DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
[0001] L'invention est relative à un auxiliaire électrique destiné à être relié à un dispositif
de coupure, ledit auxiliaire comportant un boitier externe ayant deux faces latérales
et comportant des moyens mécaniques de couplage autorisant un accouplement face contre
face d'un auxiliaire avec un autre auxiliaire ou avec un dispositif de coupure. Des
moyens mécaniques de commande autorisent la transmission d'un ordre de commande d'un
auxiliaire à l'autre ou d'un dispositif de coupure à un auxiliaire.
[0002] L'invention est aussi relative à un dispositif de coupure comportant un boitier ayant
deux faces latérales. Ledit boitier comporte des moyens mécaniques de couplage autorisant
un accouplement face contre face avec un auxiliaire électrique selon l'invention.
Des moyens mécaniques de commande autorisent la transmission d'un ordre de commande
avec un auxiliaire
[0003] L'invention est aussi relative à un procédé d'assemblage d'au moins deux auxiliaires
électriques sur un dispositif de coupure.
ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE
[0004] Il est connu d'adjoindre des auxiliaires électriques à des dispositifs de coupure
tels que des disjoncteurs. Ces auxiliaires sont généralement accolés face contre face
à un dispositif de coupure.
[0005] Les auxiliaires sont des accessoires électriques comportant des fonctions variées
telles que des fonctions de signalisation, de déclenchement ou de commande. Des auxiliaires
électriques peuvent comporter des moyens de signalisation à distance de l'ouverture
ou de la fermeture des contacts des disjoncteurs (auxiliaires OF). Des auxiliaires
électriques peuvent comporter des moyens de déclenchement des disjoncteurs dans le
cas d'une diminution de la tension (auxiliaires MN). Des auxiliaires électriques peuvent
comporter des moyens de commande à distance de l'ouverture des contacts des disjoncteurs
(auxiliaires MX). Des auxiliaires électriques peuvent comporter des moyens de signalisation
des déclenchements suite à des défauts électriques (auxiliaire SD).
[0006] Un empilement face contre face de plusieurs auxiliaires sur une face d'un disjoncteur
peut provoquer un non-fonctionnement d'un ou plusieurs auxiliaires de la pile du fait
de la compilation des jeux fonctionnels de chacun des auxiliaires. Ces défauts de
non-fonctionnement touchent de préférence les auxiliaires les plus éloignés du disjoncteur.
[0007] Par exemple, si une liaison mécanique fonctionnelle entre le disjoncteur et les auxiliaires
est réalisée par une mannette, le décalage cumulé des liaisons entre les mannettes
des auxiliaires rend inactif la transmission mécanique entre un auxiliaire placé à
l'extrémité de la pile et le disjoncteur. L'ordre de commande envoyé par le disjoncteur
à travers des autres auxiliaires ne parvient pas au dernier auxiliaire de la pile
du fait de la déformation de la manette.
[0008] En outre, si la liaison mécanique entre les auxiliaires empilés et le disjoncteur
est réalisée via le levier de signalisation ou de commande habituellement disposé
sur les faces latérales du disjoncteur, le décalage cumulé des liaisons internes aux
auxiliaires peut empêcher la transmission des ordres ou des signaux entre le dernier
auxiliaire de la pile et le disjoncteur.
[0009] Ainsi, un dysfonctionnement des derniers auxiliaires de la pile peut avoir lieu si
les jeux cumulés par l'empilement dépassent une limite fonctionnelle. Ce dysfonctionnement
peut se traduire par une non-signalisation à distance de l'état du disjoncteur ou
un non-déclenchement du disjoncteur.
[0010] Ainsi compte tenu de la liaison mécanique entre le dispositif de coupure et tous
les auxiliaires ; il est recommandé de limiter le nombre d'auxiliaires électrique
accolés audit dispositif de coupure. Le constructeur de dispositif de coupure indique
généralement un nombre maximal d'auxiliaires électriques autorisés.
[0011] Au moment de l'installation, l'électricien est tenu de respecter les données préconisées
par le constructeur en ne dépassant pas notamment le nombre d'auxiliaires électriques
autorisés.
[0012] Cependant, à ce jour, il n'existe pas de moyens efficaces et incontournables pour
forcer un installateur électricien à limiter le nombre d'auxiliaire montée/accolé
sur un dispositif de coupure.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0013] L'invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'état de la technique, de
manière à proposer un auxiliaire électrique comportant des moyens de détrompage.
[0014] Le boitier externe d'un auxiliaire selon l'invention comporte des moyens de détrompage
numéraires autorisant un nombre limité d'accouplements d'auxiliaires électriques sur
un dispositif de coupure.
[0015] Selon un mode de développement de l'invention, les moyens de détrompage numéraires
comportent un barillet rotatif positionné dans un orifice traversant le boitier d'une
face latérale à l'autre, ledit barillet d'axe longitudinal ayant une première face
radiale comportant une empreinte male et une seconde face radiale comportant une empreinte
femelle, la forme de l'empreinte male étant adaptée à celle de l'empreinte femelle
pour collaborer par d'emboitement.
[0016] Selon un mode préférentiel de réalisation, l'empreinte male d'un barillet est décalée
d'un angle d'ajustement par rapport l'empreinte femelle de manière à ce que l'empreinte
male d'un barillet d'un premier auxiliaire électrique puisse entrer dans une empreinte
femelle d'un barillet d'un second auxiliaire électrique seulement si au moins un des
barillets a tourné sur son axe longitudinal d'un angle égale à un multiple entier
de l'angle d'ajustement.
[0017] De préférence, le barillet comporte des butées de positionnement autorisant une rotation
dudit barillet sur l'axe longitudinal entre deux positions angulaires extrêmes, les
deux positions angulaires extrêmes étant séparés d'un angle de positionnement.
[0018] Avantageusement, l'angle de positionnement est égale à N fois l'angle d'ajustement,
N étant un nombre entier.
[0019] De préférence, des moyens élastiques autorisent le positionnement du barillet dans
une des deux positions angulaires extrêmes.
[0020] De préférence, le trou débouchant du boitier a un axe longitudinal sensiblement perpendiculaire
aux faces latérales et les deux faces radiales d'un barillet sont sensiblement perpendiculaires
à l'axe longitudinal de rotation dudit barillet.
[0021] Le dispositif de coupure selon l'invention comporte un boitier ayant deux faces latérales
et comportant des moyens mécaniques de couplage autorisant un accouplement face contre
face avec un auxiliaire électrique tel que défini ci-dessus. Des moyens mécaniques
de commande autorisent la transmission d'un ordre de commande avec ledit auxiliaire
électrique. Le boitier comporte sur au moins une des faces latérales une empreinte
ayant une forme adaptée à celle d'une empreinte d'un barillet d'un auxiliaire électrique
pour collaborer par d'emboitement.
[0022] Selon un mode de développement de l'invention, le boitier comporte sur au moins une
des faces latérales une empreinte femelle ayant une forme adaptée à celle d'une empreinte
male d'un barillet d'un auxiliaire électrique pour collaborer par d'emboitement.
[0023] Le procédé d'assemblage d'au moins deux auxiliaires électriques sur un dispositif
de coupure selon l'invention consiste à accoler un premier auxiliaire avec le dispositif
de coupure, à faire pivoter un barillet d'un second auxiliaire d'un angle d'ajustement
et à accoler le second auxiliaire avec le premier auxiliaire.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0024] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre
d'exemples non limitatifs, et représentés aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 représente un auxiliaire électrique selon un mode préférentiel de réalisation
de l'invention ;
- la figure 2 représente un auxiliaire électrique selon un mode préférentiel de réalisation
de l'invention ;
- les figures 3A et 3B représentent des vues en perspective des moyens de détrompage
numéraires d'un auxiliaire électrique selon la figure 1 ;
- les figures 4A à 4D représentent des vues des moyens de détrompage numéraires dans
différentes positions de fonctionnement.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION
[0025] Selon un mode de réalisation tel représenté sur les figures 1 à 3, l'auxiliaire électrique
1 selon l'invention est destiné à être relié à un dispositif de coupure 2. A titre
d'exemple de réalisation le dispositif de coupure peut être un disjoncteur.
[0026] Ledit auxiliaire comportant un boitier externe 10 ayant deux faces latérales 10A,
10B. A titre d'exemple, le boitier est réalisé par assemblage de deux flasques réalisées
en matériau moulé.
[0027] Le boitier externe 10 comporte des moyens mécaniques de couplage autorisant le positionnement
par empilement d'un ou plusieurs auxiliaires sur un dispositif de coupure. Les moyens
mécaniques de couplage autorisent un accouplement face contre face d'un auxiliaire
avec un autre auxiliaire ou avec un dispositif de coupure. A titre d'exemple de réalisation,
les auxiliaires sont associés mécaniquement par des crochets 5A, 5B, 6A, 6B.
[0028] Le boitier externe 10 comporte des moyens mécaniques de commande autorisant la transmission
d'un ordre de commande d'un auxiliaire à l'autre ou d'un dispositif de coupure à un
auxiliaire. A titre d'exemple de réalisation, des auxiliaires électriques de type
MN ou MX entraînent l'organe de commande de l'ouverture des contacts du disjoncteur
20. Cet organe de commande appelé « barre de déclenchement » 206 est disposé sur les
faces latérales des disjoncteurs modulaires 20. Les auxiliaires électriques de type
SD ou OF peuvent être entraînés par la barre de déclenchement 206 et/ou la manette
du disjoncteur 207. De préférence, chaque auxiliaire électrique a un moyen spécifique
106 pour déclencher le disjoncteur via la barre de déclenchement 206 et une manette
107 pour réaliser "l'adaptabilité" entre tous les auxiliaires.
[0029] Le boitier externe 10 comporte des moyens de détrompage numéraires. Les moyens de
détrompage numéraires ont pour fonction de limiter le nombre maximal d'accouplements
d'auxiliaires électriques 1 sur un dispositif de coupure 2. Selon un mode de développement
de l'invention, les moyens de détrompage numéraires comportent un barillet rotatif
100 positionné dans le boitier 10. Ledit boitier comporte un trou de passage, sensiblement
cylindrique et débouchant sur chaque face latérale 10A, 10B. De préférence, le trou
débouchant du boitier 10 a un axe longitudinal sensiblement perpendiculaire aux faces
latérales 10A, 10B.
[0030] Le barillet rotatif 100, positionné à l'intérieur du trou débouchant cylindrique
comporte deux faces radiales. De préférence, les deux faces radiales dudit barillet
sont sensiblement perpendiculaires à l'axe longitudinal Y de rotation dudit barillet.
En outre, les faces radiales sont sensiblement parallèles aux faces latérales du boitier
10. La surface des faces radiales affleure la surface des faces latérales 10A, 10B
du boîtier 10.
[0031] Selon un mode de développement de l'invention, une première face radiale du barillet
comporte une empreinte male 101 et une seconde face radiale comporte une empreinte
femelle 102. La forme de l'empreinte male 101 est adaptée à celle de l'empreinte femelle
102 pour collaborer par emboitement. A titre d'exemple de réalisation tel que représenté
sur les figures 3A et 3B, l'empreinte male peut prendre la forme d'un panne plate
et l'empreinte femelle la forme complémentaire à celle d'une panne plate.
[0032] L'empreinte male 101 est placée en saillie par rapport à la face radiale sur laquelle
elle est positionnée. Compte tenu que les faces radiales du barillet 100 affleurent
les faces latérales 10A, 10B du boitier 10, l'empreinte male 101 est alors placée
en saillie par rapport à une des deux faces latérales 10B sur laquelle elle est positionnée.
[0033] L'empreinte male 101 d'un barillet 100 est décalée d'un angle d'ajustement ß par
rapport l'empreinte femelle 102. Ce décalage angulaire est réalisé de manière à ce
que l'empreinte male 101 d'un premier barillet 100 d'un premier auxiliaire 1 électrique
puisse entrer dans une empreinte femelle 102 d'un second barillet 100 d'un second
auxiliaire 1 électrique seulement et seulement si au moins un des barillets a tourné
sur son axe longitudinal Y d'un angle égale à un multiple entier de l'angle d'ajustement
ß.
[0034] Ainsi pour pouvoir accoler deux auxiliaires 1 face contre face afin que les moyens
mécaniques de couplage puissent être opérationnels, il est nécessaire de faire pivoter
de préférence le barillet du second auxiliaire d'un angle d'ajustement ß afin que
l'empreinte male 101 du second barillet 100 puisse collaborer avec l'empreinte femelle
102 du premier barillet. Pour accoler un troisième auxiliaire aux deux premiers, il
est nécessaire de faire pivoter le barillet 100 du troisième auxiliaire d'un angle
de valeur égale à deux angles d'ajustement ß afin que l'empreinte male du troisième
barillet puisse collaborer avec l'empreinte femelle d'un second barillet ; second
barillet qui a déjà pivoter d'un angle d'ajustement ß.
[0035] Selon un mode de développement, le barillet 100 comporte des butées de positionnement
103 autorisant une rotation dudit barillet 100 sur l'axe longitudinal Y entre deux
positions angulaires extrêmes, les deux positions angulaires extrêmes étant séparés
d'un angle de positionnement α. L'angle de positionnement α est égal à N fois l'angle
d'ajustement ß, N étant un nombre entier. L'auxiliaire électrique 1 selon l'invention
comporte des moyens élastiques autorisant le positionnement du barillet 100 dans une
des deux positions angulaires extrêmes.
[0036] A titre d'exemple de réalisation tel que représenté sur les figures 4A à 4D, l'angle
d'ajustement ß est égal à 33° et l'angle de positionnement α est égal 90° (N=3). Le
nombre d'auxiliaires qu'il est possible d'accoler les uns aux autres à un un disjoncteur
est limité et est égal à N + 1.
[0037] L'invention est aussi relative à un dispositif de coupure 2 comportant un boitier
20 ayant deux faces latérales 20A, 20B. Ledit boitier 20 est destiné à collaborer
avec au moins un auxiliaire électrique 1 tel que défini ci-dessus. Une des deux faces
latérales 20B du boitier 20 du dispositif de coupure 2 comporte au moins une empreinte
femelle 201 ayant une forme adaptée à celle d'une empreinte male 101 d'un barillet
100 d'un auxiliaire électrique 1 pour collaborer par d'emboitement.
[0038] Le boitier externe 20 comporte des moyens mécaniques de couplage autorisant le positionnement
par empilement d'un auxiliaire 1 sur le dispositif de coupure. Les moyens mécaniques
de couplage autorisent un accouplement face contre face d'un auxiliaire avec ledit
dispositif de coupure 2. A titre d'exemple de réalisation, les moyens mécaniques de
couplage du dispositif sont des crochets 5A, 6A.
[0039] Le boitier externe 20 comporte des moyens mécaniques de commande autorisant la transmission
d'un ordre de commande à un auxiliaire ou inversement. A titre d'exemple de réalisation,
des moyens mécaniques de commande comportent une barre de déclenchement 206 disposée
sur les faces latérales des disjoncteurs modulaires 20. Les auxiliaires électriques
de type SD ou OF peuvent être entraînés par la barre de déclenchement 206 et/ou la
manette 207 du disjoncteur 2.
[0040] Le boitier externe 20 comporte des moyens de détrompage numéraires. Les moyens de
détrompage numéraires ont pour fonction de limiter le nombre maximal d'accouplements
d'auxiliaires électriques 1 sur le dispositif de coupure 2. Selon un mode de développement
de l'invention, les moyens de détrompage numéraires comportent une empreinte femelle
201. La forme de ladite empreinte 201 est adaptée à celle d'une empreinte male 101
d'un barillet 100 d'un auxiliaire électrique 1 pour collaborer par d'emboitement.
[0041] Selon des variantes de réalisation non représentées du dispositif de coupure et de
l'auxiliaire électrique 1 selon l'invention, les moyens de détrompage numéraires du
boitier externe du dispositif de coupure comporte une empreinte male. La forme de
ladite empreinte male est adaptée à celle d'une empreinte femelle d'un barillet d'un
auxiliaire électrique pour collaborer par d'emboitement.
[0042] Selon un mode de réalisation de l'invention, le procédé d'assemblage de plusieurs
auxiliaires électriques 1 sur un dispositif de coupure 2 est le suivant.
[0043] Dans une première étape dudit procédé, un premier auxiliaire électrique 1 est positionné
en vis-à-vis d'un dispositif de coupure 2. Une face latérale 10B de l'auxiliaire électrique
1 est destinée venir en contact avec une face latérales 20B du dispositif de coupure
2. L'empreinte male 101 placée en saillie par rapport à une des faces latérales 10B
du boitier de l'auxiliaire est positionnée dans et collabore avec l'empreinte femelle
201 d'une des faces latérales 20B du boitier du dispositif de coupure 2. Selon un
mode de réalisation de l'invention, l'orientation de l'empreinte femelle 201 du boitier
20 du dispositif de coupure 2 est réalisée de manière à ce que le barillet 100 du
premier auxiliaire électrique soit positionné sur une des positions angulaires extrêmes.
Autrement dit, il n'est pas utile de faire pivoter le barillet 100 du premier auxiliaire
d'un angle d'ajustement ß pour le positionnement sur le dispositif de coupure 2.
[0044] Une seconde étape du procédé consiste à accoler un deuxième auxiliaire électrique
1 au premier auxiliaire électrique 1, lui-même déjà accolé au dispositif de coupure
2. Une face latérale 10B du second auxiliaire électrique 1 est destinée venir en contact
avec une face latérales 10A du premier auxiliaire électrique 1. L'empreinte male 101
placée en saillie par rapport à une des faces latérales 10B du boitier du second auxiliaire
est positionnée dans et collabore avec l'empreinte femelle 102 d'un barillet du premier
auxiliaire électrique 1 déjà accolé au dispositif de coupure 2. Il est alors nécessaire
de faire pivoter le barillet du second auxiliaire électrique d'un angle d'ajustement
ß afin que l'empreinte male 101 du barillet 100 du second auxiliaire puisse collaborer
avec l'empreinte femelle 102 du barillet 100 du premier auxiliaire.
[0045] Une troisième étape du procédé consiste à accoler un troisième auxiliaire électrique
1 au second auxiliaire électrique 1, lui-même déjà accolé au premier auxiliaire électrique
1 lui-même accolé au dispositif de coupure 2. Une face latérale 10B du troisième auxiliaire
électrique 1 est destinée venir en contact avec une face latérales 10A du second auxiliaire
électrique 1. Dans cette troisième étape, pour accoler le troisième auxiliaire électrique
1 aux deux premiers, il est nécessaire de faire pivoter le barillet du troisième auxiliaire
d'un angle ayant une valeur égale à la somme de deux angles d'ajustement ß afin que
l'empreinte male 101 du barillet du troisième auxiliaire puisse collaborer avec l'empreinte
femelle 102 du barillet du second auxiliaire; ledit barillet 100 du second auxiliaire
ayant déjà pivoté d'un angle d'ajustement ß.
[0046] Une dernière étape du procédé consiste à accoler un quatrième auxiliaire électrique
1 au troisième auxiliaire électrique 1, lui-même déjà accolé au second auxiliaire
électrique 1, lui-même déjà accolé au premier auxiliaire électrique 1, lui-même accolé
au dispositif de coupure 2. Une face latérale 10B du quatrième auxiliaire électrique
1 est destinée venir en contact avec une face latérales 10A du troisième auxiliaire
électrique 1. Dans cette quatrième étape, pour accoler le quatrième auxiliaire électrique
1 aux trois premiers, il est nécessaire de faire pivoter le barillet du quatrième
auxiliaire d'un angle ayant une valeur égale à la somme de trois angles d'ajustement
ß afin que l'empreinte male 101 du barillet du quatrième auxiliaire puisse collaborer
avec l'empreinte femelle 102 du barillet du troisième auxiliaire; ledit barillet 100
du troisième auxiliaire ayant déjà pivoté de deux angles d'ajustement ß. Le barillet
du quatrième auxiliaire doit alors effectuer une rotation d'un angle totale égale
à l'angle de positionnement α (α = N x ß et N=3).
[0047] Il est alors impossible de positionner un cinquième auxiliaire électrique 1 étant
donné qu'il est impossible au barillet 100 du quatrième auxiliaire d'effectuer une
rotation d'un angle supérieur à l'angle de positionnement α. En effet, les butées
de positionnement 103 du barillet 100 limitent sa rotation autour de son axe de rotation
Y au-delà d'un angle ayant pour valeur celle de l'angle de positionnement α.
[0048] Ainsi, le paramétrage de l'angle d'ajustement ß et de l'angle de positionnement α
permet de garantir un nombre limité d'auxiliaires accolés à un dispositif de coupure.
[0049] La notice des auxiliaires impose à l'installateur un nombre maximum d'auxiliaires
à empiler. L'intérêt des moyens de détrompage numéraires tels que définis dans l'invention
permet de garantir une stricte application des préconisations de montage : le nombre
maximum d'auxiliaires est alors indépendant de l'installateur et l'erreur humaine
n'est plus possible au moment de l'installation des auxiliaires.
1. Auxiliaire électrique (1) destiné à être relié à un dispositif de coupure (2), ledit
auxiliaire comportant un boitier externe (10) ayant deux faces latérales (10A, 10B)
et comportant
- des moyens mécaniques de couplage autorisant un accouplement face contre face d'un
auxiliaire avec un autre auxiliaire ou avec un dispositif de coupure,
- des moyens mécaniques de commande autorisant la transmission d'un ordre de commande
d'un auxiliaire à l'autre ou d'un dispositif de coupure à un auxiliaire.
caractérisé en ce que le boitier externe (10) comporte des moyens de détrompage numéraires comprenant un
barillet rotatif (100) positionné dans un orifice traversant le boitier (10) d'une
face latérale à l'autre, ledit barillet d'axe longitudinal (Y) ayant une première
face radiale comportant une empreinte male (101) et une seconde face radiale comportant
une empreinte femelle (102), la forme de l'empreinte male étant adaptée à celle de
l'empreinte femelle pour collaborer par d'emboitement, les moyens de détrompage numéraire
autorisant un nombre limité d'accouplements d'auxiliaires électriques (1) sur un dispositif
de coupure (2).
2. Auxiliaire électrique selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'empreinte male (101) d'un barillet (100) est décalée d'un angle d'ajustement (ß)
par rapport l'empreinte femelle (102) de manière à ce que l'empreinte male (101) d'un
barillet d'un premier auxiliaire électrique puisse entrer dans une empreinte femelle
d'un barillet d'un second auxiliaire électrique seulement si au moins un des barillets
a tourné sur son axe longitudinal (Y) d'un angle égale à un multiple entier de l'angle
d'ajustement (ß)
3. Auxiliaire électrique selon les revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le barillet (100) comporte des butées de positionnement (103) autorisant une rotation
dudit barillet (100) sur l'axe longitudinal (Y) entre deux positions angulaires extrêmes,
les deux positions angulaires extrêmes étant séparés d'un angle de positionnement
(α).
4. Auxiliaire électrique selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'angle de positionnement (α) est égale à N fois l'angle d'ajustement (ß), N étant
un nombre entier.
5. Auxiliaire électrique selon les revendications 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens élastiques autorisant le positionnement du barillet (100) dans
une des deux positions angulaires extrêmes.
6. Auxiliaire électrique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le trou débouchant du boitier (10) a un axe longitudinal sensiblement perpendiculaire
aux faces latérales (10A, 10B) et les deux faces radiales d'un barillet (100) sont
sensiblement perpendiculaires à l'axe longitudinal (Y) de rotation dudit barillet.
7. Dispositif de coupure (2) comportant un boitier (20) ayant deux faces latérales (20A,
20B), ledit boitier comportant :
- des moyens mécaniques de couplage autorisant un accouplement face contre face avec
un auxiliaire électrique (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 7,
- des moyens mécaniques de commande autorisant la transmission d'un ordre de commande
avec ledit auxiliaire électrique (1),
caractérisé en ce que le boitier comporte sur au moins une des faces latérales (20B) une empreinte (201)
ayant une forme adaptée à celle d'une empreinte (101) d'un barillet (100) d'un auxiliaire
électrique (1) pour collaborer par d'emboitement.
8. Dispositif de coupure selon la revendication 7, caractérisé en ce que le boitier (20) comporte sur au moins une des faces latérales (20B) une empreinte
femelle (201) ayant une forme adaptée à celle d'une empreinte male (101) d'un barillet
(100) d'un auxiliaire électrique (1) pour collaborer par d'emboitement
9. Procédé d'assemblage d'au moins deux auxiliaires électriques (10) sur un dispositif
de coupure (20) selon la revendication 7, procédé
caractérisé en ce qu'il consiste à :
- accoler un premier auxiliaire avec le dispositif de coupure ;
- faire pivoter un barillet (100) d'un second auxiliaire (10) d'un angle d'ajustement
(ß);
- accoler le second auxiliaire (10) avec le premier auxiliaire (10).