1. Domaine de l'invention
[0001] L'invention se rapporte aux escaliers hélicoïdaux.
[0002] Plus particulièrement, l'invention s'applique aux escaliers hélicoïdaux comportant
un mât central destiné à être disposé verticalement et adapté pour supporter des marches
s'étendant chacune dans un plan sensiblement horizontal.
2. Solutions de l'art antérieur
[0003] Les escaliers hélicoïdaux, ou escaliers à vis, sont classiquement posés entre deux
planchers situés à des niveaux différents d'une habitation, par exemple entre le rez-de-chaussée
et la cave. Pour ce faire, une trémie est aménagée dans le plancher du rez-de-chaussée.
[0004] Un inconvénient d'un tel escalier est qu'il ne permet pas le passage d'objets volumineux,
notamment du fait qu'il est de forme hélicoïdale, et en particulier lorsque la trémie
présente une faible section.
3. Objectifs de l'invention
[0005] L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur.
[0006] Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir un escalier hélicoïdal
qui permette le passage d'objets volumineux et qui ne restreint pas le passage disponible
pour l'utilisateur.
[0007] Un autre objectif de l'invention est de fournir un escalier hélicoïdal qui soit simple
à poser et qui est particulièrement adapté aux trémies de faible section.
[0008] L'invention a encore pour objectif, selon au moins un mode de réalisation, de fournir
un escalier dont les dimensions sont adaptables selon le volume disponible, notamment
les dimensions de la trémie, la hauteur entre planchers et les faces d'accès de l'escalier.
[0009] L'invention a également pour objectif, selon au moins un mode de réalisation, de
fournir un escalier hélicoïdal qui assure un niveau de sécurité satisfaisant pour
les utilisateurs, qui puisse être personnalisé et qui offre l'esthétique d'un escalier
traditionnel.
4. Caractéristiques essentielles de l'invention
[0010] Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à
l'aide d'un escalier hélicoïdal escamotable comportant un mât central destiné à être
disposé verticalement et adapté pour supporter des marches s'étendant chacune dans
un plan sensiblement horizontal, une partie au moins des marches étant montées mobiles
en rotation par rapport au mât central, dans leurs plans sensiblement horizontaux
respectifs.
[0011] Selon l'invention, et contrairement aux escaliers hélicoïdaux connus dont le mât
est fixé à sa base sur le sol par une platine scellée ou par encastrement, le mât
de l'escalier est mobile, en restant vertical, une partie au moins des marches étant
montées mobiles en rotation par rapport au mât central, dans leurs plans sensiblement
horizontaux respectifs, et ledit mât central pouvant prendre au moins deux positions
:
- une première position, dite position de fonction, dans laquelle lesdites marches sont
disposées autour dudit mât central ;
- une deuxième position, dite position d'escamotage, dans laquelle lesdites marches
sont alignés verticalement..
[0012] Ainsi, le mât peut se déplacer dans un plan horizontal (plus précisément, la base
du mât se déplace le long du plancher) et est donc mobile entre deux positions. Le
mât peut être déplacé contre un mur dans une position escamotée et les marches peuvent
être alignées verticalement, de façon que l'ensemble formé par le mât et par conséquent
les marches soit efficacement escamotée.
[0013] Le mât (et les marches) peuvent prendre deux positions, correspondant respectivement
à un escalier hélicoïdal et à une échelle verticale.
[0014] Ceci permet en effet de libérer la trémie où est déployé l'escalier pour le passage
d'objets volumineux par exemple.
[0015] Dans un mode de réalisation particuler de l'invention, l'extrémité inférieure du
mât comprend des moyens de roulement sur le sol.
[0016] De manière avantageuse, au moins deux desdites marches sont fixées audit mât. Lesdites
au moins deux marches peuvent comprendre des moyens de liaison par pivot à un mur.
[0017] Préférentiellement, au moins une partie desdites marches est équipée d'un dispositif
de verrouillage.
[0018] Dans un mode de réalisation particuler de l'invention, l'extrémité supérieure dudit
mât est destinée à coopérer, dans la première position, avec des moyens de maintien
du mât.
[0019] De préférence, lesdites marches comprennent une bague destinée à être enfilé sur
ledit mât central. Une telle bague peut être munie sur sa face supérieure et/ou inférieure
d'un ergot (ou butée) de blocage en rotation de ladite marche.
[0020] Avantageusement, lesdites marches comprennent au moins une zone de préhension. Ainsi,
dans ladite deuxième position, les marches alignées peuvent être utilisées comme échelle.
5. Liste des figures
[0021] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné
à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi
lesquels :
- la figure 1A représente l'escalier de l'invention lorsqu'il est en fonction ;
- la figure 1B illustre l'ossature de l'escalier de la figure 1A ;
- la figure 2 représente l'escalier de l'invention lorsqu'il est escamoté ;
- les figures 3A et 3B sont des vues de dessus de l'escalier de l'invention lorsqu'il
est en fonction et escamoté, respectivement ;
- la figure 4 est une vue du mât central de l'escalier de l'invention ;
- la figure 5A est une vue en perspective de la pièce de verrouillage du mât de la figure
4 ;
- la figure 5B est une vue en perspective du manchon supérieur ;
- la figure 6 est une vue en perspective de l'extrémité inférieure de l'escalier de
l'invention montrant le galet de support de charge et le dispositif de verrouillage
d'une marche ;
- la figure 7 est une vue en perspective d'une partie de l'escalier de l'invention montrant
une marche solidaire du mât et le dispositif de liaison par pivot de cette marche
à un mur ;
- la figure 8 est une vue en coupe de côté de la partie supérieure du mât assemblée
avec la plateforme et le garde corps supérieur de l'escalier de l'invention ;
- les figures 9A et 9B sont respectivement des vues d'un pied de garde de corps et d'un
garde corps de l'escalier de l'invention ;
- les figures 10A et 10B représentent respectivement la marche inférieure et la marche
supérieure de l'escalier de l'invention qui sont solidarisées au mât central et reliées
à un mur par une liaison pivot ;
- la figure 10C représente une marche de l'escalier de l'invention destinée à être montée
rotative sur le mât central de l'escalier de l'invention ;
- la figure 11 est une vue de dessus d'une marche de l'escalier de l'invention comportant
des découpes de préhension ;
- la figure 12 représente le support des liaisons pivots destinées à relier les marches
des figures 10A et 10B à un mur ;
- la figure 13 représente le garde corps supérieur de l'escalier de l'invention ;
- la figure 14A est une vue en perspective de la plateforme supérieure de l'escalier
de l'invention, la figure 14B étant une vue de détail de la plateforme de la figure
14A ;
- la figure 15 représente la fixation de la plateforme de la figure 14A à un plancher
;
- la figure 16A est une vue partielle de l'escalier de l'invention lorsqu'il est en
fonction ;
- la figure 16B est une vue en coupe selon A-A de l'escalier de la figure 16A, la figure
16C étant une vue de détail de la figure 16B ;
- la figure 17A est une vue partielle de l'escalier de l'invention lorsqu'il est escamoté
;
- la figure 17B est une vue en coupe selon B-B de l'escalier de la figure 17A,
- la figure 17C étant une vue de détail de la figure 17B.
6. Description d'un mode de réalisation de l'invention
[0022] On présente par la suite un mode de réalisation particulier de l'escalier hélicoïdal
escamotable de l'invention.
[0023] L'escalier de l'invention comprend un mât ou fût central 2 constitué par une colonne
tubulaire creuse comprenant des surépaisseurs 2' à intervalles réguliers le long du
mât, représenté sur la figure 4. Le mât 2 est, dans cet exemple, fabriqué en métal.
Le mât central 2 est destiné à être disposé verticalement entre deux planchers 4,
6 et est adapté pour supporter un ensemble de marches 100 à 119 s'étendant chacune
dans un plan sensiblement horizontal.
[0024] Sur la figure 1A, l'escalier 10 est en position déployée et sur la figure 2, l'escalier
10 est en position escamotée contre le mur 14.
[0025] Chaque marche 100, ..., 119 comprend un giron présentant sensiblement, dans cet exemple,
une forme sensiblement en triangle comme illustré figures 10A à 10C et figures 11
notamment. Plus précisément, chaque marche 100, ..., 119 comprend une ossature porteuse
ou support de marche 30 agencée pour recevoir un dessus de marche 31 (figure 7). Les
marches 100 à 119 sont, dans ce mode de réalisation, utilisées pour un escalier avec
hélice à gauche, mais elles peuvent bien évidemment être utilisées pour un escalier
avec hélice à droite.
[0026] Chaque marche 100, ..., 119 est fixée au mât central 2 au moyen d'un manchon-entretoise
ou bague 3. Ce manchon-entretoise 3 permet le montage amovible du support de marche
sur le mât central 2, par simple enfilage sur ce dernier. Le manchon-entretoise 3
a de préférence, une forme cylindrique et un diamètre intérieur lui permettant de
coulisser sans jeu sur le mât central 2. Sa hauteur standardisée correspond à la hauteur
standardisée de chaque marche 100, ..., 119. Une fois les marches 100, ..., 119 montées
sur le mât 2, chaque manchon 3 occupe l'espace situé entre deux surépaisseurs 2',
les manchons 3 étant juxtaposés de telle façon que le mât central 2 n'est plus visible
une fois l'escalier assemblé.
[0027] On notera qu'à l'exception des marches 103 et 114 (représentées sur les figures 10A
et 10B) qui sont solidarisées au mât central 2, les marches 100 à 102, 104 à 113 et
115 à 119 sont montées mobiles en rotation sur le mât central 2, dans leur plan sensiblement
horizontal.
[0028] La figure 1B est une vue de l'ossature de l'escalier de l'invention montrant les
marches 103 et 114 qui sont immobilisées sur le mât central 2 au moyen d'un goupillage,
d'un manchon expansible (non représentés) ou par tout autre moyen approprié. Les marches
103 et 114 sont chacune reliées à la maçonnerie 14 par un pivot 201, 201' respectivement.
Plus précisément, chaque ossature 30 de marche 103, 114 comprend un cylindre creux
202, 202' respectivement destiné à coopérer en rotation avec le pivot 201, 201' respectivement.
Ces pivots 201, 201' sont par exemple vissés à une pièce de support 210 (représentée
seule sur la figure 12) qui est fixée verticalement au mur 14. Il est à noter que
quelle que soit la position de l'escalier (escamotée, déployée ou en position intermédiaire),
les marches 103 et 114 restent alignées verticalement.
[0029] La figure 7 est une vue détaillée de la marche 103, de forme sensiblement triangulaire,
qui est liée au mât 2 par le biais d'un manchon-entretoise 3 situé au sommet du triangle.
La marche 103 comporte en outre, à une extrémité de la base du triangle, un cylindre
creux 202 d'axe vertical parallèle au mât central 2 qui est donc destiné à coopérer
avec le pivot 201.
[0030] Ainsi, le mât central 2 de l'escalier est relié au mur 14 en rotation par le biais
de ces deux marches 103 et 114, appelées marche pivot supérieure 103 et marche pivot
inférieure 114, et des pivots 201, 201'. Selon l'invention, le mât central 2 est mobile
entre les positions déployée et escamotée de l'escalier illustrées sur les figures
1A et 2 respectivement.
[0031] Ainsi, sur la figure 1A, le mât central 2 est disposé au centre de la trémie 12 et
les marches sont disposées autour du mât central 2 (position déployée).
[0032] Sur la figure 2, les marches mobiles 100 à 102 et 104 à 119 ont été pivotées autour
du mât central 2 et alignées verticalement avec les marches pivot 103 et 114, puis
le mât 2 a été déplacé contre le mur 14 (position escamotée).
[0033] La figure 6 est une vue de détail de l'escalier de l'invention montrant l'extrémité
inférieure du mât central 2 qui est munie d'un galet 18 de reprise de charge. Ce galet
18 permet au mât central 2 d'être déplacé par roulement sur le sol 6 de l'étage inférieur
de façon à déployer ou escamoter l'escalier. Un support 16 et un axe 17 permettent
le montage du galet 18 à l'extrémité inférieure du mât central 2 comme illustré sur
la vue de la figure 6.
[0034] Dans une alternative, on envisage la mise en oeuvre d'un patin en polyéthylène haute
densité (PEHD) pour déplacer le mât sur le sol.
[0035] L'escalier de l'invention est particulièrement adapté pour les trémies de faible
section (référencée 12) et permet une optimisation de l'espace utilisé lorsqu'il est
déployé.
[0036] Lorsqu'il est escamoté, il remplit un volume restreint (en d'autres termes, l'espace
qu'il occupe, ou l'encombrement au sol et en volume, est réduit) et libère l'espace
de la trémie 12, permettant ainsi le passage d'objets volumineux. Un tel escalier
est particulièrement adapté pour aménager un sous-plexe ou un étage.
[0037] Un tel escalier permet de ne pas restreindre, ou de ne restreindre que très faiblement
(par rapport aux escaliers classiques) le passage disponible pour l'utilisateur et
utilise un espace minimum en position repliée. Il permet d'assurer un niveau convenable
de sécurité pour les utilisateurs et offre l'esthétique d'un escalier traditionnel.
[0038] La figure 8 est une vue de détail de l'escalier de l'invention montrant le dispositif
de centrage conique et de verrouillage 29 du mât 2 sur la plateforme supérieure 28
qui permet le maintien du mât 2 lorsque l'escalier est déployé (figure 1A), améliorant
ainsi la stabilité de l'ensemble (et par conséquent la sécurité). La figure 5A montre
une pièce circulaire 26 montée à l'extrémité supérieure du mât 2 sur laquelle vient
se plaquer la plateforme 28 lorsqu'elle est rabattue, la pièce 26 et la plateforme
28 comprenant un orifice central 26' et 28' (figure 14A) respectivement dans lequel
vient se loger l'extrémité inférieure en forme de pointe du garde-corps supérieur
8 de l'escalier.
[0039] La plateforme 28 illustrée sur la figure 14A est reliée de manière pivotante au plancher
supérieur 4 par le biais de la pièce de liaison 27 illustrée sur la figure 15. Cette
pièce de liaison 27 est fixée au plancher supérieur 4 par des vis et comprend deux
gonds 20, 21 destinés à coopérer avec des pentures 22, 23 de la plateforme 28 (la
figure 14B qui est une vue de détail de la figure 14A montre une telle penture 22).
Ainsi, le rabattement de la plateforme 28 par pivotement permet de verrouiller le
mât 2 et de rigidifier l'escalier lorsqu'il est déployé.
[0040] La figure 3A est une vue de dessus de la trémie 12 et de l'escalier 10 de l'invention
lorsqu'il est en fonction, les marches étant disposées autour du mât 2 et la plateforme
28 étant rabattue dans un plan sensiblement parallèle aux plans horizontaux des marches.
[0041] La figure 3B est une vue de dessus de la trémie 12 et de l'escalier 10 de l'invention
lorsqu'il est escamoté, les marches étant disposées les unes au-dessus des autres
et le mât 2 étant disposé contre le mur 14, libérant ainsi l'espace de la trémie 12.
En outre, la plateforme 28 est relevée dans un plan perpendiculaire aux plans des
marches, dégageant ainsi la trémie 12.
[0042] On notera que l'escalier de l'invention présente une rampe hélicoïdale pour assurer
la sécurité des utilisateurs, cette rampe étant constituée d'une pluralité de garde-corps
amovibles 5 dans lesquels passe un câble métallique 7, par exemple. La figure 13 représente
le garde-corps supérieur 8 de l'escalier de l'invention que l'on distingue sur les
figures 1A et 1B. Ce garde-corps supérieur 8 est, comme mentionné précédemment, monté
de manière amovible sur la plateforme 28, et peut être retiré lorsque l'escalier 10
est escamoté (figure 2).
[0043] Les figures 9A et 9B sont respectivement des vues d'un pied de garde de corps 9 solidarisable
à une marche par vissage et d'un garde corps amovible 5. On comprend que la tige du
pied de garde-corps 9 (figure 9A) est conçue pour venir se loger dans l'extrémité
inférieure creuse du garde-corps 5 (figure 9B) et que le câble 7 passe dans l'anneau
11 situé à l'extrémité supérieure du garde-corps 5.
[0044] La figure 6 montre le dispositif de verrouillage de l'escalier sous la forme d'une
broche de verrouillage 15 située sous chacune des marches mobiles en rotation 102,
113 et 119 (cette dernière étant représentée sur la figure 6). Chacune de ces broches
est associée à une goupille permettant de verrouiller l'ensemble des marches. Ce dispositif
assure le verrouillage des marches mobiles, en position fonctionnelle (figure 1A)
ou escamotée (figure 2) de l'escalier 10 (pour sécuriser la fonction échelle dans
cette dernière position comme on le verra par la suite).
[0045] La figure 16A est une vue partielle de l'escalier de l'invention lorsqu'il est en
fonction ou déployé, au niveau de la marche pivot supérieure 103. La figure 16B est
une vue en coupe selon A-A de l'escalier de la figure 16A, la figure 16C étant une
vue de détail de la figure 16B au niveau du mât central. Dans le mode de réalisation
décrit, dix marches mobiles 104 à 113 sont intercalées entre la marche pivot supérieure
103 et la marche pivot inférieure 114. Les marches pivot 103 et 114 étant alignées
verticalement (elles sont donc séparées d'un angle de 360°), l'angle séparant chaque
marche est de 32,73° lorsque l'escalier est déployé (comme illustré figure 16B). On
distingue sur les figures 16A et 16B l'agencement des marches 101 à 105 de l'escalier
lorsque celui-ci est déployé, l'angle séparant les marches étant donc de 32,73°.
[0046] La figure 17A est une vue partielle de l'escalier de l'invention lorsqu'il est escamoté,
au niveau de la marche pivot supérieure 103, les marches 101 à 105 étant dès lors
alignées verticalement l'angle séparant les marches est de 0°). La figure 17B est
une vue en coupe selon B-B de l'escalier de la figure 17A, la figure 17C étant une
vue de détail de la figure 17B au niveau du mât central.
[0047] Des butées angulaires ou ergots 24 ménagées sur les contours supérieurs 41 et inférieurs
42 des manchons-entretoise ou bagues 3 des marches permettent deux positions relatives
de chaque marche mobile (figure 10C) et de la marche pivot supérieure (figure 10B),
à savoir une position butée en position escalier (figure 1A) et une position butée
en escamotage (figure 2). On notera toutefois que la marche pivot inférieure 114 ne
comprend pas d'ergot sur son contour supérieur 41 mais seulement sur son contour inférieur
42 (figure 10A).
[0048] Dans un souci de clarté, nous ne prendrons en compte que les marches 103 à 114 pour
expliquer la cinématique d'escamotage de l'escalier de l'invention.
[0049] Lorsque l'escalier est en fonction, deux marches successives sont espacées entre
elles d'un angle de 32,73° (figures 16B et 16C), les marches 103 et 114 étant fixes,
et les butées angulaires en position escalier. Lorsque l'utilisateur souhaite ranger
ou escamoter l'escalier 10 contre le mur 14, il déverrouille la marche 113 (à l'aide
de la manette 15 qui actionne la goupille de blocage correspondante) et tourne la
marche 113 d'un angle de 32,73° dans le sens anti-horaire jusqu'à ce que la marche
113 vienne en contact avec la butée de la marche 112 qui est dès lors positionnée
au-dessus de (ou alignée verticalement avec) la marche 113 (figures 17B et 17C). Ainsi,
en tournant à nouveau la marche 113 de 32,73° dans le sens anti-horaire, celle-ci
entraîne la marche 112 jusqu'à ce que la marche 112 vienne en contact avec la butée
de la marche 111 qui est dès lors positionnée au-dessus des (ou alignée verticalement
avec) les marches 112 et 113.
[0050] La rotation de la marche 113 est répétée neuf fois (c'est-à-dire que la marche 113
est pivotée de 294,57°) jusqu'à obtenir l'alignement des marches 103 à 114.
[0051] On en déduit aisément que cette même opération de rotation des marches est également
réalisée pour les ensembles de marches 115 à 119 et 100 à 102.
[0052] Une fois que toutes les marches 100 à 119 sont alignées verticalement, l'utilisateur
peut déplacer en rotation le mât central 2 par rapport au mur (par le biais des deux
marches pivot supérieure 103 et inférieure 114) jusqu'à ce que l'ensemble formé par
les marches 100 à 119 et le mât 2 soit au voisinage du mur 14 comme illustré sur la
figure 2.
[0053] Pour déplacer l'escalier de la position escamotée vers la position déployée, on effectue
les opérations inverses.
[0054] La figure 10C illustre un exemple d'ossature d'une marche mobile en rotation de l'escalier
de l'invention. L'ossature d'une telle marche permet un habillage personnalisé du
giron dans un matériau tel que le métal, le bois, le verre ou la pierre par exemple.
L'ossature est optimisée pour offrir une masse minimum et une résistance maximum.
L'environnement, nez de marche, garde-corps, éclairage sont déterminés en fonction
des contraintes de l'environnement et des désirs du client. Comme toutes les marches
mobiles en rotation 100 à 102, 104 à 113 et 115 à 119 de l'escalier, l'ossature 30
des marches pivot 103 et 114 est personnalisable et pourra être recouverte par une
pièce d'habillage 31 (par vissage par exemple).
[0055] Comme illustré dans le mode de réalisation particulier de la figure 11, des ouvertures
ou découpes de préhension 40 dans les marches pivot et mobiles en rotation permettent
d'utiliser l'ensemble comme échelle. Ceci permet, dans la position escamotée de l'escalier,
d'aider au transport d'un objet encombrant, sans devoir ajouter une échelle. Ainsi,
dans ce mode de réalisation particulier, l'escalier est utilisable dans ses deux positions.
Comme mentionné précédemment, le verrouillage de l'escalier en postion escamotée permet
de sécuriser la fonction « échelle ».
[0056] Dans une variante, l'escalier 10 pourra être escamoté dans un logement ménagé dans
le mur 14 afin de réduire davantage l'encombrement au sol dans cette position.
[0057] La figure 5B est une vue en perspective du manchon supérieur 13 qui est destiné à
être placé à l'extrémité supérieure du mât central 2 et donc au-dessus du manchon-entretoise
3 de la marche 100. Ce manchon 13 permet ainsi à la plateforme 28 d'être solidarisée
au mât central 2 dans le même plan que le plancher 4 et d'être parfaitement plane
lorsque l'escalier 10 est en fonction.
[0058] La forme des girons de marche n'est pas limitée à celle illustrée mais peut prendre,
par exemple, la forme d'une section de disque.
[0059] Par ailleurs, les garde-corps peuvent ne pas être retiré lorsque l'escalier 10 est
escamoté. Dans cette variante, les marches sont de préférence en forme de section
de cercle/disque et les pieds de garde corps 9 sont chacun disposés le long de la
portion circulaire de la marche associée, à un angle différent du pied de garde corps
de la marche suivante et de la précédente, de façon à ce que les gardes corps 5 se
juxtaposent de manière compacte lorsque l'escalier est escamoté.
[0060] Les dimensions de l'escalier 10 sont adaptables en fonction du volume disponible,
notamment des dimensions (hauteur et largeur) de la trémie 12, la hauteur entre planchers
et les faces d'accès de l'escalier.
[0061] En fonction des dimensions de l'escalier, le nombre de marches reliées au mur par
pivot pourra varier. Dans une variante, le support de gâlet 16 solidaie du mât central
2 pourra être relié au sol par une liaison pivot.
[0062] Le mât pourra être fabriqué dans toute autre matériau qui permet d'obtenir la robustesse
requise (résistance maximale) avec un encombrement minimum.
[0063] On pourra en outre faire varier le nombre de marches selon les besoins.
[0064] Dans une variante, les marches peuvent s'aligner respectivement à gauche et à droite
du mât, ou on pourrait prévoir que, selon les besoins, seules les marches du haut
ou du bas sont repliées.
[0065] Dans un mode de réalisation particulier, l'escalier pourra être motorisé de façon
à ce que les marches et/ou le mât soient déplacés de la position déployée à la position
escamotée, et inversement, de manière automatique.
1. Escalier hélicoïdal escamotable (10) comprenant un mât central (2) destiné à être
disposé verticalement et adapté pour supporter des marches (100,.., 119) s'étendant
chacune dans un plan sensiblement horizontal,
caractérisé en ce que ledit mât central (2) est mobile, en restant vertical, une partie au moins des marches
(100, ..., 119) étant montées mobiles en rotation par rapport au mât central (2),
dans leurs plans sensiblement horizontaux respectifs, et
en ce que ledit mât central (2) peut prendre au moins deux positions :
- une première position, dite position de fonction, dans laquelle lesdites marches
(100,.., 119) sont disposées autour dudit mât central (2) ;
- une deuxième position, dite position d'escamotage, dans laquelle lesdites marches
(100,.., 119) sont alignés verticalement.
2. Escalier hélicoïdal escamotable (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'extrémité inférieure du mât (2) comprend des moyens de roulement sur le sol (6).
3. Escalier hélicoïdal escamotable (10) selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'au moins deux desdites marches (100,.., 119) sont fixées audit mât (2).
4. Escalier hélicoïdal escamotable (10) selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdites au moins deux marches comprennent des moyens de liaison par pivot à un mur
(14).
5. Escalier hélicoïdal escamotable (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à
4, caractérisé en ce qu'au moins une partie desdites marches (100,.., 119) est équipée d'un dispositif de
verrouillage (15).
6. Escalier hélicoïdal escamotable (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à
5, caractérisé en ce que l'extrémité supérieure dudit mât (2) est destinée à coopérer, dans la première position,
avec des moyens de maintien du mât (2).
7. Escalier hélicoïdal escamotable (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à
6, caractérisé en ce que lesdites marches (100,.., 119) comprennent une bague (3) destinée à être enfilé sur
ledit mât central (2).
8. Escalier hélicoïdal escamotable (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à
6 et selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite bague (3) est munie sur sa face supérieure (41) et/ou inférieure (42) d'un
ergot de blocage en rotation de ladite marche.
9. Escalier hélicoïdal escamotable (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à
8, caractérisé en ce que lesdites marches comprennent au moins une zone de préhension (40).