[0001] La présente invention concerne un article vestimentaire destiné à recouvrir une partie
d'une main d'un utilisateur et permettant de supporter un récipient tel qu'une bouteille,
une poche souple ou un tube contenant un fluide.
[0002] Lors de la pratique de certains sports d'endurance comme la course à pieds sur route
ou sur chemin, le sportif a besoin de s'hydrater régulièrement pendant l'effort. Pour
parcourir de longues distances en autonomie, certains coureurs tiennent une bouteille
directement dans leur main. Cet acte est contraignant et n'est pas très confortable
car le sportif doit continuellement serrer la bouteille entre ses doigts ce qui peut
générer des douleurs musculaires dans le temps. La main reste crispée et ne se détend
pas. De plus, la bouteille peut tomber à tout moment, au moindre relâchement des doigts.
[0003] Pour pallier ce problème, certains fabricants ont conçu des portes-bouteille fixés
directement sur une bouteille rigide et comprenant une anse. On peut citer, par exemple,
le modèle « Quickdraw Elite » de Nathan. Le sportif glisse alors sa main entre la
bouteille et l'anse, celle-ci lui recouvrant alors le dos de la main. L'anse peut
comprendre une ouverture pour le passage du pouce afin d'améliorer la tenue du porte-bouteille
sur la main. Ce produit est pratique mais présente néanmoins quelques inconvénients.
La main est en contact direct avec la bouteille ce qui n'est pas confortable, la matière
de la bouteille n'étant pas souvent très agréable au toucher. Ce contact direct favorise
également les échanges thermiques et donc le réchauffement du liquide dans la bouteille.
D'autre part, cet accessoire est prévu pour supporter une même bouteille tout au long
de la course. Lorsque la bouteille est vide, il faut la remplir de nouveau ce qui
peut faire perdre du temps. En effet, il s'avère difficile de l'échanger rapidement
contre une autre, du fait de la conception des moyens de fixation du porte-bouteille
sur la bouteille. On notera également que ce porte-bouteille n'a pas été conçu pour
des poches souples ou pour être compatible avec différentes tailles de récipients.
[0004] Les documents
US 4,414,692 et
US 6,000,058 décrivent des solutions similaires comprenant une poche destinée à recevoir un récipient,
cette poche étant alors fixée sur un gant ou une mitaine grâce à des moyens de fixation
auto-agrippant de type boucles/crochets tel que du Velcro®. Ces portes-récipient n'ont
pas été conçu pour une pratique sportive mais pour permettre de tenir un récipient
contenant un liquide froid ou chaud. L'objectif est donc de d'isoler thermiquement
le récipient de la main. Ces gants ne sont donc pas prévus pour des gestes dynamiques
liés à la course. Les moyens de fixation de la poche contenant le récipient sur le
gant ne permettent pas un bon maintien du récipient contre le gant lors de mouvements
rapides de la main. De plus, les poches ne sont pas prévues pour recevoir des poches
souples ou pour être compatible avec différentes tailles de récipients.
[0005] Le modèle USD 633,215 décrit un gant comprenant une bande cousue au centre de la
paume de la main, la bande encerclant un biberon. Cet accessoire est destiné à éviter
que la main du bébé relâche un biberon. Il n'est pas conçu pour une pratique sportive
et notamment pour assurer un bon maintien du récipient contre le gant lors de mouvements
rapides de la main. En effet, la bande peut facilement pivoter autour de son point
d'ancrage. De plus, ce gant n'est pas prévu pour des poches souples.
[0006] Par ailleurs, l'ensemble des documents proposent de maintenir le récipient sensiblement
verticalement, c'est-à-dire perpendiculaire à la direction matérialisant l'allongement
naturel de la main correspondant sensiblement à l'axe du majeur. Ainsi, les doigts
peuvent entourer le récipient pour sa préhension. Cette configuration induit que le
récipient dépasse sous la main. Ce dépassement peut apporter une gêne dans la gestuel,
notamment si la partie dépassant du récipient s'accroche à un relief de l'environnement.
Ainsi, en cas de choc sur le récipient lors d'un mouvement de la main, cela provoque
une contrainte au niveau du gant ce qui peut l'abîmer ou peut blesser l'utilisateur.
D'autre part, le récipient n'est pas protéger, il peut également se détériorer en
cas d'impact. De plus, cette disposition place la bouteille de manière à ce qu'elle
recouvre entièrement la paume de la main. En course à pied, cette zone est thermogène.
Aussi, en la couvrant ou en l'aérant peu, on augmente la production de sueur, ce qui
apporte un inconfort supplémentaire.
[0007] L'invention vise à résoudre un ou plusieurs des inconvénients précédents.
[0008] Un but de l'invention est de proposer un article vestimentaire amélioré amenant un
confort d'utilisation lors de la pratique d'un sport.
[0009] Un autre but est notamment de proposer un meilleur maintien d'un récipient sur l'article
vestimentaire.
[0010] Un autre objectif est d'avoir un article vestimentaire compatible avec différents
types de récipients, notamment des poches souples ou des récipients de différentes
tailles.
[0011] Un objectif complémentaire est un article vestimentaire supportant un récipient facilement
interchangeable quand l'article est porté.
[0012] Un autre objectif est de protéger le récipient.
[0013] L'invention propose un article vestimentaire recouvrant au moins une partie d'une
main d'un utilisateur comprenant une première portion entourant partiellement la main
en reliant au moins une partie de la paume à au moins une partie du dos de la main,
la première portion passant par une zone de jonction du pouce et de l'index de la
main et par le tranchant de la main, une deuxième portion reliée à la première portion
de manière à former une ouverture pour le passage du pouce et au moins un moyen de
fixation d'un récipient sur la première portion. Le moyen de fixation comprend un
élément de fixation relié à une portion de manière ce qu'il soit apte à entourer partiellement
le récipient afin de plaquer une partie du récipient contre la première portion, et
en ce que les points d'accroche de l'élément de fixation sur la portion sont éloignés
de la paume de la main.
[0014] D'autre caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide
de la description qui va suivre, en regard des dessins annexés illustrant, selon des
formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et
dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective 3/4 antérieure d'une main équipée d'un article
vestimentaire portant une poche souple selon un premier mode réalisation de l'invention
;
- la figure 2 est une vue antérieure d'une main équipée de l'article vestimentaire ;
- la figure 3 est une vue postérieure d'une main équipée de l'article vestimentaire,
l'article vestimentaire étant dans une configuration non ajustée sur la main ;
- la figure 4 est la même vue que la figure 3, l'article vestimentaire étant dans une
autre configuration, ajustée sur la main ;
- la figure 5 est une vue postérieure d'une main équipée d'un article vestimentaire
selon un deuxième mode de réalisation, l'article vestimentaire étant dans une configuration
ajustée sur la main ;
- la figure 6 est une vue en perspective 3/4 postérieure d'une main équipée d'un article
vestimentaire portant deux autres récipients selon un troisième mode réalisation de
l'invention ;
- la figure 7 est une vue antérieure d'une main équipée d'un article vestimentaire portant
une autre poche souple selon un quatrième mode réalisation de l'invention ;
- la figure 8 est une vue antérieure d'une main équipée de l'article vestimentaire selon
un cinquième mode réalisation de l'invention ;
[0015] Les figures 1 à 4 représentent un premier mode de réalisation de l'invention. L'article
vestimentaire est une enveloppe partielle 1 recouvrant une partie d'une main 2 d'un
utilisateur. Il est destiné à supporter un récipient 31 placé dans la paume 21 de
la main sans préhension. Le récipient tient dans la main sans serrage des doigts sur
le récipient. Dans cet exemple, le récipient 31 est une poche souple, c'est-à-dire
une gourde ayant des parois déformables.
[0016] Dans l'exemple représenté, l'enveloppe 1 comprend une première portion 11 entourant
une partie de la main en reliant la paume 21 au dos 22 de la main 2, la portion 11
passant par une zone de jonction 23 du pouce 25 et de l'index 26 de la main et par
le tranchant 24 de la main. La zone de jonction 23 s'étend de part et d'autre d'une
ligne reliant la base du pouce à la base de l'index, sur une partie du dos de la main,
coté radial (coté pouce) et sur une partie de la paume de la main, coté radial. Le
tranchant 24 de la main couvre une zone s'étendant de part et d'autre d'une ligne
reliant la paume 21 au dos 22 de la main, coté ulnaire (coté doigt auriculaire), sur
une partie du dos de la main (coté ulnaire) et sur une partie de la paume de la main
(coté ulnaire).
[0017] La première portion 11 est formée de plusieurs parties constitutives.
[0018] Une première partie 111 couvre partiellement la paume 21. C'est cette partie qui
fait l'interface entre la peau et le récipient quand celui-ci est porté contre la
paume. Cette partie 111 permet donc d'isoler le récipient de la peau. Par exemple,
elle est en matière élastique et alvéolée afin d'améliorer le confort de l'utilisateur.
Cette matière est agréable au toucher et s'adapte à la morphologie de la main. Les
alvéoles apportent une meilleure ventilation de la paume. Un matériau répondant à
ce besoin peut être un mélange de polyester et d'élasthanne ou un polyamide. Cette
partie 111 peut également être en d'autres matériaux tels que du néoprène pouvant
ainsi apporté un peu de chaleur.
[0019] Une deuxième partie 112 couvre le tranchant 24 de la main. Cette partie 112 sert
de protection de l'éminence hypothénar de la main. A titre d'exemple, un tissu 3D
peu extensible et alvéolé est adapté pour cette partie. Ce matériau permet une bonne
aération tout en assurant un maintien satisfaisant. Un matériau répondant à ce besoin
peut être un polyester.
[0020] Une troisième partie 113 couvre une grande partie du dos 22 de la main. Cette partie
sert de zone d'attache pour les moyens de fixation d'un récipient mais également d'accroche
d'une patte de réglage 13 permettant d'ajuster l'enveloppe à la morphologie de la
main de l'utilisateur. Cette partie doit donc être peu extensible, c'est-à-dire peu
élastique, afin d'assurer un bon ancrage et comprendre une face externe 113a permettant
d'accrocher une face interne 131 de la patte de réglage. Ces deux faces sont ainsi
munies de moyens auto-agrippant complémentaires qui seront décrits ci-après. Une solution,
parmi d'autres, pour réaliser cette troisième partie, consiste à superposer un tissu
d'accroche peu extensible avec un tissu élastique alvéolé similaire à celui employé
pour la première partie 111. Le tissu alvéolé est confortable et apporte les mêmes
avantages que ceux décrits précédemment. Préférentiellement, la structure du tissu
d'accroche servant de renfort comprend des boucles textiles. Le matériau utilisé pour
ce tissu peut être du polyester gratté. Cette troisième partie est délimitée, coté
ulnaire (coté tranchant), par une couture 113b et, coté radial (coté pouce), par une
couture 113c.
[0021] Une quatrième partie 114 relie la première partie 111 à la troisième partie 113.
Une couture 115 marque la limite entre la première partie 111 et la quatrième partie
114, dans la zone de jonction 23, coté paume. Cette quatrième partie 114 sert à l'ajustement
à l'enveloppe à la morphologie de la main de l'utilisateur. Elle doit être souple
afin de pouvoir se plier, permettant ainsi une réduction de la circonférence de la
première portion 11. Dans cet exemple, cette quatrième partie est composée du même
tissu que celui employé pour la première partie 111.
[0022] La patte de réglage 13 est assemblée, à une 133 de ses extrémités, à la couture 115
et est orientée pour s'étendre du coté du dos de la main. Elle s'élargit en direction
de l'autre extrémité 134 afin d'augmenter la surface d'accrochage avec la troisième
partie 113.
[0023] La patte de réglage 13 comprend une face interne 131 composée d'une matière permettant
d'agripper la face externe 113a de la troisième partie 113. Dans cet exemple, la matière
est un polyester gratté ayant une structure comprenant des crochets textiles ou équivalents.
La face interne 131 de la patte de réglage 13 et la face externe 113a de la troisième
partie 113 forment les moyens d'accroche du système d'ajustement de l'enveloppe. L'utilisation
de boucles et crochets textiles, tricotés ou tissés, est agréable au toucher et préserve
l'environnement. Les boucles et les crochets textiles n'accrochent pas d'autres vêtements
contrairement à des moyens d'accroche auto-agrippant classiques en plastique injecté
de type Velcro®. Cependant, ces moyens d'accroche auto-agrippant classiques peuvent
également être utilisés.
[0024] La patte de réglage 13 peut comprendre également une face externe 132 composée d'une
matière agréable au toucher. Préférentiellement, la matière de la face externe 132
est apte à absorber un liquide de manière à pouvoir éponger, d'un simple geste, la
sueur du visage du sportif lors de son effort.
[0025] Pour pouvoir ajuster l'enveloppe à la morphologie de la main de l'utilisateur, celui-ci
tire sur la patte de réglage 13 en direction du dos 22 de la main. Lorsque le serrage
de la première portion autour de la main est satisfaisant, l'utilisateur amène la
face interne 131 de l'extrémité 134 de la patte de réglage contre la troisième partie
113 de manière que les moyens d'accroche 131, 113a puissent coopérer. Cette action
provoque le raccourcissement de la quatrième partie 114 et donc la réduction circonférentielle
de la première portion 11. L'enveloppe est donc ajustée à la morphologie de la main
du sportif.
[0026] L'enveloppe 1 comprend une deuxième portion 12 reliée à la première portion 11 de
manière à former une ouverture 14 pour le passage du pouce 25. Une couture 141 délimite
cette ouverture 14. Ainsi, les portions 11 et 12 entourent la base du pouce 25. L'ouverture
14 pour le passage du pouce est dimensionnée pour que la base du pouce soit dégagée.
Avantageusement, l'ouverture s'étend vers le tranchant afin de ne pas couvrir l'éminence
thénar. Cette zone n'étant pas sollicité, le mouvement du pouce est facilité apportant
un confort d'utilisation de l'article. A titre d'exemple, l'ouverture 14 peut former
un « V » dans cette zone.
[0027] Une couture 116 délimite un bord de l'enveloppe, coté doigts. Cette couture 116 borde
la première portion 11. Une autre couture 126 délimite l'autre bord de l'enveloppe,
coté poignet. Cette couture 126 borde une partie de la première portion 11 et une
partie de la deuxième portion 12.
[0028] Selon un autre mode de réalisation, non représenté, la patte de réglage 13 est reliée
à la deuxième portion 12. Dans ce cas, on ajuste le serrage autour de la main derrière
le pouce 25, coté poignet. L'ajustement de la circonférence se fait donc légèrement
au-dessus du poignet, au niveau de la deuxième portion 12.
[0029] Il est à noter que la patte de réglage 13 n'est pas obligatoire. L'enveloppe peut
incorporer des portions suffisamment élastiques pour permettre l'ajustement de l'enveloppe
à la morphologie de la main de l'utilisateur.
[0030] D'un point de vue construction, les première et deuxième portions ne sont pas nécessairement
réalisées dans des panneaux distincts. Par exemple, les première 111, troisième 113
et quatrième 114 parties de la première portion 11 et la deuxième portion 12 forment
un seul et même panneau en matériau souple et alvéolé. Dans ce cas, la troisième partie
113 sera renforcée par le recouvrement d'un autre tissu plus rigide et adhérent, comme
nous l'avons vu précédemment. En variante, la troisième partie 113 est un panneau
distinct réalisé entièrement dans un tissu rigide et pouvant coopérer avec la patte
de réglage 13.
[0031] Selon un autre mode de réalisation, plus minimaliste, la première portion 11 comprend
une bande élastique reliant un panneau dorsal correspondant à la partie 113, au niveau
de la jonction du pouce et de l'index, et un panneau couvrant le tranchant, correspondant
à la partie 112. La deuxième portion 12 est également une bande élastique reliant
le panneau dorsal correspondant à la partie 113, au niveau de la base du pouce, coté
poignée, et le panneau couvrant le tranchant, correspondant à la partie 112.
[0032] Bien entendu, l'invention couvre d'autres formes de réalisation ayant une construction
similaire, c'est-à-dire, une enveloppe comprenant une première portion entourant la
main en passant entre le pouce et l'index et une deuxième portion reliée à la première,
passant par la base du pouce, coté poignée. L'invention n'est pas limitée à l'utilisation
de matériau particulier pour la réalisation des portions.
[0033] L'enveloppe 1 comprend un premier moyen de fixation 15 disposé au niveau de la zone
de jonction 23 du pouce 25 et de l'index 26 de la main.
[0034] Dans cet exemple, le premier moyen de fixation 15 comprend un fil élastique 150 dont
chaque extrémité 151 et 152 est assemblée sur la couture 113c de la troisième partie
113, au niveau du dos 22 de la main, coté doigts. Le fil élastique 150 et une partie
du bord 113c de la troisième partie 113 forme une première boucle de serrage 153 constituant
le premier moyen de fixation 15.
[0035] Le premier moyen de fixation 15 est destiné à entourer la partie haute 31a d'un récipient
31. On passe l'extrémité haute du récipient dans la boucle de serrage 153 élargie
par l'utilisateur puis on relâche le fil élastique au niveau de la partie haute 31a
du récipient. Pour faciliter la préhension du fil élastique 150, un ruban 154 est
fixé sur celui-ci. L'utilisateur peut alors facilement saisir le ruban 154 et le tirer
de manière à élargir le fil élastique.
[0036] Quand il est relâché, le fil élastique 150 se resserre en plaquant la partie haute
31a du récipient contre la première portion 11. L'extrémité haute du récipient 31
est maintenue par rapport à l'enveloppe 1. Cette extrémité comprend généralement un
bouchon 31 e.
[0037] Les deux extrémités 151 et 152 du fil élastique 150 sont préférentiellement espacées
d'une distance comprise entre 1,5 et 3 cm. Cet écart permet une meilleure stabilité
du récipient 31 en l'empêchant de pivoter autour de l'ancrage du fil élastique 150
sur le bord 113c de la troisième partie 113. De plus, cet écartement permet le passage
de la patte de réglage 13. Celle-ci passe ainsi dans la boucle de serrage 153.
[0038] L'enveloppe 1 comprend un deuxième moyen de fixation 16 destiné à entourer la partie
basse 31b d'un récipient 31 afin plaquer une partie du récipient contre la première
portion 11.
[0039] Dans cet exemple, le deuxième moyen de fixation 16 comprend une bande élastique 160,
constituant un élément de fixation, dont chaque extrémité 161 et 162 est assemblée
sur la troisième partie 113.
[0040] La première extrémité 161 est fixée sur le bord 113c de la troisième partie 113,
au niveau du dos 22 de la main, coté poignet. Ce point d'accroche se situe donc au
niveau d'une zone d'accroche de la deuxième portion 12 où se trouve un tendon d'un
muscle extenseur du pouce de la main. La zone d'accroche potentielle s'étend de part
et d'autre de l'interface, ou jonction, entre la partie paume et la partie dos de
la main, sur trois centimètres de chaque coté. Préférentiellement, le point d'accroche
effectif est placé au plus près de cette interface située dans le prolongement du
pouce.
[0041] La deuxième extrémité 162 est fixée sur le bord 113b de la troisième partie 113,
au niveau du dos 22 de la main, coté doigts. Ce point d'accroche se situe donc au
niveau du tranchant 24 de la main. Le tranchant 24 de la main, constituant la deuxième
zone d'accroche potentielle de la bande élastique 160, s'étend de part et d'autre
de l'interface, ou jonction, entre la partie paume et la partie dos de la main, sur
trois centimètres de chaque coté.
[0042] Les deux points d'accroche de l'élément de fixation 160 sur l'enveloppe 1 sont ainsi
éloignés de la paume 21 ou creux de la main.
[0043] La bande 160 s'étend le long d'une partie de la paume de la main et recouvre partiellement
l'éminence thénar et l'éminence hypothénar. En conséquence, la bande 160 s'étend selon
une direction Y formant un angle α, supérieur à 45° par rapport l'axe X matérialisé
par le tranchant 24 de la main, selon un plan passant par la paume de la main. Cette
orientation du moyen de fixation est illustrée dans la figure 2.
[0044] La bande élastique 160, élément de fixation, et une partie dorsale, ou postérieure,
des portions 11 et 12 de l'enveloppe 1, c'est-à-dire, disposées au dos de la main,
forment une deuxième boucle de serrage 163 constituant le deuxième moyen de fixation
16. Ainsi, la boucle de serrage entoure la main équipée du récipient ce qui assure
un excellent maintien du récipient contre une partie interne, ou antérieure, des portions
11 et 12 de l'enveloppe 1, c'est-à-dire, disposées au niveau de la paume de la main.
L'effort exercé par la boucle de serrage 163 est répartie autour de la main, au niveau
du dos de la main par la partie dorsale des portions 11 et 12 de l'enveloppe 1 et
au niveau du récipient par la bande élastique 160. Ainsi le récipient est mieux immobilisé
qu'un gant muni d'un moyen de serrage localisé dans la paume de la main. Le risque
de ballottement est réduit.
[0045] L'utilisation de ce deuxième moyen de fixation 16 est analogue à celle du premier
moyen de fixation 15. On passe une extrémité du récipient 31 dans la boucle de serrage
163 élargie par l'utilisateur, on fait glisser le récipient à travers la boucle de
serrage et on relâche la bande élastique au niveau de la partie basse 31b du récipient.
[0046] Quand elle est relâchée, la bande élastique 160 se ressert en plaquant la partie
basse 31b du récipient contre la première portion 11. L'extrémité basse du récipient
31 est maintenue par rapport à l'enveloppe 1.
[0047] La bande élastique 160 comprend une face interne 164 en vis-à-vis de la paume et
une face externe 165. Préférentiellement la face interne 164 comprend un revêtement
en matière antidérapant destinée à être en contact avec au moins une partie du récipient.
De ce fait, ce revêtement réduit tout mouvement relatif entre les parois du récipient
et la bande élastique. Le récipient est alors d'autant mieux maintenu. La face externe
165 peut servir à des fins décoratives.
[0048] Le maintien du récipient est principalement assuré par le deuxième moyen de fixation
16.
[0049] L'association des deux moyens de fixation 15 et 16 permet d'améliorer l'immobilisation
du récipient.
[0050] Pour que l'immobilisation soit efficace, les deux moyens de fixation 15 et 16 doivent
être éloignés l'un de l'autre. La distance d entre le centre des deux moyens de fixation
15 et 16 est, de préférence, comprise entre 4 et 10 cm. Grâce à cet écartement, les
moyens de fixation empêchent ou limitent fortement la rotation R du récipient autour
d'un axe perpendiculaire à la paume de la main.
[0051] Par ailleurs, la translation T du récipient selon son axe longitudinal par rapport
à l'enveloppe 1 est limitée par les forces de friction entre les moyens de fixation
15 et 16 et les parois du récipient 11. De plus, les parois du récipient 11 ne sont
pas lisses ou uniformes. La section du récipient est souvent variable. En conséquence,
le serrage des moyens de fixation 15, 16 est généralement situé dans des creux du
récipient ce qui contribue à l'immobilisation en translation. D'autre part, le revêtement
antidérapant de la face interne 164 de la bande élastique 160 améliore le maintien
axial.
[0052] Enfin, le maintien du récipient contre la paume est obtenu par les deux moyens de
fixation 15 et 16. Ces moyens de fixation plaquent le récipient contre la première
portion 11 de l'enveloppe 1, empêchant l'écartement E du récipient de la main.
[0053] L'invention propose ainsi une autre manière de transporter un récipient. Contrairement
à l'art antérieur où la bouteille est portée verticalement, c'est-à-dire perpendiculaire
à la direction matérialisant l'allongement naturel de la main, le porte-récipient
selon l'invention propose de placer le récipient selon une direction plus adaptée
pour la course. Le récipient sera donc incliné par rapport à une direction « verticale
». Les moyens de fixations permettent d'orienter le récipient de manière à ce que
son axe principal corresponde à une direction Z incliné d'un angle β, dans un sens
anti-trigonométrique, par rapport à l'axe du majeur (au repos). L'angle β est inférieur
à 60°. Préférentiellement, l'angle β est proche de 45°, de manière à positionner le
haut du récipient au niveau de la jonction entre le pouce et le majeur. De ce fait,
le récipient est protégé par la main, le poignet et éventuellement une partie de l'avant-bras.
De plus, lors d'une course où le mouvement de la main du sportif effectue régulièrement
un balancier, cette disposition est favorable à l'équilibre du coureur. En effet,
le liquide à l'intérieur du récipient se déplace selon une direction correspondant
sensiblement à l'alignement main / avant-bras. Cette inertie ne pénalise que peu le
mouvement des bras, ce qui n'est pas le cas lorsque le fluide se déplace selon une
direction perpendiculaire à l'alignement main / avant-bras, comme c'est le cas avec
les portes-récipient connus.
[0054] En variante, comme représenté à la figure 5, le deuxième moyen de fixation est remplacée
par une bande élastique 190 dont les deux extrémités 191, 192 sont assemblées en un
même point d'accroche situé sur la deuxième portion 12, à la base du pouce, coté poignet.
Cela peut être sur le bord 113c de la troisième partie 113, au niveau du dos 22 de
la main, coté poignet. Cette bande élastique 190 entoure alors la base de la main
dans une zone légèrement à coté du poignet. Cette conception permet de positionner
le récipient soit contre la paume de la main, soit contre le dos de la main. Lorsque
le récipient est porté contre la paume de la main, le récipient est maintenu par une
boucle de serrage 193 formée par la bande élastique 190. Dans cette configuration,
on note qu'une portion de la bande élastique 190 reste plaquée contre le dos de l'enveloppe
1. Lorsque le récipient est porté contre le dos de la main, une portion de la bande
élastique 190 reste plaquée contre une partie des portions 11 et 12 de l'enveloppe
1. Le deuxième moyen de fixation 19 est donc réalisé par la boucle de serrage 193.
Dans ces deux configurations, on utilise les mêmes moyens de fixation 15 et 19.
[0055] Dans cet exemple, la bande élastique 190 constitue l'élément de fixation ainsi que
le moyen de fixation au sens de l'invention. Les points d'accroche de la bande élastique
190 sur l'enveloppe 1 sont éloignés de la paume de la main et se situent sensiblement
au même emplacement, à savoir, au plus près de l'interface paume /dos de la main,
située dans le prolongement du pouce. L'orientation de la bande élastique 190 est
analogue au premier mode de réalisation, elle s'étend selon une direction Y formant
un angle α, supérieur à 45° par rapport l'axe X matérialisé par le tranchant 24 de
la main, selon un plan passant par la paume de la main.
[0056] Il faut noter que le premier mode de réalisation décrit aux figures 1 à 4 peut également
être réversible, dans le sens où les moyens de fixations 15 et 16 permettent aussi
bien un maintien du récipient contre la paume 21 de la main, qu'un maintien contre
le dos 22 de la main. Pour passer d'une configuration à l'autre, il faut faire passer
la bande élastique 160 de l'autre coté de la main. Avantageusement, les points d'accroche
du fil 150 ou de la bande 160 sont situés au plus proche de l'interface paume/dos
de la main afin d'obtenir une tension de serrage équivalente, quelle que soit la configuration
de portage du récipient (paume ou dos de la main).
[0057] Alternativement, on peut concevoir une enveloppe prévue uniquement pour plaquer le
récipient contre le dos de la main. Dans ce cas, le premier moyen de fixation sera
préférentiellement assemblé sur la couture 115. D'autre part, les points d'accroche
du deuxième moyen de fixation peuvent être décalés vers la paume 21 de la main. Ce
mode de réalisation est avantageux car il libère la paume de la main ce qui permet
d'utiliser des bâtons pouvant aider à la propulsion lors de course en montagne. On
pourrait également envisager d'incorporer sur l'enveloppe des moyens de liaison amovible
au bâton tel qu'il est connu dans l'art antérieur.
[0058] Une autre possibilité consiste à ajouter des moyens de fixation afin de pouvoir supporter
deux récipients, un de chaque coté de la main. La figure 6 illustre un tel mode de
réalisation. Les premier et deuxième moyens de fixation 15 et 16 sont analogues au
premier mode de réalisation décrit. Dans cette illustration, ils permettent de maintenir
une bouteille rigide classique 32 plus haute que la poche souple 31 représentée précédemment.
Le premier moyen de fixation 15 assure le maintien de la partie haute 32a de la bouteille.
Le deuxième moyen de fixation 16 permet le maintien de la partie médiane 32b de la
bouteille. Dans cet exemple, l'enveloppe comprend des troisième et quatrième moyens
de fixation 17 et 18 destinés à soutenir un autre récipient 33 placé sur le dos 22
de la main. Ici, ce troisième type de récipient 33 est un tube rempli d'un gel énergétique
utilisé pour prévenir de douleur musculaire. Le troisième moyen de fixation 17 est
analogue au premier moyen de fixation 15. Le quatrième moyen de fixation 18 est analogue
au deuxième moyen de fixation 16.
[0059] Avantageusement, un ou plusieurs moyens de fixation peuvent comprendre un moyen de
réglage 171 de la longueur de la boucle de serrage 173. Ce réglage permet de s'adapter
à différentes tailles de récipients et d'ajuster la force de placage et de maintien
du récipient contre la main. Cela permet également d'envisager des moyens de fixation
non élastique, le serrage étant alors réalisé par ce moyen de réglage. La figure 6
montre un exemple de réalisation de ce moyen de réglage. Le troisième moyen de fixation
17 intègre un bloqueur 171 assurant cette fonction de réglage. La longueur du fil
élastique 170 formant la boucle de serrage 173 peut donc être ajustée. Bien entendu,
d'autres moyens de réglage peuvent être envisagés.
[0060] Astucieusement, l'enveloppe peut incorporer des poches ou filets. Ils peuvent être
placés dans la troisième partie 113 de la première portion 11 ou sur la patte de réglage
13. Ils peuvent être fermés par une fermeture à glissière ou par un élastique. Ils
peuvent servir à loger une clef, un billet ou un tube rempli d'un gel énergétique.
La figure 5 illustre une enveloppe munie d'une poche 135 logés à l'intérieur de la
patte de réglage 13 et fermée par une fermeture à glissière 136.
[0061] La figure 7 représente un autre mode de réalisation adapté pour maintenir un long
récipient 34. Dans cet exemple, il s'agit d'une poche souple longue. L'enveloppe 1
comprend les mêmes premier et deuxième moyens de fixation 15 et 16 que ceux du premier
mode de réalisation. Cependant, l'enveloppe 1 comprend un troisième moyen de fixation
19' similaire au deuxième moyen de fixation 19 du deuxième mode de réalisation. Ce
troisième moyen de fixation 19' comporte une bande élastique 190' dont les deux extrémités
sont fixées au niveau d'un même point d'accroche sur la deuxième portion 12 de l'enveloppe.
La bande élastique 190' entoure la base de la main dans une zone légèrement à coté
du poignet. Ce troisième moyen de fixation complémentaire permet de renforcer le maintien
d'une extrémité du récipient par rapport à la main. Ainsi, le premier moyen de fixation
15 permet de plaquer la partie haute 34a du récipient. Le deuxième moyen de fixation
16 permet de plaquer la partie médiane 34b. Et le troisième moyen de fixation 19'
permet de plaquer la partie basse 34c. La position de récipient 34 est donc plus stable
par rapport à la main.
[0062] La figure 8 représente un autre mode de réalisation où le maintien d'un récipient
35 est assuré par un seul moyen de fixation 50. Dans cet exemple, l'enveloppe 1 comprend
des première -11 et deuxième portions -12. Sur cette partie antérieure de l'enveloppe,
coté paume, un panneau 500 recouvre partiellement la première partie 111 de la première
portion 11 et partiellement la deuxième portion 12, coté paume.
[0063] Une première extrémité 501 du panneau 500 est fixée sur la première portion 11, au
niveau d'une zone d'accroche du tranchant 24 de la main. Le tranchant 24 de la main,
constituant cette première zone d'accroche potentielle du panneau 500, s'étend de
part et d'autre de l'interface, ou jonction, entre la partie paume et la partie dos
de la main, sur trois centimètres de chaque coté. Dans cet exemple, l'accroche de
cette extrémité 501 s'étend sensiblement sur toute la largeur de la première portion
11. Alternativement, l'accroche peut couvrir qu'une partie de la largeur de la première
portion 11.
[0064] Une deuxième extrémité 502 du panneau 500 est fixée au niveau d'une zone d'accroche
de la deuxième portion 12 où se trouve un tendon d'un muscle extenseur du pouce de
la main. Cette seconde zone d'accroche potentielle s'étend de part et d'autre de l'interface,
ou jonction, entre la partie paume et la partie dos de la main, sur trois centimètres
de chaque coté. Préférentiellement, le point d'accroche effectif est placé au plus
près de cette interface située dans le prolongement du pouce. Dans cet exemple, l'accroche
de cette extrémité 502 s'étend sensiblement sur toute la largeur de la deuxième portion
12. Alternativement, l'accroche peut couvrir qu'une partie de la largeur de la deuxième
portion 12.
[0065] Ainsi, les deux points d'accroche de l'élément de fixation 50 sur l'enveloppe 1 sont
ainsi éloignés de la paume 21 ou creux de la main.
[0066] Cette construction forme donc une poche ouverte dans laquelle est inséré le récipient
31 à porter. Le récipient 35 est ainsi plaquer contre une partie interne, ou antérieure,
des portions 11 et 12 de l'enveloppe 1, c'est-à-dire, disposées au niveau de la paume
de la main. Ce maintien est réalisé par une boucle de serrage 503 formée par, d'une
part, le panneau 500 et, d'autre part, par une partie dorsale, ou postérieure, des
portions 11 et 12 de l'enveloppe 1, c'est-à-dire, disposées au dos de la main. Ainsi,
la boucle de serrage 503 constitue le moyen de fixation 50 dont le panneau 500 en
est un élément.
[0067] Le panneau 500 est réalisé en matière élastique afin de se déformer pour le passage
du récipient et exercer un effort de pression suffisante pour assurer le maintien
du récipient contre la portion 11 de l'enveloppe 1.
[0068] L'orientation du panneau 500 est analogue aux précédents modes de réalisation, dans
la mesure où il s'étend selon une direction Y formant un angle α, supérieur à 45°
par rapport l'axe X matérialisé par le tranchant 24 de la main, selon un plan passant
par la paume de la main.
[0069] Comme précédemment, une fois mis en place, le moyen de fixation 50 permet d'orienter
le récipient 35 de manière à ce que son axe principal corresponde à une direction
Z incliné d'un angle β, dans un sens anti-trigonométrique, par rapport à l'axe du
majeur (au repos). Selon ce mode de réalisation représenté, l'angle β est inférieur
à 30°.
[0070] Ces différents modes de réalisation permettent le maintien de récipients de différentes
tailles. Les moyens de fixation étant simples et pratiques, il est alors très facile
d'échanger un récipient vide contre un autre récipient plein, ce dernier pouvant avoir
d'autres dimensions que le récipient vide. Les moyens de fixation assurent par ailleurs
un placage constant du récipient contre la main ce qui apporte une stabilité de portage.
Le récipient ne bouge pas ou que très peu. Ces moyens de fixations sont également
adaptés à différentes structures de récipients, qu'ils soient souples ou rigides.
Ainsi, quelles que soient la taille et la structure du récipient, le maintien du récipient
est assuré (peu de ballottement).
[0071] L'invention ne se limite pas aux modes de réalisations décrits et concerne toutes
les combinaisons des exemples précédents envisageables. De même, la structure et les
matières constitutives des parties de l'enveloppe peuvent être différentes. L'enveloppe
peut couvrir plus ou moins la main et couvrir une partie des doigts, formant ainsi
une mitaine, ou les couvrir complètement, formant alors un gant. Dans tous les cas,
l'enveloppe apporte une protection supplémentaire de la main, notamment en l'absence
de récipient.
[0072] Avantageusement, l'enveloppe est conçue pour être polyvalent dans le sens où il convient
à la fois pour la main droite et la main gauche. Ce peut être, par exemple, en plaçant
les points d'accroche de l'élément de fixation du second moyen de fixation proche
de l'interface/jonction entre la partie interne/paume et la partie externe/dos des
portions 11, 12 de l'enveloppe 1. Ainsi, il suffit placer l'élément de fixation du
bon coté pour configurer le moyen de fixation : main droite / main gauche. Une autre
possibilité consiste à concevoir un enveloppe symétrique par rapport à un plan parallèle
à la paume de la main et/ou par rapport à un plan perpendiculaire à la paume de la
main et passant sensiblement par l'axe du majeur et/ou par rapport à un plan perpendiculaire
à la paume de la main et passant sensiblement par un axe « vertical ».
[0073] Dans une variante, les points d'accroche de l'élément de fixation du second moyen
de fixation sont situés sur le dos de la main, sur la partie 113 de la portion 11
de l'enveloppe 1.
1. Article vestimentaire (1) destiné à recouvrir au moins une partie d'une main (2) d'un
utilisateur comprenant :
- une première portion (11) entourant partiellement la main en reliant au moins une
partie de la paume (21) à au moins une partie du dos (22) de la main (2), la première
portion (11) passant par une zone de jonction (23) du pouce (25) et de l'index (26)
de la main et par le tranchant (24) de la main,
- une deuxième portion (12) reliée à la première portion (11) de manière à former
une ouverture (14) pour le passage du pouce,
- au moins un moyen de fixation (16, 18, 19, 19', 50) d'un récipient (31, 32, 33,
34, 35) sur la première portion (11)
caractérisé en ce que
le moyen de fixation (16, 18, 19, 19', 50) comprend un élément de fixation (160, 190,
190', 500) relié à une portion (11, 12) de manière ce qu'il soit apte à entourer partiellement
le récipient (31, 32, 33, 34, 35) afin de plaquer une partie (31b, 32b, 34b) du récipient
contre la première portion (11), et
en ce que les points d'accroche de l'élément de fixation (160, 190, 190', 500) sur la portion
(11, 12) sont éloignés de la paume de la main.
2. Article vestimentaire (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que les points d'accroche de l'élément de fixation (160, 190, 190', 500) sont situés
proche de l'interface paume/dos de la main.
3. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'un point d'accroche de l'élément de fixation (160, 190, 190', 500) se situe au niveau
d'une zone de la deuxième portion (12) où se trouve un tendon d'un muscle extenseur
du pouce de la main.
4. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'un point d'accroche de l'élément de fixation (160, 190, 190', 500) se situe au niveau
du tranchant (24) de la main.
5. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les points d'accroche de l'élément de fixation (190, 190') se situent sensiblement
au même emplacement, l'élément de fixation entourant la base de la main.
6. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de fixation (16, 18, 19, 19', 50) forme une boucle de serrage (163, 193,
503) entourant la main équipé du récipient.
7. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le l'élément de fixation (160, 190, 190', 500) s'étend selon une direction Y formant
un angle α, supérieur à 45° par rapport l'axe X matérialisé par le tranchant (24)
de la main, selon un plan passant par la paume de la main.
8. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le l'élément de fixation (160, 190, 190', 500) comprend une zone (164) en matière
antidérapant destinée à être en contact avec une partie (31b) du récipient (31).
9. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le l'élément de fixation (160, 190, 190', 500) est élastique.
10. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comprend un autre moyen de fixation (15, 17) disposé au niveau de la zone de jonction
(23).
11. Article vestimentaire (1) selon la revendication 10 caractérisé en ce que l'autre moyen de fixation (15, 17) forme, avec une partie de la zone de jonction
(113c), une boucle de serrage (153, 173) destinée à entourer une partie (31a, 32a,
34a) du récipient (31, 32, 33, 34).
12. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes 10 à 11 caractérisé en ce que la longueur d'au moins un des moyens de fixation (15, 16, 17, 18, 19, 50) entourant
une partie (31a, 31b, 32a, 32b, 34a, 34b, 34c) du récipient (31, 32, 33, 34, 35) est
réglable.
13. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes 8 à 10 caractérisé en ce qu'il comprend un troisième moyen de fixation complémentaire (19') permettant de renforcer
le maintien d'une extrémité (34c) du récipient (34) par rapport à la main.
14. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comprend d'autres moyens de fixation (17, 18) de manière à fixer deux récipients
(32, 33), un de chaque coté de la main.
15. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il forme une enveloppe partielle de la main, un gant ou une mitaine.