[0001] L'invention concerne notamment une unité optique, notamment pour dispositif de signalisation
et/ou d'éclairage pour véhicule automobile.
[0002] On connaît par la demande de brevet
EP 1 762 776 un module de projecteur lumineux, utilisant une lentille, capable de produire un
faisceau à coupure du type faisceau autoroute. Un inconvénient de ce module est lié
à la forme légèrement en « banane » de ce faisceau autoroute, ce faisceau présentant
des extrémités excessivement basses qui sont inefficaces d'un point de vue photométrique.
[0003] La présente invention vise notamment à éviter ce type d'inconvénient.
[0004] L'invention a ainsi pour objet une unité optique, notamment pour dispositif de signalisation
et/ou d'éclairage de véhicule automobile, agencée pour produire un faisceau de lumière
complémentaire destiné à être utilisé avec un faisceau de lumière principal, ce faisceau
complémentaire présentant une coupure notamment sensiblement plate, cette unité comportant
:
- au moins une source de lumière à émission lumineuse sensiblement isotrope ou lambertienne,
notamment une LED,
- au moins une lentille associée à cette source de lumière pour participer à la production
du faisceau complémentaire, cette lentille comportant une face ondulée, différente
d'une face de lentille stigmatique pure, agencée pour obtenir le faisceau complémentaire
avec des bords latéraux redressés.
[0005] Par « source isotrope », on entend une source dont l'intensité est indépendante de
l'angle d'observation, à l'intérieur de l'angle solide contenant tous ses rayons.
[0006] Une source lambertienne a, quant à elle, une luminance indépendante du point considéré
à la surface de l'émetteur et de l'angle d'observation à l'intérieur de l'angle solide
contenant tous rayons.
[0007] Le foyer image de la lentille à face ondulée est de préférence à l'infini.
[0008] L'invention permet, grâce à la face ondulée appropriée de la lentille, d'obtenir
un faisceau, notamment un faisceau complémentaire autoroute, relativement mince et
étalé, qui ne soit pas en forme de « banane » et qui, en recouvrement avec un faisceau
code, donne une homogénéité lumineuse satisfaisante.
[0009] De préférence, la lentille présente une surface géométrique de base, surface qui
est fictive, correspondant notamment à une face de sortie d'une lentille rigoureusement
stigmatique.
[0010] Avantageusement la face ondulée de la lentille comporte des ondulations de pente
variable, cette pente étant mesurée par rapport à la surface géométrique de base,
cette pente étant de préférence d'autant plus grande que l'ondulation est éloignée
d'un centre de la lentille, de manière à produire une seule zone d'éclairement maximal
dans le faisceau complémentaire, et pas de zones de maxima secondaires.
[0011] L'invention permet ainsi d'éviter l'apparition, dans le faisceau complémentaire,
de tâches lumineuses distinctes (susceptibles d'occasionner des gênes pour le conducteur
du véhicule). Ceci permet de rendre ce faisceau complémentaire relativement homogène.
[0012] Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'unité optique présente un axe
optique, et chaque ondulation est formée sur une strie, cette strie s'étendant de
préférence de manière sensiblement rectiligne lorsque la lentille est observée suivant
l'axe optique.
[0013] Avantageusement les ondulations sont sensiblement parallèles entre elles.
[0014] Le cas échéant, l'amplitude des ondulations est croissante au fur et à mesure que
l'ondulation considérée est éloignée du centre de la lentille.
[0015] Cette amplitude est de préférence mesurée par rapport à la surface géométrique de
base (qui est fictive) de la lentille.
[0016] Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la lentille est agencée pour donner,
d'un point lumineux ponctuel situé à son foyer objet, une ligne lumineuse sensiblement
horizontale lorsque les ondulations de la lentille sont placées de manière sensiblement
verticale.
[0017] Si on le souhaite, la lentille est réalisée d'un seul tenant.
[0018] Le cas échéant, la face ondulée de la lentille est agencée comme face de sortie de
la lumière.
[0019] Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la source de lumière comporte une
LED (diode électroluminescente) à émetteur lumineux plan, le plan de cet émetteur
s'étendant avantageusement de manière inclinée par rapport à l'axe optique. De préférence,
le plan de l'émetteur n'est ni perpendiculaire ni parallèle à l'axe optique.
[0020] Avantageusement le foyer objet de la lentille est placé sensiblement au centre d'un
bord inférieur de l'émetteur de la source de lumière.
[0021] Le cas échéant, la lentille présente un pourtour sensiblement circulaire, ou rectangulaire
ou trapézoïdal, lorsqu'elle est observée suivant l'axe optique.
[0022] L'unité optique présente un haut et un bas lorsqu'elle est en place sur le véhicule.
[0023] Cette unité peut comporter en outre un réflecteur placé dans l'unité, afin d'intercepter
au moins une partie des rayons lumineux provenant de la source de lumière de manière
à créer une image étalée vers le haut et défocalisée, image qui, projetée et étalée
par la lentille, vient compléter le faisceau complémentaire vers le bas.
[0024] Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'unité optique présente un axe
transversal à l'axe optique et s'étendant sensiblement horizontalement lorsque l'unité
est montée sur le véhicule, et le réflecteur présente une forme sensiblement en secteur
de cylindre d'axe transversal.
[0025] Avantageusement le réflecteur comporte un bord avant situé entre la lentille et la
source de lumière.
[0026] L'invention a également pour objet un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation,
notamment de véhicule automobile, comportant :
- une unité optique principale capable de produire un faisceau de lumière principal,
notamment un faisceau de croisement,
- une unité optique telle que définie ci-dessus, capable de produire un faisceau complémentaire
présentant une coupure notamment sensiblement plate, les faisceaux principal et complémentaire
formant un faisceau global, ce faisceau global étant notamment un faisceau autoroute
de portée de préférence supérieure ou égale à 100 mètres.
[0027] Par exemple, le faisceau autoroute présente une coupure horizontale située entre
un plan horizontal et un plan incliné de 0.57° vers le bas, à gauche ou à droite de
l'axe optique, suivant le type de trafic (trafic à droite ou à gauche respectivement).
Cette ligne de coupure est de préférence située dans un plan incliné de 0.29° vers
le bas. Ce faisceau autoroute peut réglementairement présenter notamment une intensité
maximum plus élevée de 80% qu'un code classique utilisant une source de même nature.
[0028] Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le dispositif est agencé de manière
à ce que le faisceau complémentaire soit allumé seulement lorsque le véhicule roule
à une vitesse supérieure à un seuil prédéterminé (non nul), ce seuil étant par exemple
sensiblement égal à 110 km/h.
[0029] Dans le cas où le véhicule dispose d'un système de navigation permettant de connaître
le type de route sur lequel il circule, le dispositif selon l'invention peut être
inconditionnellement activé sur autoroute.
[0030] L'invention a encore pour objet un procédé pour produire un faisceau lumineux, notamment
un faisceau autoroute, pour véhicule automobile, notamment à l'aide d'une unité optique
telle définie ci-dessus, ce procédé comportant l'étape suivante :
- générer un faisceau complémentaire notamment à coupure sensiblement plate et ayant
une unique zone d'éclairement maximal.
[0031] L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui
va suivre, d'un exemple de mise en oeuvre non limitatif de l'invention, et à l'examen
du dessin annexé, sur lequel :
- la figure 1 illustre, schématiquement et partiellement, différents éléments d'une
unité optique conforme à un exemple de mise en oeuvre de l'invention,
- la figure 2 représente, schématiquement et partiellement, le profil géométrique en
coupe de la lentille de l'unité de la figure 1,
- les figures 3 et 4 illustrent la variation de grandeurs caractéristiques du profil
de la lentille de l'unité de la figure 1,
- la figure 5 représente, schématiquement et partiellement, intercepté par un écran
perpendiculaire à l'axe optique, un faisceau obtenu grâce à la lentille de l'unité
de la figure 1, sans la présence du réflecteur,
- les figures 6 et 7 représentent, schématiquement et partiellement, en coupe, l'émetteur
et le réflecteur de l'unité optique de la figure 1, et
- la figure 8 représente, schématiquement et partiellement, intercepté par un écran
perpendiculaire à l'axe optique, un faisceau obtenu grâce à la lentille de l'unité
de la figure 1, avec la présence du réflecteur.
[0032] On a représenté sur la figure 1 une unité optique 1 pour un dispositif D d'éclairage
de véhicule automobile, agencée pour produire un faisceau de lumière complémentaire
FC destiné à être utilisé avec un faisceau de lumière principal produit par une autre
unité optique 30, ce faisceau complémentaire FC présentant une coupure C sensiblement
plate (voir coupure C sur les figures 5 et 8).
[0033] L'unité optique 30 peut éventuellement être à LED.
[0034] Le faisceau complémentaire FC peut être un faisceau complémentaire autoroute, relativement
mince et étalé, qui ne soit pas en forme de « banane », et le faisceau principal peut
être un faisceau code.
[0035] Dans une variante non illustrée, il est possible d'agencer le dispositif pour lui
permettre de produire un faisceau de mauvais temps, par exemple de classe W.
[0036] Cette unité 1 comporte :
- une source de lumière 2 à émission lumineuse sensiblement isotrope ou lambertienne,
formée dans l'exemple décrit par une LED,
- une lentille 3 présentant un foyer objet F et un foyer image, ce foyer image étant
à l'infini, cette lentille 3 étant associée à la source de lumière 2 pour produire
le faisceau complémentaire FC, cette lentille comportant une face ondulée 4, de forme
différente d'une face de lentille stigmatique pure, agencée pour obtenir le faisceau
complémentaire FC.
[0037] Comme on le voit sur les figures 5 et 8, la coupure C est formée par des bords latéraux
BL qui sont redressés, à savoir sensiblement parallèles à une ligne horizontale, et
non tombants par rapport à cette ligne horizontale.
[0038] La lentille 3 présente une surface géométrique de base SB, surface qui est fictive,
correspondant notamment à une face de sortie d'une lentille rigoureusement stigmatique
(voir figure 2).
[0039] La face ondulée 4 de la lentille 3 comporte des ondulations 5 de pente variable,
cette pente étant mesurée par rapport à la surface géométrique de base SB, cette pente
étant d'autant plus grande que l'ondulation 5 est éloignée d'un centre CO de la lentille,
de manière à produire une seule zone d'éclairement maximal ZMax dans le faisceau complémentaire
FC (voir figures 5 et 8).
[0040] L'invention permet ainsi d'éviter l'apparition, dans le faisceau complémentaire FC,
de plusieurs maxima locaux d'éclairement et donc de tâches lumineuses distinctes (susceptibles
d'occasionner des gênes pour le conducteur du véhicule). L'invention permet ainsi
de rendre ce faisceau complémentaire FC relativement homogène.
[0041] Dans l'exemple considéré, l'unité optique présente un axe optique Ox (voir figure
6), et chaque ondulation 5 est formée sur une strie 7 de la lentille 3, chaque strie
7 s'étendant de manière sensiblement rectiligne lorsque la lentille 3 est observée
suivant l'axe optique Ox.
[0042] Les ondulations 5 sont sensiblement parallèles entre elles.
[0043] L'amplitude des ondulations 5 est croissante au fur et à mesure que l'ondulation
considérée est éloignée du centre CO de la lentille 3.
[0044] Cette amplitude est de préférence mesurée par rapport à la surface géométrique de
base SB (qui est fictive) de la lentille 3.
[0045] La lentille 3 est agencée pour donner, d'un point lumineux ponctuel situé à son foyer
objet F, une ligne lumineuse sensiblement horizontale lorsque les ondulations de la
lentille sont placées de manière sensiblement verticale.
[0046] La face ondulée 4 de la lentille 3 est agencée, dans l'unité 1, comme face de sortie
de la lumière.
[0047] L'autre face 9 de la lentille 3, opposée à la face 4, est par exemple plane. Ceci
permet notamment de réduire sensiblement les aberrations.
[0048] La lentille 3 (dont la surface géométrique fictive de base SB définit une lentille
stigmatique) reçoit sur sa face de sortie 4 les modulations 5, lesquelles ne dépendent
que de la coordonnée latérale et varient de telle sorte que les quantités de flux
lumineux déviées vers la gauche et la droite soient équilibrées (afin d'éviter que
les demies lentilles gauche et droite aient des maxima d'intensité lumineuse décalés
par rapport à H = 0, ce qui donnerait un faisceau total inhomogène avec deux maxima
d'intensité, de part et d'autre de H = 0).
[0049] H est l'angle d'une direction d'observation du faisceau avec un plan vertical contenant
l'axe optique.
[0050] Soit M[X,Y,Z]=F(u,v) une équation paramétrique de la surface de sortie 4 de la lentille
stigmatique de base (équation pouvant être établie par l'homme de l'art pour un tirage,
une face d'entrée et un matériau donnés ; dans l'exemple qui suit le tirage est de
70 mm, la face d'entrée est plane et le matériau est du PMMA).
[0051] On considère : axe des x = axe optique, axe des z = verticale.
[0052] L'équation de la face de sortie 4 de la lentille 3 de l'invention est de la forme
m[x,y,z]=F(u,v)+f(u,v)
où f(u,v)=[δ x(Y(u,v)),0,0] est une fonction pseudo périodique de Y et où, pour tout
Y1 tel que

et

et pour tout Y2 tel que

et

[0053] La fonction de modulation δ x est alors telle que les déviations soient plus grandes
du côté correspondant aux zones de la lentille 3 les plus éloignées de l'axe (et recevant
alors moins de flux).
[0054] La fonction simple suivante (représentée graphiquement sur la figure 3) répond aux
conditions (et est utilisée dans l'exemple de réalisation) :

où L est une largeur de strie, R le rayon de la lentille, δ une amplitude de modulation
et p un réel positif (L = 6, R = 30, δ = 0,25, p = 0,9 dans l'exemple de réalisation).
[0055] 
(
Y) est représenté graphiquement sur la figure 4.
[0056] Il convient de noter qu'une modulation sinusoïdale simple ne conviendrait pas car
la condition (*) ci-dessus ne serait pas respectée (on obtiendrait alors deux maxima
locaux de part et d'autre du plan H=0).
[0057] La LED 2 est à émetteur 10 lumineux plan, le plan de cet émetteur 10 s'étendant de
manière inclinée par rapport à l'axe optique Ox, comme on peut le voir sur la figure
6. De préférence, le plan de l'émetteur 10 n'est ni perpendiculaire ni parallèle à
l'axe optique.
[0058] Le foyer objet F de la lentille 3 est placé sensiblement au centre d'un bord inférieur
11 de l'émetteur 10 de la source de lumière 2.
[0059] Dans l'exemple décrit, la lentille 3 présente un pourtour 12 sensiblement circulaire.
[0060] L'unité optique présente un haut et un bas lorsqu'elle est en place sur le véhicule.
[0061] Cette unité 1 comporte en outre, pour notamment améliorer la fusion des faisceaux
principal et complémentaire, un réflecteur 15 placé dans l'unité 1, afin d'intercepter
au moins une partie des rayons lumineux provenant de l'émetteur 10 de la source de
lumière 2 de manière à créer une image étalée vers le haut et défocalisée vers l'arrière,
image qui, projetée et étalée par la lentille, vient compléter le faisceau complémentaire
vers le bas (voir figure 8).
[0062] Le bord arrière 21 du réflecteur 15 définit avec le bord supérieur de l'émetteur
10 une distance d non nulle, qui dans l'exemple décrit, dépend de l'encapsulation
de la LED. Cette distance d est caractéristique de la zone de l'émetteur 10 qui est
cachée vis-à-vis du réflecteur 15.
[0063] Dans l'exemple décrit, l'unité optique 1 présente un axe Oy transversal à l'axe optique
Ox et s'étendant sensiblement horizontalement lorsque l'unité 1 est montée sur le
véhicule.
[0064] Le réflecteur 15 présente une forme sensiblement en secteur de cylindre d'axe transversal
Oy.
[0065] Le réflecteur 15 comporte un bord avant 22 situé entre la lentille 3 et la source
de lumière 2.
[0066] Dans l'exemple considéré, le réflecteur 15 est placé de manière à ne pas cacher le
bas de l'émetteur 10, qui doit être vu depuis toute la face d'entrée 9 de la lentille
3 (afin de ne pas diminuer l'intensité sous la coupure) et de manière à recouvrir
une fraction du haut de l'émetteur 10 (vu depuis la face d'entrée 9 de la lentille)
pour permettre une bonne fusion du faisceau qu'il crée et du faisceau principal (en
lumière directe).
[0067] Ce réflecteur 15 peut ainsi prendre la forme d'un cylindre d'axe transverse Oy, plus
long que l'émetteur. La section droite du cylindre peut être une parabole ou une courbe
spline par exemple de degré 3 qui l'approche (et permet, par le réglage des tensions à ses
extrémités, d'ajuster la forme du faisceau).
[0068] Pour la section droite du réflecteur 15, il est possible de prendre un arc parabolique
de même foyer que la lentille 3, passant par P et arrêté sur, ou un peu avant, la
ligne limite ou une
spline (voir figure 7).
[0069] Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le dispositif est agencé de manière
à ce que le faisceau complémentaire soit allumé seulement lorsque le véhicule roule
à une vitesse supérieure à un seuil prédéterminé (non nul), ce seuil étant par exemple
sensiblement égal à 110 km/h.
1. Unité optique, notamment pour dispositif de signalisation et/ou d'éclairage de véhicule
automobile, agencée pour produire un faisceau de lumière complémentaire (FC) destiné
à être utilisé avec un faisceau de lumière principal, ce faisceau complémentaire présentant
une coupure (C) notamment sensiblement plate, cette unité comportant :
- au moins une source de lumière (2) à émission lumineuse sensiblement isotrope ou
lambertienne, notamment une LED,
- au moins une lentille (3) associée à cette source de lumière pour participer à la
production du faisceau complémentaire, cette lentille comportant une face ondulée
agencée pour obtenir le faisceau complémentaire avec des bords latéraux (BL) redressés.
2. Unité selon la revendication précédente, caractérisée par le fait que la lentille présente une surface géométrique de base (SB) correspondant notamment
à une face de sortie d'une lentille rigoureusement stigmatique, et caractérisée par le fait que la face ondulée (4) de la lentille comporte des ondulations (5) de pente variable,
cette pente étant mesurée par rapport à la surface géométrique de base, cette pente
étant de préférence d'autant plus grande que l'ondulation est éloignée d'un centre
de la lentille, pour produire une seule zone d'éclairement maximal (ZMax) dans le
faisceau complémentaire.
3. Unité selon la revendication précédente, l'unité présentant un axe optique (Ox), caractérisée par le fait que chaque ondulation est formée sur une strie (7), cette strie s'étendant de préférence
de manière sensiblement rectiligne lorsque la lentille est observée suivant l'axe
optique.
4. Unité selon l'une des deux revendications précédentes, caractérisée par le fait que l'amplitude des ondulations (5) est croissante au fur et à mesure que l'ondulation
considérée est éloignée du centre (CO) de la lentille.
5. Unité selon l'une des trois revendications précédentes, caractérisée par le fait que la lentille (3) est agencée pour donner, d'un point lumineux ponctuel situé à son
foyer objet, une ligne lumineuse sensiblement horizontale lorsque les ondulations
de la lentille sont placées de manière sensiblement verticale.
6. Unité selon l'une des quatre revendications précédentes, caractérisée par le fait que la face ondulée (4) de la lentille est agencée comme face de sortie de la lumière.
7. Unité selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la source de lumière comporte une LED à émetteur lumineux plan (10), le plan de cet
émetteur s'étendant avantageusement de manière inclinée par rapport à l'axe optique
(Ox).
8. Unité selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que le foyer objet (F) de la lentille est placé au centre d'un bord inférieur (11) de
l'émetteur de la source de lumière.
9. Unité selon l'une des revendications précédentes, l'unité présentant un haut et un
bas lorsqu'elle est en place sur le véhicule, caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre un réflecteur (15) placé dans l'unité, afin d'intercepter au
moins une partie des rayons lumineux provenant de la source de lumière de manière
à créer une image étalée vers le haut et défocalisée, image qui, projetée et étalée
par la lentille, vient compléter le faisceau complémentaire vers le bas.
10. Unité selon la revendications précédente, présentant un axe (Oy) transversal à l'axe
optique et s'étendant sensiblement horizontalement lorsque l'unité est montée sur
le véhicule, caractérisée par le fait que le réflecteur (15) présente une forme sensiblement en secteur de cylindre d'axe transversal
(y).
11. Unité selon l'une des deux revendications précédentes, caractérisée par le fait que le réflecteur comporte un bord avant (22) situé entre la lentille et la source de
lumière.
12. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation, notamment de véhicule automobile, comportant
:
- une unité optique principale (30) capable de produire un faisceau de lumière principal,
notamment un faisceau de croisement,
- une unité optique (1) selon l'une des revendications précédentes, capable de produire
un faisceau complémentaire (FC) présentant une coupure notamment sensiblement plate,
les faisceaux principal et complémentaire formant un faisceau global, ce faisceau
global étant notamment un faisceau autoroute, de portée de préférence supérieure ou
égale à 100 mètres.
13. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé par le fait qu'il est agencé de manière à ce que le faisceau complémentaire soit allumé seulement
lorsque le véhicule roule à une vitesse supérieure à un seuil prédéterminé (non nul),
ce seuil étant par exemple sensiblement égal à 110 km/h.
14. Procédé pour produire un faisceau lumineux, notamment un faisceau autoroute, pour
véhicule automobile, notamment à l'aide d'une unité optique (10) selon l'une des revendications
1 à 11, ce procédé comportant l'étape suivante :
- générer un faisceau complémentaire notamment à coupure sensiblement plate et ayant
une unique zone d'éclairement maximal.