[0001] La présente invention se rapporte à un verrou de trappe extérieure utilisé notamment
dans le domaine ferroviaire.
[0002] Ce type de verrou équipe notamment, les trappes extérieures des wagons ou des voitures
de chemin de fer. Aussi, les verrous de trappe sont robustes et fiables. Par ailleurs,
ils sont noyés dans la paroi des wagons pour des raisons évidentes d'écoulement d'air
et ils doivent être aisément actionnables sans risque pour l'opérateur.
[0003] Ces verrous de trappe comportent un boîtier longitudinal de forme générale parallélépipédique
et un pêne longitudinal monté à coulissement à l'intérieur du boîtier. Le pêne est
formé d'une tige longitudinale de section circulaire. Le boîtier présente une extrémité
de sortie à travers laquelle le pêne s'étend en saillie. En outre, le verrou comporte
un levier formant poignée qui est monté à pivotement sur le boîtier près de l'extrémité
de sortie de ce dernier. Le levier est relié au pêne longitudinal par l'intermédiaire
de deux biellettes latérales montées articulées en regard l'une de l'autre sur le
levier et sur le pêne pour permettre d'entraîner en translation le pêne lorsque le
levier est entraîné en pivotement. En position d'obturation, le levier est rabattu
contre le boîtier et le pêne s'étend longitudinalement en dehors du boîtier et à l'intérieur
d'une gâche d'un bâti. Le levier est maintenu dans cette position d'obturation au
moyen d'un organe de verrouillage qui est monté à pivotement sur le levier et qui
présente un crochet apte à venir en prise dans un élément d'arrêt du boîtier et à
l'opposé un bouton-poussoir qui vient affleurer la surface du levier pour pouvoir
être enfoncé. L'organe de verrouillage est équipé d'un ressort de rappel destiné à
maintenir le bouton-poussoir dans sa position d'affleurement du levier et partant,
le crochet en prise dans l'élément d'arrêt. Aussi, le levier est muni d'un ressort
de pivotement permettant d'entraîner le levier en pivotement vers une direction sensiblement
perpendiculaire au boîtier, lorsque le bouton-poussoir est enfoncé, tandis que le
pêne longitudinal se rétracte vers l'intérieur du boîtier. Bien évidemment, lorsque
le bouton-poussoir est enfoncé et que le crochet libère l'élément d'arrêt, la poignée
est spontanément entraînée en pivotement sous l'impulsion de son ressort de pivotement
sans qu'il soit possible de maîtriser parfaitement sa vitesse de pivotement. Aussi,
le pêne libère la gâche du bâti instantanément et la trappe devient libre. Il est
alors malaisé de contrôler son mouvement. Au surplus, lorsque l'organe de verrouillage
est accidentellement actionné, la poignée est automatiquement entraînée en pivotement.
[0004] On pourra se référer au document
FR 2 646 683, lequel divulgue un tel type de verrou.
[0005] Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de
fournir un verrou de trappe qui permette un meilleur contrôle de l'ouverture de la
trappe lorsque le verrou est actionné.
[0006] Dans ce but, la présente invention propose un verrou de trappe comprenant un boîtier
longitudinal et un pêne longitudinal monté à coulissement à l'intérieur dudit boîtier,
ledit boîtier présentant une extrémité de sortie et ledit pêne étant destiné à venir
en saillie dudit boîtier à travers ladite extrémité de sortie, ledit verrou comprenant
en outre une poignée montée à pivotement sur ledit boîtier au voisinage de ladite
extrémité de sortie, ladite poignée étant reliée audit pêne pour pouvoir être entraînée
en pivotement entre une position rabattue contre ledit boîtier dans laquelle ledit
pêne s'étend en dehors dudit boîtier et une position écartée dudit boîtier dans laquelle
ledit pêne est rétracté vers l'intérieur dudit boîtier, ladite poignée comprenant
un organe de verrouillage commandable pour verrouiller ladite poignée dans ladite
position rabattue. Selon l'invention, le verrou de trappe comprend en outre un dispositif
d'arrêt pour maintenir ladite poignée dans une position intermédiaire entre ladite
position rabattue contre ledit boîtier et ladite position écartée dudit boîtier après
que ladite poignée a été déverrouillée. Le dispositif d'arrêt comprend également un
organe flexible solidaire dudit boîtier, tandis que ledit pêne longitudinal présente
une encoche apte à recevoir ledit organe flexible, pour maintenir ledit pêne entre
la position étendue en dehors dudit boîtier et la position rétractée vers l'intérieur
dudit boîtier.
[0007] Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre du dispositif
d'arrêt qui permet de maintenir la poignée dans une position intermédiaire, dans laquelle
le pêne demeure en prise dans la gâche du bâti et à partir de laquelle, la poignée
peut alors être saisie d'une main pour contrôler son pivotement tandis que le mouvement
de la trappe peut être maîtrisé de l'autre main. Au surplus, lorsque l'organe de verrouillage
est accidentellement actionné, le dispositif d'arrêt maintient la poignée dans sa
position intermédiaire et par conséquent, le pêne toujours engagé dans la gâche du
bâti. La trappe reste ainsi verrouillée. Aussi, lorsque le pêne est entraîné en translation
et que l'encoche vient en regard de l'organe flexible, ce dernier se détend à l'intérieur
de l'encoche. De la sorte, le pêne longitudinal est bloqué en translation. Ce blocage
est bien évidemment partiel, et dès lors qu'il est exercé sur la poignée un effort
additionnel s'ajoutant à celui du ressort de rappel, le pêne est entraînée en translation
et l'encoche échappe à la portée de l'organe flexible.
[0008] Avantageusement, ledit dispositif d'arrêt permet de maintenir ladite poignée inclinée
d'un angle inférieur à 20° par rapport audit boîtier, dans ladite position intermédiaire.
De préférence, la poignée est inclinée d'un angle de 12° par rapport à l'axe longitudinal
du boîtier, ce qui permet à la poignée d'être suffisamment écarté du boîtier pour
être saisie sans que le pêne n'ait été suffisamment rétracté pour se libérer de la
gâche du bâti. De plus, ledit pêne est avantageusement de symétrie cylindrique de
révolution, et il peut présenter une extrémité libre pointue pour faciliter son introduction
dans la gâche.
[0009] Selon une caractéristique de l'invention particulièrement avantageuse, ledit dispositif
d'arrêt est destiné à maintenir ledit pêne longitudinal en position fixe par rapport
audit boîtier, entre la position étendue en dehors dudit boîtier et la position rétractée
vers l'intérieur dudit boîtier de manière à maintenir ladite poignée dans ladite position
intermédiaire. De la sorte, le contrôle direct des mouvements du pêne est assuré et
partant, son engagement dans la gâche du bâti. Préférentiellement, ledit dispositif
d'arrêt comprend un organe de guidage axial monté à l'intérieur dudit boîtier, ledit
organe de guidage axial présentant un tunnel de guidage en translation pour recevoir
ledit pêne longitudinal à coulissement. Le tunnel de guidage est de préférence de
symétrie cylindrique de révolution, tout comme le pêne longitudinal de manière à pouvoir
guider parfaitement ce dernier en translation.
[0010] De préférence, ledit organe de guidage présente un orifice débouchant dans ledit
tunnel de guidage, et ledit organe de guidage comporte une bille d'indexage munie
d'un ressort de rappel logé à l'intérieur dudit orifice pour former ledit organe flexible.
Ainsi, le pêne présente une encoche concave tandis que la bille d'indexage est maintenue
en appui contre le pêne à l'intérieur du tunnel par l'intermédiaire du ressort de
rappel. Ainsi, dès que l'encoche concave du pêne vient s'étendre en regard de la bille
d'indexage, cette dernière y est entraînée partiellement, et bloque en translation
le pêne à l'intérieur de l'organe de guidage.
[0011] En outre, l'organe de verrouillage commandable comprend avantageusement un bouton
poussoir qui vient en affleurement de la poignée. Lorsqu'il est actionné il pivote
vers l'intérieur du boîtier et libère la poignée qui alors elle-même pivote jusqu'à
sa position intermédiaire. De plus, ladite poignée est préférentiellement reliée audit
pêne longitudinal par deux biellettes montées pivotantes sur ladite poignée et sur
ledit pêne. Ainsi qu'on l'expliquera ci-après plus en détail, les biellettes forment
avec la poignée une genouillère permettant d'obtenir des amplitudes de mouvement différentielles
entre la poignée et le pêne.
[0012] D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de
la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention,
donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
:
- la Figure 1 est une vue schématique en perspective d'un verrou de trappe dans une
première position de fonctionnement ;
- la Figure 2 est une vue schématique en perspective du verrou de trappe illustrée sur
la Figure 1 dans une seconde position de fonctionnement ;
- la Figure 3 est une vue schématique en perspective éclatée du verrou de trappe illustré
sur les Figures 1 et 2 ; et,
- la Figure 4 est une vue schématique en perspective du verrou de trappe illustré sur
les Figures 1 et 2 dans une position intermédiaire de fonctionnement.
[0013] La Figure 1 illustre un verrou de trappe 10 conforme à l'invention dans une position
de verrouillage. Il comprend un boîtier longitudinal 12 ici transparent pour les besoins
de l'explication ; et un pêne longitudinal 14 qui s'étend à l'intérieur et à l'extérieur
du boîtier 12. Ces éléments sont avantageusement métalliques et par exemple en acier.
Le verrou de trappe 10 comporte en outre une poignée 16. Avant de décrire plus en
détail la position des différents éléments qui constituent le verrou de trappe 10,
on se reportera sur la Figure 3 montrant précisément ces différents éléments en perspective
éclatée.
[0014] On y retrouve ainsi le boîtier 12 toujours en transparence, le pêne 14 et la poignée
16. Le boîtier 12 est profilé en U et il présente deux grandes ailes en regard 18,
20 reliées par un grand fond 22. En outre, il s'étend entre une extrémité arrière
en pointe 24 et une extrémité de sortie avant 26. La poignée 16 est également profilée
en U et elle présente deux petites ailes en regard 28, 30 reliées entre elles par
un petit fond 32. Elle présente une extrémité libre 34 et à l'opposé une extrémité
de liaison 36. L'extrémité de liaison 36 présente, dans le prolongement des deux petites
ailes en regard 28, 30, et dans une direction inclinée par rapport au petit fond 32,
deux bras en regard 38, 40 formant chape. Les deux petites ailes 28, 30 présentent
chacune au niveau de l'extrémité de liaison 36, près du petit fond 32, un perçage
42, 44 ; les deux perçages 42, 44 étant en regard l'un de l'autre pour recevoir un
arbre de pivotement non représenté ici, lequel arbre de pivotement est destiné à venir
en prise dans deux orifices opposés 43, 45 ménagés à travers les grandes ailes en
regard 18, 20 du boîtier 12, au voisinage de l'extrémité de sortie avant 26. En outre,
les deux bras 38, 40 sont munis respectivement d'un téton 46, 48. Les deux tétons
46, 48 s'étendent l'un vers l'autre en regard. Les deux bras 38, 40 reçoivent respectivement
une biellette 50, 52. Les biellettes 50, 52 sont respectivement montées à rotation
sur les tétons 46, 48 et elles présentent chacune une extrémité opposée à celle qui
est engagée dans le téton, destinée à être montée à pivotement sur le pêne 14 ainsi
qu'on le décrira ci-après. Par ailleurs, on observera que les petites ailes 28, 30
sont espacées l'une de l'autre d'une distance inférieure à celle qui sépare les deux
grandes ailes 18, 20 du boîtier 12, de manière à ce que la poignée 16 puisse venir
s'encastrer au moins partiellement à l'intérieur du boîtier 12.
[0015] De plus, une lumière fonctionnelle 53 est ménagée dans le petit fond 32 de la poignée
16, vers l'extrémité libre 34. On décrira plus en détail sa fonction dans la suite
de la description.
[0016] Le pêne longitudinal 14 présente, lui, une extrémité avant pointue 54, une portion
arrière 56 et une extrémité arrière libre 57 opposée à l'extrémité avant pointue 54.
La portion arrière 56 présente une encoche, et plus précisément ici un orifice borgne
concave 58 au voisinage de l'extrémité arrière libre 57, tandis qu'au tiers de la
longueur du pêne 14, dans la portion arrière 56, un perçage transversal 60 est ménagé
selon une direction sensiblement perpendiculaire à celle de l'orifice borgne concave
58. En outre, l'extrémité de sortie avant 26 du boîtier 12 est apte à être refermée
au moyen d'un obturateur 61 formant nez, et présentant un perçage axial 63 pour guider
le pêne longitudinal 14 en translation.
[0017] On se reportera de nouveau sur la Figure 1 pour décrire l'assemblage des premiers
éléments décrits ci-dessus. Ainsi, on retrouve la poignée 16 montée à pivotement autour
d'un arbre 62 d'axe A. Apparaît également sur la Figure 1 l'un des bras 38 dont le
téton correspondant 46 est monté à rotation sur l'une des biellettes 50. Bien évidemment,
l'autre bras 40 est de la même façon relié à l'autre biellette 52 par l'intermédiaire
de son téton 48. Tandis que les bras 38, 40 sont orientés par rapport à l'arbre 62
de pivotement de la poignée 16, dans un sens opposé à l'extrémité arrière en pointe
24 du boîtier 12, les biellettes 50, 52, à partir des tétons correspondant 46, 48
sont orientées, elles, à l'opposé vers l'extrémité arrière en pointe 24. De plus,
chacune des extrémités opposées des biellettes est montée à pivotement sur une goupille
64, laquelle traverse le perçage transversal 60 du pêne 14 et une bague d'arrêt 66
dans laquelle est engagé le pêne 14. De la sorte, les bras 38, 40 et leur biellette
respective 50, 52 forment une genouillère. On décrira plus loin la cinématique du
mouvement de ces éléments.
[0018] Sur la Figure 1, la portion arrière 56 du pêne longitudinal 14 est partiellement
engagé à l'intérieur d'un organe de guidage axial 68 qui apparaît par transparence
à l'intérieur du boîtier 12. Cet organe de guidage axial 68 est installé à l'arrière
en pointe 24 du boîtier 12. On se reportera de nouveau sur la Figure 3 pour le décrire
plus en détail.
[0019] Il présente une embase 70 destinée à venir prendre appui sur le grand fond 22 du
boîtier 12, laquelle embase est surmontée d'une partie parallélépipédique rectangle
71. On observera que cette partie parallélépipédique rectangle 71 présente une largeur
inférieure à la distance qui sépare les deux grandes ailes en regard 18, 20. En outre,
il présente un tunnel de guidage 72 de symétrie circulaire ménagée dans la partie
parallélépipédique rectangle 71 pour recevoir à coulissement le pêne longitudinal
14. Au surplus, il présente un orifice supérieur 74 débouchant verticalement dans
le tunnel de guidage 72 et à l'intérieur de cet orifice supérieur 74 sont engagés,
une bille d'indexage 76 collée à l'extrémité d'un ressort hélicoïdal 78, le tout surmonté
d'une vis de fermeture 80. La bille d'indexage 26 est alors maintenue, dans l'état
de repos du ressort hélicoïdal, en saillie dans le tunnel de guidage 72. Lorsque le
pêne longitudinal 14 est engagé à coulissement à l'intérieur du tunnel de guidage
72, la bille d'indexage est maintenue en pression contre le pêne longitudinal 14 grâce
au ressort hélicoïdal comprimé. Ces éléments constituent le dispositif d'arrêt conforme
à l'invention. Ainsi qu'on l'expliquera ci-après, dès que l'orifice borgne concave
58 vient s'étendre en regard de l'orifice supérieur 74, la bille d'indexage entraînée
par le ressort hélicoïdal 78, pénètre à l'intérieur de l'orifice borgne concave 58
et vient bloquer partiellement en translation le pêne longitudinal 14.
[0020] En outre, l'organe de guidage axial 68 est maintenu, son embase 70 contre le grand
fond 22 du boîtier 12, par l'intermédiaire de deux goupilles d'arrêt 82, 84 non représentées
sur la Figure 3, qui viennent respectivement en prise dans deux paires d'orifice d'arrêt
86, 88 ; 90, 92 en traversant la partie parallélépipédique rectangle 71 respectivement
dans deux orifices d'arrêt 94, 96. On retrouve ainsi sur la Figure 1, l'organe de
guidage axial 68 maintenu à l'intérieur du boîtier 12 vers l'extrémité arrière en
pointe 24. On observera que le boîtier 12 présente deux espaces libres latéraux respectivement
de chaque côté de la partie parallélépipédique 71 que traverse une portion de goupille
d'arrêt 82, 84.
[0021] Au surplus, la poignée 16 est équipée d'un organe de verrouillage 98 apparaissant
à travers la lumière fonctionnelle 53 et formant un bouton-poussoir. Cet organe de
verrouillage 98 est constitué d'une pièce en U présentant un fond de pièce en U 100
qui affleure de la poignée 16 à travers la lumière fonctionnelle 53 et deux ailes
en regard présentant respectivement un retour formant crochet 102, 104. La pièce en
U est montée articulée autour d'une goupille de verrouillage 106 qui relie les deux
petites ailes en regard 28, 30 près de l'extrémité libre 34 et qui traverse librement
les deux ailes en regard de la pièce en U 100 au droit des retours formant crochet
102, 104. La pièce en U 100 est maintenue dans une position où le fond de pièce affleure
la poignée 16 par l'intermédiaire d'un ressort de verrouillage non représenté et installé
autour de la goupille de verrouillage 106. Au surplus, l'organe de verrouillage 98
présente sur le fond de la pièce en U 100, à l'opposé des ailes et de la goupille
de verrouillage 106, une zone anatomique d'appui 108.
[0022] On observera sur cette Figure 1 que les retours formant crochet 102, 104 sont respectivement
engagées dans les deux espaces libres latéraux de chaque côté de la partie parallélépipédique
71 et viennent en prise dans l'une 84 des deux goupilles d'arrêt 82, 84.
[0023] Par ailleurs, la poignée 16 est également équipée d'un ressort de poignée 110 non
représenté sur cette Figure 1, mais qui est visible sur la Figure 2 que l'on décrira
ci-après. Ce ressort de poignée 110 exerce des efforts sur la poignée 16 et sur le
boîtier 12, visant à les écarter l'un de l'autre. Ainsi, la poignée 16 et le boîtier
12 tels que représentés sur la Figure 1 sont-ils maintenus rapprocher l'un de l'autre
par l'intermédiaire des retours formant crochet 102, 104 en prise dans la goupille
d'arrêt 84, tandis que le ressort de poignée 110 est en tension.
[0024] On décrira tout d'abord en référence aux Figures 1 et 2 le mode de mise en oeuvre
du verrou de trappe 10 entre une position de verrouillage et une position de déverrouillage
où il est dépourvu de dispositif d'arrêt conformément au verrou de trappe selon l'art
antérieur. Dans le cas présent, l'organe de guidage axial 68 serait alors dépourvu
de bille d'indexage 76 et de ressort hélicoïdal 78 associé.
[0025] Ainsi, lorsqu'un opérateur appui sur la zone anatomique d'appui 108 de l'organe de
verrouillage 98, et y exerce une pression de manière à enfoncer la pièce en U 100
vers l'intérieur du boîtier 12, la pièce en U 100 pivote alors autour de la goupille
de verrouillage 106 dans le sens antihoraire, tandis que les retours formant crochet
102, 104 sont entraînés vers l'extrémité libre 34 de la poignée 16 et échappent à
la portée de la goupille d'arrêt 84. Ce faisant, la poignée 16 devenant libre est
rappelée instantanément par le ressort de poignée 110 qui l'entraîne en pivotement
dans le sens antihoraire pour la porter dans une position sensiblement perpendiculaire
au boîtier 12, telle que représentée sur la Figure 2. Durant ce mouvement de pivotement
de la poignée 16 d'environ 90°, les deux bras 38, 40 ont alors respectivement exercé
un effort sur les biellettes 50, 52, sensiblement selon leur direction longitudinale,
lesquelles ont alors provoqué l'entraînement du pêne 14 vers l'extrémité arrière en
pointe 24 du boîtier 12. Le pêne 14 a alors été porté dans une position rétractée
comme illustrée sur la Figure 2.
[0026] En revanche, grâce au verrou de trappe selon l'invention et la mise en oeuvre du
dispositif d'arrêt, la poignée 16 telle que représentée maintenant sur la Figure 4
est maintenue dans une position intermédiaire inclinée d'environ 12° par rapport au
boîtier 12.
[0027] Tout d'abord, on observera que dans la position de verrouillage telle que représentée
sur la Figure 1, la bille d'indexage 76 est en appui à force contre le pêne longitudinal
14 entre l'extrémité arrière libre 57 et l'orifice borgne concave 58 du pêne longitudinal
14. Aussi, la bille d'indexage 76 est au moins partiellement enfoncée à l'intérieur
de l'orifice supérieur 74.
[0028] Dès qu'un opérateur enfonce la pièce en U 100 vers l'intérieur du boîtier 12 à partir
de la position de la poignée 16 telle que représentée sur la Figure 1, le ressort
de poignée 110 joue son rôle et entraîne en pivotement la poignée 16 dans le sens
antihoraire. Partant, la poignée 116 provoque, dès sa libération, la rétraction du
pêne 14 vers l'intérieur du boîtier 12. Et ce faisant, la portion arrière 56 est entraînée
en translation à travers le tunnel de guidage 72 de la partie parallélépipédique rectangle
71. Cependant, l'orifice borgne concave 58 qui est, dans la position du pêne 14 telle
que représentée sur la Figure 1, très proche de la bille d'indexage 76, vient très
rapidement au droit de cette dernière qui alors, poussée par son ressort hélicoïdal
78, pénètre à l'intérieur de l'orifice borgne concave 58. Dès lors, le pêne 14 se
bloque en translation dans le tunnel de guidage 72 et partant, la poignée 16 se bloque
en pivotement, puisqu'elle est solidaire du pêne 14 par l'intermédiaire des biellettes
50, 52. La position relative de l'orifice borgne concave 58 et de la bille d'indexage
76, dans la position de verrouillage telle que représentée sur la Figure 1, est déterminée
de manière à ce que la poignée 16 et le boîtier 12 soient écartés l'un de l'autre
d'un angle d'environ 12°. On observera sur la Figure 4 que la poignée 16 est suffisamment
écartée du boîtier 12, pour d'une part que les retours formant crochet 102, 104 soient
revenus dans leur position de repos et libérés par rapport la goupille d'arrêt 84,
et pour d'autre part être ensuite saisie d'une seule main, tandis que le mouvement
de translation du pêne 14 est relativement faible et demeure dans une position de
verrouillage. En outre, après qu'elle a été saisie d'une seule main, le mouvement
de la poignée 16 peut être aisément contrôlé en surmontant les efforts de rétraction
de la bille d'indexage 76 à l'intérieur de l'orifice supérieur 74 et en maîtrisant
les effets du ressort de poignée 110, de manière à pouvoir être portée dans sa position
écartée du boîtier, telle que représentée sur la Figure 2, dans laquelle le pêne 14
est rétracté. Les bords de l'orifice borgne concave 58 sont chanfreinés de manière
à former rampe pour la bille d'indexage 76 lorsque le pêne 14 est entraîné à force
dans un sens ou dans l'autre à travers le tunnel de guidage 72.
[0029] À l'inverse, lorsque le la poignée 16 est rabattue manuellement à force contre le
boîtier 12, les efforts exercés sur son extrémité libre 34 permettent de compenser
à la fois les efforts de compression du ressort de poignée 110, et au voisinage de
l'angle de 12° avec le boîtier 12, les efforts liés à l'engagement de la bille d'indexage
76 à l'intérieur de l'orifice borgne concave 58.
[0030] Le verrou de trappe conforme à l'invention est ainsi plus sûr et moins dangereux.
En effet, malgré l'actionnement inopiné de l'organe de verrouillage commandable, le
pêne 14 demeure dans une position de verrouillage, et lorsqu'un opérateur enfonce
l'organe de verrouillage 98, la poignée 16 ne pivote pas spontanément de 90°. Dans
les deux cas, la poignée 16 est stoppée dans une position intermédiaire, dans laquelle
le pêne 14 est en position de verrouillage et où elle est aisément préhensible pour
être actionnée ensuite.
1. Verrou de trappe comprenant un boîtier longitudinal (12) et un pêne longitudinal (14)
monté à coulissement à l'intérieur dudit boîtier, ledit boîtier (12) présentant une
extrémité de sortie (26) et ledit pêne (14) étant destiné à venir en saillie dudit
boîtier (12) à travers ladite extrémité de sortie (26), ledit verrou comprenant en
outre une poignée (16) montée à pivotement sur ledit boîtier (12) au voisinage de
ladite extrémité de sortie (26), ladite poignée étant reliée audit pêne (14) pour
pouvoir être entraînée en pivotement entre une position rabattue contre ledit boîtier
(12) dans laquelle ledit pêne (14) s'étend en dehors dudit boîtier (12) et une position
écartée dudit boîtier dans laquelle ledit pêne (14) est rétracté vers l'intérieur
dudit boîtier (12), ladite poignée (16) comprenant un organe de verrouillage commandable
(98) pour verrouiller ladite poignée (16) dans ladite position rabattue;
caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif d'arrêt (68, 76, 78, 58) pour maintenir ladite
poignée (16) dans une position intermédiaire entre ladite position rabattue contre
ledit boîtier (12) et ladite position écartée dudit boîtier après que ladite poignée
(16) a été déverrouillée,
et en ce que ledit dispositif d'arrêt (68, 76, 78, 58) comprend un organe flexible (76, 78) solidaire
dudit boîtier (16), tandis que ledit pêne longitudinal (14) présente une encoche (58)
apte à recevoir ledit organe flexible, pour maintenir ledit pêne (14) entre la position
étendue en dehors dudit boîtier (12) et la position rétractée vers l'intérieur dudit
boîtier.
2. Verrou de trappe selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit dispositif d'arrêt (76, 78, 58) permet de maintenir ladite poignée (16) inclinée
d'un angle inférieur à 20° par rapport audit boîtier (12) dans ladite position intermédiaire.
3. Verrou de trappe selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit pêne longitudinal (14) est de symétrie cylindrique de révolution.
4. Verrou de trappe selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit dispositif d'arrêt (68, 76, 78, 58) est destiné à maintenir ledit pêne longitudinal
(14) en position fixe par rapport audit boîtier (12), entre la position étendue en
dehors dudit boîtier et la position rétractée vers l'intérieur dudit boîtier de manière
à maintenir ladite poignée (16) dans ladite position intermédiaire.
5. Verrou de trappe selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit dispositif d'arrêt (68, 76, 78, 58) comprend un organe de guidage axial (68)
monté à l'intérieur dudit boîtier (12), ledit organe de guidage axial présentant un
tunnel de guidage en translation (72) pour recevoir ledit pêne longitudinal (14) à
coulissement.
6. Verrou de trappe selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit organe de guidage (68) présente un orifice (74) débouchant dans ledit tunnel
de guidage (72), et en ce que ledit organe de guidage comporte une bille d'indexage (76) munie d'un ressort de
rappel (78) logé à l'intérieur dudit orifice (74) pour former ledit organe flexible.
7. Verrou de trappe selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que leditorgane de verrouillage commandable (98) comprend un bouton poussoir (100).
8. Verrou de trappe selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ladite poignée (16) est reliée audit pêne longitudinal (14) par deux biellettes (50,
52) montées pivotantes sur ladite poignée (16) et sur ledit pêne (14).