Domaine technique
[0001] La présente invention se rapporte aux mouvements de montre, plus particulièrement
du type comportant un balancier-spiral. De tels mouvements, comprennent un bâti. Ils
sont inscrits entre des première et deuxième surfaces planes, parallèles entre elles.
La première surface sert généralement d'appui au cadran, alors que la deuxième est
définie par la face supérieure des ponts ou de la masse oscillante, voire la face
supérieure de pièces constitutives d'un mécanisme. Cette face est généralement destinée
à être adjacente au poignet du porteur.
Etat de la technique
[0002] Le bâti porte des mobiles généralement disposés de manière à ce que leurs axes de
rotations soient parallèles entre eux et perpendiculaires à ces surfaces planes. Ces
mobiles, de forme discoïde, se superposent plus ou moins, en fonction de leur position
en référence au bâti. L'un d'entre eux, agencé pour porter des organes indicateurs
de l'heure, est disposé au voisinage de la première surface.
[0003] On connaît aussi des mouvements construits en plusieurs sections, enveloppant le
poignet et permettant de faire une montre bombée. Le galbe que permet une telle forme
permet de réaliser des montres relativement minces et présentant une esthétique particulière.
Le mouvement ainsi réalisé occupe un volume relativement important. Il est malheureusement
difficile de réaliser une boîte étanche pouvant loger un tel mouvement. De tels mouvements
sont, par exemple, décrits dans les documents
CH 60 360 ou
EP 1 394 638.
[0004] On connaît par ailleurs des mouvements munis d'un tourbillon dont la cage porte un
balancier incliné par rapport au plan du mouvement, décrits, par exemple dans les
documents
WO 03/017009,
WO 2005/043257 et
EP 1 564 608. Dans ces mouvements, et à cause de la rotation de la cage, l'axe de balancier forme
l'enveloppe d'un cône. Une telle solution a pour avantage de réduire la sensibilité
aux positions, mais nécessite beaucoup de volume.
Divulgation de l'invention
[0005] La présente invention a notamment pour but de permettre la réalisation d'un mouvement
occupant un volume restreint, pouvant sans autre être logé dans une boîte étanche
et/ou offrir des conditions optimales de fonctionnement du balancier.
[0006] A cet effet, le mouvement selon l'invention est défini par les revendications.
[0007] Il apparaît que le fait d'incliner l'ensemble des mobiles du rouage de finissage
par rapport aux plans de référence permet une répartition différente des composants,
qui offre notamment de nouvelles possibilités de création esthétiques.
[0008] Afin de réduire au maximum les écarts de marche entre les différentes positions de
la montre, tout en disposant d'un balancier de diamètre suffisamment grand pour que
son moment d'inertie confère au mouvement de bonnes qualités réglantes, l'axe du balancier
fait un angle compris entre 15° et 30° avec une perpendiculaire aux plans de référence.
[0009] De manière avantageuse, dans un mouvement comportant, en outre, une tige de remontoir
et de mise à l'heure, un plan passant par l'axe du balancier et perpendiculaire aux
plans de référence fait un angle compris entre 30° et 60° par rapport à l'axe de ladite
tige.
[0010] Le mouvement peut comporter plus d'un balancier, par exemple deux balanciers, chacun
des balanciers oscillant autour d'un axe incliné par rapport aux plans de référence
et les coupant, les point d'intersection des axes avec le premier plan étant plus
proche de l'axe central de la platine que les points d'intersection des axes avec
le deuxième plan.
Brève description des dessins
[0011] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée
à titre d'exemple et faite en référence aux dessins dans lesquels:
- les figures 1 à 4 représentent tout ou partie d'un mouvement de montre;
- les figures 5 à 11 concernent un mode de réalisation de l'invention ;
- sur les figures 12 et 13 est représentée une partie de mouvement selon une variante
du mode de réalisation, respectivement vue en perspective et en plan, alors que les
figures 14 et 15 illustrent une montre munie d'un tel mouvement, vu selon deux angles
différents ;
- la figure 16 se rapporte à une autre variante du mode de réalisation ; et
- la figure 17 illustre une autre variante du mode de réalisation.
Mode(s) de réalisation de l'invention
[0012] Le mouvement de montre représenté aux figures 1 à 4 comporte notamment et de manière
classique une platine 10 et un pont-platine 11, partiellement arraché sur la figure
1 et fixé sur la platine 10 au moyen de vis non référencées, un barillet 12 formant
la source d'énergie, un rouage de finissage 14, un organe régulateur formé d'un porte-échappement
16 et un mécanisme de remontoir et de mise à l'heure comprenant notamment une tige
de mise à l'heure 18, seul composant visible sur ces figures. La platine 10 est de
forme générale discoïde et définit un axe central XX (figure 3). Dans ce mouvement,
le barillet 12 et les composants du rouage de finissage 14 tournent autour d'axes
parallèles à l'axe XX. Ce mode de réalisation ne fait pas partie de la présente invention.
[0013] Le porte-échappement 16 comprend une base 20 et, fixés sur cette dernière au moyen
de vis non référencées, un pont de balancier 22, deux colonnes 23 intercalées entre
la base 20 et le pont 22 (figure 1), et un pont d'échappement 24. Une roue d'échappement
26 et une ancre 28, formant ensemble le mécanisme d'échappement de la montre, sont
montées pivotantes entre la base 20 et le pont d'échappement 24. Ce mécanisme assure
l'entretien d'un balancier-spiral 30 monté pivotant entre la base 20 et le pont de
balancier 22, autour d'un axe YY (figure 3), dans des paliers 31 fixés respectivement
dans la base 20 et le pont de balancier 22, seul le palier associé au pont 22 étant
visible au dessin. Ces paliers sont avantageusement de type antichoc.
[0014] La platine 10, le pont-platine 11, la base 20, le pont de balancier 22 et le pont
d'échappement 24 forment les principaux composants du bâti du mouvement. Les surfaces
extérieures de la platine 10 et du pont-platine 11 définissent des plans
A et
B parallèles entre eux (figure 3). La surface extérieure de la platine 10, définissant
le plan
A, est destinée à porter un cadran, alors que le plan B se trouve dans la partie du
mouvement adjacente au poignet du porteur.
[0015] Typiquement, l'axe YY est incliné de 15° à 30° par rapport à une perpendiculaire
aux plans
A et
B, l'inclinaison étant fonction des caractéristiques du mouvement. Les conditions spatiales
les plus favorables sont obtenues lorsqu'un plan parallèle au plan A et passant par
l'extrémité de l'arbre du balancier la plus proche de la serge est tangente à l'extérieur
de celle-ci. De la sorte, le balancier utilise le minimum d'épaisseur. Il va de soi
que d'autres paramètres de construction peuvent aussi intervenir pour définir cette
inclinaison.
[0016] Comme le montrent les figures 1 à 4, la base 20 présente, selon un plan passant par
les axes XX et YY, une section en coin, formant un triangle rectangle. Le plus grand
des côtés adjacents à l'angle droit est en appui contre la platine 10. L'hypoténuse
définit un plan qui forme une surface de référence, les axes du balancier 30, de l'ancre
28 et de la roue d'échappement 26 lui étant perpendiculaires. Cela revient à dire
que le balancier 30 et les composants 26 et 28 de l'échappement tournent autour d'axes
inclinés par rapport aux plans
A et
B du mouvement, l'inclinaison étant égale à l'angle que forme l'hypoténuse et le grand
côté du triangle mentionné plus haut. Comme le montre la figure 3, l'orientation du
balancier est telle que le point d'intersection PA de l'axe YY avec le plan
A est plus proche de l'axe XX que le point d'intersection PB avec le plan
B.
[0017] L'assemblage du mouvement qui vient d'être décrit commence par la mise en place des
paliers et des pieds. Ensuite, les mécanismes et le rouage sont montés sur la platine.
Parallèlement, les composants du porte-échappement 16 sont assemblés et réglés. Ce
dernier est ensuite mis en place sur la platine, comme dernière opération. Si nécessaire,
la marche de la pièce peut encore être ajustée.
[0018] La figure 2 montre un avantage que l'on peut tirer d'une configuration telle que
celle du mouvement décrit. En plaçant le balancier 30 incliné par rapport au barillet
12, il est possible de disposer de plus de place pour ce dernier, ou de réduire l'épaisseur
du mouvement pour un même volume de barillet. Par ailleurs, du fait que le balancier
30 est incliné par rapport aux plans
A et
B, les écarts entre les positions verticales et les positions horizontales sont réduits.
En effet, quand la montre est en position horizontale, c'est à dire que les plans
A et
B sont horizontaux, l'axe du balancier est incliné. Par ailleurs, quand la montre est
placée dans une position verticale, l'axe du balancier est aussi incliné et non horizontal
comme dans les montres classiques. De la sorte, les marches instantanées mesurées
sont plus proches des conditions habituelles de porter. Cela est particulièrement
vrai lorsque la construction est telle qu'un plan passant par l'axe YY du balancier
et perpendiculaire aux plans
A et
B fait un angle compris entre 30° et 60° par rapport à l'axe de la tige.18.
[0019] Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 3, une liaison correcte entre le rouage de
finissage 14, et plus particulièrement sa roue de secondes 14a, avec le pignon d'échappement
26a de la roue 26 est assuré grâce au fait que la planche 14b de la roue 14a présente
une denture conique.
[0020] Sur la figure 4, le mouvement illustré sur les figures précédentes est complété par
un mécanisme de remontoir automatique comportant plus particulièrement un rotor 32
comprenant une planche 32a et une masse d'inertie 32b. Du fait de l'inclinaison du
balancier 30, l'épaisseur réservée à la masse d'inertie 32b peut être sensiblement
augmentée. De la sorte, même avec une épaisseur ou un diamètre réduit, il est possible
d'obtenir un couple de remontage équivalent à ceux de mouvements existants.
[0021] Les figures 5 à 11 illustrent un mouvement de montre selon un mode de réalisation
de l'invention. Dans ces figures, les mêmes composants portent les mêmes références
que celles utilisées pour les figures 1 à 4. Ce mouvement diffère de celui illustré
aux figures 1 à 4 du fait que les mobiles du rouage de finissage 14 ainsi que le barillet
12 sont parallèles à l'axe YY du balancier 30.
[0022] Dans ce mode de réalisation, la platine 10 comporte des surfaces d'appui 34 et 36
(figure 5) qui ne sont pas perpendiculaires à l'axe XX, comme c'est généralement le
cas, mais bien plutôt à l'axe YY. Par ailleurs, les trous dans lesquels sont disposés
des paliers 38 assurant le pivotement des mobiles du rouage de finissage 14 et ceux
servant de logement à des pieds-vis 40 sont également inclinés par rapport à l'axe
XX et sont parallèles à l'axe YY (figures 6 à 10).
[0023] La surface d'appui 36 assure le positionnement du porte-échappement 16. Comme on
peut le voir plus particulièrement sur la figure 8, les colonnes 23 sont chassées
dans la base 20. Le pont 22 est fixé sur les colonnes 23 au moyen de vis non référencées.
Les colonnes 23 sont munies de pieds 23a dépassant de la base 20 du côté de la platine
10 et sont engagées dans des trous 40 de celle-ci, fixées au moyen de vis.
[0024] Comme le montre la figure 11, l'affichage est réalisé au moyen de mobiles dont l'axe
est perpendiculaire au plan
A. A cet effet, le mouvement porte un rouage de minuterie 42 comprenant une chaussée
42a, une roue de minuterie 42b et une roue à canon 42c, la chaussée 42a et la roue
à canon 42c tournant autour de l'axe XX.
[0025] Un pignon 44 est monté pivotant dans la platine 10. Il comprend un arbre 44a et une
denture conique 44b. La chaussée 42a est chassée à friction sur l'arbre 44a.
[0026] Le rouage de finissage 14 comprend une roue 14c entraînée par le barillet 12 et tournant
à une vitesse inférieure à un tour par heure. Elle entraîne le pignon 44a qui doit
faire un tour par heure et qui fait tourner avec lui la chaussée 42a. Cette dernière
entraîne la minuterie 42b, laquelle est en prise avec la roue à canon 42c.
[0027] Ainsi, grâce à la denture conique du pignon 44, il est possible de réaliser un mouvement
dans lequel l'affichage se fait dans des plans parallèles au plan A, tout en ayant
orienté les mobiles du rouage de finissage et de la base de temps selon des axes parallèles
entre eux mais inclinés par rapport aux plans
A et
B.
[0028] Les figures 12 et 13 montrent une partie des mobiles d'un mouvement, variante du
mode de réalisation précédemment décrit et portant des aiguilles 46 et 48 destinées
à afficher respectivement les heures et les minutes. Ces mobiles sont disposés sur
le bâti de la montre, qui n'apparaît pas sur ces figures, pour éviter de surcharger
le dessin. Ils sont disposés parallèlement à l'axe YY. Plus précisément, le mouvement
porte une roue 50 entraînée par le barillet et effectuant un tour en quelques heures.
Elle engrène avec un pignon 51, monté pivotant sur le bâti, et qui porte, montée à
friction une chaussée 52, laquelle est munie d'une came 54 de type colimaçon. Un levier
56, muni d'un secteur denté 56a à une extrémité et d'un doigt 56b à l'autre extrémité
est en appui par son doigt 56b contre la came 54, sous l'effet d'un ressort représenté
schématiquement par une flèche. Un pignon 58 est en prise avec le secteur denté 56a.
Il porte l'aiguille 48. La came 54 tourne avec la chaussée 52 et provoque le déplacement
angulaire du levier 56, lequel fait tourner l'aiguille 48, qui se déplace en regard
d'une échelle graduée 59 portée par un cadran 60 (figures 14 et 15). Le rapport d'engrenages
entre la roue 50 et le pignon 52 est choisi de manière à ce que ce dernier fasse un
tour en une heure. En conséquence, l'aiguille 48 balaye l'échelle graduée 59 en une
heure.
[0029] Dès que la came 54 a fait un tour, le levier 56 retombe et l'aiguille 48 saute brusquement
en parcourant l'échelle graduée 59 en sens inverse des aiguilles d'une montre.
[0030] Un mobile de minuterie 62 engrène avec la chaussée 52. Elle entraîne par son pignon
62a une roue des heures 64 portant une came 66 de type colimaçon. Un levier 68, muni
d'un secteur denté 68a à une extrémité et d'un doigt 68b à l'autre extrémité, est
maintenu en appui contre la came 66 au moyen d'un ressort schématiquement représenté
par une flèche. Un pignon 70 engrène avec le secteur denté 68a. Il porte l'aiguille
46 des heures, laquelle se déplace en regard d'une échelle graduée 72 portée par le
cadran 60.
[0031] A cause de la démultiplication du mobile de minuterie, la roue des heures fait un
tour en douze heures. Il en résulte que la came provoque le balayage de l'échelle
graduée à raison de un tour en douze heures, après quoi, l'aiguille 46 revient en
arrière au moment où le levier 68 arrive en bout de course et retombe.
[0032] Comme le montre plus particulièrement la figure 15, les aiguilles 46 et 48 présentent
un pliage. De la sorte, elles balayent un secteur de cône permettant une esthétique
d'affichage original.
[0033] Dans la variante représentée à la figure 16, on retrouve les mobiles du rouage de
finissage 14 et du barillet 12 inclinés par rapport aux plans
A et
B. Dans cette variante toutefois, l'axe YY du balancier n'est pas parallèle aux axes
de ces mobiles. Son inclinaison est plus forte. Une telle solution permet de disposer
d'un balancier fortement incliné, tout en reliant le rouage de finissage 14 à la roue
d'échappement 26 sans devoir disposer d'engrenage conique, la différence d'inclinaison
étant suffisamment faible pour que les conditions de travail d'engrenages droits n'en
soient pas affectées.
[0034] Le mouvement illustré sur la figure 17 est représenté sans son bâti. On ne voit donc
que les mobiles, et plus particulièrement deux barillets 121 et 122, reliés en série,
un rouage de finissage 14 muni d'un engrenage différentiel 15 qui entraîne deux roues
de seconde 141 et 142, lesquelles entraînent un échappement comportant respectivement
une roue 261 et 262, et une ancre 281 et 282, qui font osciller des balanciers 301
et 302. Ce mouvement comprend en outre, un rouage de minuterie schématiquement représenté
en 42 et comportant une chaussée 42a destinée à porter une aiguille des minutes, non
représentée.
[0035] Dans ce mouvement, les deux balanciers 301 et 302 sont inclinés par rapport aux axes
des mobiles du rouage de finissage notamment. L'inclinaison est telle que, si l'on
définit deux plans de référence disposés de part et d'autre du mouvement, les points
d'intersection des axes des balanciers 301 et 302 coupent le plan de référence se
trouvant du côté du mouvement destiné à être adjacent au poignet du porteur sont plus
éloignés du centre du mouvement que les points d'intersection avec l'autre plan. Dans
une variante qui n'a pas été représentée, un seul des balanciers pourrait être incliné.
[0036] L'intégration de deux balanciers dans le mode de réalisation ne pose pas de problème
particulier pour l'homme du métier. Une telle solution est sans autre applicable.
[0037] Une telle configuration permet en outre de réduire la variation de la marche dans
les différentes positions du mouvement, les deux balanciers n'étant jamais en position
horizontale simultanément.
[0038] Le mouvement selon l'invention peut faire l'objet de nombreuses autres variantes
sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, la source d'énergie pourrait,
bien entendu, comporter plusieurs barillets, reliés entre eux en série ou en parallèle.
Comme expliqué plus haut, le mouvement peut comporter un ou deux balanciers, voire
plus. Ces balanciers peuvent être disposés côte à côte ou en tout ou en partie superposés.
[0039] Ainsi, grâce aux caractéristiques particulières que présentent les différentes variantes
du mouvement selon l'invention, il est possible de réaliser une montre offrant à la
fois des caractéristiques techniques particulièrement intéressantes, tout en permettant
des développements esthétiques originaux.
1. Mouvement de montre comportant un bâti (10, 11, 20, 22, 24), limité par une première
et une deuxième surfaces planes et parallèles entre elles et définissant des premier
et deuxième plans (A, B) de référence, le deuxième plan (B) se trouvant du côté du
mouvement destiné à être adjacent au poignet du porteur, et qui comprend :
• au moins un balancier (30) dont l'arbre pivote dans des paliers fixés dans ledit
bâti (10, 11, 20, 22, 24),
• au moins un échappement (26, 28) assurant l'entretien du balancier (30),
• une source d'énergie (12),
• des mobiles de rouage de finissage (14) reliant la source d'énergie à l'échappement
(26, 28), et de minuterie (42),
• une platine (10) définissant un axe central (XX), et dont la surface extérieure
définit le premier plan de référence (A),
caractérisé en ce que le bâti (10, 11, 20, 22, 24) comprend un organe (20, 22, 24) sur lequel sont montés
le balancier (30) et l'échappement (26, 28), lesquels forment ensemble un porte-échappement
(16), ledit balancier (30) oscillant autour d'un axe de rotation (YY), et
en ce que la platine (10) comprend au moins une surface d'appui (36) non perpendiculaire à
l'axe central (XX) et sur laquelle est positionné ledit porte-échappement (16) de
sorte que ladite surface d'appui (36) est perpendiculaire à l'axe de rotation (YY).
2. Mouvement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte deux balanciers (301, 302), chacun des balanciers oscillant autour de
son axe de rotation respectif, lesdits axes de rotation étant inclinés l'un par rapport
à l'autre.
3. Mouvement selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les mobiles du rouage de finissage (14) sont inclinés par rapport aux plans de référence
(A, B).
4. Mouvement selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite source d'énergie est formée d'un barillet (12) et en ce que ledit balancier (30) et ledit barillet (12) sont inclinés par rapport aux plans de
référence (A, B) et l'un par rapport à l'autre.
5. Mouvement selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, un mécanisme de remontage automatique comportant une masse
(32) passant par-dessus le balancier (30).
6. Mouvement selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'axe de rotation du balancier (YY) est incliné par rapport auxdits plans de référence
(A, B) et les coupant, le point d'intersection (PA) dudit axe (YY) avec le premier
plan (A) étant plus proche de l'axe central (XX) que le point d'intersection (PB)
dudit axe de rotation (YY) avec le deuxième plan (B).
7. Mouvement selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte deux balanciers (301, 302), chacun des balanciers oscillant autour d'un
axe (YY) incliné par rapport auxdits plans de référence (A, B) et les coupant, les
points d'intersection (PA) desdits axes (YY) avec le premier plan (A) étant plus proches
de l'axe central (XX) que les points d'intersection (PB) desdits axes (YY) avec le
deuxième plan (B).
8. Mouvement selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit rouage de finissage (14) comprend un engrenage différentiel (15).