DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
[0001] Le domaine technique de l'invention est celui des dispositifs d'ouverture servant
à retirer le contenu d'un emballage. Typiquement, ces dispositifs sont, ajoutés ou
incorporés lors du conditionnement et plus particulièrement lors de la confection
des suremballages, en particulier lorsqu'il s'agit de conditionner un produit culinaire
déjà emballé. L'invention a donc ainsi objet un suremballage pour article alimentaire
déjà emballé, muni d'un dispositif d'ouverture rapide.
ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE
[0002] La problématique posée par les dispositifs d'ouverture pour emballage a déjà suscité
plusieurs solutions, notamment celle consistant à placer une amorce de déchirure sur
une soudure d'un emballage et/ou d'un suremballage.
[0003] Dans le brevet
US 6,126,317, il est proposé de conditionner un article alimentaire dans un emballage primaire.
Durant ouverture, le produit alimentaire ne doit pas être renversé et après l'ouverture
l'emballage primaire peut être refermé. Son moyen d'ouverture est donc guidé et le
degré d'ouverture limité. Ceci ne convient pas s'il faut sortir un emballage hors
d'un suremballage, cela d'autant moins si ce dernier est non réutilisable.
[0004] On connaît également la demande de brevet
WO 2008/144059 A1 qui décrit un article d'emballage présentant des initiateurs facilitant un déchirement
manuel permettant l'ouverture sans utilisation d'une lame de ciseaux ou autre.
[0005] Une autre solution est bien sûr d'utiliser des outils tels des ciseaux ou un couteau.
[0006] Un autre aspect du problème de certains suremballages est lié au fait que fermés,
ils sont bombés. Si lors du suremballage d'un tel article il n'est pas prévu de dégazage,
une certaine quantité d'air demeure emprisonnée dans le suremballage. Or, le dégazage
est difficile à mettre en oeuvre dans la chaine industrielle. Le consommateur peut
estimer que l'effet bombé résulte d'une date de péremption proche dans le temps voir
dépassée, ce qui n'est pas valorisant.
EXPOSE DE L'INVENTION
[0007] L'invention vise à remédier aux inconvénients de l'état de la technique, en particulier
aux problèmes de bombage d'un suremballage pour des articles alimentaires déjà emballés,
sans par ailleurs engendrer de surcoût important pour la mise en oeuvre d'un procédé
industriel de fabrication associé, tout en ajoutant une ouverture aisée créant un
témoin d'ouverture et permettant de largement déchirer le suremballage pour en extraire
l'emballage primaire.
[0008] Pour cet objectif et selon un premier aspect, l'invention concerne un ensemble comprenant
un suremballage entourant complètement l'emballage primaire où est conditionné l'article
alimentaire, ledit suremballage étant un film de matière souple présentant des soudures
de fermeture délimitant une périphérie extérieure d'une surface principale du suremballage,
le suremballage présentant une ligne d'affaiblissement située sur la surface principale
présentant au moins deux fentes de dégazage pour libérer l'air qui pourrait être emprisonné
dans ledit suremballage, chacune desdites fentes de dégazage étant séparée par au
moins un pont d'attache de matière.
[0009] Il est entendu d'une part, par le vocable « film de matière souple», de préférence
un film de matière dont l'épaisseur maximale est de 500 µm, et de préférence encore
100 µm.
[0010] Il est également rappelé qu'un suremballage est défini comme un emballage secondaire
venant en supplément d'un emballage primaire. Le plus souvent l'emballage primaire
est utilisé à des fins de conditionnement et l'emballage secondaire est utilisé à
des fins commerciales.
[0011] La ligne d'affaiblissement va ainsi pouvoir remplir une double fonction : permettre,
de par ses fentes de dégazage, de libérer l'air qui pourrait être emprisonné dans
le suremballage et définir une zone d'amorce d'ouverture de ce dernier. En outre,
sa mise en oeuvre dans un processus industriel et en particulier dans la chaîne de
fabrication n'implique pas d'étape coûteuse ni d'ajout de matière.
[0012] De plus, la surface principale du suremballage étant délimitée en périphérie par
des soudures de fermeture, lesdites soudures de fermeture présentent des surfaces
marginales s'étendant à l'extérieur de ladite surface principale. La ligne d'affaiblissement
étant située sur ladite surface principale, elle permet d'assurer sa fonction de dégazage
par l'intermédiaire de ses fentes de dégazage à travers lesquelles l'air emprisonné
dans le suremballage de l'ensemble peut s'échapper.
[0013] Par ailleurs, une ligne d'affaiblissement telle que décrite permet de constituer
un témoin d'ouverture. En effet, une telle ligne d'affaiblissement disposée sur un
film souple permet de faciliter l'arrachage du suremballage de l'ensemble permettant
d'y retirer l'article alimentaire (ou culinaire) manuellement, facilement et rapidement.
[0014] Le suremballage de l'ensemble entourant complètement l'article culinaire emballé
et conditionné dans l'emballage primaire, cela permet de dissocier précisément l'emballage
primaire pour le conditionnement dudit suremballage.
[0015] Avantageusement, la ligne d'affaiblissement est courbe pour border une surface d'appui
pour un doigt d'un utilisateur, ceci afin de faciliter l'ouverture manuelle du suremballage.
Ainsi, le fait pour un utilisateur d'appuyer sur la surface d'appui définie par la
courbure de la ligne d'affaiblissement va rompre le ou les pont(s) d'attache, la forme
courbée de la ligne d'affaiblissement aura pour effet principal de faciliter l'arrachage
du suremballage et donc son ouverture.
[0016] De manière avantageuse, la courbe décrite par la ligne d'affaiblissement épouse sensiblement
les contours du doigt de l'utilisateur, ceci facilitant l'ouverture d'un tel suremballage.
Cette caractéristique est d'autant plus avantageuse que ladite courbe décrite par
la ligne d'affaiblissement présente un rayon de courbure compris entre 15 mm et 25
mm.
[0017] De préférence, le nombre de fentes de dégazage est de deux et le nombre de ponts
d'attache est de un.
[0018] Avantageusement, tout ou partie de la courbe bordant la surface d'appui présente
un axe de symétrie apte à orienter un déchirement suivant ledit axe de symétrie sensiblement
perpendiculaire à la périphérie extérieure. De cette manière, le déchirement du suremballage
est optimal et permet une ouverture transversale du suremballage.
[0019] Par ailleurs, la ligne d'affaiblissement est dépourvue de moyen anti-arrachement.
L'arrachage est ainsi facilité pour y retirer l'emballage primaire, le suremballage
n'étant pas réutilisable.
[0020] Selon d'autres caractéristiques particulières la ligne d'affaiblissement présente
:
- une longueur comprise entre 30 mm et 35 mm ; et/ou
- des fentes de dégazage présentant une longueur comprise entre 10mmet12mm ; et/ou
- un ou des pont(s) d'attache présentant une longueur comprise entre 2,5 mm et 3 mm.
[0021] Avantageusement, le suremballage est en polyéthylène téréphtalate (PET) ou PET métallisé
ou Polypropylène (PP) ou PP métallisé et Polyéthylène (PE).
[0022] Par ailleurs, l'invention concerne également un procédé de fabrication d'un suremballage
tel que décrit précédemment, comprenant une étape de soudure pour fermer le suremballage
de sorte à délimiter une périphérie extérieure d'une surface principale du suremballage,
le procédé de fabrication étant
caractérisé en ce qu'il comporte préalablement à l'étape de soudure, une étape de réalisation d'une ligne
d'affaiblissement, de sorte que les fentes de dégazage de la ligne d'affaiblissement
laissent s'échapper l'air contenu à l'intérieur du suremballage. On évite donc la
réalisation d'un sac gonflé à l'issue de la soudure de fermeture du suremballage.
[0023] Selon une autre caractéristique particulière, l'étape de réalisation de la ligne
d'affaiblissement est une étape de poinçonnage. Ce processus est peu onéreux et facilite
l'obtention de la forme souhaitée.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0024] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de
la description qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :
- la figure 1, un schéma en vue de face d'un suremballage selon un mode de réalisation,
ledit suremballage entourant complètement un article emballé ;
- la figure 2, un schéma en vue de profil d'un suremballage selon ce même mode de réalisation,
ledit suremballage entourant complètement un article emballé ;
- la figure 3, un schéma d'un procédé de fabrication d'un suremballage procédé de suremballage
d'un article emballé selon un mode de réalisation ;
- La figure 4, un schéma d'un échantillon de film de suremballage selon un mode de réalisation,
avant sa mise en place autour d'un article emballé;
- les figures 5, 6, 7 et 8, des schémas d'un poinçon apte à créer un dispositif d'ouverture
selon un mode de réalisation, chacune des figures présentant des vues différentes,
respectivement en vue de droite, de face, de haut et en perspective ;
- les figures 9, 10, 11 et 12, des schémas d'un poinçon apte à créer un dispositif d'ouverture
selon un autre mode de réalisation, chacune des figures présentant des vues différentes,
respectivement en vue de droite, de face, de haut et en perspective ;
- les figures 13a, 13b et 13c, des schémas de variantes de lignes d'affaiblissement
selon des modes particulier de réalisation.
[0025] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes
de référence identiques sur l'ensemble des figures.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION
[0026] La figure 1 montre un schéma en vue de face d'un suremballage 1 qui entoure complètement
un emballage primaire 20 de qualité alimentaire dans lequel est conditionné un article
alimentaire 2. Pour des raisons de clarté, l'article 2 n'est pas illustré dans toutes
les figures.
[0027] Le suremballage est déchirable pour être arraché et jeté. Il n'est pas réutilisable
une fois ouvert. L'emballage primaire 20 non plus, du moins dans la solution préférée
où, initialement, il est hermétiquement fermé de sorte à permettre la conservation
de l'article 2 alimentaire qui y est enfermé.
[0028] Le suremballage 1 figuré comprend un film 3 de matière souple et présente trois soudures
4 de fermeture délimitant une périphérie extérieure 5 d'une surface principale 6 du
suremballage 1 à l'intérieur duquel l'article 2 emballé est enveloppé. Parmi ces trois
soudures 4, deux sont disposées transversalement et une est disposée longitudinalement.
Chacune des soudures définit une bande sensiblement rectangulaire. Tout le périmètre
du suremballage est ainsi bordé.
[0029] Le suremballage est de préférence un emballage secondaire permettant l'impression
d'un texte et/ou d'images à des fins commerciales. Dans ce mode de réalisation le
film 3 souple est constitué de polyéthylène téréphtalate (PET) métallisé et de polyéthylène
(PE).
[0030] Par ailleurs, l'emballage primaire 20 est dans cet exemple une barquette sous vide
dans laquelle est conditionné un article 2.
[0031] Le suremballage 1 présente une ligne d'affaiblissement 7 située sur la surface principale
6. Cette ligne d'affaiblissement 7 présente ici quatre fentes 8 de dégazage séparées
entre elles par un pont d'attache 9 de matière. Dans ce mode de réalisation chacune
des quatre fentes 8 de dégazage présente une longueur égale à 10 mm et chacun des
ponts d'attache présente une longueur égale à 2,5 mm.
[0032] La surface principale 6 est subdivisée en une surface principale avant 6a et une
surface principale arrière 6b, situées respectivement dessus et dessous l'emballage
primaire 20.
[0033] La figure 2 montre en vue de profil l'ensemble comprenant l'emballage primaire 20
où l'article 2 alimentaire est conditionné et le suremballage 1.
[0034] Est représentée figure une mise en place de suremballages autour d'emballages primaires
20 où des articles 2 sont déjà hermétiquement conditionnés sur une chaine de production.
Les suremballages présentent déjà à cette étape des lignes d'affaiblissement 7.
[0035] La chaine de production comporte des moyens d'acheminement 11 du film 3 de suremballage
Lesdits moyens d'acheminement guident le film 3 à un conformateur 12 puis à des mâchoires
rotatives 13.
[0036] Le conformateur 12 est une pièce mécanique tubulaire comprenant sur sa surface interne
des rails aptes à guider les bords latéraux 14 du film 3 afin de les amener l'un contre
l'autre afin de créer un « tunnel » de film 3. Des moyens de guidage acheminent par
ailleurs des articles 2, conditionnés dans des emballages primaires 20, au centre
de ce « tunnel » de film 3. Les bords latéraux 14 sont alors amenés l'un contre l'autre
sous les articles 2 conditionnés dans des emballages primaires 20 où ils sont soudés
entre eux. Une roulette chauffante crée une soudure 4 longitudinale sur chaque suremballage.
[0037] Les articles 2 conditionnés dans des emballages primaires 20, disposés dans un «
tunnel » continu de film 3, sont alors guidés vers des mâchoires rotatives 13 qui
ont pour rôle d'effectuer les soudures 4 latérales de chacun des suremballages 1,
séparant ainsi les suremballages 1 entourant complètement les articles 2 conditionnés
dans des emballages primaires 20.
[0038] Par ailleurs, les mâchoires rotatives sont commandées par des marqueurs 15 situés
sur un bord latéral 14 du film 3. Ces marqueurs sont disposés de manière uniformément
espacés et servent de repères pour effectuer les soudures 4 transversales. Ces marqueurs
sont également utilisés comme repères pour positionner la ligne d'affaiblissement
7 sur ledit emballage, cette étape (non représentée ici) se plaçant en amont de l'étape
de mise en place du suremballage 1 autour de l'article 2 conditionné dans l'emballage
primaire 20
[0039] La figure 4 montre un schéma d'un échantillon de film 3 de suremballage 1 selon un
mode de réalisation.
[0040] Plus précisément, est illustrée sur cette figure une portion de film 3 conditionnée
sous forme de rouleau alimentant le procédé de fabrication tel que décrit figure 3.
L'échantillon ici illustré présente un film 3 de matière souple apte à former au moins
deux suremballages, chacun comportant une ligne d'affaiblissement 7 et étant délimité
d'une part, par les bords latéraux 14 dudit film 3 et, d'autre part, par les marqueurs
15 formant les repères avant soudure et désolidarisation des suremballages sur la
chaine de production.
[0041] Les figures 5, 6, 7 et 8 montrent des schémas d'un poinçon 16 apte à créer une ligne
d'affaiblissement sur un suremballage selon un mode de réalisation, chacune des figures
présentant des vues différentes, respectivement en vue de droite, de face, de haut
et en perspective.
[0042] Le poinçon 16 comporte un corps principal 17 sur lequel est disposée une lame 18.
La lame 18 présente une forme complémentaire à la courbe définissant la ligne d'affaiblissement
7. La lame 18 permet de créer les fentes 8 de dégazage par poinçonnage.
[0043] La ligne d'affaiblissement 7 est ainsi de préférence arrondie ou en arc. Son déchirement,
et la nature du film 3, font qu'il entraine un déchirement au delà des limites de
la fente, a priori dans la continuité de la courbure de a ligne 7 jusqu'à dégager
l'accès à l'emballage primaire 20. Le suremballage est alors jeté. Il n'est pas réutilisable.
[0044] En particulier dans ce mode de réalisation, le corps principal 17 présente une longueur
L de 25 mm, une largeur I de 10 mm et une hauteur h de 17 mm.
[0045] En outre, la lame 18, d'épaisseur e égale à 1,5 mm, présente une courbe de rayon
de courbure R
c égal à 15 mm. Par ailleurs la lame est munie plus précisément de deux lamelles, chacune
des lamelles étant apte à créer une fente 8 de dégazage dans le film 3 du suremballage
1. La ligne d'affaiblissement 7 ainsi obtenue par ce poinçon 16 présente deux fentes
8 de dégazage espacées par un pont d'attache 9, l'espacement entre les deux lamelles
formant ledit pont d'attache 9 lors de l'étape de poinçonnage. Cet espacement mesure
ici 2,5 mm.
[0046] La courbe décrite par la lame présente une symétrie par rapport à un axe de référence
Δ, le centre C du cercle virtuel de rayon de courbure R
c étant un point de l'axe de symétrie Δ. Ainsi chaque lamelle de la lame 18 présente
une portion en arc de cercle de rayon égal au rayon de courbure R
c, ledit arc de cercle de la lamelle formant un angle α de 45° par rapport à l'axe
de symétrie et se poursuivant sur une portion rectiligne P
R mesurant 5 mm. La courbe ainsi obtenue présente donc une portion en arc de cercle
de la courbure formant un angle β de 90°, les extrémités de cet arc de cercle se poursuivant
chacune par une portion rectiligne P
R tangentiellement audit arc de cercle de la courbure.
[0047] Les figures 9, 10, 11 et 12 montrent des schémas d'un poinçon 16 apte à créer une
ligne d'affaiblissement sur un suremballage selon un autre mode de réalisation, chacune
des figures présentant des vues différentes, respectivement en vue de droite, de face,
de haut et en perspective.
[0048] Les figures 13a, 13b et 13c montrent des schémas de variantes de lignes d'affaiblissement
7 selon des modes particulier de réalisation.
[0049] La figure 13a illustre une ligne d'affaiblissement comportant quatre fentes 8 de
dégazage et trois ponts d'attache 9. De plus la courbe décrite par la ligne d'affaiblissement
7 présente un rayon de courbure R
c égal à 15 mm, les deux fentes centrales étant placées sur un cercle virtuel de rayon
égal au rayon de courbure R
c, les deux fentes 8 de dégazage latérales étant chacune des droites tangentes audit
cercle virtuel. En outre, la courbe borde une surface d'appui 10 pour un doigt d'un
utilisateur.
[0050] La figure 13b présente une ligne d'affaiblissement comportant deux fentes 8 de dégazage
et un unique pont d'attache 3. La courbe ici illustrée est une courbe semi circulaire
et borde une surface d'appui 10.
[0051] La courbe 13c illustre une ligne d'affaiblissement 7 comportant quatre fentes 8 de
dégazage et trois ponts d'attache 9 et dont la forme en « S » permet à la courbe formée
par la ligne d'affaiblissement 7 de border deux surfaces d'appui 10.
[0052] De nombreuses modifications peuvent être apportées au mode de réalisation décrit
précédemment sans sortir du cadre de l'invention.
[0053] Ainsi le nombre de fentes de dégazage et de ponts d'attache n'est pas exhaustif,
de même que le nombre de lignes d'affaiblissement sur un même suremballage.
[0054] Par ailleurs, la ligne d'affaiblissement peut présenter une courbe permettant de
définir plusieurs surfaces d'appui, chacune des courbures bordant les surfaces d'appui
pouvant également être de rayons de courbure différents.
1. Ensemble comprenant un emballage primaire (20) dans lequel un article (2) alimentaire
est conditionné, ledit ensemble étant caractérisé en ce qu'il comprend un suremballage (1) entourant complètement l'emballage primaire (20),
ledit suremballage (1) étant un film (3) de matière souple présentant des soudures
(4) de fermeture délimitant une périphérie extérieure (5) d'une surface principale
(6) du suremballage (1), le suremballage présentant une ligne d'affaiblissement (7)
située sur la surface principale (6) présentant au moins deux fentes (8) de dégazage
pour libérer l'air qui pourrait être emprisonné dans ledit suremballage (1), chacune
desdites fentes (8) de dégazage étant séparée par au moins un pont d'attache (9) de
matière.
2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'emballage primaire (20) est une barquette sous vide.
3. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la ligne d'affaiblissement (7) est courbe pour border une surface d'appui (10) pour
un doigt d'un utilisateur.
4. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la courbe décrite par la ligne d'affaiblissement (7) présente un rayon de courbure
Rc compris entre 15 mm et 25 mm.
5. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le nombre de fentes (8) de dégazage est de deux et le nombre de pont d'attache est
de un.
6. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce tout ou
partie de la courbe bordant la surface d'appui présente un axe de symétrie (Δ) apte
à orienter un déchirement suivant ledit axe de symétrie (Δ) sensiblement perpendiculaire
à la périphérie extérieure (5).
7. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 caractérisé en ce qu'il est en matériau(x) PET ou PET métallisé ou PP ou PP métallisé et PE.
8. Procédé de fabrication d'un ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à
7, comprenant une étape de soudure pour fermer le suremballage (1) de sorte à délimiter
une périphérie extérieure (5) d'une surface principale (6) du suremballage (1), le
procédé de fabrication étant caractérisé en ce qu'il comporte préalablement à l'étape de soudure, une étape de réalisation d'une ligne
d'affaiblissement (7), de sorte que les fentes (8) de dégazage de la ligne d'affaiblissement
(7) laissent s'échapper l'air contenu à l'intérieur du suremballage (1).
9. Procédé de fabrication d'un ensemble de suremballage selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'étape de réalisation d'une ligne d'affaiblissement (7) est une étape de poinçonnage.