[0001] La présente invention concerne un bouchon destiné à être placé sur le goulot d'un
récipient, typiquement sur une bouteille de champagne.
[0002] Un premier type de bouchon de champagne connu est inséré dans le goulot de façon
à assurer l'étanchéité. A cet effet, il peut être mis en place à force ou être de
diamètre plus réduit mais avoir la propriété de s'élargir pour venir obturer toute
la section du goulot. Toutefois, dans ces deux cas, s'il existe une surpression dans
la bouteille, le bouchon risque d'être éjecté, ce qui est dangereux.
[0003] Un deuxième type de bouchon de champagne connu comporte une partie souple, appelée
tétine, qui vient en appui sur le bord supérieur du goulot, et qui forme une seule
pièce avec un capuchon. Deux branches identiques sont articulées sur le capuchon autour
d'un axe horizontal solidaire du capuchon, et donc de la tétine. Pour fermer la bouteille,
on rapproche les branches l'une de l'autre, en les rabattant contre le goulot. Les
branches venant alors s'encliqueter sous une collerette du goulot, maintenant ainsi
la tétine en appui étanche contre le bord supérieur du goulot.
[0004] Ce type de bouchon donne généralement satisfaction. Toutefois, à la fois pour obtenir
un centrage convenable du bouchon sur le goulot et pour actionner simultanément les
deux branches, la mise en place d'un tel bouchon nécessite les deux mains de l'utilisateur,
qui ne peut donc pas en plus tenir la bouteille.
[0005] Un autre type de bouchon est décrit dans les documents
EP 0 323 886 et
FR 2 622 543. Ces bouchons sont toutefois complexes à monter.
[0006] La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus, en
fournissant un bouchon, notamment pour une bouteille de champagne, qui soit d'une
mise en place aisée et qui permette de garantir une bonne étanchéité et la sécurité
des utilisateurs. Un autre objectif de l'invention est de fournir un bouchon qui soit
d'un montage simple.
[0007] A cet effet, l'invention concerne un bouchon destiné à être placé sur le goulot d'un
récipient tel qu'une bouteille de champagne, ledit goulot présentant un axe et comportant
un bord supérieur et une collerette annulaire, le bouchon comprenant :
- une coiffe sensiblement rigide comportant d'une part une paroi supérieure et d'autre
part une jupe faisant saillie globalement perpendiculairement de la paroi supérieure
depuis le bord périphérique de celle-ci, uniquement sur une portion dudit bord périphérique,
de façon à définir une ouverture latérale, ladite jupe comportant un bourrelet intérieur
apte à coopérer avec la face inférieure de la collerette du goulot ;
- un organe d'étanchéité présentant un axe qui, en position montée du bouchon sur le
goulot, est sensiblement confondu avec l'axe du goulot, ledit organe d'étanchéité
comportant une face apte à coopérer avec étanchéité avec le bord supérieur du goulot
lorsque le bourrelet coopère avec la collerette, afin de permettre le maintien du
bouchon sur le goulot et la fermeture sensiblement étanche du récipient ;
[0008] l'organe d'étanchéité étant monté sur la coiffe de façon pivotante autour d'un axe
de pivotement sensiblement orthogonal à l'axe de l'organe d'étanchéité, entre :
- une position écartée de la coiffe, dans laquelle la paroi supérieure fait un angle
aigu non droit avec l'axe de l'organe d'étanchéité, pour permettre la mise en place
du bouchon sur le goulot ;
- et une position rabattue de la coiffe, le goulot s'étant engagé dans la coiffe par
l'ouverture latérale de celle-ci, dans laquelle la paroi supérieure est sensiblement
orthogonale à l'axe de l'organe d'étanchéité et le bourrelet coopère avec la collerette,
pour permettre le maintien du bouchon sur le goulot avec étanchéité,
[0009] l'organe d'étanchéité comprenant au moins un téton radial apte à être engagé par
encliquetage dans une encoche ménagée sur la coiffe, à l'intérieur de celle-ci, pour
former l'axe de pivotement de l'organe d'étanchéité par rapport à la coiffe.
[0010] Les termes « supérieur », « inférieur » et analogue sont utilisés par rapport à l'axe
du récipient lorsque celui-ci est vertical, le récipient reposant sur son fond, ce
qui correspond généralement à la position de mise en place du bouchon. Le terme «
intérieur » désigne des éléments situés près de cet axe, ou tournés vers cet axe.
[0011] Ainsi, et contrairement aux bouchons connus, le bouchon selon l'invention comprend
d'une part une coiffe incluant une paroi supérieure et une jupe, typiquement réalisée
d'une seule pièce, et d'autre part un organe d'étanchéité distinct de la coiffe et
articulé sur celle-ci, à l'intérieur de celle-ci.
[0012] Une caractéristique importante de l'invention est que cette coiffe comporte une jupe
qui ne fait pas tout le tour de la coiffe. En d'autres termes, le bouchon ne comporte
qu'une seule branche qui vient se cliper sous la collerette du goulot.
[0013] En pratique, la position écartée de la coiffe permet l'introduction de l'organe d'étanchéité
dans le goulot. Puis, lors du pivotement de la coiffe, l'organe d'étanchéité sert
de guidage. Ceci, combiné au fait que l'organe d'étanchéité est articulé sur la coiffe,
compense le déséquilibre créé par la présence d'une unique branche - la jupe - sur
la coiffe, qui conduirait à un positionnement « en travers » du bouchon par rapport
au goulot. Enfin, en position rabattue, la coiffe enveloppe le goulot, et le goulot
est pris en sandwich, avec serrage axial, entre la face de l'organe d'étanchéité en
appui sur le bord supérieur du goulot et le bourrelet de la coiffe en appui sous la
collerette.
[0014] Ainsi, le bouchon selon l'invention est facile à mettre en place d'une seule main
- l'autre main maintenant le récipient - et ce sans risque de positionnement en biais
qui pourrait notamment nuire à l'étanchéité. Cet avantage est obtenu quel que soit
le goulot, notamment quel que soit son diamètre ou si ce diamètre est irrégulier.
[0015] Ce bouchon remplit la double fonction de fermeture du récipient de façon étanche
et de sécurité puisque, en cas de surpression, l'organe d'étanchéité peut se décoller
du bord supérieur du goulot et permettre ainsi à l'air de fuir, évitant donc l'éjection
du bouchon.
[0016] De plus, l'existence d'une jupe unique venant se cliper sous la collerette du goulot
- par opposition à deux branches distinctes articulées - confère à ce bouchon une
esthétique particulière, sans pour autant nuire à l'efficacité du maintien du bouchon
sur le goulot. En outre, cette jupe peut offrir une grande surface pouvant recevoir
des ornements ou des informations, notamment publicitaires.
[0017] Par ailleurs, le montage de l'organe d'étanchéité sur la coiffe par encliquetage
du ou des tétons radiaux est très simple à mettre en oeuvre en pratique.
[0018] Par exemple, la coiffe comporte deux pattes sensiblement parallèles faisant saillie
sensiblement perpendiculairement de la paroi supérieure, dans le même sens que la
jupe, chaque patte comportant une encoche ouverte vers l'ouverture latérale de la
coiffe, et l'organe d'étanchéité comporte un appendice supérieur pourvu de deux tétons
latéraux, l'appendice étant logé entre les deux pattes lorsque l'organe d'étanchéité
est assemblé à la coiffe. Le positionnement intérieur, sensiblement caché, de l'axe
de pivotement, contribue à améliorer l'esthétique du bouchon.
[0019] Avantageusement, l'axe de pivotement de l'organe d'étanchéité par rapport à la coiffe
est situé à proximité immédiate de la face inférieure de la paroi supérieure de la
coiffe, typiquement juste en-dessous de cette paroi supérieure.
[0020] L'organe d'étanchéité peut comprendre une portion d'appui dont une face inférieure
est apte à coopérer avec le bord supérieur du goulot et un élément inférieur apte
à être inséré dans le goulot.
[0021] L'élément inférieur peut présenter une cavité intérieure ouverte vers le bas. De
ce fait, l'élément inférieur voit son diamètre augmenter sous l'effet de la pression
régnant dans le récipient, et vient se coller contre la paroi intérieure du goulot,
améliorant ainsi l'étanchéité.
[0022] Avantageusement, la jupe de la coiffe peut s'étendre le long du bord périphérique
de la paroi supérieure sur un angle compris entre 240 et 280°, par exemple sur environ
270°. En prévoyant une jupe s'étendant dans cette gamme d'angles, on libère une ouverture
suffisante pour le passage du goulot lors de la mise en place du bouchon, tout en
fournissant un bourrelet de longueur suffisante pour assurer la retenue efficace du
bouchon sur le goulot.
[0023] Selon une réalisation possible, les bords latéraux de la jupe de la coiffe, qui délimitent
l'ouverture latérale, sont incurvés, de sorte que ladite jupe présente deux languettes
inférieures. Ceci permet d'augmenter la longueur périphérique du bourrelet, et donc
d'améliorer le maintien du bouchon. En outre, cela allège le bouchon par rapport à
une structure où les bords latéraux de la jupe seraient parallèles à l'axe du goulot
- en position montée et rabattue de la coiffe. Outre un gain de matière, on obtient
un effet esthétique.
[0024] Au moins certaines des parties de l'organe d'étanchéité destinées à être en contact
avec le goulot du récipient peuvent être réalisées en un matériau élastiquement déformable,
par exemple en un élastomère alimentaire. Ceci permet d'absorber les différences de
diamètre du goulot et les différentes hauteurs de collerette. Le bouchon peut donc
plus facilement s'adapter à des goulots différents. De plus, le risque d'éjection
est encore diminué, car l'organe d'étanchéité peut aussi absorber les différences
de pression lors de l'ouverture du récipient.
[0025] On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation possible
de l'invention, en référence aux figures annexées :
Les figures 1 et 2 sont des vues en perspective d'un bouchon selon l'invention, la
coiffe étant respectivement en position rabattue et en position écartée ;
Les figures 3 et 4 sont des vues similaires aux figures 1 et 2, le bouchon étant vu
latéralement ;
Les figures 5 et 6 sont des vues similaires aux figures 1 et 2, le bouchon étant vu
de dessous ;
Les figures 7 à 9 illustrent trois étapes successives de la mise en place du bouchon
sur le goulot d'un récipient.
[0026] Comme illustré sur les figures 1 à 6, un bouchon 1 selon l'invention comprend d'une
part une coiffe 2 et d'autre part un organe d'étanchéité 3.
[0027] Un tel bouchon 1 est destiné à permettre la fermeture étanche d'un récipient, typiquement
une bouteille de champagne, comme représenté sur les figures 7 à 9. Ce récipient comporte
un goulot 4 d'axe 5 (représenté verticalement sur les figures). Le goulot 4 possède
une face intérieure 6 sensiblement cylindrique et une face extérieure 7. Le goulot
4 comporte un bord supérieur 8 sensiblement annulaire, plan et orthogonal à l'axe
5, et une collerette annulaire 9 faisant saillie depuis la face extérieure 7, à distance
sous le bord supérieur 8.
[0028] La coiffe 2 est sensiblement rigide et réalisée d'une seule pièce. Elle peut par
exemple être obtenue par moulage d'une matière plastique ou métallique. Elle présente
ici un axe 10.
[0029] La coiffe 2 comporte une paroi supérieure 11 qui est ici globalement plane et en
forme de disque orthogonal à l'axe 10, et qui présente un bord périphérique circulaire
12. En outre, la coiffe 2 comporte une jupe 13 qui fait saillie globalement perpendiculairement
de la paroi supérieure 11 depuis le bord périphérique 12, sur environ 270°. La jupe
13 présente un bord inférieur 14 situé sensiblement dans un plan orthogonal à l'axe
10 et deux bords latéraux 15a, 15b. Les bords latéraux 15a, 15b sont incurvés et définissent
ainsi deux languettes 16a, 16b inférieures arrondies. Les deux bords latéraux 15a,
15b de la jupe 13 et la partie du bord périphérique 12 non attenante à la jupe 13
délimitent une ouverture 17 latérale permettant l'accès au volume intérieur de la
coiffe 2. De plus, la jupe 13 comporte un bourrelet 18 intérieur s'étendant globalement
orthogonalement à l'axe 10, d'une languette 16a à l'autre 16b.
[0030] La coiffe 2 comporte également deux pattes 20a, 20b sensiblement identiques et parallèles
faisant saillie sensiblement perpendiculairement de la paroi supérieure 11 dans le
même sens que la jupe 13. Chaque patte 20a, 20b comporte une encoche 21 ouverte vers
l'ouverture 17 latérale, les deux encoches 21 étant alignées selon un axe 22 perpendiculaire
à l'axe 10 de la coiffe 2 et situé juste en-dessous de la paroi supérieure 11.
[0031] L'organe d'étanchéité 3 présente un axe 23. Il comprend un corps 24 comportant un
appendice 25 supérieur rigide pourvu de deux tétons 26 latéraux s'étendant de part
et d'autre de l'appendice 25, de façon alignée selon un axe orthogonal à l'axe 23.
De plus, l'organe d'étanchéité 3 comporte un insert 27 monté dans le corps 24, et
dépassant sous celui-ci. L'insert 27 est réalisé en un matériau déformable, typiquement
en un élastomère alimentaire. L'insert 27 comporte une partie inférieure qui présente,
à l'état non contraint, un diamètre extérieur inférieur au diamètre intérieur du goulot,
et qui possède une cavité 28 intérieure ouverte vers le bas.
[0032] L'organe d'étanchéité 3 est monté dans la coiffe 2 par encliquetage des tétons 26
dans les encoches 21 de la coiffe 2, l'appendice 25 étant donc logé entre les deux
pattes 20a, 20b. Est ainsi défini un axe de pivotement de l'organe d'étanchéité 3
par rapport à la coiffe qui est confondu avec l'axe 22 des encoches 21 et qui est
orthogonal à l'axe 23 de l'organe d'étanchéité 3.
[0033] La coiffe 2 peut ainsi occuper une position écartée (figures 2, 4 et 6) dans laquelle
la paroi supérieure 11 de la coiffe 2 fait un angle aigu non droit avec l'axe 23 de
l'organe d'étanchéité 3. En d'autres termes, il existe un angle α aigu et non nul,
ici de l'ordre de 30 à 50°, entre l'axe 10 de la coiffe 2 et l'axe 23 de l'organe
d'étanchéité 3.
[0034] De plus, la coiffe 2 peut pivoter autour de l'axe 22 jusqu'à une position rabattue
(figures 1, 3 et 5) dans laquelle la paroi supérieure 11 est sensiblement orthogonale
à l'axe 23 de l'organe d'étanchéité 3.
[0035] La mise en place du bouchon sur le goulot 4 s'effectue comme suit.
[0036] Tout d'abord, comme illustré sur la figure 7, l'organe d'étanchéité 3 est inséré
dans le goulot 4, les axes 23 de l'organe d'étanchéité 3 et 5 du goulot étant sensiblement
confondus. Pour permettre cette insertion, la coiffe 2 est placée dans la position
écartée.
[0037] En fin d'insertion (figure 8), l'organe d'étanchéité 3 est en appui contre le bord
supérieur 8 du goulot 4 et la partie inférieure de l'insert 27 est logée dans le goulot
4. Un utilisateur fait alors pivoter la coiffe 2 autour de l'axe 22. Au cours de ce
pivotement, l'organe d'étanchéité 3, et plus précisément la partie inférieure de l'insert
27, sert de guidage et empêche un basculement de l'organe d'étanchéité 3. La coiffe
2 vient progressivement recevoir le goulot 4 et l'organe d'étanchéité 3 dans son volume
intérieur, depuis l'ouverture 17.
[0038] En position rabattue (figure 9), le bourrelet 18 coopère avec la face inférieure
de la collerette 9, encliquetant ainsi le bouchon 1 sur le goulot 4. Le goulot est
donc serré axialement entre l'organe d'étanchéité 3 en appui étanche sur le bord supérieur
8 et le bourrelet 18 placé sous la collerette 9, d'un seul côté du goulot 4. On obtient
ainsi un très bon maintien du bouchon 1 sur le goulot 4 et la fermeture sensiblement
étanche du récipient.
[0039] Il va de soi que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus
à titre d'exemple mais qu'elle comprend tous les équivalents techniques et les variantes
des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons.
1. Bouchon destiné à être placé sur le goulot d'un récipient tel qu'une bouteille de
champagne, ledit goulot (4) présentant un axe (5) et comportant un bord supérieur
(8) et une collerette annulaire (9), le bouchon (1) comprenant :
- une coiffe (2) sensiblement rigide comportant d'une part une paroi supérieure (11)
et d'autre part une jupe (13) faisant saillie globalement perpendiculairement de la
paroi supérieure (11) depuis le bord périphérique (12) de celle-ci, uniquement sur
une portion dudit bord périphérique, de façon à définir une ouverture latérale (17),
ladite jupe (13) comportant un bourrelet intérieur (18) apte à coopérer avec la face
inférieure de la collerette (9) du goulot (4) ;
- un organe d'étanchéité (3) présentant un axe (23) qui, en position montée du bouchon
(1) sur le goulot (4), est sensiblement confondu avec l'axe (5) du goulot (4), ledit
organe d'étanchéité (3) comportant une face apte à coopérer avec étanchéité avec le
bord supérieur (8) du goulot (4) lorsque le bourrelet (18) coopère avec la collerette
(9), afin de permettre le maintien du bouchon (1) sur le goulot (4) et la fermeture
sensiblement étanche du récipient ;
l'organe d'étanchéité (3) étant monté sur la coiffe (2) de façon pivotante autour
d'un axe de pivotement (22) sensiblement orthogonal à l'axe (23) de l'organe d'étanchéité
(3), entre :
- une position écartée de la coiffe (2), dans laquelle la paroi supérieure (11) fait
un angle aigu non droit avec l'axe (23) de l'organe d'étanchéité (3), pour permettre
la mise en place du bouchon sur le goulot (4) ;
- et une position rabattue de la coiffe (2), le goulot (4) s'étant engagé dans la
coiffe (2) par l'ouverture latérale (17) de celle-ci, dans laquelle la paroi supérieure
(11) est sensiblement orthogonale à l'axe (23) de l'organe d'étanchéité (3) et le
bourrelet (18) coopère avec la collerette (9), pour permettre le maintien du bouchon
(1) sur le goulot (4) avec étanchéité ;
caractérisé en ce que l'organe d'étanchéité (3) comprend au moins un téton (26) radial apte à être engagé
par encliquetage dans une encoche (21) ménagée sur la coiffe (2), à l'intérieur de
celle-ci, pour former l'axe de pivotement (22) de l'organe d'étanchéité (3) par rapport
à la coiffe (2).
2. Bouchon selon la revendication 1, caractérisé en ce que la coiffe (2) comporte deux pattes (20a, 20b) sensiblement parallèles faisant saillie
sensiblement perpendiculairement de la paroi supérieure (11), dans le même sens que
la jupe (13), chaque patte (20a, 20b) comportant une encoche (21) ouverte vers l'ouverture
latérale de la coiffe (2), et en ce que l'organe d'étanchéité (3) comporte un appendice supérieur (25) pourvu de deux tétons
(26) latéraux, l'appendice (25) étant logé entre les deux pattes (20a, 20b) lorsque
l'organe d'étanchéité (3) est assemblé à la coiffe (2).
3. Bouchon selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'axe de pivotement (22) de l'organe d'étanchéité (3) par rapport à la coiffe (2)
est situé à proximité immédiate de la face inférieure de la paroi supérieure (11)
de la coiffe (2).
4. Bouchon selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'organe d'étanchéité (3) comprend une portion d'appui dont une face inférieure est
apte à coopérer avec le bord supérieur (8) du goulot (4) et un élément inférieur (27)
apte à être inséré dans le goulot (4).
5. Bouchon selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'élément inférieur présente une cavité intérieure (28) ouverte vers le bas.
6. Bouchon selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la jupe (13) de la coiffe (2) s'étend le long du bord périphérique de la paroi supérieure
(11) sur un angle compris entre 240 et 280°, par exemple sur environ 270°.
7. Bouchon selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les bords latéraux (15a, 15b) de la jupe (13) de la coiffe (2), qui délimitent l'ouverture
latérale (17), sont incurvés, de sorte que ladite jupe (13) présente deux languettes
(16a, 16b) inférieures.
8. Bouchon selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'au moins certaines (27) des parties de l'organe d'étanchéité (3) destinées à être
en contact avec le goulot (4) du récipient sont réalisées en un matériau élastiquement
déformable.