[0001] L'invention concerne une structure de cloison, notamment de cloison de doublage.
[0002] Lors de la construction d'un bâtiment, un isolant est généralement posé le long de
la paroi intérieure d'un mur. Afin de masquer cet isolant, il est courant de le recouvrir
d'une cloison dite de doublage, s'étendant sensiblement parallèlement au mur. L'espace
créé entre le mur et la cloison de doublage permet également de loger des câbles électriques
ou des circuits de distribution de fluide, par exemple un réseau d'alimentation en
eau.
[0003] L'utilisation d'une cloison de doublage offre également la possibilité de rattraper
des défauts de planéité d'un mur, en particulier lorsqu'il s'agit de la rénovation
d'un bâtiment ou d'un logement.
[0004] Une cloison de doublage est généralement réalisée de la manière suivante.
[0005] Des rails horizontaux hauts et bas sont généralement fixés au plafond et au sol.
Des montants verticaux sont ensuite insérés et/ou fixés sur les rails hauts et bas
et régulièrement espacés les uns des autres. Une ou plusieurs entretoises de longueur
réglable permettent également de relier chaque montant vertical au mur, afin de s'assurer
de la tenue de la structure.
[0006] Les montants verticaux sont disposés en avant de l'isolant, des câbles, des gaines
et/ou des réseaux de distribution. Des panneaux sont ensuite apposés contre la structure
formée par les rails et les montants, des ouvertures étant ménagées dans les panneaux
afin de permettre par exemple l'installation de prises électriques ou des passages
pour les conduites de distribution de fluide. Les panneaux sont ensuite fixés aux
montants verticaux et/ou aux rails, classiquement par vissage.
[0007] Une autre variante de réalisation connue consiste à relier directement chaque panneau
au mur, par l'intermédiaire de supports de fixation ayant également pour rôle de former
des entretoises.
[0008] Ces différents solutions sont difficiles à mettre en oeuvre et nécessitent de placer
les panneaux à une distance prédéterminée du mur.
[0009] L'invention vise à remédier à ces inconvénients en proposant une structure qui puisse
être montée indépendamment de sa position vis-à-vis du mur, et dont le montage est
rapide et aisé.
[0010] A cet effet, l'invention concerne une structure de cloison, notamment de cloison
de doublage, comprenant un rail supérieur et un rail inférieur, reliés l'un à l'autre
par au moins un montant s'étendant sensiblement verticalement, et au moins un panneau
fixé à au moins un montant, le panneau étant fixé au montant par l'intermédiaire d'un
élément de liaison sensiblement plan et en forme générale de U, définissant une première
et une seconde branches délimitant, avec la base du U, un espace interne dans lequel
est inséré le montant, la largeur de l'espace interne, c'est-à-dire la distance entre
les première et seconde branches, correspondant sensiblement à la largeur du montant,
caractérisée en ce que le panneau présente un plan d'assemblage horizontal dans lequel débouche une rainure
longitudinale, l'une des branches de l'élément de liaison comportant une languette
en saillie par rapport au plan de l'élément de liaison, insérée dans la rainure du
panneau, en ce que l'espace interne est en outre équipé de moyens de serrage du montant,
et en ce que le montant est réalisé sous la forme d'un profilé dont la section présente
une base à partir de laquelle s'étendent au moins une première et une seconde branches
déformables, au moins l'une des première et seconde branches déformables du montant
étant en appui contre le bord intérieur de l'une des première et seconde branches
de l'élément de liaison.
[0011] Ainsi, chaque panneau est fixé de manière simple au montant vertical par l'intermédiaire
de l'élément de liaison. En outre, la structure, fixée par l'intermédiaire du rail
supérieur et du rail inférieur, par exemple au plafond et au sol, ne comporte aucun
point d'ancrage au mur de sorte que sa position vis-à-vis de celui-ci peut être ajustée
en fonction des besoins et sans contrainte technique particulière.
[0012] Selon une caractéristique de l'invention, la largeur de l'espace interne de l'élément
de liaison diminue en direction de la base du U.
[0013] Ainsi, lors du montage de l'élément de fixation sur le montant vertical correspondant,
ce dernier est progressivement inséré dans l'espace interne délimité par les deux
branches du U. La forme évasée vers l'extrémité libre des branches oblige le monteur
à monter en force l'élément de liaison sur le montant dont les branches ont alors
tendance à se déformer élastiquement sous l'effort exercé par le monteur. Inversement,
les branches de l'élément de liaison peuvent également être adaptées pour se déformer
sous l'action du montant. Ceci permet d'assurer un meilleur maintien en position de
l'élément de liaison sur le montant correspondant.
[0014] Avantageusement, chaque branche présente un bord interne tourné du côté de l'espace
interne et muni de moyens conçus pour s'opposer au retrait du montant hors de l'espace
interne après son insertion, par exemple des dents dirigées vers la base du U.
[0015] Cette caractéristique permet encore d'améliorer le maintien en position de l'élément
de liaison sur le montant correspondant.
[0016] Selon une possibilité de l'invention, l'élément de liaison comporte une languette
d'appui s'étendant sensiblement perpendiculairement au plan de l'élément de liaison,
à partir de la base.
[0017] La languette d'appui permet au monteur de pouvoir pousser, soit avec un doigt, soit
avec un outil, l'élément de liaison dans le sens de son montage sur le montant. Cette
caractéristique présente un intérêt particulier lorsqu'un tel montage est réalisé
à force.
[0018] Préférentiellement, les première et seconde branches déformables du montant sont
en appui respectivement contre le bord intérieur de la première et de la seconde branches
de l'élément de liaison.
[0019] Selon une caractéristique de l'invention, chaque branche de l'élément de liaison
comporte une languette en saillie par rapport au plan de l'élément de liaison et s'étendant
sur toute la longueur de la branche.
[0020] L'élément de liaison présente ainsi une structure entièrement symétrique et est donc
réversible. Le caractère réversible de l'élément de liaison est particulièrement intéressant
lorsque celui-ci est destiné à être monté dans une zone d'angle. En effet, dans ce
cas, l'accès à la zone de montage sur le montant vertical est limité et la position
de l'élément de liaison doit être adaptée afin de permettre au monteur de pouvoir
pousser sur l'élément de liaison. En outre, lorsque le montant correspondant est disposé
à proximité de cette zone d'angle, le caractère réversible de l'élément de liaison
permet de pouvoir réaliser le montage de celui-ci indifféremment par l'un ou l'autre
des côtés du montant.
[0021] Avantageusement, l'élément de liaison est réalisé en tôle pliée et découpée.
[0022] De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit
en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif,
une forme de réalisation de cette structure.
Figure 1 est une vue en perspective des rails et des montants assemblés les uns aux
autres ;
Figure 2 est une vue en perspective d'un rail ;
Figure 3 est une vue en perspective d'un montant ;
Figure 4 est une vue en perspective d'un panneau ;
Figure 5 est une vue de la section du panneau de la figure 4 ;
Figure 6 est une vue en perspective d'un élément de liaison ;
Figure 7 est une vue en perspective de la zone d'assemblage entre un élément de liaison,
un montant et un panneau ;
Figure 8 est une vue en perspective d'une clavette ;
Figure 9 est une vue en perspective, de la paroi interne d'une partie de la structure
assemblée ;
Figure 10 est vue en perspective, de la paroi externe d'une partie de la structure
assemblée ;
Figure 11 est une vue agrandie de la zone d'angle de la structure de la figure 9 ;
Figure 12 est une vue correspondant sensiblement à la figure 7, illustrant une variante
de réalisation du montant ;
Figure 13 est une vue en perspective d'une agrafe ;
Figure 14 est une vue en perspective de la zone d'assemblage d'un panneau sur un rail
supérieur, par l'intermédiaire de l'agrafe de la figure 13 ;
Figure 15 est une vue représentant la section de la zone d'assemblage de la figure
14 ;
Figure 16 est une vue en perspective, représentant l'assemblage d'un panneau sur un
rail inférieur, par l'intermédiaire de l'agrafe de la figure 13;
Figure 17 est une vue représentant la section de la zone d'assemblage de la figure
16.
[0023] Comme cela est illustré à la figure 1, une structure selon l'invention comporte des
rails horizontaux supérieurs 1 et inférieurs 2, fixés respectivement sur le plafond
et au sol d'une pièce.
[0024] Chaque rail 1 , 2 est formé par un profilé, par exemple en aluminium, présentant
la forme d'un U, comme représenté à la figure 2. Chaque rail 1, 2 comporte une base
3, destinée à être fixée au plafond ou au sol par l'intermédiaire de moyens de fixation
non représentés, et deux branches 4, 5 s'étendant sensiblement parallèlement l'une
par rapport à l'autre depuis la base 3.
[0025] Chaque rail inférieur 2 est fixé au sol de telle manière que les branches 4 s'étendent
vers le haut, chaque rail supérieur 1 étant fixé au plafond de telle manière que les
branches 4 s'étendent vers le bas.
[0026] Dans le cas de la figure 1, les rails supérieurs 1, de même que les rails inférieurs
2, forment un angle d'environ 90° l'un par rapport à l'autre, cet angle correspondant
à l'angle formé par deux murs adjacents de la pièce.
[0027] Les rails supérieurs et inférieurs 1, 2 sont disposés en regard les uns des autres,
et sont reliés les uns aux autres par des montants verticaux 5, espacés d'une distance
prédéfinie.
[0028] La figure 3 illustre une forme de réalisation d'un tel montant 5. Celui-ci se présente
sous la forme d'un profilé, par exemple en aluminium, et comporte une âme centrale
6 s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe des rails 1, 2. L'âme 6 comporte
une zone centrale creuse 7 de plus grande épaisseur, bordée de part et d'autre par
deux ailes 8 s'étendant sur toute la longueur du montant 5 et formant les bords de
l'âme 6.
[0029] Une première et une seconde branches 9, 10 s'étendent respectivement depuis chacun
des bords de l'âme 6, dans une première direction parallèle à l'axe des rails 1, 2.
Ces branches 9, 10 forment avec l'âme 6 une première zone en U du montant 5. L'extrémité
libre 11 des première et seconde branches 9, 10 est repliée vers l'intérieur du U,
parallèlement au plan général de l'âme 6.
[0030] Une troisième et une quatrième branches 12, 13 s'étendent respectivement depuis chacun
des bords de l'âme 6, dans une seconde direction parallèle à l'axe des rails 1, 2
et opposée à la première direction. Ces branches 12, 13 forment avec l'âme 6 une seconde
zone en U du montant 5. L'extrémité libre 11 des troisième et quatrième branches 12,
13 est repliée vers l'intérieur du U, parallèlement au plan général de l'âme 6.
[0031] La section du montant 5 offre une bonne résistance à la flexion et permet aux branches
10 à 13 de pouvoir se déformer élastiquement.
[0032] L'écartement des montants 5 peut être ajusté en fonction des besoins, notamment lorsqu'il
s'agit de ménager des ouvertures 14 (figure 1) dans la structure, destinées au montage
de portes ou de fenêtres. Dans ce cas, des traverses 15 et des montants intermédiaires
16 peuvent être fixés sur les montants 5 et/ou sur les rails 1, 2.
[0033] La structure comporte en outre des panneaux 17 en terre cuite, de forme sensiblement
parallélépipédique, montés sur la face avant 4, 9, 13 des montants 5 et des rails
1, 2, c'est-à-dire sur la face tournée vers l'intérieur de la pièce à aménager.
[0034] Une forme de réalisation d'un panneau 17 est représentée aux figures 4 et 5. Celui-ci
comprend une face avant 18 plane, formant la face visible de la structure, et une
face arrière 19, tournée vers le mur et/ou vers l'isolant. La face arrière 19 présente
une succession de nervures horizontales 20 faisant saillie vers l'arrière et régulièrement
écartées les unes des autres.
[0035] Chaque panneau 17 comporte une pluralité d'alvéoles 21 de section sensiblement rectangulaire,
s'étendant sensiblement horizontalement et débouchant latéralement de part et d'autre
du panneau 17.
[0036] Chaque panneau 17 comporte une face supérieure 22, tournée vers le plafond, et une
face inférieure 23, tournée vers le sol, s'étendant chacune sensiblement horizontalement.
Chacune des faces supérieure 22 et inférieure 23 comporte une rainure longitudinale
24, 25.
[0037] Les alvéoles 21 ont une forme adaptée pour permettre un blocage convenable de la
clavette et positionner cette dernière dans l'axe des rainures longitudinales. De
cette manière, deux panneaux contigus ayant des alvéoles perpendiculaires peuvent
quand même être alignés par cette clavette.
[0038] Le montage d'un panneau 17 sur un montant vertical 5 est représenté à la figure 7.
Comme cela est visible sur cette figure, la face arrière 19 du panneau 17 est en appui
contre la face avant 9, 13 du montant 5, le panneau 17 étant fixé au montant 5 par
l'intermédiaire d'un élément de liaison 26.
[0039] La structure d'un tel élément de liaison 26 est mieux représentée à la figure 6.
Celui-ci se présente sous la forme d'une tôle pliée et découpée, en forme générale
de U et globalement plane, comportant une base 27 s'étendant sensiblement perpendiculairement
au plan du panneau 17, à partir de laquelle s'étendent une première et une seconde
branches 28. Les deux branches 28 délimitent entre elles un espace interne 29. Chaque
branche 28 comporte un bord interne 30, tourné vers l'espace interne du U, et un bord
externe 31. Les bords internes 30 forment un angle l'un par rapport à l'autre, de
sorte que la distance entre les bords internes 30 diminue en direction de la base
27 du U. L'espace interne 29 est ainsi évasé en direction de l'extrémité libre 32
des branches 28.
[0040] Chaque bord interne 30 comporte en outre une pluralité de griffes ou de dents 33
tournées vers la base et conçues pour s'opposer au retrait du montant 5 hors de l'espace
interne 29 après son insertion, comme cela sera mieux détaillé ci-après.
[0041] Une languette 34 s'étend vers le bas depuis chaque bord externe 31, sensiblement
perpendiculairement au plan de l'élément de liaison 26. Chaque languette 34 s'étend
sur toute la longueur de la branche correspondante 28.
[0042] La base 27 comporte en outre un bord externe à partir duquel s'étend, vers le bas,
une languette d'appui 35.
[0043] L'élément de liaison 26 présente ainsi un plan de symétrie, s'étendant sensiblement
parallèlement à l'axe général des branches 28, et passant par le centre de l'espace
interne 29 et de la base 27.
[0044] Lors du montage des panneaux 17 sur les montants 5, l'une des languettes 34 est engagée
dans la rainure correspondante 24 du panneau 17. Compte tenu de sa symétrie, l'élément
de liaison 26 est réversible. Ainsi, en fonction de l'orientation des branches 28,
les languettes 34 s'étendent soit vers le haut, soit vers le bas. Dans le cas représenté
à la figure 7, les languettes 34 sont dirigées vers le bas. L'une des languettes 34
est alors insérée dans la rainure supérieure 24 du panneau 17. Bien entendu, suivant
une autre orientation de l'élément de liaison, l'autre des deux languettes 34 pourrait
être insérée dans la rainure supérieure 24 du panneau 24. L'élément de liaison pourrait
également être orienté de façon à ce que l'une des languettes 34 soit insérée dans
la rainure inférieure 25 du panneau 24.
[0045] Le monteur pousse ensuite manuellement ou par l'intermédiaire d'un outil l'élément
de liaison 26, à l'aide de la languette d'appui 35, dans la direction représentée
par la flèche F à la figure 7, de sorte que la languette 34 coulisse dans la rainure
24 et que les branches 12, 13 du montant 5 s'insèrent progressivement dans l'espace
interne 29. Compte tenu de la diminution de la distance entre les branches 28 en direction
du fond de l'espace interne 29, l'élément 26 doit être positionné en force. Les branches
28 du montant 5 ont alors tendance à se déformer élastiquement de manière à se rapprocher.
[0046] Les griffes ou les dents 33 de l'élément de liaison 26 empêchent toute sortie accidentelle
du montant hors de l'espace interne 29.
[0047] Comme cela est représenté à la figure 7, deux panneaux adjacents 17 peuvent être
assemblés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'au moins une clavette 36. Celle-ci
peut être disposée dans les rainures 24 des panneaux 17 situées dans le prolongement
l'une de l'autre.
[0048] La structure d'une clavette 36 est illustrée plus particulièrement à la figure 8.
Celle-ci comporte un corps de forme générale oblongue comportant une zone centrale
allongée 37 à partir de laquelle s'étendent une première et une seconde zones 38,
conçues pour être engagées dans une rainure 24, 25 d'un panneau 17. Chaque zone 38
présente une section globalement trapézoïdale, de manière à présenter un bord libre
39 plus fin que la zone médiane 37, afin de faciliter l'insertion de la clavette 36
dans la rainure correspondante 24, 25.
[0049] La clavette 36 présente en outre un premier et un second plots d'écartement 40 s'étendant
vers l'extérieur de part et d'autre de la zone médiane 37, sensiblement perpendiculairement
au plan de la clavette 36. La clavette 36 présente en outre une extrémité équipée
d'un troisième plot d'écartement 41 faisant saillie vers l'extérieur, selon l'axe
de la clavette 36.
[0050] De cette manière, lors du montage de la structure, une première zone 38 est insérée
pour partie dans la rainure supérieure 24 d'un premier panneau inférieur et pour partie
dans la rainure supérieure 25 d'un second panneau inférieur, adjacent au premier,
comme illustré à la figure 7.
[0051] Les clavettes sont conçues pour remplir les fonctions suivantes :
- Lorsque les panneaux sont positionnés avec les alvéoles dans le sens horizontal, et
lorsque les clavettes sont insérées dans les rainures supérieures et inférieures des
panneaux, celles-ci servent à aligner et maintenir dans le même plan deux panneaux
consécutifs d'un même rang horizontal.
- Les clavettes servent aussi à aligner et maintenir dans le même plan les panneaux
du rang supérieur.
- Lorsque les panneaux sont positionnés avec les alvéoles dans le sens horizontal, et
lorsque qu'il est impossible de positionner les clavettes dans les rainures supérieures
des panneaux, les clavettes sont insérées dans les alvéoles des panneaux ayant une
forme spécifique pour les maintenir. Dans ce cas, deux panneaux successifs d'un même
rang peuvent être alignés.
[0052] La forme des alvéoles associée et l'emplacement de la rainure d'extrémité des panneaux
permettent à la clavette d'aligner deux carreaux ayant les alvéoles perpendiculaires
les unes par rapport aux autres.
[0053] Un premier et un second panneaux 17 supérieurs sont ensuite montés respectivement
sur les premier et second panneaux 17 inférieurs, de sorte qu'une seconde zone 38
soit insérée pour partie dans la rainure inférieure 25 du premier panneau supérieur
et pour partie dans la rainure inférieure du second panneau supérieur. Les plots d'écartement
40, 41 permettent de maintenir à distance la face inférieure 23 des panneaux supérieurs
de la face supérieure 22 des panneaux inférieurs. L'interstice ainsi formé est destiné
à être comblé par un joint.
[0054] Les figures 9, 10 et 11 montrent un montant 5 selon une autre variante de réalisation,
dans laquelle ce dernier se présente sous la forme d'un profilé en U comportant une
base perpendiculaire au plan des panneaux, à partir de laquelle s'étendent deux branches.
Ce type de montant peut être utilisé en combinaison avec un montant du type représenté
à la figure 7, comme illustré aux figures 9 et 10.
[0055] En partie haute de la cloison, la forme de l'agrafe permet dans sa position finale
de laisser un espace entre le dessus du panneau et le dessous du plafond tout en maintenant
le parement contre le montant et le rail haut. De cette manière, le rail haut peut
coulisser verticalement dans l'agrafe sans porter préjudice au parement et à sa fonction.
Ceci est particulièrement avantageux dans le cas de structures particulièrement déformables
et dans les cas où les bâtiments sont soumis à des secousses sismiques.
[0056] La forme de l'agrafe permet aussi de lier au rail haut un panneau présentant des
alvéoles s'étendant verticalement.
[0057] La figure 12 montre une variante de réalisation des montants 5. Dans le cas de cette
variante, chaque montant 5 présente une forme générale en U, le panneau venant en
appui contre la base 42 du U, des branches 43 s'étendant perpendiculairement à la
base 42, vers l'arrière. Le fonctionnement de l'invention reste toutefois inchangé.
[0058] La figure 13 représente une agrafe 44 permettant la fixation d'un panneau supérieur
17 au rail supérieur 1 et d'un panneau inférieur 17 au rail inférieur 2.
[0059] Cette agrafe 44 comporte une première et une seconde branches 45, 46 s'étendant sensiblement
parallèlement l'une à l'autre, reliée l'une à l'autre à une première extrémité par
une zone de jonction 47 élastiquement déformable formant une boucle. La seconde extrémité
de la seconde branche 46 forme un crochet 48 tourné vers l'extérieur et en direction
de la première extrémité.
[0060] La zone de jonction 47 est conçue de manière à ce que les première et seconde branches
45, 46 soient contraintes l'une contre l'autre au repos, c'est-à-dire lorsqu'aucun
effort extérieur n'est exercé sur l'agrafe 44. Les branches 45, 46 de l'agrafe 44
forment alors une pince.
[0061] L'assemblage d'un panneau supérieur 17 sur le rail supérieur 1, par l'intermédiaire
d'une agrafe 44, est représenté aux figures 14 et 15.
[0062] Comme cela est visible sur ces figures, le monteur insère la branche 4 avant du rail
supérieur 1 entre les deux branches 45, 46 de l'agrafe 44 de sorte que cette dernière
soit maintenue en position sur le rail supérieur 1. Le monteur déforme ensuite le
crochet 48 et insère l'extrémité libre de ce dernier dans la rainure supérieure 24
du panneau supérieur correspondant 17.
[0063] Un montage similaire, illustré aux figures 16 et 17, permet de fixer le panneau inférieur
17 sur le rail inférieur 2 à l'aide d'une agrafe 44.
[0064] En effet, pour cela, le monteur insère la branche 4 avant du rail inférieur 2 entre
les première et seconde branches 45, 46 de l'agrafe 44 correspondante, de sorte que
cette dernière soit maintenue en position sur le rail inférieur 1. Le monteur déforme
ensuite le crochet 48 et insère l'extrémité libre de ce dernier dans la rainure inférieure
25 du panneau inférieur correspondant 17.
[0065] Suivant une variante de réalisation de l'invention, l'élément de liaison 26 présente
une forme générale en oméga (Ω) et comporte une base 27, parallèle au plan du panneau
17, à partir de laquelle s'étendent une première et une seconde branches 28 perpendiculaires
à la base 27. Chaque branche 28 comporte une extrémité libre 49 s'étendant vers l'extérieur,
perpendiculairement au reste de la branche 28. Les bords des extrémités libres 49
sont équipés chacun d'une languette 34 insérée dans la rainure correspondante 24 du
panneau 17. En outre, les bords internes 30 des branches 28 comportent des zones en
saillie 50 tournées vers l'intérieur de l'espace interne 29.
[0066] La distance entre le bord interne 51 de la base 27 et la face arrière 19 du panneau
17 correspond sensiblement à l'épaisseur du montant 5, de sorte que ce dernier soit
maintenu en position dans l'espace interne 29. La fixation du panneau 17 sur le montant
5 est alors assurée.
[0067] L'invention permet ainsi de réaliser le doublage intérieur d'un mur mais pourrait
également être utilisée afin de réaliser le doublage extérieur d'un mur ou encore
le doublage de surfaces horizontales, telles que le plafond ou le sol.
[0068] Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes de réalisation
de cette structure, décrites ci-dessus à titre d'exemples, mais elle embrasse au contraire
toutes les variantes.
1. Structure de cloison, notamment de cloison de doublage, comprenant un rail supérieur
(1) et un rail inférieur (2), reliés l'un à l'autre par au moins un montant (5) s'étendant
sensiblement verticalement, et au moins un panneau (17) fixé à au moins un montant
(5), le panneau étant fixé au montant (5) par l'intermédiaire d'un élément de liaison
(26) sensiblement plan et en forme générale de U, définissant une première et une
seconde branches (28) délimitant, avec la base (27) du U, un espace interne (29) dans
lequel est inséré le montant (5), la largeur de l'espace interne (29), c'est-à-dire
la distance entre les première et seconde branches (28), correspondant sensiblement
à la largeur du montant (5), caractérisée en ce que le panneau (17) présente un plan d'assemblage horizontal (22, 23) dans lequel débouche
une rainure longitudinale (24, 25), l'une des branches (28) de l'élément de liaison
(26) comportant une languette (34) en saillie par rapport au plan de l'élément de
liaison (26), insérée dans la rainure (24) du panneau (17), en ce que l'espace interne (29) est en outre équipé de moyens de serrage (33) du montant (5),
et en ce que le montant (5) est réalisé sous la forme d'un profilé dont la section présente une
base (6) à partir de laquelle s'étendent au moins une première et une seconde branches
(9, 10) déformables, au moins l'une des première et seconde branches (9, 10) déformables
du montant (5) étant en appui contre le bord intérieur (30) de l'une des première
et seconde branches (28) de l'élément de liaison (26).
2. Structure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la largeur de l'espace interne (29) de l'élément de liaison (26) diminue en direction
de la base (27) du U.
3. Structure selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que chaque branche (28) présente un bord interne (30) tourné du côté de l'espace interne
(29) et muni de moyens (33) conçus pour s'opposer au retrait du montant (5) hors de
l'espace interne (29) après son insertion, par exemple des dents (33) dirigées vers
la base (27) du U.
4. Structure selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l'élément de liaison (26) comporte une languette d'appui (35) s'étendant sensiblement
perpendiculairement au plan de l'élément de liaison (26), à partir de la base (27).
5. Structure selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les première et seconde branches (9, 10) déformables du montant (5) sont en appui
respectivement contre le bord intérieur (30) de la première et de la seconde branches
(28) de l'élément de liaison (26).
6. Structure selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que chaque branche (28) de l'élément de liaison (26) comporte une languette (34) en saillie
par rapport au plan de l'élément de liaison (26) et s'étendant sur toute la longueur
de la branche (28).
7. Structure selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que l'élément de liaison (26) est réalisé en tôle pliée et découpée.