(19)
(11) EP 2 382 894 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
02.11.2011  Bulletin  2011/44

(21) Numéro de dépôt: 11164094.2

(22) Date de dépôt:  28.04.2011
(51) Int. Cl.: 
A45F 5/02(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA ME

(30) Priorité: 30.04.2010 FR 1053368

(71) Demandeur: Bellili, Ali
91190 Gif sur Yvette (FR)

(72) Inventeur:
  • Bellili, Ali
    91190 Gif sur Yvette (FR)

(74) Mandataire: Pontet, Bernard et al
Pontet Allano & Associés 25, Rue Jean Rostand Parc Club Orsay Université
91893 Orsay Cedex
91893 Orsay Cedex (FR)

   


(54) Accessoire destiné à être accouplé à au moins un passant fixe d'un support tel qu'un vêtement


(57) L'invention concerne un accessoire destiné à être accouplé à au moins un passant (2) fixe d'un support (1), tel qu'un vêtement, l'accessoire comprenant au moins une attache (5, 105-805) et un lien (6, 8, 108-808) relié à un corps central (7, 107-807) de l'attache de manière à pouvoir exercer sur l'attache une traction suivant une direction de traction (X), caractérisé en ce que l'attache comprend des zones de retenue (9, 109-809) latérales constituées de branches transversales (10, 110-810) respectives s'étendant transversalement à la direction de traction (X) dans des directions opposées l'une à l'autre, les branches transversales (10, 110-810) étant elles-mêmes prolongées à leur extrémités opposées au corps central (7, 107-807) par au moins une protubérance (11, 111-811) s'étendant dans la direction de traction (X), de sorte que les zones de retenue (9, 109-809) latérales peuvent prendre appui sur une première face du passant (2) via cette protubérance, tandis que le corps central (7, 107-807) et/ou le lien (6, 8, 108-808) peuvent prendre appui sur une seconde face du passant (2), opposée à la première.




Description


[0001] L'invention concerne le domaine des accessoires, notamment vestimentaires, de maroquinerie ou autre justifiant un accrochage, une fixation d'article, ou un réglage entre deux points. Il s'applique particulièrement aux vêtements, articles de maroquinerie ou tout autre moyen ou équipement possédant au moins un passant, similaire dans sa forme à un passant de pantalon.

[0002] Pour fixer les idées, nous nous intéressons ci-après au domaine vestimentaire ou de la maroquinerie, sachant qu'ils ne sont pas exclusifs. Les accessoires connus permettant de fixer un article ou une pochette à la taille d'une personne sont de plusieurs types. Certains comportent par exemple leur propre passant dans lequel doit transiter la ceinture avant de refermer cette dernière sur la taille. Il est cependant peu commode de retirer instantanément l'accessoire, ceci nécessitant le débouclage de la ceinture, son retrait d'un ou deux passants du pantalon avant de pouvoir libérer totalement l'accessoire. D'autres accessoires connus (type ceinture « banane ») utilisent leur propre ceinture à boucler sur la taille, ce qui est relativement redondant et encombrant lorsque cela s'ajoute à une ceinture classique de pantalon. Enfin d'autres accessoires consistent à utiliser les passants classiquement prévus sur les pantalons pour le passage d'une ceinture, afin d'y accrocher des accessoires de type mousqueton ou autres crochets analogues. Cependant, dans ce dernier cas, les accessoires sont très typés « sport », sont donc peu adaptés à un style classique ou urbain. Ces types de crochets manquent en outre de discrétion et de confort au sens où il ne permettant pas de plaquer efficacement un article ou élément d'ornement sur le vêtement.

[0003] Le but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients précédents.

[0004] A cet effet, l'invention a pour objet un accessoire destiné à être accouplé à au moins un passant fixe d'un support, tel qu'un vêtement, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une attache à laquelle est relié un lien tel qu'une sangle, en prise avec le support à une autre extrémité du lien, l'attache comprenant un corps central ayant la forme générale d'une boucle à laquelle est relié le lien de manière à pouvoir exercer sur l'attache une traction suivant une direction de traction, l'attache comprenant en outre des zones de retenue latérales disposées de part et d'autres du corps central suivant une direction transversale à la direction de traction, pourvues d'au moins une protubérance dans la direction de traction, de sorte que les zones de retenue latérales peuvent prendre appui sur une première face du passant via cette protubérance, tandis que le corps central et/ou le lien lui-même peuvent prendre appui sur une seconde face du passant, opposée à la première.

[0005] Ainsi, l'accessoire suivant d'invention tire pleinement profit des passants ordinaires et très simples de fabrication déjà prévus à la taille des pantalons actuels, de même qu'il est parfaitement adapté à coopérer avec des passants qui serait spécialement prévus pour le recevoir, par exemple sur l'avant d'un veston ou dans toute zone appropriée de tout type de vêtement. L'accessoire engendre un surcoût nul sur le vêtement, éventuellement un surcoût minime dans le cas ou un passant spécifique serait prévu. Il permet un plaquage optimal de l'article ou de l'élément d'ornement sur la surface du vêtement. Il permet une mise en place et un retrait extrêmement simples et intuitifs. Son coût de fabrication est minime compte tenu de sa simplicité de conception. Il peut en outre constituer un accessoire de mode remarquable par son matériau et son rendu extérieur.

[0006] Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, le corps central a la forme générale d'un U dont les branches sont prolongées à leur extrémité par les zones de retenues latérales constituées de branches transversales respectives s'étendant dans des directions opposées l'une à l'autre, transversalement à la direction de traction, ces branches transversales étant elles-mêmes prolongées à leurs extrémités opposées au corps central par les protubérances.

[0007] Selon encore d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, l'attache a une forme générale sensiblement plate.

[0008] Selon encore d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, les protubérances ont une forme allongée s'avançant dans la direction de traction d'une hauteur de 3 mm au minimum par rapport aux branches transversales.

[0009] Selon encore d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, l'écart entre les protubérances et chaque branche adjacente du U est de 3 mm au minimum.

[0010] Selon encore d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, le corps central forme une boucle ouverte.

[0011] Selon encore d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, le corps central forme une boucle fermée, notamment par un dispositif d'ouverture mobile.

[0012] Selon encore d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, les protubérances se rejoignent mutuellement, notamment par une forme courbe ayant la forme générale d'un U extérieur dans lequel est inscrit le corps central.

[0013] Selon encore d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, l'attache a une dimension dans la direction de traction comprise entre 10 mm et 50 mm, et une dimension perpendiculaire à la direction de traction supérieure à 20 mm.

[0014] Selon encore d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, l'accessoire comprend une sangle, notamment élastique, aux extrémités de laquelle sont prévues deux attaches identiques, disposées de façon symétrique par rapport à la sangle, permettant de fixer l'accessoire à deux passants distants d'un même support tel qu'un vêtement, en particulier des passants de ceinture d'un pantalon, la sangle lien étant tendue de manière à exercer une traction entre les attaches retenues par les passants, la sangle lien permettant de suspendre entre les deux attaches un article tel qu'une pochette, un étui etc.

[0015] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation non limitatif de l'invention et à la lumière des dessins annexés sur lesquels :
  • la figure 1 représente une vue de contexte, illustrant la taille d'un pantalon formant un support destiné à recevoir un accessoire vestimentaire selon l'invention, l'accessoire n'étant pas représenté,
  • la figure 2 représente une vue de détail de la figure 1, dans laquelle l'accessoire selon l'invention est fixé à la taille du pantalon,
  • les figures 3 et 4 représentent deux vues à plat d'une attache d'un accessoire vestimentaire selon un premier mode de réalisation de l'invention, respectivement hors passant et intégrée au passant d'un vêtement,
  • les figures 5 et 6 représentent deux vues à plat d'une attache d'un accessoire vestimentaire selon un second mode de réalisation de l'invention, respectivement hors passant et intégrée au passant d'un vêtement,
  • la figure 7 représente une vue à plat d'une attache d'un accessoire vestimentaire selon un troisième mode de réalisation de l'invention,
  • la figure 8 représente une vue à plat d'une attache d'un accessoire vestimentaire selon un quatrième mode de réalisation de l'invention,
  • les figures 9 et 10 représentent deux vues à plat d'une attache d'un accessoire vestimentaire selon un cinquième mode de réalisation de l'invention, respectivement hors passant et intégrée au passant d'un vêtement,
  • la figure 11 représente une vue à plat d'une attache d'un accessoire vestimentaire selon un sixième mode de réalisation de l'invention,
  • les figures 12 et 13 représentent une vue à plat et de côté d'une attache d'un accessoire vestimentaire selon un septième mode de réalisation de l'invention,
  • les figures 14 à 17 représentent plusieurs vues successives de la séquence de mise en place d'un accessoire vestimentaire selon un huitième mode de réalisation de l'invention, et
  • la figure 18 représente une vue à plat analogue à la figure 17 d'un accessoire vestimentaire selon un neuvième mode de réalisation de l'invention,


[0016] On a représenté à la figure 1 une vue de la taille d'un pantalon 1 pourvu de plusieurs passants 2 classiques espacés sur la périphérie, destinés à recevoir une ceinture de maintien du pantalon 1 à la taille.

[0017] La figure 2 illustre de façon agrandie l'encadré en pointillé de la figure 1, dans lequel un accessoire 3 selon l'invention est fixé entre deux passants 2 du pantalon 1, de manière à suspendre un article 4 ou élément d'ornement, tel qu'une pochette ou un étui etc. L'accessoire 3 est fixé aux deux passants 2 du pantalon 1 via deux attaches 5 prévues aux deux extrémités d'un lien constitué d'une sangle 6. Dans cet exemple de réalisation, la sangle 6 est disposée de façon sensiblement horizontale et tendue entre les deux attaches 5 qui sont retenus par les passants 2 sensiblement verticaux de la taille d'un pantalon 1. La longueur de la sangle 6 peut être réglée par une boucle de réglage ou par élasticité, afin de correspondre à la distance séparant les passants, sachant qu'une légère tension de la sangle 6 est recherchée afin de maintenir les attaches 5 en prise avec les passants 2 comme on le verra ci-après.

[0018] Dans une autre variante de réalisation non représentée de l'invention, l'accessoire vestimentaire selon l'invention ne comporte qu'une seule attache destinée par exemple à être fixée à un passant unique sensiblement horizontal prévu par exemple sur l'avant d'une veste, par exemple sur la poitrine. A ce titre, l'accessoire est maintenu en prise sur le passant par sa propre gravité et/ou par celle d'un article ou élément d'ornement qu'il supporte. Les exemples de passants auxquels s'applique l'accessoire selon l'invention ne sont aucunement limitatifs. L'accessoire peut également être attaché à tout autre type de passant, par exemple directement à une ceinture de pantalon, celle-ci étant ainsi considérée en elle-même comme étant un passant (l'accessoire est alors suspendu sensiblement en dessous ou à la même hauteur de la ceinture). L'accessoire peut également être attaché à tout autre type de sangle, par exemple une sangle de sac ou de sacoche, portée par exemple sur l'épaule de manière droite, en travers ou autre. Le passant doit ainsi être considéré comme étant tout type de sangle ou bande textile légèrement tendue et maintenue plaquée contre un support (par exemple un vêtement).

[0019] Compte tenu du fait que l'accessoire peut comporter une attache unique ou deux attaches identiques reliées entre elles par une sangle 6, on décrira dans la suite de la description essentiellement les formes de réalisation d'une attache, étant entendu qu'une seconde attache du même type peut éventuellement être prévue à l'autre extrémité de la sangle 6, de façon symétrique à la première, pour former l'accessoire selon l'invention. Dans le texte, le terme accessoire vestimentaire désigne une ou deux attaches ainsi que le lien ou la sangle lien.

[0020] En référence à la figure 3, on a représenté une attache 5 selon un premier mode de réalisation de l'invention. L'attache a une forme générale sensiblement plate, et est formée d'un seul tenant (monobloc). Elle peut être réalisée par découpage, emboutissage etc. dans une plaque, ou dans un élément allongé et mis en forme par pliage etc.

[0021] Elle comporte un corps central 7 ayant la forme générale d'une boucle à laquelle est relié le lien 8, par exemple une sangle 6 sachant que d'autres formes de lien sont envisageables dans le cadre de l'invention, ce lien étant représenté en traits pointillés. Le corps central 7 comporte à cet effet une boucle refermée (par exemple cousue) autour d'une partie allongée du corps central 7. Le lien 8 tendu (soit par la retenue due à une autre attache située à l'extrémité opposée du lien, soit par la gravité) exerce une traction sur l'attache 5 suivant une direction de traction X, l'attache étant en prise avec un passant 2 du vêtement comme on va le voir. Dans cet exemple, le corps central 7 a la forme générale d'un U (à l'envers sur les figures 3 et 4, comme dans les autres modes de réalisation des figures 5 à 12 décrits ci-après) formé de trois segments à angles droits, les deux branches du U (ou segments parallèles) étant parallèles à la direction de traction X. L'attache 5 comprend des zones de retenue 9 latérales disposées de part et d'autre du corps central 7, donc à distance l'une de l'autre dans une direction transversale à la direction de traction X. Ces zones de retenue 9 comprennent des branches transversales 10 respectives s'étendant transversalement à la direction de traction X et dans des directions opposées. Les extrémités des branches transversales 10 comportent à leurs extrémités opposées au corps central 7 une protubérance 11 ou proéminence dans la direction de traction X, c'est-à-dire une partie s'avançant par rapport à la branche transversale 10. Les protubérances 11 ont une forme allongée s'avançant dans la direction de traction X d'une hauteur de 3 mm au minimum, par rapport aux branches transversales 10. Les protubérances peuvent bien entendu s'avancer d'une hauteur supérieure, par exemple de l'ordre de 10 à 20 mm, de manière par exemple à recouvrir complètement le passant sur toute sa largeur. Dans l'exemple décrit, les protubérances 11 ont la forme de pattes s'étendant parallèlement à la direction de traction X. On note que les protubérances 11 sont distantes du corps central 7. Cet écart est de 3 mm au minimum.

[0022] La figure 4 illustre la disposition de l'attache 5 par rapport à un passant 2 constitué classiquement d'une bande textile, de cuir ou analogue, reliée à ses extrémités à un vêtement, schématiquement représenté par l'arrière plan des figures, autrement dit la feuille des figures.

[0023] L'attache 5 est disposée vis-à-vis du passant 2 de manière que, d'une part, le corps central 7 et/ou le lien 8 soit situé d'un premier côté du passant 2, de manière à prendre appui sur l'une de ses faces, en l'occurrence une face arrière du passant, en vis-à-vis du vêtement, et que d'autre part, les zones de retenues latérales 9 soient au moins en partie située de l'autre côté du passant 2, de manière à ce que les protubérances 11 prennent appui sur l'autre face, en l'occurrence, une face avant du passant 2 opposée au vêtement. L'attache 5 est ainsi mise en place de sorte que le passant 2 chemine de manière à passer en dessous des zones de retenues latérales 11 et par-dessus le corps central 7. La transition dessous - dessus s'effectue dans l'espace séparant les protubérances 11 du corps central ou du lien 8 dans la direction transversale à la direction de traction X.

[0024] Dans l'exemple de réalisation décrit, le corps central 7 s'avance dans la direction de traction X au-delà des protubérances 11 des zones de retenue latérales 9. Les dimensions extérieures de l'attache 5 dans la direction de traction X sont de préférence comprises entre 10 et 50 mm. Dans la direction transversale à la direction de traction, les dimensions sont de préférence supérieures à 20 mm, par exemple de l'ordre de 40 mm, de manière à assurer une stabilité de l'attache entre les zones de retenue 9 coopérant avec le passant 2. On note que les zones de retenue s'opposant à la traction exercée par le lien 8 sont localisées entre le corps central 7 et les protubérances 11. Le corps central 7 et ces protubérances 11 sont destinés à assurer que l'attache demeure en prise sur le passant 2.

[0025] La mise en place de l'attache sur le passant peut s'effectuer de deux manières suivant les dimensions extérieures de l'attache 5 et la longueur du passage délimitée par le passant 2.

[0026] Lorsque l'attache 5 a une dimension transversale à la direction de traction X qui est inférieure à la longueur du passage dans cette même direction transversale, l'attache est introduite dans le passage par simple translation par rapport à sa position définitive.

[0027] Lorsque l'attache 5 a une dimension transversale à la direction de traction X qui est proche de la longueur du passage dans cette même direction transversale, ou supérieure à cette longueur, l'attache est introduite en biais, ou même pivotée à 90° par rapport à sa position définitive, de manière à être engagée en présentant une dimension moindre par rapport à la longueur du passage. De ce fait, lorsque la dimension extérieure de l'attache dans la direction transversale à la direction de traction X est de l'ordre de 40-50 mm, ce qui est généralement proche des longueurs de passage des passants classiques, il est nécessaire d'introduire l'attache 5 en biais dans le passant, ou de l'incliner à 90°. De ce fait la dimension de l'attache dans la direction de traction X doit être inférieure à 30 ou 40 mm, afin de pouvoir passer aisément au travers du passant 2.

[0028] L'épaisseur de l'attache est de l'ordre de quelques millimètres, par exemple 3 ou 4 mm. L'attache est réalisée dans un matériau rigide ou semi-rigide, qui peut être métallique, plastique, composite, bois ou tout matériau rigide ou semi-rigide adapté. Un matériau bio dégradable autre que le bois peut également être utilisé.

[0029] L'attache ainsi décrite a une forme générale symétrique par rapport à un plan médian parallèle à la direction de traction X et perpendiculaire au plan de la feuille des figures.

[0030] Les autres modes de réalisation présentés ci-après en référence aux figures 5 à 18 ne seront détaillés qu'en ce qu'ils diffèrent du mode de réalisation décrit précédemment. Les parties ou éléments similaires porteront les mêmes références que précédemment, augmentées de 100.

[0031] Aux figures 5 et 6, on a illustré un second mode de réalisation de l'attache 105 suivant l'invention, dans lequel le corps central 107 a la forme générale d'un U dont les branches se rejoignent par une forme arrondie. Le lien 108 est fixé au corps central 107 dans cette zone arrondie. Les zones de retenue latérales 109, les branches transversales 110 et les protubérances 111 sont similaires à celles décrites précédemment.

[0032] A la figure 7, on a représenté un troisième mode de réalisation de l'attache 205 suivant l'invention, dans lequel le corps central 207 a également la forme générale d'un U dont les branches se rejoignent par une forme arrondie. Les zones de retenue latérales 209, les branches transversales 210 et les protubérances 211 sont similaires à celles décrites précédemment. Dans cet exemple les extrémités du U se rejoignent pas un segment 212 de manière à fermer le U dans l'alignement des branches transversale 210. Le U comporte un passage 213 dans sa partie courbe (à distance du segment 207) de manière à pouvoir enfiler une boucle d'accrochage d'un lien 208.

[0033] A la figure 8, on a représenté un quatrième mode de réalisation de l'attache 305 suivant l'invention, dans lequel le corps central 307 a également la forme générale d'un U dont les branches se rejoignent par une forme arrondie. Les zones de retenue latérales 309, les branches transversales 310 et les protubérances 311 sont similaires à celles décrites précédemment. Dans cet exemple les extrémités du U se rejoignent pas un segment mobile 312 articulé l'une de ses extrémités sur le U, entre une position fermée, de manière à fermer le U dans l'alignement des branches transversale 210, et une position ouverte permettant d'enfiler une boucle d'accrochage d'un lien 308. Le segment mobile 312 est similaire au moyen de fermeture d'un mousqueton.

[0034] Aux figures 8 et 9, on a représenté un cinquième mode de réalisation de l'attache 405 suivant l'invention, dans lequel le corps central 407 a une forme en U similaire à celui 7 du premier mode. Les zones de retenue latérales 409, les branches transversales 410 et les protubérances 411 sont similaires à celles décrites précédemment. L'attache 405 comporte en outre un anneau de fixation 414 permettant de relier l'attache au lien. Le lien n'est ainsi pas fixé sur un segment du U mais sur un moyen rigide spécifique relié à ce U. Un tel moyen est adapté par exemple lorsque le lien est une chaine ou une cordelette pourvue d'une boucle (anneau) son extrémité.

[0035] A la figure 11, on a représenté un sixième mode de réalisation de l'attache 505 suivant l'invention, dans lequel le corps central 507 a une forme en U similaire à celui 7 du premier mode, et est de plus pourvu d'un segment 512 joignant les extrémités du U dans l'alignement des branches transversales 510. Les zones de retenue latérales 509, les branches transversales 510 et les protubérances 511 sont similaires à celles décrites précédemment. L'attache 505 comporte en outre un coulisseau 515 ayant la forme d'un segment dont les extrémités sont reliées aux branches parallèles du U, de manière à pouvoir être déplacé dans la direction de traction X. La boucle fermée du corps central 507 ainsi que le coulisseau 515 forme une boucle de fixation par coincement de l'extrémité libre d'une sangle lien 508. La sangle lien 508 pénètre dans l'ouverture du corps central 507 par une face de l'attache 505, contourne le coulisseau 515 et traverse à nouveau l'ouverture du corps central 507 en ressortant par la même face de l'attache 505, une traction de la sangle lien dans la direction de traction X tend alors à coincer la sangle lorsque le coulisseau 515 est rapproché de la branche de jonction transversale du U.

[0036] En référence aux figures 12 et 13, un septième mode de réalisation de l'attache 605 selon l'invention est représenté. Cette attache comprend un corps central 607 ayant la forme générale d'un U dont les branches se rejoignent par une forme courbe. Les zones de retenue latérales 609 comportent des protubérances ayant une forme massive et bombée (ou arrondie) faisant saillie sur une face de l'attache 605 par rapport au corps central 607. En revanche, l'autre face de l'attache est entièrement plane. De telles zones de retenues aux formes arrondies présentent une moindre agressivité et limitent d'éventuels risques d'accrochages intempestifs ou de blessures. En outre, une telle attache présente une esthétique intéressante.

[0037] On a également représenté aux figures 14 à 18 un huitième mode de réalisation de l'attache 705 suivant l'invention, dans lequel le corps central 707 a la forme générale d'un U dont les branches se rejoignent par une forme courbe semblable sur ce point à l'attache des figures 5 et 6. Le lien 708 est relié au corps central 707 dans la zone arrondie du U. L'attache des figures 14 à 18 diffère en ce que les zones de retenue latérales 711 comprennent des protubérances de forme allongée qui se rejoignent mutuellement par une forme bombée, de manière à avoir également la forme générale d'un U. Les zones de retenue latérales 711 forment ainsi un U extérieur dans lequel est inscrit le U du corps central. Les extrémités des branches adjacentes des deux U, que nous désignons par commodité U extérieur Ue et U intérieur Ui, sont reliées deux à deux par les parties de l'attache constituant les branches transversales 710. Les zones de retenue latérales de cette attache 705 sont également dépourvues de parties saillantes et agressives puisqu'elles sont reliées entre elles ou tout au moins cheminent l'une vers l'autre. Les figures 14 à 18 illustrent la séquence de mise en place de l'attache sur un passant 2. A la figure 14, l'attache 705 est présentée avant son introduction dans le passant 2, de manière que le U extérieur Ue soit situé du côté du passant tandis que le U intérieur Ui soit situé du côté du lien. L'attache est ainsi introduite dans le passant 2 (figure 15) en exerçant une traction sur le lien 708 qui se tend. Tout en maintenant un effort de traction sur l'attache à l'encontre du lien 708, l'attache 705 est retournée par rapport à l'extrémité de ce lien 708 reliée au corps central 707 (c'est-à-dire par rapport au U intérieur Ui), la liaison entre ces deux éléments étant de type « pivot ». Le retournement de l'attache est opéré de sorte que le U extérieur Ue qui était le plus distant du passant 2 par rapport au U intérieur Ui redevient le plus proche de ce passant. Ainsi, entre les figures 15 et 16, on observe des faces opposées de l'attache 705. L'attache est ensuite déplacée vers le passant 2, dans la direction de rappel exercé par le lien 708. Le U intérieur Ui et l'extrémité du lien 708 viennent se disposer sur une face du passant 2, tournée du côté du vêtement tandis que le U extérieur Ue vient se disposer sur la face opposée du passant 2 (figure 17). L'attache vient en butée contre le passant lorsque ses branches transversales 710 à la direction de traction X sont en appui sur le passant, plus précisément sur son arrête. On note que pour une utilisation optimale, les deux U doivent de préférence être distants l'un de l'autre, dans la zone courbe des U, d'un écart correspondant sensiblement à la largeur du passant.

[0038] A la figure 18 on a représenté un neuvième mode de réalisation de l'attache 805 suivant l'invention, qui est une variante proche du mode de réalisation précédent. Dans cet exemple, le U extérieur comporte une fente ou ouverture 815 permettant, à partie de la position représentée figure 17, de passer le lien 808, en l'espèce une sangle lien, dans la fente et ainsi la disposer sur une face opposée du U extérieur Ue. De cette manière l'attache est emprisonnée sur le passant. Il n'est pas possible de retirer l'attache avant de faire ressortir la sangle lien 808 par cette fente 815.

[0039] D'une façon générale, le matériau de l'attache peut être métallique, en bois, en plastique, en matière composite, en cuir, en matière synthétique, en caoutchouc, ou dans tout autre matériau équivalent. Ce matériau doit avoir une structure rigide ou semi-rigide. Dans le cas d'un matériau semi-rigide, cela suppose une certaine souplesse, surtout en flexion (et non spécialement en traction/compression ou en cisaillement). Dans le cas d'une attache métallique, il pourra être découpé dans une plaque ou formé d'un fil plié, brut ou chromé, aux arêtes vives, chanfreinées ou arrondies

[0040] Dans le cas d'un matériau semi-rigide, c'est-à-dire acceptant une déformation essentiellement en flexion (cuir, simili cuir, nylon, caoutchouc etc.), le lien et l'attache elle-même peuvent être réalisés à partir d'une même pièce, c'est-à-dire ne nécessitant par un assemblage). Dans une autre variante de l'invention, ces éléments peuvent être assemblés l'un à l'autre soit directement, soit par l'intermédiaire d'une pièce de liaison (par exemple accolées à des faces arrière, non visibles du lien et de l'attache.

[0041] Notons également que l'attache et/ou le lien peuvent être constitués d'un même matériau. Dans une autre variante de l'invention, ils peuvent être constitués de matériaux différents, par exemple un matériau rigide et un matériau souple ou deux matériaux semi-rigides différents.

[0042] Par ailleurs, si l'on a précédemment décrit un corps central ayant la forme générale d'un U, celui-ci peut également, dans des variantes de réalisation de l'invention, avoir une forme générale pleine ou massive, c'est-à-dire sans forme creuse ou échancrée que l'on trouve typiquement dans un U. Le corps central peut de ce fait avoir la forme générale d'une unique patte centrale s'avançant dans la direction longitudinale X, à laquelle est fixé le lien. Le corps central peut néanmoins comporter une lumière de fixation du lien (ce dernier formant par exemple une boucle passant par la lumière).

[0043] Un accessoire selon l'invention permet par exemple de suspendre une pochette à un vêtement ou à une sangle plaquée contre le vêtement. Il permet également de suspendre d'autres types d'éléments, par exemple un outil, un anti-vol ou d'une façon générale tout objet susceptible d'être porté notamment à la taille ou sur une sangle appropriée.

[0044] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux moyens qui viennent d'être décrits et comprend tous les équivalents techniques.

[0045] L'extrémité du lien qui est opposée à l'attache peut également être fixée de manière définitive au support, par exemple par couture ou rivetage ou tout autre moyen équivalent. L'accessoire est de ce fait inséparable du support. Un exemple d'application est le cas d'un sac ou d'une sacoche utilisant un tel accessoire comme moyen de fermeture ou de réglage.

[0046] On peut également envisager que le support comporte plusieurs passants relativement proches les uns des autres (écartés les uns des autres de quelques millimètres ou centimètres), de manière que l'accessoire puisse être utilisé comme moyen de retenue ou se serrage réglable en longueur, en fonction du passant sur lequel il est accouplé. Ceci peut être par exemple utilisé comme moyen de réglage du tour de taille d'un vêtement, d'un pantalon, d'une couche culotte pour enfant, ou de tout autre support justifiant l'emploi d'un moyen de réglage de la distance entre deux points de fixation (maroquinerie, toile de tente, etc.).


Revendications

1. Accessoire destiné à être accouplé à au moins un passant (2) fixe d'un support (1), tel qu'un vêtement, l'accessoire comprenant au moins une attache (5, 105-805) et un lien (6, 8, 108-808) relié à un corps central (7, 107-807) de l'attache de manière à pouvoir exercer sur l'attache une traction suivant une direction de traction (X), caractérisé en ce que l'attache comprend des zones de retenue (9, 109-809) latérales constituées de branches transversales (10, 110-810) respectives s'étendant transversalement à la direction de traction (X) dans des directions opposées l'une à l'autre, les branches transversales (10, 110-810) étant elles-mêmes prolongées à leur extrémités opposées au corps central (7, 107-807) par au moins une protubérance (11, 111-811) s'étendant dans la direction de traction (X), de sorte que les zones de retenue (9, 109-809) latérales peuvent prendre appui sur une première face du passant (2) via cette protubérance, tandis que le corps central (7, 107-807) et/ou le lien (6, 8, 108-808) peuvent prendre appui sur une seconde face du passant (2), opposée à la première.
 
2. Accessoire vestimentaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'attache (5, 105-805) a une forme générale sensiblement plate.
 
3. Accessoire vestimentaire selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le corps central a la forme générale d'une boucle en U dont les branches sont prolongées à leur extrémité par les zones de retenues (9, 109-809).
 
4. Accessoire vestimentaire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les protubérances (11, 111-811) ont une forme allongée s'avançant dans la direction de traction (X) d'une hauteur de 3 mm au minimum par rapport aux branches transversales (10, 110-810).
 
5. Accessoire vestimentaire selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que l'écart entre les protubérances (11, 111-811) et chaque branche adjacente du U est de 3 mm au minimum.
 
6. Accessoire vestimentaire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps central (7, 107, 407, 607-807) forme une boucle ouverte.
 
7. Accessoire vestimentaire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps central (207, 307, 507) forme une boucle fermée, notamment par un dispositif d'ouverture mobile (312).
 
8. Accessoire vestimentaire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les protubérances (711) se rejoignent mutuellement, notamment par une forme courbe ayant la forme générale d'un U extérieur (Ue) dans lequel est inscrit le corps central (707).
 
9. Accessoire vestimentaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que l'attache (5, 105-805) a une dimension dans la direction de traction (X) comprise entre 10 mm et 50 mm, et une dimension perpendiculaire à la direction de traction supérieure à 20 mm.
 
10. Accessoire vestimentaire selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une sangle (6, 8, 108-808), notamment élastique, aux extrémités de laquelle sont prévues deux attaches (5, 105-805) identiques, disposées de façon symétrique par rapport à la sangle, permettant de fixer l'accessoire à deux passants (2) distants d'un même support (1) tel qu'un vêtement, en particulier des passants de ceinture d'un pantalon, la sangle (6, 8, 108-808) étant tendue de manière à exercer une traction entre les attaches (5, 105-805) retenues par les passants (2), la sangle (6, 8, 108-808) permettant de suspendre entre les deux attaches (5, 105-805) un article (4) tel qu'une pochette, un étui.
 




Dessins










Rapport de recherche