[0001] La présente invention concerne un dispositif antivol d'un article emballé ou non
et qui est susceptible d'être volé.
[0002] Certains types de produits sensibles tels que les chaussures, sacs (de façon générale,
les articles de maroquinerie), vêtements, foulards, cravates ou soies (d'une façon
générale, des textiles fragiles) nécessitent une protection efficace contre le vol
à l'étalage.
[0003] Parmi les dispositifs antivol connus, on trouve des dispositifs du type comprenant
une partie de commande de serrage et deux organes de serrage en vis-à-vis entre lesquels
est disposé un article à protéger ou un emballage contenant cet article.
[0004] Lorsqu'un utilisateur actionne la partie de commande de serrage, l'un au moins des
organes de serrage se déplace vers l'autre organe, de manière à enserrer l'article
ou l'emballage avec une pression de serrage prédéterminée.
[0005] Si la pression de serrage exercée sur l'article ou l'emballage disposé entre les
deux organes de serrage se révèle trop importante, l'article ou l'emballage peut conserver
des traces de cette pression élevée. Une pression trop élevée peut même, pour des
articles fragiles, détériorer ces derniers.
[0006] Au contraire, si la pression de serrage est faible, alors un utilisateur mal intentionné
peut, par mouvements successifs de rotation entre l'article ou l'emballage et le dispositif,
parvenir à séparer l'un de l'autre.
[0007] L'invention a pour objet un dispositif antivol d'un article emballé ou non, comprenant
une partie de commande de serrage et deux organes de serrage en vis-à-vis définissant
une zone de serrage, au moins un organe de serrage étant susceptible de se déplacer
vers l'autre organe sous l'action de la partie de commande actionnée de façon externe
par rapport au dispositif, de manière à enserrer un article ou un emballage contenant
cet article avec une première pression de serrage P1, caractérisé en ce que le dispositif
comprend une partie de préhension qui s'étend en éloignement de la zone de serrage
et qui est susceptible de se déplacer d'une position rapprochée vers une position
éloignée de cette zone sous l'action d'un effort de traction externe au dispositif,
le dispositif comprenant au moins un élément de liaison mobile relié à l'un des organes
de serrage et qui est entrainé en mouvement lors du mouvement d'éloignement de la
partie de préhension, tendant ainsi à déplacer l'organe de serrage auquel il est relié
en direction de l'autre organe de serrage afin d'enserrer l'article ou son emballage
avec une deuxième pression de serrage P2 supérieure à P1.
[0008] L'effort additionnel de serrage permettant de passer de la valeur P1 à la valeur
P2 est directement proportionnel à l'effort de traction.
[0009] L'extension ou l'excroissance que forme la partie de préhension par rapport à la
zone de serrage (corps de serrage) incite un utilisateur mal intentionné à se saisir
de cette partie en tirant dessus avec une main, tout en tenant de l'autre main l'article
ou l'emballage afin de séparer ce dernier du dispositif.
[0010] Dans la mesure où un mouvement de traction est exercé sur la partie de préhension,
ledit au moins un élément de liaison et l'organe de serrage qui y est lié se trouvent
entrainés dans un mouvement qui presse davantage l'organe contre l'article ou l'emballage
disposé entre les deux organes de serrage.
[0011] Ainsi, la tentative de traction exercée sur la partie de préhension du dispositif
antivol provoque une augmentation de la pression exercée par l'un des organes de serrage
sur l'article ou l'emballage le contenant, rendant ainsi plus difficile la séparation
de l'article ou de l'emballage dudit dispositif.
[0012] L'article ou son emballage étant préalablement enserré avec une pression de serrage
P1, suite à une telle tentative de traction, il est enserré avec une pression de serrage
augmentée, de valeur P2 supérieure à P1.
[0013] On notera que plus l'utilisateur tire sur la partie de préhension, plus la pression
exercée par l'organe de serrage sur l'article ou l'emballage est élevée.
[0014] Ainsi, la pression de serrage élevée (P2 > P1) n'est exercée que lorsqu'un utilisateur
tente de séparer l'article du dispositif antivol mais pas en dehors de ces moments
là.
[0015] De cette façon, l'article inséré entre les organes de serrage n'est pas marqué ni
dégradé suite à un effort de serrage trop élevé et qui serait permanent.
[0016] Grâce à l'invention, le maintien en position du dispositif antivol sur l'article
ou son emballage est ainsi amélioré et la protection de celui-ci contre le vol est
donc renforcée.
[0017] Dans un exemple de réalisation, un seul des organes de serrage se déplace sous l'action
de la partie de commande de serrage, tandis que l'autre organe de serrage se déplace
avec ledit au moins un élément de liaison.
[0018] Selon une possibilité, la partie de préhension peut revêtir une forme avec des courbures
plutôt que des parties droites ou rectilignes, afin de donner envie à un utilisateur
de s'en saisir.
[0019] Selon une caractéristique possible, ledit au moins un élément de liaison est entrainé
dans un mouvement inverse lorsque l'effort de traction exercé sur la partie de préhension
cesse et que celle-ci revient dans une position rapprochée de la zone de serrage,
ramenant ainsi la pression de serrage à la première pression P1.
[0020] Ainsi, lorsqu'un utilisateur mal intentionné cesse de tirer sur la partie de préhension,
la pression de serrage exercée sur l'article ou l'emballage de cet article revient
à une pression de serrage normale (P1) qui a été calculée pour ne pas endommager l'article.
[0021] Selon une caractéristique possible, ledit au moins un élément de liaison comprend
une première portion portant l'organe de serrage et une deuxième portion distante
qui est actionnée lors du mouvement d'éloignement de la partie de préhension, ledit
au moins un élément de liaison étant susceptible de se déplacer à la façon d'un levier
lors de son actionnement, permettant ainsi de relever la première portion lorsque
la deuxième portion est sollicitée.
[0022] Le mécanisme permettant d'augmenter la pression de serrage lors d'une tentative de
séparation du dispositif de l'article par traction sur la partie de préhension dépend
d'un élément de liaison de forme particulièrement simple qui, par un simple mouvement
de levier ou de balancier, permet d'accentuer la pression de serrage sur l'article
ou son emballage ou de ramener cette pression à une valeur inférieure selon le cas.
[0023] Ledit au moins un élément de liaison se déplace par suite d'un contact avec une zone
de forme appropriée de la partie de préhension.
[0024] Cette zone sert par exemple de rampe sur laquelle la deuxième portion dudit au moins
un élément de liaison s'appuie lors du déplacement de la partie de préhension.
[0025] Selon une caractéristique possible, la deuxième pression de serrage est maintenue
tant que la partie de préhension est maintenue en position éloignée de la zone de
serrage.
[0026] Comme déjà exposé ci-dessus, la pression de serrage augmentée s'exerce lorsque l'utilisateur
mal intentionné exerce une traction sur la partie de préhension afin de séparer le
dispositif de l'article ou de son emballage.
[0027] Selon une caractéristique possible, le dispositif comporte des moyens élastiques
qui, lorsqu'ils sont sollicités par le mouvement d'éloignement de la partie de préhension,
tendent à s'opposer à l'effort de traction exercé sur celle-ci et qui, lorsque l'effort
cesse, ramènent la partie de préhension vers la position rapprochée de la zone de
serrage.
[0028] On notera que l'effort exercé par ces moyens élastiques et qui tend à s'opposer à
l'effort de traction exercé sur la partie de préhension est inférieur à ce dernier.
Toutefois, lorsque cet effort de traction n'est plus exercé, alors l'effort exercé
par les moyens élastiques permet de ramener la partie de préhension dans sa position
rapprochée de la zone de serrage et, par là même, de ramener l'organe de serrage dans
une position (position initiale) où il n'exerce sur l'article ou son emballage qu'une
première pression normale (P1).
[0029] Les moyens élastiques précités comprennent, par exemple, un ressort de compression
qui est comprimé lorsque la partie de préhension d'un effort de traction est exercé
sur la partie de préhension et qui ramène celle-ci en position rapprochée de la position
de serrage par détente du ressort lorsque l'effort de traction cesse.
[0030] On notera que d'autres moyens élastiques peuvent jouer le même rôle, tel qu'un ou
plusieurs éléments élastiques, par exemple, de forme courbe, dont la courbure s'accentue
lors de l'éloignement de la partie de préhension et dont la courbure reviendrait à
sa forme initiale (du fait de l'élasticité du matériau constituant l'élément ou les
éléments) lorsque l'effort de traction cesse. Un tel élément peut être par exemple
une lame ou lamelle élastique incurvée.
[0031] Selon une caractéristique possible, les deux organes de serrage comprennent chacun
un élément de contact monté sur un support (par exemple métallique) et ayant une surface
extérieure bombée (convexe) destinée à entrer en contact avec l'article ou son emballage,
l'élément de contact étant réalisé dans un matériau souple élastiquement déformable
qui est apte à se déformer au contact avec l'article ou l'emballage.
[0032] Un tel élément de contact joue le rôle d'un coussinet ou d'un patin qui amortit ou
atténue l'effort de serrage exercé sur l'article ou son emballage afin d'entrer en
contact avec lui sans l'abîmer.
[0033] Cet élément joue en quelque sorte un rôle de protection de l'article.
[0034] L'élément de contact est par exemple réalisé dans un matériau élastomère tel qu'une
gomme ou un caoutchouc, permettant ainsi d'assurer un contact avec l'article ou l'emballage
particulièrement doux (non agressif).
[0035] De façon générale, au moins un des deux éléments de contact est monté à l'extrémité
d'un support qui se déplace suivant une direction sensiblement axiale constituant
l'axe de serrage.
[0036] Selon une caractéristique possible, au moins un des éléments de contact précités
est moulé par injection sur son support, ce qui permet de fixer de manière particulièrement
solide et fiable l'élément à son support par rapport à un simple collage.
[0037] Selon une caractéristique possible, le support (par exemple métallique) de l'élément
de contact ou de chaque élément de contact comprend des zones d'accrochage du matériau
injecté.
[0038] Ces zones permettent ainsi au matériau injecté sous forme liquide de s'y accrocher
lorsqu'il se refroidit et donc lorsqu'il se solidifie.
[0039] Ceci permet d'obtenir un meilleur accrochage entre l'élément de contact et le support,
rendant ainsi plus difficile la séparation de l'élément et de son support.
[0040] Selon une autre caractéristique possible, les zones d'accrochage comprennent des
passages, orifices ou ouvertures dans lesquels le matériau injecté sous forme liquide
pénètre et s'y accroche en se solidifiant.
[0041] De telles zones d'accrochage sont particulièrement efficaces pour obtenir un contact
plus intime entre le matériau et le support et donc un accrochage plus efficace.
[0042] Selon une caractéristique possible, le dispositif comporte au moins un organe actif
ou passif qui est apte à émettre des ondes électromagnétiques vers l'extérieur du
dispositif ou à en recevoir.
[0043] Ainsi, le ou les organes qui sont susceptibles de coopérer avec un système complémentaire
de protection/détection contre le vol (exemple : portique antivol) et/ou d'identification
radiofréquence (lecteur portatif ou portique) et de déclencher une alarme sont logés
dans le dispositif.
[0044] L'organe porté par le dispositif est, par exemple, un organe passif qui reçoit des
ondes électromagnétiques lorsqu'il est situé à proximité du système complémentaire.
[0045] Un tel organe passif est, par exemple, un circuit électrique résonnant qui entre
en résonnance, de façon connue, sous l'action d'ondes excitatrices émises à la fréquence
de résonnance du circuit.
[0046] Selon une caractéristique, ledit au moins un organe de serrage susceptible de se
déplacer sous l'action de la partie de commande de serrage vers l'autre organe de
serrage est mobile entre deux positions :
- une position déverrouillée destinée, d'une part, à l'introduction de l'article ou
de son emballage entre les deux organes de serrage et, d'autre part, à son retrait,
dans cette position l'actionnement de la partie de commande de serrage entrainant
le déplacement dudit au moins un organe de serrage, et
- une position verrouillée destinée à accrocher le dispositif sur l'article ou son emballage
et dans laquelle l'actionnement de la partie de commande n'entraine pas le déplacement
dudit au moins un organe de serrage, la position verrouillée étant atteinte pour une
valeur prédéterminée, lors de la conception, d'un effort d'actionnement exercé sur
la partie de commande de serrage.
[0047] Cette disposition permet une sécurisation simplifiée de l'article en s'affranchissant
de l'utilisation de tout matériel pour sa mise en place.
[0048] La position verrouillée est atteinte automatiquement pour une valeur prédéterminée
d'un effort d'actionnement appliqué sur la partie de commande de serrage. Ainsi, l'utilisateur
souhaitant verrouiller le dispositif sur l'article à protéger afin d'empêcher son
retrait exerce un effort sur la partie de commande jusqu'à atteindre une valeur prédéterminée
qui dépend du dispositif lui-même, notamment du système de transmission ou mécanisme
interne reliant la partie de commande de serrage aux organes. Cette valeur prédéterminée
ne dépend en effet pas de l'utilisateur.
[0049] Cette valeur prédéterminée une fois atteinte conduit, par conception du système ou
mécanisme interne précité, à un effort prédéterminé exercé par les organes de serrage
du dispositif antivol sur l'article. Il n'est alors plus possible de transmettre un
effort supplémentaire aux organes de serrage (moyens d'accrochage) car le système
ou mécanisme interne ne relie plus temporairement et localement la partie de commande
de serrage aux organes de serrage.
[0050] Le système ou mécanisme interne reliant la partie de commande de serrage aux organes
de serrage comprend en effet, localement dans la chaine de transmission des efforts,
une portion de liaison qui est conçue (dimensionnement...) pour s'interrompre de façon
automatique quand l'effort qui lui est appliqué dépasse une valeur seuil (à la façon
d'un fusible mécanique).
[0051] Si l'utilisateur continue à exercer un effort sur la partie de commande de serrage,
aucun effort n'est plus transmis dans la chaine de transmission en raison de l'interruption
de la portion de liaison précitée.
[0052] Plus particulièrement, la valeur prédéterminée de l'effort d'actionnement à appliquer
à la partie de commande de serrage est définie lors de la conception du dispositif
antivol et, notamment, lors de la conception des différentes pièces constituant le
système ou mécanisme interne de transmission d'effort reliant la partie de commande
de serrage aux organes de serrage.
[0053] Le dispositif fabriqué en usine comporte ainsi en lui-même le réglage de la partie
de commande de serrage à la valeur prédéterminée mentionnée ci-dessus.
[0054] Selon une caractéristique possible, la valeur prédéterminée est telle que l'effort
exercé par les organes de serrage (moyens d'accrochage du dispositif) sur l'article
ou son emballage est ajusté en fonction de l'article.
[0055] Le dimensionnement réalisé lors de la conception du dispositif est adapté à la nature
et/ou au type de l'article à protéger.
[0056] Pour un même type d'article, par exemple des lunettes ou des textiles fragiles, le
dimensionnement est le même quel que soit le modèle d'article.
[0057] Ainsi, la valeur prédéterminée de l'effort d'actionnement à appliquer à la partie
de commande de serrage et de l'effort résultant (pression de serrage) exercé sur l'article
ne varie pas d'un modèle à l'autre.
[0058] Par exemple, quel que soit le modèle de lunette et notamment l'épaisseur des branches
des lunettes, la valeur prédéterminée de l'effort d'actionnement et l'effort résultant
exercé sur l'article sont les mêmes.
[0059] Un dispositif est donc applicable à un même type ou à une même nature d'articles.
Toutefois, pour un article de nature différente, par exemple une bouteille, un dispositif
préréglé/dimensionné différemment est à utiliser.
[0060] Selon un mode possible de réalisation, la partie de commande de serrage est mobile
en rotation par rapport aux organes de serrage et au moins un des organes de serrage
est mobile en translation grâce à un mécanisme ou système interne de liaison qui est
actionné par la mise en rotation de la partie de commande de serrage. Le ou les organes
de serrage se déplacent ainsi en translation suivant une direction sensiblement axiale.
[0061] Dans un exemple possible du mode de réalisation précité, un seul des organes de serrage
est entrainé en translation sous l'action de la partie de commande de serrage.
[0062] Selon un autre aspect, l'invention concerne un dispositif antivol d'un article emballé
ou non, comprenant une partie de commande de serrage et deux organes de serrage en
vis-à-vis définissant une zone de serrage, au moins un organe de serrage étant susceptible
de se déplacer vers l'autre organe de serrage sous l'action de la partie de commande
actionnée de façon externe par rapport au dispositif de manière à enserrer un article
ou un emballage contenant cet article, caractérisé en ce que les deux organes de serrage
comprennent chacun un élément de contact monté sur un support et ayant, au repos,
une surface extérieure bombée destinée à entrer en contact avec l'article ou l'emballage
le contenant, l'élément de contact étant réalisé dans un matériau souple élastiquement
déformable qui est apte à se déformer au contact avec l'article ou l'emballage.
[0063] Les avantages et caractéristiques mentionnés ci-dessus à l'égard de l'élément de
contact monté sur chaque organe de serrage s'appliquent également à la structure du
dispositif antivol précité et ne seront donc pas répétés ici.
[0064] Selon des caractéristiques possibles du dispositif selon ce deuxième aspect:
- au moins un des éléments de contact est moulé par injection sur son support ;
- le support comprend des zones d'accrochage du matériau injecté;
- les zones d'accrochage comprennent des orifices/ouvertures dans lesquels le matériau
injecté pénètre sous forme liquide et s'y accroche en se solidifiant.
[0065] Selon encore un autre aspect, l'invention concerne un dispositif antivol d'un article
emballé ou non, comprenant une partie de commande de serrage et deux organes de serrage
en vis-à-vis définissant une zone de serrage, au moins un organe de serrage étant
susceptible de se déplacer vers l'autre organe de serrage sous l'action de la partie
de commande actionnée de façon externe par rapport au dispositif de manière à enserrer
un article ou un emballage contenant cet article, caractérisé en ce qu'il comprend
au moins une zone imprimée protégée par un capot de protection transparent.
[0066] Cette zone imprimée comporte des inscriptions diverses (texte, dessins, logos, hologrammes,
encres 3D, ... ) qui, généralement, concernent l'article à protéger.
[0067] La zone imprimée est ainsi protégée mécaniquement (usure, salissures, poussières,
projections de liquides, humidité, fraude, ...) par la présence du capot qui forme
une surface externe du dispositif antivol et qui, de par son caractère transparent,
permet de visualiser les inscriptions imprimées.
[0068] Dans la mesure où la zone imprimée ou d'impression est protégée, notamment contre
l'usure, la matière de la zone d'impression ou du support d'impression peut être choisie
pour se prêter de manière particulièrement satisfaisante aux procédés d'impression
qui fournissent des impressions variées, complexes, faisant appel à de nombreuses
couleurs et de grande qualité.
[0069] Il n'est donc plus nécessaire de se limiter uniquement aux techniques d'impression
dont les impressions sont résistantes à l'usure, du type tampographie.
[0070] L'incorporation dans le dispositif antivol d'au moins une zone imprimée protégée
par un capot de protection transparent permet d'ajouter au dispositif une fonction
d'identification de l'article sécurisé.
[0071] On notera que ladite au moins une zone imprimée n'est pas nécessairement un élément
distinct du capot ou du dispositif. Par exemple, la zone imprimée peut être la face
interne du capot en regard de la face externe du dispositif et/ou ladite face externe
elle-même contre laquelle est disposé le capot. Ainsi, l'impression est réalisée directement,
selon le cas, sur la face interne du capot ou la face externe du dispositif.
[0072] Selon une caractéristique possible, le dispositif comprend une partie de préhension
qui s'étend en éloignement de la zone de serrage, ladite au moins une zone imprimée
protégée par le capot de protection transparent étant portée par la partie de préhension.
[0073] Cette partie de préhension confère au dispositif une surface relativement étendue
qui se prête particulièrement bien à l'intégration d'une ou de plusieurs zones imprimées.
[0074] On notera que cette partie de préhension peut être conforme à celle décrite dans
le premier aspect de l'invention et qui permet, lors d'une traction exercée sur celle-ci,
d'augmenter la pression de serrage exercée sur l'article à protéger ou son emballage.
[0075] A cet effet, la partie est susceptible de se déplacer d'une position rapprochée vers
une position éloignée de la zone de serrage sous l'action d'un effort de traction
externe au dispositif, le dispositif comprenant au moins un élément de liaison mobile
relié à l'un des organes de serrage et qui est entrainé en mouvement lors du mouvement
d'éloignement de la partie de préhension, tendant ainsi à déplacer l'organe de serrage
auquel il est relié en direction de l'autre organe de serrage, afin d'enserrer l'article
ou son emballage avec une deuxième pression de serrage supérieure à la première pression
de serrage.
[0076] Selon une autre caractéristique possible, prise de façon alternative ou en combinaison
avec la précédente, la partie de commande de serrage comprend une molette rotative
d'actionnement, ladite au moins une zone imprimée protégée par le capot de protection
transparent étant portée par la partie supérieure de la molette.
[0077] Cette partie ou région du dispositif orientée vers le haut est particulièrement visible
de l'extérieur du dispositif et se prête donc particulièrement bien à l'intégration
d'au moins une zone imprimée protégée par un capot de protection transparent.
[0078] En effet, le capot de protection transparent est alors agencé en vis-à-vis de la
face supérieure de la partie supérieure de la molette et la zone imprimée peut par
exemple prendre la forme d'un jeton ou disque imprimé aménagé dans un logement cylindrique
évidé (ouvert vers le haut) situé dans la partie supérieure de la molette.
[0079] Alternativement, la zone imprimée peut être la face interne du capot disposée en
vis-à-vis de la face supérieure de la molette ou peut être la face supérieure de la
molette elle-même.
[0080] On notera que l'intégration d'au moins une zone imprimée protégée par un capot de
protection transparent dans la partie de commande de serrage du dispositif, de façon
générale, et, par exemple, dans la molette rotative d'actionnement, permet d'apporter
une nouvelle fonction au dispositif sans augmenter son encombrement.
[0081] La compacité du dispositif est ainsi plus grande qu'avec une partie de préhension
qui s'étend en éloignement de la zone de serrage et qui donc, nécessairement, augmente
l'encombrement.
[0082] Par ailleurs, le dispositif selon le premier aspect de l'invention peut également
comporter au moins une zone imprimée protégée par un capot de protection transparent
conformément au troisième aspect exposé ci-dessus.
[0083] Les caractéristiques et avantages présentés ci-dessus à propos du troisième aspect
de l'invention sont également applicables au dispositif selon le premier aspect.
[0084] On notera toutefois que chacun des trois aspects mentionnés ci-dessus peut être considéré
isolément.
[0085] D'autres caractéristiques et avantages apparaitront au cours de la description qui
va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence
aux dessins annexés, sur lesquels :
- La Figure 1 est une vue schématique éclatée de dessus d'un dispositif antivol selon
l'invention ;
- La Figure 2 est une vue du dispositif de la Figure 1 par en-dessous ;
- La Figure 3 est une vue schématique en coupe axiale du dispositif des Figures 1 et
2 ;
- Les Figures 4a et 4b sont des vues schématiques en perspective d'un support d'organe
de serrage selon deux orientations géométriques différentes ;
- La Figure 5 est une vue schématique du support des Figures 4a et 4b revêtu d'un élément
de contact ;
- Les Figures 6 et 7 sont des vues schématiques en perspective d'un élément de liaison
70 ;
- Les Figures 8 et 9 sont des vues schématiques de l'élément de liaison des Figures
6 et 7 muni d'un élément de contact;
- La Figure 10 est une vue schématique en coupe axiale analogue à celle de la Figure
3 d'un dispositif en prise avec un article à protéger suivant une première pression
de serrage ;
- La Figure 11 est une vue schématique analogue à celle de la
[0086] Figure 10 avec la partie de préhension 40 en position éloignée et le dispositif en
prise avec l'article sous une deuxième pression de serrage augmentée.
[0087] Un dispositif antivol selon l'invention est destiné à être accroché, comme on le
verra plus tard, à un article qui doit être sécurisé contre le vol. Il peut s'agir
par exemple d'un article ou produit commercial et qui est donc susceptible d'être
vendu en magasin. Alternativement, il peut s'agir d'un article ou objet destiné à
être exposé dans un lieu public ou privé.
[0088] Un tel dispositif est représenté sur les
Figures 1 à 3.
[0089] Le dispositif 1 comprend, d'un point de vue fonctionnel, une partie de commande de
serrage 6 qui est actionnable par un utilisateur (ce dernier peut exercer un effort
sur la partie de commande) et deux organes de serrage 2 et 3 disposés en vis-à-vis
et qui sont destinés à enserrer un article à protéger.
[0090] L'article est placé entre les deux organes de serrage dans une zone dite de serrage
S et l'actionnement de la partie de commande de serrage 6 par un utilisateur provoque
le déplacement d'au moins un des deux organes de serrage en direction de l'autre.
Ces deux organes de serrage constituent en quelque sorte des moyens d'accrochage du
dispositif sur l'article.
[0091] Dans le mode de réalisation détaillé ci-après seul l'un des deux organes de serrage
est déplacé par la partie de commande, l'autre organe n'étant pas déplacé par celle-ci.
[0092] Selon une variante non représentée, les deux organes sont déplacés l'un vers l'autre
par la partie de commande.
[0093] On notera que le déplacement d'au moins un organe de serrage a lieu, ici, selon une
direction axiale Z qui correspond, par exemple sur les Figures, à la direction verticale.
Le mouvement est ainsi rectiligne.
[0094] Selon une variante non représentée, la direction du déplacement peut être curviligne.
[0095] Les articles auxquels le dispositif 1 est accroché ou fixé peuvent être de nature
diverse. Il peut s'agir par exemple de textiles fragiles tels que des cravates, foulards,
écharpes, d'articles de maroquinerie tels que sacs, ceintures, de chaussures, de lunettes,
d'articles de sport (clubs de golf...), de bouteilles...
[0096] On notera que la partie dite d'enserrage ou d'accrochage dans laquelle est introduit
l'article peut être ouverte comme c'est le cas sur la
Figure 3. Le dispositif fonctionne alors comme une pince munie de deux mâchoires de serrage.
[0097] Alternativement, la partie d'enserrage ou d'accrochage peut être fermée, formant
ainsi une sorte de cadre périphérique entourant la zone de serrage.
[0098] Selon la nature de l'article, l'un ou l'autre des types de dispositifs présentés
ci-dessus est utilisé.
[0099] On va maintenant décrire les différents éléments constitutifs de la partie de commande
de serrage représentés sur les
Figures 1 à 3.
[0100] Le dispositif antivol 1 comprend deux demi-fourreaux 4a et 4b qui sont rendues solidaires
l'une de l'autre par exemple à l'aide de tétons non représentés, disposés transversalement
en saillie suivant le plan de jointure sur l'une des demi-fourreaux et alignés avec
des trous non représentés, disposés transversalement suivant le plan de jointure sur
l'autre demi-portion. Cette liaison mécanique est maintenue de façon définitive par
exemple par un procédé de soudure par ultrasons.
[0101] D'autres systèmes d'assemblage des demi-fourreaux sont envisageables.
[0102] Les demi-fourreaux 4a et 4b réunies forment une pièce fixe 4 qui entoure l'organe
de serrage 2 mobile en translation.
[0103] L'organe de serrage comporte un support 2a qui comprend une portion cylindrique 2a1
creuse, filetée à l'intérieur et qui se termine à son extrémité non ouverte par une
tête d'accrochage 2a2. L'organe de serrage 2 comporte également un élément de contact
2b qui recouvre la tête d'accrochage à la façon d'un capuchon. Une description plus
détaillée de l'organe de serrage 2 sera effectuée ultérieurement en référence aux
Figures
4a-b et 5.
[0104] Comme représenté sur les
Figures 1
et 3, la partie de commande 6 du dispositif antivol 1 selon l'invention comprend également
une came 9 et une molette d'actionnement 21 assurant les liaisons mécaniques avec
l'organe de serrage 2.
[0105] La came 9, de forme sensiblement cylindrique, possède une portion annulaire 9a en
forme de disque et une portion filetée 9b. La portion annulaire 9a est destinée à
évoluer dans une gorge annulaire interne 11a formée par la réunion des deux demi-fourreaux
4a, 4b, tandis que la portion filetée est introduite dans la portion cylindrique 2a1
creuse et filetée de l'organe de serrage 2. Cette portion annulaire 9a est introduite
dans la gorge annulaire 11 a au moment de la réunion des deux demi-fourreaux 4a et
4b.
[0106] Il est entendu ici qu'une came est une pièce mécanique transformant un mouvement
rotatif en un mouvement de translation.
[0107] Une pièce de maintien 8 comprend une portion cylindrique 8a et une portion circulaire
8b formant un épaulement externe par rapport à la portion cylindrique et présentant
un rebord ou épaulement interne 8c de diamètre sensiblement égal au diamètre extérieur
des deux demi-fourreaux 4a, 4b réunies. La pièce 8 est introduite en force par le
haut sur la pièce formée de la réunion des deux demi-fourreaux 4a, 4b. Deux languettes
ou lamelles élastiques 7a, 7b sont respectivement aménagées sur les demi-fourreaux
4a, 4b et font saillie vers l'extérieur par rapport à la surface externe de celles-ci.
Ainsi, lors du montage en force de la pièce de maintien 8 autour de la pièce 4a, 4b
(fourreau), le rebord interne 8c glisse sur les languettes et, du fait de leur élasticité,
les déforme vers l'intérieur des demi-fourreaux. Après le passage du rebord interne
au-delà de l'extrémité libre des languettes, celles-ci reviennent dans leur position
initiale. Comme le diamètre externe des demi-fourreaux 4a, 4b avec les languettes
7a, 7b est supérieur au diamètre interne de la pièce 8 à l'endroit de son rebord interne
8c, la pièce 8 ne peut plus remonter. La pièce de maintien 8 est ainsi retenue par
les languettes (moyens de retenue) sur la pièce 4a, 4b, empêchant également la séparation
des deux demi-pièces 4a, 4b.
[0108] La came 9 possède sur sa partie supérieure un logement 12a coaxial destiné accueillir
dans sa totalité un doigt 13.
[0109] Le doigt 13 est métallique (notamment magnétique) et possède sur une de ses deux
extrémités un élément en saillie 13a lui permettant d'être disposé coaxialement à
un orifice traversant de la came 9 ménagé selon son axe de rotation. Sur l'autre extrémité
du doigt 13 se trouve une portion rectangulaire 13b dans laquelle est ménagé un logement
14a pour accueillir un ressort de compression hélicoïdal 14. Cette extrémité opposée
du doigt prend la forme d'une fourche. Une fois le dispositif antivol 1 monté, ce
ressort 14 se trouve au repos ou bien comprimé entre le fond du logement 14a ménagé
dans la portion rectangulaire 13b du doigt 13 et un évidement 14b pratiqué sur le
carter 18 (sur une face interne) de la partie de commande 2.
[0110] Coaxialement à cet évidement 14b, est aménagé sur la face interne du carter 18 un
logement 12b de forme complémentaire à la forme rectangulaire de la portion rectangulaire
13b du doigt 13 pour l'insertion de ce dernier dans ledit logement 12b.
[0111] L'ensemble comprenant le doigt 13, le logement 12a sur la came 9, le logement 14a
sur le doigt 13, le ressort 14, l'évidement 14b et le logement 12b sur le carter 18
constitue un mécanisme d'embrayage 24 pour le dispositif antivol 1.
[0112] Coaxialement à ce mécanisme d'embrayage 24, un mécanisme de transmission avec contrôleur
de couple est disposé dans la partie de commande 6 du dispositif antivol 1.
[0113] Ce mécanisme de transmission comprend une partie 16 de la came 9 en forme de S ménagée
sur celle-ci de façon monobloc, et une couronne 17 disposée entre la came 9 et le
carter 18.
[0114] Les deux extrémités 16a de la partie 16 en forme de S sont flexibles suivant le plan
du S et pourvues chacune d'une portion 19a en dents de scie. Le plan du S est, dans
les exemples décrits, perpendiculaire à l'axe de rotation de la came.
[0115] La couronne 17 possède, sur son contour intérieur 19b, une forme en dents de scie
dont les dents ont une forme complémentaire de celles des portions 19a, et, sur son
contour extérieur des éléments en saillie 20a, par exemple, en forme de trapèzes rectangles
disposés sur des branches flexibles transversalement au plan de la couronne 17. Cette
configuration est illustrée aux
Figures 1 et 2 mais les éléments en saillie 20a peuvent avoir une autre forme et être disposés différemment
sur la couronne 17.
[0116] Un logement 18a aménagé sur la face interne du carter 18 autorise le mouvement coaxial
de la couronne 17 avec la partie 16 de la came 9 en forme de S.
[0117] Ce mouvement est arrêté selon un sens de rotation par des éléments en saillie 20b,
eux aussi de forme trapézoïdale rectangle, aménagés sur le carter 18 sur la trajectoire
des éléments en saillie 20a trapézoïdaux rectangles disposés sur les branches flexibles
de la couronne 17.
[0118] Les éléments trapézoïdaux rectangles du carter 18 et de la couronne 17 sont disposés
en opposition de telle sorte que les pentes de deux trapèzes rectangles se rencontrent
selon un sens de rotation, permettant ainsi aux branches de la couronne 17 de fléchir
et à la couronne de tourner.
[0119] Dans l'autre sens de rotation, les côtés rectangulaires des trapèzes se rencontrent,
empêchant ainsi la flexion des branches de la couronne 17 et donc la rotation de celle-ci.
[0120] Alternativement, on notera que d'autres éléments fixés à la couronne 17, d'une part,
et au carter 18 (face interne), d'autre part, peuvent remplir les mêmes fonctions
d'engrènement dans un sens de rotation (la couronne et le carter étant liés en rotation)
et de rotation l'un par rapport à l'autre dans le sens opposé.
[0121] On notera que la molette d'actionnement 21 est fermée sur sa partie arrière par le
carter 18.
[0122] Le carter vient en appui sur le bord périphérique externe de la portion 8b et y est
fixé par exemple par soudage aux ultrasons. De façon générale, l'accès à l'intérieur
de la partie de commande 6 est rendu inviolable en solidarisant par exemple entre
eux les éléments visibles de l'extérieur par un procédé de soudage par ultrasons.
[0123] Des creux 21 a sont réalisés sur le contour extérieur de la molette 21 pour positionner
les doigts d'un utilisateur (surface de contact ou d'actionnement), afin d'en faciliter
la préhension et l'application d'un couple de forces de serrage.
[0124] Il est également possible d'adjoindre à la molette 21 un dispositif d'affichage (non
représenté) présentant une surface d'affichage ou d'impression de taille voisine de
celle de la molette 21 et permettant la visualisation d'informations complémentaires
sur l'article protégé par le dispositif antivol 1 selon l'invention. La surface d'affichage
est par exemple agencée sur le dessus de la partie bombée (forme de calotte) du carter
de la molette.
[0125] Le dispositif antivol 1 comporte également un ou plusieurs organes, par exemple passifs,
c'est-à-dire que ces organes sont aptes à recevoir des ondes électromagnétiques provenant
d'une source extérieure au dispositif.
[0126] Comme représenté sur la Figure 3, le dispositif comprend un organe 23 dissimulé à
l'intérieur de la partie de commande 6 et, plus particulièrement, du carter 18 de
cette dernière.
[0127] L'organe représenté ici prend, par exemple, la forme d'un circuit résonnant de type
LC.
[0128] De façon alternative, le dispositif peut renfermer un ou plusieurs organes actifs
(ex circuits RFID), c'est-à-dire des organes qui sont susceptibles d'émettre et de
recevoir des ondes électromagnétiques vers l'extérieur du dispositif.
[0129] On notera que de tels organes actifs ou passifs sont, par exemple des bobines avec
ferrite avec ou sans condensateur, des circuits LCR, des filaments magnétiques, des
circuits de type RFID dotés d'une puce à mémoire active ou passive...
[0130] Ce ou ces organes coopèrent via la transmission d'ondes électromagnétiques avec un
système de détection, tel qu'un portique, une antenne ou un lecteur RFID portatif
placé à un point d'accès du magasin où est mis en vente le ou les articles à protéger
afin de déclencher une alarme de détection du dispositif antivol au niveau du point
d'accès et/ou transmettre une information (par exemple, dans le but d'identifier l'article).
[0131] Comme représenté sur la Figure 3, l'organe de sécurité est logé dans une région annulaire
disposée entre la face interne de la paroi du carter 18 et la portion cylindrique
8a de la pièce de maintien 8.
[0132] D'autres formes de pièces 8 et de carter 18 permettant d'accueillir des formes différentes
d'organes actifs ou passifs de sécurité sont bien entendu envisageables.
[0133] Par ailleurs, d'autres parties du dispositif, telles que le logement 46f, 48f sont
également susceptibles d'accueillir de tels organes. Ceci permet au dispositif d'être
compatible avec plusieurs technologies de portiques antivol.
[0134] Le dispositif antivol selon l'invention comprend également une partie de préhension
40 qui forme une partie saillante par rapport à la partie 6 de commande de serrage.
[0135] Cette partie saillante s'étend en éloignement de l'axe Z dans une direction perpendiculaire
à celui-ci.
[0136] La partie de préhension 40 forme une extension radiale par rapport à l'axe de la
partie 6 de commande de serrage.
[0137] La partie de préhension 40 comprend, de façon générale, plusieurs éléments qui, une
fois réunis comme illustré sur la
Figure 3, confèrent au dispositif une forme ouverte en U sous la partie de commande de serrage
6.
[0138] Cette forme en U présente une ouverture 42 par laquelle un article est introduit
afin d'être positionné dans la zone de serrage S.
[0139] Plus particulièrement, comme représenté sur les
Figures 1 et 2, la partie de préhension 40 comprend un bloc central fixe 44 de part et d'autre duquel
sont fixés deux demi-coques ou demi-boîtiers 46 et 48 qui forment ainsi un boîtier
ou une coque externe de protection dont les surfaces externes lisses et courbes sont
destinées à être manipulées par les utilisateurs.
[0140] Le bloc central 44 comprend, de façon générale, deux parties parallèles entre elles
50, 52 dont la base ou jonction est réunie par un bras de liaison 54 perpendiculaire
entre ces deux parties. Ce bras présente un logement ouvert du côté opposé à celui
visible sur la
Figure 1.
[0141] Les deux parties en forme de U sont visibles en regardant le bloc de côté.
[0142] Les parties 50 et 52 sont réunies chacune à leur extrémité supérieure et à leur extrémité
inférieure qui sont alignées l'une par rapport à l'autre suivant l'axe Z.
[0143] A leur partie supérieure, les deux parties 50 et 52 se rejoignent pour former une
pièce en forme de fourche dont les deux bras ouverts 50a et 52a viennent s'insérer
dans une collerette externe 7c pratiquée en partie inférieure de la pièce 4
(Figures 1 et 3).
[0144] Les deux bras sont par exemple fixés à cette collerette par exemple par emboîtement
et/ou collage.
[0145] A leur partie inférieure, les deux parties 50 et 52 sont également réunies en formant
un socle 55 plus particulièrement visible sur la
Figure 2.
[0146] Ce socle est situé à distance de la base des pièces en forme de U afin de ménager
une ouverture 56 permettant l'insertion par l'arrière d'un élément de liaison mobile
qui sera décrit ultérieurement, notamment en référence aux
Figures 6 à 9.
[0147] On notera que le bloc
44 est une pièce monobloc métallique (amagnétique).
[0148] Les deux demi-boîtiers ou demi-coques 46 et 48 sont symétriques l'une de l'autre
et présentent chacune plusieurs portions évidées (formant des compartiments) orientées
en vis-à-vis, de manière à pouvoir s'assembler de part et d'autre du bloc central
44.
[0149] Chacun des demi-boîtiers 46, 48 présente, vu de l'extérieur, une forme générale du
type comprenant une base 46a, 48a à partir de laquelle s'étendent de façon parallèle
deux bras, un bras supérieur 46b, 48b et un bras inférieur 46c, 48c plus court que
le bras supérieur.
[0150] Les bras inférieurs sont rectilignes et parallèles l'un avec l'autre tandis que les
bras supérieurs sont recourbés au niveau de leur extrémité en direction l'un de l'autre
et sont creux de manière à ce que les deux bras 50a et 52a du bloc central puissent
s'y insérer.
[0151] Les deux demi-boîtiers sont évidés comme déjà mentionné ci-dessus afin de recevoir
le bloc 44 et les dimensions internes de ces boîtiers sont supérieures aux dimensions
(au moins dans le sens de la longueur) du bloc 44 afin d'autoriser un mouvement de
translation relatif entre ledit bloc et lesdits demi-boîtiers. Le bloc 44 fixe sert
ainsi de support ou de guide lors du mouvement de la partie de préhension.
[0152] On notera à cet égard que les évidements ou rainures 46d et 48d autorisent un mouvement
relatif entre les bras 50a et 52a du bloc 44 et ces derniers.
[0153] Par ailleurs, deux supports centraux 46e et 48e respectivement fixés à l'intérieur
de chaque demi-boîtier dans sa base, sont destinés à s'insérer à l'intérieur du U
formé par les deux parties 50 et 52 du bloc central 44. Les supports 46e, 48e sont
fixés l'un à l'autre par leur extrémité libre, de même que les extrémités libres respectives
des deux bras 46b et 48b, par exemple par un procédé de soudage aux ultrasons.
[0154] On notera que les supports 46e et 48e ont une forme incurvée adaptée à la forme interne
des bras 50 et 52.
[0155] En outre, un organe 60 est destiné à s'insérer dans deux évidements/compartiments
46f et 48f de chacun des demi-boîtiers. Cet organe est par exemple un autre type d'organe
passif utilisé pour la détection antivol (par exemple un circuit de type LCR ou ferrite).
Alternativement, l'organe 60 pourrait être actif.
[0156] On notera à cet égard qu'une cavité (non représentée) de forme correspondante à celle
de l'élément saillant 60a est prévue au fond de chaque évidement 46f, 48f.
[0157] Avant de refermer les deux demi-boîtiers 46 et 48 autour du bloc 44 et de la pièce
4, un élément de liaison mobile 70 est inséré par l'arrière du bloc 44 à travers l'ouverture
56.
[0158] Cet élément représenté en perspective sur la
Figure 1 a la forme générale d'une pelle dont l'extrémité du manche est recourbée vers le
haut, dont l'extrémité opposée est plate et est destinée à reposer sur la surface
supérieure évidée du socle 55 comme représenté sur la
Figure 3.
[0159] Plus particulièrement, l'élément de liaison 70 comprend une première portion 72 qui
forme l'extrémité plane de la pelle et qui porte le deuxième organe de serrage.
[0160] L'élément de liaison 70 comprend également une deuxième portion distante qui est
constituée par l'extrémité opposée courbe relevée 74 de la pelle. Cette extrémité
a une forme de bec.
[0161] La forme incurvée en vue de côté de cet élément de liaison correspond à la courbure
des deux demi-boîtiers 46 et 48 et notamment de la partie creuse située dans la base
de ces derniers.
[0162] Lorsque l'élément de liaison 70 est installé à l'intérieur des deux demi-boîtiers
il occupe la position représentée sur la
Figure 3.
[0163] Dans cette position, la deuxième portion 74 de l'élément de liaison est en contact
avec la partie de préhension 40 et, plus particulièrement, avec une portion de paroi
41 située en vis-à-vis.
[0164] Dans cet exemple, la paroi 41 est celle qui délimite les évidements 46f et 48f.
[0165] Toutefois, d'autres portions de la partie de préhension 40 peuvent jouer le même
rôle que celui de la paroi 41 comme on le verra plus tard.
[0166] Comme représenté sur les
Figures 2 et 3, une partie formant un cache 76 est mise en place après l'installation de l'élément
de liaison 70 afin d'obturer l'accès à l'intérieur de la partie de préhension 40.
[0167] Cette portion a une forme incurvée adaptée à la forme des deux demi-boîtiers 46 et
48 ainsi qu'à celle de l'élément de liaison 70.
[0168] On notera par ailleurs que des moyens élastiques 80 sont positionnés dans un logement
82 par exemple de forme cylindrique
(Figure 3), aménagée dans le bras de liaison 54, et sont ainsi placés entre le fond de ce logement
et les supports centraux 46e et 48e des deux demi-boîtiers (seul le demi-boîtier 46
est visible sur la
Figure 3).
[0169] Ces moyens élastiques prennent par exemple la forme d'un ressort hélicoïdal de compression.
[0170] Toutefois, plusieurs ressorts pourraient être utilisés simultanément, ou, alternativement,
un ou plusieurs autres éléments élastiques tels que des lames ou des lamelles dotées
de courbures appropriées.
[0171] On va maintenant décrire en référence aux
Figures 4a-b à 9 la constitution des organes de serrage 2 et 3.
[0172] L'organe de serrage 2 décrit plus haut comprend le support 2a en forme de piston
déjà partiellement décrit et un élément de contact 2b dont la fonction est d'entrer
en contact avec un article à protéger qui sera enserré entre les deux organes de serrage.
[0173] Cet élément de contact ne doit pas être lisse car il doit procurer de l'adhérence
entre l'article et le dispositif antivol.
[0174] Cet élément de contact doit également préserver l'article lors du serrage du dispositif
sur ce dernier.
[0175] A cet effet, l'élément de contact est réalisé dans un matériau souple, élastiquement
déformable et qui est apte à se déformer au contact avec un article ou son emballage.
[0176] De plus, l'élément de contact présente une surface extérieure 2b1 bombée ou convexe
qui, lors d'un contact avec un objet, se déforme comme la pulpe du doigt d'un adulte,
permettant ainsi de répartir sur une relativement grande surface de l'objet une pression
élevée sans toutefois abîmer ce dernier.
[0177] Le matériau utilisé est par exemple un élastomère du type caoutchouc ou gomme, notamment
de type élastomère thermoplastique, par exemple un produit vendu sous la référence
commerciale MAKALEST distribué par la société Maurer Kunststofftechnik.
[0178] Le support 2a, par exemple métallique, comporte au niveau de sa tête 2a2 des zones
d'accrochage pour l'accrochage du matériau injecté sous forme liquide lors du processus
de moulage par injection.
[0179] A cet effet, le support 2a comporte au niveau de la tête (Figures
4a-b) un plateau 2a3 relié au corps central du support par un cylindre ou noyau central
2a4 autour duquel sont répartis, de façon espacée, plusieurs barreaux 2a5, ménageant
ainsi un espace périphérique (passage) entre ces derniers et le noyau central 2a4
ainsi qu'entre les barreaux eux-mêmes.
[0180] Le plateau 2a3 est percé, quant à lui, de plusieurs orifices 2a31 qui traversent
ce dernier dans son épaisseur.
[0181] Ces orifices ainsi que les espaces aménagés entre les barreaux 2a5 et entre ceux-ci
et le noyau central 2a4 définissent des passages constituant des zones d'accrochage
dans lesquelles le matériau injecté sous forme liquide va pénétrer et s'y accrocher
à la suite du refroidissement (solidification).
[0182] La forme de l'élément de contact obtenue est représentée sur la
Figure 5 et se présente comme un capuchon ou coussin de protection aménagé sur la tête d'accrochage
du support 2a.
[0183] Le capuchon présente une base annulaire 2b1 agencée au niveau de la zone du support
où se trouvent les barreaux et le noyau central
(Figure 4b).
[0184] Ce capuchon est prolongé par une tête de contact qui s'étend d'abord en s'évasant
radialement, puis en convergeant (la tête forme ainsi un épaulement) de façon à constituer
la surface bombée 2b1.
[0185] Grâce au procédé de moulage par injection et aux zones d'accrochage, le matériau
constitutif de l'élément de contact 2b et le support 2a (en forme de piston) forment
ainsi une pièce unique.
[0186] Ainsi, l'élément de contact est parfaitement solidarisé à son support, ce qui rend
très difficile leur séparation.
[0187] L'élément de liaison 70 est représenté sur les
Figures 6 et 7 et présente à sa partie d'extrémité aplatie en forme de pelle 72 une pluralité de
trous perforant l'épaisseur de celle-ci.
[0188] On dénombre ainsi par exemple quatre trous 84 répartis de façon équilibrée.
[0189] Les Figures 8 et 9 illustrent l'élément de liaison 70 (par exemple métallique) en forme de pelle portant
un élément de contact 86 monté sur l'extrémité aplatie 72 formant support.
[0190] Cet élément de contact 86 possède une surface extérieure bombée 86a orientée vers
le haut et qui est destinée à entrer en contact avec un article à protéger ou son
emballage.
[0191] Cet élément de contact est réalisé dans le même matériau que l'élément de contact
2b des
Figures 4a-b et 5.
[0192] La mise en place de l'élément de contact 86 sur l'élément de liaison 70 est réalisée
également en utilisant un procédé de moulage par injection.
[0193] Les trous 84 (passages) constituent des zones d'accrochage du matériau injecté sous
forme liquide et qui permettent au matériau, après refroidissement (solidification),
d'être ancré dans le support 72.
[0194] On notera que la partie formant support 72 est également évidée par en-dessous, comme
représenté sur la
Figure 7, pour permettre au matériau injecté, lors du moulage par injection, de s'y répandre
en remplissant cet espace comme illustré, après solidification, sur la
Figure 9.
[0195] Un contact intime est ainsi obtenu entre l'élément de contact 86 et son support
(Figures 8 et 9).
[0196] Les autres caractéristiques et avantages exposés ci-dessus en relation avec les
Figures 4a-b et 5 s'appliquent également ici et ne seront donc pas répétés.
[0197] L'ensemble de l'élément de contact 86 et de son support 72 forme l'organe de serrage
3 qui est disposé en vis-à-vis de l'organe de serrage 2 sur la
Figure 3.
[0198] Comme représenté sur les
Figures 1 à 3, le dispositif selon l'invention comporte, de façon optionnelle, un système d'affichage
90 faisant partie de la partie de préhension 40.
[0199] Plus particulièrement, ce système d'affichage 90 est fixé sur les deux demi-boîtiers
ou demi-coques 46 et 48, par exemple sur la surface extérieure courbe de leur base
46a, 48a.
[0200] Cette surface extérieure est une surface frontale de la partie de préhension qui
n'est généralement pas celle manipulée par l'utilisateur.
[0201] En effet, généralement, les utilisateurs utilisent de préférence les surfaces latérales
planes pour y apposer leurs doigts.
[0202] La surface frontale convexe se prête donc particulièrement bien à l'intégration d'un
système d'affichage.
[0203] Comme représenté sur les Figures, ce système d'affichage a également une forme incurvée
correspondant à la courbure de la surface frontale extérieure des demi-boîtiers et
possède sensiblement l'allure d'une portion de cylindre de faible épaisseur.
[0204] Plus particulièrement, ce système comprend au moins une zone imprimée 92 et qui est
protégée par un capot de protection extérieur 94.
[0205] La zone imprimée prend par exemple la forme d'un support d'impression qui peut être
une feuille de papier ou une pièce de carton disposée dans un logement pratiqué sur
la face interne 94a du capot. Ce dernier est par exemple fixé par collage ou par un
procédé de soudage aux ultrasons, à la surface frontale externe des deux demi-boîtiers
46 et 48.
[0206] La fixation entre le capot 94 et la surface frontale externe des deux demi-boîtiers
est réalisée au niveau du cadre périphérique externe 94b du capot 94 dont seules les
parties supérieure et inférieure sont représentées sur la
Figure 3.
[0207] On notera que d'autres moyens de fixation permanents ou temporaires (par exemple
pour permettre de changer l'affichage) du capot 94 à la partie de préhension 40 sont
envisageables, de même que d'autres agencements de la zone imprimée 92 et du capot
94.
[0208] L'avantage de disposer un système d'affichage sur la partie de préhension est de
disposer d'une surface relativement étendue, dans une région de la partie de préhension
qui ne gène pas la manipulation de cette dernière.
[0209] Les inscriptions portées par la zone imprimée du support d'impression 92 peuvent
être réalisées par différentes techniques d'impression telles que l'impression laser,
la tampographie...
[0210] On notera que le capot 94 peut alternativement être fixé de manière amovible (vissé,
clipsé, emboîté... ) sur la partie de préhension 40.
[0211] De façon générale, le capot est en quelque sorte une fenêtre de protection fixée
de façon amovible ou permanente sur le dispositif 1. A cet égard, l'ensemble constitué
du capot protégeant au moins une zone imprimée (support d'impression) peut alternativement
(ou en plus) être agencé sur une autre région du dispositif telle que la face supérieure
21 b de la molette.
[0212] Le capot peut être réalisé en matériau transparent de type plastique tel qu'en polycarbonate
ou bien en verre ou, de façon plus générale, dans tout autre matériau transparent
permettant de fournir une protection contre l'usure, l'humidité et diverses autres
agressions.
[0213] On notera qu'au moins un élément additionnel portant la zone d'impression peut alternativement
être disposé entre le support 92 et la face intérieure du capot 94.
[0214] On va maintenant décrire le fonctionnement du dispositif antivol selon l'invention
en référence aux
Figures 3, 10 et 11.
[0215] Tout d'abord, lors de la mise en place du dispositif 1 sur un article protégé l'utilisateur
commence par écarter au maximum les organes de serrage 2 et 3 l'un de l'autre pour
permettre l'insertion de l'article dans l'ouverture 42
(Figure 3).
[0216] En d'autres termes, les organes de serrage (moyens d'accrochage) sont déplacés afin
qu'ils pénètrent le moins possible à l'intérieur de l'ouverture 42 et dégagent ainsi
l'espace libre pour le passage d'une partie de l'article dans cette ouverture.
[0217] Dans le mode de réalisation qui vient d'être décrit, seul l'organe de serrage 2 est
mobile sous l'action de la partie de commande de serrage 6.
[0218] A cet effet, l'utilisateur tourne la molette 21 selon son sens d'ouverture, ce mouvement
entraînant en rotation la couronne 17 dans son sens bloquant. En même temps le contour
intérieur 19b de la couronne 17, malgré la position non bloquante des couples de dents
de scie du contour intérieur 19b de la couronne 17 et de la pièce 16 en forme de S
disposée sur la came 9, entraîne tout de même cette dernière. Ce mouvement est possible
car, en l'absence d'une force exercée sur l'organe de serrage 2, la flexibilité des
branches de la pièce 16 en forme de S disposée sur la came 9 est suffisante pour permettre
l'entrainement de la came 9 et donc la translation de l'organe de serrage 2.
[0219] Une fois l'article introduit dans l'ouverture 42, l'utilisateur tourne la molette
21 dans le sens de la fermeture de l'organe de serrage 2 ce qui va, dans un premier
temps, entrainer la couronne 17 dont les dents du contour intérieur 19b vont bloquer
les dents de la pièce 16 en forme de S disposée sur la came 9, puis entrainer la came
9 en rotation qui, à son tour, entraîne le support 2a de l'organe de serrage 2 en
translation jusqu'à ce qu'il atteigne l'article 100
(Figure 10).
[0220] Une fois l'organe de serrage mobile 2 en contact avec une face 100a de l'article
100 et, pour une valeur de couple prédéterminée lors de la conception du dispositif
(couple de forces de serrage appliqué par l'utilisateur sur la molette), la couronne
17 va entrer en rotation dans son sens de rotation passant, par opposition au sens
bloquant, rendant ainsi inutile toute tentative de serrage supplémentaire. L'article
100 est ainsi enserré par l'organe de serrage 2 et l'organe de serrage 3 en contact
avec la face opposée 100b.
[0221] On notera que la valeur prédéterminée du couple de forces est donnée, dans les exemples
décrits, par la force qui doit être appliquée par l'utilisateur lors du serrage pour
désengager les éléments en saillie de la couronne des éléments en saillie complémentaires
du carter. Le diamètre de la molette d'actionnement centrée sur l'axe de rotation
de la came facilite l'effort de serrage devant être appliqué par l'utilisateur pour
exercer sur l'article un effort de serrage bien supérieur.
[0222] Lorsque la valeur prédéterminée du couple de forces est atteinte par l'utilisateur
serrant la molette de la partie de commande, les organes de serrage (accrochage) exercent
sur l'article un effort de serrage prédéterminé (pression de serrage P1) par la conception
du dispositif et qui est adapté à l'article. Cet effort de serrage est déterminé par
dimensionnement de l'ensemble des constituants du système interne de transmission
de mouvement qui vient d'être décrit
[0223] L'article 100 se trouve ainsi verrouillé avec le dispositif antivol et donc sécurisé.
Les moyens de repérage 23 (organe (s) actif(s) ou passif(s)) dissimulés dans la partie
de commande 6 et/ou ceux disposés dans le logement 46f, 48f et/ou à un autre endroit
du dispositif antivol 1 selon l'invention déclencheront une alarme lors du passage
de l'article à proximité d'un portique de sécurité ou dialogueront avec un interrogateur
de type RFID.
[0224] A titre d'exemple, pour un rayon de molette égal à 1,27 cm et une force exercée par
un utilisateur sur cette molette de 22,05N le couple de forces produit est de 28Ncm.
L'effort de serrage résultant qui est appliqué par le dispositif à l'article 100 à
protéger est d'environ 200N (pression de serrage P1).
[0225] Lorsque le dispositif antivol 1 est positionné sur l'article à protéger comme illustré
sur la Figure 10 la pression de serrage exercée par les organes de serrage est prédéterminée
pour ne pas détériorer l'article ni même laisser de trace après retrait du dispositif.
[0226] Si un utilisateur mal intentionné souhaite retirer le dispositif 1 de l'article 100
afin de dérober ce dernier, il est incité à s'emparer du dispositif par la partie
offrant le plus de surface aux doigts, à savoir celle qui fait saillie par rapport
à la zone de serrage et donc par rapport à la molette 21.
[0227] Cette partie offrant une grande surface aux doigts d'un utilisateur mal intentionné
est la partie de préhension 40 qui a été décrite ci-dessus.
[0228] Lorsque l'utilisateur exerce un effort de traction dans le sens indiqué par la flèche
T sur la
Figure 11, en disposant ses doigts sur les faces latérales des deux demi-boîtiers 46 et 48,
voire en introduisant un doigt dans la concavité formée par la portion 46e, 48e des
deux demi-boîtiers (seule la portion 46e est représentée sur la
Figure 11) et qui a la forme générale d'un pontet, le boîtier constitué des deux demi-boîtiers
se déplace dans le sens indiqué par la flèche T.
[0229] Lors de ce déplacement la deuxième portion 74 de l'élément de liaison 70 glisse contre
la surface formant rampe de la paroi interne 41 en regard, ce qui a pour effet d'abaisser
cette deuxième portion et de déplacer, à la façon d'un levier, l'extrémité opposée
en forme de pelle 72 qui porte l'élément de contact 86.
[0230] En basculant ainsi, la première portion de l'élément de liaison 70 qui porte l'organe
de serrage 3 est relevé, l'élément de contact 86 se déformant alors au contact de
la face 100b de l'article, accentuant ainsi la pression de serrage sur ce dernier.
[0231] Tout comme l'organe de contact 2b, l'organe de contact 86 se déforme comme la pulpe
du doigt d'un adulte et réalise ainsi un contact avec la face concernée de l'article
sur une grande surface, sans abîmer celle-ci.
[0232] Lors du mouvement d'éloignement de la partie de préhension 40 depuis la position
rapprochée de la zone de serrage, illustrée sur la
Figure 10, jusqu'à la position éloignée de celle-ci, illustrée sur la
Figure 11, les moyens élastiques 80 sont sollicités en compression entre la portion 46e, 48e
du boîtier mobile et le fond du logement 54 du bloc fixe 44.
[0233] Tant que l'effort de traction continue de s'appliquer sur la partie de préhension
40 et que celle-ci occupe la position de la
Figure 11, la pression de serrage augmentée (P2) continue de s'exercer sur l'article. Ainsi,
c'est la force exercée par l'utilisateur mal intentionné qui augmente l'effort de
serrage de l'article, rendant ainsi extrêmement difficile le retrait de celui-ci du
dispositif antivol.
[0234] Lorsque l'effort de traction diminue, voire est annulé, les moyens élastiques 80
exercent leur effort de rappel et repoussent la portion mobile 46e, 48e en direction
de la zone de serrage afin de ramener le boîtier mobile dans la position rapprochée
de la
Figure 10.
[0235] Lors de ce déplacement inverse de la partie de préhension 40, l'extrémité en forme
de bec 74 de l'élément de liaison 70 glisse à nouveau le long de la portion de paroi
41 et se relève pour revenir à la position initiale (non sollicitée) de la
Figure 10.
[0236] A titre d'exemple, l'effort de serrage augmenté qui est appliqué par le dispositif
à l'article 100 est généralement compris entre 300 et 600N, sachant que l'effort additionnel
est directement proportionnel à l'effort exercé sur la partie de préhension.
[0237] Ce mécanisme d'augmentation de pression est particulièrement utile pour renforcer
l'accrochage du dispositif antivol sur l'article et donc renforcer la protection contre
le vol.
[0238] On notera que dans des variantes non représentées l'augmentation de serrage sur l'article
peut résulter de la coopération de la partie de préhension avec un ou plusieurs autres
éléments de liaison pouvant revêtir des formes différentes sans sortir pour autant
du cadre de l'invention.
[0239] Comme illustré sur les Figures et décrit ci-dessus les deux organes de serrage du
dispositif antivol se déplacent indépendamment l'un de l'autre sous l'action de mécanismes
différents.
[0240] En effet, le premier organe de serrage (organe de serrage 2) se déplace sous l'action
d'un mécanisme de serrage mis en oeuvre lors de la fixation du dispositif à l'article
à protéger, tandis que l'autre organe de serrage (organe de serrage 3) est actionné
lors d'une tentative d'effraction et de séparation du dispositif de l'article.
[0241] Une fois sécurisé, le desserrage du dispositif antivol 1 de l'article ne sera pas
possible car, dans le sens de desserrage de la molette 21, la flexibilité des branches
de la pièce 16 en forme de S disposée sur la came 9 est trop importante pour s'opposer
au couple exercé lors du serrage. Les branches de la pièce 16 en forme de S disposée
sur la came 9 vont donc fléchir principalement radialement, c'est-à-dire dans le plan
du S, sans qu'aucun mouvement ne soit transmis aux moyens d'accrochage 4.
[0242] L'unique façon de libérer l'article du dispositif antivol 1 selon l'invention consiste
à embrayer la molette 21 avec la came 9 par l'intermédiaire du mécanisme d'embrayage
24.
[0243] Pour cela, l'utilisateur doit disposer un puissant aimant du type néodyme contre
la face externe du carter 18 afin de sortir le doigt métallique 13 de son logement
12a et de l'attirer contre la face interne du carter 18 en s'opposant à la force de
compression du ressort 14.
[0244] En même temps, l'utilisateur doit tourner la molette 21 dans le sens provoquant l'ouverture
des organes ou mâchoires de serrage. Pour une certaine position de la molette 21,
la portion rectangulaire 13b du doigt métallique 13 va pénétrer dans le logement 12b
de forme rectangulaire complémentaire du carter 18. La rotation de la molette 21 entraînera
alors directement la rotation de la came 9 par l'intermédiaire du doigt 13 dont la
partie rectangulaire 13b sera disposée en partie dans le logement 12a de la came 9
et en partie dans le logement 12b du carter 18.
[0245] Une fois le dispositif antivol 1 séparé de l'article, l'utilisateur éloigne l'aimant
et le ressort 14 se détend, entrainant le doigt 13 à l'intérieur de son logement 12a
dans la came 9.
[0246] Le dispositif 1 est ainsi prêt à une nouvelle utilisation.