[0001] L'invention concerne un outil de réglage de fin de course, de type amovible, pour
le réglage semi-automatique d'équipements domotiques de fermeture dans un bâtiment,
comprenant un élément enroulable sur un tube d'enroulement disposé dans un caisson.
Un tel équipement est par exemple un volet roulant ou une porte de garage enroulable.
L'équipement comprend un actionneur électrique qui permet l'enroulement ou le déroulement
de l'élément enroulable sur un tube d'enroulement. L'élément enroulable est lesté
par une barre de charge, qui contribue par son poids à l'entraîner lors d'une phase
de déroulement. L'outil de réglage est utilisable pour le réglage de fin de course
par arrêt en butée lors d'une manoeuvre d'enroulement de l'élément enroulable au voisinage
d'une position totalement enroulée.
[0002] Il existe un problème relatif au réglage des actionneurs, notamment dans la position
enroulée, réglage nécessitant un positionnement précis de la barre de charge par rapport
au caisson.
Ce problème est mentionné à plusieurs reprises dans l'art antérieur.
[0003] Le brevet
US 6,215,265 décrit un actionneur tubulaire muni de moyens de détection de couple, et/ou de détection
de position angulaire du tube d'enroulement et/ou de détection de sous-vitesse. En
effet, dans le cas de volets roulants, des butées mécaniques sont souvent utilisées,
de nouveau en relation avec une détection de couple de l'actionneur, pour mettre fin
au mouvement d'enroulement au voisinage de la position totalement enroulée. Ces butées
sont par exemple des équerres disposées sur la lame finale. Sauf à recourir à des
moyens de détection très sensibles et donc coûteux, un inconvénient connu de l'arrêt
par détection de couple est la nécessité de provoquer une tension du tablier avant
d'atteindre le seuil de détection. De ce fait, le contact des équerres provoque une
flexion du caisson et/ou progressivement des marques de rayures ou même une déformation
plastique du caisson. Il est parfois utilisé des butées spécifiques rapportées dans
les coulisses latérales guidant le volet roulant, ajoutant une contrainte d'installation.
[0004] Il est donc préférable de réduire les occasions d'arrêt en butée. Certains dispositifs
de l'art antérieur, par exemple le brevet
EP 0 905 592 prévoient ainsi un arrêt automatique sur butée au moment de l'apprentissage, avec
repérage de la position correspondante et décalage de la position d'arrêt par rapport
à la position de butée lors des cycles suivants, pour éviter de solliciter celle-ci
à chaque cycle d'ouverture / fermeture.
[0005] Cependant, une butée de type équerre est particulièrement inesthétique. De plus,
pour éviter que la barre de charge soit visible en position enroulée, et qu'elle contribue
à masquer une partie de la baie, certains fabricants de volets roulants préfèrent
que le mouvement d'enroulement ne s'arrête qu'une fois la barre de charge à l'intérieur
du caisson. Il est donc utile de pouvoir repérer cette position, non visible, et notamment
pour arrêter un mouvement d'enroulement avant que la barre de charge ne quitte les
coulisses latérales de guidage. Or les fabricants s'efforcent de limiter la largeur
de l'ouverture de caisson dans laquelle passe l'élément enroulable, pour une meilleure
isolation thermique, ou même de masquer cette ouverture par des éléments flexibles.
La tâche du régleur chez le fabricant, ou celle de l'installateur, est donc compliquée
par le fait de ne pas voir le produit, sauf à en faire le réglage avant installation
du caisson ce qui est parfois impossible ou peut conduire à des erreurs.
[0006] Par ailleurs, il est connu du brevet
EP 1 971 902 que, la limitation d'effort sur un obstacle est d'autant plus facile à satisfaire
qu'on connaît le rayon d'enroulement de l'élément enroulable. Une information de rayon
d'enroulement peut être communiquée à l'actionneur dans ce but, mais cela nécessite
une procédure particulière et spécifique d'installation, d'où une perte de temps.
Le document concerne une phase de fermeture, pour satisfaire des limitations d'effort
sur un obstacle imposées par les normes.
[0007] Il est également connu de la demande de brevet
WO 2008/107850 de disposer un outil de réglage amovible, muni de moyens de mesure et de communication
de résultats de mesure, sur l'extrémité libre d'une porte de garage afin d'avoir une
mesure précise de données d'effort en cas de choc avec un obstacle lors de la fermeture
et afin d'interagir avec les moyens de contrôle de l'actionneur, notamment pour satisfaire
les exigences réglementaires. Ce dispositif de mesure comprend un capteur d'effort
et un capteur de vitesse. Une information quantitative et qualitative sur le choc,
obtenue à l'aide de ces capteurs, est transmise au dispositif électromécanique. Cette
information est nécessairement plus riche qu'une information binaire relative à la
détection ou non-détection d'une collision. Elle permet de sélectionner un ensemble
de données servant de gabarit, soit pour la commande de puissance du motoréducteur
lors des manoeuvres de fermeture ultérieures, soit pour ajuster la sensibilité de
détection d'un capteur interne d'effort, ou encore pour ajuster les coefficients ou
certaines branches d'un algorithme de commande.
L'outil de réglage est conçu de manière à provoquer le choc dans une position critique
plus ou moins élevée au-dessus du sol. Il n'est pas utilisé pour régler une position
de fin de course basse et il n'adresse pas le cas d'une position enroulée d'un élément
mobile.
[0008] Il est connu de la demande de brevet
EP 1 811 273 de disposer un capteur de mouvement amovible sur la barre de charge d'un volet roulant.
Le capteur de mouvement comprend un accéléromètre permettant la mesure de l'accélération
au cours du mouvement et son intégration simple ou double pour obtenir des valeurs
instantanées de vitesse et/ou de position. Il n'est pas utilisé pour régler une position
de fin de course.
[0009] L'invention remédie à ces problèmes ou inconvénients de l'art antérieur et/ou améliore
l'art antérieur dans le domaine concerné.
[0010] Selon l'invention, l'outil de réglage pour le réglage semi-automatique de fin de
course d'équipements domotiques de fermeture comprend un tablier enroulable sur un
tube d'enroulement activé en rotation par un actionneur électrique équipé de moyens
de mesure de rotation et/ou de moyens de mesure de couple et/ou des moyens de réception
de signaux et de calcul, une première extrémité du tablier comprenant une barre de
charge et une deuxième extrémité du tablier étant raccordée au tube d'enroulement,
l'outil comprenant au moins :
- un moyen de butée comprenant une surface de butée apte à coopérer avec une structure
fixe de l'équipement domotique lors d'une manoeuvre d'enroulement de l'élément enroulable
au voisinage d'une position totalement enroulée, et
- un moyen de fixation amovible à la première extrémité du tablier, résistant à un effort
de butée appliqué à la surface de butée.
[0011] Selon l'invention, le moyen de fixation amovible peut comprendre un moyen d'accrochage
à la barre de charge ou à une articulation raccordant la barre de charge à une première
lame du tablier.
[0012] Selon l'invention, le moyen de fixation amovible peut comprendre un premier bras
et un second bras raccordés par une articulation élastique, un prolongement supérieur
de chaque bras se terminant par le moyen d'accrochage, chaque bras étant muni d'un
prolongement inférieur servant de poignée, une action de rapprochement des prolongements
inférieurs provoquant une action d'écartement des prolongements supérieurs.
[0013] Selon l'invention, le moyen de butée peut comprendre une première partie raccordée
au moyen de fixation amovible, et une deuxième partie raccordée élastiquement à la
première partie, partiellement mobile par rapport à la première partie et supportant
la surface de butée.
[0014] Selon l'invention, l'outil peut comprendre au moins un moyen de variation de l'effort
de butée.
[0015] Selon l'invention, deux moyens de variation de l'effort de butée peuvent être disposés
à une distance prédéfinie.
[0016] Selon l'invention, un moyen de variation de l'effort de butée peut induire une variation
calibrée de l'effort de butée.
[0017] Selon l'invention, un moyen de variation de l'effort de butée peut comprendre un
pion maintenu par un ressort de poussée et partiellement débordant d'un logement.
[0018] Selon l'invention, l'outil peut comprendre un capteur de position et un émetteur
de signal sans fil apte à émettre un signal quand le capteur de position détecte une
position relative particulière de la première partie par rapport à la deuxième partie.
[0019] Selon l'invention, l'outil peut comprendre un premier capteur de position et un deuxième
capteur de position disposés à une distance prédéfinie dans une première position
particulière et dans une deuxième position particulière.
[0020] Selon l'invention, l'émission d'un signal peut avoir lieu selon l'un des modes suivants
:
- lors du passage dans chaque position particulière,
- pendant toute la durée séparant le passage entre les deux positions particulières,
- après le passage dans la deuxième position particulière, le signal comprenant alors
une information temporelle relative au passage dans la première position particulière.
[0021] Selon l'invention, un capteur de position peut comprendre un moyen de commutation
électrique ou électronique.
[0022] Selon l'invention, le signal émis peut comprendre une commande d'arrêt.
[0023] Selon l'invention, le procédé de réglage semi-automatique d'un équipement domotique
de fermeture comprenant un tablier enroulable sur un tube d'enroulement activé en
rotation par un actionneur électrique équipé de moyens de mesure de rotation et/ou
de moyens de mesure de couple et/ou de moyens de réception de signaux et de calcul,
une première extrémité du tablier comprenant une barre de charge et une deuxième extrémité
du tablier étant raccordée au tube d'enroulement, comprend au moins :
- une étape de mise en place, sur la première extrémité du tablier, d'un outil de réglage
selon l'une au moins des revendications précédentes,
- une étape de détection d'au moins une position particulière de l'outil de réglage
lors d'un contact de l'outil de réglage avec une butée fixe de l'équipement,
- une étape automatique de calcul et d'enregistrement, dans l'actionneur électrique,
d'une donnée de position de fin de course,
- une étape de retrait de l'outil de réglage.
[0024] Selon l'invention, une position particulière peut être définie par une variation
d'effort de butée et/ou par l'activation d'un capteur de position dans l'outil de
réglage.
[0025] Selon l'invention, une première position particulière peut être définie dans une
première position relative de deux éléments mobiles de l'outil de réglage.
[0026] Selon l'invention, une deuxième position particulière peut être définie dans une
deuxième position relative de deux éléments mobiles de l'outil de réglage.
[0027] Selon l'invention, une donnée de rayon d'enroulement peut être calculée dans l'actionneur
électrique à partir d'une mesure de rotation séparant le passage dans deux positions
particulières.
[0028] Selon l'invention, une donnée de calibrage peut être calculée à partir d'une mesure
de variation d'effort et de variation de couple provoquées par le mouvement d'une
partie partiellement mobile de l'outil de réglage sur un moyen de variation de l'effort
de butée.
[0029] Selon l'invention, l'étape automatique de calcul et d'enregistrement peut permettre
à l'actionneur électrique d'identifier un type particulier d'outil de réglage.
[0030] Selon l'invention, l'actionneur électrique peut utiliser les moyens de mesure de
rotation pour provoquer un arrêt quand il a identifié un outil de réglage amovible.
[0031] L'invention sera mieux comprise par l'homme du métier grâce à la description détaillée
de plusieurs modes d'exécution en relation avec les dessins associés, dans lesquels
:
La figure 1 représente schématiquement un équipement domotique de fermeture, muni
de l'outil de réglage de l'invention.
La figure 2A représente schématiquement un premier mode de réalisation de l'outil
de réglage, dans une position non-contrainte.
La figure 2B représente schématiquement le premier mode de réalisation de l'outil
de réglage, dans une position contrainte.
La figure 3 représente schématiquement un deuxième mode de réalisation de l'outil
de réglage.
La figure 4 représente une courbe d'évolution d'une mesure de couple en fonction d'une
mesure de rotation d'un actionneur d'enroulement quand le deuxième mode de réalisation
est utilisé.
La figure 5 représente schématiquement un troisième mode de réalisation de l'outil
de réglage.
La figure 6 représente partiellement un quatrième mode de réalisation.
La figure 7 représente un procédé d'apprentissage d'un équipement domotique utilisant
l'outil de réglage.
La figure 8 représente 6 variantes du procédé d'apprentissage.
La figure 9A représente schématiquement un cinquième mode de réalisation de l'outil
de réglage, dans une position non-contrainte.
La figure 9B représente schématiquement le cinquième mode de réalisation de l'outil
de réglage, dans une position contrainte.
La figure 10 représente schématiquement un sixième mode de réalisation de l'outil
de réglage.
La figure 11 représente des chronogrammes d'émission de l'outil de réglage quand le
cinquième ou sixième mode de réalisation est utilisé.
La figure 12 représente schématiquement un septième mode de réalisation de l'outil
de réglage.
La figure 13 représente partiellement un huitième mode de réalisation.
La figure 14 représente 3 variantes supplémentaires du procédé d'apprentissage, applicables
à l'un au moins des quatre derniers modes de réalisation.
[0032] La figure 1 représente schématiquement un équipement domotique de fermeture 100,
tel un volet roulant, placé devant une baie 1. Le volet roulant est enroulable dans
un caisson 2 disposé au sommet de la baie. Il comprend un tablier 3, constitué de
lames horizontales 3a raccordées les unes aux autres par des articulations 3b. Une
partie de tablier déjà enroulée 3c est représentée sous forme d'une portion de disque
en trait pointillé.
[0033] Une barre de charge 4, fixée à une première lame du tablier, est lestée de manière
à faciliter le déroulement du tablier lors d'une phase de fermeture et se déplace
selon une verticale H1. Une première extrémité du tablier comprend donc la barre de
charge et la première lame du tablier. Une deuxième extrémité du tablier est accrochée
à un tube d'enroulement 5, mobile en rotation et activé en rotation par un actionneur
électrique 6. L'actionneur électrique comprend un moyen de mesure de rotation 7a du
tube d'enroulement (ou d'un moteur situé dans l'actionneur et raccordé au tube d'enroulement
par un réducteur) et/ou un moyen de mesure du couple 7b exercé sur l'actionneur et/ou
des moyens de réception de signaux et de calcul 7c. Ces moyens 7c comprennent préférentiellement
un récepteur de signal sans fil, de type radiofréquences. Un équipement de ce type
est connu de l'art antérieur.
[0034] L'équipement est muni d'un outil de réglage 101-108 selon l'invention
[0035] Cet outil de réglage comprend un moyen de fixation amovible 9 à la barre de charge
4, de manière à être installé sur l'équipement uniquement pendant la phase de réglage
de celui-ci. Par « fixation amovible », on entend une fixation dont la mise en place
et le retrait sont facilités de manière à rendre amovible l'outil de réglage aussi
simplement que possible, si possible sans outillage spécialisé et sans laisser de
marques sur la barre de charge ou sur l'extrémité basse du volet.
[0036] L'outil de réglage comprend un moyen de butée 10.
L'outil de réglage est utilisé pour coopérer avec une structure fixe de l'équipement
domotique, formée par une extrémité rigide 2a du caisson, délimitant une ouverture
2b dans laquelle peut circuler le tablier lors de manoeuvres de fermeture ou d'ouverture.
[0037] La figure 2A représente schématiquement un premier mode de réalisation 101 de l'outil
de réglage, dans une position non-contrainte, c'est-à-dire en absence de tout effort
de butée. Dans ce premier mode de réalisation, l'outil de réglage comprend une première
partie 10a partiellement mobile par rapport à une deuxième partie 10b. La première
partie est fixée à la barre de charge 4 par le moyen de fixation amovible 9, symbolisé
par un petit rectangle. Le moyen de fixation amovible peut être réalisé selon de très
nombreuses variantes. Il comprend par exemple une ventouse magnétique dans le cas
où la barre de charge est en acier.
La première partie comprend une pièce de contact 11 avec la barre de charge, munie
d'une glissière 12 et d'une butée de glissière 13. Elle comprend également un pied
14, raccordé à la pièce de contact dans sa partie inférieure, la pièce de contact
et le pied formant un L.
La deuxième partie comprend un tiroir 15, apte à se déplacer dans la glissière et
dont une surface de contact 16 est une butée mobile. Une extrémité basse 17 du tiroir
est raccordée au pied par un ressort 18 fonctionnant en compression.
Les deux parties partiellement mobiles peuvent subir un déplacement relatif sur une
première distance D1 quand le ressort est comprimé.
[0038] La figure 2B représente schématiquement le premier mode de réalisation 101 de l'outil
de réglage, dans une position contrainte, c'est-à-dire quand un effort de butée F
appliqué à la butée mobile amène l'extrémité basse 17 du tiroir au contact de la butée
de glissière 13. Une variation de l'effort de butée F a lieu lors de ce contact.
Dans cette position, une deuxième distance D2 prise entre la face de butée et l'extrémité
basse de la barre de charge, mesure le décalage à ajouter à la position de butée pour
calculer une fin de course haute s'il est souhaité que la barre de charge vienne par
la suite en affleurement du caisson.
[0039] Lors de l'application progressive d'un effort de butée F, provoquant un passage de
la figure 2A à la figure 2B, il y a compression du ressort 18, qui constitue donc
également un moyen de variation de l'effort de butée. Si on désigne par K1 la raideur
de ce ressort, l'effort de butée passe d'une valeur nulle (figure 2A), dans une position
particulière P1, à une valeur F1 (= K1 x D1), puis augmente brutalement quand il y
a contact entre l'extrémité basse 17 du tiroir et la butée de glissière 13, définissant
une position particulière P2. Cette dernière augmentation prend cette fois en compte
l'élasticité de l'ensemble du tablier.
[0040] Malgré le caractère amovible de la fixation, il est important que le moyen de fixation
soit dimensionné de manière à résister à l'effort de butée appliqué à la surface de
contact. Cette résistance à l'effort de butée permet à au moins un élément de l'outil
de réglage, par exemple la première partie 10a, de rester immobile par rapport à l'extrémité
de tablier sur laquelle est fixé l'outil de réglage, par exemple la barre de charge,
pendant que s'exerce l'effort de butée.
Ainsi, dans un dimensionnement au pire cas, la résistance du moyen de fixation amovible
sera au moins supérieure à l'effort maximum de traction sur l'extrémité de tablier
concernée. Par exemple la résistance doit être supérieure à 3 N dans le cas d'un actionneur
électrique dont le couple maximum est de 20 N.m entraînant un tablier dont le rayon
R1 au maximum d'enroulement vaut 15 cm. Un coefficient de sécurité (par exemple un
facteur 2) sera appliqué pour tenir compte des effets de l'inertie lors d'une collision
avec la structure fixe.
Cependant, certains des modes de réalisation de l'outil de réglage permettent d'anticiper
l'arrêt de l'actionneur électrique et donc de limiter l'effort de butée : la résistance
du moyen de fixation à l'effort de butée peut alors présenter une valeur inférieure
à celle du dimensionnement au pire cas.
Un type donné d'outil de réglage est donc préférentiellement dimensionné pour une
gamme donnée d'équipements domotiques.
[0041] La figure 3 représente schématiquement un deuxième mode de réalisation 102 de l'outil
de réglage, constitué également d'une première partie 10a' fixée à la barre de charge
et d'une deuxième partie 10b' partiellement mobile par rapport à la première partie
et raccordée élastiquement à celle-ci par un ressort 18'. Dans ce mode de réalisation,
un moyen de fixation amovible 9' est réalisé à l'aide d'une vis quart de tour 9'a
permettant de bloquer la barre de charge 4 dans un U de la première partie 10a' à
l'aide d'un moyen frottant 9'b. Alternativement, la vis quart de tour est remplacée
par un levier à deux positions appliquant une contrainte élastique au moyen frottant
dans une des positions du levier. La barre de charge n'est donc pas abîmée par la
mise en place et le retrait de l'outil de réglage.
Ce deuxième mode de réalisation comprend une surface de contact 16'. Il diffère du
précédent en ce qu'il comprend également deux autres moyens de variation de l'effort
de butée, référencés 20 (20a, 20b, 20c) et 21. Ces moyens coopèrent avec un chanfrein
22 de la deuxième partie et fournissent une variation calibrée de l'effort de butée.
Un moyen de variation de l'effort de butée comprend un pion 20a, maintenu par un ressort
de poussée 20b partiellement débordant d'un logement 20c dans lequel est disposé le
ressort de poussée.
[0042] Le passage du chanfrein sur l'extrémité débordante d'un pion provoque le mouvement
de celui-ci vers l'intérieur du logement et la compression du ressort de poussée.
Cet événement se traduit par une variation calibrée ΔF de l'effort de butée, parfaitement
reproductible, qui constitue une « signature » de l'événement. Selon la nature du
contact et du frottement entre le pion et le tiroir, cette variation est maintenue
tant que le pion est enfoncé ou ne dure que pendant le changement de position du pion.
Lors du mouvement de rotation de l'actionneur, ce contact se traduit par une variation
de couple ΔT.
[0043] Ces deux moyens de variation de l'effort de butée sont séparés par une troisième
distance D3, par exemple 5 centimètres. Le premier moyen de variation de l'effort
de butée est séparé d'un troisième moyen, constitué par un pied 14' par une quatrième
distance D4. Un évidement 23 permet de loger le ressort 18' quand il est complètement
comprimé. Alternativement, une butée de glissière pourrait être utilisée comme dans
le premier mode de réalisation.
[0044] La figure 4 représente une courbe d'évolution d'une mesure de couple TRQ en fonction
d'une mesure de rotation ROT d'un actionneur d'enroulement quand le deuxième mode
de réalisation de la figure 3 est utilisé. Ces mesures sont réalisées dans l'actionneur
par les moyens de mesure 7a et 7b décrits plus haut. Elles correspondent à une phase
de fin d'enroulement du volet roulant.
Une première zone Z1 correspond à un couple légèrement décroissant : le rayon d'enroulement
est sensiblement constant, à la valeur maximum R1 représentée en figure 1, tandis
que la masse suspendue diminue progressivement lors de l'enroulement du tablier.
Une seconde zone Z2 correspond au contact de la surface du butée 16' avec le bord
rigide du caisson 2a et au début de compression du ressort 18', avant contact du chanfrein
avec le premier pion 20a. Le début de la deuxième zone est une position particulière
P3.
Une troisième zone Z3 correspond à l'enfoncement du premier pion. Ce premier événement
se traduit par une augmentation rapide et temporaire du couple, sous forme d'une pointe
de couple définissant une position particulière P4. Alternativement cet événement
peut se traduire par une simple marche d'escalier, ou encore par une combinaison des
deux.
Une quatrième zone Z4 correspond à la compression du ressort 18' quand le tiroir se
déplace entre les deux pions. Le couple augmente avec une pente correspondant à la
raideur K1 du ressort 18'. Comme représenté par un trait pointillé, la courbe de la
zone Z4 peut être augmentée d'une valeur constante, correspondant au frottement du
pion sur le tiroir.
Une cinquième zone Z5 correspond à l'enfoncement du deuxième pion, dans le deuxième
moyen de variation de l'effort de butée 21. Ce deuxième événement reproduit la même
variation calibrée d'effort ΔF que la troisième zone si les deux premiers moyens de
variation de l'effort de butée sont identiques. La pointe de couple définit une position
particulière P5.
Une sixième zone Z6 correspond à la compression finale du ressort 18'. Comme représenté
par un trait pointillé, la courbe de la zone Z6 peut être augmentée d'une valeur constante,
correspondant au frottement des deux pions sur le tiroir.
Une septième zone Z7 correspond au contact du tiroir sur un troisième moyen de variation
de l'effort de butée, ici schématisé par un contact de l'extrémité basse du tiroir
17' avec le pied 14', constituant un troisième événement. Le début de la septième
zone définit une position particulière P6.
[0045] Il existe donc, par construction, des positions particulières de l'outil de réglage,
constituées ici par des positions relatives particulières des deux parties partiellement
mobiles. Chaque point de transition entre deux zones et chaque sommet de zone (dans
le cas des zones Z3 et Z5) peut constituer une position particulière.
[0046] Les événements de variation de couple sont facilement identifiés par le moyen de
mesure de couple, qui mesure leur amplitude ΔT.
Le moyen de mesure de rotation mesure l'angle de rotation ROT(D3) séparant les deux
premiers événements et/ou l'angle de rotation ROT(D4) séparant le premier et le troisième
événement.
Connaissant la troisième distance D3 et/ou la quatrième distance D4, ces mesures de
l'angle de rotation permettent de déduire automatiquement, par calcul dans l'actionneur
électrique, la valeur du rayon d'enroulement au moment où s'applique l'effort de butée,
c'est-à-dire la valeur d'un premier rayon R1 si la butée rigide formée par le bord
2a du caisson est sollicitée.
Par exemple :

[0047] Dans une variante simplifiée, il n'existe que le premier et le troisième moyen de
variation de l'effort de butée, et on prendra :

[0048] L'intérêt du mode de réalisation comprenant les deux premiers moyens de variation
de l'effort de butée est de provoquer des événements facilement identifiables et d'autoriser
une amplitude de variation de couple ΔT très faible devant le couple maximum TMAX
rencontré lors d'une butée franche. Ainsi, l'actionneur électrique peut provoquer
l'arrêt dans la sixième zone, ou encore en tout début de septième zone, avant que
la structure mécanique du tablier ou du coffre ne soit sollicitée de manière importante.
[0049] Quand l'actionneur s'arrête, après reconnaissance d'une signature particulière de
couple, il enregistre la valeur courante du moyen de mesure de rotation dans une mémoire
de position POS1.
[0050] A cet instant, la barre de charge peut ne pas être dans la position optimale. Par
exemple, la barre de charge dépasse du caisson d'une deuxième distance D2 si le premier
mode de réalisation de l'outil de réglage a été utilisé.
La position de fin de course haute enregistrée dans l'actionneur sera donc corrigée
automatiquement d'un écart angulaire égal à
D2 /
R1 afin que par la suite, en absence d'outil de réglage, un arrêt automatique ait lieu
dans une position où la partie basse de la barre de charge affleure le prolongement
du bord du caisson. Alternativement, le moyen de calcul de l'actionneur peut introduire
un décalage supplémentaire prédéterminé, afin que la barre de charge pénètre d'une
distance prédéterminée à l'intérieur du caisson.
[0051] Enfin, la mesure de la variation de couple ΔT et le calcul du rayon permet l'étalonnage
du moyen de mesure du couple 7b. En effet, celui-ci mesure en général une grandeur
représentative du couple et non pas le couple lui-même : par exemple le courant i
absorbé par l'actionneur.
[0052] Il existe par exemple une relation :

dans laquelle le coefficient de proportionnalité K n'est pas connu. Lors d'une variation
provoquée par le premier ou le deuxième moyen de variation de l'effort de butée, on
a :

Or la variation calibrée ΔF de l'effort de buté est connue par mesure ou par construction
de l'outil de réglage. L'outil de réglage permet donc le calcul du coefficient de
proportionnalité et un calibrage du moyen de mesure de couple.
[0053] La figure 5 représente schématiquement un troisième mode de réalisation 103 de l'outil
de réglage. Dans ce troisième mode de réalisation le moyen de butée 10" est totalement
fixe par rapport au moyen de fixation. Il est préférentiellement placé dans une position
telle que l'arrêt de la barre de charge a lieu dans la position souhaitée par rapport
au caisson. L'outil de réglage comprend une pince 9" servant de moyen de fixation
amovible et une surface de contact 16" apte à coopérer avec le bord rigide 2a du caisson.
Une position particulière P7 est définie par le contact entre la surface de contact
et le bord rigide.
[0054] La pince est formée d'un premier bras 9"a et d'un second bras 9"b raccordés par une
articulation élastique 9a. Le prolongement supérieur 9c de chaque bras se termine
par un moyen d'accrochage 9b permettant l'accrochage à la barre de charge 4 et/ou
à une articulation 3b entre la barre de charge et une première lame 3a du tablier.
L'accrochage peut notamment être réalisé par serrage ou par pincement à l'aide de
mors. Le prolongement supérieur 9c a une épaisseur aussi faible que possible, afin
de pouvoir pénétrer dans le caisson sans heurter et/ou sans abîmer celui-ci.
Le prolongement inférieur 9d de chaque bras sert de poignée.
Une action A1 de rapprochement des prolongements inférieurs provoque une action A2
d'écartement des prolongements supérieurs. L'outil de réglage ne peut être mis en
place et retiré que lorsque la barre de charge est suffisamment sortie du caisson.
Dans la version la plus simple de ce mode de réalisation, le moyen de butée, comprenant
la surface de contact 16", et un bras sont réalisés à partir d'une seule pièce obtenue
par exemple par injection.
[0055] La figure 6 représente partiellement un quatrième mode de réalisation 104, combinant
le troisième mode et l'un des deux premiers modes de réalisation. Un seul bras 9"'a
est représenté. Cette fois, la surface de contact 16"' appartient à un moyen de butée
séparé du bras et fixé à celui-ci par un écrou 9f. Le moyen de butée est réalisé selon
le premier mode de réalisation 10 ou le second mode de réalisation 10'. C'est donc
le moyen de butée qui fournit une signature particulière lors du contact, par exemple
en produisant deux événements de variation d'effort ΔF séparés par une distance D3.
Il peut de plus être ajusté en position, selon une cinquième distance D5, le long
d'une crémaillère 9g.
Alternativement, la cinquième distance D5 est fixe, rendant la crémaillère 9g inutile.
[0056] Cette variante permet donc de combiner la fixation amovible simple constituée par
une pince avec un élément mécanique délivrant une signature particulière lors d'un
contact avec une butée fixe de l'équipement.
[0057] Pour faciliter la manoeuvre par installateur, l'outil de réglage comprend un émetteur
radiofréquences 30 muni d'un clavier de commande 31, comprenant par exemple plusieurs
touches. L'émetteur radiofréquences permet d'envoyer des ordres de programmation ou
de commande vers l'actionneur électrique. Il est dans ce cas fonctionnellement indépendant
de l'outil de réglage. Il ne transmet aucune donnée de mesure relative à l'interaction
de l'outil de réglage avec la partie fixe de l'équipement domotique et/ou aucun ordre
consécutif à cette interaction.
[0058] La figure 7 représente un procédé d'apprentissage d'un équipement domotique utilisant
l'outil de réglage.
[0059] Dans une première étape S1, l'installateur dispose l'outil de réglage de fin de course
sur la barre de charge de l'équipement. L'actionneur est alimenté dans la direction
d'enroulement provoquant un contact avec la butée fixe haute.
Dans une deuxième étape S2, le contact entre l'outil de réglage et la butée fixe a
lieu. Pendant toute la durée du contact, au moins une position particulière de l'outil
de réglage est détectée automatiquement. Selon les quatre premiers modes de réalisation,
la détection a lieu directement dans l'actionneur électrique. Selon les quatre derniers
modes (décrits plus loin) la détection a lieu dans l'outil de réglage, l'information
étant transmise à l'actionneur électrique.
[0060] Dans une troisième étape S3, éventuellement menée en parallèle avec la deuxième étape,
la détection de la position particulière ou des positions particulières est utilisée
automatiquement pour calculer et enregistrer une donnée de position de fin de course
(donnée angulaire) dans l'actionneur électrique.
[0061] La figure 8 représente, sous forme de sous-étapes, 6 variantes du procédé d'apprentissage.
[0062] Dans une première sous-étape S21 de la deuxième étape, au moins un paramètre est
mesuré dans l'actionneur électrique : courant du moteur électrique contenu dans l'actionneur,
angle de rotation, etc., tandis que l'outil de réglage provoque une variation d'effort
de butée pendant le contact. La variation d'effort de butée agit sur le paramètre
mesuré (ou sur les paramètres mesurés).
La variation du paramètre ou des paramètres provoque l'arrêt automatique du moteur,
par exemple au-delà d'un seuil prédéfini.
[0063] Dans une deuxième sous-étape S22 de la deuxième étape, une première position particulière
est définie par une première position relative de deux parties mobiles de l'outil
de réglage. Par « parties mobiles » il faut entendre « parties partiellement mobiles
l'une relativement à l'autre ».
[0064] Le fait de définir une position particulière dans le procédé implique une construction
de l'outil de réglage telle qu'il induit une variation d'effort, ou un point de transition
entre deux zones de variation d'effort, dans cette position particulière et implique
que cette position particulière soit détectée.
[0065] Dans une troisième sous-étape S23 de la deuxième étape, on répète la deuxième sous-étape
pour une deuxième position particulière.
[0066] Dans une première sous-étape S31 de la troisième étape, on calcule comme décrit précédemment
une donnée de rayon d'enroulement R1, et/ou une donnée de calibrage K de l'outil de
mesure de couple.
Dans le cas d'une analyse des données de mesure du paramètre menée en parallèle avec
la deuxième étape, l'arrêt du moteur peut être provoqué dès qu'une signature particulière
est identifiée, par exemple deux pointes de courant successives correspondant aux
variations de couple ΔT.
Dans une deuxième sous-étape S32 de la troisième étape, l'actionneur électrique reconnaît
au moins la présence d'un outil de réglage selon l'invention et/ou un type particulier
d'outil de réglage selon l'invention.
La reconnaissance d'une signature particulière permet d'identifier qu'un outil de
réglage du type de l'invention a été utilisé. L'actionneur électrique peut alors enregistrer
une position fin de course déduite de la position d'arrêt par un décalage d'une quantité
prédéfinie. Plusieurs signatures différentes peuvent correspondre à différents modèles
d'outil de réglage selon l'invention, avec une valeur de décalage prédéfinie par outil
de réglage. Alternativement, la position d'arrêt est directement enregistrée comme
position fin de course.
[0067] Quand l'actionneur identifie un outil de réglage et qu'il enregistre une position
de fin de course haute, il passe dans un mode de fonctionnement où - sauf procédure
particulière de réinitialisation - il utilisera désormais le moyen de mesure de rotation
pour provoquer l'arrêt, sans chercher à nouveau à trouver une butée haute. Ceci constitue
une troisième sous-étape S33 de la troisième étape du procédé.
[0068] Les quatre modes de réalisation suivants 105-108 se déduisent respectivement des
quatre premiers modes de réalisation 101-104 en remplaçant un moyen de variation de
l'effort de butée par un capteur de position, activé lors du passage dans une position
particulière, ce capteur étant raccordé à un émetteur de signal RFS, émettant un signal
sans fil vers les moyens de réception et calcul 7c de l'actionneur électrique. L'émetteur
de signal sans fil est préférentiellement de type radiofréquences.
Des références fonctionnellement identiques ne sont pas modifiées, et les figures
relatives à ces modes de réalisation ne sont pas décrites en détail.
[0069] La figure 9A représente schématiquement un cinquième mode de réalisation 105 de l'outil
de réglage, dans une position non-contrainte. Ce mode diffère du premier mode par
la présence d'un capteur de position comprenant un aimant 19a logé dans le tiroir
15 et coopérant avec un interrupteur à lame souple (ILS) 19b logé dans la pièce de
contact 11 avec la barre de charge. L'interrupteur à lame souple est raccordé à un
émetteur sans fil 32, préférentiellement de type radiofréquences.
[0070] La figure 9B représente schématiquement le cinquième mode de réalisation de l'outil
de réglage, dans une position contrainte. Dans cette position, l'aimant 19a agit sur
l'interrupteur à lame souple en fermant un contact. Le capteur de position est activé
et agit sur l'émetteur sans fil qui émet un signal RFS vers l'actionneur électrique.
Cette position est donc une position particulière, détectée par l'outil de réglage.
[0071] Il est préféré une disposition de l'aimant dans un emplacement tel que la position
particulière se situe avant le contact entre l'extrémité basse 17 du tiroir et le
pied 14, par exemple dans l'emplacement 19c. Ainsi, le signal RFS peut contenir une
commande STP d'arrêt de l'actionneur électrique avec anticipation du temps de réaction
lié au décodage et à l'exécution de la commande d'arrêt, en évitant ainsi une sollicitation
importante sur le moyen de butée.
[0072] L'interrupteur à lame souple peut être remplacé par un capteur à effet Hall ou autre
dispositif électronique de commutation activé par le champ magnétique. Alternativement,
le capteur de position peut comprendre un optocoupleur coopérant avec un réflecteur.
Dans tous les cas, le capteur de position est activé dans une position particulière.
[0073] La figure 10 représente schématiquement un sixième mode de réalisation 106 de l'outil
de réglage. Un premier capteur de position 20', de type « microswitch », est disposé
dans une première position particulière P4 et un deuxième capteur de position 21'
est disposé dans une deuxième position particulière P5. Le capteur de position 20'
comprend un doigt 20'a coopérant avec un chanfrein 22 du tiroir 15' et un boîtier
d'interrupteur 20'b disposé dans un logement 20'c.
Les deux positions particulières P4 et P5 sont distantes de D3. Chaque capteur de
position est raccordé à un émetteur sans fil 33.
Le premier capteur de position est activé par l'appui du chanfrein sur le doigt 20'a
et reste activé lorsque le mouvement d'enroulement se poursuit. Le deuxième capteur
de position est activé à son tour quand l'enroulement s'est poursuivi sur une distance
D3.
[0074] La figure 11 représente des chronogrammes d'émission de l'outil de réglage quand
le cinquième ou sixième mode de réalisation est utilisé.
Selon un premier mode d'émission M1, un signal est émis lors du passage dans chaque
position particulière. Un premier signal RFS1 est émis lors de l'activation du premier
capteur de position 20' et un deuxième signal RFS2 est émis lors de l'activation du
deuxième capteur de position 21'. Le deuxième signal comprend avantageusement une
commande d'arrêt. Lorsque ce mode d'émission est utilisé, les moyens de réception
et de calcul de l'actionneur électrique activent un comptage temporel permettant de
mesurer la durée T3 entre la réception des deux signaux, ou les moyens de mesure de
rotation déterminent la rotation ROT(D3) séparant la réception des deux signaux.
Selon un deuxième mode d'émission M2, un signal RFS4 est émis pendant toute la durée
séparant le passage entre les deux positions particulières,
Selon un troisième mode d'émission M3, un signal RFS4 est émis après le passage dans
la deuxième position particulière, le signal comprenant alors une information temporelle
INFO(T3) relative au passage dans la première position particulière.
Dans tous les cas, il est donc possible de mesurer directement ou de déterminer par
le calcul (connaissant la vitesse angulaire de rotation de l'actionneur électrique)
l'angle de rotation séparant les deux positions particulières, et donc d'en déduire,
par exemple, le rayon d'enroulement R1.
[0075] La figure 12 représente schématiquement et partiellement un septième mode de réalisation
107 de l'outil de réglage. Ce mode de réalisation diffère du troisième mode de réalisation
par l'usage d'un moyen de butée comprenant des capteurs de position et un émetteur
sans fil en remplacement de moyens de variation de l'effort de butée. Le moyen de
butée est du type présenté aux figures 9A, 9B et 10, comprenant deux parties partiellement
mobiles l'une par rapport à l'autre.
La figure 13 représente partiellement un huitième mode de réalisation. Ce mode de
réalisation diffère du quatrième mode de réalisation par l'usage d'un moyen de butée
comprenant des capteurs de position et un émetteur sans fil en remplacement de moyens
de variation de l'effort de butée. Avantageusement, l'émetteur sans fil 32 (ou 33)
du moyen de butée est aussi utilisé pour transmettre des ordres de commande fournis
par l'utilisateur, à l'aide d'un clavier 34 et d'un codeur 35 raccordés à l'émetteur
sans fil.
[0076] Préférentiellement, l'émetteur sans fil est de type radiofréquences et utilise le
même protocole de communication que des télécommandes de l'équipement.
[0077] La figure 14 représente, sous forme de sous-étapes, 3 variantes supplémentaires du
procédé d'apprentissage, applicables à l'un au moins des quatre derniers modes de
réalisation.
[0078] Une quatrième sous-étape S24 de la deuxième étape du procédé consiste à activer un
capteur de position dans une position particulière de l'outil de réglage.
Une cinquième sous-étape S25 de la deuxième étape du procédé consiste à émettre un
signal RFS vers l'actionneur lors de l'activation d'un capteur de position. Ce signal
est émis par l'émetteur sans fil et peut contenir une commande d'arrêt.
Une sixième sous-étape S26 de la deuxième étape du procédé consiste à émettre un signal
RFS vers l'actionneur lors de l'activation d'un deuxième capteur de position (activé
postérieurement à un premier capteur de position). Ce signal est émis par l'émetteur
sans fil et peut contenir une commande d'arrêt, ainsi qu'une information temporelle
sur le passage dans la première position : par exemple un temps de passage ou une
durée écoulée entre l'activation du premier capteur et l'activation du deuxième capteur.
[0079] Les différentes sous-étapes du procédé peuvent être combinées, de même que les différents
modes de réalisation de l'outil de réglage.
Par exemple, il est possible de définir une première position particulière par un
capteur de position et une deuxième position particulière par un moyen de variation
de l'effort de butée.
Il est aussi possible d'appliquer les trois sous-étapes S31-S33 de la troisième étape
aux quatre derniers modes de réalisation 105-108. La reconnaissance d'un type d'outil
de réglage peut se déduire d'un identifiant particulier contenu dans une trame d'émission
de l'émetteur sans fil.
[0080] Dans tous les cas d'utilisation d'un émetteur sans fil, l'outil de réglage transmet
une information de type binaire (ordre d'arrêt par exemple) ou encore de type temporel
(information sur l'instant de passage en une position particulière ou sur la durée
écoulée entre les instants de passage en deux positions particulières).
[0081] Les parties partiellement mobiles relativement l'une à l'autre ont été décrites comme
étant de type glissière et de type tiroir. Alternativement, les deux parties partiellement
mobiles peuvent se déplacer selon un mouvement relatif de rotation, formant par exemple
une charnière dont une première face est raccordée à la barre de charge, tandis qu'une
deuxième face, rappelée élastiquement vers la première face, s'écarte angulairement
de la première face lors d'un contact avec l'extrémité rigide du caisson.
[0082] La variation d'un effort de butée peut être obtenue par la mise en parallèle d'un
deuxième ressort, coaxial d'un premier ressort 18, à partir d'une position particulière
relative des parties partiellement mobiles.
[0083] Une position particulière peut également être repérée par une valeur particulière
de contrainte statique exercée sur la surface de butée, cette contrainte étant mesurée
par une jauge de contrainte ou par un capteur de pression.
[0084] L'outil de réglage peut être utilisé quand l'équipement domotique est installé sur
site, comme représenté en figure 1, avec déplacement vertical de l'outil de réglage
lors de manoeuvres d'enroulement et déroulement du tablier. Il peut également être
utilisé chez le fabricant de l'équipement, par exemple en fin de processus d'assemblage.
Le processus d'assemblage est souvent réalisé sur plan de travail horizontal. Dans
ce cas, la forme de l'outil de réglage est optimisée pour permettre un glissement
de l'outil de réglage sur le plan de travail.
1. Outil de réglage (101-108) pour le réglage semi-automatique de fin de course d'équipements
domotiques de fermeture (100) comprenant un tablier enroulable (3) sur un tube d'enroulement
(5) activé en rotation par un actionneur électrique (6) équipé de moyens de mesure
de rotation (7a) et/ou de moyens de mesure de couple (7b) et/ou des moyens de réception
de signaux et de calcul (7c), une première extrémité du tablier comprenant une barre
de charge (8) et une deuxième extrémité du tablier étant raccordée au tube d'enroulement,
caractérisé en ce qu'il comprend au moins :
- un moyen de butée (10, 10', 10", 10*, 10**) comprenant une surface de butée (16,
16', 16", 16"') apte à coopérer avec une structure fixe (2a) de l'équipement domotique
lors d'une manoeuvre d'enroulement de l'élément enroulable au voisinage d'une position
totalement enroulée, et
- un moyen de fixation amovible (9, 9', 9", 9"') à la première extrémité du tablier,
résistant à un effort de butée (F) appliqué à la surface de butée.
2. Outil de réglage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de fixation amovible comprend un moyen d'accrochage (9b) à la barre de charge
ou à une articulation raccordant la barre de charge à une première lame du tablier.
3. Outil de réglage (103, 104) selon la revendication 2, caractérisé en ce que le moyen de fixation amovible comprend un premier bras (9"a) et un second bras (9"b)
raccordés par une articulation élastique (9a), un prolongement supérieur (9c) de chaque
bras se terminant par le moyen d'accrochage (9b), chaque bras étant muni d'un prolongement
inférieur (9d) servant de poignée, une action (A1) de rapprochement des prolongements
inférieurs provoquant une action (A2) d'écartement des prolongements supérieurs.
4. Outil de réglage selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de butée comprend une première partie (10a, 10a', 10a*, 10a**) raccordée
au moyen de fixation amovible, et une deuxième partie (10b, 10b', 10b*, 10b**) raccordée
élastiquement (18, 18') à la première partie, partiellement mobile (D1) par rapport
à la première partie et supportant la surface de butée (16, 16', 16", 16"').
5. Outil de réglage selon l'une au moins des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen de variation de l'effort de butée (13, 17, 18, 18',
20, 21).
6. Outil de réglage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que deux moyens de variation de l'effort de butée (20, 20', 21, 21') sont disposés à
une distance prédéfinie (D3, D4).
7. Outil de réglage selon la revendication 5 ou selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'un moyen de variation de l'effort de butée induit une variation calibrée (ΔF) de l'effort
de butée.
8. Outil de réglage selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'un moyen de variation de l'effort de butée (20) comprend un pion (20a) maintenu par
un ressort de poussée (20b) et partiellement débordant d'un logement (20c).
9. Outil de réglage selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend un capteur de position (19b, 20', 21') et un émetteur de signal sans fil
(30, 30') apte à émettre un signal (RFS, RFS1, RFS2, RFS3, RFS4) quand le capteur
de position détecte une position relative particulière de la première partie par rapport
à la deuxième partie.
10. Outil de réglage selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend un premier capteur de position (20') et un deuxième capteur de position
(21') disposés à une distance prédéfinie (D3) dans une première position particulière
et dans une deuxième position particulière.
11. Outil de réglage selon la revendication 10,
caractérisé en ce que l'émission d'un signal a lieu selon l'un des modes suivants :
- lors du passage dans chaque position particulière,
- pendant toute la durée séparant le passage entre les deux positions particulières,
- après le passage dans la deuxième position particulière, le signal comprenant alors
une information temporelle relative au passage dans la première position particulière.
12. Outil de réglage selon l'une au moins des revendications 9 à 11, caractérisé en ce qu'un capteur de position comprend un moyen de commutation électrique ou électronique.
13. Outil de réglage selon l'une au moins des revendications 9 à 12, caractérisé en ce que le signal émis comprend une commande d'arrêt.
14. Procédé de réglage semi-automatique d'un équipement domotique de fermeture (100) comprenant
un tablier enroulable (3) sur un tube d'enroulement (5) activé en rotation par un
actionneur électrique (6) équipé de moyens de mesure de rotation (7a) et/ou de moyens
de mesure de couple (7b) et/ou de moyens de réception de signaux et de calcul (7c),
une première extrémité du tablier comprenant une barre de charge (8) et une deuxième
extrémité du tablier étant raccordée au tube d'enroulement,
caractérisé en ce qu'il comprend au moins :
- une étape de mise en place, sur la première extrémité du tablier, d'un outil de
réglage selon l'une au moins des revendications précédentes,
- une étape de détection d'au moins une position particulière de l'outil de réglage
lors d'un contact de l'outil de réglage avec une butée fixe de l'équipement,
- une étape automatique de calcul et d'enregistrement, dans l'actionneur électrique,
d'une donnée de position de fin de course,
- une étape de retrait de l'outil de réglage.
15. Procédé de réglage selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'une position particulière est définie par une variation d'effort de butée et/ou par
l'activation d'un capteur de position dans l'outil de réglage.
16. Procédé de réglage selon la revendication 14 ou 15, caractérisé en ce qu'une première position particulière est définie dans une première position relative
de deux éléments mobiles de l'outil de réglage.
17. Procédé de réglage selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'une deuxième position particulière est définie dans une deuxième position relative
de deux éléments mobiles de l'outil de réglage.
18. Procédé de réglage selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'une donnée de rayon d'enroulement est calculée dans l'actionneur électrique à partir
d'une mesure de rotation séparant le passage dans deux positions particulières.
19. Procédé de réglage selon la revendication 18, caractérisé en ce qu'une donnée de calibrage est calculée à partir d'une mesure de variation d'effort (ΔF)
et de variation de couple (ΔT) provoquées par le mouvement d'une partie partiellement
mobile de l'outil de réglage sur un moyen (20, 21) de variation de l'effort de butée.
20. Procédé de réglage selon l'une des revendications 14 à 19, caractérisé en ce que l'étape automatique de calcul et d'enregistrement permet à l'actionneur électrique
d'identifier un type particulier d'outil de réglage.
21. Procédé de réglage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'actionneur électrique utilise les moyens de mesure de rotation pour provoquer un
arrêt quand il a identifié un outil de réglage amovible.