DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
[0001] La présente invention a pour objet un dispositif de fixation d'au moins une jambe
de force sur un poteau de clôture ainsi qu'un procédé de mise en place d'au moins
une jambe de force sur son poteau de clôture à l'aide dudit dispositif.
ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION
[0002] Il est connu de longue date d'utiliser des poteaux de clôture du type constitué chacun
d'un piquet et éventuellement d'une embase dont la section droite est complémentaire
de celle du piquet, ladite embase étant alors destinée à être au moins partiellement
enterrée et le piquet surmontant ladite embase étant soit inséré en partie supérieure
de celle-ci, soit, à l'inverse, étant emmanché autour de la partie supérieure de celle-ci.
[0003] Les piquets de tels poteaux sont le plus souvent réalisés chacun sous la forme d'un
profilé tubulaire métallique de section droite en C.
[0004] De tels poteaux sont utilisés pour clôturer des emprises ferroviaires, routières
ou autoroutières, ainsi que pour délimiter les entourages de propriétés privées, d'espaces
verts, de terrains d'agriculture, de réserves de chasse, de parkings ou encore de
golfs.
[0005] En outre, de fabrication, de tels poteaux sont prévus pour l'accrochage et le maintien
de fils ou de grillages de clôture et, à cette fin, l'une au moins des parois de leurs
piquets, en général la paroi dite "âme centrale" opposée à la paroi du profilé en
C présentant une ouverture longitudinale, comprend sur son axe longitudinal une succession
de linguets disposés à intervalles réguliers, en saillie par rapport à ladite paroi,
et dont l'extrémité libre est le plus couramment tournée vers le haut afin d'assurer
l'accrochage du fil avant d'être rabattue sur l'âme centrale, du moins pour ce qui
est des linguets alors utilisés.
[0006] A certains endroits, en particulier aux extrémités et aux angles des alignements
de poteaux ainsi plantés dans le sol par battage de leurs embases et emmanchement
des piquets sur lesdites embases, il est nécessaire d'associer au poteau d'extrémité
et au poteau d'angle une ou plusieurs jambes de force dont le rôle est de reprendre
les efforts auxquels certains poteaux sont soumis.
[0007] Le brevet français publié sous le n°
2.568.615, que l'on doit considérer comme représentant l'état de la technique le plus proche
de l'invention, et le brevet européen publié sous le n°
1.584.776 décrivent ce principe de reprise de tension que permettent certains poteaux de clôture,
dès lors que leur sont associées plusieurs jambes de force.
[0008] Chaque jambe de force est réalisée sous la forme d'une tige métallique dont l'une
des extrémités est fixée au sol, par exemple au moyen de broches ou de clous d'ancrage,
et dont l'autre extrémité est fixée au poteau au voisinage de l'extrémité supérieure
de celui-ci.
[0009] Selon la construction, la plus courante, au moins l'extrémité supérieure de chaque
jambe de force est alors formée d'un plat percé en son centre d'un trou lisse permettant
le passage de la tige filetée d'un boulon de fixation vissé dans l'orifice taraudé
d'une plaquette disposée à l'intérieur du piquet du poteau contre les faces intérieures
des retours délimitant l'ouverture longitudinale du profilé en C. Parfois, l'extrémité
inférieure de la jambe de force épouse elle aussi la forme d'un plat percé en son
centre d'un trou lisse, en particulier lorsque la fixation de la jambe de force au
sol est obtenue au moyen de broches ou de clous d'ancrage.
[0010] Si l'ancrage d'une jambe de force au sol ne soulève pas de difficulté, il n'en est
pas de même de la fixation de l'extrémité supérieure de toute jambe de force sur la
plaquette disposée à l'intérieur du piquet, au voisinage de l'extrémité supérieure
de celui-ci.
[0011] En effet, l'installateur en charge de cette opération doit engager la plaquette dans
le profilé en C, par l'extrémité supérieure ouverte de ce dernier, puis, tout en maintenant
ladite plaquette à l'intérieur du profilé en C, il doit faire descendre celle-ci petit
à petit à l'intérieur du profilé, et enfin il doit visser dans l'orifice taraudé de
la plaquette un boulon de fixation dont la tige traverse le trou lisse du plat supérieur
d'une ou de deux jambes de force, le tout sans que la plaquette échappe à l'installateur
et soit entraînée par simple gravité jusqu'à la base du profil, à l'intérieur de ce
dernier.
[0012] La partie profilée de l'embase étant elle-même creuse, et l'embase étant profondément
ancrée dans le sol, il est bien évident que toute plaquette qui a ainsi échappé à
l'installateur est irrécupérable. Ainsi, il n'est pas rare que l'association d'une
ou de plusieurs jambes de force à un poteau de clôture nécessite l'emploi non pas
d'une, mais de deux plaquettes voire encore davantage.
[0013] Le brevet français publié sous le n°
2.585.055 décrit le même principe de reprise de tension que le brevet français n°
2.568.615, en inversant la disposition relative de la plaquette et de son boulon de fixation
sur le profilé en C, à savoir que cette fois la plaquette est extérieure au profilé
et que c'est la tête du boulon de fixation qui est engagée dans le piquet, contre
les faces intérieures des retours qui délimitent l'ouverture en C dudit piquet. L'inconvénient
détaillé ci-dessus demeure, dès lors qu'il est fréquent que le boulon de fixation
échappe à l'installateur et tombe au sol, emprisonné alors dans la base du profilé.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L'INVENTION
[0014] La présente invention se propose de pallier un tel inconvénient et, à cet effet,
elle a pour objet un dispositif permettant la fixation d'au moins une jambe de force
sur un poteau de clôture, dispositif que l'installateur peut manipuler et fixer avec
un risque de perte nul.
[0015] Selon un premier aspect, l'invention concerne donc un dispositif de fixation d'au
moins une jambe de force sur un poteau de clôture du type constitué d'un piquet, ledit
piquet étant un profilé tubulaire métallique du type connu à section droite en C et
la ou les jambes de force étant réalisée(s) sous la forme de tiges métalliques disposées
inclinées relativement au poteau de clôture, l'extrémité supérieure de chaque jambe
de force étant formée d'un plat percé en son centre d'un trou lisse permettant le
passage de la tige filetée d'un boulon de fixation vissée dans l'orifice taraudé d'une
plaquette disposée à l'intérieur du piquet, contre les faces intérieures des retours
délimitant l'ouverture longitudinale du profilé en C, et l'extrémité inférieure de
chaque jambe de force étant ancrée dans le sol, caractérisé en ce qu'il se compose
d'une plaque allongée dont la largeur est supérieure à celle de l'ouverture longitudinale
du profilé en C, ladite plaque étant prolongée vers l'arrière d'une semelle dont la
profondeur est inférieure à la profondeur du profilé en C, la zone, de section quadrangulaire,
dans laquelle se raccordent la plaque allongée et la semelle étant, dans sa diagonale,
d'une dimension inférieure à la largeur de l'ouverture du profilé en C, et en ce que
la plaque comprend au moins deux orifices, l'un taraudé, dans lequel se visse la tige
filetée d'un premier boulon de fixation destiné à traverser le trou lisse percé dans
le plat extrémal supérieur de la ou des jambes de force, et l'autre lisse, pour permettre
le passage de la tige filetée d'un second boulon de fixation vissé dans l'orifice
taraudé de la plaquette, ladite plaquette étant située du même côté que la semelle,
relativement à la plaque allongée, et présentant deux caractéristiques de dimension
telles que sa plus petite dimension est inférieure à la largeur de l'ouverture longitudinale
du profilé en C et sa plus grande dimension est supérieure à la largeur dudit profilé
en C, permettant ainsi l'insertion de la plaquette à l'intérieur du profilé en C et
sa libre rotation d'environ un quart de tour dans ledit profilé en C, en arrière des
faces intérieures de ses deux retours, jusqu'à ce que ladite plaquette constitue un
écrou bloqué par les faces intérieures des deux ailes dudit profilé en C.
[0016] Avantageusement, la plaque allongée du dispositif caractéristique décrit ci-dessus
comprend une patte d'orientation inverse de celle de la semelle, ladite patte servant
de poignée de manoeuvre pour ledit dispositif.
[0017] De préférence, une telle patte de manoeuvre est disposée le long d'un des deux côtés
verticaux de la plaque allongée et, dans une telle configuration, ladite patte de
manoeuvre est avantageusement percée d'une lumière oblongue verticale permettant la
fixation d'une jambe de force perpendiculaire à la ou aux jambes de force déjà fixée(s)
à la plaque allongée à l'aide du premier boulon de fixation vissé dans l'orifice taraudé
de ladite plaque allongée.
[0018] Selon une forme de réalisation particulièrement intéressante, la patte de manoeuvre
du dispositif de fixation selon l'invention est disposée en partie basse de la plaque
allongée, légèrement au dessus du niveau de la semelle et en dessous des deux orifices
de ladite plaque allongée, respectivement taraudé et lisse, qui reçoivent les premier
et second boulons de fixation.
[0019] Dans une forme de réalisation encore plus avantageuse, l'orifice taraudé de la plaque
allongée est situé au dessus de l'orifice lisse relativement à la patte de manoeuvre.
[0020] Selon une construction préférentielle, la plaquette du dispositif de fixation selon
l'invention a la forme générale d'un losange dont la grande diagonale est d'une longueur
supérieure à la largeur du profilé en C et dont ses deux grands côtés sont séparés
d'une distance qui est légèrement inférieure à la largeur de l'ouverture longitudinale
dudit profilé en C.
[0021] Avantageusement, les deux petits côtés du losange constituant la plaquette sont alors
séparés d'une distance qui est légèrement inférieure à la largeur intérieure du profilé
en C.
[0022] De préférence, l'épaisseur de la semelle prolongeant la plaque allongée est inférieure
à la largeur de l'ouverture du profilé en C.
[0023] Selon un deuxième aspect, l'invention concerne également un procédé pour la mise
en place du dispositif de fixation présentant l'une ou plusieurs des particularités
précitées. Un tel procédé se caractérise en ce que l'on introduit sa semelle dans
l'ouverture longitudinale du profilé en C constituant le piquet du poteau de clôture,
déjà fiché dans le sol, soit par l'extrémité supérieure dudit profilé, si celle-ci
est ouverte et accessible, la plaquette étant alors éloignée de la plaque allongée
d'une distance supérieure à l'épaisseur de la tôle dans laquelle le profilé en C a
été formé, et en laissant alors glisser le dispositif vers le bas, jusqu'à ce qu'il
occupe sensiblement sa position définitive sur ledit profilé en C, soit en disposant
la plaque horizontalement, en engageant alors totalement la semelle dans l'ouverture
longitudinale du profilé en C, en faisant pivoter ledit dispositif de 90° afin d'amener
la plaque dans une position où elle fait face au profilé en C, au plus près de sa
position définitive, et en ce que, dans les deux cas précités, l'on bascule ensuite
ledit dispositif afin qu'il s'incline par rapport audit profilé en C, vers le haut
et vers l'extérieur, situation dans laquelle il est alors en position d'attente.
[0024] Quel qu'ait été le mode d'introduction de la semelle du dispositif dans le profilé
en C et le positionnement du dispositif le long dudit profilé, l'on fixe ensuite provisoirement
le dispositif sur le piquet, au plus près de sa position définitive, en rabattant
la plaque allongée contre le profilé en C tout en introduisant la plaquette prise
dans sa plus petite dimension dans l'ouverture dudit profilé en C, et ensuite en verrouillant
légèrement la plaquette derrière les retours du profilé en C, à l'aide d'un second
boulon, en ce que l'on place le trou lisse percé au centre du plat extrémal de la
ou des deux jambes de force à fixer en regard de l'orifice taraudé de la plaque allongée,
en ce que l'on fixe la ou les deux jambes de force à l'aide d'un premier boulon qui
traverse son ou leurs trou(s) lisse(s) et est vissé dans ledit orifice taraudé, en
ce que l'on ancre ensuite la ou les deux jambes de force dans le sol, le dispositif
prenant simultanément sa position définitive sur le profilé en C, et en ce que l'on
verrouille alors solidement le dispositif sur ledit profilé en C.
[0025] Dans sa variante selon laquelle l'on souhaite la fixation d'au moins deux jambes
de force disposées dans des plans orthogonaux, et l'on utilise à cette fin le dispositif
équipé d'une patte de manoeuvre, le procédé selon l'invention est caractérisé en ce
que, après fixation d'une ou de deux jambes de force sur la plaque allongée, et après
fixation dudit dispositif sur le profilé en C, on fixe la jambe de force perpendiculaire
à la première ou aux deux premières sur la patte latérale du dispositif à l'aide d'un
troisième boulon dont la tige filetée traverse la lumière oblongue et est bloquée
en position verticale, à l'aide d'un écrou, dans ladite lumière oblongue de la patte
latérale.
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0026] Une forme particulière d'exécution du dispositif de fixation perfectionné et proposé
selon la présente invention est décrite ci-après à titre d'exemple purement indicatif
et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- La figure 1 est une vue en perspective dudit dispositif de fixation ;
- Les figures 2, 3 et 4 sont des vues, respectivement de côté, de face et de dessus
du dispositif de fixation représenté à la figure 1 ;
- Les figures 5 et 6 sont des vues de face et de côté de la plaquette utilisée avec
le dispositif de fixation des figures 1 à 4 ;
- La figure 7 illustre en perspective l'insertion du dispositif de fixation selon l'invention
à partir de l'extrémité supérieure ouverte du profilé en C constituant le piquet d'un
poteau de clôture ;
- La figure 8 représente le dispositif de fixation dans sa position d'attente ;
- La figure 9 illustre la fixation provisoire du dispositif après son faible verrouillage
contre les faces intérieures des retours du piquet à l'aide de la plaquette ;
- La figure 10 illustre la fixation provisoire précitée, avec en surimpression la plaquette
;
- La figure 11 illustre la fixation de trois jambes de force à l'aide du dispositif
des figures 1 à 4 ;
- La figure 12 illustre la fixation de la figure 11 selon une vue plus générale faisant
apparaître en totalité les trois jambes de force et un poteau de clôture ancré dans
le sol.
DESCRIPTION D'UN MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRÉ DE L'INVENTION
[0027] L'invention a trait à un dispositif de fixation d'au moins une jambe de force sur
un poteau de clôture.
[0028] Il a été représenté à la figure 12 un tel poteau de clôture 1 équipé, pour la reprise
des efforts auxquels il est soumis, de trois jambes de force, respectivement deux
jambes de force 2 disposées inclinées de part et d'autre du poteau 1, dans l'alignement
d'une pluralité de poteaux délimitant une ligne de clôture, et d'une troisième jambe
de force 3 qui s'étend dans un plan perpendiculaire à celui défini par les deux premières
jambes de force 2 en étant également inclinée par rapport à la verticale du poteau.
[0029] Chaque jambe de force 2, 3 est par exemple réalisée sous la forme d'une tige métallique
dont chacune des deux extrémités, respectivement supérieure et inférieure, est constituée
d'un plat percé en son centre d'un trou lisse
[0030] Le poteau 1 est constitué soit d'un simple piquet 5, soit d'une embase 4 et d'un
piquet 5.
[0031] Dans le premier des deux cas précités, le piquet est réalisé sous la forme d'un profilé
tubulaire à section droite en C dont la partie inférieure est fichée dans le sol.
[0032] Dans le second des deux cas précités, plus pratique donc plus classique, l'embase
4 est constituée d'un profilé métallique tubulaire à section droite en C sur l'âme
duquel est soudée une plaque trapézoïdale 6, encore dénommée pelle ou bêche, les petits
côtés de ladite plaque 6 convergeant vers le bas.
[0033] Autrement dit, la plaque 6 est soudée sur le profilé en C de l'embase 4 sur celle
de ses faces qui est opposée à l'ouverture du C ; en outre, elle est soudée en une
zone du profilé en C qui laisse au dessus de ladite plaque plusieurs centimètres de
profilé libres, environ 40 cm, destinés à recevoir par emmanchement à force le piquet
5 réalisé lui aussi sous la forme d'un profilé tubulaire à section droite en C.
[0034] L'installation du poteau représentée à la figure 12 débute par l'ancrage de l'embase
4 qui, à cet effet, est battue dans le sol à l'aide d'un marteau pneumatique venant
frapper l'extrémité supérieure du profilé en C de ladite embase. Au cours de ce battage,
la plaque 6 est avantageusement orientée selon l'axe d'alignement des différents poteaux
devant constituer une première ligne de clôture. La pelle 6 assure un meilleur ancrage
de l'embase dans le sol schématisé par la ligne 7. L'installateur emboîte ensuite
le piquet 5 dans la partie profilée supérieure de l'embase 4 jusqu'à amener l'extrémité
inférieure du profilé en C constitutif du piquet 5 en butée contre le bord supérieur
8 de la plaque 6.
[0035] Le poteau est ainsi installé, les linguets destinés à l'accrochage et au maintien
des fils ou du grillage de clôture émergeant vers l'extérieur et vers le haut de celle
des parois (non visible) du poteau 5 située dans le plan de la plaque 6 et donc opposée
à l'ouverture longitudinale 9 du profilé en C.
[0036] Il a été rappelé en préliminaire de la présente description que la fixation d'une
jambe de force 2 ou 3 sur le poteau 1 s'obtient actuellement en utilisant une plaquette
percée en son centre d'un orifice taraudé, plaquette que l'on introduit par l'extrémité
supérieure du piquet 5, que l'on applique en arrière de la face ouverte dudit piquet
en regard d'un plat extrémal 10 formé à l'extrémité supérieure d'une jambe de force
et percé en son centre d'un trou lisse permettant le passage de la tige filetée d'un
boulon de fixation que l'on visse dans l'orifice taraudé de la plaquette.
[0037] L'utilisation de ce mode de fixation conduit à la perte de multiples plaquettes qui
échappent à l'installateur et tombent au sol en plongeant dans et le long du profilé
du piquet 5 puis dans et le long du profilé de l'embase 4.
[0038] Pour éliminer cet inconvénient, le dispositif de fixation 11 proposé selon la présente
invention et illustré aux figures 1 à 6 se compose d'une plaque allongée 12 dont la
largeur est supérieure à celle de l'ouverture longitudinale 9 du profilé 5 en C, ladite
plaque 12 étant prolongée vers l'arrière d'une semelle 13 dont l'épaisseur est de
préférence inférieure à la largeur de l'ouverture 9 du profilé 5 en C, dont la largeur
est inférieure à la largeur intérieure du profilé 5, dont la longueur est supérieure
à la largeur de l'ouverture 9 du profilé 5 et dont la profondeur est inférieure à
la profondeur intérieure dudit profilé.
[0039] La zone 14 de section quadrangulaire le long de laquelle se raccordent la plaque
12 et la semelle 13 est, dans sa diagonale, d'une dimension inférieure à la largeur
de l'ouverture 9 du piquet 5.
[0040] La plaque allongée 12 comprend en outre deux orifices superposés, l'orifice inférieur
15 étant lisse et l'orifice supérieur 16 étant taraudé.
[0041] Le dispositif 11 peut être introduit de deux manières dans le piquet 5, soit en engageant
sa semelle 13 dans l'extrémité supérieure ouverte 17 dudit piquet, pour autant que
celle-ci soit ouverte et accessible, soit par l'ouverture 9 en faisant en sorte que
la semelle 13 traverse l'ouverture 9, la plaque 12 du dispositif 11 étant alors tenue
à la main horizontalement, et ladite plaque étant ensuite pivotée de 90° afin que
la zone de raccordement 14 se situe entre les deux bords de l'ouverture 9, la semelle
13 étant disposée à l'intérieur du piquet 5 et la plaque 12 étant disposée à l'extérieur
dudit piquet dans une position où elle fait face au profilé en C. Pour permettre l'introduction
du dispositif 11 dans le piquet 5 selon, indifféremment, l'une ou l'autre des deux
manières précitées, l'épaisseur de la semelle 13 sera avantageusement prévue inférieure
à la largeur de l'ouverture 9 du profilé 5 en C.
[0042] On comprend que, du fait de la taille, notamment en hauteur, et de la masse du dispositif
11, celui-ci puisse basculer de lui-même autour de la zone de raccordement 14 puis,
en position inclinée vers l'extérieur et vers le haut du piquet 5, comme représentée
à la figure 8, être maintenu dans cette position du fait de son seul poids, sans risque
de glissement vers le bas.
[0043] Avantageusement, la plaque allongée 12 comprend également une patte 17 d'orientation
inverse de celle de la semelle 13, donc extérieure au piquet 5, ladite patte 17 servant
de poignée de manoeuvre pour le dispositif 11.
[0044] Une telle poignée 17 a un double avantage : elle alourdit notablement le dispositif
11, donc facilite son basculement vers l'avant du piquet autour de l'axe constitué
par la zone de raccordement 14, ce qui rend encore plus improbable le glissement vers
le bas du dispositif ; elle facilite la manipulation de ce dernier et rend encore
plus improbable sa perte car cette patte 17 est émergente, donc particulièrement visible.
[0045] Pour son verrouillage sur le piquet 5, le dispositif 11 est complété d'une plaquette
18 qui est située du même côté que la semelle 13, relativement à la plaque allongée
12, qui présente deux caractéristiques de dimension et qui est avantageusement réalisée
en forme de losange, sa plus grande dimension, c'est-à-dire sa grande diagonale étant
d'une longueur supérieure à la largeur intérieure du profilé en C et sa plus petite
dimension, c'est-à-dire la distance séparant ses deux grands côtés 19 et 20, étant
légèrement inférieure à la largeur de l'ouverture longitudinale 9 du piquet 5 en C.
[0046] La plaquette 18 est assujettie au dispositif 11 par un boulon de fixation 27, dénommé
ci-après "second boulon", dont la tige filetée traverse l'orifice lisse 15 de la plaque
12 et se visse dans un orifice taraudé 22 percé au centre de la plaquette 18.
[0047] Lorsque le boulon 27 n'est que partiellement vissé dans l`orifice taraudé 22, on
comprend que la plaquette 18 puisse occuper diverses positions angulaires relativement
à la plaque 12 et que, notamment, elle puisse ainsi traverser l'ouverture longitudinale
9 et s'insérer à l'intérieur du piquet 5 lorsque ses deux grands côtés 19, 20 sont
verticaux.
[0048] En vissant davantage le second boulon 27, la plaquette 18 va tourner à l'intérieur
du piquet 5 d'environ un quart de tour jusqu'à ce que les extrémités de sa grande
diagonale ou ses petits côtés 23, 24, avantageusement séparés d'une distance qui est
légèrement inférieure à la largeur intérieure du piquet 5, viennent s'appuyer contre
les faces intérieures des côtés du piquet, empêchant ainsi toute rotation dans le
même sens de la plaquette 18 à l'intérieur du piquet 5.
[0049] La plaquette joue ainsi le rôle d'un écrou qui, progressivement au cours du serrage
du boulon 27, va se rapprocher des faces internes des retours du piquet qui bordent
l'ouverture 9, jusqu'à venir en contact desdits retours et verrouiller ainsi avec
plus ou moins de force le dispositif 11 sur le piquet 5.
[0050] La fixation d'une ou de deux jambes de force 2 sur le poteau 1 sera bien comprise
en se reportant également aux figures 7 à 11.
[0051] Le dispositif 11, quelle qu'ait pu être la manière dont sa semelle 13 a été introduite
à l'intérieur du piquet 5, est placé par l'installateur à une hauteur qui est, au
jugé, au plus près de ce que sera sa position définitive. Pour cela, alors que le
dispositif 11 est incliné par rapport au piquet, dans sa position d'attente représentée
à la figure 7, puisqu'il se maintient de lui-même dans cette position inclinée, l'installateur,
en imprimant au dispositif 11 des légers mouvements de rotation et simultanément des
légers mouvements de poussée vers le haut ou, selon, vers le bas, va placer ledit
dispositif à la hauteur qui lui semble idéale. L'installateur fixe alors provisoirement
le dispositif 11 sur le piquet 5, et pour cela il le rabat contre le piquet, comme
l'indique la flèche 25, tout en introduisant la plaquette 18 prise dans sa plus petite
dimension, c'est-à-dire ses grands côtés 19 et 20 verticaux, dans l'ouverture 9 du
piquet. La plaquette 18 est bien sûr alors éloignée de la plaque allongée 12 d'une
distance supérieure à l'épaisseur de la tôle dans laquelle le piquet 5 a été réalisé.
[0052] L'installateur verrouille ensuite légèrement la plaquette 18 derrière les retours
26 du piquet 5, à l'aide du second boulon 27, la position inclinée de la plaquette
correspondant à sa position de verrouillage sur le piquet étant particulièrement visible
à la figure 10.
[0053] A partir de ce verrouillage provisoire du dispositif 11 sur le piquet 5, et après
avoir retiré le premier boulon 28 de l'orifice taraudé 16 de la plaque 12, l'installateur
saisit une ou les deux jambes de force 2 et place son ou leurs trous libres percé
au centre de chaque plat extrémal supérieur en regard dudit orifice taraudé 16. Il
fixe alors la ou les deux jambes de force 2 au dispositif 11, à l'aide du premier
boulon 28, puis il ancre la ou les deux jambes de force dans le sol, par exemple en
enfonçant des broches qui traversent les trous lisses 29 percés dans les plats 30
de leurs extrémités inférieures , ce qui va avoir pour effet d'amener simultanément
de force le dispositif 11 dans sa position définitive le long du piquet 5. L'installateur
verrouille alors solidement le dispositif 11 sur le piquet 5 en resserrant davantage
le second boulon 27.
[0054] Il a été vu que le dispositif 11 comprend une patte extérieure 17, perpendiculaire
à la plaque 12, patte qui sert avantageusement de poignée de manoeuvre. Dans sa variante
préférentielle de construction, la patte 17 est disposée le long d'un des côtés verticaux
de la plaque, par exemple en partie basse de son côté droit 31, légèrement au dessus
du niveau de la semelle 13 et en dessous du niveau du trou lisse 15. Grace à cette
variante, il est alors possible de fixer une autre jambe de force 3, perpendiculaire
à la ou aux deux premières, par la prévision d'une lumière oblongue verticale 32 percée
dans la patte 17
[0055] Pour cela, alors que la ou les deux jambes de force 2 sont fixées en partie haute
au dispositif 11 et sont en partie basse ancrées dans le sol, on fixe la troisième
jambe de force 3 à l'aide d'un troisième boulon 33 dont la tige filetée traverse la
lumière oblongue 32 et est bloquée à bonne hauteur en position verticale, à l'aide
d'un écrou 34 traversant le trou lisse de son plat extrémal supérieur 35, après que
la jambe de force 3 a été elle-même ancrée dans le sol par l'intermédiaire d'une broche
traversant le trou lisse 36 de son plat extrémal inférieur 37.
1. Dispositif (11) de fixation d'au moins une jambe de force (2, 3) sur un poteau de
clôture (1) constitué d'un piquet (5), ledit piquet étant un profilé tubulaire métallique
du type connu à section droite en C et la ou les jambes de force (2, 3) étant réalisée(s)
sous la forme de tiges métalliques disposées inclinées relativement au poteau de clôture
(1), l'extrémité supérieure de chaque jambe de force étant formée d'un plat (10, 37)
percé en son centre d'un trou lisse (35, 36) permettant le passage de la tige filetée
d'un boulon de fixation (27) vissée dans l'orifice taraudé (22) d'une plaquette (18)
disposée à l'intérieur du piquet, contre les faces intérieures des retours (26) délimitant
l'ouverture longitudinale (9) du profilé en C, et l'extrémité inférieure de chaque
jambe de force (2, 3) étant ancrée dans le sol (7), caractérisé en ce qu'il se compose d'une plaque allongée (12) dont la largeur est supérieure à celle de
l'ouverture longitudinale (9) du profilé (5) en C, ladite plaque (12) étant prolongée
vers l'arrière d'une semelle (13) dont la profondeur est inférieure à la profondeur
du profilé en C, la zone (14), de section quadrangulaire, dans laquelle se raccordent
la plaque allongée (12) et la semelle (13) étant, dans sa diagonale, d'une dimension
inférieure à la largeur de l'ouverture (9) du profilé (5) en C, et en ce que la plaque (12) comprend au moins deux orifices, l'un (16) taraudé, dans lequel se
visse la tige filetée d'un premier boulon de fixation (28) destinée à traverser le
trou lisse percé dans le plat extrémal supérieur (10) de la ou des jambes de force
(2), et l'autre (15) lisse, pour permettre le passage de la tige filetée d'un second
boulon de fixation (27) vissé dans l'orifice taraudé (22) de la plaquette (18), ladite
plaquette étant située du même côté que la semelle (13), relativement à la plaque
allongée (12), et présentant deux caractéristiques de dimension telles que sa plus
petite dimension est inférieure à la largeur de l'ouverture longitudinale (9) du profilé
(5) en C et sa plus grande dimension est supérieure à la largeur dudit profilé en
C, permettant ainsi l'insertion de la plaquette (18) à l'intérieur du profilé en C
et sa libre rotation d'environ un quart de tour dans ledit profilé en C, en arrière
des faces intérieures de ses deux retours (5), jusqu'à ce que ladite plaquette (18)
constitue un écrou bloqué par les faces intérieures des deux ailes dudit profilé en
C.
2. Dispositif (11) de fixation selon la revendication 1, caractérisé en ce que la plaque allongée (12) comprend une patte (17) d'orientation inverse de celle de
la semelle (13), ladite patte servant de poignée de manoeuvre pour ledit dispositif.
3. Dispositif (11) de fixation selon la revendication 2, caractérisé en ce que la patte de manoeuvre (17) est disposée le long d'un des deux côtés verticaux (31)
de la plaque allongée (12).
4. Dispositif (11) de fixation selon la revendication 3, caractérisé en ce que la patte de manoeuvre (17) disposée latéralement est percée d'une lumière oblongue
verticale (32) permettant la fixation d'une jambe de force (3) perpendiculaire à la
ou aux jambes de force (2) déjà fixée(s) à la plaque allongée (12) à l'aide du premier
boulon de fixation (28) vissé dans l'orifice taraudé (16) de ladite plaque allongée
(12).
5. Dispositif (11) de fixation selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la patte de manoeuvre (17) est disposée en partie basse de la plaque allongée (12),
légèrement au dessus du niveau de la semelle (13) et en dessous des deux orifices
de ladite plaque allongée, respectivement taraudé (16) et lisse (15), qui reçoivent
les premier (28) et second (27) boulons de fixation.
6. Dispositif (11) de fixation selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'orifice taraudé (16) de la plaque allongée (12) est situé au dessus de l'orifice
lisse (15) relativement à la patte de manoeuvre (17).
7. Dispositif (11) de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la plaquette (18) a la forme générale d'un losange dont la grande diagonale est d'une
longueur supérieure à la largeur du profilé (5) en C et dont ses deux grands côtés
(19, 20) sont séparés d'une distance qui est légèrement inférieure à la largeur de
l'ouverture longitudinale (9) dudit profilé en C.
8. Dispositif (11) de fixation selon la revendication 7, caractérisé en ce que les deux petits côtés (23, 24) du losange sont séparés d'une distance qui est légèrement
inférieure à la largeur intérieure du profilé (5) en C.
9. Dispositif (11) de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'épaisseur de la semelle (13) prolongeant la plaque allongée (12) est inférieure
à la largeur de l'ouverture (9) du profilé (5) en C.
10. Procédé pour la mise en place du dispositif de fixation (11) selon l'une quelconque
des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l'on introduit sa semelle (13) dans l'ouverture longitudinale (9) du profilé en C
constituant le piquet (5) du poteau de clôture (1), déjà fiché dans le sol, soit par
l'extrémité supérieure dudit profilé, si celle-ci est ouverte et accessible, la plaquette
(18) étant alors éloignée de la plaque allongée (12) d'une distance supérieure à l'épaisseur
de la tôle dans laquelle le profilé (5) en C a été formé, et en laissant alors glisser
le dispositif (11) vers le bas, jusqu'à ce qu'il occupe sensiblement sa position définitive
sur ledit profilé en C, soit en disposant la plaque (12) horizontalement, en engageant
alors totalement la semelle (13) dans l'ouverture longitudinale (9) du profilé en
C, en faisant pivoter ledit dispositif de 90° afin d'amener la plaque dans une position
où elle fait face au profilé en C, au plus près de sa position définitive, et en ce que, dans les deux cas précités, l'on bascule ensuite ledit dispositif (11) afin qu'il
s'incline par rapport audit profilé (5) en C, vers le haut et vers l'extérieur, situation
dans laquelle il est alors en position d'attente.
11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'on fixe provisoirement le dispositif (11) sur le piquet (5), au plus près de sa
position définitive, en rabattant la plaque allongée (12) contre le profilé (5) en
C tout en introduisant la plaquette (18) prise dans sa plus petite dimension dans
l'ouverture (9) dudit profilé en C, et ensuite en verrouillant légèrement la plaquette
derrière les retours (26) du profilé en C, à l'aide d'un second boulon (27), en ce que l'on place le trou lisse percé au centre du plat extrémal (10) de la ou des deux
jambes de force (2) à fixer en regard de l'orifice taraudé (16) de la plaque allongée
(12), en ce que l'on fixe la ou les deux jambes de force (2) à l'aide d'un premier boulon (28) qui
traverse son ou leurs trou(s) lisse(s) et est vissé dans ledit orifice taraudé (16),
en ce que l'on ancre ensuite la ou les deux jambes de force (2) dans le sol (7), le dispositif
prenant simultanément sa position définitive sur le profilé (5) en C, et en ce que l'on verrouille alors solidement le dispositif sur ledit profilé en C.
12. Procédé selon la revendication 11, permettant la fixation d'au moins deux jambes de
force (2, 3) disposées dans des plans orthogonaux, et utilisant à cette fin le dispositif
(11) selon l'une quelconque des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que, après fixation d'une ou de deux jambes de force (2) sur la plaque allongée (12),
et après fixation dudit dispositif sur le profilé (5) en C, on fixe la jambe de force
(3) perpendiculaire à la première ou aux deux premières (2) sur la patte latérale
(17) du dispositif (11) à l'aide d'un troisième boulon (33) dont la tige filetée traverse
la lumière oblongue (32) et est bloquée en position verticale, à l'aide d'un écrou
(34), dans ladite lumière oblongue de la patte latérale (17).