Etat de la technique
[0001] L'invention concerne un boîtier pour produit cosmétique ou d'hygiène du corps, solide,
pâteux ou pulvérulent, tel qu'une poudre ou une crème notamment.
[0002] Un tel boîtier est classiquement globalement aplati (avec une hauteur sensiblement
plus faible que ses autres dimensions), avec une forme qui peut être ronde, carrée
(éventuellement avec des angles arrondis), rectangulaire, polygonale, etc. Il est
généralement composé d'un corps typiquement formé d'un fond et d'une paroi latérale,
et d'un couvercle articulé sur la paroi latérale et muni d'un rebord venant, en configuration
fermée du boîtier, dans le prolongement de cette paroi, voire coiffant celle-ci. Pour
assurer un large débattement du couvercle vis-à-vis du corps, par exemple pour permettre
à l'utilisatrice de profiter du miroir que peut comporter la face intérieure du couvercle
(cela explique que ce débattement est typiquement supérieur à 90°, par exemple de
l'ordre de 120°), l'articulation longe généralement les surfaces extérieures de la
paroi latérale et du couvercle (de son rebord le plus souvent). Il en découle que
cette charnière est donc visible, ce qui peut nuire à l'esthétique d'ensemble du boîtier.
[0003] En outre, la manoeuvre du couvercle d'un tel boîtier est généralement obtenue par
action sur une saillie que présente le couvercle à distance de l'articulation ; cette
saillie coopère souvent avec une autre saillie prévue sur la paroi latérale pour assurer
une retenue, voire un verrouillage, du couvercle sur la paroi latérale en configuration
fermée. Il s'agit par exemple de saillies s'étendant près de l'interface entre le
couvercle et le corps.
[0004] On connaît d'après le document
US-A1-2 054 004 un conteneur à deux couvercles ; un produit pulvérulent est disposé dans une coupelle
mobile pressée élastiquement en direction du couvercle interne, de telle sorte que,
lorsque ce couvercle interne est bloqué en configuration fermée, le produit pulvérulent
ne peut s'échapper de la coupelle.
[0005] On connaît également des conteneurs pour produits cosmétiques ou pour l'hygiène du
corps qui comportent, comme précédemment, un corps et un couvercle, mais dans lesquels
ce couvercle, au lieu d'être articulé, est maintenu en configuration fermée par vissage,
voire par clipsage. Toutefois, une telle structure n'est guère utilisable pour des
formes plates, de sorte que ces conteneurs sont généralement plus volumineux que les
boîtiers précités (on les désigne généralement sous le terme de « pots »). En outre,
elle présente l'inconvénient que le couvercle est ainsi indépendant du corps, ce qui
oblige l'utilisatrice à le poser indépendamment du corps lorsqu'elle souhaite accéder
à l'intérieur du conteneur ; en outre, l'ouverture (et la fermeture) du conteneur
implique l'usage des deux mains, selon des mouvements complexes qui peuvent être malaisés,
surtout lorsque l'utilisatrice n'est pas assise à une table ou se trouve dans des
endroits publics. Cela explique la préférence souvent accordée, pour des raisons de
compacité, de simplicité d'usage et de fiabilité, à des boîtiers dont le couvercle
reste en permanence lié au corps.
[0006] Mais il vient d'être expliqué que les boîtiers pour produit cosmétique ou pour l'hygiène
du corps qui comportent un couvercle lié en permanence au corps du boîtier présentent
généralement une (ou plusieurs) charnière(s) visible(s) ainsi que des saillies, ce
qui a l'inconvénient de constituer au moins des discontinuités visuelles par rapport
au corps et au couvercle, lesquelles peuvent nuire à l'esthétique d'ensemble. Un autre
inconvénient de telles charnières ou saillies est qu'elles peuvent provoquer un accrochage
avec des objets adjacents, voire avec la toile intérieure d'une poche ou d'un sac
de femme, et, lorsque cet accrochage intervient à cause des saillies servant à ouvrir
ou déverrouiller le couvercle, conduire à une ouverture intempestive du boîtier.
Présentation générale de l'invention
[0007] Il existe donc le besoin de disposer d'un boîtier pour produit cosmétique ou d'hygiène
du corps comportant un couvercle lié en permanence à un corps de boîtier, qui est
à la fois compact, simple et fiable d'usage, avec le moins possible de saillies et,
en particulier, des charnières invisibles.
[0008] L'invention a ainsi pour objet un boîtier pour produit cosmétique ou d'hygiène du
corps comportant un couvercle articulé dont l'articulation n'est pas visible de l'extérieur
en configuration fermée, permettant un grand débattement de ce couvercle en pivotement
à partir d'une configuration escamotée dans le corps de boîtier, sans gêne pour la
manoeuvre de pivotement et sans jeu exagéré entre le bord du couvercle et le bord
libre du corps de boîtier.
[0009] Il faut noter ici que le simple déplacement vers l'intérieur de l'articulation classique
des boîtiers au corps de boîtier ne permet pas d'atteindre l'objectif. En effet, l'articulation
serait ainsi disposée sous le couvercle et dans le volume du corps de boîtier, de
sorte qu'au début du pivotement du couvercle la partie arrière de celui-ci (près de
l'axe d'articulation) commencerait par reculer vers le bord libre, ce qui provoquerait
un coincement ; pour éviter un tel coincement il faudrait prévoir un jeu significatif
entre le bord libre du couvercle et le bord libre du corps, mais ce jeu nuirait à
la fois à l'esthétique du boîtier et à la protection de son contenu vis-à-vis de l'extérieur
(et inversement).
[0010] L'invention propose un boîtier pour produit cosmétique ou d'hygiène du corps, solide
ou pâteux ou pulvérulent, comportant un corps muni d'un fond et d'un bord libre et
contenant une coupelle contenant un produit solide, pâteux ou pulvérulent, cette coupelle
étant mobile en translation perpendiculairement au fond et un couvercle monté pivotant
par rapport au corps entre une configuration dans laquelle l'accès au produit est
possible et une configuration fermée, caractérisé en ce que la coupelle mobile fait
partie d'un équipement mobile comportant en outre une zone d'articulation par laquelle
le couvercle lui est articulé, cet équipement mobile étant mobile en translation perpendiculairement
au fond, et ce boîtier comporte au moins un ensemble élastiquement compressible à
deux positions stables de recul par rapport à une position d'enfoncement maximal,
qui est interposé entre le corps et l'équipement mobile en sorte de délimiter pour
cet équipement une configuration d'enfoncement maximal et une configuration d'enfoncement
minimal, ces configurations étant telles que, lorsque l'équipement mobile est en configuration
d'enfoncement maximal et le couvercle est en configuration fermée, la zone d'articulation
de l'équipement et au moins une partie de ce couvercle sont escamotées dans le corps
tandis que, lorsque cet équipement est en configuration d'enfoncement minimal, la
zone d'articulation est au moins en partie en dehors du corps en sorte de permettre
le pivotement du couvercle entre ses configurations et le couvercle offre une prise
suffisante à une utilisatrice pour provoquer ce pivotement.
[0011] Compte tenu de ce que le couvercle est articulé sur un équipement mobile par rapport
au fond du corps, on comprend que, lorsque le couvercle est en configuration fermée,
il forme conjointement avec l'équipement mobile un ensemble qui peut être escamoté,
sans jeu important, dans le corps d'une manière suffisante pour masquer l'articulation
et minimiser la possibilité que le couvercle puisse s'accrocher à son environnement
au point de s'ouvrir de manière intempestive ; en outre, l'esthétique du boîtier est
très épurée, puisque le couvercle ne présente aucune portion en saillie vis-à-vis
du corps et que ni l'articulation, ni aucune saillie d'ouverture/fermeture ne viennent
en saillie.
[0012] Par contre, le fait que cet ensemble ait aussi une configuration stable dans laquelle
l'articulation et le couvercle sont au moins en partie dégagés du corps permet d'une
part la venue en prise d'un doigt, ou au moins d'un ongle, d'une utilisatrice sur
le couvercle pour en commander le pivotement, ainsi qu'un pivotement sur une amplitude
significative, permettant l'usage d'un éventuel miroir disposé sur la face interne
du couvercle.
[0013] La mise en oeuvre de l'ensemble élastiquement compressible permet de garantir que,
par pression sur le couvercle (donc sur l'équipement mobile lorsque celui-ci est en
configuration fermée, on obtient en conséquence du caractère bistable de cet ensemble,
la venue de l'ensemble dans la configuration permettant le pivotement.
[0014] Pourtant, la structure du boîtier est compatible avec une grande compacité, y compris
en épaisseur, tout en conférant à l'utilisatrice un grand confort et une grande fiabilité
d'utilisation (notamment, le contenu du produit est efficacement protégé vis-à-vis
de l'extérieur, et inversement).
[0015] Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la configuration
d'enfoncement minimal de l'équipement mobile est telle que la coupelle est en affleurement
avec le rebord libre du corps. Cela a l'avantage que, en configuration ouverte de
service, le boîtier reprend l'apparence habituelle d'une coupelle occupant sensiblement
tout le volume du corps, alors que cette coupelle peut reculer vers le fond, lors
de la fermeture du couvercle, pour permettre l'escamotage de ce dernier.
[0016] De manière également avantageuse, l'équipement mobile et le corps comportent des
éléments complémentaires définissant des pieds de guidage en translation ; cela a
notamment l'avantage que le mouvement en translation de l'équipement mobile par rapport
au corps de boîtier peut être obtenu de manière fiable même si la poussée d'une utilisatrice
sur le couvercle pour actionner l'ensemble élastiquement compressible n'est pas correctement
centrée.
[0017] De manière préférée, lesdits pieds sont conçus en sorte d'empêcher l'équipement mobile
de se dégager du corps au-delà de la configuration d'enfoncement minimal ; cela a
notamment pour avantage d'éviter une extraction intempestive de l'équipement hors
du corps du boîtier.
[0018] Ces pieds sont de préférence à distance des éléments constitutifs de l'ensemble élastiquement
compressible ; cela a notamment pour avantage de dissocier la fonction de guidage
et la fonction de délimitation des configurations d'enfoncement de l'équipement mobile.
[0019] Ces pieds sont avantageusement munis d'éléments élastiquement compressibles tendant
à écarter l'équipement mobile vis-à-vis du fond du corps ; bien entendu, ces éléments
élastiquement compressibles ne doivent pas suffire en soi à amener l'équipement mobile
dans sa configuration d'enfoncement minimal, lorsque l'ensemble élastiquement compressible
est dans sa position stable la plus enfoncée dans le corps de boîtier ; la présence
de cette sollicitation élastique peut avoir pour avantage de faciliter la translation
de l'équipement mobile vers l'extérieur, lorsque l'ensemble élastiquement compressible
est actionné pour faire remonter cet équipement, même si cet ensemble est localisé
de manière excentrée par rapport au corps de boîtier.
[0020] Selon une autre caractéristique avantageuse, des moyens complémentaires d'accrochage
sont prévus entre l'ensemble formé du couvercle et de l'équipement mobile et le corps
de boîtier pour permettre un maintien temporaire du couvercle en sa configuration
fermée ; cela a notamment pour avantage de minimiser une sortie intempestive du couvercle
hors du corps de boîtier, notamment suite à un choc violent.
[0021] Ces moyens complémentaires sont de préférence portés par le couvercle et un poussoir
que comporte l'ensemble élastiquement compressible ; cela a notamment pour avantage
de permettre que le changement de configuration commande l'accrochage ou le détachement
entre ce couvercle et le corps de boîtier.
[0022] Selon une autre caractéristique avantageuse, l'équipement mobile comporte un cadre
mobile comportant la zone d'articulation, coopérant avec l'ensemble élastiquement
compressible et dans lequel la coupelle est engagée de manière réversible ; cela a
notamment pour avantage que la coupelle peut être remplacée sans avoir à modifier
le reste de l'équipement mobile ; par ailleurs, ce cadre occupe avantageusement toute
la section interne du corps de boîtier, ce qui contribue à faciliter le guidage du
mouvement d'ensemble, tout en donnant une certaine rigidité à l'équipement mobile.
[0023] Selon une autre caractéristique avantageuse, l'ensemble élastiquement compressible
comporte au moins un poussoir qui comporte deux portées mobiles l'une par rapport
à l'autre en étant sollicitées l'une vers l'autre par au moins un ressort, l'une des
portées étant solidaire d'une piste de guidage fermée en forme de coeur, globalement
située dans un plan perpendiculaire au plan moyen du fond et l'autre des portées étant
muni d'un doigt suiveur destiné à suivre cette piste de guidage lors des mouvements
relatifs de cette portée.
[0024] Selon une variante, également intéressante, l'ensemble élastiquement compressible
comporte au moins un poussoir qui comporte deux portées formées de deux couronnes
mobiles l'une par rapport à l'autre en rotation et en translation en étant appliquées
l'une vers l'autre par au moins un ressort, l'une de ces couronnes comportant des
saillies radiales appliquées contre une piste annulaire solidaire de l'autre couronne,
cette piste annulaire étant en dents de scie avec des creux ayant au moins deux profondeurs
différentes.
[0025] Bien entendu, d'autres configurations sont possibles.
[0026] La notion de poussoir signifie que l'équipement mobile ne vient qu'en appui sur un
tel poussoir, de sorte qu'il n'y a pas de retenue dans le sens de l'écartement. En
variante, il est possible, au choix, que celle des portées qui n'est pas solidaire
du corps de boîtier soit solidaire de l'équipement mobile, ce qui établit un attelage
dans les deux sens de translation entre l'équipement mobile et le corps de boîtier.
[0027] Selon encore une autre caractéristique avantageuse, l'ensemble élastiquement compressible
comporte au moins deux poussoirs élastiquement compressibles à deux positions stables
de recul par rapport à une position d'enfoncement maximal qui sont disposés de part
et d'autre d'un plan de coupe du boîtier traversant la zone d'articulation ; cela
a notamment pour avantage de répartir les zones où l'ensemble élastiquement compressible
agit sur l'équipement mobile. De manière avantageuse, l'ensemble élastiquement compressible
comporte au moins deux poussoirs élastiquement compressibles qui comportent des éléments
de synchronisation.
[0028] De manière également avantageuse, le corps a globalement la forme d'un rectangle
ou d'un carré (voire d'un polygone à un nombre pair de côtés) ; dans un tel cas, la
zone d'articulation peut être unique et l'ensemble élastiquement compressible peut
comporter un poussoir unique, cette zone et ce poussoir étant disposés sensiblement
au milieu de deux côtés opposés, ce qui correspond à une forme compacte et élégante
tout en permettant des mouvements faciles. Selon une variante (parmi d'autres), ce
corps peut aussi avoir une forme quelconque, circulaire ou ovale notamment, en ayant
un plan de symétrie, cette articulation et ce poussoir, pouvant être uniques et situés
sur ce plan de symétrie.
Liste des figures
[0029] Des objets, caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description
qui suit, donnée à titre d'exemple illustratif non limitatif, en regard des dessins
annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un boîtier conforme à l'invention,
- la figure 2 en est une vue éclatée en perspective,
- la figure 3 en est une vue en perspective,
- la figure 4 est une vue en coupe de l'articulation entre le couvercle et l'équipement
mobile contenu dans le corps du boîtier,
- la figure 5 est une vue en coupe du boîtier en configuration fermée,
- la figure 6 en est une vue similaire après enfoncement d'une zone d'action du couvercle
sur une course limitée,
- la figure 7 en est une vue similaire après dégagement du couvercle hors du boîtier,
- la figure 8 en est une vue similaire en configuration ouverte,
- la figure 9 est un schéma en coupe d'un poussoir selon une variante de réalisation
du poussoir comportant des éléments d'accrochage, dans la configuration correspondant
à la figure 5,
- la figure 10 en est une vue correspondant à la figure 6,
- la figure 11 en est une vue correspondant à la figure 7,
- la figure 12 est une vue de détail montrant un autre exemple de poussoir bistable
d'appui du couvercle en configuration fermée, correspondant à la figure 5,
- la figure 13 en est une vue correspondant à la figure 6, et
- la figure 14 en est une vue correspondant à la figure 7.
Description détaillée de l'invention
[0030] La figure 1 représente de manière schématique un boîtier pour produit cosmétique
ou d'hygiène du corps (solide ou pâteux ou pulvérulent) conforme à l'invention, tandis
que la figure 2 en est une vue éclatée (sans la totalité des éléments de manoeuvre).
[0031] Ce boîtier, désigné par la référence 1 dans son ensemble, comporte un corps 2 muni
d'un fond 2A et d'un bord libre 2B, ainsi qu'un couvercle 3 monté pivotant entre une
configuration dans laquelle l'accès au produit est possible (c'est le cas de la figure
1) et une configuration fermée où le couvercle obture l'accès à l'intérieur du boîtier.
Le couvercle est donc relié en permanence au corps (quoique de manière indirecte,
ainsi que cela sera expliqué ci-dessous).
[0032] Dans ce corps est disposé une coupelle 5, couramment appelée « grille », contenant
le produit en question, ici désigné sous la référence 6, parfois appelé « cake » lorsqu'il
est solide. Ce produit peut être une poudre, mais aussi un élément de maquillage,
etc.
[0033] Dans l'exemple représente, le bord libre 2B est défini par le bord supérieur d'une
paroi latérale 2C raccordée par son bord inférieur au fond 2A. En outre, ce corps
a une forme globalement rectangulaire, plus précisément sensiblement carrée, avec
des côtés bombés.
[0034] Plus précisément, tel que cela ressort de la figure 2, le fond 2A est, dans l'exemple
représenté, un élément rapporté à une paroi latérale; le fond et cette paroi latérale
peuvent donc, si cela est souhaité, être en des matériaux différents et avoir des
apparences différentes, voire contrastées. En variante non représentée, le corps est
d'une seule pièce.
[0035] Le couvercle comporte à la figure 1, le long de sa surface interne, un miroir 7 pouvant
aider une utilisatrice à appliquer le produit 6 sur son visage.
[0036] Contrairement à un montage classique où le couvercle serait articulé directement
sur le corps de boîtier, le couvercle 3 est articulé, en une zone 9, sur un équipement
mobile comportant la coupelle et qui est mobile en translation perpendiculairement
au fond ; le boîtier est en outre muni d'un ensemble élastiquement compressible à
deux positions stables de recul par rapport à une position d'enfoncement maximal,
qui est interposé entre le corps et l'équipement mobile en sorte de délimiter pour
cet équipement une configuration d'enfoncement maximal et une configuration d'enfoncement
minimal, ces configurations étant telles que, lorsque l'équipement mobile est en configuration
d'enfoncement maximal et le couvercle est en configuration fermée, la zone d'articulation
de l'équipement et au moins une partie de ce couvercle sont escamotées dans le corps
tandis que, lorsque cet équipement est en configuration d'enfoncement minimal, la
zone d'articulation est au moins en partie en dehors du corps en sorte de permettre
le pivotement du couvercle entre ses configurations et le couvercle offre une prise
suffisante à une utilisatrice pour provoquer ce pivotement. Ces diverses configurations
seront commentées ci-dessous.
[0037] L'équipement mobile comporte principalement un cadre 11, et le couvercle 3 est, dans
l'exemple représenté, articulé sur ce cadre au moyen d'une charnière désignée par
la référence générale 10 ; cette charnière est de tout type connu approprié. Dans
l'exemple considéré, elle est simplement formée d'un axe d'articulation qui traverse
des oreilles 3B solidaires du couvercle, d'une part, et des oreilles 8 solidaires
du cadre, d'autre part. En variante, cette articulation peut être constituée de deux
rivets traversant chacun une oreille 3B du couvercle et une oreille 8 du cadre ; d'autres
types connus d'articulation et/ou de charnière sont bien entendu possibles.
[0038] Cette simple charnière est sensiblement située au milieu d'un des côtés du corps
de boîtier, compte tenu de ce que ce corps a une section polygonale.
[0039] La coupelle ou grille 5 est avantageusement une pièce amovible, engagée dans le cadre
11, ce cadre étant ici lui-même de préférence monté sur au moins un élément élastique,
ici des ressorts (dont l'un est représenté sous la référence 12), qui le sollicite
vers l'extérieur du corps. Ce cadre comporte avantageusement des pieds 11A qui définissent,
par venue en butée contre le fond à l'encontre des ressorts, une position de recul
maximal de ce cadre. Cette coupelle est avantageusement reliée de manière réversible
à ce cadre de manière à lui rester solidaire en service, tout en pouvant, lorsque
cela est souhaité (par exemple pour un entretien ou un remplacement du produit) être
temporairement détaché. Cette fixation réversible est par exemple réalisée par encliquetage
relatif entre des éléments complémentaires (non représentés) prévus sur cette coupelle
et ce cadre. En variante non représentée, la coupelle est solidaire en permanence
de son cadre ou forme, conjointement avec le cadre une seule et même pièce constituant
l'équipement mobile.
[0040] Dans l'exemple représenté, le cadre 11 est, en configuration ouverte du boîtier (voir
la figure 3), de préférence en retrait (c'est-à-dire plus bas) par rapport au bord
libre 2B du corps, ce qui permet que la coupelle 5, une fois engagée dans le cadre
11, est en affleurement avec le bord libre 2B. Ce cadre (avec la coupelle) peut en
outre reculer vers le fond du corps de boîtier, de manière à permettre que le couvercle
puisse venir, en configuration fermée, en affleurement avec ce bord libre, en étant
ainsi suffisamment escamoté dans ce corps pour empêcher un accrochage intempestif
du couvercle sur un élément extérieur au point de forcer l'ouverture du couvercle.
[0041] En effet, la coupelle est mobile entre une configuration enfoncée (voir la figure
4) dans laquelle elle est en retrait par rapport au bord libre du corps et une configuration
de service dans laquelle, avantageusement, elle affleure à ce bord libre.
[0042] L'ensemble élastiquement compressible à deux configurations stables de recul par
rapport à une position d'enfoncement maximal comporte en pratique au moins un poussoir
tel que celui représenté sous la référence 40 à la figure 2 et qui sera décrit plus
en détail aux figures 9 à 11.
[0043] Le cadre est avantageusement retenu dans le corps (sans en sortir), avec un faible
jeu avec la paroi latérale 2C du corps. Cette retenue est avantageusement réalisée
par un encliquetage avec jeu entre des plots complémentaires dont le dessous du cadre
et le fond du corps sont munis (ces plots peuvent comporter les pieds 11A dont le
cadre est muni ainsi que des tubes cylindriques 11 B solidaires du fond ici entourés
par les ressorts).
[0044] Il ressort clairement de la figure 3 que le cadre est, dans l'exemple considéré,
soumis à la poussée d'au moins deux ressorts identiques distribués de manière sensiblement
symétrique par rapport à un plan de symétrie (plan vertical coupant la zone d'articulation
9, par exemple le plan de la figure 4).
[0045] Au lieu d'une zone d'articulation unique 9, le couvercle peut être articulé en plusieurs
zones, par exemple deux zones d'articulation disposées de manière symétrique par rapport
à un éventuel plan de symétrie du boîtier.
[0046] La zone d'articulation 9 est plus courte que le côté du corps près duquel il est
situé (par exemple pas plus de la moitié, typiquement entre ¼ et ½ de la longueur
d'un tel côté). En effet, il suffit d'une charnière s'étendant sur de l'ordre d'un
quart de la longueur de ce côté (voire moins) pour assurer un pivotement précis sans
torsion.
[0047] Le cadre est avantageusement soumis à la poussée de plusieurs ressorts (ici dans
chaque coin du corps), ce qui optimise le guidage tout en minimisant les risques de
voilage du cadre et donc de coincement de l'équipement mobile. En variante, il peut
y avoir un nombre différent de ressorts, notamment inférieur.
[0048] Ces éléments élastiques sont en pratique juste suffisants pour soulever le cadre
et sa coupelle jusque dans la configuration ouverte du boîtier, sans toutefois gêner
le maintien de l'équipement mobile (et du couvercle) dans leurs configurations d'enfoncement
maximal.
[0049] La paroi latérale est avantageusement parallèle en tout point à la direction de mouvement
du poussoir (c'est-à-dire vers le haut), ce qui signifie que le volume interne délimité
par cette paroi est de section horizontale constante.
[0050] Les figures 5 à 8 représentent quatre phases dans l'ouverture d'un boîtier tel que
celui qui vient d'être décrit.
[0051] A la figure 5, le couvercle affleure au bord libre du corps du boîtier, et l'ensemble
bistable (c'est-à-dire l'ensemble élastiquement compressible à deux positions stables)
est en une configuration rétractée (figure 9). Dans cette position, l'axe de l'articulation
se trouve sous le niveau du bord supérieur libre de la paroi latérale du corps de
boîtier.
[0052] Lorsqu'une utilisatrice souhaite avoir accès au produit, elle applique au couvercle,
donc à l'équipement mobile, en une quelconque zone (de préférence sensiblement centrale)
une poussée P vers le fond du corps (figure 6). Il en découle que l'ensemble bistable
(donc le poussoir 40) est amené à sa configuration d'enfoncement maximum, ou à proximité
de celle-ci (figure 10) ; il s'agit d'une configuration instable d'enfoncement maximal
qui, lors du relâchement de la poussée sur le couvercle, va se traduire par la venue
spontanée du poussoir dans sa configuration détendue (figure 11) ; il en découle que
l'équipement mobile, ainsi que le couvercle, remontent légèrement vers le haut, voir
la figure 7, mais cela suffit pour offrir une prise (notée D à la figure 7) suffisante
pour que, à l'aide d'un doigt ou au moins d'un ongle, l'utilisatrice puisse amener
le couvercle dans une configuration d'ouverture qui lui convient (figure 8), en tirant
profit de ce que l'articulation 10, qui a suivi le mouvement de l'ensemble de l'équipement
et du couvercle, est remontée suffisamment au-dessus du bord libre de la paroi latérale
du corps de boîtier pour permettre un pivotement de grande amplitude, typiquement
supérieure à 90°, pouvant par exemple atteindre, voire dépasser, 120°.
[0053] En variante non représentée, un ressort est associé à la charnière, en sorte d'appliquer
un couple au couvercle pour l'amener spontanément à sa configuration d'ouverture maximale
(sans pour autant suffire à empêcher ce couvercle de rester dans sa configuration
fermée lorsque cela est souhaité). Selon une autre variante, un élément élastiquement
déformable peut aussi être prévu pour contribuer au maintien du couvercle dans l'autre
de ses positions angulaires extrêmes, à savoir la configuration fermée ; il peut par
exemple s'agir de protubérances longeant intérieurement le bord libre en sorte d'assurer
une légère retenue du couvercle lorsqu'il est en configuration fermée. L'assistance
au maintien du couvercle dans l'une et/ou l'autre de ses configurations extrêmes peut
aussi être obtenue au moyen d'un point dur formé par une déformation de l'axe de la
charnière coopérant avec un lame élastique, un aimant, ou tout autre élément approprié.
[0054] Pour refermer le couvercle, l'utilisatrice rabat le couvercle et lui applique une
poussée suffisante pour provoquer l'enfoncement du poussoir jusque dans sa configuration
d'enfoncement maximum (ou à proximité de celle-ci), de sorte que celui-ci vienne ensuite
dans sa configuration rétractée dans laquelle il permet au couvercle d'être en affleurement
avec le bord libre, sans exercer sur lui d'effort visant à le faire sortir de sa configuration
d'escamotage ; en fait, l'existence d'un effort tendant à soulever l'équipement mobile
au-dessus de sa configuration d'enfoncement minimal est acceptable lorsqu'il existe
des retenues entre les plots 11A et 11 B mentionnés ci-dessus, constituant des butées
définissant la position haute de l'équipement mobile ; ces retenues sont avantageusement
capables de se déclipser.
[0055] On comprend aisément que le fait que le couvercle n'offre pas de prise à une ouverture
intempestive lorsqu'il est en configuration fermée n'implique pas que le couvercle
soit escamoté en totalité dans le volume du boîtier, notamment lorsqu'il est bombé
comme dans le cas ici considéré. Il est même suffisant que seule une partie de l'épaisseur
du bord libre du couvercle soit escamoté dans le volume du corps de boîtier.
[0056] L'ensemble bistable comporte au moins un poussoir bistable (il y a de préférence
deux poussoirs identiques, disposés à une distance significative l'un de l'autre).
[0057] Tel que représenté schématiquement aux figures 9 à 11, le poussoir noté 40 comporte
deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre en étant sollicitées l'une par rapport
à l'autre par au moins un ressort. L'une des parties, 41, est solidaire d'une piste
de guidage fermée en forme de coeur (ici entourant une portion en saillie 42 en forme
de pointe de flèche), qui est globalement située dans un plan perpendiculaire au plan
moyen du fond, c'est-à-dire vertical. L'autre des parties, 43, est munie d'un bras
44 muni d'un doigt suiveur destiné à suivre cette piste de guidage lors des mouvements
relatifs entre ces portées. Les parties ont un mouvement relatif de rotation, ou le
doigt suiveur a un débattement en pivotement (cas représenté). Lorsque le doigt suiveur
est retenu dans le creux 42A (en partie inférieure) du chemin, le poussoir est rétracté,
tandis que, lorsque le doigt suiveur est en partie haute du chemin, le poussoir est
en configuration détendue.
[0058] La partie 41 est ici solidaire du corps de boîtier, tandis que la partie 43 est une
partie mobile sur laquelle l'équipement mobile vient en appui pour les changements
de configuration.
[0059] Le fait que le poussoir 41 comporte une piste globalement située dans un plan vertical
a pour conséquence que ce poussoir peut avoir une section aplatie, ce qui permet de
le localiser le long d'une portion de la paroi latérale 2C du corps de boîtier.
[0060] On peut noter que, aux figures 9 à 11, le bras 44 se prolonge au-delà du doigt suiveur,
jusqu'à une extrémité notée 48. Un tel prolongement (ici rectiligne, mais qui peut
en variante être coudé) permet une liaison entre les doigts suiveurs de plusieurs
poussoirs, par exemple au moyen d'une tringle 48 à la figure 2. Cela permet une synchronisation
entre divers poussoirs faisant partie de l'ensemble bistable.
[0061] De manière avantageuse, au moins l'un des poussoirs est adapté, en configuration
d'enfoncement maximal, à venir en prise avec des éléments complémentaires d'accrochage
prévus sur l'équipement mobile (voire sur le couvercle, au travers de cet équipement)
; cela permet d'assurer un bon maintien du couvercle en position fermée, indépendamment
de la force des ressorts 12 ; cela permet d'assurer un bon guidage de l'équipement
mobile, même lorsque le poussoir est unique en une position excentrée par rapport
au boîtier pris dans son ensemble.
[0062] Plus précisément, la partie 43 mobile du poussoir comporte ici des griffes 45 et
globalement orientées vers le couvercle et montées coulissantes perpendiculairement
au fond conjointement avec cette partie 43, entre une configuration supérieure dans
laquelle ces griffes sont écartées et une configuration inférieure dans laquelle ces
griffes sont maintenues rapprochées. Par ailleurs, l'équipement mobile ou le couvercle
comporte une protubérance 46 (voir la figure 2) adaptée à s'engager entre les griffes
en configuration fermée du couvercle.
[0063] Dans l'exemple représenté, les griffes d'accrochage sont solidaires de la partie
mobile du poussoir, c'est-à-dire que le poussoir est d'un type à accrochage (ou verrouillage)
intégré. On comprend toutefois que, en variante, les fonctions de poussoir et de verrouillage
peuvent être dissociées en des éléments distincts.
[0064] De manière avantageuse, la partie mobile dont les griffes sont solidaires comporte
une butée, ici une butée centrale, contre laquelle vient appuyer la protubérance pour
provoquer la pénétration des griffes entre des rampes 47 adaptées à forcer les griffes
à se rapprocher.
[0065] Les figures 12 à 14 représentent une variante de réalisation d'un poussoir faisant
partie de l'ensemble bistable. Ce poussoir 60 est d'un type comportant deux portées
formées de deux couronnes 61 et 62 mobiles l'une par rapport à l'autre en rotation
et en translation en étant appliquées l'une contre l'autre par au moins un ressort
63. L'une des couronnes, 61, mobile par rapport au fond, comporte des saillies radiales
appliquées axialement contre une piste annulaire solidaire de l'autre couronne, 62
solidaire du fond, cette piste orientée vers le fond étant en dents de scie avec des
creux (vers le haut) qui présentent l'une ou l'autre de deux hauteurs différentes.
On comprend que, selon que les saillies radiales sont en regard des creux peu profonds,
ou en regard des creux profonds, le poussoir prend l'une ou l'autre de deux configurations,
selon que la couronne mobile 61 a pu monter, ou non, dans la couronne fixe 62.
[0066] Ce type de poussoir est assez proche du principe du bouton-poussoir des stylos-bille.
[0067] Ce type de poussoir semble mieux adapté que le poussoir 40 à un emplacement situé
à distance de la paroi latérale du corps de boîtier. Mais le poussoir 40 semble préférable
en ce sens qu'il est plus facilement logeable au sein d'un boîtier.
[0068] On peut prévoir un asservissement (passif) entre l'ouverture du couvercle et l'abaissement
de l'équipement mobile, pour que l'ouverture du couvercle ne soit possible que lorsque
l'équipement mobile est en position haute et, à l'inverse, pour que l'abaissement
de l'équipement mobile ne soit possible que lorsque le couvercle est rabattu contre
cet équipement mobile. Il peut s'agir par exemple d'une cale située sur la paroi latérale
du corps 2, à proximité de la charnière, qui coopère avec un doigt solidaire du couvercle.
[0069] Bien entendu les boîtiers selon l'invention peuvent avoir bien d'autres formes, notamment
polygonales, voire rondes ou ovales.
[0070] Par ailleurs les constituants de ces boîtiers peuvent être différents de ceux explicitement
décrits ci-dessus. C'est ainsi que les ressorts spirale 12 peuvent, notamment, être
remplacés par des ressorts à lame ou tout autre type d'élément élastique.
[0071] A titre d'exemple illustratif non limitatif :
- le corps du boîtier est en matière plastique du type ABS, recouverte par un vernis
de protection, avec une longueur de 70 mm et une largeur de 70 mm (sa section est
donc sensiblement carrée) et une profondeur de 15 mm, le fond ayant une épaisseur
de 2 mm et sa paroi une épaisseur de 1,5 mm, les plots 11 ayant un diamètre de 6 mm,
- le poussoir a une course d'enfoncement de 1,2.mm par rapport à sa configuration rétractée
et une course d'extension de 2,2 mm entre la configuration détendue et cette configuration
rétractée,
- la coupelle est en une matière plastique de type PP et a une épaisseur de 1,5 mm,
- le couvercle est en matière plastique appropriée, avantageusement vernie, avec de
préférence un miroir sur sa face interne (en variante il s'agit d'une matière plastique
munie d'un enjoliveur en alliage d'aluminium, ou d'un alliage d'aluminium anodisé,
d'un alliage ferreux, le miroir et le couvercle étant éventuellement formés d'un même
matériau et a une épaisseur de 1,5 mm.
1. Boîtier pour produit cosmétique ou d'hygiène du corps, solide ou pâteux ou pulvérulent,
comportant un corps (2) muni d'un fond (2A) et d'un bord libre (2B) et contenant une
coupelle (5) contenant un produit solide, pâteux ou pulvérulent, cette coupelle étant
mobile en translation perpendiculairement au fond et un couvercle (3) monté pivotant
par rapport au corps entre une configuration dans laquelle l'accès au produit est
possible et une configuration fermée, caractérisé en ce que la coupelle mobile fait partie d'un équipement mobile (11) comportant en outre une
zone d'articulation (9, 10) par laquelle le couvercle (13) lui est articulé, cet équipement
mobile (11) étant mobile en translation perpendiculairement au fond, et ce boîtier
comporte au moins un ensemble élastiquement compressible (40) à deux positions stables
de recul par rapport à une position d'enfoncement maximal, qui est interposé entre
le corps et l'équipement mobile (11) en sorte de délimiter pour cet équipement une
configuration d'enfoncement maximal et une configuration d'enfoncement minimal, ces
configurations étant telles que, lorsque l'équipement mobile (11) est en configuration
d'enfoncement maximal et le couvercle (3) est en configuration fermée, la zone d'articulation
de l'équipement (9, 10) et au moins une partie de ce couvercle sont escamotées dans
le corps tandis que, lorsque cet équipement (11) est en configuration d'enfoncement
minimal, la zone d'articulation (9, 10) est au moins en partie en dehors du corps
en sorte de permettre le pivotement du couvercle entre ses configurations et le couvercle
offre une prise suffisante à une utilisatrice pour provoquer ce pivotement.
2. Boîtier selon la revendication 1, caractérisé en ce que la configuration d'enfoncement minimal de l'équipement mobile est telle que la coupelle
(3) est en affleurement avec le bord libre (2B) du corps.
3. Boîtier selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que l'équipement mobile (11) et le corps comportent des éléments définissant des pieds
(11A) de guidage en translation.
4. Boîtier selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits pieds (11A) sont conçus en sorte d'empêcher l'équipement mobile de se dégager
du corps au-delà de la configuration d'enfoncement minimal.
5. Boîtier selon la revendication 3 ou la revendication 4, caractérisé en ce que ces pieds (11A) sont à distance des éléments constitutifs de l'ensemble élastiquement
compressible.
6. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que ces pieds (11A) sont munis d'éléments élastiquement compressibles tendant à écarter
l'équipement mobile vis-à-vis du fond du corps.
7. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que des moyens complémentaires d'accrochage (45, 46) sont prévus entre l'ensemble formé
du couvercle et de l'équipement mobile et le corps de boîtier pour permettre un maintien
temporaire du couvercle en sa configuration fermée.
8. Boîtier selon la revendication 7, caractérisé en ce que ces moyens (45, 46) sont portés par le couvercle et un poussoir que comporte l'ensemble
élastiquement compressible.
9. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'équipement mobile comporte un cadre mobile (11) comportant la zone d'articulation
(9, 10), coopérant avec l'ensemble élastiquement (40) compressible et dans lequel
la coupelle (3) est engagée de manière réversible.
10. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l'ensemble élastiquement compressible comporte au moins un poussoir qui comporte
deux portées (41, 43) mobiles l'une par rapport à l'autre en étant sollicitées l'une
vers l'autre par au moins un ressort, l'une des portées étant solidaire d'une piste
de guidage fermée en forme de coeur (42), globalement située dans un plan perpendiculaire
au plan moyen du fond et l'autre des portées étant munie d'un doigt suiveur (44) destiné
à suivre cette piste de guidage lors des mouvements relatifs de cette portée.
11. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l'ensemble élastiquement compressible comporte au moins un poussoir qui comporte
deux portées formées de deux couronnes (21, 22) mobiles l'une par rapport à l'autre
en rotation et en translation en étant appliquées l'une vers l'autre par au moins
un ressort (23), l'une de ces couronnes (21) comportant des saillies radiales appliquées
contre une piste annulaire solidaire de l'autre couronne (22), cette piste annulaire
étant en dents de scie avec des creux ayant au moins deux profondeurs différentes.
12. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que l'ensemble élastiquement compressible comporte au moins deux poussoirs (60) élastiquement
compressibles à deux positions stables de recul par rapport à une position d'enfoncement
maximal qui sont disposés de part et d'autre d'un plan de coupe du boîtier traversant
la zone d'articulation.
13. Boîtier selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que l'ensemble élastiquement compressible comporte au moins deux poussoirs élastiquement
compressibles qui comportent des éléments de synchronisation.
1. Case for a solid, paste or powder cosmetic or body hygiene product including a body
(2) having a bottom (2A) and a free edge (2B) and containing a dish (5) containing
a solid, paste or powder product, this dish being able to move in translation perpendicularly
to the bottom, and a lid (3) mounted to pivot relative to the body between a configuration
in which access to the product is possible and a closed configuration, characterised in that the movable dish is part of a mobile assembly (11) further including an articulation
area (9, 10) by which the lid (13) is articulated thereto, this mobile assembly (11)
being able to move in translation perpendicularly to the bottom, and this case includes
at least one elastically-compressible assembly (40) having two stable retracted positions
relative to a maximum pushed-in position, which assembly is inserted between the body
and the mobile assembly (11) so as to delimit a maximum pushed-in configuration and
a minimum pushed-in configuration of this assembly, these configurations being such
that, when the mobile assembly (11) is in the maximum pushed-in configuration and
the lid (3) is in the closed configuration, the articulation area (9, 10) of the assembly
and at least part of this lid are retracted into the body whereas, when this assembly
(11) is in the minimum pushed-in configuration, the articulation area (9, 10) is at
least partly outside the body so that the lid can pivot between its configurations
and the lid offers sufficient grip for a user to bring about this pivoting movement.
2. Case according to claim 1, characterised in that the minimum pushed-in configuration of the mobile assembly is such that the dish
(3) is flush with the free edge (2B) of the body.
3. Case according to claim 1 or claim 2, characterised in that the mobile assembly (11) and the body include elements defining translation guide
feet (11A).
4. Case according to claim 3, characterised in that said feet (11A) are designed to prevent the mobile assembly separating from the body
beyond the minimum pushed-in configuration.
5. Case according to claim 3 or claim 4, characterised in that the feet (11A) are at a distance from the components of the elastically-compressible
assembly.
6. Case according to any of claims 3 to 5, characterised in that these feet (11A) include elastically-compressible elements tending to move the mobile
assembly away from the bottom of the body.
7. Case according to any of claims 1 to 6, characterised in that complementary attachment means (45, 46) are provided between the assembly formed
of the lid and the mobile assembly and the case body to enable temporary retention
of the lid in its closed configuration.
8. Case according to claim 7, characterised in that the means (45, 46) are carried by the lid and a plunger of the elastically-compressible
assembly.
9. Case according to any of claims 1 to 8, characterised in that the mobile assembly includes a mobile frame (11) including the articulation area
(9, 10) and cooperating with the elastically-compressible assembly (40) and in which
the dish (3) is reversibly engaged.
10. Case according to any of claims 1 to 9, characterised in that the elastically-compressible assembly includes at least one plunger which has two
bearing surfaces (41, 43) mobile relative to each other and spring-loaded toward each
other by at least one spring, one bearing surface being attached to a closed heart-shaped
guide track (42) globally situated in plane perpendicular to the mean plane of the
bottom and the other bearing surface having a follower finger (44) adapted to follow
this guide track during relative movements of this bearing surface.
11. Case according to any of claims 1 to 9, characterised in that the elastically-compressible assembly includes at least one plunger that has two
bearing surfaces formed of two rings (21, 22) mobile relative to each other in rotation
and in translation and pressed one toward the other by at least one spring (23), one
ring (21) including radial projections pressed against an annular track attached to
the other ring (22), this annular track being sawtooth-shaped with teeth having at
least two different depths.
12. Case according to any of claims 1 to 11, characterised in that the elastically-compressible assembly includes at least two elastically-compressible
plungers (60) with two stable retracted positions relative to a maximum pushed-in
position disposed on respective opposite sides of a section plane of the case passing
through the articulation area.
13. Case according to any of claims 1 to 12, characterised in that the elastically-compressible assembly includes at least two elastically-compressible
plungers that include synchronisation elements.
1. Behältnis für ein festes oder dickflüssiges oder pulverförmiges kosmetisches oder
Körperpflegeprodukt, umfassend einen Körper (2), der mit einem Boden (2A) und einem
freien Rand (2B) versehen ist und der ein Schälchen (5) enthält, welches ein festes,
dickflüssiges oder pulverförmiges Produkt enthält, wobei dieses Schälchen senkrecht
zum Boden verschiebbar ist, und einen Deckel (3), der bezüglich des Körpers zwischen
einer Konfiguration, bei der der Zugriff auf das Produkt möglich ist, und einer geschlossenen
Konfiguration schwenkbar angebracht ist, dadurch gekennzeichnet, dass das bewegliche Schälchen einen Teil einer beweglichen Vorrichtung (11) ausmacht,
die außerdem einen Gelenkbereich (9, 10) umfasst, durch den der Deckel (13) gelenkig
daran angebracht ist, wobei die bewegliche Vorrichtung (11) senkrecht zum Boden verschiebbar
ist und dieses Behältnis wenigstens eine Einheit (40) umfasst, die zu zwei stabilen
Rückspringpositionen relativ zu einer maximalen Vertiefungsposition elastisch zusammendrückbar
ist, wobei diese zwischen dem Körper und der beweglichen Vorrichtung (11) so angeordnet
ist, dass für diese Vorrichtung eine Konfiguration maximaler Vertiefung und eine Konfiguration
minimaler Vertiefung festgesetzt werden, wobei diese Konfigurationen so sind, dass,
wenn die bewegliche Vorrichtung in der Konfiguration maximaler Vertiefung ist und
der Deckel (3) in der geschlossenen Konfiguration ist, der Gelenkbereich der Vorrichtung
(9, 10) und wenigstens ein Teil dieses Deckels in dem Körper versenkt sind, während,
wenn diese Vorrichtung (11) in der Konfiguration minimaler Vertiefung ist, der Gelenkbereich
(9, 10) wenigstens zum Teil derart außerhalb des Körpers ist, dass ein Schwenken des
Deckels zwischen seinen Konfigurationen zugelassen wird und der Deckel der Benutzerin
einen ausreichenden Griff bietet, um dieses Schwenken hervorzurufen.
2. Behältnis gemäß Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die Konfiguration minimaler Vertiefung der beweglichen Vorrichtung so ist, dass das
Schälchen (3) mit dem freien Rand (2B) des Körpers bündig ist.
3. Behältnis gemäß Anspruch 1 oder Anspruch 2, dadurch gekennzeichnet, dass die mobile Vorrichtung (11) und der Körper Elemente umfassen, die Führungsfüße (11A)
für die Verschiebung definieren.
4. Behältnis gemäß Anspruch 3, dadurch gekennzeichnet, dass die Füße (11A) so konzipiert sind, dass sie verhindern, dass sich die bewegliche
Vorrichtung aus dem Körper über die Konfiguration minimaler Vertiefung hinaus freisetzt.
5. Behältnis gemäß Anspruch 3 oder Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass die Füße (11A) im Abstand von den Bestandteilselementen der elastisch zusammendrückbaren
Einheit beabstandet sind.
6. Behältnis gemäß einem der Ansprüche 3 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass diese Füße (11A) mit elastisch zusammendrückbaren Elementen ausgestattet sind, welche
dazu neigen, die bewegliche Vorrichtung gegen den Boden des Körpers zu drücken.
7. Behältnis gemäß einem der Ansprüche 1 bis 6, dadurch gekennzeichnet, dass komplementäre Kopplungsmittel (45, 46) zwischen der Einheit, die von dem Deckel und
der beweglichen Vorrichtung gebildet wird, und dem Behältniskörper angeordnet sind,
um ein temporäres Halten des Deckels in seiner geschlossenen Konfiguration zu erlauben.
8. Behältnis gemäß Anspruch 7, dadurch gekennzeichnet, dass diese Mittel (45, 46) durch den Deckel und eine Druckvorrichtung, die die elastisch
zusammendrückbare Einheit umfasst, getragen werden.
9. Behältnis gemäß einem der Ansprüche 1 bis 8, dadurch gekennzeichnet, dass die bewegliche Vorrichtung einen beweglichen Rahmen (11) umfasst, der den Gelenkbereich
(9, 10) umfasst, mit der elastisch komprimierbaren Einheit (40) zusammenwirkt und
in dem das Schälchen (3) in reversibler Art eingepasst ist.
10. Behältnis gemäß einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass die elastisch zusammendrückbare Einheit wenigstens eine Druckvorrichtung umfasst,
die zwei Auflageflächen (41, 43) umfasst, die zueinander beweglich sind, indem sie
durch wenigstens eine Feder gegeneinander beaufschlagt sind, wobei eine der Auflageflächen
einstückig mit einer geschlossenen Führungsbahn in Herzform (42) ist, welche sich
im Ganzen in einer Ebene senkrecht zur mittleren Ebene des Bodens befindet, und die
andere der Auflageflächen mit einem Nachführungsfinger (44) ausgestattet ist, der
dazu bestimmt ist, dieser Führungsbahn während der relativen Bewegungen dieser Auflagefläche
zu folgen.
11. Behältnis gemäß einem der Ansprüche 1 bis 9, dadurch gekennzeichnet, dass die elastisch zusammendrückbare Einheit wenigstens eine Druckvorrichtung umfasst,
die zwei Auflageflächen umfasst, welche aus zwei Einfassungen (21, 22) gebildet werden,
die zueinander durch Drehung und Verschiebung beweglich sind, indem sie durch wenigstens
eine Feder (23) gegeneinander gedrückt werden, wobei eine dieser Einfassungen (21)
radiale Vorsprünge umfasst, die gegen eine ringförmige einstückige Bahn der anderen
Einfassung (22) angebracht sind, wobei diese ringförmige Bahn als Sägezähne mit Vertiefungen,
die wenigstens zwei unterschiedliche Tiefen haben, ausgebildet ist.
12. Behältnis gemäß einem der Ansprüche 1 bis 11, dadurch gekennzeichnet, dass die elastisch zusammendrückbare Einheit wenigstens zwei Druckvorrichtungen (60) umfasst,
die elastisch zu zwei stabilen Rückspringpositionen zusammendrückbar sind bezüglich
einer Position maximaler Vertiefung, die an beiden Seiten einer Schnittebene des Behältnisses,
die durch den Gelenkbereich geht, angeordnet sind.
13. Behältnis gemäß einem der Ansprüche 1 bis 12, dadurch gekennzeichnet, dass die elastisch zusammendrückbare Einheit wenigstens zwei elastisch zusammendrückbare
Druckvorrichtungen umfasst, die Synchronisationselemente umfassen.