[0001] La présente invention concerne une couronne de remontage pour pièce d'horlogerie.
Plus précisément, la présente invention concerne une telle couronne prémunie contre
tout couple parasite résistant.
[0002] Une couronne pour pièce d'horlogerie du type mentionné en préambule est connue de
la demande de brevet européen
EP 1 586 960 au nom de la Demanderesse. Une telle couronne est représentée en coupe à la figure
1 annexée à la présente demande de brevet. Désignée dans son ensemble par la référence
numérique générale 1, cette couronne présente une symétrie de rotation d'axe X1 et
est creuse de façon à définir un logement dans lequel sont logés les différents éléments
du mécanisme de débrayage. Parmi ces éléments, on trouve notamment un élément de support
creux 2 dont les dimensions sont ajustées à celles du logement intérieur creux de
la couronne 1 et qui est fermé d'un côté par un fond 4.
[0003] On trouve ensuite deux ressorts 6 identiques destinés à être disposés contre le fond
4 de l'élément support creux 2. Chacun des ressorts 6 est du type ressort plat. Il
comprend une base centrale 8 de forme générale proche de celle d'un carré et percée
d'un trou 10 également de forme sensiblement carrée centré sur l'axe général de symétrie
X1 de la couronne 1. Quatre bras 12 élastiquement déformables s'étendent à partir
de la base centrale 8 de chacun des deux ressorts 6.
[0004] Le montage est complété par un canon 14 de forme générale cylindrique dont une première
extrémité dirigée vers le centre du mouvement de la pièce d'horlogerie est destinée
à recevoir une tige de remontoir (non représentée). Le canon 14 comprend une partie
principale 16 de forme cylindrique surmontée par une tête 18 en forme de disque dont
le diamètre est supérieur au diamètre de la partie principale 16. La tête 18 est elle-même
surmontée d'une portion 20 dont les dimensions transversales sont plus faibles que
celles de la partie principale 16 et qui fait saillie de la surface de la tête 18.
Cette portion saillante 20 est centrée sur l'axe de symétrie X1 de la couronne 1 et
présente un contour de forme carrée complémentaire à celui des trous 10 des ressorts
6 avec lesquels cette portion saillante 20 est destinée à coopérer.
[0005] Le montage se poursuit avec un élément rigide 22 en forme d'anneau ou de rondelle
dont l'ouverture centrale présente un diamètre supérieur au diamètre de la tête 18
du canon 14. Cet anneau rigide 22 présente une pluralité de crans 24 destinés à coopérer
avec les bras élastiques 12 des ressorts 6. Il est disposé contre le fond 4 de l'élément
creux 2 de façon que les crans 24 se trouvent situés en regard des bras 12 des ressorts
6.
[0006] Une rondelle supplémentaire 26 est prévue pour supporter l'anneau rigide 22 et le
canon 14. A cet effet, la rondelle 26 présente un épaulement annulaire 28 de diamètre
intérieur supérieur au diamètre de la tête 18 du canon 14 et un diamètre extérieur
sensiblement égal au diamètre de l'anneau rigide 22. La hauteur de l'épaulement annulaire
28 de la rondelle 26 est choisie de telle sorte qu'elle soit égale ou supérieure à
l'épaisseur de la tête 18 du canon 14, ce qui permet à l'épaulement 28 de jouer le
rôle d'entretoise. La rondelle 26 comprend en outre une ouverture centrale 30 dont
le diamètre est ajusté sur le diamètre de la partie principale 16 du canon 14.
[0007] Les éléments restants ont uniquement pour but de fermer la couronne 1 afin d'en assurer
l'étanchéité et ne jouent aucun rôle dans le mécanisme de débrayage décrit ci-dessus.
Dans ce but, on monte à la suite l'un de l'autre une rondelle de réduction 32 dont
le diamètre extérieur est sensiblement égal au diamètre intérieur de l'élément support
2 et un joint annulaire 34 de type O-ring dont le diamètre extérieur au repos est
sensiblement supérieur au diamètre intérieur de l'élément support 2. Une rondelle
plate 36 est ensuite prévue pour fermer le logement intérieur de la couronne 1.
[0008] Finalement, un tube 38 est passé à travers la rondelle plate 36, le joint d'étanchéité
34 et la rondelle de réduction 32 et est fixé sur la partie principale 16 du canon
14. Ce tube 38 dont le diamètre extérieur est sensiblement supérieur au diamètre intérieur
du joint O-ring 34 a pour fonction de permettre le montage de la couronne 1 sur la
carrure d'une boîte de montre.
[0009] Sur sa surface externe, la couronne 1 comprend une pluralité de cannelures destinées
à faciliter la manoeuvre de la couronne 1 par l'utilisateur. Comme on l'aura compris
de ce qui précède, la couronne 1 délimite un logement intérieur creux dans lequel
est logé le mécanisme de débrayage. Ce mécanisme de débrayage comprend essentiellement
un anneau rigide 22 présentant sur sa périphérie intérieure une pluralité de crans
24 destinés à coopérer avec un ou plusieurs éléments ressorts 6 de forme générale
circulaire pour réaliser la fonction de débrayage. En effet, l'anneau cranté 22 est
solidaire de la couronne 1 tandis que les éléments ressorts 6 sont fixés sur le canon
14 sur lequel est vissée une tige de remontoir qui agit sur le mécanisme d'armage
du ressort de barillet. Aussi longtemps que le couple résistant opposé par les éléments
ressorts 6 est inférieur à une valeur prédéterminée, ceux-ci sont entraînés en rotation
par l'anneau rigide 22 sous l'effet de l'actionnement de la couronne 1 par l'utilisateur.
A leur tour, les éléments ressorts 6 entraînent le canon 14 sur lequel ils sont montés
et donc la tige de remontoir. Lorsque le couple résistant opposé par les éléments
ressorts 6 devient supérieur à la valeur prédéterminée du fait que le ressort de barillet
est complètement armé, lesdits éléments ressorts 6 vont se déformer élastiquement
en réponse à l'actionnement de l'anneau rigide 22 et vont échapper à ce dernier par
glissement. Ceci a pour résultat que la couronne 1 actionnée par l'utilisateur va
tourner dans le vide. Le ressort de barillet est ainsi protégé contre tout remontage
excessif qui pourrait l'endommager.
[0010] Le canon 14 présente à son extrémité supérieure une portion saillante 20 de forme
par exemple carrée et s'inscrit dans un trou, également carré, pratiqué dans les ressorts
6 par lequel lesdits ressorts 6 sont rendus solidaires dudit canon 14. Ainsi, lorsqu'un
mouvement de rotation est imprimé aux ressorts 6, ceux-ci entraînent à leur tour le
canon 14 en rotation via sa partie en saillie 20.
[0011] A l'usage, la couronne décrite ci-dessus a présenté un problème. En effet, comme
on peut le comprendre à l'examen de la figure 1, lorsqu'on exerce une pression sur
la couronne 1, rien n'empêche que l'élément ressort situé le plus haut dans l'empilement
des éléments ressorts 6 vienne en appui contre le fond 4 de l'élément support 2. Or,
ce contact de surface entre l'élément ressort 6 et le fond 4 de l'élément support
2 engendre un couple parasite qui retarde le moment où le couple résistant opposé
par les éléments ressorts 6 devient supérieur à la valeur seuil prédéterminée et où
lesdits éléments ressorts 6 vont se déformer élastiquement en réponse à l'actionnement
de l'anneau rigide 22 pour échapper à ce dernier par glissement. Autrement dit, le
débrayage peut se produire après que le ressort de barillet soit complètement armé,
d'où des risques sérieux d'abîmer le mouvement de la montre.
[0012] On peut également envisager le cas d'une couronne dans le volume intérieur de laquelle
est logé un élément ressort hélicoïdal en appui contre le fond de la couronne. Lorsqu'on
appuie sur une telle couronne et qu'on la tourne, les contacts entre l'élément ressort
et le fond de la couronne engendrent des forces de frottement qui peuvent être perçues
par l'utilisateur et donner à celui-ci le sentiment d'un mécanisme de moindre qualité.
[0013] La présente invention a pour but de remédier à ces problèmes en procurant une couronne
de remontage qui soit exempte de tout frottement parasite et qui permette de protéger
le mouvement d'horlogerie et en particulier le ressort de barillet.
[0014] A cet effet, la présente invention concerne une couronne de remontage pour pièce
d'horlogerie, cette couronne comprenant un fond et une jupe qui délimite un volume
intérieur dans lequel est logé au moins un élément élastiquement déformable, la couronne
étant caractérisée en ce qu'il est prévu une butée interposée entre l'élément élastiquement
déformable et le fond de la couronne pour éviter tout contact surfacique entre cet
élément élastiquement déformable et ce fond.
[0015] Grâce à ces caractéristiques, la présente invention procure une couronne de remontage
pour pièce d'horlogerie dans laquelle une butée est intercalée entre le fond de la
couronne et l'élément élastiquement déformable. Cette butée empêche l'élément élastiquement
déformable de venir en contact avec la surface du fond de la couronne lorsque la couronne
est pressée axialement en direction du centre du mouvement de la pièce d'horlogerie.
On évite ainsi tout couple parasite, ce qui permet de procurer une couronne de remontage
au fonctionnement amélioré et de protéger efficacement le mouvement d'horlogerie et
en particulier le ressort de barillet.
[0016] On comprendra que la surface de contact entre la butée et le fond de la couronne
est inférieure à la surface de contact entre l'élément élastiquement déformable et
ce même fond, de sorte que le couple parasite induit par la butée est sensiblement
inférieur au couple parasite induit par l'élément élastique.
[0017] Selon une caractéristique complémentaire de l'invention, la butée est constituée
par un tenon comprenant une tête partiellement logée dans une creusure pratiquée dans
le fond de la couronne et faisant saillie de la creusure sur une hauteur qui définit
l'espacement entre le ressort et le fond de la couronne.
[0018] Selon une autre caractéristique de l'invention, la tête du tenon est de forme conique.
La forme conique de la tête du tenon contribue également à une réduction de la surface
de contact entre ce tenon et le fond de la couronne et par conséquent à une limitation
des forces de frottement entre ces deux pièces.
[0019] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus
clairement de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation de la couronne
de remontage pour pièce d'horlogerie selon l'invention, cet exemple étant donné à
titre purement illustratif et non limitatif seulement en liaison avec le dessin annexé
sur lequel :
- la figure 1, déjà citée, est une vue en coupe d'une couronne de remontage pour pièce
d'horlogerie selon l'art antérieur, et
- la figure 2 est une vue en coupe d'une couronne de remontage pour pièce d'horlogerie
selon l'invention.
[0020] La présente invention procède de l'idée générale inventive qui consiste, dans un
mécanisme de débrayage pour une couronne de remontage d'une pièce d'horlogerie, à
interposer une cale entre l'élément élastiquement déformable et le fond de la couronne
pour empêcher tout contact surfacique entre ces deux éléments. De la sorte, on évite
tout couple parasite lorsque la couronne est pressée axialement en direction du centre
du mouvement de la montre, ce qui permet de ne pas modifier le moment où l'élément
élastiquement déformable échappe à l'anneau d'entraînement rigide pour protéger le
mécanisme du mouvement de la montre et en particulier le ressort de barillet.
[0021] Désignée dans son ensemble par la référence numérique générale 40, la couronne de
remontage selon l'invention présente une structure très semblable à celle décrite
ci-dessus en liaison avec la figure 1. Pour une description complète de cette couronne,
on se référera utilement à la demande de brevet européen
EP 1 586 960 au nom de la Demanderesse. La couronne de remontage 40 selon l'invention est centrée
sur un axe de symétrie de rotation X2 et comprend un fond 42 ainsi qu'une jupe 44
qui délimite un volume intérieur dans lequel est logé un mécanisme de débrayage 46.
Cette jupe 44 présente sur sa surface périphérique extérieure des cannelures 48 destinées
à faciliter la manoeuvre de la couronne 40 par l'utilisateur.
[0022] On trouve ensuite trois ressorts 50 identiques superposés destinés à être disposés
du côté du fond 42 de la couronne 40. Ces ressorts 50 sont du type ressort plat. On
prévoit trois ressorts identiques plutôt qu'un seul ressort dont l'épaisseur serait
égale à la somme des épaisseurs des trois ressorts superposés car il est plus aisé
d'usiner et de contrôler les propriétés élastiques d'un ressort d'épaisseur moindre.
[0023] Comme dans l'exemple décrit ci-dessus en liaison avec la figure 1, chacun des trois
ressorts 50 comprend une base centrale 52 de forme générale proche de celle d'un carré
et percée d'un trou 54 également de forme sensiblement carrée centré sur l'axe général
de symétrie X2 de la couronne 40. Quatre bras 56 élastiquement déformables s'étendent
à partir de la base centrale 52 de chacun des trois ressorts 50. Ces bras 56 sont
destinés à coopérer avec les crans 58 d'un élément rigide 60 en forme d'anneau dont
le diamètre extérieur est ajusté sur le diamètre intérieur du volume délimité par
la jupe 44. L'anneau rigide 60 est disposé contre le fond 42 de la couronne 40 de
façon que les crans 58 se trouvent situés en regard des bras 56 des ressorts 50.
[0024] Le montage est complété par un canon 62 de forme générale cylindrique dont une première
extrémité dirigée vers le centre du mouvement de la pièce d'horlogerie est destinée
à recevoir une tige de remontoir (non représentée). Le canon 62 comprend une partie
principale 64 de forme cylindrique surmontée par une tête 66 en forme de disque dont
le diamètre est supérieur au diamètre de la partie principale 64. La tête 66 est elle-même
surmontée d'une portion 68 dont les dimensions transversales sont plus faibles que
celles de la partie principale 64 et qui fait saillie de la surface de la tête 66.
Cette portion saillante 68 est centrée sur l'axe de symétrie X2 de la couronne 40
et présente un contour de forme carrée complémentaire à celui des trous 54 des ressorts
50 avec lesquels cette portion saillante 68 est destinée à coopérer. A cette fin,
la hauteur de la portion saillante 68 est légèrement supérieure à l'épaisseur des
trois ressorts 50 réunis.
[0025] Une douille 70 est prévue pour supporter l'anneau cranté 60 et le canon 62. A cet
effet, la douille 70 présente un épaulement annulaire 72 de diamètre intérieur supérieur
au diamètre de la tête 66 du canon 62 et un diamètre extérieur sensiblement égal au
diamètre de l'anneau cranté 60. La hauteur de l'épaulement annulaire 72 de la douille
70 est choisie de telle sorte qu'elle soit égale ou supérieure à l'épaisseur de la
tête 66 du canon 62, ce qui permet à l'épaulement 28 de jouer le rôle d'entretoise.
La douille 70 comprend en outre une ouverture centrale 74 dont le diamètre est ajusté
sur le diamètre d'un tube 76 fixé sur la partie principale 64 du canon 62 et qui a
pour fonction de permettre le montage de la couronne 40 sur la carrure d'une boîte
de montre.
[0026] Enfin, une première et une seconde gorges circulaires 78 et 80 sont pratiquées dans
la douille 70 et reçoivent chacune un joint d'étanchéité de type O-ring respectivement
82 et 84. Le premier joint 82 assure l'étanchéité entre la jupe 44 de la couronne
40 et la douille 70 et le second joint 84 assure l'étanchéité entre la douille 70
et le tube 76.
[0027] Conformément à l'invention, on intercale entre le fond 42 de la couronne 40 et le
ressort le plus haut dans l'empilement des trois ressorts 50 un tenon 86 qui joue
le rôle d'une cale d'épaisseur ou de butée visant à empêcher le ressort 50 de venir
en contact avec le fond 42 de la couronne 40. A cet effet, le tenon 86 comprend une
tête 88 partiellement logée dans une creusure 90 pratiquée dans le fond 42 de la couronne
40 et dont le diamètre est supérieur aux dimensions du trou 54 du ressort 50. La tête
88 du tenon 86 fait saillie de la creusure 90 sur une hauteur inférieure ou égale
à la hauteur d'un épaulement 92 contre lequel l'anneau cranté 60 vient en appui. La
tête 88 du tenon 86 est prolongée par un pied 94 qui est guidé librement dans la portion
saillante 68 qui surmonte la tête 66 du canon 62. On comprendra que la surface de
contact entre la tête 88 du tenon 86 et le fond 42 de la couronne 40 est inférieure
à la surface de contact entre le ressort 56 et ce même fond 42, de sorte que le couple
parasite induit par le tenon 86 est sensiblement inférieur au couple parasite induit
par le ressort 56. De plus, la forme conique de la tête 88 du tenon 86 contribue également
à une réduction de la surface de contact entre ce tenon 88 et le fond 42 de la couronne
40 et par conséquent à une limitation des forces de frottement entre ces deux pièces.
[0028] Il va de soi que la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui
vient d'être décrit et que diverses modifications et variantes simples peuvent être
envisagées par l'homme du métier sans sortir du cadre de l'invention tel que défini
par les revendications annexées. En particulier, on notera que dans les modes de réalisation
décrits dans les demandes de brevet européen
EP 2 058 713 et
EP 2 058 714 au nom de la Demanderesse, le ressort le plus haut dans l'empilement de ressorts
est en appui selon une surface annulaire contre un épaulement prévu dans le volume
intérieur de la couronne. Cet appui selon une surface annulaire restreinte ne génère
pas de couple susceptible de perturber de manière significative le fonctionnement
du mécanisme de débrayage logé dans la couronne. On peut également envisager le cas
d'une couronne dans le volume intérieur de laquelle est logé un élément ressort hélicoïdal
en appui contre le fond de la couronne. Lorsqu'on appuie sur une telle couronne et
qu'on la tourne, les contacts entre l'élément ressort et le fond de la couronne engendrent
des forces de frottement qui peuvent être perçues par l'utilisateur et donner à celui-ci
le sentiment d'un mécanisme de moindre qualité.
1. Couronne de remontage pour pièce d'horlogerie, cette couronne (40) comprenant un fond
(42) et une jupe (44) qui délimite un volume intérieur dans lequel est logé au moins
un élément élastiquement déformable, la couronne (40) étant caractérisée en ce qu'il est prévu une butée interposée entre l'élément élastiquement déformable (50) et
le fond (42) de la couronne (40) pour éviter tout contact surfacique entre cet élément
élastiquement déformable (50) et ce fond (42).
2. Couronne selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle est munie d'un mécanisme de débrayage (46) comprenant un anneau rigide (60) d'entraînement
solidaire de la couronne (40) et coopérant avec l'élément élastiquement déformable
(50), cet élément élastique (50) étant solidaire d'un canon (62) dont une première
extrémité dirigée vers le centre du mouvement de la pièce d'horlogerie est destinée
à recevoir une tige de remontoir, l'anneau rigide (60) entraînant l'élément élastique
déformable (50) dans au moins un sens de rotation jusqu'à ce que le couple résistant
opposé par l'élément élastique (50) excède une valeur seuil au-delà de laquelle cet
élément élastique (50) se déforme de façon à interrompre sa liaison d'entraînement
avec l'anneau rigide, l'élément élastiquement déformable (50) présentant à cet effet
des moyens d'accouplement temporaire avec ledit anneau rigide d'entraînement,
3. Couronne de remontage selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que la butée est constituée par un tenon (86) comprenant une tête (88) partiellement
logée dans une creusure (90) pratiquée dans le fond (42) de la couronne (40) et faisant
saillie de la creusure (90) sur une hauteur qui définit l'espacement entre l'élément
élastique (50) et le fond (42) de la couronne (40).
4. Couronne de remontage selon la revendication 3, caractérisée en ce que la tête (88) du tenon (86) est de forme conique.
5. Couronne de remontage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la tête (88) du tenon (86) est prolongée par un pied (94).
6. Couronne de remontage selon la revendication 5 en ce qu'elle dépend de l'une quelconque
des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que le pied (94) du tenon (86) est guidé librement dans une portion saillante (68) qui
surmonte une tête (66) du canon (62).