[0001] La présente invention concerne la conception et la réalisation d'un dispositif de
levage à mât télescopique qui est au moins pour partie du type à levage par sangle.
Un tel dispositif permet de déplacer une charge verticalement sur quelques mètres.
Il comporte un mât à développement télescopique qui peut être équipé suivant les besoins,
à sa base d'un système de piétement et en partie supérieure de tout système permettant
la fixation ou la manipulation de la charge.
[0002] On connaît des dispositifs de levage à mât télescopique qui comportent des modules
coulissant verticalement les uns sur les autres et dans lesquels le mouvement d'un
module supérieur par rapport à un module inférieur est obtenu par l'intermédiaire
d'un ou de plusieurs câbles reliant les modules entre eux. Un effort de traction exercé
sur la manivelle d'un treuil qui est fixé à l'extérieur du module inférieur et auquel
est reliée l'extrémité du câble assure le déploiement du système et permet le déplacement
vertical de la charge attachée au module supérieur.
[0003] Pour répondre à des normes de sécurité, il est nécessaire de prévoir des moyens de
sécurité mécanique pour bloquer les modules en position déployée afin de prévenir
des situations d'accident et, par exemple, des cas de rupture du câble. La mise en
place manuelle de moyens de blocage mécanique, par exemple une goupille traversant
le module à bloquer, présente un risque si l'opérateur qui souhaite rétracter le dispositif
oublie de désactiver ces moyens de blocage. Il peut arriver ainsi qu'il tourne la
manivelle de sorte que le câble se déroule sur plusieurs dizaines de centimètres avant
que l'opérateur se rende compte de son oubli. Le câble ainsi détendu peut se coincer
à l'intérieur du système télescopique et se casser par la suite, et la charge peut
chuter brutalement lorsque l'opérateur libère le blocage mécanique.
[0004] L'utilisation d'un câble entraîné par treuil présente l'inconvénient de nécessiter
un ensemble complexe de poulies qui génère des frictions importantes, ce qui impose
d'une part un effort supplémentaire pour que l'opérateur arrive à lever la charge
et d'autre part un déploiement plus lent de la charge. En outre, le câble est soumis
à de multiples contraintes telles qu'écrasement, coincement, corrosion, ce qui altère
rapidement sa durée de vie et implique des opérations de maintenance régulières et
coûteuses. Dans un cas extrême, le câble peut se rompre et provoquer des accidents.
[0005] L'invention vise à éviter ces inconvénients grâce à un appareil de levage à mât télescopique
dans lequel l'effort exercé par un opérateur tournant une manivelle de commande de
développement télescopique est transmis directement à la liaison coulissante entre
deux modules différents, sans plus passer par l'intermédiaire d'un câble s'enroulant
en spires empilées sur une bobine de treuil. Du fait que l'on ne passe plus par un
câble bobiné sur un treuil, on s'affranchit d'un inconvénient majeur des systèmes
à treuil, qui concerne les variations de l'effort à exercer par l'opérateur pour soulever
une charge déterminée sur une distance déterminée. En effet, la longueur de câble
à tirer par l'opérateur est fonction du développé de la spire de bobinage en cours,
laquelle varie en fonction de la quantité de spires successives empilées sur la bobine
du treuil sur laquelle le câble s'enroule.
[0006] Dans un appareil de levage à transmission directe d'effort pour la commande du déplacement
d'un élément de module supérieur par rapport à un élément de module inférieur qui
fait l'objet d'une demande de brevet européen déposée à même date par la même société
déposante et le même inventeur, on dispose d'un système d'entraînement mécanique direct
à pignon et crémaillère, la transmission de mouvement entre une manivelle montée rotative
dans l'élément inférieur du module de référence, ou module de base fixe, et une crémaillère
solidaire de l'élément du module supérieur étant assurée, de manière en soi classique,
par un train d'engrenage à pignon rotatif coopérant avec la denture de la crémaillère.
En conjonction avec un tel mode d'entraînement à transmission mécanique directe par
pignon et crémaillère, il est avantageusement prévu de protéger le mécanisme de levage
par un dispositif de blocage anti-retour dont la mise en oeuvre est automatiquement
commandée lors de l'entraînement en développement du mât télescopique par couplage
par friction avec un pignon du train d'engrenages assurant la transmission de mouvement
de la manivelle montée accessible de l'extérieur sur l'élément inférieur à la crémaillère
solidaire de l'élément supérieur.
[0007] L'invention objet de la présente demande de brevet européen vise quant à elle, un
dispositif de levage à transmission par sangle de l'effort d'entraînement qui est
également complété par un dispositif de sécurité de telle sorte que l'utilisation
du système télescopique soit rendue particulièrement sûre pour l'opérateur.
[0008] Suivant l'invention la sangle de sécurité est maintenue tendue entre deux points
d'attache sur deux modules différents de l'ensemble télescopique, plus spécialement
placés respectivement sur un module inférieur et à l'extrémité basse d'un module supérieur,
en passant autour d'un dispositif de renvoi sur poulie. Dans un étage télescopique
à trois modules successifs en liaison coulissante l'un sur l'autre, le dispositif
de renvoi sur poulie est avantageusement porté par un module intermédiaire entre module
inférieur et module supérieur à son extrémité haute. La sangle est ainsi montée de
manière à entraîner le module supérieur (ou dernier module de l'étage télescopique
concerné) en déplacement par rapport au module intermédiaire de manière concomitante
à tout déplacement du module intermédiaire par rapport au premier des trois modules,
ou module inférieur.
[0009] Le fonctionnement du dispositif de sécurité associé à la sangle se fonde sur le fait
que la sangle soit ou non en position tendue. Il implique un moyen de blocage du déplacement
du module supérieur qui l'immobilise par rapport au module qui le précède dès lors
qu'il y a rupture de la sangle (ou relâchement équivalent de sa tension). Le moyen
de blocage en question est maintenu en position inactive en fonctionnement normal,
avantageusement sous l'effet de la sangle tendue agissant sur un levier soumis à l'action
de rappel élastique d'un ressort. Il est automatiquement libéré en position active
de blocage du module supérieur dans son déplacement par rapport au module intermédiaire
qui le précède immédiatement dans un étage télescopique à trois modules successifs,
dès lors qu'il y a rupture de la sangle.
[0010] Ainsi, on obtient avantageusement un système de blocage passif, qui est particulièrement
efficace car rendu actif dès la rupture éventuelle de la sangle, et dont la mise en
place et le retrait ne peuvent pas être oubliés par mégarde.
[0011] Selon différentes caractéristiques de l'invention, qui seront mises en oeuvre séparément
ou en combinaison dans différents modes de réalisation préférés du dispositif de levage
télescopique à sangle de sécurité suivant l'invention, à choisir en fonction de chaque
application particulière :
- Le dispositif de sécurité en cas de rupture de sangle comporte un moyen de blocage
du déplacement du module qui est monté articulé sur le module par rapport auquel il
coulisse et qui est maintenu en position inactive par la tension de la sangle allant
à l'encontre de l'effort d'un ressort de rappel qui tend à pousser le moyen de blocage
vers sa position active ;
- Le moyen de blocage implique un capot ou autre forme de levier qui est monté à basculement
à l'extrémité haute de l'élément intermédiaire portant le dispositif de renvoi sur
poulie ;
- Un tel levier basculant présente une portée de commande d'un cliquet venant en prise
sur une crémaillère formée le long du module supérieur ;
- Un tel levier basculant est adapté à bloquer le module supérieur dans son déplacement
par rapport au module précédent en le coinçant dans une ouverture passant autour du
module qu'il présente à cet effet ;
- Le moyen de blocage proprement dit est réalisé sous la forme d'un cliquet dont un
doigt de blocage est adapté à coopérer avec les dents d'une crémaillère que comporte
le module supérieur ;
- Un ressort tel que mentionné ci-dessus agit indirectement sur un tel cliquet, ledit
ressort tendant à pousser un élément de support de la poulie contre lequel il est
en appui, ledit élément de support étant maintenu en équilibre lorsque la sangle est
sous tension de sorte qu'il bloque en position inactive le cliquet dans cette position
d'équilibre.
[0012] On notera que dans toutes les variantes de réalisation des moyens de blocage de sécurité
qui, conformément aux modes de mise en oeuvre préférés de l'invention, implique la
coopération d'un cliquet basculant avec une denture de crémaillère, la crémaillère
en question peut se concrétiser par tout élément longifome rigide formant une échelle
de d'encoches équivalentes aux dents d'une crémaillère pour que le cliquet s'y engage
en cas de rupture de la sangle.
[0013] Un dispositif de sécurité passif tel que décrit précédemment peut avantageusement
être couplé à un dispositif de sécurité actif dans lequel un ressort de rappel maintient
un cliquet en position de blocage et dans lequel un câble permet, sous l'action de
moyens de commande manuels, de dégager le cliquet à l'encontre de l'effort du ressort
de rappel pour permettre le déplacement du dernier module.
[0014] Quelque soit le mode de réalisation du système de blocage de sécurité propre à la
sangle, le dispositif de transmission de mouvement par sangle suivant la présente
invention se combine avantageusement avec un système de transmission de mouvement
à pignons et crémaillère servant entre le tout premier élément mobile du mât télescopique
et un élément de base de la série de modules, fixe en fonctionnement. Le système de
transmission à pignons et crémaillère est notamment réalisé comme il est décrit dans
la demande de brevet parallèle de la société déposante auquel il a déjà été fait référence,
avec son propre système de blocage de sécurité commandé par frein de friction.
[0015] Le dispositif de levage suivant l'invention s'accommode par ailleurs d'un nombre
quelconque de modules dans le montage télescopique.
[0016] Après un premier système à pignon et crémaillère assurant la transmission au premier
élément de module mobile du mouvement d'entraînement communiqué par une manivelle
montée sur l'élément de base pour être manoeuvrée par un opérateur, la transmission
de mouvement de l'un à l'autre des modules suivants est assurée par un système de
sangle guidée sur poulie de renvoi comme on l'a expliqué précédemment. Les modules
successifs sont à considérer groupés par trois en mode glissant, de manière à distinguer
des étages télescopiques faisant chacun intervenir trois modules en liaison coulissante
l'un sur l'autre, avec dans chaque étage une sangle qui est maintenue tendue entre
deux points d'attache situés respectivement en bas d'un premier des trois modules
(module inférieur de l'étage) et en bas du dernier module du groupe de trois (module
supérieur de l'étage) et guidée à suivre un circuit passant par un dispositif de renvoi
du type à poulie monté à l'extrémité haute du module intermédiaire entre module inférieur
et module supérieur.
[0017] Autrement dit, dans chaque étage du montage télescopique, la sangle entraînant un
module de rang n est fixée à une extrémité à ce module et à l'autre au module de rang
n - 2 dans la série, tandis qu'elle est associée à un dispositif à poulie de renvoi
monté sur le module intermédiaire de rang n - 1.
[0018] On notera ici que dans tout ce qui précède comme dans toute la suite de la présente
description, on doit comprendre la notion de sangle au sens large, comme désignant
tout élément filaire flexible et non extensible, en englobant notamment le cas des
câbles, chaînes, ou courroies.
[0019] L'invention sera maintenant plus complètement décrite dans le cadre de ses caractéristiques
préférées et de leurs avantages, en faisant référence à un mât télescopique à un seul
étage de trois modules, à savoir un élément de base, un élément intermédiaire constitué
par le premier élément mobile et un élément supérieur en dernier élément, comme il
est illustré par les figures des dessins annexés, dans lesquelles :
- la figure 1 illustre le fonctionnement d'un dispositif télescopique de levage à trois
modules selon l'invention, avec le dispositif représenté dans une position dépliée
(fig. 1 a) et dans une position rangée (fig. 1 b) ;
- la figure 2 est une vue du dispositif de la figure 1 dans une position de déploiement
intermédiaire, la sangle de liaison entre le deuxième et le dernier module n'étant
pas cassée et le dispositif de blocage étant dans une position libre ;
- la figure 3 est une vue similaire à la figure 2, avec la sangle qui est cassée et
le dispositif de blocage qui est dans une position contrainte de blocage ;
- la figure 4 est un agrandissement de la figure 3 au niveau du dispositif de blocage
;
- les figures 5 à 7 sont des vues similaires aux figures 2 à 4, pour un deuxième mode
de réalisation de l'invention ;
- les figures 8 à 12 illustrent un troisième mode de réalisation de l'invention ;
- les figures 13 à 15 sont des vues similaires aux figures 2 à 4, pour un quatrième
mode de réalisation de l'invention ;
- les figures 16 et 17 sont des vues similaires aux figures 2 et 3, pour un cinquième
mode de réalisation de l'invention ;
- les figures 18 et 19 illustrent plus en détail le mode de réalisation faisant l'objet
des figures 1 à 4, respectivement dans une représentation avant que la sangle ne casse
et dans une représentation quand la sangle est cassée.
[0020] Dans un premier mode de réalisation d'un dispositif de levage de charges à mât télescopique
illustré aux figures 1 à 4, le dispositif de levage 1 comporte un dernier module 6
qui est mobile en coulissement le long d'un module précédent intermédiaire 4, et un
module de base 2 le long duquel est adapté à coulisser ce module intermédiaire 4.
[0021] Les trois modules constituent ensemble un étage télescopique dont le déploiement
est réalisé par une action sur une manivelle 8 et par la combinaison d'un ensemble
à pignon et crémaillère 10 et d'une sangle de renvoi de mouvement 12.
[0022] L'ensemble pignon crémaillère est utilisé entre le module de base et le module intermédiaire.
Il peut être décrit brièvement comme suit.
[0023] Un système de démultiplication par jeux de pignons, relié à la manivelle (qui peut
être fixe ou amovible), entraîne directement une crémaillère 14 du module intermédiaire.
L'ensemble est couplé à un système de frein par friction auto-bloquant de sorte que
la position du module intermédiaire coulissant par rapport au module de base est assurée
qu'il y ait ou non action sur la manivelle. Ce système peut être directement intégré
à l'intérieur du profil ou positionné en saillie de celui-ci suivant les cas. En cas
de besoin, on pourra se référer à la demande de brevet européen parallèle déjà citée
pour une description plus explicite du montage.
[0024] Le système de démultiplication est constitué de pignons fixés sur un axe en rotation.
Le nombre, la taille et le positionnement de ceux-ci peuvent varier. Ils sont définis
en fonction de la charge, de la vitesse et de l'effort requis. Dans tous les cas,
le système permet la rotation d'un pignon d'attaque de crémaillère 16 positionné de
telle sorte que ce pignon s'imbrique dans les dents de la crémaillère du module intermédiaire.
[0025] La rotation de la manivelle par la force musculaire permet la transmission de l'effort
nécessaire au déplacement du module intermédiaire.
[0026] La sangle de renvoi 12 est disposée de sorte que le déploiement du module intermédiaire
par action sur la manivelle entraîne un déplacement simultané du dernier module, de
façon transparente pour l'utilisateur.
[0027] A cet effet, la sangle est fixée à une première extrémité à la base du module de
base du mât (à son extrémité basse) et elle remonte à l'intérieur du module intermédiaire
dans un logement prévu à cet effet jusqu'à un dispositif de renvoi sur poulie 18 positionné
en haut du module intermédiaire pour ensuite redescendre le long du dernier module
et se fixer à la base de celui-ci.
[0028] Comme cela est illustré par la figure 1 a et la figure 1b, on peut décomposer la
sangle en deux segments de longueurs variables complémentaires l'une de l'autre. Un
premier segment 12a correspond à la partie de la sangle qui s'étend entre le point
de fixation de la sangle sur le module de base 20 et la poulie 18, tandis que le deuxième
segment 12b correspond au reste de la sangle, à savoir la partie qui s'étend entre
cette poulie et le point de fixation de la sangle sur le dernier module 22. La somme
des longueurs de ces deux segments est toujours constante et égale à la longueur de
la sangle, la sangle n'étant pas extensible. Il en résulte, suite au déplacement du
module intermédiaire et à la variation de longueur du premier segment, que la longueur
du deuxième segment doit varier de façon complémentaire et que le dernier module se
déplace en conséquence.
[0029] Dans la position rangée (figure 1b), le module intermédiaire est complètement escamoté
dans le module de base. La sangle présente alors deux segments sensiblement égaux
de part et d'autre de la poulie du dispositif de renvoi. Quand on produit un effort
sur la manivelle et que le module intermédiaire sort par l'action du système d'entraînement
par pignon et crémaillère, le dispositif de renvoi s'éloigne du fond du module de
base et le premier segment de sangle grandit de sorte que le deuxième segment de la
sangle diminue. De ce fait, l'extrémité inférieure du dernier module à laquelle l'extrémité
de la sangle est fixée se rapproche de la poulie, et tout le dernier module monte,
guidé en coulissement par le module intermédiaire qui le contient.
[0030] De la sorte, le déplacement du module intermédiaire par la crémaillère entraîne directement
et proportionnellement celui du dernier module. Grâce à l'entraînement de l'ensemble
des modules en déplacement simultané il devient possible d'assurer le déplacement
de la charge à lever avec un effort qui reste constant pour un déplacement linéaire,
alors en outre que l'opération est en général significativement plus rapide que dans
le cas de l'utilisation d'un treuil à câble.
[0031] Suivant l'invention, la sangle ainsi associée à un dispositif de renvoi à poulie
18 qui assure son guidage sur un circuit déterminé, est en outre couplée à un dispositif
de sécurité 24 qui permet le blocage en position du dernier module en cas de rupture
de la sangle.
[0032] Le dispositif de sécurité comporte un levier réalisé ici sous la forme d'un capot
26 recouvrant l'extrémité supérieur du module intermédiaire 4. Ce levier, ou capot
26, est monté pivotant à une extrémité autour d'un axe 28 fixé sur le module intermédiaire,
et il porte à l'autre extrémité la poulie du dispositif de renvoi. Le dispositif de
sécurité comporte en outre un ressort de rappel 30, qui est comprimé dans un logement
adapté du module intermédiaire. Ce ressort est disposé sous l'extrémité libre du capot
32, au contact de ce capot. Le ressort tend à faire pivoter le capot dans le sens
de la flèche F1 représentée sur les figures 3 et 4, en poussant ainsi l'extrémité
libre du capot à distance du module inte
[0033] Le dispositif de sécurité comporte enfin, sur le dernier module, une crémaillère
33 placée en regard d'un cliquet formant moyen de blocage 34. Ce cliquet est monté
dans le module intermédiaire, d'une manière articulée lui permettant de passer d'une
position inactive (figure 2) dans laquelle il n'est pas en prise avec la crémaillère
(et il n'assure donc pas sa fonction de blocage) à une position active (figures 3
et 4) dans laquelle il est en prise avec la crémaillère pour bloquer en position le
dernier module. Le cliquet est optionnellement associé à un ressort à spirale, ici
non représenté, qui tend à forcer le cliquet à pivoter dans le sens de son rapprochement
vers la crémaillère. On observe que la position inactive du cliquet est réalisée lorsque
le capot forme butée à la forme du cliquet, à l'encontre de l'effort du ressort à
spirale. La position active de blocage du cliquet est obtenue dès lors que le capot
ne fait plus office de butée s'opposant au pivotement du cliquet.
[0034] La poulie 18 du dispositif de renvoi est couplée au ressort de rappel 30 et est mise
sous tension par la sangle 12.
[0035] Dans un usage courant, lorsque la sangle est en bon état, le ressort 30 tend naturellement
à pousser le capot et donc la poulie solidaire du capot. L'ensemble formé par la poulie
et le capot est retenu en position par la sangle. Un équilibre des efforts est créé
entre la poussée du ressort sur le capot et la tension exercée sur la poulie par la
sangle. Dans cette position dudit ensemble, le capot forme un appui pour le cliquet
et le maintient en position inactive.
[0036] Lorsque la tension sur la poulie cesse, par exemple en cas de rupture de la sangle,
le ressort comprimé 30 se détend. Il pousse alors sur l'extrémité du capot sur laquelle
il était en appui. Le capot, qui est articulé à son extrémité opposée, est ainsi forcé
à basculement dans le sens de la flèche F1 (figures 3 et 4). Ce mouvement du capot
libère le cliquet de sécurité qui était en appui contre le capot et le ressort à spirale
associé au cliquet l'emmène instantanément en position active de blocage.
[0037] On a ainsi selon l'invention un dispositif de sécurité passive particulièrement efficace,
qui se déclenche instantanément en cas de rupture de la sangle.
[0038] Le dispositif de sécurité et le dispositif de renvoi sont placés à l'extrémité supérieure
36 du module intermédiaire 4. On comprendra que dans le cas non représenté d'un mât
à quatre modules, c'est à dire avec deux modules intermédiaires qui coulissent entre
le module de base et le dernier module, un tel dispositif sera mis en place à l'extrémité
supérieure de chacun des modules intermédiaires.
[0039] Chaque module est avantageusement formé d'un tube profilé comportant plusieurs compartiments
fonctionnels.
[0040] Le module de base comporte un fourreau pour le guidage en translation du module suivant,
une zone pour le logement du dispositif d'entraînement et de démultiplication par
pignons, ainsi qu'un pion de fixation pour la sangle disposé à la base de ce module
de base.
[0041] Le dernier module porte une crémaillère dont les dents sont en saillie du module
et qui est adaptée à coopérer avec le dispositif de blocage associé au module intermédiaire,
et il comporte un pion de fixation de la sangle de renvoi. Ce module présente en outre
un logement pour la réception d'un tube de renfort.
[0042] Le module intermédiaire comporte de même que le module de base un fourreau, ici pour
recevoir à coulissement le dernier module, et il porte de même que le dernier module
une crémaillère. Une gorge est formée à cet effet entre les parois du module intermédiaire
pour bloquer en position la crémaillère de sorte que seules les dents sont en saillie
du module, en position pour être engrenées par le pignon d'attaque du dispositif d'entraînement.
Le module intermédiaire comporte en outre un compartiment sur toute la hauteur du
module pour le passage et la protection de la sangle de renvoi fixée à une extrémité
au pion de fixation du module de base et à l'autre extrémité au pion de fixation du
dernier module. Enfin, le module intermédiaire comporte le dispositif de sécurité
et de renvoi décrit précédemment.
[0043] On prévoit d'équiper les modules de bagues de guidage permettant de faciliter le
déplacement et de limiter les frottements entre chaque module, afin que l'effort effectué
par l'utilisateur soit intégralement transformé en un déplacement des modules.
[0044] On va maintenant décrire un deuxième mode de réalisation de l'invention, illustré
aux figures 5 à 7, dans lequel le dispositif de levage 101 diffère du premier mode
de réalisation précédemment décrit en ce que le dispositif de sécurité 124 ne comporte
pas de capot. La poulie 118 est montée mobile dans le sens vertical, et elle est maintenue
en pression contre le ressort de rappel 130 par la sangle tendue. En usage courant,
elle est supposée en équilibre entre l'effort exercé par le ressort pour l'éloigner
du module intermédiaire, et la tension de la sangle. Le cliquet 134 est monté articulé
comme précédemment, et il est soumis à la la sollicitation élastique d'un ressort
à spirale qui tend à le faire pivoter dans le sens du rapprochement vers la crémaillère.
Une extrémité du cliquet est montée articulée sur la poulie. Lorsque la sangle est
en état et qu'elle assure une tension suffisante pour l'équilibre de la poulie, le
cliquet est maintenu dans une position inactive. Lorsque la sangle a craqué, la poulie
glisse dans une lumière de guidage de son axe sous l'effet de la détente du ressort
et elle n'a plus effet en blocage du cliquet. Ce dernier est alors sollicité élastiquement
vers la denture de la crémaillère sous l'effet de son ressort propre.
[0045] On va maintenant décrire un troisième mode de réalisation illustré aux figures 8
à 12. Conformément aux modes de réalisation précédents, le dispositif de levage 201
comporte un mât à trois modules avec un dernier module qui porte une crémaillère et
un module intermédiaire qui porte un dispositif de sécurité et un dispositif de renvoi
de la sangle. Ici, le dispositif de sécurité 224 comporte un cliquet formant moyen
de blocage 234, qui est monté articulé dans le module intermédiaire, entre une position
inactive (figures 9 et 10) dans laquelle le cliquet n'est pas en prise avec la crémaillère
et n'assure pas sa fonction de blocage et une position active (figure 8) dans laquelle
le cliquet est en prise avec la crémaillère pour bloquer en position le dernier module.
Le cliquet est directement poussé par le ressort de rappel 230 qui tend à maintenir
le cliquet contre la crémaillère.
[0046] L'extrémité libre du cliquet, opposée à l'extrémité portant le doigt de blocage,
est reliée à un dispositif de commande à poignée 231 par l'intermédiaire d'un câble
233, dans un montage similaire à celui d'un câble de frein de vélo. Une pression sur
la poignée de commande tire le câble vers la poignée et provoque le pivotement du
cliquet, ce qui tend à dégager le doigt du cliquet des dents de la crémaillère, à
l'encontre de l'effort de rappel du ressort.
[0047] On observe qu'ici la position inactive du cliquet est obtenue par une action de l'utilisateur
sur la poignée de commande et que c'est la position active qui est la position de
base si l'utilisateur ne fait rien.
[0048] On réalise ainsi un dispositif de sécurité active qui est placé sous la commande
d'une poignée, ce mécanisme étant distinct du dispositif de renvoi par poulie. La
poulie est indépendante du ressort de rappel. Le système peut ainsi être actionné
avec la sangle cassée ou non. En cas de rupture de la sangle, l'utilisateur peut bloquer
manuellement en position le dernier module.
[0049] Et avantageusement, dans une variante illustrée aux figures 11 et 12, le système
de sécurité active peut être combiné avec le dispositif de blocage passif du premier
mode de réalisation.
[0050] On va maintenant décrire un quatrième mode de réalisation de l'invention, illustré
aux figures 13 à 15, qui diffère du premier mode de réalisation précédemment décrit
en ce que le dispositif de sécurité 324 ne bloque pas le dernier module par l'action
d'un cliquet mais par coincement du profilé du module lui-même. Le capot 326 est toujours
monté à basculement autour d'un axe 328 solidaire du module intermédiaire, mais il
est ajusté autour du dernier module. L'ouverture qui livre passage à ce dernier est
dimensionnée pour que, lorsque le capot bascule sous l'action du ressort après la
rupture de la sangle, les parois délimitant l'ouverture forcent contre le troisième
tube et empêchent le coulissement de celui-ci dans l'ouverture. C'est ici le capot
qui joue le rôle de moyen de blocage destiné à bloquer le module sous l'effort du
ressort de rappel libéré par la rupture de la sangle. Il n'est pas alors nécessaire,
comme illustré sur les figures, que le dernier module soit muni d'une crémaillère.
[0051] On va maintenant décrire un cinquième mode de réalisation de l'invention, illustré
aux figures 16 et 17.
[0052] Le dispositif télescopique 401 diffère ici en ce que les modules qui le constituent,
toujours au nombre de trois pour un étage télescopique déterminé, ne sont plus constitués
de profilés tubulaires montés captifs l'un dans l'autre dans leur liaison coulissante.
Ils sont juxtaposés face contre face et ils sont guidés l'un sur l'autre pour coulisser
verticalement l'un par rapport à l'autre.
[0053] Le module de base 402 et le module intermédiaire 404 sont entraînés comme précédemment
par un système à pignon et crémaillère, et le dernier module 406 coulisse le long
du module intermédiaire par l'effet de la sangle 412 qui est ici fixée entre la partie
supérieure du module de base et un pion de fixation 413 rapporté sur le cliquet de
sécurité 434, qui est lui monté articulé sur le dernier module. La sangle passe au-dessus
du module intermédiaire par une ou plusieurs poulies de renvoi, comme illustré par
les deux poulies 418 et 419. Lorsque le module intermédiaire est déployé, l'extrémité
de la sangle solidaire du dernier module est tirée vers le haut vers les poulies de
renvoi et entraîne le dernier module. Dans le même temps, la sangle tire sur le cliquet
de sécurité et l'articulation du cliquet fait bouger celui-ci à l'encontre de l'effort
du ressort de rappel 430, qui lui tend à pousser le cliquet directement vers les dents
de la crémaillère. On observe que dans ce mode de réalisation, le module intermédiaire
comporte deux crémaillères, une pour l'entraînement 414 et l'autre pour le blocage
415. Lorsque la sangle casse (figure 16), aucun effort n'est exercé à l'encontre du
ressort de rappel qui plaque le cliquet contre la crémaillère et bloque la descente
du dernier module par rapport au module intermédiaire.
[0054] Les figures 18 et 19 représentent sous forme plus détaillée dans un dispositif de
levage portant la référence 501, le même dispositif que celui des figures 1 et 4.
Le ressort de rappel 530 de l'effet de levier basculant est montré dans la position
qu'il occupe en fonctionnement normal, avant que la sangle 512 ne casse. On voit qu'il
est protégé à l'abri dans le volume du capot 526 formant le levier. On voit aussi
le cliquet 534, qui est bloqué en position inactive par le capot sur la figure 18,
et qui sur la figure 19 vient dans la position de sécurité vers laquelle il est alors
sollicité par le ressort à spirale 503.
[0055] La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre
les objectifs qu'elle s'est fixés. Il est néanmoins clair que l'invention n'est pas
limitée aux modes de mise en oeuvre qui ont été spécifiquement décrits et représentés.
1. Dispositif de levage à mât télescopique à modules successifs montés mobiles en coulissement
vertical l'un par rapport à l'autre, comportant une sangle de transmission d'effort
(12 ; 412 ; 512) maintenue tendue entre deux points d'attache placés respectivement
sur un module inférieur (2 ; 402) et sur un module supérieur en passant par un dispositif
de renvoi à poulie (18 ; 118 ; 418), sangle à laquelle il est associé un dispositif
de sécurité (24 ; 124 ; 324) qui est normalement maintenu en position inactive par
la tension de la sangle, mais qui est automatiquement libéré en position active de
blocage dudit module supérieur dans son déplacement par rapport au module qui le précède
en cas de rupture de ladite sangle.
2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel ledit module supérieur et ledit module
inférieur font partie d'un étage télescopique de trois modules successifs mobiles
en coulissement vertical l'une sur l'autre comprenant un module intermédiaire (4 ;
404) entre les deux, ladite sangle ayant effet de transmission de mouvement pour assurer
le déploiement dudit module supérieur (6 , 406) par rapport audit module intermédiaire
quand ce dernier est lui-même commandé en déplacement par rapport audit module inférieur
(2 ; 402).
3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel, pour un premier étage de trois modules
successifs, ledit module inférieur constitue module de base pour l'ensemble du mât
télescopique et le déploiement dudit module intermédiaire par rapport audit module
inférieur est assuré par l'intermédiaire d'un système d'entraînementp ar manivelle
à transmission de mouvement par engrenage de pignon et crémaillère (10).
4. Dispositif selon la revendication 1, 2, ou 3, caractérisé en ce que le dispositif de sécurité (24 ; 124 ; 324) comporte un moyen de blocage (34 ; 134
; 326 ; 534) qui est monté articulé sur ledit module intermédiaire (4) et qui est
maintenu en position inactive par la tension de la sangle (12 ; 512) allant à l'encontre
de l'effort d'un ressort de rappel (30 ; 130 ; 530) qui tend à pousser le moyen de
blocage vers sa position active.
5. Dispositif suivant la revendications 4, caractérisé en ce que le moyen de blocage est réalisé sous la forme d'un levier (326) qui est adapté à
bloquer ledit module supérieur (6) par coincement, ledit levier étant monté à basculement
autour d'un axe (328) monté fixe sur ledit module intermédiaire (4) et comportant
une ouverture ajustée autour dudit module supérieur.
6. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que le moyen de blocage est constitué par un cliquet (34 ; 134 ; 534) dont un doigt de
blocage est adapté à coopérer avec les dents d'une crémaillère (33) que comporte le
module supérieur (6).
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par un ressort de rappel (30 ; 530) agissant indirectement sur le cliquet (34 ; 534),
ledit ressort tendant à pousser un élément de support de la poulie (26 ; 526) contre
lequel il est en appui, ledit élément de support étant maintenu en équilibre lorsque
la sangle (12 ; 512) est sous tension de sorte qu'il bloque en position inactive le
cliquet dans cette position d'équilibre.
8. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le dispositif de sécurité comporte un moyen de blocage (434) qui est monté articulé
sur le module supérieur (406) et qui est maintenu en position inactive par la tension
de la sangle (412) allant à l'encontre de l'effort d'un ressort de rappel (430) qui
tend à pousser le moyen de blocage vers sa position active.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le ressort (430) agit directement sur un cliquet (434) constituant ledit moyen de
blocage contre lequel il est en appui, ledit cliquet venant en prise avec les dents
d'une crémaillère que comporte le module intermédiaire.
10. Dispositif télescopique de levage, caractérisé en ce qu'un dispositif de sécurité passif selon l'une des revendications 1 à 9 est couplé à
un dispositif de sécurité active dans lequel un ressort de rappel (230) maintient
un cliquet (234) en position de blocage et dans lequel un câble (233) permet, sous
l'action de moyens de commande manuels (231), de dégager ledit cliquet à l'encontre
de l'effort du ressort de rappel pour permettre le déplacement du module supérieur
(6).
Revendications modifiées conformément à la règle 137(2) CBE.
1. Dispositif de lavage à mât télescopique à trois modules successifs montés mobiles
en coulissement vertical l'un par rapport à l'autre, comportant une sangle de transmission
d'effort (12 ; 412 ; 512) maintenue tendue entre deux points d'attache placés respectivement
sur un module inférieur (2 ; 402) et sur un module supérieur en passant par un dispositif
de renvoi à poulie (18 ; 118 ; 418) qui est solidaire d'un module intermédiaire entre
ledit module inférieur et ledit module supérieur, sangle à laquelle il est associé
un dispositif de sécurité (24 ; 124 ; 324) qui est normalement maintenu en position
inactive par la tension de la sangle, mais qui est automatiquement libéré en position
active de blocage dudit module supérieur dans son déplacement par rapport au module
qui le précède en cas de rupture de ladite sangle.
2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel ledit module supérieur et ledit
module inférieur font partie d'un étage télescopique de trois modules successifs mobiles
en coulissement vertical l'une sur l'autre comprenant un module intermédiaire (4 ;
404) entre les deux, ladite sangle ayant effet de transmission de mouvement pour assurer
le déploiement dudit module supérieur (6 , 406) par rapport audit module intermédiaire
quand ce dernier est lui-même commandé en déplacement par rapport audit module inférieur
(2 ; 402).
3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel, pour un premier étage de trois
modules successifs, ledit module inférieur constitue module de base pour l'ensemble
du mât télescopique et le déploiement dudit module intermédiaire par rapport audit
module inférieur est assuré par l'intermédiaire d'un système d'entraînement par manivelle
à transmission de mouvement par engrenage de pignon et crémaillère (10).
4. Dispositif selon la revendication 1, 2, ou 3, caractérisé en ce que le dispositif de sécurité (24 ; 124 ; 324) comporte un moyen de blocage (34 ; 134
; 326 ; 534) qui est monté articulé sur ledit module intermédiaire (4) et qui est
maintenu en position inactive par la tension de la sangle (12 ; 512) allant à l'encontre
de l'effort d'un ressort de rappel (30 ; 130 ; 530) qui tend à pousser le moyen de
blocage vers sa position active.
5. Dispositif suivant la revendications 4, caractérisé en ce que le moyen de blocage est réalisé sous la forme d'un levier (326) qui est adapté à
bloquer ledit module supérieur (6) par coincement, ledit levier étant monté à basculement
autour d'un axe (328) monté fixe sur ledit module intermédiaire (4) et comportant
une ouverture ajustée autour dudit module supérieur.
6. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que le moyen de blocage est constitué par un cliquet (34 ; 134 ; 534) dont un doigt de
blocage est adapté à coopérer avec les dents d'une crémaillère (33) que comporte le
module supérieur (6).
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par un ressort de rappel (30 ; 530) agissant indirectement sur le cliquet (34 ; 534),
ledit ressort tendant à pousser un élément de support de la poulie (26 ; 526) contre
lequel il est en appui, ledit élément de support étant maintenu en équilibre lorsque
la sangle (12 ; 512) est sous tension de sorte qu'il bloque en position inactive le
cliquet dans cette position d'équilibre.
8. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le dispositif de sécurité comporte un moyen de blocage (434) qui est monté articulé
sur le module supérieur (406) et qui est maintenu en position inactive par la tension
de la sangle (412) allant à l'encontre de l'effort d'un ressort de rappel (430) qui
tend à pousser le moyen de blocage vers sa position active.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le ressort (430) agit directement sur un cliquet (434) constituant ledit moyen de
blocage contre lequel il est en appui, ledit cliquet venant en prise avec les dents
d'une crémaillère que comporte le module intermédiaire.
10. Dispositif selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que les modules sont juxtaposés face contre face, lesdits modules étant mobiles en coulissement
vertical l'un contre l'autre.
11. Dispositif télescopique de levage, caractérisé en ce qu'un dispositif de sécurité passif selon l'une des revendications 1 à 10 est couplé
à un dispositif de sécurité active dans lequel un ressort de rappel (230) maintient
un cliquet (234) en position de blocage et dans lequel un câble (233) permet, sous
l'action de moyens de commande manuels (231), de dégager ledit cliquet à l'encontre
de l'effort du ressort de rappel pour permettre le déplacement du module supérieur
(6).