
la capacité à être travaillé et poli, tout en offrant une dureté comparable ou supérieure
aux ors gris contenant du cuivre.
[0017] L'alliage d'or gris selon l'invention peut être préparé suivant un procédé dans lequel
:
- on place les composants de l'alliage d'or gris dans un creuset ;
- on chauffe le creuset jusqu'à fusion des composants ;
- on coule l'alliage fondu ;
- on le laisse se solidifier ;
- on lui fait subir une trempe à l'eau ;
- on lui fait subir au moins un laminage à froid ; et on le recuit sous atmosphère réductrice.
Exposé détaillé de l'invention
[0018] La composition générale de l'alliage d'or gris selon l'invention est indiquée ci-dessus.
[0019] La composition préférée de l'alliage d'or gris selon l'invention est la suivante
(exprimée en pourcentages massiques) :
- plus de 75% d'Au ;
- de 19% à 23,5% de Pd ;
- de 1,4% à 5,9% d'au moins un élément choisi parmi In, Mn, Hf, Nb, Pt, Sn, Ta, V, Zn
et Zr ;
- éventuellement, au plus 0,5% d'au moins un élément choisi parmi Si, Ga et Ti ; et
- éventuellement, au plus 0,1% d'au moins un élément choisi parmi Ru, Ir et Re.
[0020] D'autres caractéristiques de l'alliage d'or gris selon l'invention, qui sont avantageuses
individuellement ou en combinaison, s'énoncent comme suit :
- l'alliage comprend au moins 20% de Pd ;
- il comprend au moins 1,5% de Zr ou de Nb ;
- il comprend de 0,002% à 0,006% (20 à 60 ppm) de Re ;
- il comprend environ 75,1% d'Au.
[0021] Les éléments tels que Si et Ti sont connus de l'homme du métier pour améliorer, lorsqu'ils
sont ajoutés en petites quantités, l'état de surface et l'éclat et diminuer les risques
de corrosion, sans modifier sensiblement la dureté ni affecter la couleur.
[0022] Les éléments comme Ir, Re ou Ru sont connus pour améliorer les propriétés métallurgiques,
en particulier garantir la finesse du grain et éviter les porosités, sans modifier
sensiblement la dureté ni affecter la couleur.
[0023] Quelle que soit sa formulation, l'alliage selon l'invention répond toujours aux conditions
suivantes :
-2 ≤ a ≤ 2
b ≤ 10 et
[0024] HV recuit (indice de dureté Vickers après recuit) > 85.
[0025] Ces propriétés sont celles que doit posséder un alliage d'or gris pour satisfaire
aux exigences des horlogers, bijoutiers et joailliers.
Préparation de l'alliage selon l'invention
[0026] Les alliages selon l'invention sont préparés dans les conditions suivante :
- les principaux éléments entrant dans la composition de l'alliage ont de préférence
une pureté de 99,95% à l'exception de l'or avec 99,99% et du Zr avec 99,8% ;
- l'alliage est obtenu par fusion des éléments dans un creuset (par exemple en ZrO2). Le chauffage est obtenu par induction dans un four étanche sous pression partielle
(par exemple d'argon à 800 mbar). L'alliage en fusion est ensuite coulé dans une lingotière
en graphite. Après solidification, la lingotière est sortie du four étanche et le
lingot est démoulé, refroidi par une trempe à l'eau et éventuellement écrouté ;
- le lingot est ensuite laminé une ou plusieurs fois à froid, jusqu'à obtention d'un
taux d'écrouissage de 75 à 80% ;
- le recuit est réalisé sous atmosphère réductrice (de préférence 80% N2-20% H2) durant 30 minutes à 850°C.
Exemples
[0027] Dans les exemples qui vont suivre, le Tableau I regroupe des alliages en or gris
18 carats de l'état de la technique que l'on trouve dans le commerce.
[0028] Outre la composition des alliages donnée en % massiques, ce tableau donne des indications
relatives à l'indice de dureté Vickers HV de l'alliage à l'état coulé (HV coulée),
écroui à 75% (HV 75%) et recuit (HV recuit), ainsi qu'à la couleur mesurée dans le
système CIELab.
TABLEAU I (Etat de la technique) |
|
Ors 18 carats gris
Commerciaux (% en poids) |
L |
a |
b |
HV coulée |
HV 75% |
HV recuit |
1 |
Au 75 Ni 14,5 Cu 5,5 Zn 5 |
84,3 |
-0,8 |
8,6 |
- |
320 |
225 |
2 |
Au 75 Pd 15 Cu 5 Ni 5 |
79,8 |
1,1 |
8,7 |
- |
250 |
165 |
3 |
Au 75 Pd 15 Cu 5 Mn 5 |
78,1 |
1,5 |
8,3 |
- |
290 |
155 |
4 |
Au 75 Ni 11 Cu 9,5 Zn 4,5 |
85,1 |
0,3 |
8,4 |
223 |
307 |
- |
5 |
Au 75 Pd 13 Cu 7,5 Ni 5 Zn 2 |
82,2 |
1,43 |
7,75 |
- |
- |
- |
6 |
Au 75 Pd 14,9 Cu 2,6 Ag 7,5 |
80 |
1,3 |
7,8 |
70 |
175 |
90 |
7 |
Au 75 Cu 19, 9 Mn 4, 9 (1) |
86,17 |
5,03 |
12,15 |
135 |
274 |
155 |
8 |
Au 75 Pd 14 Cu 7,4 In 3,5 (2) |
81 |
2,0 |
7,63 |
145 |
250 |
188 |
9 |
Au 75,1 Pd 24,9 |
79,37 |
1,34 |
4,87 |
72 |
150 |
83 |
[0029] On constate que les conditions précitées :
-2 ≤ a ≤ 2
b ≤ 10 et
HV recuit > 85
ne sont pas toujours cumulativement remplies.
[0030] De plus, l'alliage n° 6 présente une valeur HV à peine satisfaisante, bien qu'il
contienne du cuivre.
[0031] L'alliage n°9, qui n'est composé que d'or et de palladium et est donc dépourvu de
cuivre, présente une valeur HV recuit très basse.
[0032] Le Tableau II suivant regroupe des alliages d'or gris selon l'invention qui sont
ternaires.
|
Ors 18 carats ternaires
(% en poids) |
L |
a |
b |
HV coulée |
HV 75% |
HV recuit |
10 |
Au 75,1 Pd 21,0 In 3,9 |
78,79 |
1,49 |
5,68 |
80 |
175 |
115 |
11 |
Au 75,1 Pd 22,0 V 2,9 |
81,04 |
1,33 |
5,36 |
115 |
195 |
127 |
12 |
Au 75,1 Pd 20,0 V 4,9 |
82,15 |
1,10 |
5,03 |
125 |
230 |
157 |
13 |
Au 75,1 Pd 21,0 Ta 3,9 |
80,15 |
1,35 |
5,14 |
135 |
213 |
164 |
14 |
Au 75,1 Pd 23,0 V 1,9 |
79,34 |
1,38 |
5,05 |
90 |
182 |
112 |
15 |
Au 75,1 Pd 22,0 Sn 2,9 |
79,54 |
1,37 |
5,14 |
128 |
202 |
118 |
16 |
Au 75,1 Pd 22,0 Zn 2,9 |
79,36 |
1,37 |
4,84 |
80 |
156 |
108 |
17 |
Au 75,1 Pd 23,5 Zr 1,4 |
80,06 |
1,30 |
4,73 |
87 |
179 |
119 |
18 |
Au 75,1 Pd 23,0 Zr 1,9 |
79,72 |
1,32 |
5,10 |
91 |
180 |
127 |
19 |
Au 75,1 Pd 22,5 Zr 2,4 |
79,76 |
1,22 |
4,83 |
105 |
202 |
136 |
20 |
Au 75,1 Pd 22,0 Zr 2,9 |
79,91 |
1,19 |
4,67 |
135 |
220 |
157 |
21 |
Au 75,1 Pd 21,5 Zr 3,4 |
80,14 |
1,15 |
4,54 |
164 |
249 |
194 |
22 |
Au 75,1 Pd 21,0 Zr 3,9 |
- |
- |
- |
179 |
- |
- |
23 |
Au 75,1 Pd 23,0 Mn 1,9 |
79,10 |
1,35 |
5,12 |
72 |
150 |
100 |
24 |
Au 75,1 Pd 22,0 Mn 2,9 |
79,77 |
1,33 |
4,86 |
73 |
156 |
105 |
25 |
Au 75,1 Pd 21,0 Mn 3,9 |
79,03 |
1,32 |
4,95 |
90 |
182 |
104 |
26 |
Au 75,1 Pd 20,0 Mn 4,9 |
78,73 |
1,28 |
5,02 |
135 |
217 |
150 |
27 |
Au 75,1 Pd 23,5 Nb 1,4 |
80,34 |
1,37 |
5,15 |
97 |
173 |
124 |
28 |
Au 75,1 Pd 23,0 Nb 1,9 |
81,28 |
1,35 |
4,86 |
132 |
200 |
151 |
29 |
Au 75,1 Pd 22,5 Nb 2,4 |
80,76 |
1,32 |
4,76 |
120 |
192 |
144 |
30 |
Au 75,1 Pd 22,0 Nb 2,9 |
81,02 |
1,34 |
5,17 |
138 |
221 |
168 |
31 |
Au 75,1 Pd 21,5 Nb 3,4 |
80,94 |
1,34 |
5,70 |
138 |
221 |
168 |
32 |
Au 75,1 Pd 21,0 Nb 3,9 |
81,00 |
1,29 |
5,15 |
135 |
230 |
208 |
[0033] Chacun des alliages ternaires n° 10 à 32 selon l'invention présente donc des valeurs
L, a, b et HV recuit satisfaisantes.
[0034] Le Tableau III suivant est relatif à des alliages quaternaires et quinternaires selon
l'invention.
TABLEAU III (invention) |
|
Ors 18 carats
quaternaires et
quinternaires (% poids) |
L |
a |
b |
HV coulée |
HV 75% |
HV recuit |
33 |
Au 75,1 Pd 21,0 Nb 1,9 Zr 2,0 |
80,76 |
1,18 |
4,53 |
167 |
260 |
169 |
34 |
Au 75,1 Pd 21,0 Nb 1,9 Mn 2,0 |
80,41 |
1,33 |
4,79 |
133 |
213 |
147 |
35 |
Au 75,1 Pd 21,0 Zr 2,0 Mn 1,9 |
79,95 |
1,24 |
4,55 |
150 |
237 |
153 |
36 |
Au 75,1 Pd 19,0 Nb 2,0 Zr 2,0 Mn 1,9 |
80,77 |
1,13 |
4,16 |
170 |
285 |
255 |
37 |
Au 75,1 Pd 20,0 Zr 2,0 Pt 2,4 Ga 0,5 |
79,86 |
1,20 |
4,65 |
185 |
226 |
192 |
38 |
Au 75,1 Pd 20,0 Zr 2,5 Pt 2,4 |
79,96 |
1,14 |
4,31 |
153 |
209 |
188 |
[0035] On constate que les alliages selon l'invention quaternaires n° 33 à 35 et 38 et quinternaires
n° 36 et 37 ont tous des valeurs L, a, b et HV recuit satisfaisantes.
[0036] Dans le tableau IV suivant sont reportés les effets des affineurs de grains couramment
employés dans les or gris 18 carats, sur un alliage selon l'invention composé de 75,3
Au, 21,7 Pd et 3,0 Zr (en % en poids).
[0037] On constate que les valeurs L, a et b d'un tel alliage ne sont pas affectées par
l'ajout de l'affineur de grains.
[0038] L'indice de grains est établi selon la norme ASTM E 112.
TABLEAU IV (invention) |
|
Affineur de
grains |
Concentration
(ppm) |
indice de grains
(ASTM E 112) |
39 |
Iridium |
500 |
2 |
40 |
Iridium |
1000 |
3 |
41 |
Ruthénium |
500 |
4 |
42 |
Ruthénium |
1000 |
7 |
43 |
Rhénium |
20 |
5 |
44 |
Rhénium |
50 |
6 |
[0039] De plus, tous les alliages du tableau IV présentent une dureté satisfaisante après
recuit.
[0040] Par ailleurs, les alliages 39 et 40 montrent une structure de grains en colonnes
orientées dans le sens de la solidification. Les autres alliages exhibent une microstructure
équiaxe. Le ruthénium a l'effet d'affineur de grain le plus prononcé, cependant, on
relève de nombreuses inclusions pouvant pénaliser le polissage. Le rhénium montre
une capacité d'affinement du grain sans formation d'inclusions. L'ajout de rhénium
à hauteur de 20 à 60 ppm confère par conséquent une excellente aptitude au polissage.
1. Alliage d'or gris sans nickel et sans cuivre, constitué de (en pourcentages massiques)
:
- plus de 75% d'Au ;
- de plus de 18% à moins de 24% de Pd ;
- de plus de 1% à moins de 6% d'au moins un élément choisi parmi In, Mn, Hf, Nb, Pt,
Sn, Ta, V, Zn et Zr ;
- éventuellement, au plus 0,5% d'au moins un élément choisi parmi Si, Ga et Ti ; et
- éventuellement, au plus 0,2% d'au moins un élément choisi parmi Ru, Ir et Re.
2. Alliage d'or gris selon la revendication 1, constitué de (en pourcentages massiques)
:
- plus de 75% d'Au ;
- de 19% à 23,5% de Pd ;
- de 1,4% à 5,9% d'au moins un élément choisi parmi In, Mn, Hf, Nb, Pt, Sn, Ta, V,
Zn et Zr ;
- éventuellement, au plus 0,5% d'au moins un élément choisi parmi Si, Ga et Ti ; et
- éventuellement, au plus 0,1% d'au moins un élément choisi parmi Ru, Ir et Re.
3. Alliage d'or gris selon la revendication 1 ou 2, comprenant au moins 20% de Pd.
4. Alliage d'or gris selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, comprenant au moins
1,5% de Zr ou de Nb.
5. Alliage d'or gris selon l'une des revendications 1 à 4, comprenant de 0,002% à 0,006%
(20 à 60 ppm) de Re.
6. Alliage d'or gris selon l'une des revendications 1 à 5, comprenant environ 75,1% d'Au.
7. Procédé de préparation d'un alliage d'or gris selon l'une des revendications 1 à 6,
dans lequel :
- on place les composants de l'alliage d'or gris dans un creuset ;
- on chauffe le creuset jusqu'à fusion des composants ;
- on coule l'alliage fondu ;
- on le laisse se solidifier ;
- on lui fait subir une trempe à l'eau ;
- on lui fait subir au moins un laminage à froid ; et
- on le recuit sous atmosphère réductrice.
8. Procédé selon la revendication 7, dans lequel le chauffage est réalisé par induction
dans un four étanche sous pression partielle de gaz rare.
9. Procédé selon la revendication 8, dans lequel le gaz rare est Ar.
10. Procédé selon l'une des revendications 7 à 9, dans lequel le recuit est effectué sous
une atmosphère réductrice constituée d'un mélange de N2 et H2.
11. Procédé selon la revendication 10, dans lequel le mélange de N2 et H2 est constitué d'environ 80% de N2 et 20% de H2.
12. Procédé selon l'une des revendications 7 à 11, dans lequel le recuit est effectué
durant environ 30 minutes.
13. Procédé selon l'une des revendications 7 à 12, dans lequel le recuit est réalisé à
environ 850°C.