(19)
(11) EP 2 407 042 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
18.01.2012  Bulletin  2012/03

(21) Numéro de dépôt: 11005293.3

(22) Date de dépôt:  29.06.2011
(51) Int. Cl.: 
A43B 13/22(2006.01)
A43B 5/06(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA ME

(30) Priorité: 15.07.2010 FR 1002985

(71) Demandeur: SALOMON S.A.S.
74370 Metz-Tessy (FR)

(72) Inventeurs:
  • Borel, René
    74540 Saint-Sylvestre (FR)
  • Grenet, Benjamin
    74150 Moye (FR)

   


(54) Chaussure à semelage amélioré


(57) Chaussure (1) comprenant un semelage externe (2) et une tige (9), le semelage externe (2) s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière (3) jusqu'à une extrémité avant (4), et en largeur entre un bord latéral (5) et un bord médial (6), le semelage externe (2) présentant une face de contact (20) avec le sol.
La face de contact (20) présente une première ligne (21), la première ligne (21) présentant une alternance de bosses (31 à 36) et de creux (41 à 45). La face de contact (20) présente une deuxième ligne (22), la deuxième ligne (22) présentant une alternance de bosses (51 à 57) et de creux (61 à 66). Les bosses (31 à 36) et les creux (41 à 45) de la première ligne (21) sont disposés en alternance par rapport aux bosses (51 1 à 57) et aux creux (61 à 66) de la deuxième ligne 22.




Description


[0001] L'invention se rapporte à une chaussure, et concerne notamment une chaussure destinée à la pratique d'un sport.

[0002] De telles chaussures peuvent être utilisées dans des domaines tels que la marche, sportive ou non, ou la course sur terrain plat ou en montagne, l'alpinisme, ou encore la planche à roues, un sport de balle, ou autre.

[0003] Une chaussure peut comprendre une tige basse ou une tige haute. La chaussure peut aussi être relativement souple ou au contraire plus rigide. Cependant, quel que soit son aspect général ou l'activité pratiquée, la chaussure doit répondre aux attentes d'un utilisateur. Notamment, en premier lieu, la chaussure doit permettre un déroulement facile du pied. Cela signifie par exemple que, sur un sol plat, le déroulement doit être libre et régulier. Il s'agit de minimiser la dépense énergétique de l'utilisateur à chaque mouvement de déroulement du pied, pendant la marche ou la course. En deuxième lieu, la chaussure doit suffisamment adhérer au sol. Cela signifie qu'elle ne doit pas glisser de manière intempestive, dans le sens où elle doit permettre à un utilisateur de contrôler les appuis, les impulsions, ou la transmission d'informations sensorielles entre le sol et le pied.

[0004] Bien entendu l'art antérieur a proposé de nombreuses solutions pour obtenir un déroulement facile et une adhérence suffisante.

[0005] Il est notamment connu de fabriquer une chaussure dont le semelage externe présente une face de contact avec le sol, laquelle présente des reliefs de petites dimensions. Cette structure offre une bonne liberté de déroulement, car les espaces entre les reliefs autorisent une flexion libre du semelage externe. De plus la répartition régulière des reliefs permet d'une part un déroulement régulier et, d'autre part, une adhérence suffisante sur un sol plat. Une telle chaussure convient notamment pour la marche ou la course à pieds, par exemple dans un stade. Cependant si cette chaussure conjugue, pour un bon nombre de situations, un déroulement libre et régulier avec une adhérence suffisante, elle ne le fait pas dans tous les cas. En effet, dans certaines situations l'adhérence est insuffisante. C'est notamment le cas sur les sols accidentés, avec des obstacles tels que des rochers ou autre, comme on en rencontre en montagne, voire à la campagne ou en forêt. En effet dans ces situations la surface de contact entre le semelage et le sol est trop faible pour permettre une adhérence suffisante.

[0006] Il existe d'autres chaussures, lesquelles sont adaptées à des terrains particuliers.

[0007] Par exemple, selon le document US 4,130,947, la face de contact du semelage externe présente une succession de sillons transversaux. Ces derniers présentent une profondeur assez importante, de plusieurs millimètres. Ce semelage favorise une accroche sur un sol meuble ou sur de la neige. Les sillons sont prévus pour augmenter la rigidité transversale, et faciliter la flexibilité longitudinale. Cependant, cette chaussure ne permet pas un déroulement totalement libre et régulier du pied. En effet la possibilité de flexion longitudinale du semelage externe, selon un axe transversal, est différente d'un endroit à l'autre. La flexibilité est importante au niveau d'un sillon, alors qu'elle est réduite entre deux sillons. Cela à cause des variations d'épaisseur du semelage induites par les sillons. Il en résulte une alternance de zones transversales dures et souples au niveau du semelage externe. Cette alternance perturbe le déroulement du semelage, et donc du pied, en le rendant irrégulier. De plus la flexion d'une zone épaisse, comprise entre deux sillons, nécessite plus d'efforts. En ce sens le rendement énergétique lié à la marche ou à la course est plus faible. Il faut noter aussi le risque de rupture en fatigue des zones fines au niveau des sillons.

[0008] Il apparait qu'aucune chaussure connue ne rassemble à elle seule les aptitudes de déroulement libre et régulier du semelage au sol, de l'adhérence suffisante sur un sol régulier, et de l'adhérence ou de l'accroche sur un sol irrégulier. Autrement dit les chaussures antérieures ne sont pas assez polyvalentes ou, par corollaire, sont trop spécialisées.

[0009] Par rapport à cela l'invention a pour but général d'améliorer les chaussures selon l'art antérieur. Notamment, un but de l'invention est de rassembler en une seule chaussure les aptitudes de déroulement libre et régulier du semelage au sol, de l'adhérence suffisante sur un sol régulier, et de l'adhérence suffisante ou de l'accroche sur un sol irrégulier. Cela veut dire que l'invention veut rendre une chaussure plus polyvalente, plus efficace dans toutes les situations.

[0010] On verra mieux par la suite qu'un autre but de l'invention est de décliner cette polyvalence de manière large, c'est-à-dire de l'obtenir aussi bien sur des terrains mouillés, humides, ou souillés que sur des terrains plus prévisibles, tels que des terrains secs.

[0011] Un but encore de l'invention est d'apporter au niveau du semelage externe une certaine capacité d'amortissement. L'invention cherche à optimiser le comportement du semelage pendant l'intégralité, ou au moins une partie significative, de son contact avec le sol, en fonction de l'activité pratiquée.

[0012] Un autre but de l'invention est d'améliorer la précision dans la transmission des informations sensorielles ou des impulsions liées à la marche ou à la course.

[0013] Un but encore de l'invention est de réduire autant que possible la masse du semelage externe.

[0014] Pour ce faire l'invention propose une chaussure comprenant un semelage externe et une tige, le semelage externe s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière jusqu'à une extrémité avant, et en largeur entre un bord latéral et un bord médial, le semelage externe présentant une face de contact avec le sol.

[0015] La chaussure selon l'invention est caractérisée par le fait que la face de contact présente une première ligne, la première ligne présentant une alternance de bosses et de creux, par le fait que la face de contact présente une deuxième ligne, la deuxième ligne présentant une alternance de bosses et de creux, les bosses et les creux de la première ligne étant disposés en alternance par rapport aux bosses et aux creux de la deuxième ligne.

[0016] On peut dire aussi que la première ligne comprend un tronçon de référence qui présente une bosse et un creux, que la deuxième ligne comprend un tronçon de référence qui présente une bosse et un creux, que la bosse du tronçon de référence de la première ligne est à côté du creux du tronçon de référence de la deuxième ligne, et que le creux du tronçon de référence de la première ligne est à côté de la bosse du tronçon de référence de la deuxième ligne.

[0017] Cette structure organise une alternance de bosses et de creux dans une direction parallèle aux lignes, ainsi qu'une alternance de bosses et de creux dans une direction perpendiculaire aux lignes. On verra mieux par la suite qu'une ligne correspond à une subdivision de la face de contact, la ligne pouvant être rectiligne ou incurvée, et orientée selon la direction longitudinale de la chaussure ou selon une autre direction. Bien entendu, l'alternance ci-avant évoquée est réalisée dans une subdivision de la face de contact qui présente les bosses et les creux selon l'invention. On verra mieux par la suite que la face de contact peut comprendre plusieurs subdivisions, ou être totalement organisée de la sorte.

[0018] Dans une subdivision, les bosses contactent alternativement un sol régulier quel que soit le sens de déroulement du semelage externe. Cela signifie que si le semelage externe se déroule dans le sens des lignes, une bosse de la première ligne contacte le sol, qu'après une bosse de la deuxième ligne contacte le sol, qu'encore après une autre bosse de la première ligne contacte le sol, et ainsi de suite. Bien entendu, ce phénomène se produit pour toutes les directions de déroulement. Il s'ensuit que le déroulement du semelage externe, et donc aussi celui du pied, est régulier et libre. Il apparaît également que l'adhérence sur ce sol est satisfaisante car le passage d'une bosse à l'autre, en terme d'appui, est régulier. On pourrait dire aussi qu'on observe une continuité de contact du semelage sur le sol lorsque le premier se déroule sur le deuxième.

[0019] Dans le cas d'un sol irrégulier, comme celui plus ou moins couvert de rochers en montagne, les aspérités du sol coopèrent avec les creux. En fait ces aspérités s'enfoncent plus ou moins dans les creux. On observe une adhérence accrue au niveau des creux car ces derniers offrent une surface de contact élevée par rapport à la surface des ouvertures qu'ils délimitent entre les bosses. De plus les creux créent des liaisons par obstacle entre les aspérités du sol et le semelage externe. Il s'ensuit que l'adhérence et/ou l'accroche sur sol irrégulier sont améliorées, par rapport à celles obtenues sur des chaussures selon l'art antérieur. Il en ira de même sur des sols boueux car les creux font office de crampons géants desquels la boue ressort très facilement.

[0020] Au final, pour une chaussure selon l'invention, le semelage externe se déroule régulièrement et librement sur un sol régulier, adhère suffisamment sur ce sol, et adhère aussi ou accroche, de manière réversible bien sûr, sur sol irrégulier. Cela revient à dire que la chaussure selon l'invention est polyvalente et adhère au sol qu'il soit régulier ou irrégulier.

[0021] La chaussure selon l'invention permet une amélioration sensible de l'accroche par rapport aux chaussures de l'art antérieur.

[0022] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisées, et dans lequel :
  • la figure 1 est une vue en perspective avant par dessous d'une chaussure, selon une première forme de réalisation de l'invention,
  • la figure 2 est une vue de côté de la chaussure selon la figure 1,
  • la figure 3 est une vue de dessous de la chaussure selon la figure 1,
  • la figure 4 est une coupe selon IV-IV de la figure 3,
  • la figure 5 est une coupe selon V-V de la figure 3,
  • la figure 6 est une coupe selon VI-VI de la figure 5,
  • la figure 7 est une coupe selon VII-VII de la figure 5,
  • la figure 8 est une coupe similaire à celle de la figure 4, pour une deuxième forme de réalisation de l'invention,
  • la figure 9 est une coupe similaire à celle de la figure 5, pour la deuxième forme de réalisation de l'invention,
  • la figure 10 est similaire à la figure 1, pour une troisième forme de réalisation de l'invention,
  • la figure 11 est une vue en perspective avant par-dessous d'une chaussure, selon une quatrième forme de réalisation de l'invention,
  • la figure 12 est une vue de dessous de la chaussure selon la figure 11.


[0023] La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus spécialement des chaussures pour la marche ou la course à plat ou en terrain mouvementé. Cependant l'invention s'applique à d'autres domaines tels que ceux évoqués avant.

[0024] La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 à 7.

[0025] Comme le montrent les figures 1 à 3, une chaussure de marche est prévue pour accueillir le pied de l'utilisateur.

[0026] De manière connue et générale, la chaussure 1 comprend un semelage externe 2, lequel s'étend selon une direction longitudinale L entre une extrémité arrière 3 et une extrémité avant 4, et selon une direction transversale W entre un bord latéral 5 et un bord médial 6. Le semelage 2 comprend une partie arrière, ou talon 7, ainsi qu'une partie avant 8. Selon la première forme de réalisation le semelage 2 est monobloc, dans le sens où le talon 7 et la partie avant 8 se prolongent l'un l'autre. Cependant, ces parties 7, 8 pourraient être séparées et espacées l'une de l'autre.

[0027] En complément la chaussure 1 comprend une tige 9 disposée sur le semelage. Telle que représentée la tige 9 comprend une portion basse 10, prévue pour entourer le pied, à l'exclusion d'une portion haute. Cependant, il pourrait être également prévu que la tige comprenne aussi une portion haute.

[0028] La tige 9 comprend notamment un quartier latéral 12, un quartier médial 13, et une languette 14. Cette dernière 14 relie l'un à l'autre les quartiers 12, 13 pour donner à la tige 9 sa continuité. Cependant, il pourrait être prévu de ne pas utiliser de languette. Dans ce cas, les quartiers 12, 13 peuvent rester séparés ou se superposer.

[0029] Un dispositif de serrage, non détaillé ici, est prévu pour serrer la tige 9 de manière réversible. Cependant, la chaussure 1 pourrait être dépourvue de dispositif de serrage.

[0030] Quelle que soit la structure de la tige, le semelage externe 2 présente une face de contact 20 avec le sol. Il est prévu que la face 20 présente des lignes 21, 22, 23, 24, 25 qui sont au nombre de deux ou plus. Une ligne est une subdivision, de la face de contact 20, qui présente une longueur supérieure à sa largeur. On pourrait dire qu'une ligne est une subdivision allongée mais qui, on le verra par la suite, peut présenter différentes formes ou différentes courbures. En particulier, une ligne peut être droite, comme un rectangle, ou bien incurvée, par exemple selon la forme d'une lettre majuscule telle que le C ou le S.

[0031] De manière non limitative la face de contact 20 présente au moins une première ligne 21 et une deuxième ligne 22. On verra par la suite qu'elle 20 peut présenter une troisième ligne 23, une quatrième ligne 24, une cinquième ligne 25, voire plus encore.

[0032] La première ligne 21 comprend par exemple une alternance de bosses 31, 32, 33, 34, 35, 36 et de creux 41, 42, 43, 44, 45 qui se succèdent alternativement, entre l'extrémité avant 4 et l'extrémité arrière 3. Dans tous les cas la première ligne 21 comprend un tronçon de référence 47 qui présente une bosse 32 et un creux 41. Bien entendu la bosse 32 et le creux 41 du tronçon de référence 47 sont à côté l'un de l'autre, dans le sens où l'un succède à l'autre selon la ligne 21. Ce tronçon 47 a été choisi pour faciliter la description, parce qu'il se voit bien sur les figures.

[0033] Dans le même esprit la deuxième ligne 22 comprend par exemple une alternance de bosses 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57 et de creux 61, 62, 63, 64, 65, 66 qui se succèdent alternativement, entre l'extrémité avant 4 et l'extrémité arrière 3. Dans tous les cas la deuxième ligne 22 comprend un tronçon de référence 67 qui présente une bosse 52 et un creux 62. Bien entendu là encore la bosse 52 et le creux 62 du tronçon de référence 67 sont à côté l'un de l'autre, dans le sens où l'un succède à l'autre selon la ligne 22. Ce tronçon a lui aussi été choisi pour faciliter la description, parce qu'il se voit bien sur les figures.

[0034] Selon l'invention la deuxième ligne 22 est contigüe à la première ligne 21, la bosse 32 du tronçon de référence 47 de la première ligne 21 est à côté du creux 62 du tronçon de référence 67 de la deuxième ligne 22, et le creux 41 du tronçon de référence 47 de la première ligne 21 est à côté de la bosse 52 du tronçon de référence 67 de la deuxième ligne 22.

[0035] Au niveau de la subdivision de la face de contact 20 qui contient les tronçons de référence 47, 67 des première 21 et deuxième 22 lignes, on observe une alternance de bosses et de creux dans une direction parallèle aux lignes 21, 22, ainsi qu'une alternance de bosses et de creux dans une direction perpendiculaire aux lignes 21, 22. Dans cette subdivision, le semelage externe 2 se déroule régulièrement et librement sur un sol régulier, adhère suffisamment sur ce sol, et adhère aussi ou accroche, de manière réversible, sur un sol irrégulier. Au niveau de cette subdivision au moins la chaussure selon l'invention est polyvalente.

[0036] Selon la première forme de réalisation décrite, et de manière non limitative, la face de contact 20 présente une troisième ligne 23. Celle-ci 23 comprend par exemple une alternance de bosses 71, 72, 73, 74, 75, 76 et de creux 81, 82, 83, 84, 85 qui se succèdent alternativement, entre l'extrémité avant 4 et l'extrémité arrière 3. La troisième ligne 23 comprend un tronçon de référence 87 qui présente une bosse 72 et un creux 81. Bien entendu la bosse 72 et le creux 81 du tronçon de référence 87 sont à côté l'un de l'autre, selon la ligne 23. Là encore ce tronçon 87 a été pris en considération parce qu'il se voit bien sur les figures.

[0037] Dans l'esprit de l'invention la troisième ligne 23 est contigüe à la deuxième ligne 22, la bosse 52 du tronçon de référence 67 de la deuxième ligne 22 est à côté du creux 81 du tronçon de référence 87 de la troisième ligne 23, et le creux 62 du tronçon de référence 67 de la deuxième ligne 22 est à côté de la bosse 72 du tronçon de référence 87 de la troisième ligne 23.

[0038] Au niveau de la subdivision de la face de contact 20 qui contient les tronçons de référence 67, 87 des deuxième 22 et troisième 23 lignes, on observe une alternance de bosses et de creux dans une direction parallèle aux lignes 22, 23, ainsi qu'une alternance de bosses et de creux dans une direction perpendiculaire aux lignes 22, 23. Là encore dans cette subdivision le semelage externe 2 se déroule régulièrement et librement sur un sol régulier, adhère suffisamment sur ce sol, et adhère aussi ou accroche, de manière réversible, sur un sol irrégulier. Au niveau de cette subdivision, la chaussure est polyvalente.

[0039] Selon la première forme de réalisation toujours, la face de contact 20 comprend exactement trois lignes 21, 22, 23. Cela signifie qu'il n'y en a pas une de plus, et pas une de moins. En conséquence les lignes 21, 22, 23 s'étendent sur l'ensemble de la face de contact 20. Par exemple la première ligne 21 est latérale, la deuxième ligne 22 est centrale, et la troisième ligne 23 est médiale. Cela optimise les aptitudes d'adhérence au sol et de déroulement, dans le sens où elles s'exercent sur toute la face de contact 20.

[0040] Bien entendu, dans cet esprit d'optimisation, la première ligne 21 comprend plusieurs tronçons 47, la deuxième ligne 22 comprend plusieurs tronçons 67, et la troisième ligne 23 comprend plusieurs tronçons 87.

[0041] A titre d'exemple non limitatif la première forme de réalisation propose l'organisation suivante : la première ligne 21 présente cinq creux 41, 42, 43, 44, 45, la deuxième ligne 22 présente six creux 61, 62, 63, 64, 65, 66, et la troisième ligne 23 présente cinq creux 81, 82, 83, 84, 85. Par corollaire la première ligne 21 présente six bosses 31, 32, 33, 34, 35, 36, la deuxième ligne 22 présente sept bosses 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, et la troisième ligne 23 présente six bosses 71, 72, 73, 74, 75, 76. Il va de soi que les bosses et les creux se répartissent alternativement le long de chaque ligne, et aussi alternativement perpendiculairement à chaque ligne. De fait les bosses et les creux sont répartis en damier sur toute la face de contact 20.

[0042] On remarque que la première ligne 21, la deuxième ligne 22 et la troisième ligne 23 sont orientées selon la longueur de la chaussure 1, qui est aussi la direction longitudinale L du semelage 2. Cette orientation donne de la stabilité au semelage 2 pendant le déroulement naturel du pied, lors de la marche ou de la course dans un sens d'avancement.

[0043] On observe en complément que les creux 41 à 45 de la première ligne 21 sont respectivement alignés transversalement avec les creux 81 à 85 de la troisième ligne, c'est-à-dire selon la direction transversale W du semelage externe 2. Par corollaire les bosses 31 à 36 de la première ligne 21 sont respectivement sensiblement alignées transversalement avec les bosses 71 à 76 de la troisième ligne 23. Il en résulte une grande stabilité transversale dans les appuis au sol, notamment si celui-ci est plat. D'autre part on obtient aussi une bonne accroche transversale sur sol accidenté. En effet, chaque creux de la ligne centrale 22 est délimité par une bosse latérale et par une bosse médiale, respectivement des lignes latérale 21 et médiale 23. En conséquence chaque creux 61 à 66 est une cavité du semelage 2 ouverte uniquement au niveau de la face de contact 20. C'est pourquoi, si une aspérité du sol, comme la saillie d'un rocher, prend place dans un creux de la ligne centrale 22, un glissement transversal du semelage externe 2 est empêché tantôt par la bosse latérale, tantôt par la bosse médiale. En fait chaque bosse latérale ou médiale est une butée transversale. Cela rend la chaussure 1 particulièrement efficace lors des courses en montagne, car les pertes d'adhérence intempestives, selon une direction transversale, sont au moins rares, sinon évitées.

[0044] En termes dimensionnels on prévoit par exemple que la largeur de la première ligne 21 soit comprise entre 5 et 30% de la largeur du semelage externe 2, que la largeur de la deuxième ligne 22 soit comprise entre 20 et 80% de la largeur du semelage 2, et que la largeur de la troisième ligne 23 soit comprise entre 5 et 30% de la largeur du semelage 2. Il s'ensuit que la ligne centrale 22 est généralement choisie plus large que les lignes latérale 21 et médiale 23. Un avantage qui en découle est d'optimiser l'accroche transversale sur terrain accidenté.

[0045] Au niveau longitudinal, pour la première forme de réalisation, la longueur de chacune des première 21, deuxième 22 et troisième 23 lignes est comprise entre 85 et 100% de la longueur du semelage externe 2. Cela va toujours dans le sens d'optimisation des propriétés d'adhérence et de déroulement évoquées avant. Néanmoins, on a observé des résultats satisfaisants quand la longueur de chacune des première 21, deuxième 22 et troisième 23 lignes est comprise entre 50 et 100% de la longueur du semelage externe 2.

[0046] De manière non limitative, il est prévu que les première 21 et troisième 23 lignes se prolongent l'une de l'autre au niveau de l'extrémité arrière 3 et au niveau de l'extrémité avant 4, respectivement par un pont arrière 93 et un pont avant 94. Cela revient à dire que la ligne latérale 21 et la ligne médiale 23 se prolongent l'une l'autre au niveau de l'extrémité arrière 3 et/ou au niveau de l'extrémité avant 4. Au final la ligne latérale 21, le pont arrière 93, la ligne médiale 23 et le pont avant 94 forment une ceinture périphérique de la face de contact 20. Cette ceinture contribue à rendre le déroulement du semelage externe 2 plus régulier. Bien entendu, il est aussi possible de prévoir un seul pont 93, 94, au niveau de l'extrémité arrière 3 ou au niveau de l'extrémité avant 4, voire de n'en prévoir aucun.

[0047] On remarque que la largeur de la première ligne 21 est constante, que la largeur de la troisième ligne 23 est constante, et que la largeur de la deuxième ligne 22 est variable. En fait la deuxième ligne 22, ou ligne centrale, est globalement plus large dans la partie avant 8 que dans la partie arrière 7. Cela augmente l'accroche transversale vers l'avant. Un avantage qui en découle est une grande stabilité du semelage 2 lors d'une prise d'appui intense dans la région du métatarse du pied, notamment si le sol est accidenté. Là encore la chaussure est très performante en courses de montagne.

[0048] Toujours dans un souci de performance, il est prévu de rendre le semelage externe 2 léger et résistant à l'abrasion due aux contacts avec le sol. En pratique le semelage externe 2 comprend une couche d'usure 95, prévue pour contacter le sol, et une couche de liaison 96, laquelle relie la couche d'usure 95 au reste de la chaussure 1. Il va de soi que la couche d'usure 95 définit la face de contact 20. La couche d'usure 95 est constituée par exemple de caoutchouc ou de tout matériau équivalent. Quant à la couche de liaison 96 elle est, selon la première forme de réalisation et de manière non limitative, une couche d'amortissement. En conséquence cette couche 96 comprend une matière synthétique de faible densité, comme une mousse d'éthyle-vinyle-acétate désignée par l'acronyme EVA, ou tout équivalent.

[0049] Chacune des couches 95, 96 s'étend selon la totalité du semelage externe 2. Cela confère une aptitude à l'adhérence conjuguée à une aptitude à l'amortissement sur la totalité de la face de contact 20.

[0050] Bien entendu, le semelage 2 peut comprendre plus de deux couches et/ou des éléments supplémentaires.

[0051] Comme on le comprend à l'aide de l'ensemble des figures 1 à 7, selon la première forme de réalisation le semelage externe 2 comprend une couche d'usure 95 dont l'épaisseur t est généralement constante. Cela facilite la fabrication et permet d'alléger au maximum le semelage 2.

[0052] L'expression généralement constante signifie que la couche d'usure 95 présente une épaisseur constante, nonobstant des petits reliefs ajoutés pour améliorer l'adhérence sur sol humide. En effet les bosses 31 à 36, 51 à 57, 71 à 76 présentent pour la plupart des aspérités toutes de référence 97. Ces aspérités, par exemple en forme de Vé, sont de petites saillies dont l'épaisseur est comprise entre 0,5 et 7 mm, sachant que des valeurs de 1 à 3 mm ont donné de bons résultats.

[0053] Etant donné que ces aspérités 97 sont surtout destinées à coopérer avec un sol de surface régulière, il n'est pas nécessaire d'en garnir les creux. En d'autres termes ces derniers 41 à 45, 61 à 66, 81 à 85 présentent pour la plupart une surface régulière, voire lisse. Cela est logique dans la mesure où les creux ont vocation à coopérer avec des saillies de terrains accidentés.

[0054] On observe au passage que, de manière alternative, on peut prévoir que les bosses 31 à 36, 51 à 57, 71 à 76 présentent pour la plupart une surface régulière, c'est-à-dire sans les aspérités 97. Dans ce cas la chaussure 1 est très performante sur sol sec, qu'il soit régulier ou accidenté.

[0055] Indépendamment des aspérités 97 on observe que, selon la première forme de réalisation, le semelage externe 2 comprend une couche d'usure 95 dont l'épaisseur t est comprise entre 0,5 et 5 mm, sachant que des valeurs comprises entre 1 et 3 mm ont donné de bons résultats.

[0056] Comme on le comprend plus précisément à l'aide des figures 4 à 7, selon une subdivision transversale de la face de contact 20 d'une largeur d'un tronçon, les sommets des bosses 32, 52, 53, 72 sont dans un même plan. D'une manière plus générale, les sommets respectifs de toutes les bosses s'inscrivent dans une surface régulière de déroulement de la face de contact 20. Cela permet bien sûr un déroulement régulier du semelage externe 2 et du pied par voie de conséquence.

[0057] En relation particulièrement avec les figures 4 et 5, on observe que, dans un sens transversal, c'est-à-dire du bord latéral 5 au bord médial 6, la couche d'amortissement 96 est continue. La couche d'usure 95, quant à elle, est fractionnée. Plus précisément, à chaque ligne 21, 22, 23 correspond une subdivision indépendante de la couche d'usure 95. Cela permet d'obtenir une face de contact 20 en relief même dans le cas où la couche d'usure 95 est initialement conformée à plat. Cependant, comme on le verra mieux après, il est possible de mouler l'intégralité de la couche d'usure 95 en une pièce monobloc.

[0058] Comme on le comprend à l'aide de l'ensemble des figures 1 à 7, et plus spécialement en regard des figures 6 et 7, la plupart des creux présentent une forme arrondie. Par exemple, le premier creux 41 de la première ligne 21 présente un fond 100 concave, et des parois 101, 102 convexes, ces dernières reliant le fond 100 aux bosses 31, 32 de la même ligne. Cela facilite la fabrication du semelage 2, et permet aussi une meilleure transition entre les appuis sur terrain accidenté et les appuis sur terrain plat ou régulier.

[0059] Les autres formes de réalisation sont présentées ci-après à l'aide des figures 8 à 12. Pour des raisons de commodité, les éléments communs avec la première forme sont désignés par les mêmes références. Ce sont essentiellement les différences qui sont mises en évidence.

[0060] Dans un premier temps c'est la deuxième forme de réalisation qui est évoquée à l'aide des figures 8 et 9. En fait on retrouve deux coupes transversales dans l'esprit des figures 4 et 5. On voit ici que la couche d'usure 105 du semelage externe 2 est continue depuis le bord latéral 5 jusqu'au bord médial 6. Cela revient à dire que l'intégralité de la couche d'usure 105 est une pièce monobloc.

[0061] La troisième forme de réalisation est présentée à l'aide de la figure 10. Comme sur la figure 1, le semelage externe 2 de la chaussure 1 présente une première ligne 21, une deuxième ligne 22, et une troisième ligne 23. Ce qui est spécifique à cette forme de réalisation, c'est qu'un ou plusieurs creux 62 à 66 sont fractionnés. Par exemple ce sont essentiellement les creux 62 à 66 de la deuxième ligne 22 qui sont divisés par de fines parois, telles que celles référencées 111, 112 pour le deuxième creux 62 de la deuxième ligne 22. Ces parois 111, 112 peuvent être des éléments élastiques, pour exercer un rappel élastique après une déformation du semelage 2 liée, par exemple, au déroulement du pied. Cet agencement permet d'accumuler l'énergie liée au déroulement du pied, pour la restituer à la fin du déroulement. La relance de la chaussure, et donc du pied, est meilleure.

[0062] La quatrième forme de réalisation est présentée maintenant à l'aide des figures 11 et 12. Si elle présente encore une première ligne 21, une deuxième ligne 22 et une troisième ligne 23, la face de contact 20 présente aussi une quatrième ligne 24, la quatrième ligne 24 présentant une alternance de bosses 121 à 124 et de creux 131 à 133, et la face de contact 20 présente encore une cinquième ligne 25, la cinquième ligne 25 présentant une alternance de bosses 141 à 145 et de creux 151 à 154, les bosses et les creux d'une ligne donnée étant disposés en alternance par rapport aux bosses et aux creux d'une ligne voisine. On remarque que les lignes 21 à 25 sont contigües les unes par rapport aux autres.

[0063] On observe que la première ligne 21, la deuxième ligne 22, la troisième ligne 23, la quatrième ligne 24 et la cinquième ligne 25 sont orientées selon la longueur de la chaussure. Ici la première ligne 21 est latérale, les deuxième 22, troisième 23 et quatrième 24 lignes sont centrales, et la cinquième ligne 25 est médiale. De manière non limitative, la première ligne 21 présente quatre creux 161 à 164, la deuxième ligne 22 présente trois creux 171 à 173, la troisième ligne 23 présente quatre creux 181 à 184, la quatrième ligne 24 présente trois creux 131 à 133, et la cinquième ligne 25 présente quatre creux 151 à 154. Au final la chaussure 1 selon la quatrième forme de réalisation adopte la même philosophie que les autres formes. En ce sens elle est très polyvalente comme il a été expliqué avant mais, parce que le nombre de creux par ligne est inférieur, elle 1 est adaptée à des parcours mixtes qui comportent un peu plus de portions régulières que de portions accidentées.

[0064] Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques de mise en oeuvre connues de l'homme du métier.

[0065] Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites, et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre.

[0066] Notamment, le nombre de lignes peut varier. Selon l'étendue d'une ligne, différents creux peuvent présenter des dimensions différentes. De même, différentes bosses peuvent présenter des dimensions différentes.

[0067] A propos des creux, ceux-ci ou un certain nombre d'entre-eux peuvent être dépourvus, en totalité ou en partie seulement, de couche d'usure.


Revendications

1. Chaussure (1) comprenant un semelage externe (2) et une tige (9), le semelage externe (2) s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière (3) jusqu'à une extrémité avant (4), et en largeur entre un bord latéral (5) et un bord médial (6), le semelage externe (2) présentant une face de contact (20) avec le sol, caractérisée par le fait que la face de contact (20) présente une première ligne (21), la première ligne (21) présentant une alternance de bosses (31 à 36) et de creux (41 à 45), par le fait que la face de contact (20) présente une deuxième ligne (22), la deuxième ligne (22) présentant une alternance de bosses (51 à 57) et de creux (61 à 66), les bosses (31 à 36) et les creux (41 à 45) de la première ligne (21) étant disposés en alternance par rapport aux bosses (51 à 57) et aux creux (61 à 66) de la deuxième ligne 22.
 
2. Chaussure (1) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la première ligne (21) comprend un tronçon de référence (47) qui présente une bosse (32) et un creux (41), par le fait que la deuxième ligne (22) comprend un tronçon de référence (67) qui présente une bosse (52) et un creux (62), par le fait que la bosse (32) du tronçon de référence (47) de la première ligne (21) est à côté du creux (62) du tronçon de référence (67) de la deuxième ligne (22), et par le fait que le creux (41) du tronçon de référence (47) de la première ligne (21) est à côté de la bosse (52) du tronçon de référence (67) de la deuxième ligne (22).
 
3. Chaussure (1) selon la revendication 2, caractérisée par le fait que la face de contact (20) présente une troisième ligne (23), la troisième ligne (23) comprenant un tronçon de référence (87) qui présente une bosse (72) et un creux (81), la bosse (72) du tronçon de référence (67) de la deuxième ligne (22) étant à côté du creux (81) du tronçon de référence (87) de la troisième ligne (23), et le creux (62) du tronçon de référence (67) de la deuxième ligne (22) étant à côté de la bosse (72) du tronçon de référence (87) de la troisième ligne (23).
 
4. Chaussure (1) selon la revendication 2 ou 3, caractérisée par le fait que la première ligne (21), la deuxième ligne (22) et la troisième ligne (23) sont orientées selon la longueur de la chaussure.
 
5. Chaussure (1) selon la revendication 3 ou 4, caractérisée par le fait que la première ligne (21) est latérale, par le fait que la deuxième ligne (22) est centrale, et par le fait que la troisième ligne (23) est médiale.
 
6. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que la première ligne (21) comprend plusieurs tronçons (47), que la deuxième ligne (22) comprend plusieurs tronçons (67), et que la troisième ligne (23) comprend plusieurs tronçons (87).
 
7. Chaussure (1) selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisée par le fait que la première ligne (21) présente cinq creux (41 à 45), par le fait que la deuxième ligne (22) présente six creux (61 à 66), et par le fait que la troisième ligne (23) présente cinq creux (81 à 85).
 
8. Chaussure (1) selon l'une des revendications 3 à 7, caractérisée par le fait que les creux (41 à 45) de la première ligne (21) sont respectivement alignés transversalement avec les creux (81 à 85) de la troisième ligne (23).
 
9. Chaussure (1) selon l'une des revendications 3 à 8, caractérisée par le fait que la largeur de la première ligne (21) est comprise entre 5 et 30% de la largeur du semelage (2), par le fait que la largeur de la deuxième ligne (22) est comprise entre 20 et 80% de la largeur du semelage (2), et par le fait que la largeur de la troisième ligne (23) est comprise entre 5 et 30% de la largeur du semelage (2).
 
10. Chaussure (1) selon l'une des revendications 3 à 9, caractérisée par le fait que la longueur de chacune des première (21), deuxième (22) et troisième (23) lignes est comprise entre 50 et 100% de la longueur du semelage externe (2).
 
11. Chaussure (1) selon la revendication 3 ou 4, caractérisée par le fait que la face de contact (20) présente une quatrième ligne (24), la quatrième ligne (24) présentant une alternance de bosses (121 à 124) et de creux (131 à 133), par le fait que la face de contact (20) présente une cinquième ligne (25), la cinquième ligne (25) présentant une alternance de bosses (141 à 145) et de creux (151 à 154), les bosses et les creux d'une ligne donnée étant disposés en alternance par rapport aux bosses et aux creux d'une ligne voisine.
 
12. Chaussure (1) selon la revendication 11, caractérisée par le fait que la première ligne (21), la deuxième ligne (22), la troisième ligne (23), la quatrième ligne (24) et la cinquième ligne (25) sont orientées selon la longueur de la chaussure.
 
13. Chaussure (1) selon la revendication 12, caractérisée par le fait que la première ligne (21) est latérale, par le fait que les deuxième (22), troisième (23) et quatrième (24) lignes sont centrales, et par le fait que la cinquième ligne (25) est médiale.
 
14. Chaussure (1) selon l'une des revendications 11 à 13, caractérisée par le fait que la première ligne (21) présente quatre creux (161 à 164), par le fait que la deuxième ligne (22) présente trois creux (171 à 173), par le fait que la troisième ligne (23) présente quatre creux (181 à 184), par le fait que la quatrième ligne (24) présente trois creux (131 à 133), et par le fait que la cinquième ligne (25) présente quatre creux (151 à 154).
 
15. Chaussure (1) selon l'une des revendications 5 à 14, caractérisée par le fait que la ligne latérale (21) et la ligne médiale (23, 25) se prolongent l'une l'autre au niveau de l'extrémité arrière (3) et/ou au niveau de l'extrémité avant (4).
 
16. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisée par le fait que les bosses présentent pour la plupart une surface régulière.
 
17. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisée par le fait que les bosses présentent pour la plupart des aspérités.
 
18. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisée par le fait que les creux présentent pour la plupart une surface régulière.
 
19. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 18, caractérisée par le fait qu'un ou plusieurs creux (62 ou 66) sont fractionnés.
 
20. Chaussure (1) selon l'une des revendications 4 à 19, caractérisée par le fait que, selon une subdivision transversale de la face de contact (20) d'une largeur d'un tronçon, les sommets des bosses (32, 52, 53, 72) sont dans un même plan.
 
21. Chaussure (1) selon l'une des revendications 4 à 20, caractérisée par le fait que les sommets respectifs de toutes les bosses s'inscrivent dans une surface régulière de déroulement de la face de contact.
 
22. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 21, caractérisée par le fait que le semelage externe (2) comprend une couche d'usure (95) dont l'épaisseur (t) est comprise entre 0,5 et 5 mm.
 
23. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 22, caractérisée par le fait que le semelage externe (2) comprend une couche d'usure (95) dont l'épaisseur (t) est généralement constante.
 
24. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 23, caractérisée par le fait que la plupart des creux présentent une forme arrondie.
 




Dessins



















Rapport de recherche










Références citées

RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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