[0001] La présente invention a pour objet un dispositif d'étendoir mural modulable, et un
système d'étendage mettant en oeuvre ledit dispositif d'étendoir.
[0002] On connaît déjà des étendoirs qui pour la plupart se présentent sous la forme d'une
structure comprenant soit des pieds pour pouvoir être posée au sol, soit des moyens
d'accrochage permettant de la suspendre ou de l'accrocher à une paroi.
[0003] De manière générale ces structures comprennent un châssis réalisé en tube ou fil
métallique plié pour former un cadre, ou plusieurs, entre les bords duquel sont tendus
des fils métalliques constituant le support d'étendage. Dans un but de gain de place,
hors utilisation les étendoirs sont repliables, et les structures sont articulées
entre elles en pivotement.
[0004] Ces étendoirs existants présentent des inconvénients, notamment en ce qu'ils sont
encombrants, même lorsqu'ils ne sont pas déployés, peu esthétiques, rarement rationnels
et ergonomiques.
[0005] On connaît par les documents
JP 2001 025600 et
JP 2003 260295, des dispositifs d'étendoir mural comprenant une barre d'étendage portée par deux
bras, chacun monté pivotant sur un support avec possibilité d'immobilisation dans
au moins une position angulaire souhaitée.
[0006] Dans le document
JP 2001 025600, le bras comporte un ergot faisant saillie de l'extrémité pivotante du bras, et destiné
à coopérer avec l'un des crans d'une série de crans que comporte le support et qui
sont espacés angulairement par rapport au pivot, chaque cran correspondant à une position
angulaire du bras. Le passage d'un cran à un autre est obtenu par un déplacement du
bras par rapport au pivot du support, ce qui est permis par la forme oblongue de la
lumière dans laquelle passe ledit pivot. La lumière oblongue permet au pivot de prendre
deux positions, dans l'une l'ergot est engagé dans un cran, dans l'autre l'ergot est
désengagé des crans et le bras peut pivoter. Un tel dispositif d'étendoir nécessite
que le bras et également le support présentent des configurations particulière, à
savoir un ergot pour le bras, et des crans pour le support, ce qui est relativement
complexe, et donc coûteux à réaliser.
[0007] Dans le document
JP 2003 260295, la lumière dans laquelle passe le pivot est également oblongue, l'extrémité pivotante
du bras comporte un ergot saillant destiné à coopérer avec un cran du support en sorte
de définir, conjointement avec la venue en butée du pivot en extrémité de la lumière
oblongue, une position déployée du bras, le déplacement du bras par rapport au pivot,
via la lumière oblongue, permettant de rabattre le bras, dans une position d'attente,
parallèlement à la paroi sur laquelle est fixée le support.
[0008] Ce dispositif d'étendoir ne permet que deux positions, l'une de repli, l'autre déployée,
et nécessite également un bras et un support spécifiques.
[0009] Par ailleurs, dans ces documents
JP 2001 025600 et
JP 2003 260295, la retenue du bras en position est conditionnée par la résistance de la liaison
entre l'ergot et le cran, ce qui peut ne pas être suffisant, puisque ledit ergot et/ou
ledit cran peut se dégradé dans le temps, selon la nature du matériau utilisé.
[0010] La présente invention a pour but de proposer un dispositif d'étendoir et un système
d'étendage permettant de remédier aux divers inconvénients précités. Ce dispositif
d'étendoir est notamment de conception simple, plus simple que celle des dispositifs
précités, et donc d'un coût moindre.
[0011] Le dispositif d'étendoir mural modulable selon l'invention comporte au moins une
paire d'équerres comprenant chacune une base pour sa fixation et une partie rectiligne,
assujetties à une structure porteuse solidarisable à une paroi verticale, et entre
les parties rectilignes desquelles s'étendent des fils d'étendage, et il se caractérise
essentiellement en ce que ladite structure porteuse comporte, pour chacune desdites
équerres, un moyen de support de celle-ci comprenant un arbre horizontal, s'étendant
parallèlement au plan de fixation à ladite paroi, et qui traverse transversalement
la base de ladite équerre pour permettre son pivotement, et ce que ledit arbre traverse
ladite équerre par une lumière qui est d'une forme permettant audit arbre de s'y déplacer,
tandis que ladite base comporte une zone d'appui apte à entrer en contact avec une
région plane de ladite structure porteuse, ladite zone d'appui étant définie par des
méplats chacun associé à une position dudit arbre dans ladite lumière, et définissant
une position stable de ladite équerre par rapport à l'horizontale, et en ce que chaque
équerre est configurée en sorte que la forme de ladite lumière, et trois méplats de
la zone d'appui, définissent au moins deux positions extrêmes de ladite équerre, à
savoir une position déployée à l'horizontale et une position repliée à la verticale,
et une position intermédiaire inclinée.
[0012] Selon une caractéristique additionnelle du dispositif d'étendoir selon l'invention,
la lumière destinée au passage de l'arbre et dans laquelle celui-ci peut se déplacer,
comporte des crans d'indexage où ledit arbre peut siéger et s'y ancrer en appui par
gravité, et correspondant chacun à une position de l'arbre associée à un méplat, la
distance séparant un méplat de son cran associé étant égale à la distance séparant
l'arbre de la région plane de la structure porteuse.
[0013] Le dispositif d'étendoir selon l'invention ne nécessite pas que la structure porteuse
ou support présente une configuration particulière, puisque que le blocage est réalisé
au travers d'une surface d'appui plane.
[0014] Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif d'étendoir selon l'invention,
la structure porteuse comporte en outre une butée faisant saillie de sa région plane,
tandis que l'équerre comporte, au niveau de sa zone d'appui, en coïncidence avec les
méplats correspondant au moins à des positions autres que celle repliée, des éléments
de retenue destinés à coopérer avec ladite butée.
[0015] La butée et les moyens de retenue sont destinés à assurer la position prise par l'équerre
et définie la coopération de l'arbre avec la lumière, et du méplat considéré avec
la région plane de la structure porteuse. Cette butée n'est pas indispensable, mais
constitue un moyen supplémentaire de retenue.
[0016] Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif d'étendoir selon l'invention,
la butée présente des moyens rétenteurs, tandis que l'équerre comporte des moyens
aptes à permettre une coopération avec lesdits moyens rétenteurs en sorte d'immobiliser
ladite équerre dans le sens horizontal.
[0017] Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif d'étendoir selon l'invention,
chaque élément support se présente sous la forme une pièce plate pliée en forme de
U, définissant une partie transversale de solidarisation à la structure porteuse,
et deux ailes parallèles verticales en serrant l'équerre et entre lesquelles s'étend
l'arbre.
[0018] Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif d'étendoir selon l'invention,
la structure porteuse se présente sous la forme de deux éléments plats indépendants
comprenant chacun au moins un élément support, et munis de moyens d'assujettissement
à la paroi verticale.
[0019] Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif d'étendoir selon l'invention,
les éléments plats comportent au moins une extrémité conformée pour être aboutée à
l'extrémité d'un autre élément plat conformée de la même manière.
[0020] Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif d'étendoir selon l'invention,
les moyens d'assujettissement à la paroi verticale consistent en un pliage conformant
une extrémité de l'élément plat en un crochet permettant la suspension à un panneau
de porte.
[0021] Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif d'étendoir selon l'invention,
les moyens d'assujettissement à la paroi verticale consistent en des perçages permettant
une fixation par vissage.
[0022] Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif d'étendoir selon l'invention,
l'extrémité conformée pour être aboutée à l'extrémité d'un autre élément plat conformée
de la même manière, comprend une partie extrême plate qui s'étend dans un plan parallèle
différent de celui du corps principal dudit élément plat, en sorte de créer une ligne
de dénivelé le long de laquelle est pratiquée dans la partie extrême plate, une découpe
à mi-largeur, tandis que de ladite partie extrême plate fait saillie, dans le même
plan que celui dudit corps principal, un plot, et que dans ledit corps principal est
pratiqué, à proximité de ladite ligne de dénivelé, une découpe aux dimensions transversales
dudit plot.
[0023] Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif d'étendoir selon l'invention,
la ligne de dénivelé est oblique par rapport à l'axe principal de l'élément plat.
[0024] La présente invention a également pour objet un système d'étendage, qui se caractérise
essentiellement en ce qu'il comporte une multiplicité de dispositifs d'étendoir tels
que définis précédemment, disposés les uns au-dessus des autres.
[0025] Les avantages et les caractéristiques du dispositif d'étendoir selon l'invention,
ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin
annexé, lequel en représente plusieurs modes de réalisation non limitatifs.
[0026] Dans le dessin annexé :
- la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'un dispositif d'étendoir
mural modulable selon l'invention.
- la figure 2a représente une vue schématique de profil d'une partie du même dispositif
d'étendoir selon un mode de réalisation particulier.
- la figure 2b représente une vue schématique en plan de la même partie du dispositif
d'étendoir.
- la figure 3a représente une vue schématique de profil d'une partie du même dispositif
d'étendoir selon un autre mode de réalisation particulier.
- la figure 3b représente une vue schématique en plan de la même partie du dispositif
d'étendoir.
- la figure 4 représente une vue schématique partielle en perspective d'une partie du
même dispositif d'étendoir.
- la figure 5 représente une vue schématique en élévation de profil d'une autre partie
du dispositif d'étendoir selon l'invention.
- les figures 6a, 6b et 6c représentent des vues partielles de profil du dispositif
d'étendoir selon l'invention dans des positions différentes d'utilisation.
- la figure 7 représente une vue schématique en perspective d'une partie d'une variante
du même dispositif d'étendoir.
- la figure 8 représente une vue schématique en perspective d'une autre partie de la
même variante.
- la figure 9 représente une vue schématique partielle en perspective d'un mode de réalisation
particulier de la même variante.
- la figure 10 représente une vue schématique en perspective d'un système d'étendoir
selon l'invention.
[0027] En référence à la figure 1, on peut voir un dispositif d'étendoir 1 selon l'invention,
il comporte une structure porteuse 2 constituée de deux éléments 20, et deux équerres
3 comprenant une base 30 et une partie rectiligne 31, entre lesquelles sont tendus
des fils d'étendage 32. Chaque équerre 3 est portée par un élément support 4, solidaire
d'un élément 20, et traversé par un arbre 40 permettant le pivotement de l'équerre
3.
[0028] En référence également aux figures 2a et 2b, on peut voir un élément 20 d'une structure
porteuse 2, lequel se présente sous la forme d'une pièce plate et allongée, dont chacune
des extrémités 21 est configurée pour pouvoir être solidarisée par aboutement à un
autre élément 20.
[0029] Ainsi, comme on peut le voir plus précisément sur la figure 4, l'extrémité 21 comprend
une partie extrême plate 22 qui s'étend dans un plan différent de celui du corps principal
23 de l'élément 20, créant une ligne de dénivelé 24 le long de laquelle est pratiquée
dans la partie extrême plate 22, une découpe à mi-largeur 25, tandis que de ladite
partie extrême plate 22 fait saillie, dans le même plan que celui du corps principal
23, un plot 26, et que dans le corps principal 23 est pratiqué, à proximité de la
ligne 24, une découpe 27 aux dimensions transversales du plot 26.
[0030] Les extrémités 21 d'un élément 20 sont symétriques l'une par rapport à l'autre, en
sorte de permettre un encliquetage de l'extrémité 21 d'un élément 20 avec une extrémité
21 d'un autre élément 20. Les découpes 25 permettent que les lignes 24 viennent au
contact l'une avec l'autre tandis que les deux plots 26 sont engagés dans les découpes
27.
[0031] De manière avantageuse, les lignes 24 sont obliques par rapport à l'axe principal
de l'élément 20, en sorte d'assurer un maintien supplémentaire dans le sens transversal.
[0032] D'autre part, les plots comportent un perçage 28 destiné à permettre le passage d'une
vis en vue de la fixation des éléments 20 sur une paroi verticale.
[0033] En référence maintenant aux figures 3a et 3b, on peut voir selon une variante, un
élément 20 comprenant une seule extrémité 21, l'autre extrémité 29 étant pliée en
forme de crochet pour permettre une suspension à une cloison, à une porte par exemple.
[0034] En référence maintenant à la figure 5, on peut voir que la base 30 d'une équerre
3 comporte, dans ce mode de réalisation, trois méplats, à savoir un méplat 33 adjacent
au plan défini par la partie rectiligne 31, et perpendiculaire à celui-ci, prolongé
d'un méplat 34 faisant un angle de 40°, lui-même prolongé d'un méplat 35 parallèle
au plan de la partie rectiligne 31.
[0035] Par ailleurs, la base 30 comporte une lumière L destinée au passage de l'arbre 40,
en forme global de U ouvert en direction la partie rectiligne 31, et présentant des
crans d'indexage, à savoir un cran 36 en extrémité de la lumière du côté du méplat
33, un cran 37 en partie médiane, et un cran 38 à l'autre extrémité.
[0036] Chacun des crans 36, 37 et 38 est associé à un méplat, respectivement 35, 33 et 34,
la distance séparant le méplat de son cran associé étant identique quel que soit le
couple méplat / cran considéré. Ainsi comme cela est représenté sur les figures 6a,
6b et 6c, en faisant coopérer l'arbre 40 avec respectivement les crans 36, 38 et 37,
et en appliquant les méplats, respectivement 35, 34 et 33, contre l'élément 20, on
immobilise l'équerre 3 dans des positions différentes, où la partie rectiligne 31
est, respectivement, verticale en position repliée, inclinée à 40°, et horizontale
en position déployée.
[0037] Les méplats 35, 34 et 33 définissent le positionnement de l'équerre 3 par rapport
au plan vertical, tandis que les crans 36, 38 et 37 interdisent une translation horizontale
de l'équerre 3.
[0038] Dans chacune des positions, la coopération de l'équerre 30 avec l'arbre 40 est réalisée
en appui, c'est-à-dire que les crans 36, 38 et 37 sont appliqués par gravité contre
l'arbre 40, le contact des méplats, respectivement 35, 34 et 33, avec l'élément 20,
venant compléter le blocage. Et le déblocage, pour passer d'une position à une autre
n'est possible qu'après avoir exercé une poussée du bas vers le haut.
[0039] En référence maintenant à la figure 7, on peut voir un élément support 4, qui consiste
en une pièce en U, comprenant une partie transversale 41 de solidarisation à un élément
20, et deux ailes parallèles 42 percées chacune d'un trou de fixation de l'arbre 40.
[0040] Sur cette figure, l'élément support 4 comporte, selon une variante, un ergot 43 faisant
saillie de la partie transversale 41, entre les ailes 42.
[0041] Cette variante du support 4 est à associer à une variante de l'équerre 3, représentée
sur la figure 8. On peut en effet voir que cette équerre 3 comporte des lumières L
en forme de V et dépourvues de cran, et qu'elle comporte au niveau du méplat 34 une
barre transversale 39.
[0042] En pratique, en position déployée, c'est-à-dire lorsque l'équerre 3 est à l'horizontale,
le blocage est réalisé au travers de l'ergot 43 sous lequel le bord extrême de la
partie rectiligne 31 vient en butée, tandis qu'en position inclinée, le blocage est
réalisé au travers de la coopération de la barre transversale 39 avec l'ergot 43,
en plus du blocage réalisé conjointement par le blocage de l'arbre 40 dans la lumière
L et le méplat 34 contre l'élément d'appui 20.
[0043] On notera que selon cette variante, il est possible d'une part de configurer l'ergot
43 en sorte qu'il puisse être rétenteur, et d'autre part configurer l'équerre 3 en
sorte qu'elle puisse coopérer avec la partie rétentrice de cet ergot 43.
[0044] Ainsi, en référence à la figure 9, on peut voir un ergot 43 qui comprend un corps
cylindrique 44 muni en extrémité d'un disque 45 de plus grand diamètre constituant
la partie rétentrice, tandis que l'équerre 3 comporte à proximité de son extrémité
proximale, réalisée dans la partie rectiligne 31, une lumière 31' destinée à loger
le disque 45 lorsque l'équerre 3 est en position déployée.
[0045] L'équerre 3 est ainsi immobilisée dans le sens horizontal par le disque 45, le désengagement
ne pouvant être réalisé qu'après pivotement préalable dans le sens du relèvement de
l'extrémité distale de l'équerre 3.
[0046] En référence maintenant avec la figure 10, on peut voir un système d'étendage 5 selon
l'invention, constitué de l'assemblage de dispositifs d'étendoir 1 selon l'invention.
[0047] Le système d'étendage 5 représenté, est suspendu à un panneau de porte P, à cet effet
le dispositif d'étendoir 1 le plus haut placé comporte des éléments 20 munis d'une
extrémité en forme de crochet 29. On notera que le système d'étendage 5 est agencé
selon les besoins de l'utilisateur, dans le cas présent il comprend cinq dispositifs
d'étendoir 1 superposés, dont les deux extrêmes sont équipés d'équerres 3 plus petites
que celles des trois dispositifs 1 médians, ce qui est possible du fait de la modularité
du système.
[0048] On notera qu'il est possible d'adjoindre au système d'étendage des éléments optionnels
comme par exemple, tel que cela est représenté, une tablette 6 amovible permettant
de former une console lorsque les équerres 3 sont en position repliée ou inclinée.
1. Dispositif d'étendoir (1) mural modulable comportant au moins une paire d'équerres
(3) comprenant chacune une base (30) pour sa fixation et une partie rectiligne (31),
assujetties à une structure porteuse (2) solidarisable à une paroi verticale (P),
et entre les parties rectilignes (31) desquelles s'étendent des fils d'étendage (32),
caractérisé en ce que ladite structure porteuse (2) comporte, pour chacune desdites équerres (3), un moyen
(20, 4) de support de celle-ci comprenant un arbre horizontal (40), s'étendant parallèlement
au plan de fixation à ladite paroi (P), et qui traverse transversalement la base (30)
de ladite équerre (3) pour permettre son pivotement, et ce que ledit arbre (40) traverse
ladite équerre (3) par une lumière (L) qui est d'une forme permettant audit arbre
(40) de s'y déplacer, tandis que ladite base (30) comporte une zone d'appui (33, 34,
35) apte à entrer en contact avec une région plane (20, 41) de ladite structure porteuse
(2), ladite zone d'appui étant définie par des méplats (33, 34, 35) chacun associé
à une position dudit arbre (40) dans ladite lumière (L), et définissant une position
stable de ladite équerre (3) par rapport à l'horizontale, et en ce que chaque équerre (3) est configurée en sorte que la forme de ladite lumière (L), et
trois méplats (33, 34, 35) de la zone d'appui, définissent au moins deux positions
extrêmes de ladite équerre (3), à savoir une position déployée à l'horizontale et
une position repliée à la verticale, et une position intermédiaire inclinée.
2. Dispositif d'étendoir (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la lumière (L) destinée au passage de l'arbre (40) et dans laquelle celui-ci peut
se déplacer, comporte des crans d'indexage (36, 37, 38) où ledit arbre (40) peut siéger
et s'y ancrer en appui par gravité, et correspondant chacun à une position de l'arbre
associée à un méplat (33, 34, 35), la distance séparant un méplat (33, 34, 35) de
son cran (36, 37, 38) associé étant égale à la distance séparant l'arbre (40) de la
région plane (20, 41) de la structure porteuse (2).
3. Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que la structure porteuse (2) comporte en outre une butée (43) faisant saillie de sa
région plane (20, 41), tandis que l'équerre (3) comporte, au niveau de sa zone d'appui,
en coïncidence avec les méplats (33, 34, 35) correspondant au moins à des positions
autres que celle repliée, des éléments (31, 39) de retenue destinés à coopérer avec
ladite butée (43).
4. Dispositif d'étendoir (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque élément support (4) se présente sous la forme une pièce plate pliée en forme
de U, définissant une partie transversale (41) de solidarisation à la structure porteuse
(2), et deux ailes (42) parallèles verticales en serrant l'équerre (3) et entre lesquelles
s'étend l'arbre (40).
5. Dispositif d'étendoir (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la structure porteuse (2) se présente sous la forme de deux éléments plats indépendants
(20) comprenant chacun au moins un élément support (4), et munis de moyens (28, 29)
d'assujettissement à la paroi verticale (P) .
6. Dispositif d'étendoir (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce que les éléments plats (20) comportent au moins une extrémité (21) conformée pour être
aboutée à l'extrémité (21) d'un autre élément plat (20) conformée de la même manière.
7. Dispositif d'étendoir (1) selon la revendication 5 ou la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens d'assujettissement à la paroi verticale consistent en un pliage conformant
une extrémité (29) de l'élément plat en un crochet permettant la suspension à un panneau
de porte (P).
8. Dispositif d'étendoir (1) selon la revendication 6 ou la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens d'assujettissement à la paroi verticale consistent en des perçages (28)
permettant une fixation par vissage.
9. Dispositif d'étendoir (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'extrémité (21) conformée pour être aboutée à l'extrémité (21) d'un autre élément
plat conformée de la même manière, comprend une partie extrême plate (22) qui s'étend
dans un plan parallèle différent de celui du corps principal (23) dudit élément plat
(20), en sorte de créer une ligne de dénivelé (24) le long de laquelle est pratiquée
dans la partie extrême plate (22), une découpe à mi-largeur (25), tandis que de ladite
partie extrême plate (22) fait saillie, dans le même plan que celui dudit corps principal
(23), un plot (26), et que dans ledit corps principal (23) est pratiqué, à proximité
de ladite ligne de dénivelé (24), une découpe (27) aux dimensions transversales dudit
plot (26).
10. Dispositif d'étendoir (1) selon la revendication 9, caractérisé en ce que la ligne de dénivelé (24) est oblique par rapport à l'axe principal de l'élément
plat (20).
11. Système d'étendage (5), caractérisé en ce qu'il comporte une multiplicité de dispositifs d'étendoir (1) selon l'une quelconque
des revendications précédentes.