[0001] L'invention concerne le montage flottant de planchers internes de véhicules divers,
par exemple des véhicules navals, ferroviaires ou routiers. Elle concerne plus particulièrement
les éléments de liaison élastique amortissant les vibrations et les bruits qui permettent
de monter en suspension une structure de plancher interne sur le châssis de la caisse/structure
d'un véhicule et que nous désignerons par la suite "structure-châssis". Pour illustrer
ladite invention, nous avons décrit des éléments de liaison élastique destinés au
montage flottant de planchers internes sur les châssis des chaudrons de véhicules
ferroviaires.
[0002] On connaît par
EP 0 576 394 des éléments de liaison particulièrement performants en termes d'amortissement des
vibrations et des bruits et qui sont utilisés couramment à l'heure actuelle, en particulier
pour le montage flottant de planchers internes sur les planchers des chaudrons des
véhicules ferroviaires. Ces éléments de liaison élastique comprennent un élément inférieur
présentant une première paroi d'appui destinée à être fixée sur le plancher de la
structure-châssis, un élément supérieur présentant une deuxième paroi d'appui, sensiblement
parallèle à ladite première paroi d'appui et destinée à être fixée sur ledit plancher
interne et une masse élastique agencée entre ledit élément inférieur et ledit élément
supérieur de telle sorte que ledit élément inférieur et ledit élément supérieur peuvent
effectuer des déplacements limités l'un par rapport à l'autre, principalement selon
la direction perpendiculaire aux dites parois d'appui mais également longitudinalement
et transversalement, tout en restant distants l'un de l'autre.
[0003] Dans la pratique, on pose, on met à niveau et on fixe individuellement, par collage,
vissage, rivetage ou soudage, les dits éléments de liaison élastique sur le plancher
de la structure-châssis puis on pose les éléments du plancher interne sur lesdits
éléments de liaison élastique, que nous appellerons par la suite "éléments de liaison".
Typiquement (le nombre et la répartition des éléments de liaison dépend de la charge
à supporter), il faut fixer 4 à 6 éléments de liaison par mètre carré, c'est-à-dire
de l'ordre de 200 à 300 éléments de liaison par chaudron. Même si plusieurs opérateurs
peuvent agir simultanément, la mise en place des panneaux de plancher interne et leur
mise à niveau se traduisent par des temps de préparation importants avant la fixation
proprement dite, qui elle-même est une opération longue et entraîne un certain temps
d'attente (refroidissement après soudage, séchage de l'adhésif, etc...) avant de pouvoir
entreprendre une nouvelle opération sur un (ou plusieurs) élément(s) de plancher voisin(s).
Typiquement, pour un chaudron ferroviaire, le temps consacré à la préparation du plancher
de la structure-châssis avant la mise en place des éléments du plancher est de l'ordre
de 5-12 h. De plus, une fois fixés sur le plancher de la structure-châssis, les éléments
de liaison constituent des obstacles fragiles que les opérateurs doivent éviter lors
de leurs déplacements, de sorte que l'intervention consacrée au montage flottant de
tels planchers a été jusqu'à présent considérée comme particulièrement longue et délicate.
[0004] Les éléments de plancher constituant le plancher interne (typiquement des panneaux,
des dalles ou des planches, en bois, en nid d'abeille et/ou en structure composite)
sont ensuite assemblés et fixés, typiquement par vissage, sur les éléments supérieurs
des éléments de liaison, à l'aide par exemple de vis auto-taraudantes. Comme la structure-châssis
du chaudron n'est pas parfaitement plane, il faut, si l'on souhaite obtenir un plancher
interne de planéité satisfaisante, que chaque élément de liaison soit contrôlé et
ajusté en hauteur avant la mise en place et la fixation de l'élément de plancher,
pour tenir compte des différences de hauteur locales résultant de la planéité imparfaite
du plancher de la structure-châssis.
[0005] La demande de brevet européen
EP 0 774 400, présente un élément de liaison dont la structure est très voisine de celle de
EP 0 576 394, avec un élément inférieur, un élément supérieur et une masse élastique agencée entre
l'élément inférieur et l'élément supérieur. Pour répondre au problème de la compensation
des différences de niveaux liées à la planéité imparfaite du plancher de la structure-châssis,
il est proposé dans cette demande de brevet d'enchâsser l'élément inférieur dans un
cadre annulaire dont la paroi périphérique est munie de trois filets hélicoïdaux,
destinés à coopérer avec trois rampes hélicoïdales ménagées dans un socle destiné
à être fixé sur le plancher de la structure-châssis. On fixe ledit socle sur le plancher
du chaudron puis on place l'élément de liaison en le vissant plus ou moins de façon
à ce que l'élément supérieur se trouve au bon niveau lors de la fixation du plancher
interne et enfin on pose le panneau de plancher interne de façon à le fixer sur l'élément
supérieur de l'élément de liaison.
[0006] Une telle solution ne paraît pas entièrement satisfaisante dans la mesure où la mise
en place des socles sur le plancher de la structure-châssis prend toujours beaucoup
de temps. De plus, le maintien du réglage en hauteur résultant de la coopération des
filets et des rampes hélicoïdales ne semble pas assuré dans le temps, ce qui nécessite
un ajustement au moment de la pose du plancher interne, à un moment où l'élément de
liaison est difficile d'accès. Il s'en suit que le problème lié à la diminution de
la durée d'intervention pour mettre en place et fixer de façon flottante un plancher
interne ne présentant pas de défaut de planéité rédhibitoire ne semble pas encore
parfaitement résolu.
[0007] La demanderesse a donc tenté de trouver une solution satisfaisante permettant de
réaliser le montage flottant d'un plancher interne sur le plancher de la structure-châssis
de tout véhicule, par exemple le chaudron d'un véhicule ferroviaire, se traduisant
par durée d'intervention aussi courte que possible, le plancher interne devant par
ailleurs présenter une planéité parfaite, indépendante des défauts de planéité du
plancher de la structure-châssis.
[0008] Un premier objet selon l'invention est un élément de liaison amortissant les vibrations
et les bruits destiné au montage flottant d'un plancher interne sur le plancher d'une
structure-châssis et comprenant :
- a) un élément inférieur présentant une première paroi d'appui destinée à être fixée
sur le plancher de ladite structure-châssis;
- b) un élément supérieur, présentant une deuxième paroi d'appui, sensiblement parallèle
à ladite première paroi d'appui et destinée à être fixée sur ledit plancher interne;
- c) une masse élastique agencée entre ledit élément inférieur et ledit élément supérieur
de telle sorte que ledit élément inférieur et ledit élément supérieur peuvent se déplacer
l'un par rapport à l'autre tout en restant distants l'un de l'autre;
caractérisé en ce que l'un ou l'autre des dits éléments séparés par ladite masse élastique,
à savoir ledit élément inférieur, respectivement ledit élément supérieur, comprend
au moins deux pièces mobiles l'une par rapport à l'autre dans une direction sensiblement
perpendiculaire auxdites parois d'appui, ladite première pièce étant adjacente à ladite
masse élastique, ladite deuxième pièce étant ou comprenant ladite première paroi d'appui,
respectivement la deuxième paroi d'appui.
[0009] L'élément de liaison selon l'invention se distingue de l'art antérieur en ce que
l'un des deux éléments séparés par la masse élastique (l'élément inférieur ou l'élément
supérieur) est lui-même subdivisé en au moins deux pièces solidaires entre elles mais
mobiles l'une par rapport à l'autre dans une direction sensiblement perpendiculaire
aux parois d'appui. Ladite première pièce et ladite deuxième pièce sont liées entre
elles par une liaison mécanique, dite "incomplète", qui présente au moins un degré
de liberté, en ce sens qu'elle permet à ladite première pièce et à ladite deuxième
pièce de se déplacer l'une par rapport à l'autre selon une direction sensiblement
perpendiculaire auxdites première et deuxième parois d'appui.
[0010] De la sorte, en agissant sur l'élément de liaison proprement dit, c'est-à-dire en
imposant un déplacement relatif de la première pièce par rapport à la deuxième pièce,
on peut compenser les différences de hauteur liées au défaut de planéité du plancher
de la structure châssis sans qu'il y ait besoin de pré-équiper le plancher de la structure-châssis
avec des éléments étrangers à l'élément de liaison. Ainsi, il n'est pas besoin, comme
dans
EP 0 774 400, de fixer des socles sur le plancher de la structure-châssis en vue de recevoir les
dits éléments de liaison et de permettre leur réglage en hauteur.
[0011] Parmi les modes de réalisation présentés ci-après dans les exemples, les premiers
proposent de subdiviser l'élément inférieur en au moins deux pièces solidaires entre
elles et mobiles l'une par rapport à l'autre. Les exemples suivants montrent qu'il
est également possible de subdiviser l'élément supérieur en deux pièces solidaires
et mobiles l'une par rapport à l'autre.
[0012] Selon l'invention,ladite première pièce et ladite deuxième pièce sont liées entre
elles par une liaison mécanique incomplète, qui permet le déplacement relatif d'une
pièce par rapport à l'autre suivant une direction sensiblement perpendiculaire aux
parois d'appui. Cette liaison mécanique incomplète est par exemple une liaison glissière
qui assure 5 degrés de liaison et ne permet qu'un mouvement de translation dans la
direction visée. Ce peut être une liaison pivot glissant avec anti-rotation (typiquement
un arbre cylindrique coulissant dans un alésage sans tourner autour de son axe, une
liaison hélicoïdale (typiquement un système vis-écrou), ou encore une liaison "double
appui plan" avec de plans de contact sécants (typiquement un système de coins en appui
glissant).
[0013] Le déplacement relatif de la première pièce par rapport à la deuxième pièce peut
être directement imposé manuellement. Il peut également être réalisé à l'aide d'une
pièce intermédiaire dont le déplacement entraîne le déplacement relatif de la première
pièce par rapport à la deuxième pièce. Nous appellerons par la suite cette pièce intermédiaire
"écarteur". L'écarteur peut être l'une ou l'autre partie d'un système vis-écrou, un
ou plusieurs coins en translation, le corps ou la tige d'un vérin. L'écarteur peut
être déplacé à la main ou à l'aide d'un actionneur alimenté par une source d'énergie
auxiliaire, tel un ressort comprimé, un vérin électromécanique, pneumatique ou hydraulique
ou encore une enceinte déformable mise sous pression d'air pour être utilisée comme
support pneumatique. L'apport d'une énergie auxiliaire permet d'automatiser et/ou
de piloter à distance le déplacement de la première pièce par rapport à la deuxième
pièce pour atteindre l'écart visé, par exemple pour permettre la mise à niveau de
l'élément de plancher. Ainsi, dans le cadre de la présente invention, ledit déplacement
peut être effectué après la pose de l'élément de plancher, même si l'accès à l'écarteur
ou à l'actionneur n'est pas très aisé.
[0014] Avantageusement, ledit élément (inférieur ou supérieur), qui a été subdivisé en au
moins deux pièces solidaires et mobiles l'une par rapport à l'autre, est muni également
d'un moyen d'immobilisation qui immobilise ladite première pièce par rapport à ladite
deuxième pièce, de sorte que ladite première paroi d'appui et ladite deuxième paroi
d'appui peuvent être maintenues éloignées l'une de l'autre selon une distance constante
déterminée. Par exemple, lorsque l'écart entre la première paroi d'appui et la seconde
paroi d'appui correspond exactement à la différence de niveaux réelle qui existe entre
le plancher interne et le plancher de ladite structure-châssis au voisinage dudit
élément de liaison, on peut, en immobilisant la première pièce par rapport à la deuxième
pièce, réaliser le montage d'un plancher interne dont la planéité ne dépend pas des
défauts de planéité du plancher de la structure-châssis.
[0015] Le moyen d'immobilisation peut être un moyen spécifique, par exemple un bourrelet
solidaire de la première pièce piégé dans une gorge solidaire de la deuxième pièce
(ou vice-versa) ou encore tout moyen de fixation, tel qu'une vis, permettant de solidariser
la première et la deuxième pièce. Dans beaucoup d'exemples exposés ci-après, on utilise
une liaison vis-écrou pour assurer la fonction d'écarteur. Pour permettre un réglage
rapide, on choisit de préférence une liaison vis-écrou avec des filets hélicoïdaux
de pente élevée et au contact faiblement frottant de sorte qu'il est préférable de
faire appel à des moyens d'immobilisation spécifiques, typiquement une vis auto-taraudante
vissée au travers de la partie vis et de la partie écrou du système vis-écrou, par
exemple au niveau de la zone commune des filets rapides.
[0016] Le grand avantage de l'invention réside dans la possibilité de pré-équiper les panneaux
de plancher interne avec lesdits éléments de liaison de sorte qu'au moment du montage
du plancher interne, il n'y a pas de perte de temps dans la préparation du plancher
de la structure-châssis, lequel, exempt de pièces d'assemblage préfixées, reste facile
d'accès et peut être foulé par les opérateurs sans précautions particulières. Avantageusement,
les éléments de liaison selon l'invention, présentent une deuxième paroi d'appui munie
d'un orifice dont le diamètre est défini de façon à permettre l'accès au dit écarteur
ou au dit actionneur (pour régler l'écart entre la première pièce et la deuxième pièce),
et/ou au dit moyen d'immobilisation (pour figer ledit écart), voire également à la
première paroi d'appui (pour fixer l'élément de liaison sur le plancher de la structure-châssis).
[0017] Avantageusement, l'élément de liaison comprend, outre la masse élastique ménagée
entre l'élément supérieur et l'élément inférieur, une couche extérieure qui est adjacente
à la deuxième paroi d'appui et qui est constituée d'un matériau isolant et élastique,
isolant pour éviter une éventuelle corrosion par effet de pile entre le matériau de
la deuxième paroi d'appui et le matériau de la face inférieure du panneau de plancher
interne, élastique pour améliorer l'amortissement des vibrations et des bruits. Cette
couche peut être en caoutchouc naturel ou en néoprène, collée ou vulcanisée directement
sur ladite deuxième paroi d'appui.
[0018] Dans certains modes de réalisation, la première paroi d'appui se présente sous la
forme d'une platine qui déborde de l'espace occupé par l'élément supérieur et la masse
élastique, la périphérie de ladite platine étant munie d'orifices ou étant destinée
à être percée pour le passage de vis de fixation. Dans d'autres modes de réalisation,
la face inférieure de la première paroi d'appui est munie d'une couche adhésive ou
est destinée à être enduite d'une matière adhésive, de préférence juste avant la mise
en place du panneau de plancher interne sur le plancher de la structure-châssis. Enfin,
dans d'autres modes de réalisation, tels que celui du dernier exemple présenté ci-après,
on entoure la périphérie de la face inférieure de la première paroi d'appui avec un
bourrelet continu, de telle sorte que lorsque l'élément de liaison est mis au contact
du plancher de la structure-châssis, il se forme entre ledit plancher et ladite première
paroi d'appui une cavité apte à recevoir de la matière adhésive injectée depuis le
dessus du plancher interne.
[0019] Un autre objet selon l'invention est un panneau de plancher interne destiné à être
monté de manière flottante sur le plancher d'une structure-châssis caractérisé en
ce qu'il est muni d'au moins une pluralité d'éléments de liaison élastique selon l'invention.
Comme indiqué précédemment, le fait d'utiliser des panneaux de plancher interne pré-équipés
d'éléments de liaison élastique permet de diminuer significativement le temps de montage
des planchers internes, puisque l'opération consacrée à la fixation des éléments de
liaison élastique ne se trouve plus sur le chemin critique du montage flottant du
plancher. Cette opération peut être réalisée en temps caché sur le site, voire bien
avant, dans un atelier consacré.
[0020] Lesdits éléments de liaison élastique peuvent être fixés "définitivement" sur la
face inférieure du dit panneau de plancher interne, par exemple par collage, rivetage
ou vissage de la deuxième paroi d'appui sur la face inférieure dudit panneau de plancher
interne. Ils peuvent également être simplement maintenus temporairement solidaires
du panneau de plancher interne, par exemple par coopération de moyens de solidarisation
temporaire (moyens d'encliquetage ou de vissage, ou encore moyens d'enfonçage à force
réversible, typiquement une partie mâle de l'élément supérieur destinée à être enfoncée
dans une cavité ménagée dans ledit panneau de plancher interne). Une fois que le
panneau de plancher interne a été posé sur le plancher de structure-châssis, ces moyens
de solidarisation temporaire sont enlevés afin de permettre l'activation d'un écarteur
et le réglage et le figeage de l'écart entre la première pièce et la deuxième pièce.
Ensuite, les éléments de liaison élastique sont fixés définitivement sur le panneau
de plancher interne, typiquement par vissage de la deuxième paroi d'appui sur la face
inférieure dudit panneau, les vis, étant vissées depuis le dessus du panneau, traversant
la totalité de l'épaisseur dudit panneau.
[0021] Avantageusement une couche en un matériau isolant et élastique est placée entre ladite
deuxième paroi d'appui et la face inférieure du panneau de plancher interne.
[0022] Avantageusement, ledit panneau de plancher interne est également muni d'ouvertures
réalisées au droit des orifices ménagés dans la deuxième paroi d'appui desdits éléments
de liaison élastique, de façon à ce que, depuis le dessus du plancher interne, un
opérateur puisse avoir accès à l'écarteur et/ou à son actionneur (pour régler l'écart
entre la première pièce et la deuxième pièce) et/ou au moyen d'immobilisation (pour
maintenir ledit écart), ou encore à la première paroi d'appui (pour réaliser la fixation
au plancher de la structure-châssis).
[0023] Avantageusement, ledit panneau de plancher interne peut être également muni d'autres
ouvertures, ménagées au droit des points de fixation de la première paroi d'appui
sur le plancher de la structure châssis, de façon à ce que, depuis le dessus du plancher
interne, un opérateur puisse réaliser la fixation de la première paroi d'appui sur
le plancher de la structure-châssis.
[0024] Bien évidemment, il est possible de munir un même panneau de plancher interne de
plusieurs pluralités d'éléments de liaison élastique selon l'invention, chaque pluralité
répondant à un mode de réalisation différent, associé par exemple à une fonction optionnelle
supplémentaire. Ainsi, dans le procédé préféré de montage de plancher décrit ci-après,
on utilise en premier trois éléments de liaison élastique pour régler, dans des conditions
de support isostatiques, l'horizontalité, l'altitude et le positionnement latéral
du panneau de plancher interne. Ces trois premiers éléments de liaison jouent un rôle
différent de celui des autres éléments de liaison et on peut choisir pour ceux-ci
un mode de réalisation spécifique, particulièrement adapté à ce stade du procédé de
montage, tel que celui présenté dans l'exemple 7 ci-après.
[0025] Certains éléments de liaison élastique peuvent être choisis pour effectuer une fixation
sur le plancher de la structure-châssis par vissage. D'autres peuvent être choisis
pour permettre une fixation sur le plancher de la structure-châssis par collage. Par
exemple, dans ledit procédé préféré de montage de plancher interne, les éléments de
liaison élastique autres que les trois premiers n'ont pas à présenter la fonctionnalité
des trois premiers et peuvent être placés plus rapidement par vissage ou par collage.
Les derniers éléments de liaison du panneau de plancher qui doivent être réglés et
fixés sur le plancher de la structure châssis peuvent avantageusement être collés
sans qu'il y ait le besoin d'attendre le séchage de la colle pour commencer à poser
les panneaux de plancher interne voisins, puisque ledit panneau de plancher est solidement
maintenu dans sa position par les trois premiers éléments de liaison et éventuellement
quelques suivants.
[0026] Un autre objet selon l'invention est un procédé d'assemblage permettant de monter
de manière flottante un plancher interne sur un plancher de structure-châssis, caractérisé
en ce qu'il comprend les étapes suivantes:
- a) on se munit de panneaux de plancher interne selon l'invention, tels que décrits
ci-dessus;
- b) on pose lesdits panneaux de plancher interne sur le plancher de la structure châssis
et, pour chaque panneau de plancher interne:
b1) on fixe sur ledit plancher de la structure-châssis la première paroi d'appui de
trois éléments de liaison selon l'invention, la distance entre la première paroi d'appui
et la deuxième paroi d'appui ayant été fixée à une première valeur prédéfinie, typiquement
associée à l'altitude théorique affectée au dit plancher interne;
b2) pour chacun des éléments de liaison restants, on ajuste l'écart entre ladite première
pièce et ladite deuxième pièce de telle sorte que la première paroi affleure plancher
de la structure-châssis, on immobilise la première pièce par rapport à la deuxième
pièce et on fixe ladite première paroi d'appui sur ledit plancher de la structure
châssis.
[0027] Au cours de l'étape a), on se munit de panneaux de plancher interne pré-équipés de
trois premiers éléments de liaison qui ont été positionnés sur ledit panneau de plancher
interne de telle sorte que ce dernier puisse reposer sur le plancher de la structure
châssis dans des conditions isostatiques stables. Avantageusement, les éléments de
liaison autres que les trois premiers sont réglés de telle sorte que la distance entre
la première paroi d'appui et la deuxième paroi d'appui soit fixée à une deuxième valeur
prédéfinie au moins inférieure à ladite première valeur prédéfinie, qui a été utilisée
pour le réglage des trois premiers éléments de liaison. De la sorte, on diminue le
risque que le panneau de plancher interne entre en contact avec le plancher de la
structure-châssis en d'autres points que lesdits trois premiers éléments de liaison.
Avantageusement, la position des trois premiers éléments de liaison est signalée par
un marquage sur la face supérieure du panneau de plancher interne.
[0028] Avantageusement, à l'étape b1), on commence par fixer les dits trois premiers éléments
de liaison élastique puis, au cours d'une étape intermédiaire entre b1) et b2), on
règle les écarts entre la première pièce et la deuxième pièce de chacun de ces trois
premiers éléments de liaison élastique de façon à ce que le panneau de plancher interne
soit parfaitement horizontal, placé à l'altitude voulue (celle-ci doit en général
se trouver à l'intérieur d'un certain domaine de valeurs défini par rapport à une
altitude de référence, par exemple l'altitude du rail si le plancher est destiné à
un véhicule ferroviaire) et à ce qu'il soit bien positionné par rapport aux parois
latérales du dit véhicule. Un élément de liaison tel que celui présenté dans l'exemple
7 et illustré en figure 7 permet un tel réglage de l'horizontalité, de l'altitude
et du positionnement latéral du panneau de plancher interne. Une fois le réglage effectué,
on bloque les écarts entre la première pièce et la deuxième pièce de chacun desdits
trois premiers éléments de liaison à l'aide d'un moyen d'immobilisation. On passe
ensuite à l'étape b2).
[0029] La figure 1a illustre, en vue de face et en semi-coupe par un plan vertical, un premier
mode de réalisation selon l'invention. La figure 1b illustre, en vue de dessus et
selon une coupe selon le plan A-A (cf. fig 1a) ce premier mode de réalisation.
[0030] La figure 2 illustre schématiquement, en vue de face, un deuxième mode de réalisation.
[0031] La figure 3a illustre schématiquement, en vue de face, un troisième mode de réalisation.
La figure 3b détaille la partie centrale de l'élément inférieur de ce troisième mode
de réalisation. La figure 3c illustre schématiquement, en vue de face, un panneau
de plancher interne équipé d'un élément de liaison selon le troisième mode réalisation
et monté sur le plancher d'un chaudron de véhicule ferroviaire. La figure 3d illustre
une variante axisymétrique de ce troisième mode de réalisation.
[0032] Les figures 4a à 4d illustrent un quatrième mode de réalisation. Les figures 5a et
5b illustrent, respectivement en vue de face et en vue de côté, un cinquième mode
de réalisation. Les figures 6a à 6c illustrent, respectivement en vue de face, en
vue de côté et en vue de dessus, un sixième mode de réalisation. Les figures 6b et
6c (vue partielle) sont des coupes respectivement par rapport au plan A-A et au plan
B-B tels qu'illustrés en figure 6a..
[0033] Les figures 7 à 9 illustrent, en vue de face, trois autres modes de réalisation,
dans lesquels, contrairement aux modes de réalisation précédents, c'est l'élément
supérieur qui est subdivisé en deux pièces liées par une liaison mécanique incomplète.
L'exemple de la figure 7 permet un positionnement latéral du panneau de plancher interne.
Les exemples des figures 8 et 9 permettent une fixation par collage sur le plancher
de la structure-châssis. La figure 8 illustre un mode de réalisation où on encolle
la première paroi d'appui avant la pose du panneau de plancher interne équipé d'un
tel élément de liaison. La figure 9 illustre un mode de réalisation où on injecte
une matière adhésive après la pose du panneau de plancher.
[0034] Tous les exemples présentés ci-après ne sont bien évidemment pas limitatifs. En particulier,
on pourra, sauf incompatibilité fonctionnelle évidente, transposer un de ces exemples
qui présente une certaine fonction supplémentaire à un autre élément de liaison de
structure différente, par exemple à un dispositif axisymétrique alors que le dispositif
de l'exemple ne l'était pas, ou vice versa, ou encore à un dispositif pour lequel
l'élément subdivisé en deux parties liées par un liaison mécanique incomplète est
l'élément supérieur alors que celui de l'exemple était l'élément inférieur, ou vice
versa.
MODES DE REALISATION PARTICULIERS DE L'INVENTION
EXEMPLE 1: (Figures 1a et 1b)
[0035] Un premier mode de réalisation selon l'invention est illustré en figures 1a et 1b.
L'élément de liaison (51) comprend:
- a) un élément inférieur (31) qui présente une première paroi d'appui (30) destinée
à être fixée sur le plancher (1) d'un chaudron de véhicule ferroviaire.
- b) un élément supérieur (41), qui présente une deuxième paroi d'appui (40), sensiblement
parallèle à la première paroi d'appui et destinée à être fixée sur le plancher interne
(2);
- c) une masse élastique (6) agencée entre l'élément inférieur (31) et l'élément supérieur
(41) de telle sorte que l'élément inférieur et l'élément supérieur peuvent avoir des
déplacements relatifs limités tout en restant distants l'un de l'autre.
[0036] L'élément inférieur (31) comprend une première pièce (311) qui est adjacente à la
masse élastique (6) et une deuxième pièce (312) qui comprend ladite première paroi
d'appui (30). La première pièce et la deuxième pièce sont liées entre elles par une
liaison (313) de type glissière où l'axe (318) est solidaire de la deuxième pièce
(312) et où la première pièce (311) est munie d'un alésage (311.1) pouvant coulisser
autour dudit axe (318), qui sert de guide de déplacement vertical.
[0037] Le déplacement relatif de la première pièce par rapport à la deuxième est réalisé
à l'aide de deux pièces intermédiaires (314 et 314') disposées symétriquement, qui
agissent comme un écarteur éloignant l'élément supérieur de l'élément inférieur. Les
pièces intermédiaires (314 et 314') sont en effet des coins longitudinaux reliés par
un ressort (316) qui tend à les rapprocher. Grâce au contact glissant des faces inclinées
(314.1) et (311.2), le rapprochement des coins tend à soulever la première pièce (311).
Le mouvement de soulèvement, guidé par le coulissement de l'alésage (311.1) autour
de l'axe (318) est limité, voire contrarié, par la présence d'un écrou (315) que l'on
peut visser plus ou moins sur la partie supérieure filetée du dit axe (318). Selon
le nombre de tours de vissage imposés à l'écrou, l'éloignement entre la première paroi
d'appui (30) et la deuxième paroi d'appui (40) peut être réglé à la distance voulue,
par exemple la distance correspondant à la différence de niveaux réelle entre le plancher
interne et le plancher du chaudron au niveau de l'élément de liaison.
[0038] Ici, l'écrou (315) est un écrou standard avec un filet de vissage hélicoïdal à faible
pente. Sous l'effet de la contrainte axiale exercée par le ressort (316) via les pièces
intermédiaires (314 et 314'), un certain frottement s'exerce sur le filet et l'écrou
fait office de moyen d'immobilisation permettant de maintenir l'éloignement entre
la première paroi d'appui (30) et la deuxième paroi d'appui (40) à la valeur voulue.
Bien évidemment, on peut concevoir un écrou de forme différente, avec un filet de
vissage rapide, de pente plus élevée, et une partie périphérique plus étendue au travers
de laquelle une vis auto-taraudante peut passer pour être vissée sur la première pièce
(311).
[0039] L'élément de liaison comprend également une couche (7) en néoprène vulcanisé sur
la deuxième paroi d'appui (40), qui permet d'améliorer les performances de l'élément
de liaison en termes de tenue à la corrosion de l'assemblage au niveau de la jonction
élément de liaison - plancher interne et en termes d'amortissement des vibrations
et des bruits.
[0040] L'élément de liaison (51) est collé sur la paroi inférieure (24) du panneau (21)
de plancher interne, lequel est muni d'un orifice (22) au droit de l'orifice (42)
ménagé dans la deuxième paroi d'appui (40). De la sorte, un opérateur peut agir sur
l'écrou (315) depuis le dessus du plancher interne pour régler la distance entre la
première paroi d'appui (30) et la deuxième paroi d'appui (40).
EXEMPLE 2: (Figure 2).
[0041] Un deuxième mode de réalisation selon l'invention est illustré en figure 2. L'élément
de liaison (52) comprend un élément inférieur (32) qui présente une première paroi
d'appui (30), un élément supérieur (42), qui présente une deuxième paroi d'appui (40)
et une masse élastique (6).
[0042] L'élément inférieur (32) comprend une première pièce (321) qui est adjacente à la
masse élastique (6) et une deuxième pièce (322) qui comprend ladite première paroi
d'appui (30). La première pièce et la deuxième pièce sont liées entre elles par un
vérin (326). La liaison mécanique incomplète est une liaison (323) de type glissière,
où le piston (324) coulisse dans la chambre du vérin.
EXEMPLE 3: (Figures 3a à 3c - Variante axisymétrique: Figure 3d)
[0043] Un troisième mode de réalisation selon l'invention est illustré en figures 3a à 3c.
L'élément de liaison (53) comprend un élément inférieur (33) qui présente une première
paroi d'appui (30), un élément supérieur (43), qui présente une deuxième paroi d'appui
(40), et une masse élastique (6). L'élément inférieur (33) comprend une première pièce
(331) qui est adjacente à la masse élastique (6) et une deuxième pièce (332) qui comprend
ladite première paroi d'appui (30) ainsi qu'une broche (335) centrale fixée perpendiculairement
à ladite première paroi d'appui. La première pièce (331) et la deuxième pièce (332)
sont liées entre elles par une liaison (333) de type vis-écrou, la fonction écrou
étant assurée par une pièce (337) qui est solidaire de la première pièce (331) et
qui possède un alésage fileté, la fonction vis étant assurée par un manchon (334)
fileté extérieurement, libre en rotation par rapport à l'axe de ladite broche mais
maintenu solidaire de la deuxième pièce (332) grâce à la tête (335.1) de ladite broche.
Selon le nombre de tours de vissage imposés au manchon (334), l'éloignement entre
la première paroi d'appui (30) et la deuxième paroi d'appui (40) peut être réglé à
la distance voulue. Pour faciliter la mise en rotation du manchon (334), une rondelle
(338) est placée entre ledit manchon fileté et la deuxième pièce d'appui (332).
[0044] La figure 3c illustre le détail d'un panneau (21) d'un plancher interne (2) muni
d'une pluralité d'éléments de liaison élastique (53) collés sur la face inférieure
(24) du panneau (21) de plancher interne. La couche (7) est en un matériau isolant
et élastique, qui protège l'assemblage de la corrosion et amortit les vibrations et
les bruits. Cette couche (7), du néoprène vulcanisé sur la deuxième paroi d'appui
(40), a été enduite de matière adhésive pour fixer les éléments de liaison (53) sur
le panneau (21) de plancher.
[0045] Le panneau (21) de plancher interne est muni d'une ouverture (22) réalisée au droit
de l'orifice (42) ménagé dans la deuxième paroi d'appui (40). De la sorte, un opérateur
peut, depuis le dessus du plancher interne, avoir accès à l'élément inférieur, qui
lui-même possède un orifice (339) de façon à que l'on puisse avoir accès au manchon
(334) fileté extérieurement et le faire tourner à l'aide d'un outil s'emboîtant dans
les encoches (334.1). Le panneau de plancher interne est également muni d'ouvertures
(23) ménagées au droit des points de fixation (13) de la première paroi d'appui (30)
sur le plancher (110) de la structure châssis (1). De la sorte, un opérateur peut,
depuis le dessus du plancher interne, réaliser la fixation de la première paroi d'appui
sur le plancher de la structure châssis.
[0046] Ainsi pré-équipé d'éléments de liaison selon l'invention, ledit panneau de plancher
interne permet de diminuer significativement le temps de montage des planchers internes,
puisque l'opération consacrée à la fixation de l'une des parois d'appui des éléments
de liaison élastique peut être réalisée en temps caché.
[0047] La figure 3d illustre une variante axisymétrique de ce troisième exemple de réalisation:
l'élément de liaison (53') comprend un élément inférieur (33') qui présente une première
paroi d'appui (30), un élément supérieur (43'), qui présente une deuxième paroi d'appui
(40), et une masse élastique (6). L'élément inférieur (33') comprend une première
pièce (331') qui est adjacente à la masse élastique (6) et une deuxième pièce (332')
qui comprend ladite première paroi d'appui (30). La première pièce et la deuxième
pièce sont liées entre elles par une liaison (333') de type vis-écrou, la fonction
écrou est assurée directement par la première pièce (331') qui possède un alésage
fileté, la fonction vis étant assurée par un manchon (334') fileté extérieurement,
libre en rotation par rapport à l'axe d'une broche verticale (non illustrée) semblable
à la broche (335), qui est surmontée d'une tête qui maintient le manchon (334') solidaire
de la deuxième pièce (332').
EXEMPLE 4: (Figures 4a à 4d)
[0048] Un quatrième mode de réalisation selon l'invention est illustré en figures 4a à 4d.
L'élément de liaison (54) comprend un élément inférieur (34) qui présente une première
paroi d'appui (30), un élément supérieur (44), qui présente une deuxième paroi d'appui
(40), et une masse élastique (6). L'élément inférieur (34) comprend une première pièce
(341) qui est adjacente à la masse élastique (6) et une deuxième pièce (342) qui comprend
ladite première paroi d'appui (30). La première pièce et la deuxième pièce sont liées
entre elles par une liaison (343) de type glissière, le U renversé formé par les ailes
(341.1) de la première pièce (341) venant s'insérer dans l'espace délimité par les
ailes (342.1) de la deuxième pièce (342). Le déplacement de la deuxième pièce par
rapport à la première pièce est assuré manuellement depuis le dessus du plancher,
grâce à l'accès offert par l'orifice (42) ménagé dans la deuxième paroi d'appui (40).
[0049] La paroi externe des ailes (341.1) est munie d'un bourrelet d'encliquetage (341.2).
La paroi interne des ailes (342.1) est munie d'une pluralité de gorges (342.2) de
forme complémentaire à celle du bourrelet. Le bourrelet d'encliquetage (341.2), piégé
par l'une des gorges (342.2), constitue un moyen d'immobilisation (345) qui permet
de garder la distance entre la première paroi d'appui (30) et la deuxième paroi d'appui
(40) à la valeur désirée. Pour renforcer cette immobilisation, un loquet pivotant
(348), également manoeuvrable depuis le dessus du plancher est utilisé. En faisant
tourner la tête de préhension (347) du loquet, on place les bras (349) dans une position
où ils arrivent au contact des parois internes des ailes (341.1) de la première pièce.
Les bras (349) ont une longueur telle que lorsqu'ils arrivent au contact des ailes
(341.1), ils leur imposent un déplacement vers l'extérieur, mettant les bourrelets
d'encliquetage (341.2) en appui forcé dans les gorges (342.2).
EXEMPLE 5: (Figures 5a et 5b).
[0050] Un cinquième mode de réalisation selon l'invention est illustré en figures 5a et
5b. L'élément de liaison (55) comprend un élément inférieur (35) qui présente une
première paroi d'appui (30), un élément supérieur (45), qui présente une deuxième
paroi d'appui (40), et une masse élastique (6). L'élément inférieur (35) comprend
une première pièce (351) qui est adjacente à la masse élastique (6) et une deuxième
pièce (352) qui comprend ladite première paroi d'appui (30). La première pièce (351)
et la deuxième pièce (352) sont liées entre elles par un pantographe (354), la fonction
écarteur étant assurée par la liaison vis-écrou du pantographe, les croisillons transformant
le mouvement horizontal en mouvement vertical. Une manette (357) permet de faire tourner
manuellement la tige filetée (358) du pantographe.
EXEMPLE 6: (Figures 6a, 6b et 6c).
[0051] Un sixième mode de réalisation selon l'invention est illustré en figures 6a, 6b et
6c. L'élément de liaison (56) comprend un élément inférieur (36) qui présente une
première paroi d'appui (30), un élément supérieur (46), qui présente une deuxième
paroi d'appui (40), et une masse élastique (6). L'élément inférieur (36) comprend
une première pièce (361) qui est adjacente à la masse élastique (6) et une deuxième
pièce (362) qui comprend ladite première paroi d'appui (30). La première pièce (361)
et la deuxième pièce (362) sont liées entre elles par une liaison (363) de type "coins
en appui glissant". La première pièce (361) est solidaire, par le biais d'une pièce
intermédiaire (364), d'une face inclinée (364.1). La deuxième pièce (362) est munie
d'une face inclinée (362.1) placée en vis-à-vis de la face inclinée (364.1) de la
pièce intermédiaire (364). Le déplacement relatif de la première pièce (361) par rapport
à la deuxième pièce (362) est réalisé grâce au glissement sur lesdites faces inclinées
(364.1) et (362.1). Il en résulte un déplacement qui éloigne ou rapproche la face
d'appui (30) de l'élément supérieur de la face d'appui (40) de l'élément inférieur.
Dans une variante, la première pièce (361) et la pièce intermédiaire (364) forment
une pièce unique.
[0052] La première pièce (361) et la deuxième pièce (362) sont rendues solidaires à l'aide
d'une vis (365) dont la tête prend appui sur la face supérieure de la première pièce
(361) et dont le fût fileté est vissé dans un alésage fileté ménagé dans la deuxième
pièce (362). Ledit fût fileté traverse des alésages oblongs (3610) et (3640) ménagés
dans la première pièce (361) et la pièce intermédiaire (364). En dévissant la vis
(365), incomplètement de façon à maintenir les première et deuxième pièces solidaires,
et en agissant sur la tête de ladite vis, on peut soit rapprocher les faces d'appui
(30) et (40) (mouvement vers la gauche), soit les éloigner (mouvement vers la droite)
et enfin "figer" le nouvel écart obtenu entre les faces d'appui en vissant à nouveau
la vis (365).
[0053] Le panneau (21) de plancher interne est muni d'une ouverture (22) réalisée au droit
de l'orifice (42) ménagé dans la deuxième paroi d'appui (40). De la sorte, un opérateur
peut, depuis le dessus du plancher interne, avoir accès à l'élément inférieur, en
particulier à la vis (365). Après avoir procédé comme indiqué dans le paragraphe précédent,
un opérateur peut, depuis le dessus du plancher interne, régler puis fixer l'écart
entre la première paroi d'appui (30) et la deuxième paroi d'appui (40) à la valeur
désirée.
[0054] Le panneau de plancher interne est également muni d'ouvertures ménagées au droit
des points de fixation (13) de la première paroi d'appui (30) sur le plancher de la
structure châssis (1). De la sorte, un opérateur peut, depuis le dessus du plancher
interne, réaliser la fixation de la première paroi d'appui sur le plancher de la structure
châssis.
EXEMPLE 7: (Figure 7) .
[0055] Un septième mode de réalisation selon l'invention est illustré en figure 7. L'élément
de liaison (57) comprend un élément inférieur (37) qui présente une première paroi
d'appui (30), un élément supérieur (47), qui présente une deuxième paroi d'appui (40),
et une masse élastique (6). L'élément supérieur (47) comprend une première pièce (471)
qui est adjacente à la masse élastique (6) et une deuxième pièce (472) qui comprend
ladite deuxième paroi d'appui (40). La première pièce (471) et la deuxième pièce (472)
sont liées entre elles par une liaison (473) de type vis-écrou, la fonction écrou
étant assurée directement par la deuxième pièce (472), qui est munie d'un alésage
fileté, la fonction vis étant assurée, comme dans l'exemple 3, par un manchon (474)
fileté extérieurement et manoeuvrable en rotation grâce à une encoche de forme (474.1).
[0056] Dans ce mode de réalisation, c'est l'élément supérieur qui est subdivisé en deux
parties. La broche (non illustrée) qui retient ledit manchon (474) fileté extérieurement
est ici solidaire du doigt (478) de la rotule (477), la première pièce (471) et la
deuxième pièce (472) formant entre elles une liaison rotule à doigt, qui bloque les
trois translations et la rotation autour de l'axe du doigt mais laisse libre les deux
autres rotations. La rotule (477) peut pivoter dans la cavité sphérique ménagée dans
la première pièce (471) en ayant la possibilité de tourner autour de deux axes perpendiculaires
audit doigt (478), dans le prolongement duquel se trouve la broche qui retient le
manchon (474). En combinant ces rotations, on peut, lors du montage du panneau de
plancher interne, ajuster le positionnement dudit panneau de plancher interne par
rapport aux parois latérales du véhicule ferroviaire, tout en corrigeant le décalage
entre la première paroi d'appui (30) et la deuxième paroi d'appui (40) dû à l'inclinaison
du doigt, à l'aide dudit manchon (474). En effet, selon le nombre de tours imposés
au manchon fileté (474), l'éloignement entre la première paroi d'appui (30) et la
deuxième paroi d'appui (40) peut être réglé à la distance voulue.
[0057] Pour régler le positionnement latéral du panneau de plancher interne, il est avantageux
d'équiper celui-ci d'au moins trois éléments de liaison élastique de cet exemple.
Avant la pose, on règle l'écart entre la première paroi d'appui et la deuxième paroi
d'appui à une valeur standard prédéfinie. Au cours de la mise en place du panneau
de plancher interne, on oriente les doigts de ces trois éléments de liaison élastique
de façon à avoir la bonne distance par rapport aux parois latérales tout en actionnant
le manchon fileté pour compenser l'effet de l'inclinaison du doigt de la liaison pivot
sphérique et conserver une bonne horizontalité. Une fois le positionnement latéral
obtenu, on actionne, si nécessaire, à nouveau l'ensemble des manchons filetés pour
atteindre l'altitude visée.
[0058] Un tel élément de liaison peut ne pas faire partie de ces trois premiers éléments
de liaison. Dans ce cas, avant la pose du panneau, on fixe l'écart entre la première
paroi d'appui et la deuxième paroi d'appui à une valeur prédéfinie inférieure à la
précédente et on actionne le manchon fileté pour augmenter ledit écart, jusqu'à ce
que la différence de niveaux entre la première paroi d'appui et la deuxième paroi
d'appui corresponde exactement à la différence de niveaux réelle entre le plancher
interne et le plancher du chaudron au niveau du dit élément de liaison. Avec un tel
élément de liaison, on peut fixer la première paroi d'appui bien à plat sur le plancher
de la structure châssis et la deuxième paroi d'appui bien à plat sur le panneau de
plancher interne, même si ceux-ci ne sont pas parfaitement parallèles entre eux.
EXEMPLE 8: (Figure 8) .
[0059] Un huitième mode de réalisation selon l'invention est illustré en figure 8.
[0060] L'élément de liaison (58) comprend un élément inférieur (38) qui présente une première
paroi d'appui (30'), un élément supérieur (48), qui présente une deuxième paroi d'appui
(40), et une masse élastique (6). La première paroi d'appui (30') présente une périphérie
ceinte par un bourrelet (300) continu, qui permet de délimiter la couche en matériau
adhésif (9) déposée sur ladite face d'appui. Avantageusement, le dépôt du matériau
adhésif est effectué sur l'ensemble des éléments de liaison, juste avant la pose du
panneau de plancher interne sur le plancher de la structure châssis, les écarts entre
la première paroi d'appui et la deuxième paroi d'appui ayant été fixés à ladite première
ou à ladite deuxième valeur prédéterminée, selon que l'élément de liaison concerné
fait partie des trois premiers éléments de liaison ou des suivants.
[0061] L'élément supérieur (48) comprend une première pièce (481), qui est tubulaire, filetée
intérieurement et adjacente à la masse élastique (6) par sa paroi extérieure, et une
deuxième pièce (482) qui comprend ladite deuxième paroi d'appui (40). La première
pièce (481) et la deuxième pièce (482) sont liées entre elles par une liaison (483)
de type vis-écrou, la fonction écrou étant assurée par la deuxième pièce (482), qui
comprend une jupe cylindrique (484) munie sur sa paroi extérieure d'un filet de vissage
qui coopère avec le filet de vissage ménagé sur la paroi intérieure de la première
pièce (481), cette dernière ayant une forme tubulaire.
[0062] L'élément de liaison (58) est placé sur le panneau de plancher (21) de façon à être
maintenu temporairement solidaire de celui-ci à l'aide des vis (10) qui retiennent
la deuxième pièce (482) de l'élément supérieur (48). Une fois le panneau de plancher
(21) posé sur le plancher de la structure châssis, on dévisse les vis (10) jusqu'à
ce que la rotation de la deuxième pièce (482) soit possible et, à l'aide d'un outil
de forme complémentaire à la cavité à 6 pans (484.1) ménagée sur la face supérieure
de la deuxième pièce (482), on fait tourner ladite deuxième pièce (482) autour de
l'axe (100). La deuxième pièce (482) présente une partie mâle cylindrique (484.2)
insérée dans l'orifice (22) qui traverse ledit panneau de plancher (21) et qui joue
le rôle d'un arbre tournant dans un moyeu.
[0063] Dans le cas où cet élément de liaison fait partie des trois premiers éléments de
liaison utilisés pour le montage du panneau sur le plancher de la structure châssis
tel que décrit précédemment, la première pièce (481) solidaire de l'élément inférieur
(38) par le biais de la masse élastique (6) a été vissée de telle sorte que la distance
entre la première paroi d'appui (30) et la deuxième paroi d'appui (40) correspond
à une première valeur prédéterminée, associée à l'altitude théorique affectée au dit
plancher interne. Lors de la pose du panneau, la première face d'appui (30') de l'élément,
munie de sa couche en matériau adhésif (9), arrive au contact du plancher de la structure
châssis, ce qui, après un certain temps de séchage, bloque en rotation l'élément inférieur
(38) et la première pièce (481). En faisant tourner la deuxième pièce (482) autour
de l'axe (100), on peut donc, grâce à la liaison vis-écrou, régler l'écart entre les
faces d'appui de façon à ce que le panneau ainsi posé soit parfaitement horizontal
et placé à l'altitude voulue.
[0064] Dans le cas où cet élément de liaison ne fait pas partie des trois premiers éléments
de liaison utilisés pour le montage du panneau sur le plancher de la structure châssis
tel que décrit précédemment, la première pièce (481) solidaire de l'élément inférieur
(38) par le biais de la masse élastique (6) a été vissée de telle sorte que la distance
entre la première paroi d'appui (30) et la deuxième paroi d'appui (40) soit fixée
à une deuxième valeur prédéterminée, inférieure à ladite première valeur prédéterminée.
De la sorte, lors du réglage et de la fixation des trois premiers éléments de liaison,
la première paroi d'appui de cet élément de liaison ne risque pas de toucher immédiatement
le plancher de la structure-châssis. Une fois les trois premiers éléments de liaison
réglés et fixés, on enlève les vis (10) et, la partie mâle cylindrique (484.2) ayant
été insérée dans l'alésage (22) avec un certain jeu, l'ensemble de l'élément de liaison
tombe par gravité jusqu'à ce que la couche de matière adhésive (9) encollée sur la
première paroi d'appui atteigne le plancher de la structure-châssis. En faisant tourner
la deuxième pièce (482) autour de l'axe (100) à l'aide de l'outil de forme inséré
dans la cavité 6 pans (484.1), on peut donc, grâce à la liaison vis-écrou, régler
l'écart entre les faces d'appui de façon à ce que la deuxième paroi d'appui vienne
affleurer la face inférieure (24) dudit panneau. A l'aide des vis (10), auto-taraudantes,
on fixe à nouveau de la deuxième paroi d'appui sur la face inférieure dudit panneau.
EXEMPLE 9: (Figure 9) .
[0065] Un neuvième mode de réalisation selon l'invention est illustré en figure 9. L'élément
de liaison (59) comprend un élément inférieur (39) qui présente une première paroi
d'appui (30'), un élément supérieur (49), qui présente une deuxième paroi d'appui
(40), et une masse élastique (6). L'élément supérieur (49) comprend une première pièce
(491) adjacente à la masse élastique (6) par sa paroi extérieure et présentant une
partie tubulaire (491.1) filetée sur sa paroi extérieure. L'élément supérieur (49)
comprend également une deuxième pièce (492) qui comprend ladite deuxième paroi d'appui
(40). La première pièce (491) et la deuxième pièce (492) sont liées entre elles par
une liaison (493) de type vis-écrou, la fonction écrou étant assurée directement par
la deuxième pièce (492), qui comprend une jupe cylindrique (494) munie d'un filet
de vissage sur sa paroi intérieure qui coopère avec le filet de vissage ménagé sur
la paroi extérieure de la partie tubulaire (491.1) de la première pièce (491).
[0066] La première paroi d'appui (30') présente une périphérie ceinte par un bourrelet (300)
continu, de telle sorte que lorsque l'élément de liaison est mis au contact du plancher
de la structure-châssis, il se forme entre ledit plancher et ladite première paroi
d'appui une cavité (301) apte à recevoir de la matière adhésive (9) injectée depuis
le dessus du plancher interne. Un conduit tubulaire (391) vertical, solidaire de ladite
première pièce, dont l'extrémité supérieure est orientée en direction des orifices
(22) et (42) respectifs de la deuxième paroi d'appui (40) et du panneau (21) de plancher
interne et dont l'extrémité inférieure débouche dans ladite cavité (301) permet de
guider l'injection de matière adhésive.
[0067] Avantageusement, l'extrémité supérieure (392) de ce conduit tubulaire (391), accessible
à partir de l'extérieur grâce aux orifices (42) et (22), est munie sur sa paroi interne,
de moyens de solidarisation temporaire, ici 6 pans, qui, en coopération avec un outil
extérieur manipulé depuis le dessus du plancher interne, permet de faire tourner l'élément
inférieur (39) et la première pièce (491), lesquels sont par conséquent vissés ou
dévissés par rapport à la deuxième pièce (492) fixée sur le panneau (21) de plancher
interne.
[0068] Ici, l'élément de liaison (59) est fixé sur le panneau (21) de plancher interne par
vissage de la deuxième paroi d'appui (40) sur la face inférieure (24) dudit panneau.
Comme dans l'exemple précédent, on peut effectuer une fixation temporaire de l'élément
de liaison avant la pose du panneau et procéder, au moment de la pose, de deux manières
différentes, selon que l'élément de liaison est utilisé parmi les trois premiers ou
parmi les suivants. Cependant, ce mode de réalisation permettant l'injection de matière
adhésive après la mise en place du panneau, on peut avantageusement, au moins lorsque
l'élément de liaison ne fait pas partie des trois premiers, fixer de manière définitive
l'élément de liaison sur le panneau de plancher interne avant la pose de celui-ci:
la première pièce (491), solidaire de l'élément inférieur (39) par le biais de la
masse élastique (6), a été avantageusement vissée de telle sorte que la distance entre
la première paroi d'appui (30) et la deuxième paroi d'appui (40) soit fixée à une
deuxième valeur prédéterminée inférieure à la première valeur prédéterminée qui correspond
à la différence théorique de niveaux entre le plancher intérieur et le plancher de
la structure-châssis et, une fois le panneau posé sur le plancher de la structure-châssis,
on fait tourner le premier élément (39), la masse élastique (6) et la première pièce
(491) à l'aide d'un outil de forme rendu solidaire en rotation avec le conduit cylindrique
(391) grâce aux 6 pans de l'extrémité (392) dudit conduit cylindrique jusqu'à ce que
l'extrémité du bourrelet (300) de la première paroi d'appui (30) atteigne la deuxième
paroi d'appui (40) puis on enlève l'outil pour libérer le conduit et on injecte ensuite
la matière adhésive dans la cavité (301). Avantageusement, ladite matière adhésive
est un mastic polyuretane, un mastic silicone ou un mastic acrylique.
1. Elément de liaison (51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59) élastique amortissant les
vibrations et les bruits destiné au montage flottant d'un plancher interne (2) sur
le plancher (1) d'une structure-châssis et comprenant:
a) un élément inférieur (31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39) présentant une première
paroi d'appui (30,30') destinée à être fixée sur le plancher (1) de ladite structure-châssis;
b) un élément supérieur (41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49), présentant une deuxième
paroi d'appui (40), sensiblement parallèle à ladite première paroi d'appui et destinée
à être fixée sur ledit plancher interne;
c) une masse élastique (6) agencée entre ledit élément inférieur et ledit élément
supérieur de telle sorte que ledit élément inférieur et ledit élément supérieur peuvent
se déplacer l'un par rapport à l'autre tout en restant distants l'un de l'autre;
caractérisé en ce que l'un ou l'autre des dits éléments séparés par ladite masse élastique, à savoir ledit
élément inférieur, respectivement ledit élément supérieur, comprend au moins deux
pièces mobiles l'une par rapport à l'autre dans une direction (100) sensiblement perpendiculaire
auxdites parois d'appui, ladite première pièce (311, 321, 331, 341, 351, 361, 471,
481, 491) étant adjacente à ladite masse élastique, ladite deuxième pièce (312, 322,
332, 342, 352, 362, 472, 482, 492) étant ou comprenant ladite première paroi d'appui,
respectivement la deuxième paroi d'appui.
2. Elément de liaison (51, 52, 53, 55, 56, 57, 58, 59) selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit élément inférieur (resp. ledit élément supérieur) est muni également d'un écarteur
(314, 324, 334, 354, 364, 474, 484, 494), dont le déplacement, réalisé manuellement
ou à l'aide d'un actionneur alimenté par une source d'énergie auxiliaire, entraîne
le déplacement de ladite première pièce par rapport à ladite deuxième pièce.
3. Elément de liaison (54) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit élément inférieur (resp. ledit élément supérieur) est muni également d'un moyen
d'immobilisation (345) qui immobilise ladite première pièce par rapport ladite deuxième
pièce, de sorte que ladite première paroi d'appui et ladite deuxième paroi d'appui
peuvent être maintenues éloignées l'une de l'autre selon une distance donnée maintenue
constante, ce qui permet d'imposer une différence de niveaux contrôlée entre ledit
plancher interne et le plancher de ladite structure-châssis.
4. Elément de liaison (51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 59) selon l'une quelconque des revendications
1 à 3, caractérisé en ce que ladite deuxième paroi d'appui est munie d'un orifice (42) dont le diamètre est suffisant
pour permettre l'accès audit écarteur et/ou audit moyen d'immobilisation et/ou à ladite
première paroi d'appui.
5. Elément de liaison élastique (51, 52, 53, 54) selon l'une quelconque des revendications
1 à 4, caractérisé en ce qu'une couche ou plaque mince (7) en un matériau isolant et élastique adhère à ladite
deuxième paroi d'appui.
6. Elément de liaison (51) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément inférieur (31) comprend une première pièce (311) adjacente à la masse élastique
(6) et une deuxième pièce (312) qui comprend ladite première paroi d'appui (30), la
première pièce (311) étant munie d'un alésage (311.1) pouvant coulisser autour d'un
axe (318) solidaire de la deuxième pièce (312) et perpendiculaire à ladite première
paroi d'appui (30), le déplacement relatif de ladite première pièce par rapport à
ladite deuxième pièce étant réalisé à l'aide de deux pièces intermédiaires (314 et
314') qui sont des coins longitudinaux disposés symétriquement et reliés par un ressort
(316) qui tend à les rapprocher, ce qui entraîne le soulèvement de l'élément supérieur
par rapport à l'élément inférieur, ledit soulèvement étant limité, voire contrarié,
par la présence d'un écrou (315) que l'on peut visser plus ou moins sur la partie
supérieure filetée dudit axe (318).
7. Elément de liaison (52) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément inférieur (32) comprend une première pièce (321) adjacente à la masse élastique
(6) et une deuxième pièce (322) qui comprend ladite première paroi d'appui (30), ladite
première pièce (321) et ladite deuxième pièce (322) étant liées entre elles par un
vérin (326).
8. Elément de liaison (53) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément inférieur (33) comprend une première pièce (331) qui est adjacente à la
masse élastique (6) et une deuxième pièce (332) qui comprend ladite première paroi
d'appui (30) et une broche (335) dont l'axe est perpendiculaire à ladite première
paroi d'appui (30), la première pièce (331) et la deuxième pièce (332) étant liées
entre elles par une liaison (333) de type vis-écrou, la fonction écrou étant assurée
par une pièce (337) solidaire de la première pièce (331) et possédant un alésage fileté,
la fonction vis étant assurée par un manchon (334) fileté extérieurement, maintenu
solidaire de ladite deuxième pièce (332) grâce à la tête (335.1) de ladite broche,
tout en étant libre en rotation par rapport à l'axe de ladite broche.
9. Elément de liaison (54) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit élément inférieur (34) comprend une première pièce (341) qui est adjacente
à la masse élastique (6) et une deuxième pièce (342) qui comprend ladite première
paroi d'appui (30), ladite première pièce et ladite deuxième pièce étant liées entre
elles par une liaison (343) de type glissière, le U renversé formé par les ailes (341.1)
de la première pièce (341) venant s'insérer dans l'espace délimité par les ailes (342.1)
de la deuxième pièce (342), la paroi externe des ailes (341.1) étant munie d'un bourrelet
d'encliquetage (341.2) et la paroi interne des ailes (342.1) étant munie d'une pluralité
de gorges (342.2) de forme complémentaire à celle dudit bourrelet.
10. Elément de liaison (54) selon la revendication 9 dans lequel un loquet pivotant (348),
solidaire de ladite première pièce, muni d'une tête de préhension (347), présente
un bras (349) dont la longueur est telle que, lorsque ladite tête de préhension est
actionnée et qu'il arrive au contact desdites ailes (341.1), il impose auxdites ailes
un déplacement vers l'extérieur, mettant lesdits bourrelets d'encliquetage (341.2)
en appui forcé dans les dites gorges (342.2).
11. Elément de liaison (55) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément inférieur (35) comprend une première pièce (351) qui est adjacente à la
masse élastique (6) et une deuxième pièce (352) qui comprend ladite première paroi
d'appui (30), ladite première pièce (351) et ladite deuxième pièce (352) étant liées
entre elles par un pantographe(354).
12. Elément de liaison (56) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément inférieur (36) comprend une première pièce (361) qui est adjacente à la
masse élastique (6) et une deuxième pièce (362) qui comprend ladite première paroi
d'appui (30), ladite première pièce (361) et ladite deuxième pièce (362) comprenant
ou étant solidaires de parois inclinées en vis-à-vis l'une de l'autre et le long desquelles
elles peuvent glisser, la première pièce (361) et la deuxième pièce (362) étant rendues
solidaires l'une de l'autre à l'aide d'une vis (365) dont la tête prend appui sur
la face supérieure de la première pièce (361) et dont le fût fileté est vissé dans
un alésage fileté ménagé dans la deuxième pièce (362).
13. Elément de liaison (57) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément supérieur (47) comprend une première pièce (471) qui est adjacente à la
masse élastique (6) et une deuxième pièce (472) qui comprend ladite deuxième paroi
d'appui (40), ladite première pièce (471) et ladite deuxième pièce (472) étant liées
entre elles par une liaison (473) de type vis-écrou, la fonction écrou étant assurée
directement par la deuxième pièce (472), qui est munie d'un alésage fileté, la fonction
vis étant assurée par un manchon (474) fileté extérieurement et manoeuvrable en rotation
grâce à une encoche de forme (474.1), ledit manchon étant solidaire du doigt (478)
d'une rotule (477) qui peut tourner dans une cavité sphérique ménagée dans la première
pièce (471).
14. Elément de liaison (58) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément supérieur (48) comprend une première pièce (481), qui est tubulaire, filetée
intérieurement et adjacente à la masse élastique (6) par sa paroi extérieure, et une
deuxième pièce (482) qui comprend ladite deuxième paroi d'appui (40), ladite première
pièce (481) et ladite deuxième pièce (482) étant liées entre elles par une liaison
(483) de type vis-écrou, la fonction écrou étant assurée directement par la deuxième
pièce (482), qui comprend une jupe cylindrique (484) munie sur sa paroi extérieure
d'un filet de vissage qui coopère avec le filet de vissage ménagé sur la paroi intérieure
de la première pièce (481), ladite première paroi d'appui étant munie d'une couche
adhésive ou étant destinée à être recouverte d'une couche en matériau adhésif.
15. Elément de liaison (59) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément supérieur (49) comprend une première pièce (491), qui est tubulaire, filetée
intérieurement et adjacente à la masse élastique (6) par sa paroi extérieure, et une
deuxième pièce (492) qui comprend ladite deuxième paroi d'appui (40), ladite première
pièce (491) et ladite deuxième pièce (492) étant liées entre elles par une liaison
(493) de type vis-écrou, la fonction écrou étant assurée directement par la deuxième
pièce (492), qui comprend une jupe cylindrique (494) munie d'un filet de vissage sur
sa paroi extérieure qui coopère avec le filet de vissage ménagé sur la paroi intérieure
de ladite première pièce (491), la première paroi d'appui (30') présentant une périphérie
ceinte par un bourrelet (300) continu, de telle sorte que lorsque l'élément de liaison
est mis au contact du plancher de la structure-châssis, il se forme entre ledit plancher
de structure-châssis et ladite première paroi d'appui (30') une cavité (301) apte
à recevoir de la matière adhésive (8) injectée depuis le dessus du plancher interne
grâce à un conduit tubulaire (391), qui est solidaire de ladite première pièce, dont
l'extrémité supérieure est orientée vers l'orifice (42) de la deuxième paroi d'appui
(40) et dont l'extrémité inférieure débouche dans ladite cavité.
16. Panneau (21) de plancher interne (2) destiné à être monté de manière flottante sur
le plancher d'une structure-châssis caractérisé en ce qu'il est muni d'au moins une pluralité d'éléments de liaison (51, 52, 53, 54, 55, 56,
57, 58, 59) selon l'une quelconque des revendications 1 à 15.
17. Panneau (21) de plancher interne (2) selon la revendication 16 caractérisé en ce qu'il est muni d'ouvertures (22) réalisées au droit des orifices (42) ménagés dans la
deuxième paroi d'appui (40) desdits éléments de liaison.
18. Panneau (21) de plancher interne (2) selon la revendication 16 ou 17 caractérisé en ce qu'il est également muni d'ouvertures (23) ménagées au droit des points de fixation (13)
destiné à la fixation de la première paroi d'appui (30) desdits éléments de liaison
sur le plancher (1) de la structure châssis.
19. Procédé d'assemblage permettant de monter de manière flottante un plancher interne
sur un plancher (1) de structure-châssis, typiquement le chaudron d'un véhicule ferroviaire,
caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes:
a) on se munit de panneaux (21) de plancher interne selon l'une quelconque des revendications
16 à 18;
b) on pose lesdits panneaux de plancher interne sur le plancher de la structure châssis
et, pour chaque panneau (21) de plancher interne:
b1) on fixe sur le plancher (1) de la structure-châssis la première paroi d'appui
(30) de trois éléments de liaison selon l'un quelconque des revendications 1 à 15,
la distance entre ladite première paroi d'appui et la deuxième paroi d'appui (40)
ayant été fixée à une première valeur prédéfinie;
b2) pour chacun des éléments de liaison restants, on ajuste l'écart entre ladite première
pièce et ladite deuxième pièce de telle sorte que la première paroi affleure le plancher
de la structure-châssis, on immobilise ladite première pièce par rapport à ladite
deuxième pièce et on fixe ladite première paroi d'appui sur ledit plancher de la structure
châssis.
20. Procédé selon la revendication 19 dans lequel:
- au cours de l'étape a), on se munit de panneaux (21) de plancher interne sur lesquels
lesdits trois premiers éléments de liaison ont été positionnés de telle sorte que
lesdits panneaux puissent reposer sur le plancher de la structure châssis dans des
conditions isostatiques stables, les autres éléments de liaison élastique étant réglés
de telle sorte que la distance entre la première paroi d'appui et la deuxième paroi
d'appui soit fixée à une deuxième valeur prédéfinie, inférieure à ladite première
valeur prédéfinie;
- au cours de l'étape b1, on fixe les dits trois premiers éléments de liaison élastique
puis,
- au cours d'une étape intermédiaire entre b1) et b2), on règle les écarts entre ladite
première pièce et ladite deuxième pièce de chacun des dits trois premiers éléments
de liaison élastique de façon à ce que ledit panneau de plancher interne soit parfaitement
horizontal, placé à l'altitude voulue et bien positionné latéralement, et, une fois
le réglage effectué, on bloque les écarts entre la première pièce et la deuxième pièce
de chacun desdits trois premiers éléments de liaison élastique à l'aide d'un moyen
d'immobilisation puis on passe à l'étape b2).