DOMAINE TECHNIQUE
[0001] L'objet de l'invention est un interrupteur ou un disjoncteur électrique, convenant
notamment pour la moyenne tension, et comprenant une ampoule à vide ; le terme « moyenne
tension » (MT) est utilisé dans son acceptation habituelle, à savoir que pour une
tension qui est supérieure à 1000 volts en courant alternatif et à 1500 volts en courant
continu mais qui ne dépasse pas 52000 volts en courant alternatif et 75000 volts en
courant continu.
ETAT DE LA TECHNIQUE
[0002] De tels appareils doivent assurer la coupure et l'isolement des circuits électriques.
Leur élément de base est un contact principal mobile sur le circuit électrique de
façon à posséder un état de fermeture et un état d'ouverture du circuit. La coupure
du circuit peut toutefois être problématique à cause de l'apparition d'un arc traversant
le contact mobile même quand il a été ouvert. Des ampoules à vide sont donc souvent
ajoutées en dérivation au contact principal, de manière à y faire passer le courant
dès que le contact principal est ouvert, ce qui évite la formation d'un arc. Quand
l'ampoule à vide est ouverte à son tour, le circuit est coupé de façon fiable puisque
l'arc s'éteint immédiatement dans le vide de l'ampoule.
[0003] Le mécanisme de commande par lequel l'ampoule à vide est ouverte est avantageusement
actionné par le contact mobile lui-même pendant une partie de sa course d'ouverture
afin que l'opérateur ait une seule commande à effectuer et que l'ouverture de l'ampoule
à vide soit synchronisée avec celle du circuit principal avec un très petit retard.
Les documents
US-A-5 168 139,
FR-A-2 721 434 et
FR-A-2 937 786 décrivent des ampoules à vide ou des interrupteurs en comprenant.
[0004] Des mécanismes de commande variés ont déjà été proposés dans l'art antérieur, mais
ils présentent une certaine complication qui implique un inconvénient économique et
peut réduire leur fiabilité. Une des raisons est que le contact principal mobile effectue
un trajet inverse en refermant le circuit électrique, et qu'il intercepte donc le
dispositif de commande comme il l'avait fait pendant l'ouverture du circuit, ce qui
n'est pas possible sans précaution puisque le dispositif de commande, généralement
rappelé à un état invariable par un ressort, n'a pas un fonctionnement réversible.
L'interception pendant la refermeture du circuit est donc empêchée par un escamotage
du contact principal ou du dispositif de commande, par exemple en le construisant
avec une articulation unidirectionnelle (comme dans le troisième document ci-dessus),
qui complique l'interrupteur et peut nuire à sa fiabilité.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0005] Un objet de l'invention est donc de simplifier de tels interrupteurs et/ou disjoncteurs,
plus généralement de dispositifs de coupure électrique, notamment moyenne tension.
[0006] Sous une forme générale, l'invention concerne un dispositif convenant notamment pour
la coupure à des moyennes tensions, possédant une ampoule à vide en dérivation sur
un circuit électrique principal pouvant être ouvert ou fermé par un contact principal
mobile, l'ampoule à vide possédant une tige traversant une enveloppe et portant un
contact mobile de ladite ampoule à vide, l'interrupteur comprenant encore un mécanisme
de commande de l'ampoule à vide actionné par le contact principal et actionnant la
tige et comprenant un balancier tournant reliant la tige et le contact principal mobile.
Le balancier est rigide et comprend deux régions d'articulation autour desquelles
il tourne respectivement pendant les ouvertures et les fermetures du circuit électrique
principal.
[0007] Le balancier complexe connu, composé de deux parties articulées entre elles, est
donc remplacé par un balancier unitaire et monté avec souplesse, sans points d'articulations
fixes. L'utilisation d'une articulation que l'on pourrait qualifier d'oscillante entre
deux points fixes selon le sens de rotation du balancier lui permet d'intercepter
pleinement le contact principal mobile dans un sens et d'être déplacé par lui, mais
de s'escamoter devant lui dans l'autre sens de déplacement.
[0008] Dans la plupart des modes de réalisation, le mécanisme comprend également un ressort
de rappel de la tige à un état invariable, qui peut être relié, par exemple, à une
structure fixe de l'interrupteur ou balancier, ou entre l'enveloppe et la tige de
l'ampoule à vide.
[0009] Dans une conception importante, le balancier est articulé à la tige à une desdites
régions d'articulation. Le mécanisme de commande peut alors comprendre, à l'autre
desdites régions d'articulation, un axe fixe, et une portion du balancier munie d'une
lumière oblongue dans laquelle l'axe joue quand le balancier tourne autour de ladite
une des régions d'articulation. Dans une autre conception, la tige est fixée rigidement
au balancier et flexible ; les régions d'articulation sont avantageusement alors des
points de contact du balancier à des parties fixes de l'interrupteur, le balancier
étant lié seulement à la tige à un état non sollicité par le contact principal mobile
; lesdites parties fixes du dispositif de coupure peuvent appartenir à un manchon
fixé à l'ampoule à vide et entourant la tige, et sont situées de part et d'autre de
la tige.
[0010] La conduction électrique à travers la dérivation à l'ampoule à vide peut être procurée
par le balancier, ou, éventuellement, par une patte de commutation conductrice, reliée
électriquement au contact mobile de l'ampoule à vide, et s'étendant jusqu'à une extrémité
libre superposée approximativement à une extrémité libre du balancier qui intercepte
le contact principal mobile, le contact principal mobile frottant sur l'extrémité
libre de la patte de commutation.
[0011] Quand cette patte existe, le balancier peut frotter aussi sur la patte de commutation
avec une résistance plus grande qu'une force exercée par le ressort de rappel ; cette
conception permet à volonté d'établir deux états stables de l'interrupteur à des positions
différentes du balancier en l'absence de sollicitation par le contact principal mobile.
[0012] Le contact principal mobile peut être tournant ou coulissant.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0013] Certaines réalisations de l'invention seront maintenant décrites à titre purement
illustratif en liaison aux figures suivantes :
- les figures 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 illustrent une première réalisation de l'invention
et diverses étapes de l'ouverture et de la fermeture du circuit ;
- les figures 8, 9 et 10 illustrent de même une autre réalisation de l'invention;
- et les figures 11, 12, 13, 14, 15 et 16 illustrent une troisième réalisation de l'invention.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION PREFERE
[0014] Tel que décrit en figure 1, le dispositif de coupure, ici un interrupteur, comprend
un circuit principal composé d'un contact fixe amont (1), d'un contact fixe aval (2),
d'un contact mobile principal (3) relié au contact fixe aval (2) par une articulation
(4) et possédant une extrémité libre (5) pour venir en raccordement avec l'extrémité
libre du contact fixe amont (1) pour établir un état de fermeture du circuit, représenté
sur cette figure 1. L'ampoule à vide (6) forme une dérivation du circuit principal.
Elle comprend une enveloppe (7), un contact fixe (8) relié électriquement au contact
fixe amont (1) à travers l'enveloppe (7), un contact mobile (9) présent dans l'enveloppe
(7), situé au bout d'une tige (10) dont l'extrémité opposée s'étend hors de l'enveloppe
(7) en formant une articulation et aussi avec un balancier (12), et le contact mobile
(9) touche le contact fixe (8) à l'état de fermeture de l'ampoule à vide (6), représenté
ici. L'étanchéité de l'intérieur de l'enveloppe (7) est préservée par un soufflet
(13) entourant la tige (10), dont une extrémité est scellée contre un bord de l'enveloppe
(7) et dont l'autre extrémité est ajustée avec serrage sur la tige (10) près du contact
mobile (9).
[0015] Une patte de commutation (14) comprend un manche (15) s'étendant parallèlement à
l'extrémité du contact amont fixe (1) depuis l'extrémité du soufflet (13), qu'elle
touche, jusque devant l'extrémité libre (5) du contact mobile principal (3), et une
extrémité élargie, en forme de spatule (16), qui s'étend du manche (15) perpendiculairement
à lui vers cette extrémité libre (5) à peu de distance d'elle. Le balancier (12) comprend
lui aussi deux portions (17, 18) faisant un angle entre elles, dont la première, qui
s'étend devant l'extrémité de l'enveloppe (7), porte l'articulation (11), un pion
d'attache d'un ressort (22) tendu entre le balancier (12) et un point (23) d'une structure
fixe (19) de l'interrupteur, et une lumière (20) dans laquelle coulisse un axe (21)
appartenant aussi à la structure fixe (19) ; la seconde portion (18) s'étend devant
la patte de commutation (14), et leurs extrémités libres sont à peu près alignées
perpendiculairement au plan de la figure et du circuit principal, dans l'état représenté
de fermeture de l'ampoule à vide (6). La patte de commutation (14) et le balancier
(22) peuvent être en contact par frottement ou non.
[0016] Tel qu'illustré en figure 2, l'ouverture du circuit électrique s'effectue par la
rotation du contact mobile principal (3) par une manette non représentée, et le recouvrement
avec le contact fixe amont (1) cesse peu à peu. Le contact mobile principal (3) atteint
toutefois l'extrémité du balancier (12) auparavant, de sorte que le courant électrique
est dirigé peu à peu à travers la dérivation occupée par l'ampoule à vide (6), ce
qui évite la création d'arc électrique entre les contacts (1, 3). La conduction électrique
s'effectue par des contacts (8, 9), la tige (10), et le balancier (12) si toutes les
pièces sont conductrices ; elle peut aussi s'effectuer à travers les contacts (8 et
9), le soufflet (13) qui doit alors être conducteur, et la patte de commutation (14)
si celle-ci frotte sur le balancier (12) ou le contact mobile principal (3).
[0017] L'étape de la figure 3 représente l'ouverture de l'interrupteur : le contact mobile
principal (3) est complètement séparé du contact fixe amont (1), et il a commencé
de repousser le balancier (12), qui est toutefois retenu à son extrémité opposée par
le ressort (22), de sorte qu'il bascule autour de l'axe (21). La tige (10) est tirée
et sépare le contact mobile (9) du contact fixe (8). Le courant électrique est alors
coupé dans l'ampoule à vide (6). Quand la rotation du contact mobile principal (3)
est poursuivie, l'extrémité du balancier (12) s'échappe du contact mobile principal
(3) (figure 4), et peut revenir en place en refermant l'ampoule à vide (1) (figure
5), le circuit restant ouvert. Il est toutefois possible, d'après une variante représentée
à la figure 6, qu'un frottement entre le balancier (12) et la patte de commutation
(14) maintienne celui-là à la position où le contact mobile principal (3) l'a repoussée,
en maintenant l'ampoule à vide (6) ouverte, ce qui peut améliorer le sectionnement.
[0018] La figure 7 illustre la refermeture du circuit. Le contact mobile principal (3) est
ramené d'un mouvement inverse, passe devant la patte de commutation (14) en frottant
sur elle ou non et intercepte l'extrémité du balancier (12) en le faisant tourner
dans le sens opposé. Quand les contacts (8, 9) se touchent, la tige (10) reste toutefois
immobile et la rotation du balancier (12) se poursuit autour de l'articulation (11),
qui reste immobile. Le ressort (22) est alors tendu, et le balancier (12) se déplace
devant l'axe (21), qui coulisse dans la lumière (20) oblongue. Cela continue jusqu'à
ce que le balancier (12) échappe à l'interception de l'extrémité libre (5). L'interrupteur
revient alors à l'état de la figure 1.
[0019] Dans un autre mode de réalisation (figure 8), la patte de commutation (14) est absente,
de même que l'axe (21), la lumière (20), et l'articulation (11). Le balancier (12)
reste toutefois uni à la tige - maintenant (24) - de l'ampoule à vide (6), qui consiste
en une tige conductrice possédant une certaine flexibilité et qui est encastrée dans
le balancier (12). Un ressort (25) est positionné autour de la tige (24) à l'intérieur
du soufflet (13) et rappelle les contacts (8, 9) en position fermée. Un manchon (26)
est enfin établi hors de l'enveloppe (7) de l'ampoule à vide (6), autour de la tige
(24) et s'arrête à peu de distance du balancier (12).
[0020] L'ouverture du circuit commence comme précédemment par une rotation du contact mobile
principal (3) (figure 9), qui est intercepté par l'extrémité libre du balancier (12)
; le déplacement du balancier (12) s'effectue en tirant la tige (24) contre le ressort
(25), en la courbant quelque peu à cause de la rotation que lui inflige le contact
mobile principal (3), et un point de pivotement (27) finit par apparaître par contact
d'une extrémité du balancier (12) avec une portion du manchon (26). Mais le balancier
(12) revient en place grâce à l'élasticité de la tige (24) du ressort (25) quand le
contact mobile principal (3) l'a dépassé.
[0021] La refermeture du circuit est illustrée à la figure 10 : le contact mobile principal
(3) fait basculer le balancier (12) dans le sens opposé, produisant de nouveau une
flexion de la tige (24), en sens inverse, et il se forme un autre point de pivotement
(28) entre le balancier (12) et le manchon (26), opposé au point (27) précédent sur
le manchon (26). Les contacts (8, 9) peuvent être légèrement séparés.
[0022] Dans un autre mode de réalisation (figure 11), le contact mobile principal - maintenant
(30) - est mobile en translation et frotte sur le contact fixe aval (29) au cours
de son déplacement. L'ampoule à vide (6) et le dispositif de commande sont à peu près
identiques à la première réalisation, si ce n'est que les extrémités du balancier
- maintenant (31) - et de la patte de commutation - maintenant (32) - ont des proportions
modifiées pour tenir compte de l'interception avec le contact mobile principal (30)
: celui-ci s'étend parallèlement à la tige (10), se déplace dans cette direction,
et il intercepte le balancier (31) et la patte de commutation (32) par une saillie
(33) qu'il porte.
[0023] La figure 12 illustre le début de l'ouverture du circuit. Une extrémité (34) du contact
mobile principal (30) quitte peu à peu une collerette (35) reliée électriquement au
contact fixe amont (1), tandis que la saillie (33) glisse contre l'extrémité de la
patte de commutation (32) et transfère peu à peu le courant dans la dérivation de
l'ampoule à vide (6). La figure 13 illustre la déconnexion du circuit principal et
l'ouverture de l'ampoule à vide qui s'ensuit peu après, la saillie (33) poussant l'extrémité
du balancier (31). Quand l'ouverture du circuit est complète, le balancier (31) a
été ainsi tourné pour échapper à la saillie (33) et est revenu en place (figure 14),
ou bien, (figure 15) n'est au contraire pas revenu complètement en place mais maintient
les contacts (8 et 9) ouverts, grâce à un frottement réalisé entre lui et la patte
de commutation (32). Quand le circuit est refermé, le contact mobile principal (30)
tourne le balancier (31) dans l'autre sens et force donc, comme dans la première réalisation,
un mouvement de l'axe (21) dans la lumière (20) consécutif au basculement du balancier
(31) autour de l'axe (30), les contacts (8 et 9) étant maintenus fermés, en tendant
le ressort (22). Quand la saillie (33) a dépassé le balancier (31) dans le sens de
fermeture, l'interrupteur revient à l'état de la figure 11.
1. Dispositif de coupure de courant, convenant notamment pour des moyennes tensions,
possédant une ampoule à vide (6) en dérivation sur un circuit électrique principal
(1, 2, 3 ; 1, 30, 29) pouvant être ouvert ou fermé par un contact principal mobile
(3), l'ampoule à vide (6) possédant une tige (10, 24) traversant une enveloppe (7)
et portant un contact mobile (9) de ladite ampoule à vide (6), le dispositif comprenant
encore un mécanisme de commande de l'ampoule à vide (6), actionné par le contact principal
(3) et actionnant la tige (10 ; 24) et comprenant un balancier tournant (12, 31) reliant
la tige (10, 24) et le contact principal mobile (3, 30), caractérisé en ce que le balancier (12, 31) est rigide et comprend deux régions d'articulation (12 , 21
; 27, 28) autour desquelles il tourne respectivement pendant les ouvertures et les
fermetures du circuit électrique principal (1, 2, 3 ; 1, 30, 29).
2. Dispositif de coupure de courant selon la revendication 1, dans lequel le mécanisme
de commande comprend un ressort (22, 25) de rappel de la tige (10, 24) à un état invariable.
3. Dispositif de coupure de courant selon la revendication 2, dans lequel le ressort
(22) est relié à une structure fixe (19) du dispositif et au balancier (12).
4. Dispositif de coupure de courant selon la revendication 2, dans lequel le ressort
(25) est disposé entre l'enveloppe et la tige de l'ampoule à vide (6).
5. Dispositif de coupure de courant selon l'une des revendications 1 ou 2, dans lequel
le balancier (12, 31) est articulé à la tige (10, 24), à une desdites régions d'articulation.
6. Dispositif de coupure de courant selon la revendication 5, dans lequel le mécanisme
de commande comprend, à l'autre desdites régions d'articulation, un axe (21) fixe,
et une portion du balancier munie d'une lumière (20) oblongue dans laquelle l'axe
joue quand le balancier tourne autour de ladite une des régions d'articulation.
7. Dispositif de coupure de courant selon l'une quelconque des revendications 1 à 3,
dans lequel la tige (10) est fixée rigidement au balancier et flexible.
8. Dispositif de coupure de courant selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 ou
7, dans lequel les régions d'articulation sont des points de contact du balancier
à des parties fixes (27, 28) du dispositif, le balancier étant lié seulement à la
tige à un état non sollicité par le contact principal mobile.
9. Dispositif de coupure de courant selon la revendication 8, dans lequel lesdites parties
fixes du dispositif de coupure de courant appartiennent à un manchon (26) fixé à l'ampoule
à vide et entourant la tige, et sont situées de part et d'autre de la tige.
10. Dispositif de coupure de courant selon l'une quelconque des revendications 1 à 9,
dans lequel le contact entre le balancier et le contact principal mobile est réalisé
soit par frottement soit par un système de pinces articulées.
11. Dispositif de coupure de courant selon l'une quelconque des revendications 1 à 9,
comprenant en outre une patte de commutation conductrice (14), reliée électriquement
au contact mobile de l'ampoule à vide, et s'étendant jusqu'à une extrémité libre superposée
approximativement à une extrémité libre du balancier qui intercepte le contact principal
mobile, le contact principal mobile frottant sur l'extrémité libre de la patte de
commutation.
12. Dispositif de coupure de courant selon les revendications 2 et 10, dans lequel le
balancier frotte aussi sur la patte de commutation, avec une résistance plus grande
qu'une force exercée par le ressort de rappel.
13. Dispositif de coupure de courant selon l'une quelconque des revendications 1 à 11,
dans lequel le contact principal mobile est tournant.
14. Dispositif de coupure de courant selon l'une quelconque des revendications 1 à 11,
dans lequel le contact principal mobile est coulissant.