[0001] La présente invention est relative à un dispositif de traitement des cheveux qui
est destiné à la mise en forme spécifique, notamment le lissage, des cheveux d'une
personne, et qui peut par ailleurs être utilisé avec un appareil généralement conçu
pour le traitement des cheveux, tels un sèche-cheveux, une brosse coiffante, des pinces
à lisser, etc.
[0002] Les méthodes utilisées pour traiter les cheveux en vue de leur mise en forme utilisent
généralement de l'air chaud soufflé par un sèche-cheveux ou une application locale
de chaleur et/ou de vapeur en provenance d'un dispositif à friser et/ou à lisser.
[0003] Les dispositifs prévus pour lisser les cheveux du type pinces à lisser comportent
généralement deux mâchoires articulées chauffantes qui prennent en sandwich une mèche
de cheveux et la mettent en forme en lui appliquant la chaleur. Les plaques chauffantes
de ces dispositifs, même en étant revêtues de matériau céramique, sont susceptibles,
à terme, d'abîmer les cheveux de par leur température élevée de fonctionnement.
[0004] Le document
US 5 553 632 décrit un accessoire de lissage des cheveux monté à l'extrémité soufflante d'un sèche-cheveux.
L'accessoire comprend un jeu de deux peignes superposés dont l'un est fixe et l'autre
est monté coulissant latéralement par rapport au premier. La base du peigne fixe est
située au-dessus de l'extrémité de sortie d'air chaud du sèche-cheveux. Le peigne
mobile est mis en mouvement par un mécanisme actionné à distance par l'utilisateur.
En fonctionnement, on introduit les peignes en position ouverte dans la chevelure
et ensuite on actionne le mécanisme de fermeture des peignes qui retiennent ainsi
les mèches de cheveux entre les dents des peignes. Les mèches ainsi saisies sont tirées
vers le haut et séchées en position par le flux d'air soufflé par le sèche-cheveux.
Un tel dispositif assure, certes, le lissage des cheveux à une température moindre,
mais au risque d'exercer une traction importante sur les cheveux. Par ailleurs, lorsque
des mèches de différentes épaisseurs pénètrent entre des dents voisines, les efforts
exercés par les dents sur les mèches ne sont pas uniformes et, de ce fait, uniquement
la mèche la plus épaisse est saisie et lissée, les mèches voisines plus fines pouvant,
elles, s'échapper à l'extérieur des peignes. Ceci a pour conséquences un lissage non
uniforme, laborieux, qui demande un temps de traitement important.
[0005] Une autre solution a été proposée dans le document
EP 1 124 466 au nom de la demanderesse où le dispositif de lissage est également un accessoire
destiné à être fixé à l'extrémité soufflante d'un sèche-cheveux, mais où les mèches
sont introduites entre les surfaces lissantes de deux lames voisines qui sont poussées
l'une vers l'autre par des moyens élastiques. Selon ce document, plusieurs lames élastiques
sont agencées côte à côte, leurs extrémités d'attaque présentant des chanfreins d'introduction
des cheveux à l'intérieur des lames. En fonctionnement, on introduit la partie frontale
de l'accessoire dans la chevelure, ce qui a pour effet de séparer les cheveux en mèches
fines qui s'introduisent alors automatiquement entre les lames voisines de l'accessoire.
La chaleur du flux d'air soufflé par l'appareil met alors en forme les mèches de cheveux
prises entre les lames. En faisant simplement glisser l'accessoire le long des mèches,
ces dernières peuvent ensuite être lissées sur toute leur longueur. Présentant une
excellente qualité de lissage des cheveux, cet accessoire n'est adapté qu'au traitement
des cheveux longs ou mi-longs, une certaine longueur de cheveu étant nécessaire pour
qu'il puisse être saisi par le dispositif et introduit entre les lames de lissage
en les poussant latéralement. Par ailleurs, de par son encombrement important autour
des lames de lissage, ce dispositif n'est pas adapté au traitement des cheveux courts.
[0006] Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients précités en proposant
un dispositif de traitement des cheveux qui puisse assurer un lissage efficace et
uniforme pour toutes les longueurs et les types de cheveux à traiter, tout en respectant
leur nature.
[0007] Un autre but de l'invention est un dispositif de traitement des cheveux qui soit
d'une utilisation aisée et pratique pour la personne l'utilisant, tout en permettant
un traitement rapide et efficace de la chevelure.
[0008] Un autre but de l'invention est un dispositif de traitement des cheveux qui soit
fiable en fonctionnement, tout en pouvant être fabriqué en grande série pour un coût
moindre.
[0009] Ces buts sont atteints avec un dispositif de traitement des cheveux destiné à recevoir
un apport d'air chaud ou de chaleur, le dispositif comportant un carter recevant une
rangée de paires de lames de serrage protubérantes, au moins l'une des lames de chaque
paire étant montée mobile par rapport à une lame adjacente, les lames mobiles de la
rangée sont portées par un baladeur mis en mouvement par un système d'actionnement
permettant d'ouvrir et/ou de fermer les paires de lames de serrage, du fait que chaque
lame mobile se déplace sous la poussée d'un ressort dans son logement au sein du baladeur.
[0010] Un tel dispositif fonctionne déjà avec un apport d'air chaud soufflé par exemple
par un sèche-cheveux ou par une brosse soufflante, voire avec uniquement un apport
de chaleur par conduction ou par radiation en provenance d'un élément chauffant électrique
appartenant par exemple à une pince chauffante. Dans une variante, l'élément chauffant
peut appartenir au dispositif, ce dernier étant alors muni d'un câble d'alimentation
à une source d'énergie électrique.
[0011] Le dispositif comprend un carter qui reçoit et supporte au moins en partie les lames
de serrage qui sont protubérantes par rapport au carter et au corps du dispositif
pouvant ainsi être introduites dans la chevelure pour saisir les cheveux à traiter.
Les lames de serrage sont agencées par paires pour former des pinces en étant contraintes
en compression par un moyen élastique.
[0012] Les lames mobiles de la rangée de lames de serrage sont portées par un baladeur et
effectuent un même mouvement que ce dernier, en étant entraîné par un système d'actionnement.
Ainsi, une paire de lames de serrage peut comporter une lame mobile et une lame fixe,
les lames mobiles étant dans ce cas toutes portées par un même baladeur. Dans une
variante, une paire de lames de serrage est formée par deux lames mobiles en vis-à-vis,
les lames mobiles d'une série étant portées par un baladeur et les lames mobiles de
l'autre série étant portées par un deuxième baladeur, chaque baladeur étant mis en
mouvement par son système d'actionnement respectif. Le mouvement relatif des lames
en vis-à-vis d'une paire de lames de serrage a pour but d'ouvrir en position d'écartement
maximum et de fermer périodiquement les pinces, chacune étant formée par deux lames
voisines. Ainsi, le dispositif de l'invention permet déjà d'ouvrir et de fermer l'intervalle
existant entre les lames de serrage afin, en position ouverte, d'y introduire les
cheveux à traiter et, en position fermée, d'effectuer le traitement des cheveux venant
au contact des surfaces de deux lames voisines fermées.
[0013] Selon l'invention, chaque lame mobile se déplace sous la poussée d'un ressort dans
son logement au sein du baladeur. Ceci permet à chaque lame mobile de s'écarter par
rapport à une lame adjacente, suivant une direction déterminée par son montage au
sein du baladeur, pour mieux adapter la force de serrage à l'épaisseur de la mèche
introduite entre les lames. Ce déplacement se rajoute au déplacement effectué par
le système d'actionnement du baladeur pour passer d'une position d'ouverture d'une
paire de lames à une position de fermeture et vice-versa. Ainsi, les lames d'une paire
étant en contact de compression sous la poussée d'un moyen élastique, l'intervalle
qu'elles définissent et, donc, l'épaisseur de la mèche traitée, présente une dimension
variable, tout en maintenant les lames en contact serré contre la mèche de cheveux.
Ceci permet donc de traiter correctement et individuellement chaque mèche de cheveux
introduite entre les lames, plusieurs mèches pouvant ainsi être traitées simultanément,
sans rapport à leur longueur ou à leur épaisseur.
[0014] Dans un premier mode de réalisation de l'invention, les lames mobiles sont montées
coulissantes sur des moyens de guidage appartenant au baladeur.
[0015] Un tel montage coulissant des lames mobiles permet un déplacement parallèle, pour
un contact plan, avec les lames fixes adjacentes.
[0016] Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention, les lames mobiles sont montées
pivotantes autour des axes de pivotement appartenant au baladeur.
[0017] Le montage pivotant des lames mobiles depuis leur base permet un contact progressif
de la lame mobile, à partir de son point de pivotement, avec la mèche de cheveux que
les lames d'une paire enserrent, ce qui a comme principal avantage une meilleure répartition
des cheveux entre deux lames de serrage d'une paire, la répartition se faisant le
long des lames de serrage, parallèlement à leurs surfaces internes. Ainsi, les cheveux
sont ordonnés et rangés de manière à être parallèles entre eux et à la surface des
lames, ce qui a pour résultat une très bonne qualité de lissage.
[0018] Avantageusement, chaque paire de lames est formée d'une lame fixe et d'une lame mobile
en vis-à-vis poussée par un ressort de compression.
[0019] On aurait pu certes imaginer deux lames mobiles côte à côte formant une paire de
lames de serrage, chaque lame mobile étant entraînée séparément en mouvement. On préfère
toutefois, pour des raisons de simplicité constructive, déplacer uniquement une lame
mobile, portée par un baladeur, par rapport à une lame fixe voisine supportée, elle,
par le carter du dispositif.
[0020] De préférence, les lames de serrage sont normalement ouvertes et le baladeur les
amène en une position fermée dans laquelle elles prennent contact sur des lames fixes
en vis-à-vis contre la force dudit ressort.
[0021] En introduisant ainsi les lames dans la chevelure en leur position ouverte, on arrive
à faire entrer entre les lames même les cheveux très courts, tout en agissant naturellement
et spontanément, en effectuant les mêmes gestes qu'avec un peigne que l'on passe dans
la chevelure. Une opération sur le système d'actionnement permet ensuite de fermer
les lames de serrage en prenant la mèche à l'intérieur d'une paire de lames, sous
la poussée du ressort. Ceci simplifie le traitement et permet une meilleure prise
en main du dispositif, tout en permettant d'adapter le dispositif au traitement des
cheveux courts.
[0022] Avantageusement, ledit baladeur effectue un mouvement de translation alternative
à l'intérieur du carter parallèlement à l'axe longitudinal de la rangée de lames de
serrage d'une amplitude correspondant à la distance entre deux lames fixes adjacentes.
[0023] Ceci permet, par un mouvement simple de translation parallèle à l'axe longitudinal
de la rangée de lames de serrage, imprimé aux lames à partir de leur base, de fermer
et d'ouvrir alternativement l'intervalle entre deux lames d'une même paire. Une lame
mobile balaye ainsi complètement l'intervalle existant entre deux lames fixes adjacentes,
ce qui permet d'avoir des intervalles larges pour un traitement encore plus rapide
de la chevelure.
[0024] Avantageusement, au moins l'une des lames de chaque paire est réalisée en un matériau
thermiquement conducteur.
[0025] Ceci permet un traitement plus efficace par contact avec des lames chauffées à une
température proche de celle du flux d'air ou de la source de chaleur utilisée pour
le traitement. Un tel matériau thermiquement conducteur est par exemple l'aluminium
ou un alliage d'aluminium. Dans un mode avantageux de réalisation, les lames sont
revêtues d'un matériau céramique, d'un émail, de PTFE ou de verre pour améliorer les
propriétés de répartition ou de transmission de chaleur, voire de glisse des lames
sur les cheveux.
[0026] De préférence, la lame en matériau thermiquement conducteur vient en appui en fonctionnement
contre une lame en un matériau thermiquement isolant et cette dernière est protubérante
par rapport à la première.
[0027] Un tel agencement permet de protéger le cuir chevelu lors d'un contact avec l'extrémité
des lames, tout en permettant un traitement du cheveu à partir de sa base.
[0028] Avantageusement, les lames fixes présentent une forme en creux permettant de loger
les lames mobiles en la position d'ouverture du dispositif.
[0029] Une telle configuration des lames fixes permet aux lames mobiles, dans leur position
d'ouverture, de dégager complètement l'intervalle entre deux lames fixes adjacentes
et donc aux cheveux de mieux glisser par rapport aux lames de l'intervalle et de mieux
s'introduire dans cet intervalle, sans qu'il y ait un risque d'accrochement des cheveux
par les lames.
[0030] De préférence, le dispositif comporte des picots agencés sur au moins l'un des côtés
de la rangée de lames de serrage.
[0031] Ceci permet de mieux saisir les cheveux pour les guider dans l'intervalle défini
par les lames de serrage. Ces picots peuvent être uniformément répartis le long de
la rangée, ou ils peuvent avantageusement être concentrés au niveau de l'intervalle
existant entre deux lames en leur position d'ouverture afin de guider les cheveux
uniquement à l'intérieur de l'intervalle.
[0032] Avantageusement, ledit système d'actionnement comporte un ressort de rappel.
[0033] Ceci permet d'avoir un actionnement uniquement dans l'un des sens de déplacement,
pour une solution plus simple et plus économique.
[0034] De préférence, ledit système d'actionnement comprend un électroaimant.
[0035] On aurait pu, certes, faire appel à un système mécanique manuel du type bouton poussoir
et tringlerie appropriée pour entraîner le baladeur sur le corps du dispositif ou
à distance. On aurait également pu envisager l'utilisation d'un système électromécanique
comportant un moteur électrique couplé à un train d'engrenages mettant en rotation
une came pour transformer le mouvement de rotation de l'axe de sortie du moteur en
un mouvement de translation du baladeur portant les cames mobiles. On aurait pu, par
ailleurs, utiliser d'autres mécanismes ou dispositifs électromécaniques pour assurer
le déplacement du baladeur, tels : un moteur et une vis sans fin, en utilisant éventuellement
un moto réducteur avec inversion de sens de rotation du moteur et donc du déplacement,
voire même un vérin à cire, un système à air, telle une motopompe et clapet, etc.
[0036] On préfère toutefois un système d'actionnement à électroaimant car ceci permet, à
partir d'une commande électronique simple, une bonne transmission d'un mouvement de
translation, pour un coût de revient moindre et sans effort pour la personne l'utilisant.
De surcroît, avec un tel système, on pourrait, dans une variante, supprimer le ressort
de rappel en utilisant un électroaimant à double effet.
[0037] Avantageusement, le dispositif de l'invention comporte des moyens de détection de
la présence des cheveux entre les lames de serrage.
[0038] De tels moyens de détection permettent de déclencher l'actionnement du baladeur et
donc la fermeture des lames de serrage dès lors que les mèches de cheveux se trouvent
insérées entre les lames. Ceci permet d'automatiser le fonctionnement du dispositif
pour le rendre encore plus simple d'usage et pour accroître davantage l'efficacité
du traitement.
[0039] De préférence, lesdits moyens de détection comprennent au moins un capteur IR.
[0040] On aurait pu utiliser d'autres capteurs de présence des cheveux entre les lames,
notamment un système par contact électromécanique ou un détecteur de présence capacitif,
etc. Un capteur à rayons IR se prête toutefois mieux au fonctionnement du dispositif
de l'invention, étant simple à installer tout en étant très fiable en fonctionnement.
[0041] Avantageusement, le dispositif de l'invention comporte un boîtier muni de moyens
de fixation à l'extrémité soufflante d'un sèche-cheveux, les lames de serrage étant
agencées dans le flux d'air, en étant sensiblement parallèles à celui-ci.
[0042] Le dispositif de l'invention est monté à l'extrémité soufflante d'un sèche-cheveux,
les cheveux étant ainsi lissés par les lames du dispositif chauffées par le flux d'air.
Ceci permet une mise en forme des cheveux par le dispositif en utilisant un flux d'air
chaud de température relativement faible, donc plus en douceur afin de respecter au
mieux la nature du cheveu.
[0043] De préférence, la rangée de lames de serrage est agencée transversalement et sur
l'axe du flux d'air et le boîtier comporte au moins une ouverture de sortie d'air
adjacente à la rangée de lames de serrage.
[0044] Ceci permet de traiter la partie des mèches de cheveux prise entre les lames par
la chaleur et la pression des lames, alors que la mise en forme de la partie de mèche
adjacente se fait par le flux d'air soufflé par l'appareil, pour plus d'efficacité
du traitement sur la longueur totale des mèches traitées. Avantageusement, l'appareil
comprend plusieurs ouvertures de sortie d'air agencées parallèlement à la rangée de
lames de serrage.
[0045] Le dispositif de l'invention comporte un boîtier muni de moyens de fixation à l'extrémité
soufflante d'une brosse coiffante. Le fonctionnement étant similaire à celui avec
un sèche-cheveux, l'agencement à l'extrémité d'une brosse soufflante, comportant généralement
une poignée allongée renfermant les moyens de production du flux d'air chaud, permet
une manipulation plus aisée du dispositif , tout en élargissant la palette de fonctions
d'une brosse coiffante.
[0046] Dans une variante de l'invention, le dispositif peut être utilisé avec une pince
à friser, les lames de serrage du dispositif étant mises en contact thermique avec
la partie chauffante de l'appareil.
[0047] L'invention concerne également un sèche-cheveux comportant un dispositif de traitement
des cheveux conforme à l'invention, ce dernier pouvant alors être agencé de manière
amovible à l'extrémité soufflante de l'appareil ou être intégré à la construction
de ce dernier, dans un même boîtier commun.
[0048] Dans un mode avantageux de réalisation de l'invention, le boîtier sèche-cheveux renferme
le système d'actionnement.
[0049] En agençant l'électroaimant dans le boîtier du sèche-cheveux, on peut transmettre
le mouvement par un levier de renvoi mécanique vers le baladeur du dispositif, ce
qui permet d'éviter l'utilisation de connecteur électrique sur le dispositif de traitement
s'il est amovible.
[0050] L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement
limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de traitement des cheveux selon
un premier mode de réalisation de l'invention, les lames étant en position ouverte;
- la figure 2a est une vue frontale du dispositif de traitement des cheveux de la figure
1;
- la figure 2b est une vue en coupe axiale selon le plan A-A du dispositif de la figure
2a;
- la figure 2c est une vue en coupe transversale selon le plan B-B du dispositif de
la figure 2a;
- la figure 2d est une vue à échelle agrandie du détail D de la figure 2b;
- la figure 3a est une vue frontale d'un dispositif de traitement des cheveux selon
un premier mode de réalisation de l'invention, les lames de serrage étant en position
fermée;
- la figure 3b est une vue en coupe axiale selon le plan C-C du dispositif de la figure
3a;
- la figure 3c est une vue à échelle agrandie du détail E de la figure 3b;
- la figure 4 est une vue éclatée d'un dispositif de traitement des cheveux selon un
deuxième mode de réalisation de l'invention;
- la figure 5 est une vue en coupe axiale du dispositif de traitement des cheveux selon
un deuxième mode de réalisation de l'invention, les lames étant en position ouverte.
[0051] Le dispositif de traitement des cheveux 1 représenté aux figures annexées est du
type destiné à être fixé à l'extrémité soufflante d'un sèche-cheveux. Un sèche-cheveux
(non représenté sur les figures) comprend généralement un boîtier tubulaire renfermant
un ventilateur qui produit une circulation de l'air entre une extrémité d'entrée d'air
et une extrémité de sortie d'air soufflé, ainsi qu'un élément chauffant électrique
agencé dans le boîtier en amont de l'orifice de sortie d'air. Le boîtier est prolongé
vers le bas par une poignée de préhension renfermant la partie électrique de commande
et de connexion de l'appareil à l'alimentation, la poignée étant munie par ailleurs
de boutons de commande et de sélection du mode de fonctionnement (notamment de réglage
du débit d'air soufflé, de la température) du sèche-cheveux.
[0052] Tel que représenté en figure 1, le dispositif de traitement des cheveux 1 selon un
premier mode de réalisation de l'invention comprend un boîtier 2 creux, ouvert aux
extrémités, ayant une forme légèrement évasée à partir d'une extrémité de sortie d'air
4 vers une extrémité d'entrée d'air 3. Le boîtier 2 comprend, à l'extrémité d'entrée
d'air 3, des moyens de fixation à l'orifice de sortie d'air du sèche-cheveux. Ces
moyens peuvent être, par exemple, des rainures 5 (fig. 2b et fig. 3b) dans lesquelles
s'insèrent des crochets de fixation élastique appartenant au boîtier du sèche-cheveux.
Le dispositif comprend des éléments de traitement des cheveux sous forme de lames
de serrage 7 agencées côte à côte et formant une rangée 8 disposée à l'extrémité de
sortie d'air 4 du dispositif, notamment diamétralement ou centrée selon la dimension
longitudinale la plus importante de l'ouverture de cette partie d'extrémité.
[0053] Tel que mieux visible aux figures 2b et 3b, la rangée 8 de lames de serrage 7 est
formée de plusieurs paires de lames côte à côte, chaque paire comportant une lame
mobile 10 et une lame fixe 11. Les lames fixes 11 sont solidaires d'un carter 12 monté
fixe à l'intérieur du boîtier 2 du dispositif. Les lames fixes 11 sont avantageusement
réalisées en une seule pièce, par une technique de moulage de matière plastique, avec
le carter 12. Tel que vu latéralement, les lames fixes 11 ont une forme trapézoïdale,
la base étant fixée au carter 12 et l'extrémité frontale étant protubérante par rapport
à ce dernier et par rapport au boîtier 2 du dispositif. Le profil des lames fixes
11 est arrondi et légèrement évasé vers la base afin de permettre une meilleure pénétration
dans la chevelure de leur extrémité frontale. Des ouvertures 28 de sortie d'air sont
prévues entre les parois internes du boîtier 2 du dispositif et celles du carter 12,
de part et d'autre de la rangée 8 de lames de serrage 7.
[0054] Les lames mobiles 10 sont portées par un baladeur 14. Selon l'invention, chaque lame
mobile 10 est montée sous la poussée d'un ressort de compression 15, à possibilité
de déplacement dans un logement 16 spécifique au sein du baladeur 14. Le baladeur
14 est une pièce de forme générale en L dont le côté le plus long forme la base 18
du baladeur et le côté le plus court forme un bras 17 transversal relié à un système
d'actionnement, tel qu'il sera expliqué par la suite. La base 18 du baladeur 14 comporte
plusieurs parois verticales 19, des parois voisines délimitant, sur la longueur de
la base 18, des logements 16 de réception des lames mobiles 10. Un logement 16 est
ainsi prévu pour recevoir une lame mobile 10 et son ressort de compression 15 (uniquement
deux ressorts 15 ont été représentés aux figures 2b et 3b, mais on comprend aisément
que chaque logement 16 en comprend un). La forme de la base 18 du baladeur 14 et celle
d'une paroi verticale 19 sont mieux visibles à la figure 2c où l'on remarque également
la forme de la partie supérieure 20 d'une lame mobile 10 qui est protubérante par
rapport à une paroi verticale 19 voisine.
[0055] Une lame mobile 10 présente une section transversale (fig.2b,2d et fig.3b,3d) de
forme doublement coudée, avec la partie inférieure 21 montée coulissante au sein du
baladeur 14. Plus particulièrement, la partie inférieure 21 de la lame mobile 10 est
traversée par deux tiges de guidage 23 parallèles, portées par les parois verticales
19 du baladeur 14. Une lame mobile 10 est ainsi amenée à coulisser horizontalement,
sous la poussée d'un ressort de compression 15 à l'intérieur d'un logement 16.
[0056] La partie supérieure 20 d'une lame mobile 10 (fig.2c) présente une forme rectangulaire
à extrémité frontale arrondie. Le profil d'une lame mobile 10 est généralement plat,
d'épaisseur quasi constante sur sa hauteur. Une lame mobile est avantageusement réalisée
en un matériau thermiquement conducteur, par exemple de l'aluminium revêtu, au moins
dans sa partie supérieure destinée au contact des cheveux à traiter, d'un matériau
céramique ou d'un fin dépôt de verre. Dans une variante, la lame mobile peut être
réalisée en un matériau plastique, éventuellement recouverte en sa partie supérieure,
d'un dépôt métallique ou thermiquement conducteur.
[0057] Selon un aspect avantageux de l'invention, le baladeur 14 portant les lames mobiles
10 est entraîné en mouvement par un système d'actionnement 30. Le système d'actionnement
30 comprend un électroaimant 31 comportant une tige 32 horizontale fixée à l'aide
d'un rivet 33 à l'extrémité du bras 17 du baladeur 14. Dans l'exemple présenté, l'électroaimant
31 est du type à simple effet, le retour en position de repos du baladeur 14 se faisant
à l'aide d'un ressort de rappel 35. Le ressort de rappel 35 est monté entre une butée
36 du baladeur 14 mobile et la paroi interne d'un cadre 37 monté fixe par rapport
au carter 12. Le carter 12 peut être fixé en sa partie inférieure par des vis de fixation
au cadre 37 avec lequel il forme une enveloppe de protection des lames de serrage
et de leur mécanisme d'actionnement.
[0058] Les figures 1 à 2c représentent le dispositif de l'invention avec les lames de serrage
7 en position ouverte ou de repos. Dans cette position d'écartement maximum, deux
lames voisines formant une pince, notamment une lame mobile 10 et une lame fixe 11
définissent un intervalle 25 d'introduction des cheveux à traiter. Une rangée 8 comporte
ainsi plusieurs intervalles 25 uniformément répartis sur sa longueur. Afin de faciliter
l'introduction des cheveux dans un intervalle 25, le dispositif comporte par ailleurs
des picots 27 agencés de part et d'autre de la rangée 8. Dans le mode de réalisation
représenté aux dessins, les picots sont agencés en zigzag par groupe de trois sur
la largeur d'un intervalle 25, ce qui permet de mieux saisir les cheveux pour les
canaliser dans l'intervalle 25 en vue du traitement. Les lames mobiles 10 ont une
largeur inférieure à celle des lames fixes 11 et sont amenées à se loger à l'intérieur
de ces dernières dans la position de repos illustrée aux figures 1 à 2c, ce qui permet
aux cheveux de mieux glisser entre les lames ouvertes pour s'introduire facilement
dans les intervalles 25.
[0059] En fonctionnement, on attache le dispositif à l'extrémité de sortie d'un sèche-cheveux
et on l'introduit dans la chevelure. Les lames fixes 11 peuvent alors pénétrer jusqu'au
cuir chevelu et y prendre appui. Lorsque le dispositif est au contact des cheveux,
on peut commander la fermeture des lames de serrage 7 par une commande envoyée à l'électroaimant
31. L'électroaimant 31 attire alors la tige 32 vers l'intérieur, à l'encontre de la
force du ressort de rappel 35, ce qui a pour effet le déplacement du baladeur 14 avec
les lames mobiles 10 dans la position représentée aux figures 3a et 3b. Les lames
mobiles 10, initialement plaquées par la force du ressort de rappel 35 sur des lames
fixes 11 à gauche, se déplacent contre les lames fixes 11 adjacentes situées à droite.
En plus de ce déplacement de l'ensemble des lames mobiles 10 par le baladeur 14, chaque
lame mobile 10 peut se déplacer individuellement, à l'encontre de son propre ressort
de compression 15 en fonction de l'épaisseur de la mèche de cheveux qu'elle presse
contre une lame fixe 11 adjacente. Ceci permet à l'ensemble de lames de serrage d'appliquer
une force équilibrée et donc un traitement uniforme sur chacune des mèches, ceci n'étant
pas influencé par l'épaisseur ou la longueur de la mèche, toutes les mèches étant
ainsi correctement traitées lors d'une seule application du dispositif à travers une
zone de la chevelure. Le reste de la masse de cheveux est ensuite traité de la même
manière, en partant de la base du cuir chevelu et jusqu'à la pointe des cheveux, ce
qui permet de traiter uniformément même des cheveux très courts, ceux-ci étant saisis
dès la fermeture des lames de serrage.
[0060] L'électroaimant 31 est connecté à des moyens électriques d'alimentation et de commande
propres au dispositif de traitement 1, son actionnement pouvant être déclenché par
l'utilisateur moyennant un bouton de commande situé par exemple sur le boîtier 2 du
dispositif.
[0061] Dans une variante de l'invention, l'électroaimant 31 est relié aux moyens électriques
d'alimentation et de commande du sèche-cheveux, le dispositif comportant alors un
connecteur électrique coopérant avec un connecteur complémentaire appartenant au boîtier
du sèche-cheveux. Dans ce cas, la commande de l'électroaimant pourrait se faire à
distance, depuis la poignée du sèche-cheveux.
[0062] Les figures 4 et 5 illustrent un dispositif de traitement 1 selon un deuxième mode
de réalisation de l'invention où l'on remarque : un boîtier 2 formant carénage de
protection d'une rangée 8 de neuf paires de lames de serrage, chaque paire étant formé
d'une lame fixe 10 et d'une lame mobile 11 adjacente en vis-à-vis. Les lames mobiles
11 sont supportées par un baladeur 14 lui même mobile. Selon l'invention, chaque lame
mobile 11 est montée pivotante, sous la poussée d'un ressort de compression 15, autour
d'un axe 40 solidaire du baladeur 14. Un cache 41 est solidaire du boîtier 2 et porte
un axe de pivotement 42 d'un levier 43 de transmission du mouvement d'actionnement
du baladeur 14 depuis un système d'actionnement externe au dispositif, tel qu'il sera
expliqué par la suite. Le mouvement de coulissement du baladeur 14 s'effectue dans
le sens de sa longueur (perpendiculairement aux lames) et est reçu par le baladeur
14 au niveau de sa butée 44 moyennant un bras de renvoi 45 du levier 43 coudé, l'autre
bras d'actionnement 46 du levier 43 recevant le mouvement d'actionnement selon la
flèche F sur la figure 2. Le mouvement selon la flèche F est avantageusement reçu
d'un électroaimant (non représenté sur les dessins) disposé dans le boîtier de l'appareil,
notamment d'un sèche-cheveux.
[0063] De manière avantageuse afin d'optimiser l'encombrement du dispositif et d'éviter
l'utilisation des connecteurs électriques entre le sèche-cheveux et le dispositif
de traitement lorsqu'il est monté amovible à l'extrémité soufflante du sèche-cheveux,
on agence l'électroaimant dans le boîtier de celui-ci. L'électroaimant exerce alors
une poussée selon la flèche F de la figure 4, dirigée parallèlement à l'axe longitudinal
du boîtier du sèche-cheveux (ou parallèlement au flux d'air soufflé par le sèche-cheveux).
Le mouvement de l'électroaimant selon la direction F est transformé par un levier
43 de renvoi en un mouvement perpendiculaire à la direction F, ou perpendiculaire
à la direction du flux d'air, correspondant à la direction de déplacement du baladeur
14. Le mouvement du baladeur 14 s'effectue sous la poussée d'un ressort de rappel
35 permettant le retour du baladeur en position initiale lorsque l'électroaimant n'est
plus alimenté. L'électroaimant est dimensionné de manière à exercer une force supérieure
à celle du ressort de compression 35, additionnée à celle des neuf ressorts de compression
15 des lames mobiles 11, tout en tenant compte du rapport de démultiplication du levier
43.
[0064] Les lames fixes 10 sont, elles, tenues par un support 48 monté fixe par rapport au
boîtier 2. Des vis de fixation 49 maintiennent l'ensemble de tous ces composants solidaires
du boîtier 2. Le boîtier 2 comporte une extrémité de fixation 50 à la sortie d'air
du boîtier d'un sèche-cheveux, l'extrémité opposée comportant des arceaux 51 de protection
des lames fixes 10. Deux rangées de picots 27 sont disposées de part et d'autre des
arceaux, parallèlement à la rangée de lames et ont pour but de saisir et aligner les
cheveux avant leur introduction entre les lames du dispositif de traitement 1. Des
orifices de sortie d'air sont pratiqués sur la partie frontale du boîtier 2, de part
et d'autre des arceaux 51.
[0065] En fonctionnement, l'électroaimant effectue une poussée selon la direction F, le
levier 43 transforme ce mouvement longitudinal (selon l'axe du boîtier du sèche-cheveux)
en un mouvement transversal du baladeur 14, en comprimant le ressort 35. Les ressorts
de compression 15 des lames mobiles 11 sont également comprimés par la force exercée
sur les lames par les cheveux introduits entre les lames au moment de la fermeture
de l'intervalle 25.
[0066] Selon un autre aspect de l'invention, le dispositif de traitement comporte des moyens
de détection 7 de la présence des cheveux entre les lames fixes 10 et mobiles 11 du
dispositif. Les moyens de détection comprennent un émetteur et un récepteur de faisceau
infrarouge disposés dans le boîtier du sèche-cheveux, le faisceau infrarouge arrivant
au niveau du dispositif de traitement 1 via un guide optique 52. Le faisceau IR en
provenance de l'émetteur du boîtier arrive parallèlement aux lames du dispositif et
est renvoyé dans une direction perpendiculaire aux lames par un prisme 53 émetteur
ayant un angle de renvoi de 45°. Le faisceau traverse une série d'orifices 54 de forme
oblongue pratiqués dans toute la série de lames, fixes et mobiles. Après avoir traversé
la série de lames, le faisceau incident rencontre un miroir plan 55 agencé parallèlement
aux lames et est renvoyé par ce miroir à nouveau en direction des orifices 54 des
lames fixes et mobiles qu'il traverse avant d'arriver au niveau du guide optique 52
qui le conduit au niveau du récepteur IR du boîtier.
[0067] En utilisation, les cheveux prenant place dans les intervalles 25, ils coupent le
faisceau de rayon IR et le récepteur IR ne détectant plus d'émission, il actionne
l'électroaimant 35.
[0068] Afin d'éviter que l'électroaimant ne reste bloqué en position fermée s'il reste quelques
cheveux pris dans le dispositif de traitement 1, on pourrait imaginer améliorer l'efficacité
d'un tel dispositif en adaptant de manière adéquate le diamètre du faisceau IR et/ou
le diamètre des orifices pratiqués dans les lames mobiles et fixes et/ou la sensibilité
du ou des capteurs IR de manière à ne piloter la commande de l'électroaimant 15 qu'à
partir d'une certaine quantité de cheveux détectés.
[0069] Dans un autre mode de réalisation (non représenté sur les dessins), les lames mobiles
10 se trouvent en position de repos à l'intérieur d'un intervalle 25, par exemple
en une position médiane, leur déplacement pouvant alors être effectué à droite et/ou
à gauche par rapport à cette position de repos pour lisser les cheveux insérés des
deux côtés des lames mobiles. Dans une variante de ce mode, toutes les lames de serrage
de la rangée sont mobiles, en étant portées par deux baladeurs différents commandés
en sens contraires pour approcher et respectivement écarter deux lames d'une paire
afin d'ouvrir et de fermer l'intervalle entre deux lames adjacentes.
[0070] D'autres variantes et modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés
sans sortir du cadre de ces revendications.
[0071] Ainsi, le système d'actionnement peut être un vérin à cire mis en mouvement par la
chaleur, par exemple celle en provenance d'un sèche-cheveux.
[0072] Dans une autre variante, le système d'actionnement peut comprendre une cartouche
d'air comprimé pour une action rapide sur le baladeur.
[0073] Le dispositif de traitement peut également être muni d'une poignée et peut comporter
ses propres moyens d'alimentation en électricité, ses propres moyens de chauffage
et de commande du fonctionnement.
1. Dispositif de traitement des cheveux (1) destiné à recevoir un apport d'air chaud
ou de chaleur, le dispositif comportant un carter (12) recevant une rangée (8) de
paires de lames de serrage (7) protubérantes, au moins l'une des lames de chaque paire
étant montée mobile par rapport à une lame adjacente, les lames mobiles (10) de la
rangée (8) sont portées par un baladeur (14) mis en mouvement par un système d'actionnement
(30) permettant d'ouvrir et/ou de fermer les paires de lames de serrage (7), caractérisé en ce que chaque lame mobile (10) est montée sous la poussée d'un ressort de compression (15),
à possibilité de déplacement dans un logement (16) au sein du baladeur (14), l'apport
de chaleur étant uniquement par conduction ou radiation provenant d'un élément chauffant
électrique.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les lames mobiles (10) sont montées coulissantes sur des moyens de guidage appartenant
au baladeur (14).
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les lames mobiles (10) sont montées pivotantes autour des axes de pivotement appartenant
au baladeur (14).
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque paire de lames est formée d'une lame fixe (11) et d'une lame mobile (10) en
vis-à-vis poussée par un ressort de compression (15).
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les lames de serrage sont normalement ouvertes et que le baladeur les amène en une
position fermée dans laquelle elles prennent contact sur des lames fixes en vis-à-vis
contre la force dudit ressort.
6. Dispositif selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que ledit baladeur (14) effectue un mouvement de translation alternative à l'intérieur
du carter (12) parallèlement à l'axe longitudinal de la rangée (8) de lames de serrage
(7) d'une amplitude correspondant à la distance entre deux lames fixes (11) adjacentes.
7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins l'une des lames de chaque paire est réalisée en un matériau thermiquement
conducteur.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que la lame en matériau thermiquement conducteur vient en appui en fonctionnement contre
une lame en un matériau thermiquement isolant et que cette dernière est protubérante
par rapport à la première.
9. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que les lames fixes (11) présentent une forme en creux permettant de loger les lames
mobiles (10) en sa position d'ouverture.
10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des picots (27) agencés sur au moins l'un des côtés de la rangée (8) de
lames de serrage (7).
11. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit système d'actionnement (30) comporte un ressort de rappel (35).
12. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit système d'actionnement (30) comprend un électroaimant (31).
13. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détection de la présence des cheveux entre les lames de
serrage.
14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection comprennent au moins un capteur IR.