[0001] La présente invention concerne le domaine de l'industrie de l'ameublement. Elle concerne
plus particulièrement un perfectionnement aux dispositifs d'assise ou de couchage
pour châssis de sommier ou de siège, ce dispositif comprenant une pluralité de moyens
de soutien corporels transversaux de type lattes ou traverses, qui forment une surface
d'assise ou de couchage, lesquels moyens de soutien corporels sont interposés entre
deux longerons en regard dudit châssis, et sont solidarisés avec lesdits longerons
de châssis par l'intermédiaire d'éléments supports d'extrémités.
[0002] Dans certains dispositifs connus de ce type, tous les moyens de soutien corporels
transversaux (lattes ou traverses) sont fixés sur le châssis de sommier ou de siège
par l'intermédiaire d'éléments supports d'extrémités indépendants les uns des autres
(voir par exemple les documents
FR-2 409 726 ou
EP-0 428 227).
[0003] Mais, malgré la flexibilité verticale des éléments supports d'extrémités, ces structures
ne permettent pas aux différents moyens de soutien transversaux d'épouser de manière
optimale les courbes corporelles de l'utilisateur.
[0004] On connaît encore des dispositifs dans lesquels les lattes ou les traverses sont
montées dépendantes les unes par rapport aux autres, et tendent à s'auto-équilibrer
en effort.
[0005] De telles structures, par exemple décrites dans les documents
DE-38 15 098 ou
FR-2 912 299, sont cependant relativement complexes et s'adaptent difficilement aux sommiers de
type relevables standard.
[0006] La présente invention propose une solution simple permettant de soutenir l'utilisateur
de manière efficace et confortable.
[0007] Pour cela, conformément à l'invention, dans le cadre d'un dispositif d'assise ou
de couchage tel que défini ci-dessus, au moins trois des moyens de soutien corporels
(dits moyens de soutien latéraux) qui sont équipés d'éléments supports d'extrémités
munis de moyens de fixation sur les longerons de sommier ou de siège, sont séparés
deux à deux par au moins un moyen de soutien corporel complémentaire dont les éléments
supports d'extrémités
- sont portés par lesdits éléments supports fixés sur le longeron de châssis, et - sont
solidarisés avec ces derniers par l'intermédiaire d'un organe élastique.
[0008] D'autre part, selon une caractéristique particulièrement intéressante, les éléments
supports desdits moyens de soutien latéraux, disposés de part et d'autre dudit ou
desdits moyens de soutien complémentaires, sont chacun montés pivotants sur leur longeron
support, autour d'un axe perpendiculaire audit longeron et parallèle auxdits moyens
de soutien.
[0009] De la sorte, les moyens de soutien corporels tendent à s'auto-équilibrer en effort,
de plus, le ou les moyens de soutien complémentaires tendent à se répartir convenablement,
de manière uniforme ou sensiblement uniforme, entre les deux points de fixation associés.
[0010] De plus, l'écartement entre deux moyens de soutien corporels ayant la possibilité
de varier, ce système s'adapte facilement à un sommier relevable où les distances
entre les longerons supports peuvent varier dans des proportions importantes. Ce système
permet également, dans ce même cas de sommier relevable d'avoir des courbures générales
douces lorsque le sommier est relevé.
[0011] Les éléments supports d'extrémités, en particulier des moyens de soutien latéraux,
sont avantageusement munis :
- de moyens pour la réception de l'extrémité d'un moyen de soutien corporel en forme
de latte ou de traverse, et
- d'un orifice pour la réception d'un tenon de fixation sur le longeron de châssis,
permettant l'obtention d'une fixation pivotante dudit élément support autour dudit
tenon.
[0012] Selon une autre particularité, plusieurs moyens de soutien corporels complémentaires
sont interposés entre lesdits deux moyens de soutien latéraux, lesdits moyens de soutien
corporels complémentaires étant solidarisés entre eux par l'intermédiaire d'un organe
élastique.
[0013] Les organes élastiques utilisés comportent avantageusement au moins deux degrés de
liberté entre leurs deux extrémités, l'un en flexion et l'autre en extension/compression.
[0014] Ces organes élastiques comportent avantageusement, entre leurs deux extrémités, deux
couples de bras en Vé, orientés en vis-à-vis, les deux bras de chaque couple étant
reliés par une articulation s'étendant perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement
à la surface d'assise ou de couchage définie par les moyens de soutien corporels.
[0015] Dans ce cadre, les deux bras en Vé de chaque couple sont avantageusement reliés entre
eux par des moyens ressort de rappel qui tendent à les rapprocher l'un de l'autre.
[0016] Selon une forme de réalisation particulière, les organes élastiques et les éléments
supports disposés de part et d'autre comportent des moyens de fixation amovibles (avantageusement
du type à encastrement).
[0017] Dans ce cas, les deux couples de bras en Vé des organes élastiques peuvent être reliés
par des tenons d'extrémités qui sont adaptés pour venir s'emboîter dans des logements
complémentaires ménagés dans les éléments supports.
[0018] Selon une variante de réalisation, les organes élastiques sont réalisés monoblocs
avec lesdits éléments supports disposés de part et d'autre.
[0019] Selon encore une autre particularité, le châssis de sommier ou de siège comporte
au moins deux éléments mobiles l'un par rapport à l'autre, aptes à pivoter ou à s'écarter
l'un par rapport à l'autre, et deux moyens de soutien corporels latéraux, disposés
de part et d'autre dudit ou desdits moyens de soutien complémentaires, sont fixés
chacun sur l'un desdits deux éléments mobiles de châssis, et en particulier sur l'une
des extrémités en regard desdits deux éléments mobiles de châssis.
[0020] L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description
suivante, donnée uniquement à titre d'exemple, en relation avec les dessins annexés
dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique, de côté, d'un dispositif de couchage conforme
à l'invention ;
- la figure 2 est une vue schématique d'une partie de principe du dispositif de couchage
illustré sur la figure 1 (appelée « module de base »), représentée de manière agrandie
;
- la figure 3 est une vue en perspective d'une forme de réalisation possible du module
de base illustré sur la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue en perspective éclatée du module de base de la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue de face du module de base illustré sur les figures 3 et 4
;
- la figure 6 montre le module de base des figures 3 à 5, vu par-dessus ;
- la figure 7 est une vue de côté d'un dispositif de couchage conforme à l'invention,
utilisant les pièces du module de base des figures 3 à 6, adapté sur un sommier de
type articulé ;
- la figure 8 est une vue en perspective d'une partie du sommier articulé de la figure
7, au niveau des extrémités en regard de deux éléments mobiles de son châssis ;
- la figure 9 est une vue partielle de dessus du sommier articulé de la figure 7.
[0021] La figure 1 illustre de manière schématique un dispositif de couchage 1 conforme
à l'invention monté sur un châssis de sommier 2, et sur lequel est allongé un utilisateur
3.
[0022] Ce dispositif de couchage 1 comprend une pluralité de moyens de soutien corporel,
ici en forme de lattes 4, 4', dont les extrémités sont montées sur des éléments supports
5, 5' assurant la solidarisation avec le châssis de sommier 2.
[0023] Les lattes 4, 4' sont en fait interposées horizontalement entre deux longerons 6
en regard du châssis 2 (un seul longeron 6 est visible sur la vue de côté de la figure
1). Ces lattes 4, 4' forment ensemble une surface de couchage
S horizontale ou sensiblement horizontale, pour la réception de l'utilisateur 3.
[0024] En pratique, le dispositif de couchage 1 reçoit un matelas pour optimiser le confort
de l'utilisateur ; le matelas correspondant n'a pas été représenté sur la figure 1
par mesure de simplification.
[0025] Comme on peut le voir sur la figure 1 :
- certains seulement des éléments supports (repérés 5) sont directement fixés sur les
longerons de sommier 6, par l'intermédiaire de moyens de fixation 7 ; il s'agit des
éléments supports d'extrémités, situés en tête et en pied de sommier, et de certains
éléments supports intermédiaires, situés à des emplacements choisis sur la longueur
du dispositif de couchage 1, et
- les autres éléments supports (repérés 5') sont portés par ceux 5 directement fixés
sur les longerons 6, et sont solidarisés avec ces derniers par l'intermédiaire d'un
organe élastique 8.
[0026] Les éléments supports 5 fixés directement sur les longerons 6 assurent la tenue d'ensemble
du dispositif de couchage 1 sur le châssis de sommier 2, ils portent les lattes repérées
4.
[0027] Les éléments supports 5' portent les lattes repérées 4' ; chacun de ces éléments
supports 5' est associé à deux organes élastiques 8 positionnés de chaque côté, qui
permettent sa solidarisation, soit avec un élément support 5 fixé directement sur
le longeron 6, soit avec un élément support 5' non directement fixé sur le longeron
6 (lorsque plusieurs éléments supports 5' sont interposés entre deux éléments supports
5).
[0028] On comprend alors que les lattes 4' portées par les éléments supports 5' disposent
de possibilités de mouvement importantes, tant en hauteur qu'en pivotement, pour répondre
au mieux aux sollicitations d'appui de l'utilisateur ; en outre, ces lattes 4' tendent
à se répartir uniformément entre les deux structures d'ancrage 5, 7 qui les bordent.
[0029] De plus, les éléments supports 5 sont montés pivotants sur leur longeron support
6, par l'intermédiaire des moyens de fixation 7, autour d'un axe 7' qui est perpendiculaire
auxdits longerons 6 et parallèle aux lattes 4, 4' (parallèles plus particulièrement
à l'axe longitudinal des lattes 4, 4').
[0030] Ce montage pivotant autorise un basculement des éléments supports 5 autour de l'axe
7', permettant aux lattes 4' associées aux éléments supports 5' directement juxtaposés
de part et d'autre, de tendre à s'auto-équilibrer en effort.
[0031] La répartition sur le dispositif de couchage 1 des éléments supports 5 (fixés directement
sur les longerons 6) et 5' (« en suspension », portés par les éléments 5 au moyen
des organes élastiques 8), est fonction de la souplesse et des qualités de maintien
que l'on souhaite obtenir au niveau des différentes zones corporelles de l'utilisateur.
[0032] Par exemple, dans les zones d'appui important (épaules et hanches notamment) il peut
être prévu plusieurs éléments supports 5' avec lattes 4', entre deux éléments supports
≪fixes≫ 5 (voir figure 1).
[0033] Les caractéristiques d'élasticité des organes élastiques 8 sont également adaptées
au maintien souhaité. Ces organes élastiques 8 disposent d'un degré de liberté en
extension/compression parallèlement à la surface de couche
S, permettant le rapprochement ou l'écartement élastique des deux éléments supports
5, 5' juxtaposés ; ils disposent encore d'un degré de liberté en flexion selon un
axe perpendiculaire aux longerons 6 et parallèle à l'axe longitudinal des lattes 4,
4' (parallèle aussi à l'axe 7'), permettant aux éléments supports 5, 5' juxtaposés
de pivoter l'un par rapport à l'autre.
[0034] On a représenté sur la figure 2 un module de base du dispositif de couchage selon
l'invention comprenant :
- trois lattes 4, constituant des moyens de soutien dits « latéraux », dont les extrémités
sont équipées d'éléments supports 5 montés pivotants sur les longerons 6 autour de
l'axe 7', (la possibilité de pivotement correspondante est illustrée par la flèche
double au-dessus du pivot 7), et
- deux lattes complémentaires 4', interposées chacune entre deux lattes 4, dont les
extrémités sont équipées d'éléments supports 5' solidarisées avec lesdits éléments
supports « fixes » 5 (et portées par ces derniers) par l'intermédiaire des organes
élastiques 8.
[0035] Comme indiqué précédemment, plusieurs lattes 4' avec éléments supports 5' peuvent
être prévues entre deux lattes latérales 4, suspendues au moyen d'organes élastiques
8.
[0036] On comprend qu'un appui vers le bas sur une latte 4' provoque le basculement des
éléments supports 5 autour de leur axe 7', dans le sens du rapprochement des deux
lattes latérales 4, ce basculement étant susceptible de tendre à faire remonter les
lattes 4' avec éléments supports 5' qui seraient situées juste de l'autre côté des
supports 5 (raccordées par un organe élastique 8).
[0037] Un mode de réalisation possible de l'invention est illustré sur les figures 3 à 6,
sous la forme de deux éléments support pivotants 5 encadrant un élément support 5'
pour latte complémentaire.
[0038] Sur ces figures, on remarque que les éléments supports 5 consistent en un corps 10
de forme générale parallélépipédique, comportant une face de dessus 10
a, une face de dessous 10
b, une face arrière 10
c (destinée à venir en regard du longeron de sommier 6), une face avant 10
d et deux faces latérales 10
e et 10
f.
[0039] Le corps de l'élément support 5 est muni d'un orifice cylindrique 11, d'axe 7', qui
le traverse et qui débouche dans les faces arrière 10
c et avant 10
d.
[0040] Sa face de dessus 10
a comporte des moyens 12 pour la réception et la fixation de l'extrémité d'une latte.
Ces moyens de fixation 12 sont orientés dans le sens face arrière 10
c-face avant 10
d, et ils sont agencés de telle sorte qu'une fois la latte mise en place, son axe longitudinal
s'étende parallèlement à l'axe 7'.
[0041] Au niveau de ses faces latérales 10
e et 10
f, le corps 10 comporte des moyens 13 adaptés pour la fixation amovible d'un organe
élastique 8. Ces moyens de fixation 13 se présentent sous la forme d'un logement comprenant
des glissières ouvertes sur la face avant 10
d.
[0042] Les moyens 7 qui permettent la fixation du corps 10 sur le longeron de sommier 6
se présentent sous la forme d'un tenon cylindrique 14 apte à venir se loger dans l'orifice
11 du corps 10, du côté de sa face arrière 10
c, et par son extrémité avant 14
a, et dont l'extrémité arrière 14
b comporte deux tétons monobloc 15 pour la fixation proprement dite sur ledit longeron
de sommier 6 (qui comporte des orifices d'encastrement adaptés).
[0043] Le tenon cylindrique 14 est donc monté fixe sur le longeron de sommier et il constitue
un organe pivot sur lequel le corps 10 peut pivoter ou basculer autour de l'axe 7'.
[0044] Une vis (non représentée) avec tête ou rondelle, vient s'engager dans un orifice
axial 16 ménagé dans l'extrémité libre 14
a du tenon 14, au sein de l'orifice 11 et par la face avant 10
d du corps 10, de manière à assurer le maintien dudit corps 10 sur ledit tenon 14.
[0045] Le tenon 14 est prévu légèrement plus long que l'orifice 11 du corps 10 ; la vis
de maintien est serrée et il reste un jeu fonctionnel permettant la rotation de ce
corps 10 sur ledit tenon 14.
[0046] Pour permettre l'utilisation d'un moule de fabrication unique, les éléments supports
5' comportent un corps 10 identique à celui des éléments supports 5 décrits ci-dessus
(avec moyen de fixation 12 pour une latte 4' et moyens de fixation 13 pour les organes
élastiques 8) ; mais ils ne sont pas associés à un tenon de fixation 14.
[0047] Comme on peut le voir sur les figures 3 à 6, les organes élastiques 8 sont constitués
de deux plots d'extrémités 15 et 16, entre lesquels s'étendent deux couples de bras
en Vé 17, 17', et 18, 18', orientés en vis-à-vis.
[0048] Les deux plots d'extrémités 15 et 16 se présentent sous la forme de tenons ou de
coulisseaux aptes à venir s'emboîter de manière amovible dans les logements avec glissières
latérales 13 des corps 10 des éléments supports 5, 5', pour obtenir une fixation du
type à encastrement.
[0049] Une fois les tenons 15, 16 logés dans les logements à glissières 13, un petit ergot
en saillie 19 (figure 5) assure le verrouillage de la fixation ; le désemboîtement
peut s'effectuer à force, par l'élasticité intrinsèque aux structures d'emboîtement.
[0050] Chacune des deux structures en Vé 17, 17', et 18, 18' est solidaire des deux tenons
d'extrémités 15, 16 par l'intermédiaire d'articulations monoblocs 20, 21 ; d'autre
part, les deux bras 17, 17' et 18, 18' de chaque structure en Vé sont raccordés l'un
à l'autre par une articulation monobloc 22, 23.
[0051] Les articulations 20, 21, 22 et 23 sont parallèles entre elles, et, une fois l'ensemble
correctement monté, elles s'étendent perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement
à la surface de couchage
S et aux axes d'articulation 7'.
[0052] On comprend que ces articulations 20, 21, 22 et 23 confèrent aux organes élastiques
8 un degré de liberté en extension/compression dans des directions parallèles à la
surface de couchage
S.
[0053] D'autre part, ces organes élastiques 8 comportent encore un degré de liberté en flexion,
c'est-à-dire autour d'un axe parallèle à la surface de couchage S et perpendiculaire
auxdites articulations 20, 21, 22 et 23, du fait des caractéristiques d'élasticité
propres à leur matériau de fabrication (ces organes élastiques 8 peuvent par exemple
être obtenus par moulage de matière thermoplastique élastomère)
[0054] On comprend que l'on peut ainsi assembler à volonté une pluralité de corps 10, au
moyen d'organes élastiques 8, pour former les éléments supports des lattes, et que
certains de ces corps 10 peuvent être fixés de manière pivotante sur le longeron 6
du sommier 2 au moyen des tenons 14.
[0055] La configuration des éléments supports est identique sur les deux longerons 6 en
regard, pour la réception des lattes 4, 4'.
[0056] Dans une variante de réalisation, les deux bras 17, 17' et 18, 18' de chaque couple
de bras en Vé sont reliés entre eux par des moyens de rappel élastiques, de préférence
monoblocs, qui tendent à les rapprocher l'un de l'autre.
[0057] On a représenté sur les figures 7, 8 et 9 un sommier de type articulé 25 équipé d'un
dispositif de couchage 1 formé de lattes parallèles 4, 4' supportées par des éléments
supports 5, 5' conformes à ceux décrits ci-dessus en relation avec les figures 3 à
6.
[0058] On remarque les lattes 4 de tête et de pied de sommier, montées sur des éléments
supports 5 fixés sur les longerons 6 en regard (au moyen des tenons 14). On remarque
encore, entre ces deux lattes d'extrémités, la juxtaposition de lattes 4, 4', soit
montées sur des éléments supports 5 fixés de manière pivotante sur les longerons de
sommiers 6, soit montées « suspendues » sur des éléments supports 5'.
[0059] Tous les éléments 5, 5' juxtaposés sont solidarisés entre eux par des organes élastiques
8.
[0060] Le châssis de sommier 2 comprend ici trois éléments mobiles articulés, aptes à pivoter
ou à s'écarter l'un par rapport à l'autre, à savoir :
- un élément de tête 26, - un élément central 27, et - un élément de pied 28. De plus,
une ou plusieurs lattes 4' « suspendues », montée(s) sur des éléments supports 4'
non directement fixées sur les longerons 6, sont prévues au niveau des zones de juxtaposition
de deux éléments mobiles l'un par rapport à l'autre 26, 27 et 27, 28.
De la sorte, et du fait de la solidarisation des différents éléments supports 5, 5'
par les organes élastiques 8, les lattes suspendues 4' situées dans lesdites zones
de juxtaposition se répartissent de manière homogène entre elles ou entre les lattes
fixes 4, lors des mouvements desdits éléments mobiles 26, 27 et 28.
Cela limite la formation d'espaces importants entre les lattes 4, 4' qui peuvent être
source d'inconfort pour l'utilisateur ; et cela permet aussi d'adoucir les courbures
dans les zones de juxtaposition correspondantes.
[0061] Dans un tel sommier articulé, lorsque certains des éléments mobiles sont relevés,
la surface de couchage S n'est pas horizontale ; elle présente des courbures et est
constituée de la juxtaposition des différentes faces d'appui supérieures des lattes
4, 4'
[0062] Dans une variante de réalisation, les organes élastiques 8 peuvent être réalisés
monoblocs (ou d'un seul tenant) avec les éléments supports associés 5, 5'.
[0063] La présente invention peut aussi s'appliquer à un dispositif d'assise (siège, fauteuil,
banquette ...), en vue d'améliorer le confort d'assise de l'utilisateur.
[0064] De la même manière, la présente invention peut être appliquée à d'autres types de
moyens de soutien corporel que des lattes ; les éléments supports 5, 5' peuvent par
exemple être utilisés pour le soutien de traverses équipées de plateaux supports.
1. Dispositif d'assise ou de couchage pour châssis (2) de siège ou sommier, lequel dispositif
comprend une pluralité de moyens de soutien corporel transversaux (4, 4') de type
lattes ou traverses, formant une surface d'assise ou de couchage (S), lesquels moyens
de soutien corporel (4, 4') sont interposés entre deux longerons (6) en regard dudit
châssis (2), et sont solidarisés avec lesdits longerons (6) par l'intermédiaire d'éléments
supports d'extrémités (5, 5'), caractérisé en ce que au moins trois desdits moyens de soutien corporel (4) qui sont équipés d'éléments
supports d'extrémités (5) munis de moyens de fixation (7) sur lesdits longerons (6),
dits moyens de soutien latéraux (4), sont séparés deux à deux par au moins un moyen
de soutien corporel complémentaire (4') dont les éléments supports d'extrémités (5')
sont portés par lesdits éléments supports (5) fixés sur le longeron de châssis (6),
et sont solidarisés avec ces derniers par l'intermédiaire d'un organe élastique (8).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments supports (5) desdits moyens de soutien latéraux (4), disposés de part
et d'autre dudit ou desdits moyens de soutien complémentaires (4'), sont chacun montés
pivotants sur leur longeron support (6), autour d'un axe (7') perpendiculaire audit
longeron (6) et parallèle auxdits moyens de soutien (4, 4').
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits éléments supports d'extrémités (5) sont munis - de moyens (12) pour la réception
de l'extrémité d'un moyen de soutien corporel en forme de latte (4) ou de traverse,
et - d'un orifice (11) pour la réception d'un tenon (14) de fixation sur le longeron
de châssis (6), permettant l'obtention d'une fixation pivotante dudit élément support
(5) autour dudit tenon (14).
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que plusieurs moyens de soutien corporel complémentaires (4') sont interposés entre lesdits
deux moyens de soutien latéraux (4), lesdits moyens de soutien corporel complémentaires
(4') étant solidarisés entre eux par l'intermédiaire d'un organe élastique (8).
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits organes élastiques (8) comportent au moins deux degrés de liberté entre leurs
deux extrémités (15, 16), l'un en flexion et l'autre en extension/compression.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits organes élastiques (8) comportent, entre leurs deux extrémités (15, 16) deux
couples de bras en Vé (17, 17', 18, 18'), orientés en vis-à-vis, les deux bras (17,
17', 18, 18') de chaque couple étant reliés par une articulation (22, 23) s'étendant
perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement à la surface d'assise ou de
couchage (S) définie par les moyens de soutien corporel (4, 4').
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les deux bras en Vé (17, 17' ; 18, 18') de chaque couple sont reliés entre eux par
des moyens de rappel élastiques qui tendent à les rapprocher l'un de l'autre.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les organes élastiques (8) et lesdits éléments supports (5, 5') disposés de part
et d'autre comportent des moyens de fixation amovibles (13 ; 15, 16).
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation amovibles (13 ; 15, 16) sont du type à encastrement.
10. Dispositif selon les revendications 6 et 9 prises en combinaison, caractérisé en ce que les deux couples de bras en Vé (17, 17', 18, 18') des organes élastiques (8) sont
reliés par des tenons d'extrémités (15, 16) qui sont adaptés pour venir s'emboîter
dans des logements complémentaires (13) ménagés dans les éléments supports (5, 5').
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les organes élastiques (8) sont réalisés monoblocs avec lesdits éléments supports
(5, 5') disposés de part et d'autre.
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le châssis de sommier ou siège (2) comporte au moins deux éléments (26, 27, 28) mobiles
l'un par rapport à l'autre, aptes à pivoter ou à s'écarter l'un par rapport à l'autre,
et en ce que deux moyens de soutien corporel latéraux (4) disposés de part et d'autre dudit ou
desdits moyens de soutien complémentaires (4') sont fixés chacun sur l'un desdits
éléments mobiles de châssis (26, 27, 28), et en particulier sur l'une des extrémités
en regard desdits deux éléments mobiles de châssis (26, 27, 28).