[0001] L'invention concerne un gabion et un ensemble d'au moins deux gabions.
[0002] De plus en plus de techniques de construction dans le domaine du génie civil et des
travaux publics font utilisation d'unités ou d'éléments individuels de construction.
Ces éléments individuels sont utilisés pour former des parois de soutènement, des
murs antibruit, des culées et piles de pont, des merlons de protection contre des
chutes de pierres, éboulements et glissements de terrain, des aménagements paysagers,
des ouvrages de protection dans le domaine militaire ou des ouvrages de renforcement
de voie de circulation, berges de canaux, rivières, fleuves et bords de mer et d'autres
encore. Ils sont aussi utilisés pour des ouvrages provisoires.
[0003] D'une manière générale, ces éléments individuels sont réalisés à partir de structure
de cage renfermant un matériau de remplissage et connu sous l'appellation générale
de gabion. Les dimensions de ces gabions peuvent être très variables en fonction de
la taille de l'ouvrage et de l'application. Ces gabions sont remplis avec des matériaux,
tels que des pierres, des cailloux concassés, des galets, du sable, de la terre, du
bois, des matériaux à propriétés élastoplastiques telles que des pneus ou d'autres
encore.
[0004] Les gabions peuvent être pré-remplis. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de procéder
au remplissage des gabions sur l'emplacement du chantier.
[0005] Ces gabions pré-remplis comportent alors une sangle de levage pour la réalisation
des différentes opérations de manutention qu'implique le transport de ces gabions
pré-remplis du lieu de remplissage jusqu'au chantier puis leur positionnement dans
l'ouvrage à réaliser. Par « sangle » on désigne ici tout moyen permettant le transport
par suspension du gabion. Par exemple, il peut s'agir d'une élingue ou d'un câble.
[0006] Des gabions connus, formant un contenant pour le matériau de remplissage, comportent
:
- un fond et au moins une face latérale délimitant le contenant, et
- au moins une sangle de levage accrochée au fond et permettant de soulever le gabion
rempli par le matériau de remplissage.
[0007] La sangle dépasse sous le fond du gabion. Par exemple, comme décrit dans la demande
de brevet
EP1 881 114, la sangle est une élingue dont l'extrémité se termine par une boucle dans laquelle
est logée une barre de répartition qui s'étend sous le fond.
[0008] Dès lors, à chaque fois que le gabion est soulevé ou déposé sur le sol ou sur un
autre gabion, cette extrémité de la sangle frotte sur le sol ou sur l'autre gabion.
Ces frottements altèrent l'extrémité de la sangle qui risque alors de se rompre entraînant
la chute accidentelle du gabion. Une telle chute accidentelle est très dangereuse
pour les ouvriers qui travaillent à proximité car un gabion pèse généralement plusieurs
milliers de kilos. Cette altération de l'extrémité de la sangle constitue donc un
risque important pour la sécurité des ouvriers qui manipulent des gabions.
[0009] De plus, l'extrémité de la sangle, à plus forte raison si elle est protégée, forme
une saillie au-delà du fond du gabion qui entraîne des difficultés lors du positionnement
des gabions les uns sur les autres.
[0010] L'invention vise à remédier à au moins l'un de ces inconvénients. Elle a donc pour
objet un gabion dans lequel le fond comporte au moins un renfoncement recevant la
sangle de levage, ce renfoncement étant suffisamment profond pour que la sangle de
levage ne fasse pas saillie au-delà du fond du gabion lorsque celui-ci est soulevé
à l'aide de cette sangle.
[0011] Grâce au renfoncement, la sangle de levage ne risque pas d'être altérée lors des
déplacements du gabion. Ainsi, l'usure, les blessures ou les coupures de cette sangle
de levage sont évitées ce qui limite les risques de ruptures accidentelles de cette
sangle. On accroît donc la sécurité lors de la manutention des gabions.
[0012] Ce renfoncement facilite également l'empilement des gabions les uns sur les autres
car la sangle de levage ne crée plus une surépaisseur qui fait saillie au-delà du
fond du gabion. On peut donc obtenir plus facilement un empilement de gabions dans
lequel l'espace entre les gabions superposés est sensiblement constant. Par exemple,
ceci accroît l'esthétisme et la stabilité d'un tel empilement de gabions. Cette pose
bord contre bords permet la ligature ou l'agrafage des gabions les uns aux autres
et donc le monolithisme de l'ouvrage.
[0013] Les modes de réalisation de ce gabion peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques
suivantes :
■ le renfoncement est un pli dans le fond;
■ le gabion comprend au moins une barre de répartition logée dans le pli et autour
de laquelle la sangle est attachée de manière à permettre le soulèvement du gabion;
■ les faces du gabion sont des grillages;
■ la taille des mailles du grillage formant ladite au moins une face latérale est
plus petite le long du bord supérieur que le long du bord inférieur en contact avec
le fond, le bord supérieur étant à l'opposé du bord inférieur ;
■ le gabion comporte au moins un tirant présentant un corps rectiligne se prolongeant
par une partie recourbée sur elle-même pour former une boucle apte à recevoir un barreau
du grillage formant les faces du gabion, cette boucle présentant une bouche, plus
étroite que la boucle, d'introduction du barreau à l'intérieur de la boucle et une
partie qui, en combinaison avec le corps rectiligne, forme un cône de guidage du barreau
vers la bouche de la boucle;
■ le fond est un grillage formé de barreaux entrecroisés et le renfoncement présente
une profondeur supérieure à l'épaisseur de ces barreaux;
■ une saillie est aménagée dans une face supérieure du gabion opposée au fond, cette
saillie étant conformée pour guider un gabion supérieur par coopération de forme avec
un renfoncement du fond de ce gabion supérieur identique au renfoncement du gabion
présentant la saillie.
[0014] Ces modes de réalisation du gabion présentent en outre les avantages suivants :
- le pli longitudinal ou transversal du fond permet un positionnement précis de la barre
de répartition et empêche que cette barre puisse glisser lors de la manutention du
gabion,
- l'utilisation d'un maillage plus fin à proximité du bord supérieur des faces latérales
permet de déposer des cailloux de plus petite taille au sommet du gabion pour obtenir
un remplissage plus complet et donc éviter le tassement des parois du gabion sous
le poids d'un autre gabion posé au-dessus,
- l'utilisation d'un tirant ayant une bouche plus étroite que la boucle permet à ce
tirant de rester plus facilement en place lors du remplissage, même quand le gabion
pré-rempli est vibro-compacté pour tasser le matériau de remplissage,
- la présence d'une saillie sur une face supérieure facilite l'alignement des gabions
les uns sur les autres.
[0015] L'invention a également pour objet un ensemble comportant :
- un gabion supérieur tel que le gabion décrit ci-dessus,
- un gabion inférieur présentant une face supérieure dans laquelle est aménagé au moins
un renfoncement, et
- une clavette de guidage dont un côté est conformé pour être reçu dans le renfoncement
du gabion inférieur et dont l'autre côté est conformé pour guider le gabion supérieur
par coopération de forme avec le renfoncement du fond de ce gabion supérieur.
[0016] Le renfoncement dans la face supérieure maintient en place la clavette de guidage
ce qui facilite l'alignement des gabions les uns par rapport aux autres.
[0017] L'invention a également pour objet un ensemble d'au moins deux des gabions ci-dessus
de hauteur différente choisis dans un groupe comprenant des gabions de 50 cm, 70 cm,
100 cm, 120 cm et 150 cm de hauteur, dans lequel les mailles du grillage des faces
latérales de ces deux gabions sont des multiples de 50 mm ou 100 mm.
[0018] Le choix de la taille des mailles pour ces gabions permet d'aligner les mailles entre
des gabions de hauteur différente et facilite également la découpe des faces latérales
de ces gabions.
[0019] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée
uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur
lesquels :
- la figure 1 est une illustration schématique et en perspective d'un gabion,
- la figure 2 est une illustration schématique en vue de côté du gabion de la figure
1,
- la figure 3 est une illustration schématique en vue de face d'un renfoncement du gabion
de la figure 1,
- la figure 4 est une illustration schématique en vue de dessus du gabion de la figure
1,
- la figure 5 est une illustration schématique d'un tirant utilisé dans le gabion des
figures 1 et 4,
- la figure 6 est une illustration schématique en vue de côté du gabion de la figure
1 pré-rempli avec un remplissage supérieur avec de plus petits matériaux,
- les figures 7 et 8 sont des illustrations schématiques en vue partielle et de face
d'autres modes de réalisation du gabion de la figure 1,
- la figure 9 est une illustration en perspective d'un autre mode de réalisation d'un
gabion,
- les figures 10, 12, 14 et 15 sont des illustrations schématiques d'assemblage de gabions
superposés, et
- les figures 11 et 13 sont des illustrations schématiques et en perspective de clavettes
de guidage pour les assemblages des figures 10, 12 et 15.
[0020] Dans ces figures, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes éléments.
[0021] Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues
de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail.
[0022] La figure 1 représente un gabion 2. Ce gabion 2 est destiné à être rempli avec un
matériau de remplissage tel que des cailloux concassés, pierres ou tous autres matériaux
afin de former un élément individuel de construction.
[0023] Ici, le gabion 2 est décrit dans le cas particulier où celui-ci a la forme d'un parallélépipède
dont les plus grandes faces sont disposées horizontalement. La plus grande face inférieure
du gabion 2 forme un fond plat 4 du gabion. L'essentiel du poids du matériau de remplissage
repose sur ce fond 4 lorsque le gabion 2 est rempli. Ce fond 4 est plat, c'est-à-dire
qu'il s'étend essentiellement parallèlement à un plan. Ce plan, appelé ici « plan
du fond » est confondu avec le plan du sol lorsque le gabion est déposé sur un sol
plat et horizontal.
[0024] A partir du fond 4, quatre faces latérales 6 à 9 s'étendent verticalement.
[0025] Le gabion 2 comporte, de préférence, une face supérieure horizontale qui forme un
couvercle pour refermer le gabion 2 après son remplissage. Cette face supérieure permet
de retenir le matériau de remplissage à l'intérieur du contenant délimité par les
faces 4, 6 à 9. Cette face supérieure ou couvercle n'a pas été représentée pour simplifier
la figure 1.
[0026] La hauteur du gabion dans la direction verticale, notée Hg, est par exemple de 50
cm, 70 cm, 1 m, 1,2 m ou 1,5 m. La longueur horizontale du gabion, notée Lg, est par
exemple supérieure à 50 cm et de préférence supérieure ou égale à 1 m. La largeur
horizontale du gabion, notée l
g, est par exemple supérieure à 50 cm et couramment de 1 m.
[0027] Les faces du gabion 2 sont formées par du grillage. Les mailles de ce grillage sont
choisies de manière à retenir le matériau de remplissage à l'intérieur du contenant.
Ici, ce grillage est réalisé par des barreaux métalliques rigides horizontaux et verticaux
soudés à angles droit les uns aux autres. Les mailles de ce grillage sont rectangulaires.
Par exemple, les barreaux sont soudés à l'aide de moyen électrique (électrosoudure).
[0028] La taille des mailles du grillage est choisie de manière à ce que les différentes
hauteurs Hg et les différentes longueurs Lg possibles soient obtenues à l'aide d'un
multiple entier de mailles. Ceci facilite la découpe et la réalisation des faces des
gabions de différentes dimensions.
[0029] Par exemple, les mailles du fond 4 font 10 cm x 5 cm.
[0030] Les mailles des faces latérales 6 à 9 sont identiques à celles du fond 4 à l'exception
du fait que les mailles le long du bord supérieur de ces faces latérales sont plus
petites. Par exemple, chaque face 6 à 9 comporte deux rangées 12, 14 de mailles de
dimension 5 cm x 5 cm le long du bord supérieur.
[0031] Comme représenté sur la figure 6, ces deux rangées 12 et 14 permettent de compléter
le remplissage du gabion 2 à l'aide d'un matériau de remplissage 16 de taille plus
réduite que le matériau de remplissage 18 utilisé pour remplir la partie inférieure
du gabion 2. Par exemple, les matériaux de remplissage 16 et 18 sont des pierres ou
des cailloux concassés. Toutefois, les cailloux 16 sont de plus petite taille que
les cailloux 18. Par taille des cailloux on désigne ici leur diamètre équivalent,
c'est-à-dire le diamètre de la sphère qui se comporterait de manière identique lors
de l'opération d'analyse granulométrique choisie. Par exemple, la taille des cailloux
est mesurée à l'aide d'une opération de tamisage à sec.
[0032] Plus précisément, les cailloux 16 et 18 ont une taille suffisamment grande pour être
retenus à l'intérieur du gabion 2 par les mailles, respectivement, de 5 cm x 5 cm
et de 5 cm x 10 cm. De préférence, les cailloux 16 ont une taille suffisamment petite
pour passer à travers les mailles de 5 cm x 10 cm.
[0033] Les rangées 12 et 14 permettent de remplir et de niveler la partie supérieure du
gabion avec les cailloux 16. Ces cailloux 16 permettent de remplir le gabion plus
près du bord supérieur sans dépasser la hauteur Hg avec des vides entre les cailloux
plus petits que si les cailloux 18 étaient utilisés pour cela. Dès lors, cela permet
de limiter l'écrasement des parois latérales du gabion 2 sous le poids d'un autre
gabion déposé sur sa face supérieure. En effet, il est beaucoup plus facile de remplir
le gabion 2 à ras bord avec les cailloux 16 qu'avec les cailloux 18. De plus, l'utilisation
des cailloux 16 dans la partie supérieure du gabion 2 diminue la profondeur des irrégularités
de la face supérieure ce qui augmente sa planéité et facilite l'empilement des gabions
les uns sur les autres.
[0034] Le fond 4 du gabion comporte un renfoncement 22 destiné à recevoir une barre de répartition
24 (figure 2) ainsi que des extrémités inférieures 26 et 28 de sangles de levage 30
et 32 (voir figure 2). Dans ce mode de réalisation la barre 24 est amovible.
[0035] Ici, les sangles 30 et 32 sont des élingues formées chacune d'un câble souple, chaque
câble étant lui-même constitué de torons formés d'une multitude de brins torsadés
entre eux.
[0036] Comme représenté sur la figure 2, les sangles 30 et 32 comportent également, respectivement,
des extrémités supérieures 34 et 36 destinées à être attachées à des moyens de levage
du gabion 2. Ici, les extrémités 26, 28, 36 et 34 sont des boucles. La barre 24 traverse
les boucles des extrémités 26 et 28. Ainsi, quand le gabion 2 est soulevé à l'aide
des sangles 30 et 32, la barre 24 est tirée vers le haut ce qui l'enfonce dans le
renfoncement 22. Les sangles 30 et 32 traversent également l'intérieur du gabion.
Ainsi, lorsque celui-ci est rempli, le matériau contenu à l'intérieur du gabion immobilise
les sangles. En particulier, cela empêche les sangles de glisser le long de la barre
24.
[0037] Ce renfoncement 22 est conçu pour que lorsque le gabion est transporté à l'aide des
sangles 30 et 32, la barre 24 ainsi que les extrémités 26 et 28 soient entièrement
reçues à l'intérieur du logement 22 de manière à ne pas faire saillie au-delà du plan
du fond 4, c'est-à-dire au-delà des barreaux du fond 4 destinés à reposer sur le sol
ou sur le couvercle d'un autre gabion. On empêche ainsi l'altération, l'endommagement
ou le cisaillement des extrémités 26 et 28 sur le sol, lors du stockage, ou sur un
autre gabion lors de son déplacement.
[0038] Le renfoncement 22 rigidifie également le fond 4.
[0039] Dans ce mode de réalisation, le renfoncement 22 est un pli qui s'étend parallèlement
au plus grand côté du fond 4. Ici, le renfoncement s'étend d'un bord à l'autre du
fond 4. II a donc la même longueur Lg que celle du fond 4. Le renfoncement 22 est
symétrique par rapport à un plan vertical qui contient le centre de gravité du gabion
2. Ceci permet de maintenir le fond 4 sensiblement horizontal lorsque le gabion 2
est suspendu par les sangles 30, 32.
[0040] La barre 24 ne dépasse pas des faces verticales du gabion. A cet effet, sa longueur
est inférieure ou strictement inférieure à la longueur Lg du renfoncement. Ainsi,
le renfoncement n'est pas entièrement occupé par la barre 24. Les espaces laissés
libres par la barre 24 sont ainsi utilisables pour recevoir d'autres objets comme
la clavette décrite en référence à la figure 11 ou 13.
[0041] Un exemple possible de section transversale du renfoncement 22 est représenté sur
la figure 3. Sur la figure 3, la section transversale du renfoncement 22 est triangulaire.
[0042] La figure 3 représente un barreau transversal 40 et des barreaux longitudinaux 42
à 44 du grillage formant le fond 4. Les barreaux longitudinaux s'étendent parallèlement
au plus grand côté du fond 4. Sur la figure 3, seule la section transversale circulaire
des barreaux 42 à 44 est visible. Les barreaux 42 et 44 s'étendent sur le plan du
fond 4, c'est-à-dire sur le même plan que les autres barreaux destinés à reposer directement
sur le sol ou sur un autre gabion. Les barreaux 42 et 44 sont donc situés sous les
barreaux transversaux du fond 4. Sur la figure 3, seul le barreau transversal 40 est
représenté. Ici, les barreaux 42 et 44 sont espacés l'un de l'autre par une distance
M, par exemple, égale à 10 cm.
[0043] Le barreau 40 ainsi que tous les barreaux du fond 4 qui lui sont parallèle s'étendent
essentiellement parallèlement au plus petit côté du fond 4. Ils sont pliés entre les
barreaux 42 et 44 pour former le renfoncement 22. Le sommet du renfoncement est, par
exemple, situé à mi-distance entre les barreaux 42 et 44. Ici, le barreau 43 est fixé
au sommet de ce pli de section triangulaire. Le barreau 43 s'étend parallèlement aux
barreaux 42 et 44. Par exemple, la largeur maximale L du renfoncement 22 est de 8
cm. La profondeur maximale P du renfoncement 22 est strictement supérieure au cumul
du diamètre de la barre 24 avec le diamètre de la section transversale de l'extrémité
26. Ainsi, lorsque le gabion 2 est soulevé à l'aide de la sangle 30, l'extrémité 26
est entièrement située au-dessus du plan du fond 4. Par exemple, la profondeur P est
supérieure ou égale à 20 mm et, de préférence, supérieure ou égale à 30 ou 40 mm.
[0044] La figure 4 montre que le gabion 2 peut également comprendre des tirants 50 à 53
pour rigidifier les faces latérales 6 à 9. Ces tirants sont également connus sous
le terme de « distanceur ». Ici, ces tirants 50 à 53 sont disposés dans les angles
du gabion 2 de manière à raccorder deux faces latérales contiguës. Plus précisément,
pour augmenter leur efficacité et faciliter le remplissage, ces tirants 50 à 53 sont
disposés à 45° par rapport aux faces latérales. Cette disposition des tirants 50 à
53 dans les angles du gabion 2 permet de limiter la déformation des faces latérales
sous le poids du matériau de remplissage tout en entravant le moins possible le remplissage
du gabion 2. Ici, les tirants empêchent les faces latérales de s'écarter l'une de
l'autre sous le poids du matériau de remplissage. On peut aussi disposer des tirants
54 traversant le gabion, notamment perpendiculairement aux plus grandes faces.
[0045] Par exemple, les crochets des tirants 50 à 54 sont identiques les uns aux autres.
[0046] La figure 5 représente un exemple particulier de réalisation du tirant 50. Le tirant
50 est formé d'un corps rectiligne 56 équipé à chaque extrémité d'un crochet 58, 59
en prise avec un barreau correspondant du grillage des faces latérales. Par exemple,
les crochets 58 et 59 sont identiques.
[0047] Le crochet 58 est formé d'une partie recourbée 60 formant une boucle apte à recevoir
le barreau du grillage. Cette boucle présente une bouche d'introduction du barreau
à l'intérieur de la boucle. Cette bouche est plus étroite que le diamètre de la boucle
de manière à retenir de façon efficace le barreau à l'intérieur de la boucle. Par
exemple, l'épaisseur de la bouche est égale au diamètre du barreau à +/- 10% près.
[0048] La partie 60 se prolonge par une extrémité 62 qui s'éloigne du corps rectiligne 56
pour former, en combinaison avec le corps rectiligne, un cône de guidage du barreau
vers la bouche de la boucle. Ce cône facilite l'introduction du barreau à l'intérieur
du crochet 58.
[0049] Cette conformation du crochet 58 permet de retenir le barreau à l'intérieur de la
boucle de façon efficace même quand des vibrations sont appliquées sur le gabion 2
pour tasser ou vibro-compacter le matériau de remplissage. En effet, le gabion 2 est
par exemple rempli conformément au procédé décrit dans la demande de brevet
EP 1 881 114. Grâce à la bouche étroite, le détachement accidentel du tirant 50 des faces latérales
lors de l'application des vibrations est limité.
[0050] La figure 7 représente un mode de réalisation d'un gabion identique au gabion 2 sauf
que le fond du gabion comporte plusieurs renfoncements de manière à recevoir plusieurs
barres de traction. Sur la figure 7, le fond du gabion comporte deux renfoncements
70 et 72 qui s'étendent chacun parallèlement au plus grand côté du fond. Chacun de
ces renfoncements reçoit une barre de répartition respective 74, 76 entourée par des
boucles 78, 80 de sangles 82, 84. L'utilisation de plusieurs renfoncements s'avère
notamment utile lorsque le poids du gabion pré-rempli devient très important c'est-à-dire
supérieur à une tonne. Les renfoncements du fond sont disposés de façon symétrique
par rapport à un plan vertical contenant le centre de gravité du gabion. Ici, ce plan
vertical s'étend parallèlement au plus grand côté du fond. Cette disposition permet
de s'assurer que le fond 4 reste sensiblement horizontal même lorsque celui-ci est
suspendu par les sangles 78 et 80.
[0051] La figure 8 représente un mode de réalisation dans lequel le renfoncement n'est pas
un pli aménagé dans le fond du gabion. Plus précisément, la figure 8 représente un
renfoncement 90 aménagé sur le fond d'un gabion pour recevoir une sangle 92. Le renfoncement
90 est ici délimité :
- sur les côtés par deux barreaux 93 et 94 du fond qui s'étendent parallèlement l'un
à l'autre dans le plan du fond du gabion, et
- sur le dessus par les barreaux du fond du gabion fixés au-dessus des barreaux 93 et
94.
[0052] Les barreaux 93 et 94 sont par exemple des barreaux longitudinaux. Sur la figure
8 seul un barreau transversal 96 est représenté. La hauteur de la section transversale
des barreaux 93 et 94 définit la profondeur du renfoncement 90. Par exemple, les barreaux
93 et 94 ont un diamètre supérieur ou égal à 5 mm. Ces barreaux 93 et 94 sont identiques
aux autres barreaux formant le grillage du fond.
[0053] La sangle 92 a une section transversale rectangulaire dont la hauteur est inférieure
à la profondeur du renfoncement 90 de sorte que lorsque le gabion est soulevé à l'aide
de la sangle 92, celle-ci ne fait pas saillie au-delà du plan du fond du gabion. La
sangle 92 entoure un ou plusieurs barreaux transversaux.
[0054] Les figures 9 et 10 représentent un gabion 100 similaire au gabion 2 sauf qu'il présente
:
- un fond 102 dans lequel sont ménagés deux renfoncements de guidage 104 et 106, et
- un couvercle 108 ou face supérieur également pourvu de deux renfoncements de guidage
110 et 112.
[0055] Les renfoncements 104 et 106 remplissent les mêmes fonctions que le renfoncement
22. Ils sont conçus pour recevoir une barre de répartition autour de laquelle est
attachée une sangle de levage sans que la sangle de levage ne fasse saillie au-delà
du plan du fond. Pour cela, les renfoncements 104 et 106 sont par exemple similaires
à ceux décrits en regard de la figure 7.
[0056] Ici, les renfoncements 110 et 112 sont similaires aux renfoncements 104 et 106 à
l'exception du fait qu'ils sont aménagés dans le couvercle 108 et non pas dans le
fond 102. Les renfoncements 110 et 112 sont positionnés sur le couvercle de manière
à ce que lorsqu'ils sont alignés avec les renfoncements 104 et 106 d'un gabion supérieur,
les gabions inférieur et supérieur sont alignés l'un sur l'autre dans une position
prédéterminée. Par exemple, la position prédéterminée est ici celle dans laquelle
des faces latérales des gabions supérieur et inférieur sont coplanaires.
[0057] Les renfoncements 104 et 106 servent également de moyens d'alignement du gabion 100
sur des gabions inférieurs 118 et 120 (figure 10). Les gabions 118 et 120 sont par
exemple identiques au gabion 100.
[0058] Plus précisément, dans ce mode de réalisation, les moyens d'alignement se composent
:
- des renfoncements 104, 106 du gabion supérieur 100,
- des renfoncements 110 et 112 des gabions inférieurs 118 et 120, et
- d'une ou plusieurs clavettes amovibles de guidage.
[0059] Pour simplifier l'illustration, seules deux clavettes de guidage 122 et 124 identiques
sont représentées sur la figure 10.
[0060] La clavette 122 est représentée plus en détail sur la figure 11. Elle est conformée
pour présenter, d'un côté, une forme complémentaire du renfoncement 112 et, du côté
opposé, une forme complémentaire du renfoncement 106. A cet effet, elle présente au
moins deux sommets opposés. De préférence, ces sommets sont pointus et la clavette
n'est pas un barreau de section transversale circulaire. Ici ces sommets sont des
arêtes opposées 130 et 132 qui s'étendent sur toute la longueur de la clavette. Par
exemple, pour cela la section transversale de la clavette 122 est un quadrilatère.
Ici, la section transversale est un losange.
[0061] Les arêtes 130 et 132 se trouvent chacune à l'intersection de deux flancs respectifs.
Seul des flancs 134 et 136 sont visibles sur la figure 11. L'arête 130 et les flancs
de part et d'autre de cet arrête sont conformés pour être reçus dans le renfoncement
106. De façon similaire, l'arête 132 et les flancs de part et d'autre de cette arête
sont conformés pour être reçus dans le renfoncement 112. Les dimensions de la clavette
122 sont suffisamment grandes pour que lorsque l'arête 132 est reçue dans le renfoncement
112, alors l'arête 130 est en saillie au-dessus du couvercle de manière à pouvoir
guider le gabion supérieur lors de sa descente vers le gabion inférieur. Typiquement,
l'arête 130 dépasse d'au moins 20 mm et, de préférence, d'au moins 40 mm au-dessus
du plan de la face supérieure lorsque l'arête 132 est reçue dans le renfoncement 112.
[0062] Dans ce mode de réalisation, le plan de contact horizontal entre les gabions inférieur
et supérieur constitue un plan de symétrie d'un de ces gabions par rapport à l'autre.
De façon similaire, le plan de contact vertical entre deux gabions contigus dans une
direction horizontale constitue également un plan de symétrie d'un de ces gabions
par rapport à l'autre.
[0063] Plus précisément, le guidage du gabion supérieur s'effectue ici par coopération de
forme entre les flancs situés de part et d'autre de l'arête 130 et les parois inclinées
du renfoncement 104 ou 106. La clavette augmente également les frottements entre les
faces des gabions ce qui facilite leur maintien en place.
[0064] Par exemple, la clavette 122 est réalisée par l'assemblage de deux cornières 138
et 140. Par exemple, ces cornières sont en métal. Dans le mode de réalisation des
figures 10 et 11, les cornières 138 et 140 sont assemblées de manière à ce que les
arêtes 130 et 132 s'étendent parallèlement l'une à l'autre. Ainsi, les clavettes de
centrage 122, 124 permettent d'aligner les renfoncements 104 et 106 du gabion supérieur
parallèlement aux renfoncements 110 et 112 du ou des gabions inférieurs.
[0065] La coopération des clavettes 122, 124 et des renfoncements 104, 106, 110 et 112 permet
également d'améliorer la résistance au glissement des gabions les uns par rapport
aux autres.
[0066] Les figures 12 et 13 représentent un autre mode de réalisation dans lequel les clavettes
permettent de disposer les renfoncements 104 et 106 perpendiculairement aux renfoncements
110 et 112 des gabions inférieurs 118 et 120. Pour cela, la clavette 122 est remplacée
par une clavette 150. Par exemple, la clavette 150 est identique à la clavette 122
sauf que les cornières 138 et 140 sont assemblées à angle droit. Ainsi, l'arête 130
s'étend perpendiculairement à l'arête 132.
[0067] Enfin, la figure 14 représente des gabions 160 et 162 identiques au gabion 100 sauf
que les renfoncements 110 et 112 sont remplacés, respectivement, par des saillies
164 et 166 remplissant la même fonction que la clavette 122. Toutefois, contrairement
aux clavettes de centrage, les saillies 164 et 166 sont fixées sans aucun degré de
liberté au couvercle du gabion. Par exemple, les saillies 164 et 166 sont des plis,
tournés vers l'extérieur, du grillage formant la face supérieure du gabion. Ici, ces
plis s'étendent parallèlement au plus grand côté de la face supérieure et sur toute
la longueur de cette face supérieure. La section transversale de ces plis est par
exemple identique à celle de la cornière 138. Ces plis sont par exemple réalisés de
façon similaire à ce qui a été décrit en regard de la figure 3.
[0068] Lors de l'assemblage du gabion inférieur 162 avec le gabion supérieur 160, les saillies
164 et 166 du gabion 162 guident le gabion 160 pour aligner les renfoncements 104
et 106 du gabion supérieur sur les saillies. A cet effet, les saillies 164 et 166
dépassent au-dessus du plan du couvercle des gabions 160 et 162. Le plan du couvercle
est confondu avec le plan du fond du gabion supérieur lorsque ce gabion supérieur
est assemblé sur le couvercle du gabion inférieur.
[0069] Des renfoncements ou des saillies formant des moyens de guidage d'un gabion par rapport
à un autre gabion peuvent également être prévus sur les faces latérales des gabions.
Un exemple d'un tel mode de réalisation est illustré sur la figure 15. Plus précisément,
la figure 15 représente un assemblage de quatre gabions 170 à 173. Chaque gabion comprend
au moins deux renfoncements 176 et 178 qui s'étendent horizontalement sur deux faces
latérales opposées. Des clavettes 180 sont reçues d'un côté dans le renfoncement 176
et de l'autre côté dans le renfoncement 178 de deux gabions contigus. Par exemple,
les clavettes 180 sont identiques à la clavette 122.
[0070] De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, les renfoncements
ou les saillies peuvent s'étendre parallèlement au plus grand ou, de préférence, au
plus petit côté du fond ou du couvercle. Le renfoncement ou la saillie ne s'étend
pas non plus nécessairement sur toute la longueur ou largeur du fond ou du couvercle.
[0071] Les barreaux transversaux peuvent être situés sous les barreaux longitudinaux du
fond du gabion ou vice versa.
[0072] Lorsque la longueur Lg du gabion est supérieure ou égale à 2 m, une cloison centrale
située à mi-longueur peut être prévue.
[0073] Les tirants peuvent être disposés autrement qu'à 45° dans les angles du gabion. Par
exemple, les tirants peuvent être disposés entre les cloisons intermédiaires et le
plus grand coté ou entre deux parois latérales parallèles du gabion.
[0074] En variante, les tirants sont omis. Les crochets à chaque extrémité d'un tirant ne
sont pas non plus nécessairement identiques.
[0075] Le gabion peut avoir d'autres formes qu'un parallélépipède. Par exemple, le gabion
peut avoir plus de quatre côtés verticaux. Cela peut être le cas lorsque celui-ci
a la forme d'un polyèdre à plus de six faces. Par exemple, il peut s'agir d'un octaèdre
dont le fond est un pentagone de préférence régulier. Le gabion peut aussi avoir la
forme d'une colonne dont la section horizontale est circulaire. Le gabion peut être
évidé pour réaliser une jardinière ou du mobilier urbain.
[0076] Le couvercle du gabion peut être omis.
[0077] La section transversale de la sangle peut être rectangulaire, circulaire ou de tout
autre forme appropriée.
[0078] La sangle n'est pas nécessairement souple, c'est-à-dire capable de se déformer sous
sont propre poids. Elle peut aussi être réalisée à l'aide d'une barre ou d'un tube
rigide présentant un crochet ou une anse à l'une de ses extrémités.
[0079] Le matériau utilisé pour réaliser la sangle n'est pas nécessairement un métal mais
peut aussi être un matériau synthétique ou autres (Kevlar, ... etc.) présentant une
résistance mécanique appropriée pour permettre de soulever le poids du gabion 2.
[0080] Ici, la barre 24 a été décrite dans le cas particulier où il s'agit d'une barre amovible
qui est uniquement rendue solidaire du fond 4 par la force de traction exercée sur
les sangles. En variante, cette barre est rendue solidaire du fond 4 par d'autres
moyens. Par exemple, la barre 24 est soudée à l'intérieur ou au-dessus du renfoncement
22.
[0081] La barre 24 peut être constituée de plusieurs tronçons alignés. Par exemple, la barre
est tronçonnée en segments de seulement 20 cm. La barre peut également être omise.
Dans ce cas, l'extrémité de la sangle est directement attachée à un barreau du grillage
formant le fond. Par exemple, l'extrémité de la sangle est attachée autour du barreau
43. Cela peut nécessiter de renforcer un ou plusieurs des barreaux du fond.
[0082] Le matériau de remplissage utilisé pour remplir le gabion 2 peut également être des
galets ou toute autre matière permettant l'usage du gabion pour la réalisation d'ouvrages
de génie civil, de génie militaire ou d' aménagements paysagers et hydrauliques.
[0083] Le nombre de renfoncements ou de saillies de guidage sur une même face peut varier
de un seul à plusieurs. Lorsqu'un seul renfoncement est prévu dans le fond du gabion,
celui-ci est disposé de manière à maintenir le fond sensiblement horizontal lorsque
le gabion est soulevé par l'intermédiaire d'une ou plusieurs sangles de levage accrochées,
directement ou par l'intermédiaire d'une barre de répartition, dans ce renfoncement.
A cet effet, par exemple, le renfoncement passe par la projection, dans une direction
parallèle à la force de gravité, du centre de gravité du gabion sur le fond.
[0084] La saillie solidaire du gabion peut être réalisée de nombreuses façons différentes.
Par exemple, la saillie solidaire du gabion est réalisée en fixant, par soudure ou
autre, sans aucun degré de liberté la clavette de guidage sur une face de ce gabion.
[0085] L'usage de renfoncements ou de saillies pour guider un gabion par rapport à un autre
lors de leur assemblage peut être mis en oeuvre indépendamment de l'utilisation d'un
renfoncement pour recevoir la sangle de levage. Par exemple, en variante, le fond
du gabion comporte un ou plusieurs renfoncements pour recevoir la ou les sangles de
levage et un ou plusieurs renfoncements distincts pour guider le gabion lors de son
assemblage sur un gabion inférieur. Dans une autre variante, le fond du gabion présente
uniquement un ou plusieurs renfoncements de guidage et aucun renfoncement pour recevoir
la sangle de levage.
[0086] L'usage de mailles plus petites dans la partie supérieure des faces latérales du
gabion peut être mis en oeuvre indépendamment de la présence d'un renfoncement dans
le fond du gabion.
[0087] De même, des tirants équipés de crochets tels que ceux décrits ici peuvent être mis
en oeuvre indépendamment de la présence d'un renfoncement dans le fond du gabion.
1. Gabion pour la réalisation d'ouvrages, formant un contenant pour un matériau de remplissage,
ce gabion comportant :
- un fond (4) et au moins une face latérale (6-9) délimitant le contenant, et
- au moins une sangle de levage (30, 32 ; 82, 84) accrochée au fond et permettant
de soulever le gabion rempli par le matériau de remplissage, caractérisé en ce que le fond (4) comporte au moins un renfoncement (22 ; 70, 72; 90; 104, 106) recevant
la sangle de levage (30, 32; 82, 84), ce renfoncement étant suffisamment profond pour
que la sangle de levage ne fasse pas saillie au-delà du fond du gabion lorsque celui-ci
est soulevé à l'aide de cette sangle.
2. Gabion selon la revendication 1, dans lequel le renfoncement (22; 70, 72; 104, 106)
est un pli dans le fond.
3. Gabion selon la revendication 2, dans lequel le gabion comprend au moins une barre
(24) de répartition logée dans le pli (22; 70, 72; 104, 106) et autour de laquelle
la sangle est attachée de manière à permettre le soulèvement du gabion, la longueur
de la barre (24) de répartition étant inférieure à la longueur du pli (22; 70, 72;
104, 106) dans lequel celle-ci est logée.
4. Gabion selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la sangle
de levage (30, 32 ; 82, 84) traverse le contenant formé par le gabion.
5. Gabion selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les faces
du gabion sont des grillages et la taille des mailles du grillage formant la face
latérale (6-9) est plus petite le long d'un bord supérieur que le long d'un bord inférieur
en contact avec le fond, le bord supérieur étant à l'opposé du bord inférieur.
6. Gabion selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les faces
du gabion sont des grillages et le gabion comporte au moins un tirant (50-53) présentant
un corps rectiligne (56) se prolongeant par une partie recourbée (60) sur elle-même
pour former une boucle apte à recevoir un barreau du grillage formant les faces du
gabion, cette boucle présentant une bouche, plus étroite que la boucle, d'introduction
du barreau à l'intérieur de la boucle et une partie qui, en combinaison avec le corps
rectiligne, forme un cône de guidage du barreau vers la bouche de la boucle.
7. Gabion selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le fond
(4) est un grillage formé de barreaux (40, 42-44) entrecroisés et le renfoncement
(22) présente une profondeur supérieure à l'épaisseur de ces barreaux.
8. Gabion selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins
une saillie (164, 166) est aménagée dans une face supérieure du gabion opposée au
fond, cette saillie étant conformée pour guider un gabion supérieur par coopération
de forme avec un renfoncement du fond de ce gabion supérieur identique au renfoncement
du gabion présentant la saillie.
9. Ensemble,
caractérisé en ce que cet ensemble comporte :
- un gabion supérieur (100) conforme à l'une quelconque des revendications précédentes,
- un gabion inférieur (118, 120) présentant une face supérieure dans laquelle est
aménagé au moins un renfoncement (110, 112), et
- une clavette (122; 150) de guidage amovible dont un côté est conformé pour être
reçu dans le renfoncement du gabion inférieur et dont l'autre côté est conformé pour
guider le gabion supérieur par coopération de forme avec le renfoncement (104, 106)
du fond de ce gabion supérieur.
10. Ensemble selon la revendication 9, dans lequel :
- le gabion supérieur (100) est conforme à l'une quelconque des revendications 3 à
8, et
- la clavette (122 ; 150) est logée, au moins en partie, dans le même pli que la barre
de répartition.