[0001] La présente invention se rapporte à un actionneur électromagnétique comprenant un
circuit magnétique comportant une culasse magnétique collaborant avec une armature
mobile commandée en mouvement entre une position ouverte et une position fermée. Au
moins une bobine de commande est destinée à générer un flux magnétique pour déplacer
ou maintenir l'armature mobile vis-à-vis de la culasse magnétique. Des moyens de commande
sont destinés à fournir à la bobine de commande une tension d'appel pendant une opération
de fermeture de l'actionneur, et une tension de maintien pendant une opération de
maintien de l'actionneur en position fermée.
[0002] L'invention est aussi relative à un appareil électrique interrupteur de type contacteur
comportant un actionneur électromagnétique.
ETAT DE LA TECHNIQUE
[0003] Le fonctionnement d'un actionneur électromagnétique en phase de maintien est généralement
lié à des conditions d'utilisation internes dépendant notamment de l'état de vieillissement
de l'appareil.
[0004] En référence aux figures 1A à 1C, un appareil électrique interrupteur de type contacteur
comporte de manière connue un actionneur 1 de type électromagnétique, un ou plusieurs
pôles (par exemple trois pôles pour un contacteur tripolaire) avec, pour chaque pôle,
un organe mobile mis en mouvement par l'actionneur, un ou plusieurs contacts mobiles
21 portés par l'organe mobile et un ou plusieurs contacts fixes 20. L'actionneur 1
comporte plus particulièrement une culasse fixe 10 et une armature mobile 11 apte
à se déplacer par rapport à la culasse fixe 10 entre deux positions, une position
ouverte (figure 1 A) et une position fermée (figure 1 C). L'actionneur électromagnétique
comporte également une bobine de commande 3 commandée par un courant de commande afin
de déplacer l'armature mobile 11 de sa position ouverte vers sa position fermée et
un ressort de rappel 4 positionné entre sa culasse fixe 10 et son armature mobile
11 pour déplacer l'armature mobile 11 de sa position fermée vers sa position ouverte.
Sur les figures 1A à 1C, l'organe mobile est par exemple un pont mobile à rupture
double portant deux contacts mobiles 21 déplaçables entre deux états, un état ouvert
et un état fermé, selon la position de l'armature mobile 11 de l'actionneur 1. Pour
chaque pôle, l'appareil électrique comporte un ressort de pôle 5 permettant d'écraser
les contacts mobiles 21 contre les contacts fixes 20 lorsque l'armature mobile 11
est en position de fermeture. L'invention décrite ci-dessous pourra fonctionner avec
un organe mobile de type à rupture simple.
[0005] Sur la figure 1A, sous l'effet de l'effort exercé par le ressort de rappel 4, l'armature
mobile 11 est en position ouverte. Sur chaque pôle, les contacts mobiles 21 sont alors
à l'état ouvert.
[0006] Sur la figure 1B, l'armature mobile 11 est dans sa course de fermeture par injection
d'un courant de commande dans la bobine de commande 3 de l'actionneur 1. Le courant
de commande doit être suffisant pour aller à l'encontre de l'effort fourni par le
ressort de rappel 4. Sur cette figure, les contacts mobiles 21 sont amenés à l'état
fermé grâce à l'actionneur 1 mais le ressort de pôle 5 n'est pas sollicité.
[0007] Sur la figure 1C, l'armature mobile 11 termine sa course de fermeture et est maintenue
dans sa position de fermeture par rapport à la culasse fixe 10 en injectant un courant
de commande suffisant dans la bobine de commande 3 de l'actionneur 1. Le ressort de
rappel 4 est donc comprimé au maximum entre l'armature mobile 11 et la culasse fixe
10. Sur cette figure 1C, les contacts mobiles 21 sont maintenus à l'état fermé et
sont écrasés contre les contacts fixes 20 à l'aide du ressort de pôle 5 qui est comprimé
grâce à l'actionneur 1.
[0008] Selon le niveau d'usure des contacts fixes et mobiles, les ressorts de pôle 5 seront
plus ou moins comprimés et l'effort fourni par l'actionneur 1 sera plus ou moins important.
En effet, moins les contacts 20, 21 sont usés, plus les ressorts de pôle 5 sont comprimés
et donc plus l'effort fourni par l'actionneur 1 pour comprimer ces ressorts doit être
important. Par conséquent, il est possible de corréler le niveau d'usure des contacts
avec l'effort fourni par l'actionneur pour comprimer les ressorts de pôle 5.
[0009] L'efficacité énergétique devient une valeur client de plus en plus importante. Lors
de l'utilisation d'appareil de commutation type contacteur, la phase de maintien nécessite
une énergie afin de maintenir l'appareil dans une position donnée. Le réglage de la
valeur du courant est donc primordial. De plus, s'il est mise en oeuvre une stratégie
de régulation afin d'optimisé le courant « juste nécessaire », il est important de
disposer d'un système offrant une plage de réglage suffisamment précise.
[0010] Le principal problème vient du fait que le dispositif d'alimentation existant doit
être utilisé à la fois lors de la phase d'appel et lors de la phase de maintien, et
que l'ordre de grandeur des énergies mise en oeuvre est très différent dans ces deux
cas. En effet, le besoin en énergie lors des différentes phases de fonctionnement
peut présenter des différences notables. A titre d'exemple, l'énergie nécessaire en
phase de maintien peut être sensiblement comprise entre 1 et 4 % de l'énergie utile
en phase d'appel. Avec de tel dispositif d'alimentation, il est parfois difficile
d'avoir un niveau d'alimentation précis en phase de maintien.
[0011] En effet, selon un premier exemple d'application d'un dispositif d'alimentation connu,
le courant d'appel maximal est égal à 2A, et le courant de maintien peut être réglé
sur une première valeur initiale égale à 80mA. En outre, le réglage du courant de
maintien dans la bobine de commande se fait avec un pas de réglage d'une valeur égale
à 1% du courant d'appel maximum. Une variation du courant de maintien de plus ou moins
1% correspond alors à une variation de plus ou moins 20mA. Autrement dit, compte tenu
de la valeur du pas de réglage (1%), le courant de maintien peut prendre notamment
les valeurs suivantes 60mA (80 mA - 20mA) ou 100mA (80mA +20 mA). Ainsi, le pas de
réglage de 1% ramené à une valeur du courant de maintien égale à 80mA, fixe le niveau
de précision de réglage dudit courant de maintien à ±25% de la valeur initiale fixée.
En outre, selon un second exemple d'application, le courant de maintien peut être
réglé sur une seconde valeur initiale égale à 20mA (cas d'un contacteur usé). Une
variation du courant de maintien de plus ou moins 1% correspond à une variation de
plus ou moins 20mA. Autrement dit, compte tenu de la valeur du pas de réglage (1 %),
le courant de maintien peut prendre notamment les valeurs suivantes 0mA (20 mA - 20mA)
ou 40mA (20mA +20 mA). Ainsi, le pas de réglage de 1% ramené à une valeur d'un courant
de maintien égale à 20mA, fixe le niveau de précision de réglage dudit courant de
maintien à ±100% de la valeur initiale fixée.
[0012] Ces niveaux de précision sont relativement faibles et ne sont pas satisfaisants pour
certaines applications où le niveau de précision du courant de maintien doit être
élevé.
[0013] Certaines solutions existantes préconisent l'utilisation de deux bobines. Une première
bobine est alors dédiée à la phase d'appel et une seconde bobine est alors dédiée
à la phase de maintien. Une optimisation de la géométrie des bobinages des bobines
d'appel et de maintien permet d'adapter la valeur de puissance consommée respectivement
en phase d'appel et en phase de maintien. Cependant, ces solutions présentent l'inconvénient
d'un système électronique supplémentaire destiné à la commutation électrique entre
le circuit de commande et les bobines utilisée. En outre les systèmes électroniques
d'alimentation ne comportent pas obligatoirement des moyens de régulation précis de
l'alimentation des bobines, notamment de la bobine de maintien.
[0014] D'autres solutions peuvent utiliser des solutions électroniques sophistiquées afin
d'obtenir une précision de régulation de courant en phase de maintien. Ces solutions
mettant en oeuvre des composants de grande précision sont couteuses. De plus, ces
solutions, utilisant généralement une technologie à base de modulation d'amplitude
de type PWM, peuvent entrainer la production de perturbations électromagnétiques et
être la source de rayonnement de type CEM.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0015] L'invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'état de la technique, de
manière à proposer un appareil électrique interrupteur dont le fonctionnement peut
être optimisé pour réduire sa consommation d'énergie.
[0016] Les moyens de commande de l'actionneur électromagnétique selon l'invention comportent
des moyens de régulation de tension de maintien comprenant un premier abaisseur de
tension de la tension d'appel pour fournir une tension intermédiaire inférieure et
proportionnelle à la tension d'appel. Lesdits moyens de régulation de tension de maintien
comprennent un second abaisseur de tension de la tension intermédiaire pour fournir
une tension de maintien inférieure et proportionnelle à la tension intermédiaire.
[0017] Selon un premier mode de développement de l'invention, le premier abaisseur de tension
est destiné à générer une tension intermédiaire fixe, et le second abaisseur de tension
est destiné à générer une tension de maintien variable proportionnelle à la tension
intermédiaire fixe.
[0018] De préférence, le second abaisseur de tension comporte un moyen pour moduler la tension
intermédiaire fixe selon une modulation d'impulsion en largeur de type PWM.
[0019] Selon un premier mode de développement de l'invention, le premier abaisseur de tension
est destiné à générer une tension intermédiaire variable, et le second abaisseur de
tension est destiné à générer une tension de maintien fixe et proportionnelle à ladite
tension intermédiaire variable.
[0020] De préférence, le premier abaisseur de tension comporte un moyen pour moduler la
tension d'appel selon une modulation d'impulsion en largeur de type PWM.
[0021] Selon un premier mode de développement de l'invention, le premier abaisseur de tension
est destiné à générer une tension intermédiaire variable, et le second abaisseur de
tension est destiné à générer une tension de maintien variable proportionnelle à ladite
tension intermédiaire variable.
[0022] De préférence, le premier abaisseur de tension comporte un moyen pour moduler la
tension d'appel selon une modulation d'impulsion en largeur de type PWM et le second
abaisseur de tension comporte un moyen pour moduler la tension intermédiaire variable
selon une modulation d'impulsion en largeur de type PWM.
[0023] De préférence, les moyens de commande comportent des moyens de mesure du courant
de commande dans la bobine d'actionnement et des moyens de détermination d'un niveau
d'usure des contacts fixes et mobiles à partir du courant de commande lors de la séparation
de l'armature mobile par rapport à la culasse fixe.
[0024] Avantageusement, les moyens de commande comportent des moyens pour déterminer, en
fonction du niveau d'usure des contacts, un courant de commande optimal pour le maintien
de l'armature mobile en position fermée, les moyens de régulation commandant une tension
de maintien fournie à la bobine de commande.
[0025] Appareil électrique interrupteur de type contacteur selon l'invention comporte un
organe mobile apte à se déplacer entre un état ouvert et un état fermé, ledit organe
portant au moins un contact mobile par rapport à un contact fixe pour commander un
circuit électrique.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0026] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple
non limitatif, et représenté aux dessins annexés sur lesquels :
● les figures 1A, 1B et 1C illustrent schématiquement le principe connu de fonctionnement
d'un appareil électrique interrupteur de type contacteur ;
● la figure 2 montre schématiquement le profil d'effort suivi par l'actionneur d'un
appareil électrique interrupteur de type contacteur ;
● la figure 3 représente un schéma de principe des moyens de commande d'un actionneur
selon un premier mode préférentiel de réalisation de l'invention ;
● la figure 4 représente un schéma fonctionnel des moyens de commande selon la figure
3 ;
● la figure 5 représente un schéma de principe des moyens de commande d'un actionneur
selon un seconde mode préférentiel de réalisation de l'invention ;
● la figure 6 représente un schéma fonctionnel des moyens de commande selon la figure
5 ;
• la figure 7 représente un schéma de principe des moyens de commande d'un actionneur
selon un troisième mode préférentiel de réalisation de l'invention ;
• la figure 8 représente un schéma fonctionnel des moyens de commande selon la figure
7 ;
• la figure 9 représente les courbes de courant et de tension de maintien fournies
par les moyens de commande d'un actionneur de type connu ;
• la figure 10 représente les courbes de courant et de tension de maintien fournies
par les moyens de commande d'un actionneur selon les modes de réalisation de l'invention.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION
[0027] Selon un mode de réalisation de l'invention, l'actionneur électromagnétique 100 comprend
un circuit magnétique 1 comportant une culasse magnétique 10 collaborant avec une
armature mobile 11 commandée en mouvement entre une position ouverte et une position
fermée. L'actionneur électromagnétique 100 comprend au moins une bobine de commande
3 destinée à générer un flux magnétique pour déplacer ou maintenir l'armature mobile
11 vis-à-vis de la culasse magnétique 10.
[0028] Selon un mode particulier de développement de l'invention, la culasse magnétique
10 comporte de préférence une section en forme de E comportant deux branches externes,
au moins une branche centrale, et une armature transverse solidarisée à une première
extrémité des branches externes et centrale. L'armature mobile 11 est placée en vis-à-vis
des seconds extrémités des branches externes et se déplace en translation. La bobine
de commande 3 comportant un axe longitudinal sensiblement confondu avec celui de la
branche centrale de la culasse magnétique 10 en forme de E. En effet, ladite bobine
de commande 3 est enroulée sur la branche centrale de la culasse magnétique 10. En
outre, un ressort de rappel 4 est positionné entre la culasse magnétique 10 et l'armature
mobile 11 pour déplacer l'armature mobile 11 de sa position fermée vers sa position
ouverte.
[0029] A titre d'exemple, l'actionneur selon l'invention peut-être destiné à un appareil
électrique interrupteur de type contacteur comportant un ou plusieurs pôles électriques
(par exemple trois pôles pour un contacteur tripolaire). Tel que représenté sur les
figures 1A, 1B et 1C, l'armature mobile 11 est alors associée à un organe mobile apte
à se déplacer entre un état ouvert et un état fermé. L'organe mobile porte au moins
un contact mobile 21 par rapport à un contact fixe 20 pour commander un circuit électrique.
Chaque pôle électrique du contacteur comporte au moins un contact fixe 20 et un contact
mobile 21. L'organe mobile est par exemple un pont mobile à rupture double portant
deux contacts mobiles 21 déplaçables entre deux états, un état ouvert et un état fermé,
selon la position de l'armature mobile 11 de l'actionneur 1. Pour chaque pôle, l'appareil
électrique comporte un ressort de pôle 5 permettant d'écraser les contacts mobiles
21 contre les contacts fixes 20 lorsque l'armature mobile 11 est en position de fermeture.
L'invention décrite ci-dessous pourra fonctionner avec un organe mobile de type à
rupture simple. Pour des raisons de simplification, les figures 1A à 1C ne montrent
qu'un seul pôle de l'appareil électrique interrupteur. Il faut comprendre que l'invention
s'applique pour l'ensemble des pôles de l'appareil.
[0030] Sur la figure 1A, sous l'effet de l'effort exercé par le ressort de rappel 4, l'armature
mobile 11 est en position ouverte. Sur chaque pôle, les contacts mobiles 21 sont alors
à l'état ouvert.
[0031] Sur la figure 1B, l'armature mobile 11 est dans sa course de fermeture par injection
d'un courant de commande dans la bobine de commande 3 de l'actionneur 1. Le courant
de commande doit être suffisant pour aller à l'encontre de l'effort fourni par le
ressort de rappel 4. Sur cette figure, les contacts mobiles 21 sont amenés à l'état
fermé grâce à l'actionneur 1 mais le ressort de pôle 5 n'est pas sollicité.
[0032] Sur la figure 1C, l'armature mobile 11 termine sa course de fermeture et est maintenue
dans sa position fermée par rapport à la culasse fixe 10 en injectant un courant de
commande suffisant dans la bobine de commande 3 de l'actionneur 1. Le ressort de rappel
4 est donc comprimé au maximum entre l'armature mobile 11 et la culasse fixe 10. Sur
cette figure 1C, les contacts mobiles 21 sont maintenus à l'état fermé et sont écrasés
contre les contacts fixes 20 à l'aide du ressort de pôle 5 qui est comprimé grâce
à l'actionneur 1.
[0033] Selon un autre mode de développement non représenté, l'armature mobile comporte une
armature transverse portée de manière à pivoter sur une branche centrale du circuit
magnétique en forme de E entre deux positions stables. Chaque position stable de l'armature
correspond à un état électrique ouvert ou fermé de contacts électrique du contacteur.
[0034] L'actionneur électromagnétique 100 comprend des moyens de commande 2 destinés à générer
une tension au bornes de la bobine de commande 3 pour fournir un courant de commande
i(t) à ladite bobine.
[0035] Les moyens de commande 2 sont destinés à fournir une tension d'appel U à la bobine
de commande 3 pendant une opération de fermeture de l'actionneur. A titre d'exemple
d'application, la tension d'appel U est égale à la tension continue d'un bus fixe
d'alimentation (Direct Current Bus). La tension d'appel est égale à 320V. Les moyens
de commande 2 sont aussi destinés à fournir une tension de maintien %u à la bobine
de commande 3 pendant une opération de maintien de l'actionneur 100 en position fermée.
[0036] Les moyens de commande 2 selon les modes préférentiels de réalisation comportent
des moyens de régulation 50 de la tension de maintien. Les moyens de régulation comprennent
un premier abaisseur de tension 51, 54, 56 de la tension d'appel U pour fournir une
première tension intermédiaire d'alimentation. La tension intermédiaire d'alimentation
est inférieure et proportionnelle à la tension d'appel U. Les moyens de régulation
50 comportent en outre un second abaisseur de tension 52, 55, 57 de la tension intermédiaire
pour fournir une tension de maintien %u. La tension de maintien est inférieure et
proportionnelle à la tension intermédiaire d'alimentation. La tension de maintien
est appliquée au bornes de la bobine de commande 3.
[0037] De préférence, un dispositif de roue libre D2 est présent en parallèle de la bobine
de commande 3 afin d'éviter les surtensions aux bornes des commutateurs et de permettre
la continuité de courant dans ladite bobine.
[0038] Selon un premier mode préférentiel de réalisation de l'invention tel que représenté
sur les figures 3 et 4, le premier abaisseur de tension 51 est destiné à générer une
tension intermédiaire u fixe. Le second abaisseur de tension 52 est destiné à générer
une tension de maintien %u variable proportionnelle à la tension intermédiaire u fixe.
De préférence, le second abaisseur de tension 52 comporte un moyen pour moduler la
tension intermédiaire fixe selon une modulation d'impulsion en largeur de type PWM.
[0039] En phase d'appel, les moyens de commande 2 comportent une unité de contrôle (Control
unit) pilotant un premier interrupteur T1 placé en série avec la bobine de commande
3. L'unité de contrôle place ledit premier interrupteur en position conductrice. L'unité
de contrôle (Control unit) pilote un second interrupteur T2 connecté entre la bobine
de commande 3 et les moyens de régulation 50. Le second interrupteur T2 est placé
en position ouverte. Le courant dans la bobine de commande 3 est alors maximal. A
titre d'exemple, la phase d'appel dure environ 50 ms. A titre d'exemple de réalisation
les premier et second interrupteurs T1, T2 peuvent être des transistors.
[0040] En phase de maintien, l'unité de contrôle (Control unit) ouvre le premier interrupteur
T1 et applique au second interrupteur T2 un signal modulé de type PWM. La phase de
maintien commence après la phase d'appel. Le premier abaisseur de tension 51 (fixed
supply) fournit une tension intermédiaire fixe qui est appliquée alors à travers le
second interrupteur T2 et la diode D1 dans la bobine de commande 3. La modulation
de la commande de type PWM appliquée au second interrupteur T2 permet de faire varier
la valeur moyenne du courant dans la bobine de commande 3.
[0041] La diode D1 permet d'utiliser un second interrupteur T2 à faible tension et de le
protéger de la tension d'appel U fournie par le premier interrupteur T1 pendant la
phase d'appel.
[0042] L'amplitude du courant de maintien d'un contacteur peut fortement varier en fonction
de différents paramètres et notamment de l'état d'usure du contacteur. Le courant
de maintien dans la bobine de commande 3 peut varier d'un facteur 1 à 4. A titre d'exemple
d'application, le courant de maintien varie entre 20mA et 80mA alors que le courant
d'appel maximal est de l'ordre de 2A.
[0043] Selon un exemple d'application du premier mode de réalisation, le premier abaisseur
de tension 51 fixe une première valeur de courant intermédiaire égale à 100mA, soit
5% de 2A. Le second abaisseur de tension 52 fixe le courant de maintien à une première
valeur initiale égale à 80mA (80%). Une variation du courant de maintien de plus ou
moins 1% correspond à une variation de plus ou moins 1 mA. Autrement dit, compte tenu
de la valeur du pas de réglage (1%), le courant de maintien peut prendre notamment
les valeurs suivantes 79mA (80mA - 1 mA) ou 81 (80mA +1 mA). Ainsi, le pas de réglage
de 1 % ramené à une valeur du courant de maintien égal à 80mA, fixe le niveau de précision
de réglage dudit courant de maintien à ±1,25% de la valeur initiale fixée. Selon un
second exemple d'application, le courant de maintien peut être réglé sur une seconde
valeur initiale égale à 20mA (cas d'un contacteur usé). Une variation du courant de
maintien de plus ou moins 1% correspond à une variation de courant de maintien de
plus ou moins 1mA. Autrement dit, compte tenu de la valeur du pas de réglage (1%),
le courant de maintien peut prendre notamment les valeurs suivantes 19mA (20 mA -
1 mA) ou 21 mA (20mA +1 mA). Ainsi, le pas de réglage de 1% ramené à la valeur d'un
courant de maintien égal à 20mA, fixe le niveau de précision de réglage dudit courant
de maintien à ±5% de la valeur initiale fixée. Ces niveaux de précision sont supérieurs
à ceux obtenus avec des moyens d'alimentations connus.
[0044] Selon un second mode préférentiel de réalisation de l'invention tel que représenté
sur les figures 5 et 6, le premier abaisseur de tension 54 est destiné à générer une
tension intermédiaire u variable. Le second abaisseur de tension 55 est destiné à
générer une tension de maintien %u fixe proportionnelle à la tension intermédiaire
u variable. De préférence, le premier abaisseur 54 comporte un moyen pour moduler
la tension d'appel U selon une modulation d'impulsion en largeur de type PWM.
[0045] En phase d'appel, les moyens de commande 2 comportent une unité de contrôle (Control
unit) pilotant un premier interrupteur T1 de telle sorte qu'il soit en position conductrice.
L'unité de contrôle place un second interrupteur T2 en position ouverte. Le courant
dans la bobine de commande 3 est alors maximal. A titre d'exemple, la phase d'appel
dure environ 50 ms. A titre d'exemple de réalisation, les premier et second interrupteurs
T1, T2 peuvent être des transistors.
[0046] En phase de maintien, l'unité de contrôle (Control unit) commande l'ouverture du
premier interrupteur T1 et applique au second interrupteur T2 un signal modulé de
type PWM. La phase de maintien commence après la phase d'appel. Grâce à la commande
de type PWM appliquée au second interrupteur T2, la tension d'appel U, de préférence
égale à celle du bus fixe (Direct Current Bus), est modulée. Le second abaisseur de
tension 55 comporte un diviseur de tension (fixed divisor) qui réduit la tension modulée
pour fournir une tension de maintien %u à la bobine de commande 3. La tension de maintien
est appliquée à la bobine de commande 3 à travers la diode D1. La modulation de la
commande de PWM appliquée au second interrupteur T2 permet de faire varier la valeur
moyenne du courant dans la bobine de commande 3.
[0047] La diode D1 permet de protéger la sortie du réducteur de tension fixe (fixed divisor)
de la tension d'appel fournie par l'interrupteur T1 pendant la phase d'appel.
[0048] Selon un exemple d'application du second mode de réalisation, le premier abaisseur
de tension 54 variable fournit une première valeur de courant intermédiaire égale
à 1,6A, soit 80% de 2A. Le second abaisseur de tension 55 fixe le courant de maintien
à une première valeur initiale égale à 80mA (5%). Une variation du courant de maintien
de plus ou moins 1% correspond à une variation de plus ou moins 1 mA. Autrement dit,
compte tenu de la valeur du pas de réglage (1%), le courant de maintien peut prendre
notamment les valeurs suivantes 79mA (80mA - 1 mA) ou 81 (80mA +1 mA). Ainsi, le pas
de réglage de 1 % ramené à une valeur du courant de maintien égal à 80mA, fixe le
niveau de précision de réglage dudit courant de maintien à ±1,25% de la valeur initiale
fixée. Selon un second exemple d'application, le premier abaisseur de tension 54 variable
fournit une première valeur de courant intermédiaire égale à 0,4A, soit 20% de 2A.
Le second abaisseur de tension 55 fixe le courant de maintien à une seconde valeur
initiale égale à 20mA (cas d'un contacteur usé). Une variation du courant de maintien
de plus ou moins 1% correspond à une variation de courant de maintien de plus ou moins
1mA. Autrement dit, compte tenu de la valeur du pas de réglage (1%), le courant de
maintien peut prendre notamment les valeurs suivantes 19mA (20 mA - 1 mA) ou 21 mA
(20mA +1 mA). Ainsi, le pas de réglage de 1% ramené à la valeur d'un courant de maintien
égal à 20mA, fixe le niveau de précision de réglage dudit courant de maintien à ±5%
de la valeur initiale fixée. Ces niveaux de précision sont supérieurs à ceux obtenus
avec des moyens d'alimentations connus.
[0049] Selon un troisième mode préférentiel de réalisation de l'invention tel que représenté
sur les figures 7 et 8, le premier abaisseur de tension 56 est destiné à générer une
tension intermédiaire u variable. Ce premier abaisseur de tension 56 est composé d'un
interrupteur T1 et de moyen de lissage 58 de la tension intermédiaire u. Le second
abaisseur de tension 57 est destiné à générer une tension de maintien %u variable
proportionnelle à la tension intermédiaire u variable. De préférence, le premier abaisseur
comporte un moyen pour moduler la tension d'appel U selon une modulation d'impulsion
en largeur de type PWM. De préférence, le second abaisseur de tension comporte un
moyen pour moduler la tension intermédiaire variable selon une modulation d'impulsion
en largeur de type PWM. Le fait d'associer deux fonctions variables en série offre
une souplesse et une précision de réglage supplémentaire.
[0050] En phase d'appel, les moyens de commande 2 comportent une unité de contrôle (Control
unit) pilotant les premier et second interrupteurs T1 et T2 de telle sorte qu'ils
soient toujours en position conductrice. Le courant d'appel dans la bobine de commande
3 est alors maximal. A titre d'exemple, la phase d'appel dure environ 50 ms.
[0051] En phase de maintien, l'unité de contrôle (Control unit) applique une modulation
d'impulsion de type PWM différente à chacun des interrupteurs T1 et T2. La phase de
maintien commence après la phase d'appel.
[0052] Le premier abaisseur de tension 56 est piloté par l'unité de contrôle. La tension
appliquée par l'interrupteur T1 à partir du bus fixe (Direct Current Bus) en entrée
du moyen de lissage est de type PWM. Le moyen de lissage 58 le transforme en une tension
équivalente continue. Cette tension équivalente continue est ensuite modulée par le
second abaisseur de tension par l'application d'une commande PWM sur l'interrupteur
T2. Cette tension modulée permet de faire varier la valeur moyenne du courant dans
la bobine de commande 3.
[0053] Selon un premier exemple d'application du troisième mode de réalisation, le premier
abaisseur de tension fixe une première valeur de courant intermédiaire égale à 100mA,
soit 5% de 2A. Le second abaisseur de tension fixe le courant de maintien à une première
valeur initiale égale à 80mA (80%). Une variation du courant de maintien de plus ou
moins 1% correspond à une variation de plus ou moins 1mA. Autrement dit, compte tenu
de la valeur du pas de réglage égale à 1%, le courant de maintien peut prendre notamment
les valeurs suivantes 79mA (80mA - 1 mA) ou 81 (80mA +1 mA). Ainsi, le pas de réglage
de 1% ramené à une valeur du courant de maintien égal à 80mA, fixe le niveau de précision
de réglage dudit courant de maintien à ±1,25% de la valeur initiale fixée.
[0054] En outre, selon un second exemple d'application, le courant de maintien peut être
réglé sur une seconde valeur initiale égale à 20mA (cas d'un contacteur usé). Selon
cet exemple, le premier abaisseur de tension fixe alors une première valeur de courant
intermédiaire égale à 40mA (2% de 2A) et le second abaisseur de tension fixe une seconde
valeur initiale de courant de maintien égale à 20mA (50%). Une variation du courant
de maintien de plus ou moins 1% correspond à une variation de plus ou moins 0,4mA.
Autrement dit, compte tenu de la valeur du pas de réglage égale à 1 %, le courant
de maintien peut prendre notamment les valeurs suivantes 19,6mA (20 mA - 0,4mA) ou
20,4mA (20mA +0,4mA). Ainsi, le pas de réglage de 1% ramené à la valeur d'un courant
de maintien égal à 20mA, fixe le niveau de précision de réglage dudit courant de maintien
à ±2% de la valeur initiale fixée.
[0055] Ces niveaux de précision sont supérieurs à ceux obtenus avec des moyens d'alimentations
connus.
[0056] Selon le niveau d'usure des contacts fixes et mobiles, les ressorts de pôle 5 seront
plus ou moins comprimés et l'effort fourni par l'actionneur 1 sera plus ou moins important.
En effet, moins les contacts 20, 21 sont usés, plus les ressorts de pôle 5 sont comprimés
et donc plus l'effort fourni par l'actionneur 1 pour comprimer ces ressorts doit être
important. Par conséquent, il est possible de corréler le niveau d'usure des contacts
avec l'effort fourni par l'actionneur pour comprimer les ressorts de pôle 5. La figure
2 montre schématiquement le profil d'effort fourni par l'actionneur 1 lors de la course
totale d'ouverture/fermeture Ct effectuée par l'armature mobile 11 par rapport à la
culasse fixe 10. En considérant la course d'ouverture, la portion A du profil de la
figure 2 montre l'effort fourni par l'actionneur 1 pour aller à l'encontre des ressorts
de pôle 5 et donc pour écraser les contacts mobiles 21 contre les contacts fixes 20.
Selon le niveau d'usure des contacts, l'effort maximal fourni par l'actionneur 1 sera
différent et sera d'autant plus faible que les contacts sont usés. A l'ouverture,
à partir du point X correspondant au moment où les contacts s'ouvrent, l'effort fourni
par l'actionneur 1 devient plus faible car il consiste alors uniquement à aller à
l'encontre du ressort de rappel 4. Cet effort diminue progressivement jusqu'à l'ouverture
complète des contacts. La courbe C représente le profil d'effort fourni par l'actionneur
lorsque les contacts sont usés.
[0057] Selon l'invention, le courant de commande qui est injecté dans la bobine de commande
3 lorsque l'armature mobile 11 se sépare de la culasse fixe 10 est donc représentatif
de l'effort minimal fourni par l'actionneur 1 pour maintenir l'armature mobile 11
en position fermée et lutter contre les ressorts de pôle 5. Le courant de commande
mesuré à ce moment précis peut donc être traité pour détecter l'usure des contacts
ou pour optimiser le fonctionnement de l'appareil.
[0058] Un moyen de mesure du courant 7 peut être ajouté aux différents modes préférentiels
de réalisation afin de permettre une régulation en boucle fermé plus précise des courants
traversant la bobine de commande 3. Les moyens de commande 2 comportent des moyens
de mesure 7 du courant de commande i1 dans la bobine de commande 3. Comme décrits
dans la demande de brevet de la demanderesse ayant pour titre « Appareil électrique
interrupteur à fonctionnement optimisé », les moyens de commande 2 comportent des
moyens de détermination d'un niveau d'usure des contacts fixes et mobiles à partir
du courant de commande i1 lors de la séparation de l'armature mobile 11 par rapport
à la culasse fixe 10. Pour déterminer le niveau d'usure des contacts, le courant i1
qui est mesuré par les moyens de mesure 7 pourra par exemple être comparé par les
moyens de commande 2 à différents seuils prédéterminés enregistrés dans l'appareil
pour en déduire un niveau d'usure des contacts ou comparé au courant mesuré lors de
l'opération précédente afin de suivre son évolution. Il est également possible de
convertir le courant mesuré i1 en pourcentage d'usure et de comparer ce pourcentage
avec différents seuils. D'autres modes de traitement peuvent bien entendu être envisagés.
[0059] Selon l'invention, grâce à la mesure du courant par les moyens de mesure 7 lors de
la séparation de l'armature mobile 11 par rapport à la culasse fixe 10, les moyens
de commande 2 peuvent également déterminer un courant de commande optimal de maintien
à appliquer à l'actionneur 1. Habituellement, le courant de maintien appliqué à l'actionneur
1 est choisi suffisamment important pour que l'armature mobile 11 puisse rester en
position fermée quel que soit le nombre d'additifs optionnels ajouté sur l'appareil,
l'intensité des chocs ou vibrations subis par l'appareil ou l'usure de l'appareil.
Ce courant est donc très souvent choisi plus important que nécessaire pour pouvoir
tenir compte de ces différentes situations.
[0060] Le courant mesuré i1 lors de la séparation de l'armature mobile 11 par rapport à
la culasse fixe 10 peut donc être traité pour réajuster le courant de maintien et
déterminer un courant de maintien optimal qui soit adapté à l'environnement et à la
configuration de l'appareil. Le courant mesuré lors de la séparation de l'armature
mobile 11 est par exemple augmenté d'un pourcentage déterminé permettant de s'assurer
qu'il est suffisant pour le maintien de l'armature mobile 11 en position fermée dans
son environnement et dans sa configuration. La détermination du courant de maintien
optimal pourra être effectuée à intervalles réguliers pour tenir compte d'éventuels
ajouts d'additifs ou de changement d'environnement. Cette fonctionnalité peut être
prévue seule dans l'appareil électrique ou mise en oeuvre en complément de la détection
d'usure des contacts. Elle permet notamment d'optimiser la consommation d'énergie
de l'appareil en injectant un courant de commande juste nécessaire pour le maintien
de l'armature mobile 11 en position de fermeture.
[0061] Les moyens de régulation 50 selon les modes de réalisation de l'invention sont aptes
à commander avec précision une tension de maintien %u fournie à la bobine de commande
3.
[0062] Ladite demande de brevet de la demanderesse ayant pour titre « Appareil électrique
interrupteur à fonctionnement optimisé » décrit en outre un procédé de commande comportant
les étapes suivantes de :
- détection de la séparation de l'armature mobile 11 par rapport à la culasse fixe 10,
- mesure du courant de commande i(t) traversant la bobine de commande 3 lors de la séparation
de l'armature mobile 11 par rapport à la culasse fixe 10,
- traitement du courant de commande mesuré i1 en vue de commander l'appareil ou d'effectuer
un diagnostic de l'appareil.
[0063] L'actionneur selon les modes de réalisation de l'invention est particulièrement efficace
en terme de réduction des perturbations électromagnétique de type CEM.
[0064] De préférence, l'utilisation de moyen de commande apte à moduler la tension appliquée
à la bobine de commande 3 selon une modulation d'impulsion en largeur de type PWM
tend à générer des perturbations de type CEM. Comme représenté sur la figure 9, la
bobine de commande 3 subit de très fortes variations du courant électrique pendant
des temps très courts (di/dt) et fait office d'émetteur radio.
[0065] Pendant la phase de maintien, le réglage de la modulation de type PWM est obligatoirement
faible afin de générer un courant faible dans la bobine de commande 3. La tension
appliquée à la bobine peut s'exprimer avec la formule suivante :

[0066] Avec L l'inductance de la bobine de commande 3, U la tension appliquée aux bornes
de ladite bobine, R la résistance de ladite bobine
[0067] Ainsi, la variation instantanée du courant électrique pendant des temps très courts
(di/dt) peut s'exprimer avec la formule suivante :

[0068] Pendant la phase de maintien, la valeur du produit de la résistance par le courant
RI est très faible comparé à la tension U appliquée à la bobine de commande 3. En
effet, à titre d'exemple d'application, si la tension d'appel est égale à 340 Volts
(U = 340V) et si le réglage de la modulation de type PWM est égal à 2%, le produit
de résistance par le courant RI est égal à 6,8 Volts (RI = 2% x U).
[0069] Dans une application de type connue, le terme RI est alors négligeable devant celui
de U et le rapport di/dt peut s'exprimer avec la formule suivante :

[0070] Soit, à titre d'exemple :

[0071] Dans une application selon un mode de réalisation de l'invention tel que représenté
sur la figure 10, la tension d'appel U est réduite par le premier abaisseur de tension.
A titre d'exemple, la tension d'appel égale à 340 V est réduite à 12V. Si le réglage
de la modulation de type PWM est égal à 56%, le produit de résistance par le courant
RI est aussi égal à 6,8 Volts (RI = 0,56 x 12 = 6,8V) mais n'est plus négligeable
vis-à-vis de la tension U. Le rapport di/dt peut s'exprimer avec la formule suivante
:

soit

soit

[0072] En conclusion, pour une même bobine de commande 3, en comparant les rapports di/dt
obtenus dans une application connue et dans une application selon un des modes de
réalisation de l'invention, on observe une très forte réduction, notamment une réduction
de l'émission CEM d'une valeur égale à 65 (340 / 5,2 = 65).
1. Actionneur électromagnétique (100) comprenant :
- un circuit magnétique (1) comportant une culasse magnétique (10) collaborant avec
une armature mobile (11) commandée en mouvement entre une position ouverte et une
position fermée,
- au moins une bobine de commande (3) destinée à générer un flux magnétique pour déplacer
ou maintenir l'armature mobile (11) vis-à-vis de la culasse magnétique (10)
- des moyens de commande (2) destinés à fournir à la bobine de commande (3):
- une tension d'appel (U) pendant une opération de fermeture de l'actionneur, et
- une tension de maintien (%u) pendant une opération de maintien de
l'actionneur en position fermée;
actionneur
caractérisé en ce que les moyens de commande (2) comportent des moyens de régulation de tension de maintien
(%u) comprenant :
- un premier abaisseur de tension (51, 54, 56) de la tension d'appel (U) pour fournir
une tension intermédiaire (u) inférieure et proportionnelle à la tension d'appel (U)
;
- un second abaisseur de tension (52, 55, 57) de la tension intermédiaire (u) pour
fournir une tension de maintien (%u) inférieure et proportionnelle à la tension intermédiaire
(u).
2. Actionneur électromagnétique selon la revendication 1,
caractérisé en ce que :
- Le premier abaisseur de tension (51) est destiné à générer une tension intermédiaire
(u) fixe,
- Le second abaisseur de tension (52) est destiné à générer une tension de maintien
(%u) variable proportionnelle à la tension intermédiaire (u) fixe.
3. Actionneur électromagnétique selon la revendication 2, caractérisé en ce que le second abaisseur de tension (52) comporte un moyen pour moduler la tension intermédiaire
(u) fixe selon une modulation d'impulsion en largeur de type PWM.
4. Actionneur électromagnétique selon la revendication 1,
caractérisé en ce que :
- le premier abaisseur de tension (54) est destiné à générer une tension intermédiaire
(u) variable,
- le second abaisseur de tension (55) est destiné à générer une tension de maintien
(%u) fixe et proportionnelle à ladite tension intermédiaire variable.
5. Actionneur électromagnétique selon la revendication 4, caractérisé en ce que le premier abaisseur de tension (54) comporte un moyen pour moduler la tension d'appel
(U) selon une modulation d'impulsion en largeur de type PWM.
6. Actionneur électromagnétique selon la revendication 1,
caractérisé en ce que :
- le premier abaisseur de tension (56) est destiné à générer une tension intermédiaire
(u) variable,
- le second abaisseur de tension (57) est destiné à générer une tension de maintien
(%u) variable proportionnelle à ladite tension intermédiaire variable.
7. Actionneur électromagnétique selon la revendication 6, caractérisé en ce que le premier abaisseur de tension (56) comporte un moyen pour moduler la tension d'appel
(U) selon une modulation d'impulsion en largeur de type PWM et en ce que le second abaisseur de tension (57) comporte un moyen pour moduler la tension intermédiaire
(u) variable selon une modulation d'impulsion en largeur de type PWM.
8. Actionneur électromagnétique selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que les moyens de commande (2) comportent des moyens de mesure (7) du courant de commande
(i1) dans la bobine d'actionnement (3) et des moyens de détermination d'un niveau
d'usure des contacts fixes et mobiles à partir du courant de commande (i1) lors de
la séparation de l'armature mobile (11) par rapport à la culasse fixe (10).
9. Actionneur électromagnétique selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de commande (2) comportent des moyens pour déterminer, en fonction du
niveau d'usure des contacts, un courant de commande optimal pour le maintien de l'armature
mobile (11) en position fermée, les moyens de régulation (50) commandant une tension
de maintien (%u) fournie à la bobine de commande (3).
10. Appareil électrique interrupteur de type contacteur comportant un actionneur électromagnétique
(100) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un organe mobile apte à se déplacer entre un état ouvert et un état fermé,
ledit organe portant au moins un contact mobile (21) par rapport à un contact fixe
(20) pour commander un circuit électrique.