[0001] La présente invention concerne le domaine des tables, et plus particulièrement celui
des tables comportant un plateau et un ou plusieurs pieds mobile(s).
[0002] On connaît déjà de telles tables, qui se caractérisent conventionnellement en ce
que le pied mobile, si la table n'en comporte qu'un seul, ou chacun des pieds mobiles,
si la table en comporte plusieurs, est apte à être déplacé pour adopter au moins une
position prédéterminée dans laquelle la table se retrouve dans une configuration d'utilisation
stable.
[0003] Ces tables connues présentent toutes le même défaut de mettre en oeuvre des cinématiques
de déplacement du pied mobile qui n'autorisent qu'une étendue de mouvement limitée
de ce pied, ce qui se traduit par divers inconvénients inhérents aux cinématiques
utilisées.
[0004] Par exemple, prenons le cas particulier de la cinématique conventionnelle divulguée
dans le brevet
US 1,516,323.
[0005] Selon ce brevet, la table comprend un plateau rectangulaire pliable ; et deux pieds
mobiles qui sont tous deux aptes à pivoter autour d'un axe vertical associé, de telle
sorte que les deux pieds peuvent être disposés aussi bien dans la direction latérale
du plateau, lorsque l'on désire replier ce dernier, que dans la direction longitudinale
du plateau, lorsque l'on désire déployer ce dernier.
[0006] Dans ce type de table, il est rendu nécessaire, notamment pour des questions d'encombrement
et d'esthétique, que les deux pieds mobiles ne dépassent pas du plateau lorsqu'ils
sont disposés dans la direction latérale de ce dernier.
[0007] Il résulte de la faible étendue de mouvement autorisée par la cinématique selon ce
brevet que l'empattement (i.e. la distance inter-pieds) de la table dans sa configuration
plateau déployé se retrouve limité(e) par la largeur du plateau.
[0008] Par conséquent, la faible étendue de mouvement des pieds mobiles d'une table selon
ce brevet impose au concepteur de devoir faire un choix exclusif entre préférer assurer
une bonne stabilité de la table dans sa configuration plateau déployé et préférer
opter pour un plateau présentant une grande longueur.
[0009] Il existe par conséquent un besoin pressant pour la mise au point d'une nouvelle
cinématique de déplacement d'un pied mobile d'une table autorisant à ce dernier une
plus grande étendue de mouvement.
[0010] La présente invention propose de réaliser une telle nouvelle cinématique.
[0011] Plus particulièrement, une table selon la présente invention comporte un plateau
; au moins des premier et deuxième pieds dont au moins le premier pied est un pied
mobile ; et une bielle reliée au plateau par un premier axe horizontal et au premier
pied par un deuxième axe horizontal, de telle sorte que, à partir d'une première position
dans laquelle sa première extrémité et sa deuxième extrémité sont respectivement tournées
vers le plateau et vers le sol, le premier pied est apte à être retourné par pivotement
autour du deuxième axe de la bielle pour adopter une deuxième position dans laquelle
sa première extrémité et sa deuxième extrémité sont respectivement tournées vers le
sol et vers le plateau.
[0012] Par « horizontal » on entend désigner une direction qui est sensiblement parallèle
à la face supérieure du plateau (i.e. la face du plateau qui est destinée à servir
de surface utile de la table, sur laquelle on peut poser des objets) et au plan du
sol, lorsque la table est posée sur ses pieds sur un sol supposé horizontal.
[0013] De même, on caractérisera par l'adjectif « vertical » une direction qui est sensiblement
perpendiculaire à la face supérieure du plateau et au plan du sol, lorsque la table
est posée sur ses pieds sur un sol supposé horizontal.
[0014] En outre, on caractérisera par la suite de direction « latérale » de la table toute
direction qui est parallèle aux premier et deuxième axes.
[0015] De même, on caractérisera par la suite de direction « longitudinale » de la table
toute direction qui est horizontale et perpendiculaire aux premier et deuxième axes.
[0016] On comprend que, selon la présente invention, le premier pied n'est pas relié directement
au plateau mais au contraire par l'intermédiaire d'une bielle.
[0017] Ainsi, le premier pied est apte à pivoter par rapport à la bielle, qui elle-même
est apte à pivoter par rapport au plateau.
[0018] Il en résulte que l'étendue de mouvement du premier pied dans le référentiel du plateau
est augmentée.
[0019] Le premier pied peut ainsi s'écarter et se rapprocher du premier axe avec une étendue
de mouvement qui ne dépend que de la dimension de l'entre-axe de la bielle (la distance
entre le premier axe et le deuxième axe).
[0020] Il est ainsi possible d'obtenir au moins une configuration stable de la table dans
laquelle la distance entre les premier et deuxième pieds ne dépend pas des dimensions
du plateau.
[0021] Il en résulte qu'il est possible d'optimiser simultanément l'empattement de la table
et les dimensions du plateau.
[0022] Bien qu'il ne soit pas exclu du cadre de la présente invention que le premier pied
et/ou la bielle puissent en outre se translater suivant la direction latérale de la
table lors de leur mouvement respectif entre la première et la deuxième position du
premier pied (par exemple, pour permettre un verrouillage/déverrouillage du premier
pied dans sa première ou deuxième position), il est malgré tout préférable d'empêcher
ces mouvements de translation afin d'augmenter la robustesse de la table.
[0023] En outre, le premier pied est apte à être retourné par pivotement autour du deuxième
axe de la bielle pour passer d'une première position dans laquelle sa première extrémité
et sa deuxième extrémité sont respectivement tournées vers le plateau et vers le sol,
à une deuxième position dans laquelle sa première extrémité et sa deuxième extrémité
sont respectivement tournées vers le sol et vers le plateau.
[0024] On comprend ainsi que l'étendue de pivotement du premier pied par rapport à la bielle
peut ainsi être augmentée.
[0025] On comprend en outre que les première et deuxième extrémités du premier pied sont
toutes deux libres de se déplacer relativement au plateau tout en permettant que,
dans la première position, le plateau repose sur la première extrémité du premier
pied.
[0026] Compte-tenu de cette liberté de mouvement des première et deuxième extrémités du
premier pied par rapport au plateau, la table peut avantageusement comprendre des
moyens de calage de la première extrémité du premier pied par rapport au plateau dans
la première position, de manière à empêcher tout déplacement intempestif du premier
pied lorsque ce dernier a adopté sa première position.
[0027] Il en résulte que la stabilité de la table peut ainsi être améliorée lorsque le premier
pied occupe sa première position.
[0028] Avantageusement, la bielle est reliée au premier pied en un lieu de ce dernier qui
se situe entre ses première et deuxième extrémités (en une position intermédiaire
du premier pied qui se situe entre la première extrémité et la deuxième extrémité
du premier pied) et à distance de ces dernières.
[0029] On comprend ainsi que les première et deuxième extrémités du premier pied peuvent
toutes deux décrire une trajectoire circulaire dans le référentiel de la bielle.
[0030] Par ailleurs, le fait que le premier pied puisse être retourné peut être avantageusement
mis à profit pour que la table soit apte à reposer sur le premier pied non seulement
lorsque ce dernier adopte sa première position mais également lorsqu'il adopte sa
deuxième position.
[0031] Dès lors, le plateau peut avantageusement prendre appui sur la deuxième extrémité
du premier pied lorsque ce dernier est dans sa deuxième position, de manière à augmenter
la rigidité et la stabilité de la table dans cette configuration.
[0032] Dans ce cas, la table peut éventuellement comprendre des moyens de calage de la deuxième
extrémité du premier pied par rapport au plateau dans la deuxième position, de manière
à éviter tout déplacement intempestif du premier pied et ainsi augmenter la stabilité
de la table lorsque le premier pied est dans sa deuxième position.
[0033] Par ailleurs, puisque le premier pied est relié à la bielle par une liaison pivot
dont l'axe est le deuxième axe, le premier pied forme un premier angle avec la bielle
lorsqu'il adopte sa première position, et forme un deuxième angle distinct du premier
avec la bielle lorsqu'il adopte sa deuxième position.
[0034] Il doit être compris que, au sens de la présente invention, il peut être choisi n'importe
quelle valeur pour le premier angle et n'importe quelle valeur pour le deuxième angle,
pourvu seulement que, à partir d'une première position dans laquelle sa première extrémité
et sa deuxième extrémité sont respectivement tournées vers le plateau et vers le sol,
le premier pied puisse être retourné par pivotement autour du deuxième axe de la bielle
pour adopter une deuxième position dans laquelle sa première extrémité et sa deuxième
extrémité sont respectivement tournées vers le sol et vers le plateau.
[0035] Par exemple et non limitativement, il peut être choisi que le deuxième angle soit
voisin de zéro (en particulier inférieur à 10° en valeur absolue), de manière à ce
que, lorsque le premier pied est dans sa deuxième position, ce dernier soit sensiblement
parallèle à la bielle.
[0036] On peut en effet réduire ainsi l'encombrement de l'ensemble constitué par le premier
pied et sa bielle, lorsque le premier pied adopte sa deuxième position.
[0037] Dès lors, afin de réduire encore davantage cet encombrement, il est avantageux que
le premier pied présente un renfoncement dans lequel au moins une partie de la bielle
est logée lorsque le premier pied adopte sa deuxième position.
[0038] Avantageusement mais non nécessairement, le premier pied est sensiblement plan. Dans
ce cas, le deuxième axe et les première et deuxième extrémités du premier pied sont
sensiblement contenus dans ce plan.
[0039] Dès lors, le plan du premier pied peut avantageusement être sensiblement vertical
lorsque le premier pied adopte sa première position.
[0040] De même, le plan du premier pied peut avantageusement être sensiblement vertical
lorsque le premier pied adopte sa deuxième position.
[0041] On comprend que ces arrangements particuliers permettent de minimiser les couples
de torsion qu'exerce le poids du plateau sur le premier pied.
[0042] Par ailleurs, le plateau peut avantageusement être non déformable (i.e. être constitué
d'un seul sous-ensemble cinématique), par exemple monobloc, ce qui est moins coûteux
mais plus encombrant lorsque l'on désire stocker la table.
[0043] Dans ce cas, la table peut avantageusement comporter une sous-structure à laquelle
est relié le premier pied par l'intermédiaire de sa bielle et le deuxième pied. Le
plateau peut alors être monté fixe sur cette sous-structure lorsque l'on désire assembler
la table pour s'en servir. Le plateau peut également être désolidarisé de cette sous-structure
lorsque l'on désire démonter la table pour la stocker. Dans ce cas, le plateau est
stocké séparément de la sous-structure qui peut occuper un volume minimisé en mettant
avantageusement à profit la cinématique de la présente invention de manière à ce que
le premier pied dans sa deuxième position soit proche du deuxième pied.
[0044] Selon une alternative avantageuse, le plateau comporte une partie de support qui
supporte le premier axe de la bielle, et au moins une première partie rabattable montée
pivotante par rapport à la partie de support, de manière à pouvoir se déplacer entre
une configuration dépliée dans laquelle le premier pied peut être placé sous la première
partie rabattable, et une configuration rabattue dans laquelle le premier pied est
placé sous la partie de support.
[0045] On comprend que la première position du premier pied est obtenue lorsque ce dernier
est placé sous la première partie rabattable dans sa configuration dépliée, tandis
que la deuxième position du premier pied est obtenue lorsque ce dernier est placé
sous la partie de support de manière à pouvoir rabattre la première partie rabattable.
[0046] Il en résulte que la mobilité du premier pied peut ainsi être mise à profit pour
dégager ce pied de dessous la première partie rabattable de manière à permettre le
rabattement de cette dernière.
[0047] La première partie rabattable dans sa configuration dépliée peut avantageusement
venir en appui sur la première extrémité du premier pied, lorsque ce dernier adopte
sa première position, de manière à ce que le premier pied participe au maintien de
la première partie rabattable dans sa configuration dépliée.
[0048] En outre, la table peut avantageusement comporter des moyens de sécurisation de la
première partie rabattable dans sa configuration dépliée.
[0049] De même, la table peut avantageusement comporter des moyens de sécurisation de la
première partie rabattable dans sa configuration rabattue.
[0050] Avantageusement, le deuxième pied de la table est un pied fixe. On comprend ainsi
que ce sont toujours les deux mêmes extrémités du deuxième pied qui sont respectivement
tournées vers le plateau et vers le sol.
[0051] Selon une alternative avantageuse, le deuxième pied est un pied mobile.
[0052] Dans ce cas, il peut avantageusement être choisi toute cinématique de déplacement
pour le deuxième pied.
[0053] Toutefois, il est préférable que ce deuxième pied mobile soit analogue au premier
pied, de manière à ce que son étendue de mouvement soit également maximisée et à optimiser
l'esthétique d'ensemble de la table.
[0054] Dans ce cas, la table comprend une autre bielle qui est associée au deuxième pied
et qui est analogue à la bielle associée au premier pied.
[0055] Par le terme « analogue » on entend indiquer que le deuxième pied et la bielle qui
lui est associée peuvent avantageusement et arbitrairement présenter une ou plusieurs
caractéristiques parmi toutes les caractéristiques qui sont décrites ci-avant ou ci-après
dans la présente demande en association avec le premier pied et sa bielle.
[0056] En particulier, la table peut avantageusement être telle que, à partir d'une première
position dans laquelle sa première extrémité et sa deuxième extrémité sont respectivement
tournées vers le plateau et vers le sol, le deuxième pied est apte à être retourné
par pivotement autour du deuxième axe de sa bielle pour adopter une deuxième position
dans laquelle sa première extrémité et sa deuxième extrémité sont respectivement tournées
vers le sol et vers le plateau.
[0057] En outre, le plateau peut avantageusement comporter une deuxième partie rabattable
montée pivotante par rapport à la partie de support, du côté opposé au côté auquel
la première partie rabattable est reliée à la partie de support, de manière à ce que
la deuxième partie rabattable puisse se déplacer entre une configuration dépliée dans
laquelle le deuxième pied peut être placé sous la deuxième partie rabattable, et une
configuration rabattue dans laquelle le deuxième pied est placé sous la partie de
support.
[0058] Avantageusement, la table occupe une position stable aussi bien lorsque le premier
pied est dans sa première position que lorsqu'il adopte sa deuxième position.
[0059] Pour ce faire, on peut par exemple adapter les dimensions de la bielle et du premier
pied, ainsi que le positionnement des lieux de liaison de la bielle avec le plateau
(la position du premier axe) et de la bielle avec le premier pied (la position du
deuxième axe), de telle sorte que la distance verticale entre le plateau et la deuxième
extrémité du premier pied dans sa première position soit sensiblement égale à la distance
verticale entre le plateau et la première extrémité du premier pied dans sa deuxième
position.
[0060] Dès lors, il suffit que cette distance verticale soit sensiblement égale à la distance
verticale entre le plateau et celles des deux extrémités du deuxième pied qui est
en permanence tournée vers le sol, lorsque le deuxième pied est un pied fixe.
[0061] De même, lorsque le deuxième pied est un pied mobile analogue au premier pied, la
table peut avantageusement occuper une position stable lorsque l'un des premier et
deuxième pieds est dans sa première position, tandis que l'autre desdits pieds est
dans sa deuxième position.
[0062] Pour ce faire, on peut par exemple adapter les dimensions du deuxième pied et de
sa bielle, ainsi que ainsi que le positionnement des lieux de liaison de cette bielle
avec le plateau et de cette bielle avec le deuxième pied, d'une façon analogue à celle
décrite ci-avant.
[0063] En outre, lorsque le plateau comporte une partie de support et au moins une première
partie rabattable, la table peut avantageusement être stable aussi bien dans la configuration
dépliée de la première partie rabattable que dans la configuration rabattue de cette
dernière, auquel cas la table peut alors être utilisée en tant que console qui présente
un encombrement restreint, la surface utile de cette console sur laquelle on peut
disposer des objets étant formée par la partie de support.
[0064] Par ailleurs, lorsque le deuxième pied est un pied mobile qui est analogue au premier
pied, la table peut avantageusement comprendre au moins un compas à deux branches
aptes à être écartées respectivement entre les premier et deuxième pieds dans leur
première position pour maintenir écartés lesdits pieds.
[0065] On comprend qu'un tel compas peut ainsi adopter une configuration dans laquelle ses
deux branches sont écartées entre les premier et deuxième pieds, lorsque ces derniers
sont tous deux dans leur première position.
[0066] Il en résulte qu'un tel compas permet de rigidifier la table dans cette configuration,
et d'augmenter sa stabilité en empêchant tout déplacement intempestif des deux pieds.
[0067] En outre, il peut avantageusement être prévu que le compas présente un point dur
de maintien de ses deux branches dans leur configuration d'écartement entre les premier
et deuxième pieds.
[0068] On comprend ainsi que ce point dur matérialise des moyens de maintenue des deux branches
du compas dans leur configuration d'écartement, que l'utilisateur doit vaincre en
fournissant un effort lorsqu'il souhaite replier les deux branches du compas pour
permettre aux premier et deuxième pieds de changer de position.
[0069] Avantageusement, les deux branches du compas sont montées pivotantes respectivement
sur la bielle du premier pied et sur la bielle du deuxième pied.
[0070] Avantageusement, les deux branches du compas sont aptes à être rapprochées pour venir
en applique respectivement contre la bielle du premier pied et la bielle du deuxième
pied lorsque les deux pieds adoptent leur deuxième position.
[0071] On comprend que l'encombrement des deux branches du compas peut ainsi être minimisé.
[0072] L'invention sera mieux comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture
de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation indiqués à titre d'exemples
non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 représente une vue en perspective d'une table conforme à la présente invention,
avec ses deux pieds dans leur première position et les deux parties rabattables de
son plateau dans leur configuration dépliée ;
- la figure 2 montre une vue en perspective sous un autre angle de la table illustrée
à la figure 1, montrant le dessous du plateau ;
- la figure 3 représente une vue analogue à la figure 2, dans laquelle les deux pieds
de la table sont en train d'être retournés par pivotement ;
- la figure 4 représente une vue analogue à la figure 2, avec les deux pieds de la table
dans leur deuxième position ;
- la figure 5 montre une vue analogue à la figure 4, avec les deux parties rabattables
du plateau dans leur configuration rabattue ;
- la figure 6 est une vue de face de la table précédente, dans laquelle les premier
et deuxième pieds adoptent respectivement leur deuxième et leur première position,
et dans laquelle les première et deuxième parties rabattables du plateau adoptent
respectivement leurs configurations rabattue et dépliée ;
- la figure 7 est une vue de dessous de la table précédente, avec ses deux pieds dans
leurs premières positions ;
- la figure 8 représente une vue en coupe selon l'axe VIII-VIII illustré à la figure
7, ainsi qu'une vue de détail de moyens de calage de la première extrémité du pied
mobile dans sa première position ;
- la figure 9 montre une vue en perspective d'un pied de la table précédente;
- la figure 10 représente une vue en coupe selon l'axe X-X illustré à la figure 8;
- la figure 11 montre une vue de face d'une des deux parties rabattables de la table
précédente ;
- la figure 12 est une vue en perspective du détail XII illustré à la figure 11;
- la figure 13 représente une vue en perspective d'une bielle de la table précédente
;
- la figure 14 montre une vue de dessous de la bielle représentée à la figure 13;
- la figure 15 est une vue en coupe de cette bielle selon l'axe XV-XV illustré à la
figure 14 ;
- la figure 16 montre une vue en coupe selon l'axe XVI-XVI représenté à la figure 7
et une vue de détail, qui illustrent des moyens de sécurisation d'une partie rabattable
du plateau dans sa configuration dépliée ;
- la figure 17 est une vue en coupe selon l'axe XVII-XVII représenté à la figure 7 et
une vue de détail, qui illustrent des moyens de sécurisation d'une partie rabattable
du plateau dans sa configuration rabattue ;
- la figure 18 est une vue de dessous de la table précédente, avec les deux parties
rabattables de son plateau dans leur configuration rabattue ;
- la figure 19 représente une vue en perspective d'une des deux branches du compas de
la table précédente ;
- la figure 20 montre une vue en perspective des deux branches assemblées du compas
dans sa configuration d'écartement.
[0073] A la figure 1, on a représenté un exemple illustratif et non limitatif d'une table
conforme à la présente invention.
[0074] Selon l'exemple illustré, la table comprend un plateau 10 et deux pieds 50 et 50'.
[0075] Le premier pied 50 est un pied mobile.
[0076] Plus précisément, la table comprend une première bielle 80 reliée au plateau 10 par
un premier axe X1 horizontal et au premier pied 50 par un deuxième axe X2 horizontal,
de telle sorte que, à partir d'une première position dans laquelle sa première extrémité
52 et sa deuxième extrémité 54 sont respectivement tournées vers le plateau 10 et
vers le sol, le premier pied 50 est apte à être retourné par pivotement autour du
deuxième axe X2 de la première bielle 80 pour adopter une deuxième position dans laquelle
sa première extrémité 52 et sa deuxième extrémité 54 sont respectivement tournées
vers le sol et vers le plateau 10.
[0077] Selon l'exemple illustré, la première position du premier pied 50 est une position
d'écartement dans laquelle la distance entre le premier pied 50 et le premier axe
X1, dans la direction longitudinale de la table, est la plus grande.
[0078] De même, selon cet exemple, la deuxième position du premier pied 50 est une position
de rapprochement dans laquelle la distance entre le premier pied 50 et le premier
axe X1, dans la direction longitudinale de la table, est la plus petite.
[0079] Lorsque le premier pied 50 est dans sa première position, le plateau 10 de la table
repose sur la première extrémité 52 du premier pied 50, qui est tournée vers le plateau
10.
[0080] La première extrémité 52 du premier pied 50 est matérialisée par une seule surface
d'appui, ou bien plusieurs surfaces d'appui 53 espacées dans au moins une direction,
en particulier la direction latérale de la table, qui est (sont) agencée(s) de manière
à ce que le plateau 10 prenne appui sur ladite ou lesdites surface(s) d'appui lorsque
le premier pied 50 adopte sa première position.
[0081] En outre, lorsque le premier pied 50 est dans sa première position, la deuxième extrémité
54 du premier pied 50 est tournée vers le sol de manière à pouvoir prendre appui sur
le sol.
[0082] La deuxième extrémité 54 du premier pied 50 est matérialisée par une seule surface
d'appui, ou bien plusieurs surfaces d'appui 55 espacées dans au moins une direction,
en particulier la direction latérale de la table, qui est (sont) agencée(s) pour venir
en appui sur le sol lorsque le premier pied 50 adopte sa première position.
[0083] Avantageusement mais non nécessairement, le plateau 10 de la table repose sur la
deuxième extrémité 54 du premier pied 50 qui est tournée vers le plateau 10, lorsque
le premier pied 50 est dans sa deuxième position.
[0084] Dans ce cas, le plateau 10 prend appui sur la ou les surfaces d'appui 55 définissant
la deuxième extrémité 54 du premier pied 50.
[0085] En outre, lorsque le premier pied 50 est dans sa deuxième position, la première extrémité
52 du premier pied 50 est tournée vers le sol de manière à pouvoir prendre appui sur
le sol.
[0086] Dès lors, la ou les surfaces d'appui 53 définissant la première extrémité 52 du premier
pied 50 viennent en appui sur le sol lorsque le premier pied 50 adopte sa deuxième
position.
[0087] Selon l'exemple illustré, en particulier à la figure 9, le premier pied 50 comprend
une portion centrale 58 qui se ramifie en plusieurs branches 56 écartées entre elles.
[0088] Plus particulièrement, le premier pied 50 comprend quatre branches 56 qui sont écartées
entre elles de manière à ce que le premier pied 50 soit sensiblement en forme de X.
[0089] On pourrait toutefois prévoir, sans sortir du cadre de la présente invention, de
tout autres agencement et/ou nombre de branches, de manière à ce que le premier pied
50 présente une toute autre forme, par exemple une forme en I, en Y, en H, à deux
T renversés, ou autre.
[0090] La première extrémité 52 du premier pied 50 est matérialisée dans cet exemple par
deux surfaces d'appui 53 qui sont espacées dans la direction latérale de la table,
et qui sont formées respectivement à l'extrémité d'une première des quatre branches
56 qui est la plus éloignée de la portion centrale 58 et à l'extrémité d'une deuxième
des quatre branches 56 qui est la plus éloignée de la portion centrale 58.
[0091] La deuxième extrémité 54 du premier pied 50 est matérialisée dans cet exemple par
deux surfaces d'appui 55 qui sont espacées dans la direction latérale de la table,
et qui correspondent respectivement à l'extrémité d'une troisième des quatre branches
56 qui est la plus éloignée de la portion centrale 58 et à l'extrémité de la quatrième
branche 56 qui est la plus éloignée de la portion centrale 58.
[0092] Par ailleurs, comme illustré en particulier aux figures 1 et 2, le plateau 10 de
la table comporte une partie de support 20, et deux parties rabattables 30 et 30'.
[0093] La première partie rabattable 30 est montée pivotante par rapport à la partie de
support 20, de manière à pouvoir se déplacer entre une configuration dépliée qui est
illustrée aux figures 1 à 4, et une configuration rabattue qui est illustrée à la
figure 5.
[0094] Comme illustré en particulier à la figure 11, la première partie rabattable 30 est
reliée à la partie de support 20 par un troisième axe X3 qui s'étend dans la direction
latérale de la table et qui est parallèle aux premier et deuxième axes X1 et X2.
[0095] Selon l'exemple illustré, la première partie rabattable 30 et la partie de support
20 sont reliées entre elles par une liaison pivot dont l'axe est le troisième axe
X3 et qui empêche tout mouvement de translation de l'une par rapport à l'autre dans
la direction du troisième axe X3.
[0096] Pour ce faire, la liaison entre la première partie rabattable 30 et la partie de
support 20 est réalisée au moyen d'une charnière à un ou plusieurs gonds 22, en particulier
deux, qui sont solidaires d'une extrémité latérale de la première partie rabattable
30.
[0097] On pourrait toutefois prévoir, sans sortir du cadre de la présente invention, de
relier la première partie rabattable 30 et la partie de support 20 par une liaison
de type pivot glissant, par exemple pour permettre un verrouillage/déverrouillage
de la première partie rabattable 30 en configuration dépliée.
[0098] Selon l'exemple illustré et non limitativement, le plateau 10 est sensiblement de
forme rectangulaire et comprend deux plus petits côtés dans la direction latérale
de la table, et deux plus grands côtés dans sa direction longitudinale, lorsque ses
deux parties rabattables 30, 30' sont toutes deux dans leur configuration dépliée.
[0099] Pour ce faire, les deux parties rabattables 30, 30' et la partie de support 20 sont
elles-mêmes globalement de forme rectangulaire.
[0100] On pourrait toutefois prévoir, sans sortir du cadre de la présente invention, une
toute autre forme pour le plateau 10, par exemple une forme circulaire, ovale, polygonale,
ou autre.
[0101] Selon l'exemple illustré, la table présente un plan de symétrie correspondant au
plan médian de la partie de support 20 qui est parallèle aux directions verticale
et latérale de la table.
[0102] Il en résulte que le deuxième pied 50' est également un pied mobile qui est identique
au premier pied 50, et qui est relié au plateau 10 par l'intermédiaire d'une deuxième
bielle 80' identique à la première bielle 80.
[0103] Il en résulte également que la deuxième partie rabattable 30' est identique à la
première partie rabattable 30, et est montée pivotante par rapport à la partie de
support 20, du côté opposé, dans la direction longitudinale de la table, au côté auquel
la première partie rabattable 30 est reliée à la partie de support 20, de manière
à ce que la deuxième partie rabattable 30' puisse elle aussi se déplacer entre une
configuration dépliée et une configuration rabattue.
[0104] Il en résulte en outre que le deuxième pied 50' peut comporter une ou plusieurs parmi
toutes les caractéristiques qui ont été précédemment décrites ou qui vont à présent
l'être en association avec le premier pied 50, de sorte que la description de ces
caractéristiques en association avec le deuxième pied 50' ne sera pas répétée.
[0105] De même, la deuxième bielle 80' peut comporter une ou plusieurs parmi toutes les
caractéristiques qui ont été précédemment décrites ou qui vont à présent l'être en
association avec la première bielle 80, de sorte que la description de ces caractéristiques
en association avec la deuxième bielle 80' ne sera pas répétée.
[0106] Egalement, la deuxième partie rabattable 30' du plateau 10 peut comporter une ou
plusieurs parmi toutes les caractéristiques qui ont été précédemment décrites ou qui
vont à présent l'être en association avec la première partie rabattable 30, de sorte
que la description de ces caractéristiques en association avec la deuxième partie
rabattable 30' ne sera pas répétée.
[0107] Selon l'exemple illustré, la première bielle 80 et la deuxième bielle 80' sont toutes
deux reliées à la partie de support 20 du plateau 10.
[0108] Plus précisément, la partie de support 20 supporte le premier axe X1 de la première
bielle 80 et le premier axe de la deuxième bielle 80', de telle sorte que le premier
axe X1 de la première bielle 80 et le premier axe de la deuxième bielle 80' sont espacés
dans la direction longitudinale de la table.
[0109] On va à présent décrire la cinématique du premier pied 50 lorsqu'il passe de sa première
position à sa deuxième position.
[0110] Aux figures 1 et 2 on a représenté le premier pied 50 dans sa première position.
Cette dernière est obtenue lorsque le premier pied 50 est placé sous la première partie
rabattable 30 dans sa configuration dépliée.
[0111] Ainsi, lorsque le premier pied 50 adopte sa première position, sa première extrémité
52 et sa deuxième extrémité 54 sont respectivement tournées vers la première partie
rabattable 30 dans sa configuration dépliée et vers le sol.
[0112] Comme illustré par la flèche à la figure 3, lorsque l'on souhaite faire passer le
premier pied 50 de sa première position à sa deuxième position, il suffit de faire
pivoter le premier pied 50 autour du deuxième axe X2 de la première bielle 80.
[0113] Selon l'exemple illustré à la figure 4, la deuxième position du premier pied 50 est
atteinte lorsque ce dernier a suffisamment pivoté pour être retourné et être placé
sous la partie de support 20.
[0114] Il résulte de ce retournement du premier pied 50 que, lorsque ce dernier adopte sa
deuxième position, sa première extrémité 52 est tournée vers le sol, tandis que sa
deuxième extrémité 54 est tournée vers la partie de support 20 du plateau 10.
[0115] Selon l'exemple illustré, la première bielle 80 est pivotée par rapport au plateau
10 autour du premier axe X1, lorsque le premier pied 50 passe de sa première position
à sa deuxième position.
[0116] Comme illustré à la figure 5, on peut rabattre la première partie rabattable 30 du
plateau 10 de manière à ce que cette dernière adopte sa configuration rabattue, une
fois que le premier pied 50 est dans sa deuxième position.
[0117] Lorsque l'on désire faire passer le premier pied de sa deuxième position à sa première
position, il suffit alors de déplier la première partie rabattable 30 et de retourner
par pivotement le premier pied 50 dans le sens inverse de celui illustré par la flèche
de la figure 3.
[0118] Par ailleurs, comme illustré à la figure 1, la table est apte à occuper une position
stable (i.e. une position dans laquelle on peut disposer des objets sur au moins une
partie de la face supérieure du plateau, lorsque la table est posée sur un sol) dans
une première configuration qui correspond à sa configuration classique d'utilisation.
Cette configuration est obtenue lorsque ses deux pieds 50 et 50' sont tous deux dans
leur première position respective et disposés respectivement sous les deux parties
rabattables 30 et 30' du plateau 10 dans leur configuration dépliée respective.
[0119] En effet, puisque dans cet exemple les deux pieds 50 et 50' sont identiques, la distance
verticale entre le plateau 10 et la deuxième extrémité 54 du premier pied 50 (qui
est dans ce cas celle qui est tournée vers le sol) est identique à la distance verticale
entre le plateau 10 et la deuxième extrémité du deuxième pied 50' (qui est dans ce
cas celle qui est tournée vers le sol). Il en résulte que la face supérieure du plateau
10 peut être horizontale lorsque le sol sur laquelle la table est posée l'est également.
[0120] On peut remarquer d'une part que cette première configuration d'utilisation de la
table correspond à celle dans laquelle les deux pieds 50 et 50' sont les plus écartés
l'un de l'autre dans la direction longitudinale de la table, et d'autre part que cette
distance d'écartement des deux pieds 50 et 50' ne dépend pas des dimensions longitudinales
des première et deuxième parties rabattables 30 et 30'.
[0121] En outre, comme illustré à la figure 5, la table est apte à occuper une position
stable également dans une deuxième configuration d'utilisation, dite configuration
« console », qui est obtenue lorsque ses deux pieds 50 et 50' sont tous deux dans
leur deuxième position respective et lorsque les deux parties rabattables 30 et 30'
de son plateau 10 adoptent toutes deux leur configuration rabattue respective.
[0122] En effet, puisque dans cet exemple les deux pieds 50 et 50' sont identiques, la distance
verticale entre le plateau 10 et la première extrémité 52 du premier pied 50 (qui
est dans ce cas celle qui est tournée vers le sol) est identique à la distance verticale
entre le plateau 10 et la première extrémité du deuxième pied 50' (qui est dans ce
cas celle qui est tournée vers le sol). Il en résulte que la face supérieure du plateau
10 peut être horizontale lorsque le sol sur laquelle la table est posée l'est également.
[0123] Cette configuration de console selon l'exemple illustré est avantageuse car les deux
pieds 50 et 50' se retrouvent sous la partie de support 20 lorsqu'ils adoptent leur
deuxième position respective, ce qui permet de rabattre les deux parties rabattables
30 et 30' du plateau 10.
[0124] Dès lors, en posant la table sur le sol de manière à ce que la première extrémité
52 du premier pied 50 et la première extrémité du deuxième pied 50' prennent toutes
deux appui sur le sol, la partie de support 20 forme alors la surface utile d'une
console sur laquelle on peut disposer des objets et dont l'encombrement est minimisé
dans la direction longitudinale de la table.
[0125] Par ailleurs, comme illustré à la figure 6, la table est apte à occuper une position
stable également dans une troisième configuration dite intermédiaire, dans laquelle
les deux pieds 50 et 50' sont disposés tête-bêche.
[0126] Autrement dit, cette configuration intermédiaire est obtenue lorsque l'un des deux
pieds est dans sa première position, tandis que l'autre des deux pieds est dans sa
deuxième position.
[0127] Dès lors, la partie rabattable du plateau associée audit un des deux pieds adopte
sa configuration dépliée, tandis que l'autre partie rabattable qui est associée audit
autre des deux pieds peut adopter sa configuration rabattue.
[0128] Selon l'exemple illustré, c'est le deuxième pied 50' qui est dans sa première position,
tandis que le premier pied 50 est dans sa deuxième position. En outre, c'est la deuxième
partie rabattable 30' qui adopte sa configuration dépliée, tandis que la première
partie rabattable 30 adopte sa configuration rabattue.
[0129] Les dimensions de la première bielle 80 et du premier pied 50, ainsi que les emplacements
des premier et deuxième axes X1 et X2 sont adaptés de manière à ce que la distance
verticale entre le plateau 10 et la deuxième extrémité 54 du premier pied 50 dans
sa première position soit sensiblement égale à la distance verticale entre le plateau
10 et la première extrémité 52 du premier pied 50 dans sa deuxième position.
[0130] Puisque le deuxième pied 50' est dans cet exemple également un pied mobile, ce dernier
doit présenter la même caractéristique pour permettre à la table d'être stable dans
cette configuration intermédiaire, ce qui est le cas dans l'exemple illustré puisque
le deuxième pied 50' et la deuxième bielle 80' sont respectivement identiques au premier
pied 50 et à la première bielle 80.
[0131] Dès lors, la distance verticale entre le plateau et l'extrémité du premier pied 50
tournée vers le sol (sa première extrémité dans l'exemple illustré à la figure 6)
est sensiblement égale à la distance verticale entre le plateau et l'extrémité du
deuxième pied 50' tournée vers le sol (sa deuxième extrémité selon cet exemple). Il
en résulte que la face supérieure du plateau peut être horizontale lorsque le sol
sur laquelle la table est posée l'est également.
[0132] Par ailleurs, comme illustré en particulier à la figure 9, le lieu de liaison de
la première bielle 80 avec le premier pied 50 ne se situe pas exactement à mi-hauteur
de ce dernier (à équidistance entre sa première extrémité 52 et sa deuxième extrémité
54).
[0133] En effet, il est prévu selon cet exemple que la première bielle 80 soit reliée au
premier pied 50 en un lieu de ce dernier qui est davantage proche de sa première extrémité
52 que de sa deuxième extrémité 54.
[0134] Autrement dit, la distance qui entre la première extrémité 52 du premier pied 50
et l'emplacement de ce dernier qui matérialise le deuxième axe X2 est moindre que
la distance entre la deuxième extrémité 54 du premier pied 50 et cet emplacement.
[0135] On comprend que cette caractéristique contribue à l'obtention d'une distance verticale
entre le plateau 10 et la deuxième extrémité 54 du premier pied 50 dans sa première
position qui est sensiblement égale à la distance verticale entre le plateau 10 et
la première extrémité 52 du premier pied 50 dans sa deuxième position.
[0136] Selon l'exemple illustré, le premier pied 50 est sensiblement parallèle à la première
bielle 80 lorsque le premier pied 50 adopte sa deuxième position.
[0137] Autrement dit, le premier pied 50 dans sa deuxième position forme un angle avec la
première bielle 80 qui est voisin de 0°, par exemple égal à 0° ±10°.
[0138] Il en résulte dans cet exemple qu'un premier plan P1 passant par les première et
deuxième extrémités 52 et 54 du premier pied 50 est sensiblement parallèle à un deuxième
plan P2 passant par les premier et deuxième axes de pivotement X1 et X2. Ces deux
plans forment alors entre eux un angle qui est voisin de 0°, par exemple égal à 0°
±10°.
[0139] Selon l'exemple illustré, le premier pied 50 est sensiblement vertical lorsque le
premier pied 50 adopte sa deuxième position. Dans ce cas, le premier plan P1 est sensiblement
vertical lorsque le premier pied 50 adopte sa deuxième position.
[0140] De même, la première bielle 80 est sensiblement verticale lorsque le premier pied
50 adopte sa deuxième position. Dans ce cas, le deuxième plan P2 est sensiblement
vertical lorsque le premier pied 50 adopte sa deuxième position.
[0141] En outre, selon l'exemple illustré, la première bielle 80 forme un angle oblique
A avec la direction verticale lorsque le premier pied 50 adopte sa première position,
par exemple un angle de 55° ±10°. Dans ce cas, le deuxième plan P2 forme un angle
oblique A avec un plan vertical lorsque le premier pied 50 adopte sa première position.
[0142] Par ailleurs, le premier pied 50 est sensiblement vertical lorsqu'il adopte sa première
position. Dans ce cas, le premier plan P1 est sensiblement vertical lorsque le premier
pied 50 adopte sa première position.
[0143] Dès lors, le premier plan P1 et le deuxième plan P2 forment un angle oblique dans
cet exemple.
[0144] Il résulte des caractéristiques de cet exemple que la distance entre la deuxième
extrémité 54 du premier pied 50 et le lieu de ce dernier où est effectuée sa liaison
avec la première bielle 80 (i.e. l'endroit du premier pied 50 qui matérialise le deuxième
axe X2) doit avoir une valeur voisine, par exemple un écart relatif de moins de 20%,
de celle de l'entre-axe de la première bielle 80 (i.e. la distance entre le premier
axe X1 et le deuxième axe X2).
[0145] De même, la distance entre la première extrémité 52 du premier pied 50 et le lieu
de liaison de ce dernier avec la première bielle 80 doit avoir une valeur voisine,
par exemple un écart relatif de moins de 20 %, de la valeur du produit de cette dimension
de l'entre-axe multipliée par le cosinus de l'angle oblique A.
[0146] Comme illustré en particulier aux figures 13 à 15, la première bielle 80 est sensiblement
plane, voire légèrement curviligne.
[0147] La largeur de la première bielle 80 dans la direction latérale de la table, lorsque
la première bielle 80 est assemblée avec le plateau 10, varie depuis sa première extrémité
82, qui est le lieu de plus grande largeur de la première bielle 80, jusqu'à sa deuxième
extrémité 84, qui est le lieu de plus faible largeur de la première bielle 80.
[0148] On pourrait toutefois prévoir, sans sortir du cadre de la présente invention, une
première bielle 80 de largeur sensiblement constante dans la direction latérale.
[0149] La partie la plus large de la première bielle 80 présente un évidement de matière
85 traversant toute son épaisseur de manière à optimiser la masse de cette bielle
80.
[0150] La première extrémité 82 de la première bielle 80 est montée pivotante sur le plateau
10 par l'intermédiaire d'une liaison pivot dont l'axe est le premier axe X1.
[0151] On comprend que l'élargissement que présente la première bielle 80 du côté de sa
première extrémité 82 permet une meilleure reprise des efforts que le plateau 10 lui
transmet.
[0152] Selon l'exemple illustré, cette liaison pivot est réalisée par deux manchons 86 à
symétrie de révolution et coaxiaux dont l'axe commun est le premier axe X1.
[0153] Ces deux manchons 86 font tous deux saillie dans la direction latérale de la table
et dans des sens opposés, respectivement depuis les deux parois longitudinales de
la première bielle 80, au voisinage de sa première extrémité 82.
[0154] Ces deux manchons 86 sont aptes à être insérés respectivement dans deux logements
aux dimensions adaptées (non illustrés) que présente le plateau 10, en particulier
sa partie de support 20.
[0155] On comprend que les deux parois longitudinales de la première bielle 80, depuis lesquelles
les deux manchons 86 font respectivement saillie, peuvent avantageusement jouer le
rôle de butées axiales empêchant toute translation de la première bielle 80 par rapport
au plateau 10 dans la direction du premier axe X1.
[0156] Par ailleurs, ces deux manchons 86 sont fendus radialement, ce qui permet de jouer
sur leur élasticité pour faciliter l'assemblage et le démontage de la première bielle
80 avec le plateau 10.
[0157] En outre, la deuxième extrémité 84 de la première bielle 80 est montée pivotante
sur le premier pied 50 par l'intermédiaire d'une liaison pivot dont l'axe est le deuxième
axe X2.
[0158] Selon l'exemple illustrée, cette liaison pivot est réalisée par deux manchons 88
à symétrie de révolution et coaxiaux dont l'axe commun est le deuxième axe X2.
[0159] Ces deux manchons 88 font tous deux saillie dans la direction latérale de la table
et dans des sens opposés, respectivement depuis les deux parois longitudinales de
la première bielle 80, au voisinage de sa deuxième extrémité 84.
[0160] Ces deux manchons 88 sont aptes à être insérés respectivement dans deux logements
62 aux dimensions adaptées que présente le premier pied 50.
[0161] Les deux manchons 88 sont fendus radialement pour des raisons analogues à celles
précédemment évoquées.
[0162] Comme illustré aux figures 4 et 9, le premier pied 50 présente un renfoncement 60
dans lequel au moins une partie de la première bielle 80 est logée lorsque le premier
pied 50 adopte sa deuxième position.
[0163] Ce renfoncement 60 est formé dans la portion centrale 58 du premier pied 50.
[0164] La partie de la première bielle 80 de plus faible largeur est apte à être accueillie
à l'intérieur de ce renfoncement 60 lorsque le premier pied 50 adopte sa deuxième
position.
[0165] On comprend dès lors que le rétrécissement que présente la première bielle 80 du
côté de sa deuxième extrémité 84 permet à la partie de la première bielle 80 qui est
reçue dans le renfoncement 60 de présenter un encombrement restreint, de sorte que
la portion centrale 58 du premier pied 50 peut également présenter des dimensions
réduites.
[0166] On observe par ailleurs que grâce à ce logement d'une partie de la première bielle
80 à l'intérieur du renfoncement 60 du premier pied 50, les premier et deuxième plans
P1 et P2 précédemment définis peuvent être sensiblement ou pratiquement coplanaires.
[0167] Il en résulte que, lorsque le premier pied 50 adopte sa deuxième position, l'encombrement
de l'ensemble constitué par le premier pied 50 et la première bielle 80 peut être
minimisé dans la direction longitudinale de la table, sans pour autant entraver un
positionnement sensiblement vertical du premier pied 50 et/ou de la première bielle
80.
[0168] Le lieu de liaison de la première bielle 80 avec le premier pied 50 est situé à l'intérieur
du renfoncement 60 du premier pied 50.
[0169] Plus précisément, les deux logements 62 aptes à accueillir respectivement les deux
manchons 88 sont ménagés dans les deux parois longitudinales du renfoncement 60 qui
sont espacées dans la direction latérale.
[0170] On comprend que cet exemple représente ainsi une solution particulière de mise en
oeuvre d'une liaison de la première bielle 80 avec le premier pied 50 en un lieu de
ce dernier qui se situe entre ses première et deuxième extrémités 52 et 54 et à distance
de ces dernières.
[0171] Il en résulte que les première et deuxième extrémités 52 et 54 du premier pied 50
sont toutes deux écartées du deuxième axe horizontal X2 qui relie la première bielle
80 au premier pied 50, de sorte que ces deux extrémités 52 et 54 sont toutes deux
aptes à décrire une trajectoire circulaire dans le référentiel de la première bielle
80 lorsque le premier pied 50 pivote autour du deuxième axe X2 de la première bielle
80.
[0172] Par ailleurs, la table peut avantageusement mais non nécessairement comprendre un
ou plusieurs moyens de renforcement de sa rigidité dans une configuration donnée.
[0173] Par exemple, comme illustré en particulier aux figures 8, 11 et 12, la table peut
avantageusement comprendre des moyens de calage de la première extrémité 52 du premier
pied 50 par rapport au plateau 10, lorsque le premier pied 50 est dans sa première
position.
[0174] Selon cet exemple, ces moyens de calage comprennent des moyens de calage « horizontaux
» configurés pour caler la première extrémité 52 du premier pied 50 par rapport au
plateau 10 dans une ou plusieurs directions horizontales ; et des moyens de calage
« verticaux » configurés pour caler cette première extrémité 52 dans la direction
verticale, lorsque le premier pied 50 adopte sa première position.
[0175] Plus précisément, les moyens de calage horizontaux comprennent au moins une paire
d'organes de calage horizontal constituée d'une saillie 32 que comporte l'un des éléments
parmi le plateau 10 et la première extrémité 52 du premier pied 50, et d'un évidement
64 qui est ménagé dans l'autre desdits éléments et qui est apte à coopérer avec la
saillie 32 pour caler la première extrémité 52 du premier pied 50 par rapport au plateau
10 dans une ou plusieurs directions horizontales, lorsque le premier pied 50 occupe
sa première position.
[0176] Cette paire d'organes de calage horizontal constitue un relief permettant un calage
dans une ou plusieurs directions horizontales de la première extrémité 52 du premier
pied 50 dans sa première position.
[0177] Selon l'exemple illustré, le premier pied 50 se place sous la première partie rabattable
30 du plateau 10 lorsqu'il adopte sa première position.
[0178] Dès lors, la saillie 32 est formée sur l'un des éléments parmi la première partie
rabattable 30 du plateau 10 et la première extrémité 52 du premier pied 50, tandis
que l'évidement 64 est ménagé dans l'autre desdits éléments.
[0179] Selon l'exemple illustré, c'est le plateau 10 qui comporte la saillie 32 et la première
extrémité 52 du premier pied 50 qui présente l'évidement 64.
[0180] En outre, la forme de la saillie 32 et celle de l'évidement 64 sont adaptées de manière
à ce que la première extrémité 52 du premier pied puisse être calée dans toute direction
horizontale, en particulier simultanément dans les directions latérale et longitudinale
de la table.
[0181] Pour ce faire, il est choisi dans cet exemple que la saillie 32 et l'évidement 64
présentent tous deux une symétrie de révolution selon un axe vertical.
[0182] La saillie 32 consiste en un pion de positionnement ou centreur, tandis que l'évidement
64 consiste en un perçage.
[0183] Selon l'exemple illustré, les moyens de calage horizontaux comportent autant de paires
d'organes de calage horizontal que la première extrémité 52 du premier pied comporte
de surfaces d'appui 53, de manière à caler horizontalement chacune de ces surfaces
d'appui 53 par rapport au plateau 10.
[0184] Ainsi, selon l'exemple illustré, les moyens de calage horizontaux comportent deux
paires d'organes de calage horizontal qui sont associées respectivement aux deux surfaces
d'appui 53 de la première extrémité 52 du premier pied 50, de manière à caler horizontalement
chacune de ces deux surfaces d'appui 53 par rapport au plateau 10.
[0185] Selon cet exemple, deux évidements 64 sont ménagés respectivement dans les deux surfaces
d'appui 53 de la première extrémité 52 du premier pied 50, et sont aptes à coopérer
respectivement avec deux saillies 32 qui se projettent depuis la face inférieure de
la première partie rabattable 30 du plateau 10, lorsque le premier pied 30 est dans
sa première position disposé sous la première partie rabattable 30 dans sa configuration
dépliée.
[0186] Par ailleurs, les moyens de calage verticaux comprennent au moins une paire d'organes
de calage vertical constituée d'une partie de contact élastique 34 que comporte l'un
des éléments parmi le plateau 10 et la première extrémité 52 du premier pied 50, et
une surface de calage 66 que comporte l'autre desdits éléments et qui est apte à coopérer
avec la partie de contact élastique 34 pour caler verticalement la première extrémité
52 du premier pied 50 par rapport au plateau 10 dans la première position.
[0187] Cette paire d'organes de calage vertical constitue un relief permettant un calage
dans la direction verticale de la première extrémité 52 du premier pied 50 dans sa
première position.
[0188] Selon l'exemple illustré, le premier pied 50 se place sous la première partie rabattable
30 du plateau 10 lorsqu'il adopte sa première position.
[0189] Dès lors, la partie de contact élastique 34 est formée sur l'un des éléments parmi
la première partie rabattable 30 du plateau 10 et la première extrémité 52 du premier
pied 50, tandis que la surface de calage 66 est formée sur l'autre desdits éléments.
[0190] Selon l'exemple illustré, la partie de contact élastique 34 est telle que, à partir
d'une position de repos dans laquelle elle coopère avec la surface de calage 66 pour
retenir dans la direction verticale la première extrémité 52 du premier pied 50 dans
sa première position, la partie de contact 34 est apte à être écartée par élasticité
de la surface de calage 66 pour libérer la première extrémité 52 du premier pied 50.
[0191] Selon cet exemple, la coopération de la partie de contact élastique 34 avec la surface
de calage 66 s'effectue dans un plan parallèle à la direction longitudinale de la
table.
[0192] Selon l'exemple illustré, le plateau 10 comporte la partie de contact élastique 34
et la première extrémité 52 du premier pied 50 comporte la surface de calage 66.
[0193] Plus précisément, la partie de contact élastique 34 consiste en une languette élastique
qui fait saillie sous le plateau 10, en particulier sous la première partie rabattable
30 de ce dernier.
[0194] Selon l'exemple illustré, les moyens de calage verticaux comportent autant de paires
d'organes de calage vertical que la première extrémité 52 du premier pied 50 comporte
de surfaces d'appui 53, de manière à caler verticalement chacune de ces surfaces d'appui
53 par rapport au plateau 10.
[0195] Ainsi, selon l'exemple illustré, les moyens de calage verticaux comportent deux paires
d'organes de calage vertical qui sont associées respectivement aux deux surfaces d'appui
53 de la première extrémité 52 du premier pied 50, de manière à caler verticalement
chacune de ces deux surfaces d'appui 53 par rapport au plateau 10.
[0196] Selon cet exemple, chacune des deux surfaces de calage 66 est formée par une portion
du pourtour de la surface d'appui 53 associée, cette portion s'étendant au voisinage
proche de cette surface d'appui 53 et depuis l'extrémité longitudinale de cette dernière
la plus éloignée dans la direction latérale de l'autre surface d'appui 53.
[0197] Par ailleurs, les moyens de calage horizontaux peuvent comporter en outre une ou
plusieurs butées 36 qui font saillie depuis le plateau 10 et qui sont aptes à caler
la première extrémité 52 du premier pied 50 dans une direction horizontale, lorsque
le premier pied 50 adopte sa première position.
[0198] Selon l'exemple illustré, en particulier à la figure 12, chacune des deux surfaces
d'appui 53 définissant la première extrémité 52 du premier pied 50 est calée dans
la direction longitudinale de la table par deux butées 36 qui sont espacées l'une
de l'autre dans la direction longitudinale et entre lesquelles le pourtour de cette
surface d'appui 53, au voisinage de cette dernière, vient se positionner lorsque le
premier pied 50 adopte sa première position.
[0199] Au moins l'une de ces deux butées 36, de préférence au moins celle la plus éloignée
du premier axe X1 dans la direction longitudinale, présente une portion de rampe de
manière à assurer en outre une fonction de guidage en déplacement du premier pied
50 arrivant ou quittant sa première position.
[0200] Par ailleurs, il a été vu que, selon l'exemple illustré, le plateau 10, en particulier
sa partie de support 20, prend appui sur la deuxième extrémité 54 du premier pied
50, lorsque ce dernier adopte sa deuxième position.
[0201] Selon cet exemple, il est choisi que le plateau 10 repose simplement sur cette deuxième
extrémité 54, lorsque le premier pied 50 est dans sa deuxième position.
[0202] Plus précisément, les deux surfaces d'appui 55 du premier pied 50 qui définissent
sa deuxième extrémité 54 viennent simplement en contact avec la partie de support
20 du plateau 10, en particulier avec des surfaces de contact 28 qui font saillie
depuis la face inférieure de la partie de support 20 de manière à ajuster la hauteur
du lieu de contact de la partie de support 20 avec les deux surfaces d'appui 55.
[0203] On pourrait toutefois prévoir, sans sortir du cadre de la présente invention, que
la table comprenne des moyens de calage de la deuxième extrémité 54 du premier pied
50 par rapport au plateau 10 lorsque le premier pied 50 est dans sa deuxième position.
[0204] De tels moyens de calages peuvent avantageusement être analogues à ceux précédemment
décrits pour caler la première extrémité 52 du premier pied 50 dans sa première position.
[0205] On comprend ainsi que des moyens de calage de la deuxième extrémité 54 du premier
pied 50 par rapport au plateau 10 dans sa deuxième position peuvent avantageusement
comporter par analogie une ou plusieurs parmi toutes les caractéristiques qui ont
précédemment été décrites en ce qui concerne les moyens de calage horizontaux et les
moyens de calage verticaux de la première extrémité 52 du premier pied 50 dans sa
première position.
[0206] Par ailleurs, comme illustré à la figure 16, la table comprend des moyens de sécurisation
de la première partie rabattable 30 dans sa configuration dépliée.
[0207] En particulier, ces moyens de sécurisation comprennent un dispositif de verrouillage
comportant un organe fixe 38 par rapport à l'un des éléments parmi la première partie
rabattable 30 et la partie de support 20, et un autre organe 24 monté mobile sur l'autre
desdits éléments, de telle sorte que, à partir d'une configuration de verrouillage
dans laquelle l'organe mobile 24 coopère avec l'organe fixe 38 pour verrouiller la
première partie rabattable 30 dans sa configuration dépliée, l'organe mobile 24 est
apte à être déplacé pour adopter une configuration de déverrouillage dans laquelle
l'organe mobile 24 est libéré.
[0208] Selon l'exemple illustré, l'organe fixe 38 est fixe par rapport à la première partie
rabattable, tandis que l'organe mobile 24 est monté sur la partie de support 20.
[0209] Plus précisément, l'organe fixe 38 est formé par un rebord vertical que présente
la première partie rabattable 30 et qui s'étend dans la direction latérale de la table.
[0210] L'organe mobile 24 consiste en une partie de contact élastique, en particulier une
languette élastique, qui fait avantageusement saillie depuis la partie de support
20.
[0211] Cette partie de contact élastique est telle que, à partir d'une position de repos
dans laquelle la partie de contact élastique coopère avec le rebord vertical pour
verrouiller la première partie rabattable 30 dans sa configuration dépliée, la partie
de contact élastique est apte à être écartée du rebord vertical pour adopter une configuration
de déverrouillage dans laquelle la partie de contact élastique est libérée.
[0212] Afin de renforcer cette sécurisation de la première partie rabattable 30 dans sa
configuration dépliée, les moyens de sécurisation peuvent avantageusement comprendre
en outre un organe de sécurisation 89 mobile par rapport à l'organe mobile 24, de
telle sorte que, à partir d'une position de sécurisation dans laquelle l'organe de
sécurisation 89 coopère avec l'organe mobile 24 pour sécuriser le dispositif de verrouillage
dans sa configuration de verrouillage, l'organe de sécurisation 89 est apte à être
déplacé pour quitter cette position de sécurisation et permettre la libération de
l'organe mobile 24.
[0213] Selon l'exemple illustré, l'organe de sécurisation 89 est solidaire de la première
bielle 80.
[0214] La position de sécurisation de l'organe de sécurisation 89 est obtenue lorsque la
première bielle 80 adopte la position particulière qu'elle occupe lorsque le premier
pied 50 adopte sa première position.
[0215] Selon l'exemple illustré, l'organe de sécurisation 89 vient en contact de la partie
de contact élastique de manière à empêcher cette dernière de s'écarter du rebord vertical,
ce qui sécurise ainsi la partie de contact élastique dans sa configuration de verrouillage.
[0216] Plus précisément, l'organe de sécurisation 89 consiste en une portion du pourtour
de l'évidement de matière 85 de la première bielle 80 qui est apte à venir en applique
contre la partie de contact élastique.
[0217] Par ailleurs, comme illustré aux figures 17 et 18, la table comprend des moyens de
sécurisation de la première partie rabattable 30 dans sa configuration rabattue.
[0218] En particulier, ces moyens comprennent un premier élément de solidarisation 39 que
comprend l'un des éléments parmi la première partie rabattable 30 et la première bielle
80, et un deuxième élément de solidarisation 90 que comprend l'autre desdits éléments
et qui est apte à coopérer avec le premier élément de solidarisation 39 pour maintenir
la première partie rabattable 30 dans sa configuration rabattue, lorsque le premier
pied 50 adopte sa deuxième position.
[0219] Selon l'exemple illustré, le premier élément de solidarisation 39 consiste en une
patte de clipsage (voir par exemple les figures 2 et 6), tandis que le deuxième élément
de solidarisation 90 consiste en un évidement de clipsage apte à coopérer avec la
patte de clipsage.
[0220] En outre, il est choisi que la patte de clipsage soit solidaire de la première partie
rabattable 30 de manière à faire saillie en un lieu de ce dernier qui vient en regard
direct d'une partie de la première bielle 80, lorsque le premier pied 50 adopte sa
deuxième position et que la première partie rabattable 30 adopte sa configuration
rabattue, et que l'évidement de clipsage soit formé dans cette partie de la première
bielle 80 de manière à pouvoir recevoir la patte de clipsage.
[0221] Selon l'exemple illustré, cette partie de la première bielle dans laquelle est ménagé
l'évidement de clipsage correspond à la partie la plus étroite de la première bielle
80, au voisinage de sa deuxième extrémité 84.
[0222] Bien que cette solution confère une rigidité moindre que celle qui vient d'être décrite,
on pourrait également prévoir, sans sortir du cadre de la présente invention, que
le premier élément de solidarisation soit solidaire d'un des éléments parmi la première
partie rabattable et le premier pied 50, et que le deuxième élément de solidarisation
soit solidaire de l'autre desdits éléments.
[0223] Par ailleurs, comme illustré en particulier aux figures 16, 19 et 20, la table comprend
un compas à deux branches 100 et 100' aptes à être écartées respectivement entre le
premier pied 50 dans sa première position et le deuxième pied 50' dans sa première
position pour maintenir écartés lesdits pieds 50 et 50'.
[0224] Selon l'exemple illustré, les deux branches 100 et 100' du compas sont montées pivotantes
respectivement sur la première bielle 80 et sur la deuxième bielle 80'.
[0225] Plus précisément, une première extrémité 102 de la première branche 100 est reliée
à la première bielle 80 par un quatrième axe X4 parallèle au deuxième axe X2 (voir
la figure 7).
[0226] Bien qu'il ne soit pas exclu du cadre de la présente invention que ce quatrième axe
X4 puisse être confondu avec le deuxième axe X2 de la première bielle 80, il est choisi
dans cet exemple que le quatrième axe X4 soit espacé du deuxième axe X2.
[0227] En d'autres termes, la liaison de la première branche 100 avec la première bielle
80 est réalisée en un lieu de cette dernière qui se trouve espacé de son lieu de liaison
avec le premier pied 50.
[0228] Il est en outre choisi que la distance entre le quatrième axe X4 et le deuxième axe
X2 soit plus petite que la distance entre le quatrième axe X4 et le premier axe X1.
[0229] Comme illustré à la figure 17, la première branche 100 du compas vient en applique
contre la première bielle 80 lorsque le premier pied 50 adopte sa deuxième position
de manière à minimiser l'encombrement de l'ensemble constitué par la première bielle
80 et la première branche 100.
[0230] Afin d'optimiser encore davantage cet encombrement, la première bielle 80 présente
un renfoncement 92 dans lequel au moins une partie de la première branche 100 du compas
est logée lorsque le premier pied 50 adopte sa deuxième position (voir la figure 15).
[0231] Selon cet exemple, une partie de la première branche 100 depuis sa première extrémité
102 est accueillie en partie à l'intérieur de ce renfoncement 92 lorsque le premier
pied 50 adopte sa deuxième position.
[0232] Dès lors, le lieu de liaison de la première bielle 80 avec la première branche 100
se situe à l'intérieur de ce renfoncement 92.
[0233] Selon l'exemple illustré, la deuxième branche 100' est identique à la première branche
100, de sorte la deuxième branche 100' peut avantageusement comprendre par analogie
une ou plusieurs parmi toutes les caractéristiques qui sont décrites en association
avec la première branche 100.
[0234] Ainsi, la deuxième branche 100' est montée pivotante sur la deuxième bielle 80' du
deuxième pied 50'.
[0235] La deuxième extrémité 104 de la première branche 100 est reliée à la deuxième extrémité
de la deuxième branche 100' par une liaison pivot de manière à ce que ces deux branches
100 et 100' puissent pivoter l'une par rapport à l'autre pour pouvoir être rapprochées,
lorsqu'au moins un pied parmi le premier pied 50 et le deuxième pied 50' adopte sa
deuxième position, ou écartées, lorsque ces deux pieds 50 et 50' adoptent tous deux
leur première position respective.
[0236] En outre, il est prévu que le compas présente un point dur de maintien de ses deux
branches 100 et 100' dans leur configuration d'écartement entre les premier et deuxième
pieds 50 et 50'.
[0237] Selon l'exemple illustré, ce point dur est réalisé à l'aide d'une patte de clipsage
108 et d'un évidement de clipsage 109 qui sont formés au voisinage de la deuxième
extrémité 104 de la première branche 100 et qui sont respectivement aptes à coopérer
avec l'évidement de clipsage et la patte de clipsage que comporte la deuxième branche
100'.
[0238] Par ailleurs, selon l'exemple illustré, chacun des éléments parmi le premier pied
50, la première bielle 80, la première partie rabattable 30 du plateau 10, la première
branche 100 du compas, la partie de support 20 du plateau, le deuxième pied 50', la
deuxième bielle 80', la deuxième partie rabattable 30' du plateau 10, et la deuxième
branche 100' du compas est un élément qui est dissocié des autres éléments et qui
est réalisé en matière plastique, en particulier par un moulage par injection.
[0239] Cette caractéristique est avantageusement mise à profit pour optimiser les masses
de ces éléments.
[0240] Ainsi, le premier pied 50 est réalisé par assemblage de deux pièces creuses 50A et
50B qui découpent le premier pied 50 dans un plan passant par sa première extrémité
52 et sa deuxième extrémité 54. Comme illustré aux figures 9 et 10, ces deux pièces
creuses 50A et 50B sont assemblées entre elles par la coopération d'éléments mâles
51a que comporte l'une des deux pièces 50A et 50B avec des éléments femelles 51b que
comporte l'autre pièce, ainsi que par des vis de fixation.
[0241] En outre, comme illustré à la figure 14, la première bielle 80 est également une
pièce creuse, qui est avantageusement nervurée.
[0242] Il en est de même pour la première branche 100 du compas, comme le montrent par exemple
les figures 3 et 7.
[0243] Par ailleurs, selon l'exemple illustré, la table comprend deux pieds qui sont tous
deux des pieds mobiles.
[0244] On pourrait toutefois prévoir, sans sortir du cadre de la présente invention, une
table comprenant un tout autre nombre de pieds supérieur à deux, par exemple trois,
quatre ou plus, pourvu seulement que la table comprenne au moins deux pieds dont au
moins l'un d'entre eux est un pied mobile au sens de la présente invention.
[0245] Chacun de ces pieds peut au choix être fixe, mobile au sens de la présente invention,
ou mobile en décrivant une autre trajectoire de déplacement que celle d'un retournement
par pivotement autour d'une bielle, pourvu seulement que la table comporte au moins
un pied mobile au sens de la présente invention.