Domaine technique de l'invention
[0001] La présente invention concerne un appareil de coiffure qui est destiné à la mise
en forme des cheveux, notamment le lissage, le bouclage, le gaufrage des cheveux d'une
personne, utilisant additionnellement de la vapeur.
Etat de la technique antérieure :
[0002] On connaît traditionnellement deux types d'appareils de coiffure permettant le lissage
ou bouclage ou gaufrage dont les surfaces venant pincer les cheveux sont planes ou
courbes ou ondulées et sont chauffées ou chauffantes.
[0003] Les appareils du type pinces à lisser ou boucler comportent généralement deux mâchoires
pivotantes comprenant chacune une extrémité supportant une surface de traitement,
au moins l'une des surfaces de traitement étant chauffée, l'autre étant prévue pour
amener les cheveux en contact avec la première, notamment en passant d'une position
d'ouverture des mâchoires permettant l'insertion des cheveux à une position de fermeture
pour leur mise en contact avec la partie chauffante.
[0004] L'autre extrémité des mâchoires forme deux demi-poignées faisant office de zone de
préhension et permettant de passer de la position d'ouverture à celle de fermeture.
Le passage se fait manuellement en pressant les deux demi-poignées articulées de l'appareil
l'une vers l'autre pour amener la partie chauffante au contact des cheveux. Le lissage
d'une mèche de cheveux s'effectue en déplaçant l'appareil le long de cette mèche,
de la racine vers la pointe. Le bouclage d'une mèche de cheveux se fait en enroulant
au moins partiellement la mèche autour de la ou des surfaces de traitement et en appliquant
de la chaleur pour fixer la boucle principalement en statique.
[0005] Il est possible, pour améliorer la mise en forme des cheveux, d'utiliser additionnellement
de la vapeur projetée sur les cheveux.
[0006] Il est connu du document
US3934597 un boucleur à cheveux comportant un réservoir d'eau, une chambre de vaporisation,
et un compartiment de distribution de la vapeur, ce compartiment comprenant à la fois
des chicanes et des orifices de sortie de vapeur. Cet appareil a l'avantage d'être
compact. Les chicanes sont introduites pour « prévenir le flux d'eau directement au
travers des trous tout en permettant le passage de vapeur, de sorte que l'appareil
peut être positionné n'importe comment par l'utilisateur sans qu'il y ait de fuite
d'eau. Néanmoins cet appareil ne permet pas d'assurer une sécurité optimale c'est-à-dire
n'empêche pas qu'aucune goutte d'eau chaude ne tombe sur le cuir cheveu et le brûle.
[0007] Il est connu aussi du document
US3921648 un fer à boucler à vapeur avec dans l'ordre de passage eau-vapeur : un réservoir
d'eau, une chambre à chicanes, une chambre de vaporisation principale équipée d'orifices
de sortie de vapeur vers les cheveux. Néanmoins les chicanes sont placées à l'entrée
de fluide et la chambre de vaporisation est située juste en amont des trous de sortie
de vapeur, elle doit donc être chauffée fort pour qu'elle ne génère aucune goutte
pulvérisée via ses orifices de sortie sur le cuir chevelu. De plus une forte chauffe
entraine des problèmes de caléfaction non souhaités dans l'appareil, ce qui peut avoir
pour conséquence de projeter des gouttes d'eau chaude sur le cuir chevelu.
[0008] W004002263 divulgue un lisseur vapeur à plaques planes comportant un réservoir d'agent cosmétique,
des moyens de transport par action capillaire (feutre) vers une chambre de chauffage
comprenant une plaque de vaporisation pour passer la vapeur au travers de la plaque
chauffée de lissage. C'est le feutre qui empêche de pulvériser des gouttes d'eau brûlante
non souhaitées sur le cuir chevelu, mais cette pièce a une durée de vie faible et
se bouche rapidement, et ne permet pas d'assurer un débit continu. De plus, lorsque
le feutre est sec, aucune vapeur ne peut plus être produite.
[0009] EP1652445 divulgue un lisseur vapeur avec une chambre de génération de vapeur placée sous la
plaque de lissage et en communication de fluide avec deux lignes d'orifices de sortie
de vapeur de chaque côté de la plaque de lissage. Il existe un risque de pulvériser
depuis la chambre des gouttes d'eau brûlante sur le cuir chevelu.
[0010] Enfin,
FR2921804 et
FR2921803 au nom de la demanderesse divulguent des pistolets lisseur vapeur comportant une
chambre de vaporisation uniquement équipée de 2 cheminements en labyrinthe symétriques
qui se rejoignent dans une chambre de distribution de vapeur commune. Si ce dispositif
permet de ne pas pulvériser depuis la chambre des gouttes d'eau brûlante sur le cuir
chevelu, il présente en revanche un débit de vapeur assez faible et une durée de vie
limitée.
Exposé de l'invention:
[0011] Le but de la présente invention est de remédier au moins en partie aux inconvénients
précités et de proposer un appareil de traitement des cheveux apte à communiquer rapidement,
de manière efficace et uniforme, une humidité contrôlée à la chevelure traitée, tout
en pouvant la dissocier d'un éventuel apport supplémentaire de chaleur et/ou effort
supplémentaire mécanique de traction et/ou apport supplémentaire de composant chimique.
[0012] Un autre but de l'invention est un appareil de traitement des cheveux à la vapeur
pouvant être utilisé efficacement dans une pluralité de procédés de mise en forme
de la chevelure, ayant une excellente résistance au calcaire, ayant un fonctionnement
sécuritaire.
[0013] Un autre but de l'invention est un appareil de traitement des cheveux à la vapeur
qui permette de produire un volume d'eau vaporisée important.
[0014] Un autre but de l'invention est un appareil de traitement des cheveux à la vapeur
qui soit fiable en fonctionnement, qui soit apte à éviter les phénomènes de condensation,
tout en pouvant être réalisé de manière simple et économique.
[0015] Un autre but de l'invention est un appareil de traitement des cheveux à la vapeur
selon un débit continu qui soit apte à fournir la vapeur de manière homogène à la
chevelure, tout en ayant une structure simplifiée, compacte et pouvant être industrialisé
pour un faible coût.
[0016] Un autre but de l'invention est un appareil de traitement des cheveux qui permette
un traitement rapide et efficace de la chevelure, tout en étant d'une utilisation
aisée et pratique dans l'espace car l'appareil est manipulé par l'utilisateur dans
tous les sens.
[0017] Ces buts sont atteints avec un appareil de coiffure à vapeur pour mettre en forme
les cheveux comprenant une première et une deuxième mâchoire disposées en regard l'une
de l'autre, une première surface de traitement portée par la première mâchoire et
une deuxième surface de traitement portée par la deuxième mâchoire, les surfaces étant
destinées à pincer une mèche de cheveux, un réservoir de liquide, des moyens de vaporisation
du liquide en communication de fluide avec le réservoir, des moyens de distribution
de la vapeur en communication avec les moyens de vaporisation comportant un ou plusieurs
orifices de distribution de la vapeur en direction d'une mèche de cheveux, les moyens
de vaporisation comprenant une première chambre de vaporisation formant un volume
unique, une deuxième chambre de vaporisation équipée de chicanes, lesdites chambres
étant en communication de fluide.
[0018] Ainsi la formation de la vapeur s'effectue dans au moins deux chambres différentes,
qui permettent efficacement de retenir le tartre non souhaité et d'améliorer la résistance
au calcaire sur la durée d'utilisation de l'appareil. La première chambre occupe un
premier volume unique, c'est-à-dire un volume défini sans discontinuité ou sans obstacle
ou barrière. La deuxième chambre occupe un deuxième volume comprenant des discontinuités
introduites par la présence de chicanes pour créer un cheminement changeant pour la
vapeur, du type labyrinthe. Ceci apporte une excellente tolérance à l'entartrage.
Ceci permet également de vaporiser les éventuelles gouttes d'eau non vaporisées encore,
assurant une vaporisation de tout le fluide grâce à la surface d'échange optimisée
en valeur (surface agrandie).
[0019] On entend par chicane tout obstacle ou barrière placée dans la chambre créant des
déplacements accidentés de la vapeur, déplacements en zigzag par exemple, réduisant
la vitesse de passage dans la chambre, augmentant le contact avec les surfaces des
différentes parois de la chambre. Le zigzag de la vapeur, grace aux chicanes se fait
suivant l'axe horizontal et vertical : effectivement on peut faire des zigzags de
gauche à droite et de haut en bas. Ceci permet également de vaporiser les éventuelles
gouttes d'eau non vaporisées encore, assurant une vaporisation de tout le fluide grâce
à la surface d'échange optimisée en agencement, c'est-à-dire en agencement en trois
dimensions des chicanes.
[0020] On entend par chambre de vaporisation une chambre chauffée par tout moyen de chauffage
possible, par exemple une résistance électrique dite à Coefficient de Température
Positif (CTP) ou une céramique.
[0021] Selon l'invention, la première chambre de vaporisation est agencée en amont de la
deuxième chambre dans le sens du passage de la vapeur. Ainsi on peut considérer que
la fonction « création de vapeur » est remplie assez majoritairement dans la première
chambre et la fonction « anti-tartre » est remplie assez majoritairement dans la deuxième
chambre.
[0022] Selon l'invention le volume interne V1 de la première chambre est supérieur au volume
interne V2 de la deuxième chambre, voire au moins deux fois supérieur au volume interne
V2 de la deuxième chambre. Un volume V1 élevé permet une vaporisation rapide et un
volume V2 plus petit permet la compacité requise, le rapport entre les deux volumes
permettant une bonne fonction piège à calcaire.
[0023] Selon l'invention, les chicanes ou barrières peuvent être réparties parallèles les
unes aux autres. Ceci permet le passage de la vapeur selon une géométrie régulière,
donc le tartre sera piègé de façon homogène dans la deuxième chambre.
[0024] Selon l'invention, les chicanes peuvent être au moins au nombre de trois, voire quatre
voire cinq. Ceci permet d'accidenter le parcours de la vapeur tout en gardant un encombrement
de chambre relativement compact.
[0025] Selon l'invention, la première chambre peut présenter un volume unique substantiellement
parallélépipédique ayant une section choisie parmi une des sections suivantes : section
rectangulaire, une section carrée, une section trapézoïdale.... On entend par volume
« unique » le fait que la chambre occupe un volume sans accident, sans chicane, sans
barrière ou élément à contourner. Ceci permet de fournir un bon compromis entre la
compacité et l'efficacité du système vaporisation.
[0026] Selon l'invention les moyens de distribution peuvent être latéraux aux moyens de
vaporisation et préférentiellement s'étendre sur sensiblement toute la longueur des
moyens de vaporisation. Ceci permet de fournir un bon compromis entre la compacité
et l'efficacité du système vaporisation-distribution.
[0027] Selon l'invention, alternativement ou additionnellement :
- la première chambre de vaporisation peut présenter une entrée d'eau sous forme d'un
tuyau d'amenée d'eau dont l'orifice est agencé sensiblement au centre de la première
chambre.
- la première chambre de vaporisation peut présenter une entrée d'eau sous forme d'un
tuyau d'amenée d'eau dont l'orifice est agencé sensiblement au premier quart de la
longueur de la première chambre.
- la première chambre de vaporisation peut présenter une entrée d'eau sous forme d'un
tuyau en matériau comprenant du ou revêtu de PTFE (polytétrafluoroéthylène) connu
sous la marque « téflon » ou aussi d'un autre matériau sur lequel le tartre aurait
du mal à adhérer ou n'adhère pas.
[0028] Ces dispositions permettent une arrivée d'eau optimisée en ce qu'elle est placée
à l'endroit de la chambre où la température est maximale, éloignée le plus possible
des parois, permettant ainsi une vaporisation améliorée. L'arrivée est optimisée par
le matériau type PTFE ou équivalent, matériau permettant de limiter le dépôt du tartre.
[0029] Ceci permet aussi de limiter l'effet non désiré de caléfaction. Pour mémoire, on
appelle caléfaction un phénomène d'isolation thermique d'un liquide par rapport à
une surface chauffante ayant atteint une température seuil
Ts supérieure à la température d'ébullition du liquide
Te. Ce phénomène est dû à la formation d'une couche de vapeur entre la surface chauffante
et le liquide, rendant le transfert thermique beaucoup plus lent. La caléfaction est
observée quand une goutte d'eau tombe sur une plaque chauffante. La goutte semble
rouler sur la surface et ne se vaporise pas immédiatement.
[0030] Selon l'invention, au moins un élément chauffant peut être dédié aux moyens de vaporisation.
Ceci permet une vaporisation contrôlable de façon indépendante à toute autre chauffe
dans l'appareil de coiffure.
[0031] L'élément chauffant peut être agencé contre la plus grande surface extérieure des
moyens de vaporisation, préférentiellement placé à l'opposé des orifices de distribution.
[0032] Alternativement, dans le cas où l'appareil comporte deux éléments chauffants, ils
sont agencés latéralement contre chaque côté des moyens de vaporisation.
[0033] Les éléments chauffants s'étendent plaqués au moins partiellement contre les surfaces
latérales des moyens de vaporisation. Avantageusement, un des deux éléments chauffants
est plaqué entre une surface latérale extérieure des chambres de vaporisation et une
surface extérieure des moyens de distribution de vapeur (une chambre de distribution),
ceci permettant d'appliquer de la chaleur aux moyens de vaporisation et de distribution
simultanément dans un encombrement réduit.
[0034] Selon l'invention, le ou les éléments chauffants peuvent être destinés à être régulés
par une thermistance. Cette thermistance fonctionne comme sonde de température. Elle
peut être une CTN (Coefficient de Température Négatif). La thermistance est branchée
pour agir comme une sécurité car elle peut bloquer les moyens de distribution d'eau
(pompe) selon la température. D'autres conditions peuvent s'y ajouter comme par exemple
la détection de l'ouverture du lisseur qui arrête la pompe. Il est pris comme limite
basse de température environ 95°C et comme limite haute de température 130°C, ou bien
une gamme plus petite de 105 à 120°C, voire une valeur égale à 110°C.
[0035] Selon l'invention, au moins une partie de surface intérieure des moyens de vaporisation
présente un revêtement granuleux et/ou est revêtue au moins partiellement d'un agent
anti caléfaction. Cet agent peut être parmi les suivants : silicate, Tmate, Ludox,
Xylan... Préférentiellement l'agent est appliqué sur les parois de la première chambre,
mais peut l'être aussi sur les parois de la deuxième chambre. L'application est faite
par vaporisation ou au pinceau...L'état de surface granuleux permet «d'accrocher»
le fluide. Ces éléments seuls ou en combinaison permettent de limiter l'effet non
désiré de caléfaction.
[0036] Selon l'invention, les deux surfaces de traitement des cheveux sont sensiblement
complémentaires et de forme plane ou courbée ou gaufrée. Il s'agit alors d'un lisseur,
d'un boucleur, respectivement d'un gaufreur.
Brève description des dessins :
[0037] L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement
limitatif et illustrés ici :
- Les figures 1 et 1 ' illustrent une vue en coupe et en perspective de l'appareil selon
l'invention,
- La figure 2 illustre une vue éclatée de l'appareil selon l'invention,
- Les figure 3 et 4 illustrent une vue en coupe longitudinale des moyens de vaporisation
selon un premier mode de l'invention,
- Les figure 5 et 6 illustrent une vue en perspective de dessus et dessous des moyens
de vaporisation selon un premier mode de l'invention,
- La figure 7 illustre une vue en coupe longitudinale et latérale des moyens de vaporisation
selon un deuxième mode de l'invention
- La figure 8 illustre une vue en coupe latérale de la première mâchoire de l'appareil.
Exposé détaillé de l'invention commun à tous les modes:
[0038] Les figures 1 et 1' illustrent un appareil de coiffure 1 à vapeur pour mettre en
forme les cheveux comprenant une première et une deuxième mâchoire 2, 3 disposées
en regard l'une de l'autre, une première surface de traitement 4 portée par la première
mâchoire 2 et une deuxième surface de traitement 5 portée par la deuxième mâchoire
3, les surfaces (4,5) étant destinées à pincer une mèche de cheveux, un réservoir
de liquide 19, des moyens de vaporisation 7 du liquide en communication de fluide
avec le réservoir 19, des moyens de distribution 7" de la vapeur en communication
avec les moyens de vaporisation 7 comportant un ou plusieurs orifices 75 de distribution
de la vapeur en direction d'une mèche de cheveux, les moyens de vaporisation 7 comprennent
une première chambre de vaporisation 71 formant un volume unique, une deuxième chambre
de vaporisation 72 équipée de chicanes 73, lesdites chambres 71,72 étant en communication
de fluide. La première mâchoire 2 et la deuxième mâchoire 3 sont reliées par une articulation
de type charnière 20 et l'angle maximum α (non illustré) d'ouverture des deux mâchoires
est compris entre 5° et 60°, voire entre 10° et 20°, et préférentiellement environ
égal à 15°.
[0039] Comme illustré en figure 1 et 1' dont les références numériques correspondent, l'invention
concerne un appareil 1 destiné à la mise en forme avec les cheveux comprenant une
base 1000 comprenant un réservoir principale de fluide 19, une unité portable 100
comprenant des moyens de vaporisation du fluide 7, des moyens de distribution de la
vapeur 7', 7" à destination des cheveux, un cordon 21 comportant au moins une canalisation
destinée au passage de fluide et agencée entre le réservoir principal de fluide 19
et les moyens de vaporisation 7, l'unité portable 100 comprend uniquement ou au moins
une première surface de traitement 4 destinée à venir en contact avec les cheveux
et les moyens de vaporisation du fluide 7 sont exclusivement prévus dans l'unité portable
100. La base est dite « déportée » de l'unité portable, et posable sur un plan de
travail. La base comporte un socle 1001 pour recevoir l'appareil portable ou pièce
à main 100 lorsqu'il n'est pas en usage, et comporte un couvercle 2030 ayant une partie
fixe 2031 et une partie mobile en pivotement 2032 pour insérer le fluide, le couvercle
peut être totalement amovible pour remplacer les moyens de déminéralisation (cartouche)
quand nécessaire. Une partie de la base peut être prévue transparent afin que l'utilisateur
puisse visuellement être alerté que la résine échangeuse d'ions change de couleur
car n'est plus opérante. Elle comporte des moyens de déminéralisation 2000 qui permette
de réduire la teneur en calcaire du fluide introduit dans la base. Ces moyens de déminéralisation
2000 sont agencés entre un réservoir intermédiaire qui reçoit le fluide « brut » et
entre le réservoir principal 19 qui contient le fluide « épuré » à destination de
l'appareil de coiffure 100.
[0040] La première surface 4 et la deuxième surface 5 de traitement des cheveux sont des
surfaces complémentaires plates d'un appareil à lisser ou courbes (non illustrées)
d'un appareil à boucler ou ondulées (non illustrées) d'un appareil à gaufrer. Un appareil
à boucler est par exemple décrit dans le brevet
EP0619087 ou encore
EP2152114 cités à titre d'exemple. Un appareil à boucler concerne un appareil de traitement
et/ou de mise en forme des cheveux, de préférence à usage manuel, comportant agencé
à partir d'un corps principal, un moyen de préhension, un corps d'enroulement pour
les mèches de cheveux, monté de préférence libre à rotation sur le corps principal
autour de son axe longitudinal et au moins une pince mobile pour le serrage de la
mèche de cheveux sur le corps. Un appareil à gaufrer est un appareil muni de deux
mâchoires en regard l'une de l'autre et avec chacune une surface de traitement non
plane, décrit par exemple dans le brevet
W02008129172.
[0041] Comme illustré en figures 3, 4, 5, 6 et 7 la première chambre de vaporisation 71
est agencée en amont de la deuxième chambre 72 dans le sens du passage de la vapeur.
Le volume interne (V1) de la première chambre 71 est supérieur au volume interne (V2)
de la deuxième chambre 72, voire au moins deux fois supérieur au volume interne (V2)
de la deuxième chambre 72. Les chicanes 73 sont réparties parallèles les unes aux
autres. La deuxième chambre 72 telle qu'illustrée comprend trois chicanes 73. La première
chambre 71 présente un volume substantiellement parallélépipédique ayant une section
choisie parmi une des sections suivantes: section rectangulaire comme illustré dans
le premier mode, trapézoïdale comme illustré dans le deuxième mode en figure 7. Les
moyens de distribution 7" sont agencés latéralement aux moyens de vaporisation 7 et
préférentiellement s'étendent sur sensiblement toute la longueur des moyens de vaporisation
7. La première chambre 71 présente une entrée d'eau sous forme d'un tuyau 74 d'amenée
d'eau dont l'orifice est agencé approximativement au centre de la première chambre
71, illustré sensiblement au milieu par rapport à sa largeur et sensiblement au premier
quart de la longueur de la première chambre 71. La première chambre de vaporisation
71 présente une entrée d'eau sous forme d'un tuyau en matériau comprenant du PTFE.
Au moins un élément chauffant 8 est dédié aux moyens de vaporisation 7. Le premier
mode prévoit un unique élément chauffant pour les moyens de vaporisation alors que
le deuxième mode prévoit deux éléments chauffants. L'élément chauffant 8 est agencé
contre la plus grande surface extérieure des moyens de vaporisation 7 dans le premier
mode, préférentiellement placé à l'opposé des orifices de distribution 75. Les deux
éléments chauffants 8 du deuxième mode sont agencés latéralement contre chaque côté
des moyens de vaporisation 7. Le ou les éléments chauffants 8 sont destinés à être
régulés par une thermistance 10. Au moins une partie de surface intérieure des moyens
de vaporisation 7 présente un revêtement granuleux et/ou est revêtue au moins partiellement
d'un agent anti caléfaction. Les deux surfaces de traitement des cheveux 4,5 sont
sensiblement complémentaires et de forme plane ou courbée ou gaufrée.
[0042] Les chambres sont réalisées en aluminium et peuvent être agencées en deux parties
avec deux couvercles : une première partie illustrée en figures 3 et 5 qui vient se
poser sur une deuxième partie illustrée en figures 2 et 4, et seront scellées par
un joint de silicone. Cette première partie comporte les orifices de distribution
de vapeur 75, alors que la deuxième partie sera plaquée contre l'élément chauffant
8. Le bon écrasement de l'élément chauffant et donc son fonctionnement optimal se
fait par une lame ressort par exemple. Le capteur de température 10 peut être préférentiellement
agencé au dessus de l'arrivée d'eau. L'élément chauffant peut être une thermistance
CTP ou une céramique.
[0043] Le réservoir de liquide peut être embarqué dans le lisseur qui constitue l'appareil
ou peut alternativement être agencé à distance du lisseur dans une base dite déportée
comme illustrée en figure 1. Lorsqu'il est à distance, il peut être compris dans une
carafe séparée de l'appareil lisseur-boucleur et en communication de liquide avec
les moyens de vaporisation de l'appareil.
[0044] Les pièces où la vaporisation est effective sont les moyens de vaporisation et les
moyens de distribution de la vapeur. Les moyens de vaporisation se décomposent en
2 parties distinctes : La première chambre 71 est majoritairement la zone de vaporisation
proprement dite : c'est dans cet espace que l'eau est majoritairement transformée
en vapeur d'eau. La deuxième chambre de vaporisation 72 est constituée d'un jeu de
chicanes 73 qui empêchera à toute goutte d'eau de suivre un chemin direct vers les
trous de vaporisation 75 de la chambre de distribution de vapeur 7'. Ceci assurant
une qualité de vapeur homogène.
[0045] Le corps des moyens de vaporisation peut être réalisé par extrusion, il suffit ensuite
d'effectuer une reprise sur ce corps pour les trous de vaporisation et pour l'insertion
de chaque pièce afin d'assurer l'étanchéité de la chambre. Ces bouchons d'extrémités
pouvant être réalisés en fonderie d'aluminium. L'étanchéité entre ces pièces pouvant
être réalisée à l'aide d'un joint silicone.
[0046] Comme illustré en figure 8, l'unité portable 100 comprend des moyens de chauffage
41 pour chauffer la première surface de traitement 4. Il peut s'agit d'un élément
chauffant 41 qui peut être une thermistance CTP ou une céramique qui est plaquée contre
la surface de traitement 4 ou agencée à l'intérieur des éléments comprenant la surface
de traitement 4. Les moyens de vaporisation du fluide 7 comportent une chambre de
vaporisation 7' et des moyens de chauffage 8 de la chambre de vaporisation 7'. La
ou les chambres sont réalisées en aluminium, peuvent comporter des orifices pour la
distribution de vapeur 7", et être plaquées en contact direct ou indirect contre l'élément
de chauffage 8. Le bon écrasement de l'élément chauffant 8 et donc son fonctionnement
optimal se fait par une lame ressort par exemple. Le capteur de température 10 peut
être préférentiellement agencé au dessus de l'arrivée d'eau 21. Les moyens de chauffage
8 de la chambre de vaporisation peuvent être au moins un élément chauffant qui peut
être une thermistance CTP ou une céramique qui est plaquée contre une des parois ou
agencé à l'intérieur de l'élément formant la surface de traitement, ils peuvent être
identiques ou séparés des moyens de chauffage de la surface de traitement. Les moyens
de distribution de la vapeur (7', 7") présentent une série d'orifices 75 de sortie
de vapeur agencés latéralement à la première surface de traitement 4, préférentiellement
un peu en retrait de la surface de traitement 4. Alternativement ou additionnellement
les moyens de distribution de la vapeur (7', 7") présentent une série d'orifices agencés
sur la surface de traitement.
[0047] Un deuxième mode de réalisation consiste à utiliser deux éléments chauffants et est
illustré en figure 7. Selon ce mode, les moyens de vaporisation (2 chambres de vaporisation)
sont de volume externe maximum 110x35x12,5mm, intègrent des systèmes de chauffe suffisants
pour vaporiser de l'eau par séquence de 10 secondes continue et 10 secondes de repos
avec un débit autour de 2,5g/min ± 1g/min, et possèdent un volume interne suffisant
pour le stockage du tartre contenu dans au moins 35 litres d'eau dure et de dureté
28°F. Il a été tenu compte de ces contraintes dimensionnelles, il demeure trois points
afin de limiter le dépôt de tartre au niveau du tuyau d'arrivée d'eau dans la chambre
de vaporisation compacte. Le premier point est la nature du matériau du tuyau au contact
de la chambre avec un tuyau en PTFE pour le passage de l'eau au niveau de la chambre
de vaporisation. Ce matériau possède une excellente tenue à la température (sup. à
300°C) d'une part et possède un coefficient de friction très faible, d'autre part,
ce qui ne facilite pas le dépôt du tartre sur ses parois. Le deuxième point est les
diamètres des sections du tuyau d'amenée d'eau. La section interne de ce tuyau doit
être importante pour éviter tout bouchage prématuré. Sa section interne doit être
égale à au moins 4mm de diamètre. Afin de limiter le transfert de chaleur des parois
de la chambre de vaporisation vers l'eau le tuyau possédera une épaisseur d'au moins
1 mm. De plus on adjoindra à la périphérie de ce tuyau une bague de section interne
6mm et externe de 7mm en PPS (polysulfure de phénylène) ce qui limitera encore plus
le transfert thermique à la paroi interne du tuyau d'arrivée d'eau. Le troisième point
est les distances minimales entre section externe du tuyau d'eau et parois internes
de la chambre de vaporisation. Cette distance est fixée par expérience à 1mm. Cette
distance permet de limiter le dépôt de tartre dès la section de sortie du tuyau et
donc son bouchage prématuré. Cette dernière donnée impose notamment d'avoir une hauteur
de chambre de vaporisation au moins égale à 8mm. Les deux chambres de vaporisation
ont à titre d'exemple les mesures suivantes : la longueur d'environ 107mm, la largeur
d'environ 34mm, la plus grande hauteur d'environ 12,5mm et la plus petite hauteur
d'environ 8,5mm, la largueur intérieure de la première chambre est de 16,5mm, la largueur
de la chambre de distribution est de 3.5mm, et la largeur des compartiments prévus
pour recevoir les éléments chauffants est de 35 mm, le tuyau d'amenée d'eau pénètre
à l'intérieur de la chambre de 20mm. Avec les cotes citées, le volume calculé de cette
zone « vaporisation » est de 14cm
3 environ. La hauteur des moyens de vaporisation est maximisée pour permettre de répondre
aux fonctions précitées. Ainsi il reste possible de placer le tuyau en PTFE 14 d'importante
section à au moins 1 mm des parois supérieure et inférieure de la première chambre
de vaporisation. Une rondelle de PPS est adjointe en entrée de zone de vaporisation.
Pour assurer une hauteur maximale à la zone de vaporisation il a été nécessaire de
placer les éléments chauffants verticalement sur la tranche. Compte tenu de la géométrie
par pan coupé de cette chambre nécessaire à la réduction maximale de son volume externe
et de sa faible hauteur (12,5mm), la largeur des éléments chauffants de type céramique
ou CTP (préférablement pour des raisons de coût) est limitée. S'il n'y a que le seul
élément chauffant (CTP1), la surface d'échange entre l'élément chauffant et la zone
de vaporisation (1) est trop faible pour assurer le débit souhaité. Un autre élément
chauffant (CTP2) est intégré pour améliorer les capacités thermiques de la chambre
et assurer la vaporisation de ce débit. A titre indicatif les CTP choisies sont une
CTP1 de dimensions 3,5x10,2x96mm et de Tmax 225°C, une CTP2 de dimensions 3x6,5x74mm
et de Tmax 285°C.
Description en fonctionnement :
[0048] En fonctionnement, lorsque l'appareil est allumé, l'élément chauffant se met à chauffer
les chambres, et un autre élément se met à chauffer les surfaces destinées à venir
en contact avec les cheveux. Lorsque le capteur de température atteint une température
seuil (150°C par exemple), il libère l'eau par l'actionnement de la pompe 6 actionnée
par le moteur 6'. L'eau arrive par le tuyau d'amenée en PTFE (pour ne pas que le tartre
y adhère) et tombe dans la première chambre munie de l'agent d'anti-caléfaction et
d'un état de surface particulier. L'eau devrait tomber sur la surface la plus chaude
car en contact direct avec l'élément chauffant. L'eau est transformée en vapeur et
la vapeur produite passe dans la deuxième chambre de vaporisation passe par les chicanes,
et arrive dans une troisième chambre (les moyens de distribution) munie d'orifices
de distribution de la vapeur. Tout au long de la durée de vie de l'appareil, du tartre
va se former, selon la dureté de l'eau utilisée. Ce tartre restera prisonnier dans
les chambres de vaporisation: d'abord dans la première chambre, puis, s'il n'est pas
piégé dans la première chambre, ensuite dans la deuxième chambre grâce aux chicanes.
Le tartre ne sera jamais projeté sur les cheveux de l'utilisateur.
[0049] En tests, les débits de vapeur constatés sont de l'ordre entre 3 et 4g/min, plutôt
environ égaux à 3.5g/min. Par ailleurs, la pompe assure un débit relativement continu,
et même relativement constant, de l'ordre de 1 et 5 mL/min, voire entre 3 et 4 préférentiellement
égal 3,5mL/min.
Avantages de l'invention:
[0050] L'invention apporte de nombreux avantages parmi lesquels proposer un appareil:
- apte à communiquer rapidement, de manière efficace et uniforme, une humidité contrôlée
à la chevelure traitée, tout en pouvant la dissocier d'un éventuel apport supplémentaire
de chaleur et/ou mécanique de traction et/ou chimique,
- pouvant être utilisé efficacement dans une pluralité de procédés de mise en forme
de la chevelure,
- ayant une excellente résistance au calcaire,
- ayant un fonctionnement sécuritaire,
- qui soit fiable en fonctionnement,
- apte à éviter les phénomènes de condensation,
- pouvant être réalisé de manière simple et économique, dans tout l'espace.
- apte à fournir la vapeur de manière homogène à la chevelure,
- ayant une structure simplifiée, compacte
- pouvant être industrialisé pour un faible coût et
- qui permette un traitement rapide et efficace de la chevelure
- d'une utilisation aisée et pratique,
- ayant excellente tolérance à l'entartrage,
- ayant une fonction anti-tartre,
- ayant une fonction piège à calcaire,
- apte à limiter l'effet non désiré de caléfaction.
- ne consommant pas trop d'énergie et ne chauffant pas trop les parties sensibles à
la chaleur (plastique, pompe...)
[0051] Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et
illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles,
notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution
d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.
1. Appareil de coiffure (1) à vapeur pour mettre en forme les cheveux comprenant :
- une première et une deuxième mâchoire (2, 3) disposées en regard l'une de l'autre,
une première surface de traitement (4) portée par la première mâchoire (2) et une
deuxième surface de traitement (5) portée par la deuxième mâchoire (3), les surfaces
(4,5) étant destinées à pincer une mèche de cheveux,
- un réservoir de liquide (19),
- des moyens de vaporisation (7) du liquide en communication de fluide avec le réservoir
(19),
- des moyens de distribution (7") de la vapeur en communication avec les moyens de
vaporisation (7) comportant un ou plusieurs orifices (75) de distribution de la vapeur
en direction d'une mèche de cheveux,
Caractérisé en ce que les moyens de vaporisation (7) comprennent une première chambre de vaporisation (71)
formant un volume unique, une deuxième chambre de vaporisation (72) équipée de chicanes
(73), lesdites chambres (71, 72) étant en communication de fluide, et
en ce que le volume interne (V1) de la première chambre (71) est supérieur au volume interne
(V2) de la deuxième chambre (72).
2. Appareil selon la revendication 1 où la première chambre de vaporisation (71) est
agencée en amont de la deuxième chambre (72) dans le sens du passage de la vapeur.
3. Appareil selon une des revendications précédentes où le volume interne (V1) de la
première chambre (71) est au moins deux fois supérieur au volume interne (V2) de la
deuxième chambre (72).
4. Appareil selon une des revendications précédentes où les chicanes (73) sont réparties
parallèles les unes aux autres.
5. Appareil selon une des revendications précédentes où la deuxième chambre (72) comprend
au moins trois chicanes (73), voire quatre ou cinq.
6. Appareil selon une des revendications précédentes où la première chambre (71) présente
un volume substantiellement parallélépipédique ayant une section choisie parmi une
des sections suivantes: section rectangulaire, carrée, trapézoïdale.
7. Appareil selon une des revendications précédentes où les moyens de distribution (7")
sont latéraux aux moyens de vaporisation (7) et préférentiellement s'étendent sur
sensiblement toute la longueur des moyens de vaporisation (7).
8. Appareil selon une des revendications précédentes où la première chambre (71) présente
une entrée d'eau sous forme d'un tuyau (74) d'amenée d'eau dont l'orifice est agencé
sensiblement au centre de la première chambre (71).
9. Appareil selon une des revendications précédentes où la première chambre de vaporisation
(71) présente une entrée d'eau sous forme d'un tuyau (74) d'amenée d'eau dont l'orifice
est agencé sensiblement au premier quart de la longueur de la première chambre (71).
10. Appareil selon une des revendications précédentes où la première chambre de vaporisation
(71) présente une entrée d'eau sous forme d'un tuyau en matériau comprenant du ou
revêtu de PTFE.
11. Appareil selon une des revendications précédentes comportant au moins un élément chauffant
(8) dédié aux moyens de vaporisation (7).
12. Appareil selon une des revendications précédentes où l'élément chauffant (8) est agencé
contre la plus grande surface extérieure des moyens de vaporisation (7), préférentiellement
placé à l'opposé des orifices de distribution (75).
13. Appareil selon une des revendications 1 à 11 comportant deux éléments chauffants (8)
agencés latéralement contre chaque côté des moyens de vaporisation (7)
14. Appareil selon une des revendications 11 à 13 où le ou les éléments chauffants (8)
sont destinés à être régulés par une thermistance (7"').
15. Appareil selon une des revendications précédentes où au moins une partie de la surface
intérieure des moyens de vaporisation (7) présente un revêtement granuleux et/ou est
revêtue au moins partiellement d'un agent anti caléfaction.
16. Appareil selon une des revendications précédentes où les deux surfaces de traitement
des cheveux (4,5) sont sensiblement complémentaires et de forme plane ou courbée ou
gaufrée.