[0001] La présente invention a trait à un mécanisme de serrure pour appareil électrique
de protection de ligne à fonction différentielle associé à des disjoncteurs.
[0002] Un tel mécanisme de serrure comporte classiquement un électro-aimant à noyau plongeur
apte à provoquer le déclenchement du mécanisme de serrure lorsque la bobine est parcourue
par un courant en cas de déséquilibre dans les courants véhiculés par les conducteurs
des lignes à protéger. Ce déséquilibre est de manière connue mesuré au moyen d'un
tore constituant le circuit magnétique d'un transformateur dont lesdits conducteurs
de ligne forment le primaire, un signal électrique indiquant un déséquilibre - et
par conséquent une fuite de courant dans l'installation électrique protégée - étant
obtenu dans un secondaire bobiné autour du tore. Le signal de déséquilibre apparaissant
au secondaire est ensuite classiquement envoyé à un actionneur, le cas échéant après
passage dans un circuit électronique assurant une bonne mise en forme du signal. C'est
ce signal de secondaire, prévu pour faire déclencher une serrure réarmable du dispositif
différentiel elle-même reliée à des mécanismes de déclenchement de disjoncteurs, qui
se retrouve dans l'électroaimant précité, lequel constitue en l'espèce l'actionneur.
[0003] Le mécanisme de serrure de l'invention comporte un arbre de liaison pouvant prendre
deux positions respectivement réinitialisée et déclenchée, et répercutant le déclenchement
dudit mécanisme de serrure aux serrures des disjoncteurs.
[0004] Enfin, il comporte un bouton de réinitialisation de mécanisme, déplaçable entre deux
positions stables respectivement réinitialisée et déclenchée, et coulissant à l'encontre
de moyens de rappel lors de la réinitialisation.
[0005] Le mécanisme de serrure selon l'invention se caractérise en particulier en ce que
:
- le bouton de réinitialisation et le noyau plongeur sont animés d'un mouvement de translation
parallèle, et sont disposés en vue de provoquer le déplacement d'un coulisseau portant
l'arbre de liaison en translation respectivement selon deux sens opposés et dans une
direction perpendiculaire à la direction de leur déplacement ;
- un cliquet est relié à rotation audit coulisseau via un élément ressort le sollicitant
pour établir une liaison avec un système mécanique de transformation réversible des
déplacements translatifs du bouton et du coulisseau, ladite liaison conduisant à un
déplacement du coulisseau à l'encontre de moyens de rappel lors du déplacement du
bouton vers sa position réinitialisée ;
- le noyau plongeur agit sur le cliquet lors du déclenchement pour briser ladite liaison,
provoquant d'une part le déplacement inverse du coulisseau sollicité par lesdits moyens
de rappel vers une butée et d'autre part le retour en position déclenchée du bouton
sous l'effet de ses moyens de rappel ;
- le déplacement inverse du coulisseau et le retour en position déclenché du bouton
conduisent à remettre le système mécanique de transformation réversible dans une position
permettant de réactiver la liaison avec le cliquet.
[0006] Cette configuration est notamment très avantageuse car elle offre une chaîne cinématique
très courte, faisant intervenir une double transformation translation / rotation /
translation, et elle garantie un fonctionnement correct notamment en permettant un
réarmement de la serrure quelle que soit la position du coulisseau, comme on le verra
plus en détail dans la suite.
[0007] Plus précisément, le système mécanique de transformation réversible des déplacements
conjugués du bouton et du coulisseau est constitué d'une platine rotative intermédiaire
pivotant par rapport au boîtier entre deux butées et reliée mécaniquement d'une part
au bouton et d'autre part au coulisseau par une double liaison transformant de manière
réversible le mouvement translatif du bouton en un mouvement rotatif de ladite platine
et le mouvement rotatif de cette dernière en un déplacement translatif du coulisseau
via un organe déclencheur lié en rotation au coulisseau. Ledit organe déclencheur
et le cliquet rotatif comportent des profils respectifs munis de premières portions
de surfaces d'allure perpendiculaire au déplacement du coulisseau permettant un premier
appui dans la direction dudit déplacement au cours de la réinitialisation, en vue
de placer une extrémité dudit cliquet dans la trajectoire du noyau plongeur, dont
le déplacement aboutit à faire pivoter le cliquet et à libérer l'appui, provoquant
le déplacement inverse du coulisseau et du bouton sous l'effet de leurs moyens de
rappel respectifs, le déplacement combiné de l'organe déclencheur et de la platine
intermédiaire aboutissant à replacer les premières portions de surfaces l'une en face
de l'autre.
[0008] Cette configuration est particulièrement avantageuse dans la mesure où le cliquet
rotatif et l'organe déclencheur se trouvent sur le coulisseau, pièce qui se déplace
en translation, et qu'il est alors plus aisé de bien maîtriser leurs positions respectives
autant dans la phase de réinitialisation que dans la phase de déclenchement qui implique
in fine une remise en position de l'une par rapport à l'autre pour permettre la réinitialisation.
En fait, lorsque le coulisseau revient vers sa butée lors du déclenchement, la liaison
entre le cliquet rotatif et l'organe déclencheur doit être potentiellement rétablissable,
l'existence de ladite liaison permettant ensuite le réarmement de la serrure. La rupture
de cette liaison permet aux moyens de rappel de ramener la serrure dans sa position
déclenchée, les déplacements des divers composant devant évidemment permettre de la
réarmer quelle que soit la position du coulisseau.
[0009] Selon une configuration possible, les profils de l'organe déclencheur et du cliquet
rotatifs comportent des secondes portions de surfaces d'allure parallèle au déplacement
du coulisseau, permettant un second appui dans la direction du déplacement du bouton
en fin de déclenchement afin de repositionner les première portions de surface en
regard l'une de l'autre à l'issue dudit déclenchement, des moyens de rappel étant
positionnés entre le cliquet et le coulisseau pour solliciter le cliquet dans le sens
du second appui.
[0010] Selon le cas, notamment lorsque le coulisseau ne revient pas en butée, les premières
portions de surfaces qui rigidifient la liaison cliquet/organe déclencheur en permettant
l'appui sont plus ou moins éloignées de sorte que le réarmement soit toujours possible,
comme cela sera montré de façon plus détaillée dans la suite du texte. L'existence
de ces secondes portions de surface garantit une mise en face correcte de ces premières
portions de surface quel que soit leur éloignement.
[0011] Plus précisément, la liaison transformant de manière réversible le mouvement translatif
du coulisseau en mouvement rotatif de la platine est constituée d'un premier plot
dépassant d'une première face de la platine, logé et guidé dans un orifice oblong
de l'organe déclencheur orienté sensiblement parallèlement au déplacement du bouton
en position d'appui avec le cliquet, le déplacement rotatif du premier plot dans l'orifice
oblong aboutissant à déplacer l'organe déclencheur vers le cliquet lors de la réinitialisation
en vue d'un appui en pression des premières portions de surface et à écarter ces dernière
l'une de l'autre à l'issue des déplacements provoqués par le déclenchement.
[0012] Selon l'invention, l'axe du premier plot de la platine intermédiaire et l'axe de
pivotement de l'organe déclencheur sont situés sur une ligne sensiblement parallèle
à la direction de déplacement du bouton lorsque le coulisseau est en butée en fin
de déclenchement. Les portions de surface permettant le premier appui sont alors pratiquement
au contact pour permettre l'établissement de la liaison rigide cliquet/organe déclencheur.
Il n'y a pas ou pratiquement pas de rotation lorsque cette dernière est établie. En
revanche, il y a rotation dans deux sens opposés (voir ci-après) lorsqu'il y a déclenchement.
Lorsque le coulisseau ne revient pas jusqu'à sa butée, le retour en butée de la platine
rotative sous l'effet des moyens de rappel du bouton conduit à conférer une orientation
inclinée à l'orifice oblong de l'organe déclencheur, et par conséquent à éloigner
lesdites surfaces apte à réaliser le premier appui.
[0013] La liaison transformant de manière réversible le mouvement translatif du bouton en
un mouvement rotatif de la platine est constitué d'un second plot dépassant de la
face opposée de la platine et logé d'une part dans un orifice oblong du bouton orienté
parallèlement au déplacement du coulisseau et traversant d'autre part une fente semi-circulaire
d'une paroi solidaire du boîtier, dont les extrémités constituent les butées du mouvement
du bouton. Le déplacement translatif du bouton est transformé, grâce à ce double guidage,
en un mouvement rotatif de la platine intermédiaire précitée. Ce mouvement rotatif
est imprimé au premier plot dont il a été fait état ci-dessus, et communiqué à l'organe
déclencheur dont l'orifice oblong est maintenu sensiblement dans l'axe du déplacement
du bouton lorsque la liaison cliquet/organe déclencheur est établie rigidement.
[0014] Pour assurer le fonctionnement, en position finale de réinitialisation en fin de
pivotement de la platine intermédiaire, les couples exercés respectivement par les
moyens de rappel de l'ensemble coulisseau/cliquet/organe déclencheur et du bouton
sur la platine intermédiaire s'exercent en sens inverse l'un de l'autre, le couple
généré par l'ensemble coulisseau étant supérieur au couple généré par les moyens de
rappel du bouton. Cela n'est bien entendu vrai que dans l'hypothèse où la liaison
cliquet/organe déclencheur est établie rigidement, c'est à dire lorsque la serrure
est réarmée.
[0015] Le positionnement du coulisseau est stable, et l'une des extrémités du cliquet est
alors située sous le noyau plongeur de l'électroaimant.
[0016] Selon l'invention, un aimant permanent coopère avec le noyau plongeur pour l'attirer
en l'absence de courant dans la bobine, et des moyens de rappel du noyau vers l'aimant
permanent sont prévus pour ramener ledit noyau dans sa position réinitialisée.
[0017] De préférence, ces moyens de rappel sont constitués d'un ressort de torsion à portion
centrale spiralée disposée autour d'un tourillon solidaire du boîtier et dont dépassent
radialement deux branches d'extrémité, l'une des branches étant placée dans un logement
du coulisseau et l'autre se développant de manière à intercepter la trajectoire du
noyau mobile.
[0018] Ces moyens de rappel ne sont activés que lors d'un déclenchement, de manière à pouvoir
réinitialiser la position du noyau plongeur. Lorsque le dispositif est réarmé, ce
dernier est maintenu par l'aimant permanent, et lesdits moyens de rappel ne sont plus
actifs.
[0019] Selon une possibilité, les moyens de rappel du coulisseau et du bouton de réinitialisation
sont des ressorts de compression à boudins.
[0020] De préférence, le mécanisme de serrure de l'invention comporte une entretoise muni
d'une paroi médiane et d'une base sur laquelle se déplace le coulisseau, le bouton
étant guidé en translation dans une cheminée pratiquée dans la paroi médiane, l'extrémité
du bouton dépassant de la cheminée vers la base sur un premier côté de la paroi médiane
comportant un orifice oblong guidant-un plot dépassant de la platine rotative montée
pivotante contre le côté opposé de la paroi au moyen d'un pivot logé dans un orifice
de ladite paroi. Un autre plot dépassant de la face opposée de ladite platine s'insère
dans un orifice oblong de l'organe déclencheur ledit second plot parcourant l'orifice
oblong vers la base lors de la réinitialisation, l'axe de pivotement dudit organe
déclencheur étant situé dans le prolongement de l'extrémité de l'orifice oblong située
au voisinage de la base et le profil permettant d'assurer les premier et second appuis
étant localisé au voisinage de l'extrémité opposée dudit orifice oblong. Un ressort
de rappel du coulisseau est intégré dans un logement de ce dernier situé à proximité
de la base et exerce une action appliquée entre la base et le plot s'insérant dans
l'orifice de l'organe déclencheur.
[0021] Cette configuration permet notamment de constituer la serrure mécanique de l'invention
sous forme d'un sous-ensemble mécanique compact et indépendant, positionné dans le
boîtier de chaque bloc différentiel. L'entretoise est en effet le support garantissant
la position de la totalité des composants dont il a été fait état jusqu'ici, y compris
par exemple les moyens de rappel du noyau plongeur, le tourillon autour duquel la
portion centrale spiralée du ressort de torsion étant une protubérance dépassant d'un
des côtés de la paroi médiane. Les deux demi-coques en plastique n'assurent que le
maintient de l'ensemble des pièces sur l'entretoise.
[0022] Le coulisseau, qui est en fait guidé en translation par la base de l'entretoise,
peut alors comporter une patte latérale guidée dans une lumière pratiquée dans la
paroi médiane, qui commande un commutateur de signalisation de l'état de la serrure.
Le coulisseau commande à l'aide d'une seconde patte les commutateurs de la carte électronique.
[0023] Ainsi, ladite patte latérale peut avoir pour fonction de faire commuter un tel composant
au cours de son déplacement translatif dans ladite lumière. A l'autre extrémité du
coulisseau, d'autres commutateurs peuvent être actionnés à l'aide d'une seconde patte,
permettant la commande (l'alimentation) de la carte électronique attachée au dispositif
de déclenchement différentiel.
[0024] Outre les moyens de déclenchement purement électriques qui ont été décrits ci-dessus,
le mécanisme de serrure de l'invention présente une possibilité de déclenchement mécanique,
par action sur un bouton particulier dévolu à cette fonction.
[0025] Ainsi, il est prévu un bouton de test mécanique qui exerce une action sur un organe
d'entrainement monté pivotant sur la paroi médiane de l'entretoise, dont une extrémité
actionne un coulisseau de test mécanique guidé dans ladite paroi selon un trajet d'allure
parallèle au déplacement du bouton de réinitialisation et est lié au cliquet en vue
de le mouvoir pour briser sa liaison mécanique avec le déclencheur. L'autre extrémité
de l'organe d'entrainement est reliée à la paroi médiane et comporte des moyens de
rappel dudit organe en position initiale également aptes à ramener le bouton de test
mécanique dans sa position initiale.
[0026] Ce bouton, évidemment distinct du bouton de réinitialisation, agit de manière directe
sur le cliquet contrairement à ce dernier.
[0027] Plus précisément, l'organe d'entrainement se compose d'un pivot à partir duquel se
développent deux bras, l'extrémité de l'un d'entre eux entrainant le coulisseau de
test mécanique, l'autre comportant une portion ondulée élastique se terminant par
une extrémité annulaire entourant avec liberté de rotation un plot dépassant de la
paroi médiane.
[0028] La portion élastique est sollicitée de manière à accumuler l'énergie mécanique résultant
de l'actionnement du bouton, qu'elle restitue en l'absence d'action sur ce dernier,
aboutissant à rappeler l'organe d'entrainement et le coulisseau de test mécanique
en position initialisée.
[0029] Selon une configuration possible, l'extrémité entrainant le coulisseau de test comporte
un plot disposé libre en translation dans une rainure transversale du coulisseau de
test mécanique, transformant le mouvement complexe dudit plot en mouvement translatif
du coulisseau.
[0030] Comme mentionné auparavant, le mécanisme de l'invention peut être constitué sous
forme d'un sous-ensemble mécanique indépendant, disposé dans un boîtier constitué
de deux demi-coques en plastiques assemblées dont dépasse l'arbre de liaison (qui
est en contact directement ou via un système de transmission avec les serrures des
disjoncteurs associés, selon leur calibre), le bouton de réinitialisation et des fils
de liaison électriques.
[0031] L'ensemble des pièces constituant les différentes fonctions de la serrure sont entièrement
positionnées par l'entretoise et maintenues en place par les demi-coques.
[0032] Ce boîtier peut en effet être implanté dans différentes tailles de produits, obéissant
à des calibrages différents (125-160 A, 160-260 A et 400-630 A).
[0033] L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures annexées
pour lesquelles :
- les figures 1 a à 1 g représentent, en élévation de face, un bloc serrure selon l'invention
dans différentes étapes de fonctionnement ;
- la figure 2 en est une vue en perspective arrière ;
- la figure 3 représente, en perspective, une vue avant dépourvue du coulisseau ;
- la figure 4 illustre les positions respectives du cliquet et de l'organe déclencheur
dans l'hypothèse où le coulisseau n'a pas atteint sa butée lors de la phase de déclenchement
; et
- la figure 5 montre le mode de fonctionnement du bouton test mécanique.
[0034] En référence aux figures et en particulier aux figures 1a à 1g, le bloc supportant
le mécanisme de serrure de l'invention comporte une entretoise (1), elle-même constituée
d'une paroi médiane (2) et d'une base (3) sur laquelle se déplace en translation un
coulisseau (4) selon un trajet limité dans un sens par une butée (5). Un bouton de
réinitialisation (7) est guidé en translation dans une cheminée (8) constituée dans
la paroi médiane (2) de l'entretoise (1). Ce bouton (7) peut être actionné vers le
bas, à l'encontre de moyens de rappel constitués d'un ressort (30) de compression.
Le déplacement en translation du bouton (7) entraîne une platine intermédiaire rotative
(9) dotée d'un plot (10) (voir en figure 2) disposé libre dans un orifice oblong (11)
situé à l'extrémité inférieure du bouton de réinitialisation (7). Dans le même temps,
le plot (10) se déplace dans une ouverture (12) en arc de cercle semi-circulaire pratiquée
dans une des faces de la cheminée (8).
[0035] La platine rotative (9) comprend, sur son autre face, celle qui est du côté du coulisseau
(4), un second plot (13) qui prend place dans un orifice oblong (14') pratiqué dans
un organe déclencheur (14).
[0036] Cet organe déclencheur (14) comporte, à son extrémité supérieure, un bec (15) offrant
un double appui à une encoche (31) d'un cliquet (16) monté rotatif via un pivot (17)
sur le coulisseau (4).
[0037] II est à noter que l'organe déclencheur (14) est également monté en rotation, via
un pivot (18), sur ledit coulisseau (4). Un ressort de rappel (6) sollicite le cliquet
(16) dans le sens des aiguilles d'une montre. De même, des moyens de rappel (19) repoussent
le coulisseau (4) au contact de la butée (5) (voir en figure 3).
[0038] Un actionneur (20) est disposé parallèlement au bouton de réinitialisation (7), dans
la paroi médiane de l'entretoise (1). Il s'agit en fait d'un électroaimant dont la
bobine (21) entoure un noyau plongeur (22) qui se déplace vers le bas en cas de déséquilibre
dans les courants des conducteurs des lignes à protéger, c'est à dire lorsque leur
somme est différente de zéro. Ce déplacement se fait à l'encontre d'une branche (23a)
d'un ressort de réarmement (23) dont l'autre branche (23b) est reliée au coulisseau
(4). Un aimant permanent (non représenté) permet de maintenir le noyau plongeur (22)
dans sa position de repos en l'absence de défaut dans les lignes protégées.
[0039] Le coulisseau (4) porte un arbre de liaison (24) prévu pour faire déclencher les
serrures de disjoncteur accolé, directement ou via un système de transmission à tringlerie,
en cas de défaut différentiel sur les lignes. Il dépasse donc du boîtier de l'appareil
à déclenchement différentiel en vue de coopérer avec les disjoncteurs accolés.
[0040] Il est à noter que la translation du coulisseau (4) permet comme déjà mentionné l'actionnement
de plusieurs micro-commutateurs, par exemple pour l'alimentation électrique des cartes
électroniques, ainsi que pour la visualisation de l'état de la serrure (armée ou non
armée). Ainsi, en particulier, la patte (28') est prévue pour entrainer, dans la phase
de réinitialisation, la commutation d'un micro contact (27) reflétant la position
du coulisseau (4). De même, la patte (28) dépassant du coulisseau (4) et mobile dans
la fenêtre (29) permet d'actionner un commutateur de signalisation de l'état de la
serrure (voir en figure 2).
[0041] Le fonctionnement de l'invention est le suivant : lorsque l'utilisateur exerce une
pression sur le bouton de réinitialisation (7) à l'encontre du ressort (30) en vue
de réarmer le produit, la platine rotative (9) se trouve entrainée via le plot (10)
situé dans l'orifice oblong (11) (voir en figure 2). Cette platine (9) est reliée
à pivotement à la paroi médiane (2) de l'entretoise (1), et la transformation du mouvement
translatif en un mouvement rotatif est permis par la liaison particulière plot (10)
/ orifice oblong (11) précitée. En conséquence de ce guidage, de l'autre côté de la
paroi médiane (2), le plot (13) solidaire de la platine (9) logé dans l'orifice oblong
(14') sollicite l'organe déclencheur (14) vers la droite de la figure à mesure qu'il
parcourt l'orifice oblong (14'), comme représenté en figure 1b, et entraine par conséquent
la totalité du coulisseau (4) car le déclencheur (14) est en appui sur le cliquet
rotatif (16) via le bec (15) s'appliquant dans l'encoche (31) dudit cliquet (16).
La translation du coulisseau (4) s'exerce dans ce cas à l'encontre du ressort (19).
[0042] Après la réinitialisation, la serrure se trouve par conséquent dans son état stable
armé de la figure 1b, l'ensemble coulisseau (4) / cliquet rotatif (16) / organe déclencheur
(14) exerçant un effort sur le plot (13) de la platine rotative (9), du fait de l'existence
du ressort (19). En position inférieure dudit plot (13) atteinte dans cet état, cet
effort génère un couple qui s'exerce dans le sens inverse des aiguilles d'une montre
pour la platine (9) puisqu'exercé sous l'axe de pivotement de ladite platine. Par
ailleurs, le bouton de réinitialisation (7) exerce quant à lui - via ses moyens de
rappel (30) en position déclenchée, c'est à dire en position haute par référence aux
figures - un effort sur la platine rotative (9) générant un couple qui s'exerce en
sens inverse, c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre puisqu'il s'exerce
à la gauche dudit axe de pivotement de la platine (9).
[0043] Le couple généré par l'ensemble coulisseau (4) / cliquet (16) / organe déclencheur
(14) étant supérieur au couple généré par le bouton de réinitialisation (7), la platine
rotative (9) est maintenue dans une position basse, c'est-à-dire avec le plot (13)
en partie basse de l'orifice oblong (14') de l'organe déclencheur (14) comme illustré
en figure 1b.
[0044] Le bouton de réinitialisation (7) est donc lui aussi maintenu en position basse,
et le coulisseau (4) est en position réinitialisée, en l'occurrence vers la gauche
de la figure. Dans cette position, le mécanisme de serrure de l'invention est armé,
et le bloc différentiel est par conséquent prêt à jouer son rôle. Le contact (27)
a changé de position par rapport à la figure 1a.
[0045] Dans cette position statique, alors que les forces qui s'exercent sur l'organe déclencheur
(14) ont tendance à le faire tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre
et que les forces qui s'exercent sur le cliquet rotatif (16) (en particulier le ressort
(6) qui s'y applique) ont tendance à le faire tourner dans le sens des aiguilles d'une
montre, le double appui s'exerçant au niveau de la liaison établie bec (15)/encoche
(31), c'est à dire un appui sur une surface d'allure parallèle au trajet du bouton
(7) et un appui sur une surface d'allure parallèle à la base (3), empêche sa rotation
et garantit le verrouillage de la serrure ainsi décrite.
[0046] Il est à noter que, dans cette position du coulisseau (4), le ressort de réarmement
(23) n'exerce plus aucune action sur le noyau plongeur (22), attiré par l'aimant permanent
et trop haut pour qu'il y ait contact avec l'extrémité de la branche (23a). Une telle
action n'est du reste pas nécessaire, car le noyau plongeur (22) reste en position
armée (haute) du fait de l'existence de l'aimant permanent.
[0047] En cas de survenue d'un défaut différentiel, l'actionneur (20) est commandé par les
cartes électroniques, de telle sorte que le noyau plongeur (22) descende en direction
du coulisseau (4). Ce déplacement s'effectue à l'encontre du ressort de réarmement
(23), au moins dans sa phase terminale, représentée en figure 1c.
[0048] Le noyau plongeur (22) heurte l'une des extrémités (l'extrémité gauche sur la figure
1c) du cliquet rotatif (16), entrainant sa rotation dans le sens inverse des aiguilles
d'une montre à l'encontre du ressort (6). La liaison à double appui qui existe au
niveau du bec (15) avec l'organe déclencheur (14) étant supprimé, l'équilibre des
forces est modifié puisque la liaison mécanique est rompue. Le ressort (19) du coulisseau
(4) sollicite alors ledit coulisseau (4) vers la droite de la figure 1c.
[0049] Le mécanisme de transformation de mouvements translatifs en mouvements rotatifs s'exerce
en sens inverse, du fait de la libération d'énergie du ressort (19) d'une part et
- dans un second temps - sous l'action des moyens de rappel (30) du bouton de réinitialisation
(7) d'autre part. En substance, l'organe déclencheur (14) pivote autour du pivot (18)
d'abord dans en sens inverse des aiguilles d'une montre (voir en figure 1d), du fait
du placement du plot (13) dans l'orifice (14') par rapport à l'application de l'effort
de rappel dû au ressort (19), ledit plot (13) s'éloignant alors de l'extrémité basse
de l'orifice (14') sous l'action du déplacement de l'organe (14) puis poursuivant
son coulissement vers l'autre extrémité de l'orifice (14') dans un second temps car
la platine rotative (9) pivote dans le sens des aiguilles d'une montre sous l'effet
de la remontée du bouton de réinitialisation (7) résultant de l'action des moyens
de rappel dudit bouton (7) (voir en figure 1f).
[0050] En fait, lorsque le plot (13) parvient à une certaine hauteur, son action sur l'organe
déclencheur (14) s'inverse, et il le fait pivoter dans le sens des aiguilles d'une
montre. Si le coulisseau (4) atteint la butée (5), ledit organe (14) se met dans la
position apparaissant en figure 1g, fente oblongue d'allure verticale, le bec (15)
repassant au niveau de l'encoche (31) du cliquet rotatif (16) après avoir légèrement
soulevé ledit cliquet (16) lorsque l'organe déclencheur (14) effectue sa rotation
horaire. Le cliquet (16) est sollicité en rotation dans le sens des aiguilles d'une
montre, car actionné par son ressort de rappel (6) en appui par l'une de ses branches
sur le coulisseau (4), de manière à rétablir la liaison à double appui entre le bec
(15) et le cliquet (16) lorsque le bec (15) a dépassé l'encoche du cliquet (16).
[0051] Dans l'hypothèse où le coulisseau (4) n'arrive pas jusqu'en butée (5), le plot (13)
dépassant de la platine intermédiaire (9), qui effectue sa rotation jusqu'au bout
sous l'effet des moyens de rappel du bouton (7) et l'axe (18) ne sont plus alignés
dans une orientation sensiblement parallèle à la course dudit bouton (7), mais selon
une orientation inclinée : le bec (15) s'éloigne alors de l'encoche du cliquet (16),
garantissant dans tous les cas la possibilité du réarmement. C'est ce qui est montré
en figure 4. L'un des intérêts de cette configuration réside dans la stabilité fonctionnelle
qu'elle procure.
[0052] A l'autre extrémité du coulisseau (4), le ressort de réarmement (23) est comprimé
par le logement via la branche 23b du fait du mouvement vers la droite du coulisseau
(4) (voir en figures 1e à 1g), et il pivote de telle sorte que sa branche (23a) en
contact avec le noyau plongeur (22) déplace ce dernier vers le haut, vers l'aimant
permanent prévu pour le maintenir en position de repos. Par ailleurs, l'arbre de liaison
(24) solidaire du coulisseau ayant été déplacé en translation vers la droite de la
figure, il exerce une action directe ou indirecte sur les serrures des disjoncteurs
associés, qui déclenchent. Le bras (25) revient dans sa position initiale, et refait
basculer le contact (27) au moyen du ressort (26).
[0053] La serrure est à présent en position déclenchée, les surfaces d'appui du bec (15)
et de l'encoche (31) repositionnées pour permettre le réarmement.
[0054] En référence à la figure 5, un bouton de test mécanique (non représenté) exerce une
action symbolisée par la flèche F sur un organe d'entrainement (40) monté pivotant
autour d'un tourillon (41) sur la paroi médiane (2) de l'entretoise (1), représentée
en vue arrière mais sans le bouton (7) de réinitialisation à des fins explicatives.
L'extrémité du bras (43) en forme de plot (42) actionne un coulisseau (44) de test
mécanique guidé dans ladite paroi (2) selon un trajet d'allure parallèle au déplacement
du bouton de réinitialisation (7). Une liaison ponctuelle s'établit entre le cliquet
(16) et le coulisseau (44) en vue de faire déclencher la serrure, lorsque ledit coulisseau
(44) remonte sous l'effet de la rotation de l'organe d'entrainement (40) soumis à
l'action F. La liaison entre le bras (43) et le coulisseau (44) prend en l'espèce
la forme d'un plot (42) disposé libre en translation dans une rainure (46) transversale
dudit coulisseau de test mécanique (44).
[0055] L'autre extrémité de l'organe d'entrainement (40) est fixée avec un degré de liberté
en rotation par rapport à la paroi médiane (2), au moyen d'un anneau placé à l'extrémité
(47) du bras (45) et entourant un plot (48) dépassant de la paroi médiane (2). Des
moyens de rappel dudit organe (40) en position initiale, sous forme d'une portion
ondulée élastique (49), sont prévus pour ramener le bouton de test mécanique (40)
dans sa position initiale, de même que le bouton de test mécanique, en l'absence de
sollicitations.
[0056] Lorsque l'utilisateur appuie sur le bouton de test mécanique, générant une force
symbolisée par F, l'organe d'entrainement (40) tourne dans le sens des aiguilles d'une
montre, ce qui aboutit à remonter le plot (45) et par conséquent le coulisseau (44),
qui entre en contact avec le cliquet (16) et brise la liaison mécanique avec le déclencheur
(14). La serrure déclenche. Lorsque l'action sur le bouton de test mécanique cesse,
les moyens de rappel (47) réinitialisent le positionnement de l'organe d'entrainement
(40) et du coulisseau (44).
[0057] L'invention n'est pas limitée à l'exemple qui a été décrit, en référence aux figures.
Elle englobe au contraire toutes les variantes de forme et de configuration qui sont
à la portée de l'homme de l'art.
1. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
associé à des disjoncteurs et comportant :
- un électroaimant à noyau plongeur (22) apte à provoquer le déclenchement du mécanisme
de serrure et une bobine (21) parcourue par un courant en cas de déséquilibre dans
les courants véhiculés par les conducteurs des lignes à protéger ;
- un arbre de liaison (24) pouvant prendre deux positions respectivement réinitialisée
et déclenchée, répercutant le déclenchement du mécanisme de serrure aux serrures des
disjoncteurs ;
- un bouton de réinitialisation (7) du mécanisme déplaçable entre deux positions stables
respectivement réinitialisée et déclenchée, coulissant à l'encontre de moyens de rappel
(30) lors de la réinitialisation ;
caractérisé en ce que :
- le bouton de réinitialisation (7) et le noyau plongeur (22) sont animés d'un mouvement
de translation parallèle, et sont disposés en vue de provoquer le déplacement d'un
coulisseau (4) portant l'arbre de liaison (24) en translation respectivement selon
deux sens opposés et dans une direction perpendiculaire à la direction de leur déplacement
;
- un cliquet (16) est relié en rotation audit coulisseau (4) via un élément ressort
le sollicitant pour établir une liaison avec un système mécanique de transformation
réversible des déplacements translatifs du bouton (7) et du coulisseau (4), ladite
liaison conduisant à un déplacement du coulisseau (4) à l'encontre de moyens de rappel
(19) lors du déplacement du bouton (7) vers sa position réinitialisée ;
- le noyau plongeur (22) agit sur le cliquet (16) lors du déclenchement pour briser
ladite liaison, provoquant d'une part le déplacement inverse du coulisseau (4) sollicité
par lesdits moyens de rappel (19) vers une butée et d'autre part le retour en position
déclenchée du bouton (7) sous l'effet de ses moyens de rappel (30) ;
- le déplacement inverse du coulisseau (4) et le retour en position déclenché du bouton
(7) conduisant à remettre le système mécanique de transformation réversible dans une
position permettant de réactiver la liaison avec le cliquet (16).
2. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le système mécanique de transformation réversible des déplacements conjugués du bouton
(7) et du coulisseau (4) est constitué d'une platine rotative (9) intermédiaire pivotant
par rapport au boîtier (1) entre deux butées et reliée mécaniquement d'une part au
bouton (7) et d'autre part au coulisseau (4) par une double liaison transformant de
manière réversible le mouvement translatif du bouton (7) en un mouvement rotatif de
ladite platine (9) et le mouvement rotatif de cette dernière en un déplacement translatif
du coulisseau (4) via un organe déclencheur (14) lié à rotation au coulisseau (4),
ledit organe déclencheur (14) et le cliquet rotatif (16) comportant des profils respectifs
munis de premières portions de surfaces d'allure perpendiculaire au déplacement du
coulisseau (4) permettant un premier appui dans la direction dudit déplacement au
cours de la réinitialisation, en vue de placer une extrémité dudit cliquet (16) dans
la trajectoire du noyau plongeur (22), dont le déplacement aboutit à faire pivoter
le cliquet et à libérer l'appui, provoquant le déplacement inverse du coulisseau (4)
et du bouton (7) sous l'effet de leurs moyens de rappel respectifs (19, 30), le déplacement
combiné de l'organe déclencheur (14) et de la platine intermédiaire (9) aboutissant
à replacer les premières portions de surfaces l'une en face de l'autre.
3. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les profils de l'organe déclencheur (14) et du cliquet (16) rotatifs comportent des
secondes portions de surfaces d'allure parallèle au déplacement du coulisseau (4),
permettant un second appui dans la direction du déplacement du bouton (7) en fin de
déclenchement afin de repositionner les première portions de surface en regard l'une
de l'autre à l'issue dudit déclenchement, des moyens de rappel étant positionnés entre
le cliquet (16) et le coulisseau (4) pour solliciter le cliquet (16) dans le sens
du second appui.
4. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la liaison transformant de manière réversible le mouvement translatif du coulisseau
(4) en mouvement rotatif de la platine (9) est constituée d'un premier plot (13) dépassant
d'une première face de la platine (9), logé et guidé dans un orifice oblong (14')
de l'organe déclencheur (14) orienté sensiblement parallèlement au déplacement du
bouton (7) en position d'appui avec le cliquet (16), le déplacement rotatif du premier
plot (13) dans l'orifice oblong (14') aboutissant à déplacer l'organe déclencheur
(14) vers le cliquet (16) lors de la réinitialisation en vue d'un appui en pression
des premières portions de surface et à écarter ces dernières l'une de l'autre à l'issue
des déplacements provoqués par le déclenchement.
5. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'axe du premier plot (13) de la platine intermédiaire (9) et l'axe de pivotement
(18) de l'organe déclencheur (14) sont situés sur une ligne sensiblement parallèle
à la direction de déplacement du bouton lorsque le coulisseau (4) est en butée en
fin de déclenchement.
6. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la liaison transformant de manière réversible le mouvement translatif du bouton (7)
en un mouvement rotatif de la platine (9) est constitué d'un second plot (10) dépassant
de la face opposée de la platine (9) et logé d'une part dans un orifice oblong (11)
du bouton (7) orienté parallèlement au déplacement du coulisseau (4) et traversant
d'autre part une fente semi-circulaire (12) d'une paroi solidaire du boîtier (1),
dont les extrémités constituent les butées du mouvement du bouton (7).
7. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que, en position finale de réinitialisation en fin de pivotement de la platine intermédiaire
(9), les couples exercés respectivement par les moyens de rappel (19, 30) de l'ensemble
coulisseau/cliquet/organe déclencheur (4, 16, 14) et du bouton (7) sur la platine
intermédiaire (9) s'exercent en sens inverse l'un de l'autre, le couple généré par
l'ensemble coulisseau (4, 16, 14) étant supérieur au couple généré par les moyens
de rappel (30) du bouton (7).
8. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un aimant permanent coopérant avec le noyau plongeur (22) est prévu pour l'attirer
en l'absence de courant dans la bobine (21), des moyens de rappel (23) du noyau (22)
vers l'aimant permanent étant prévus pour ramener ledit noyau (22) dans sa position
réinitialisée.
9. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens de rappel (23) sont constitués d'un ressort de torsion à portion centrale
spiralée disposée autour d'un tourillon solidaire du boîtier et dont dépassent radialement
deux branches d'extrémité (23a, 23b), l'une des branches (23b) étant placée dans un
logement du coulisseau (4) et l'autre (23a) se développant de manière à intercepter
la trajectoire du noyau mobile (22).
10. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de rappel (19, 30) du coulisseau (4) et du bouton de réinitialisation
(7) sont des ressorts de compression à boudins.
11. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une entretoise (1) muni d'une paroi médiane (2) et d'une base (3) sur
laquelle se déplace le coulisseau (4), le bouton (7) étant guidé en translation dans
une cheminée (8) pratiquée dans la paroi médiane (2), l'extrémité du bouton (7) dépassant
de la cheminée (8) vers la base (3) sur un premier côté de la paroi médiane (2) comportant
un orifice oblong guidant un plot dépassant de la platine rotative (9) montée pivotante
contre le côté opposé de la paroi au moyen d'un pivot logé dans un orifice de ladite
paroi, et en ce qu'un un autre plot (13) dépassant de la face opposée de ladite platine (9) s'insère
dans un orifice oblong (14') de l'organe déclencheur (14), ce plot (13) parcourant
l'orifice oblong (14') vers la base (3) lors de la réinitialisation, l'axe de pivotement
(18) dudit organe déclencheur (14) étant situé dans le prolongement de l'extrémité
de l'orifice oblong (14') située au voisinage de la base (3) et le profil permettant
d'assurer les premier et second appuis étant localisé au voisinage de l'extrémité
opposée dudit orifice oblong (14'), un ressort de rappel (19) du coulisseau (4) étant
intégré dans un logement situé à proximité de la base (3) et exerçant une action appliquée
entre la base (3) et le second plot.
12. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le tourillon autour duquel la portion centrale spiralée du ressort de torsion (23)
constituant les moyens de rappel du noyau plongeur (22) constitue une protubérance
dépassant d'un des côtés de la paroi médiane (2) de l'entretoise (1).
13. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le coulisseau (4) comporte une patte latérale guidée dans une lumière pratiquée dans
la paroi médiane (2), qui commande un commutateur de signalisation de l'état de la
serrure.
14. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le coulisseau (4) coopère à l'aide d'une seconde patte (28) avec au moins un commutateur
permettant la commande de la carte électronique.
15. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon l'une quelconque des revendications 11 à 14, caractérisé en ce qu'un bouton de test mécanique exerce une action sur un organe d'entrainement (40) monté
pivotant sur la paroi médiane (2) de l'entretoise (1), dont une extrémité (43) actionne
un coulisseau de test mécanique (44) guidé dans ladite paroi (2) selon un trajet d'allure
parallèle au déplacement du bouton de réinitialisation (7) et est lié au cliquet (16)
en vue de le mouvoir pour briser sa liaison mécanique avec le déclencheur (14), l'autre
extrémité de l'organe d'entrainement (40) étant reliée à la paroi médiane (2) et comportant
des moyens de rappel (49) dudit organe (40) en position initiale aptes à ramener le
bouton de test mécanique (40) dans sa position initiale .
16. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'organe d'entrainement (40) se compose d'un pivot (41) à partir duquel se développent
deux bras (43, 45), l'extrémité de l'un d'entre eux (43) entrainant le coulisseau
de test mécanique (44), l'autre (45) comportant une portion ondulée élastique (49)
se terminant par une extrémité annulaire (47) entourant avec liberté de rotation un
plot (48) dépassant de la paroi médiane (2).
17. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'extrémité entrainant le coulisseau de test (44) comporte un plot (42) disposé libre
en translation dans une rainure (46) transversale du coulisseau de test mécanique
(44).
18. Mécanisme de serrure pour appareil électrique de protection de lignes à fonction différentielle
selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est disposé dans un boîtier (1) constitué de deux demi-coques en plastiques assemblées
dont dépasse l'arbre de liaison (24), le bouton de réinitialisation (7) et des fils
de liaison avec le ou les commutateurs.