(19)
(11) EP 2 534 981 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
19.12.2012  Bulletin  2012/51

(21) Numéro de dépôt: 12171331.7

(22) Date de dépôt:  08.06.2012
(51) Int. Cl.: 
A47D 7/00(2006.01)
A47D 9/00(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA ME

(30) Priorité: 14.06.2011 FR 1155177

(71) Demandeur: Serpolet
33550 Langoiran (FR)

(72) Inventeurs:
  • Tricault, Jérôme
    33550 LANGOIRAN (FR)
  • Sordillet, Emmanuel
    64600 ANGLET (FR)

(74) Mandataire: Radault, Gabrielle et al
Cabinet Jolly 38, avenue Hoche
75008 Paris
75008 Paris (FR)

   


(54) Lit pour enfant autodéployable


(57) Un dispositif (1) pour enfant autodéployable, comprenant une structure en arceau (110, 120) apte à supporter à l'état déployé au moins une paroi (20) en matériau souple définissant un espace pour accueillir un enfant, et au moins quatre barres de contrefort (201, 201') pour contrer un appui sur la structure en arceau. Pour au moins une de ces barres, une seule (211, 211') des deux extrémités de la barre est solidarisée à la structure en arceau par une liaison fixe, en sorte que ladite barre puisse rester liée à la structure en arceau lorsque ladite structure passe de l'état replié à l'état déployé et/ou inversement.




Description


[0001] La présente invention concerne le domaine des lits pour enfants et plus particulièrement les lits transportables pour enfants.

[0002] On connaît classiquement les lits parapluie, ou encore lits pliants, formant un espace de couchage défini par une surface sensiblement rectangulaire. L'espace de couchage est délimité par des parois souples sensiblement verticales maintenues en place par des montants aux quatre coins de l'espace de couchage. Les montants sont maintenus en place par des tubes croisés à leur base et par quatre tubes reliés aux extrémités supérieures. Ces lits pliants présentent généralement un dispositif de sécurité pour empécher le pliage accidentel du lit.

[0003] Toutefois, ces lits pliants sont lourds à transporter, encombrants même pliés, compliqués à mettre en oeuvre et surtout à replier.

[0004] On connaît également les lits pour bébé, et plus particulièrement des couffins, dont la structure de maintien de l'espace de couchage se présente sous la forme d'arceau.

[0005] Ces lits pour bébé présentent un inconvénient majeur, lorsque l'enfant grandit et veut prendre appui sur la structure, celle-ci s'affaisse et l'enfant peut alors sortir de l'espace de couchage.

[0006] Le document US 5,809,592 décrit un parc pour enfant comprenant deux boucles flexibles, deux barres de support verticales reliant chacune les boucles entre elles, et une barre horizontale entre deux extrémités d'une même boucle. Ces barres sont fixées aux boucles de manière amovibles. Les barres doivent donc être fixées à chaque installation du parc et retirées après chaque utilisation.

[0007] Il existe un besoin pour un dispositif d'aire de jeu pour enfants qui soit plus facile à mettre en place et/ou à défaire.

[0008] Il est proposé un dispositif d'aire pour enfants autodéployable, comprenant une structure en arceau comprenant deux extrémités d'arceau, ladite structure étant agencée de sorte qu'à l'état déployé, lesdites extrémités d'arceau soient dressées et aptes à supporter au moins une paroi en matériau souple définissant un espace pour accueillir un enfant. Pour chaque extrémité d'arceau, au moins deux barres de contrefort permettent de contrer un appui sur cette extrémité d'arceau. Les dispositif peut ainsi être agencé de sorte qu'à l'état déployé, les deux barres permettent d'absorber des efforts d'appui sur l'extrémité d'arceau correspondante. Pour au moins une (et de préférence pour chacune) desdites barres, une seule des deux extrémités de la barre est solidarisée à la structure en arceau par une liaison fixe, en sorte que ladite au moins une barre puisse rester liée à la structure en arceau lorsque ladite structure passe de l'état replié à l'état déployé et/ou inversement.

[0009] Par exemple, l'autre extrémité, dite extrémité libre, peut ainsi être solidarisée à la structure par une liaison réversible. Par exemple, la liaison peut être formée par verrouillage et/ou défaite par déverrouillage, c'est à dire que par exemple l'utilisateur désolidarise l'extrémité libre de la structure en relâchant un élément de verrouillage, ou la liaison peut être plus simplement formée et/ou défaite par déplacement de la barre.

[0010] Avantageusement, l'extrémité libre n'est pas solidarisée au reste de la structure. La barre est donc fixée par une extrémité, l'autre restant libre. On peut par exemple prévoir de doter l'extrémité libre d'un revêtement non glissant de type caoutchouc afin d'assurer une bonne prise avec le sol ou autre.

[0011] Ainsi, grâce à la fixation d'une extrémité et au caractère réversible de la (ou à l'absence de) fixation de l'autre extrémité de la barre à la structure en arceau, la mise en place et/ou le rangement du dispositif est facilité. La barre peut en quelques sortes suivre la structure en arceau lorsque cette dernière passe de l'état déployé à l'état replié et/ou inversement, ce qui permet d'éviter des étapes de positionnement de l'ensemble de la barre lors de l'installation du dispositif, et de retrait de la barre lors du rangement.

[0012] Par « autodéployable » on entend que le dispositif est apte à être plié, notamment pour son rangement et/ou son transport, mais que sa position d'équilibre en l'absence de contrainte est l'état déployé.

[0013] La présence de deux barres de contrefort à chaque extrémité d'arceau permet de conférer une résistance relativement élevée à l'appui.

[0014] La liaison fixe solidarisant l'extrémité dite non libre de la barre à la structure est normalement conçue pour que l'utilisateur soit incapable de défaire cette liaison dans des conditions normales d'utilisation. On peut éventuellement prévoir une liaison susceptible d'être occasionnellement défaite, par exemple pour permettre une réparation ou un changement de pièces, pourvu que le dispositif soit agencé de sorte que lors du déploiement et/ou du repliement la barre de contrefort puisse rester solidarisée à la structure en arceau. Le dispositif est ainsi agencé de sorte que la barre ne constitue pas un obstacle au déploiement et/ou au repliement de la structure. La présence de barre de contrefort est donc moins contraignante pour l'utilisateur lors du déploiement et/ou du repliement du dispositif que dans l'art antérieur.

[0015] L'appui que la barre peut permettre de contrer peut par exemple être le fait d'un enfant qui souhaite sortir de l'espace qui lui est dédié en faisant basculer le dispositif.

[0016] A l'état déployé, la barre permet de rigidifier la structure en jouant notamment un rôle de contrefort, et peut permettre de contrer un appui sur la structure en arceau grâce à une mise en butée contre un élément de sol. L'élément de sol peut par exemple être le sol lui-même, une boucle de base destinée à être disposée sur le sol, une paroi en matériau souple supportée par la boucle de base, ou autre.

[0017] La barre peut être en contact avec l'élément de sol de façon permanente ou quasi-permanente lorsque le dispositif est à l'état déployé, ou bien encore seulement en cas d'appui. Dans le deuxième cas, on peut prévoir qu'en l'absence d'appui, l'extrémité libre de la barre soit à quelques centimètres de l'élément de sol.

[0018] Le dispositif décrit ci-dessus peut en outre être dénué de points extérieurs, comme de sardines par exemple, comme on peut en trouver dans une tente ou un hamac.

[0019] L'extrémité libre peut par exemple être solidarisée par une liaison réversible directement à un ou plusieurs arceau(x) de la structure en arceau, par exemple une boucle de base destinée à reposer entièrement sur le sol, ou bien encore à une paroi en matériau souple supportée par un ou plusieurs arceaux, par exemple, une paroi en matériau souple supportée par la boucle de base, ou bien une paroi en matériau souple dressée à l'état déployée, supportée par un arceau dressé à l'état déployé.

[0020] Dans le cas d'une désolidarisation de l'extrémité libre de la structure par déplacement de la barre, ce déplacement peut être le fait d'un utilisateur à des fins de repliement du dispositif, ou bien la barre peut se défaire d'elle-même en l'absence d'appui et rester à l'état libre par exemple à quelques centimètres de tout élément de sol. Lorsque le déplacement est le fait d'un utilisateur, le dispositif peut être agencé de sorte que l'utilisateur tire expressément la barre afin de défaire la liaison entre l'extrémité libre et la structure en arceau. Alternativement, le dispositif peut être agencé de sorte que la barre soit entraînée par le reste de la structure lors du repliement, ce qui peut permettre d'éviter un geste utilisateur dédié à la barre de contrefort.

[0021] De la même façon, lorsque l'extrémité libre est solidarisée à la structure par un déplacement de la barre, ce déplacement peut être expressément le fait d'un utilisateur, ou bien être entraîné par les mouvements de la structure en arceau en cours de déploiement. Et dans le cas où la barre reste à une certaine distance de l'élément de sol en l'absence d'appui, la solidarisation peut n'avoir lieu qu'en cas d'appui de par exemple un enfant.

[0022] Avantageusement, le dispositif peut comprendre des moyens de guidage pour guider l'extrémité libre de la barre lorsque le dispositif passe de l'état déployé à l'état replié et/ou inversement. Ces moyens de guidage peuvent permettre de s'assurer du bon positionnement de la barre de contrefort, et limiter en conséquence les gestes utilisateurs

[0023] Les moyens de guidage peuvent être réalisés par exemple en matériau souple, permettant ainsi de limiter le poids du dispositif. Ces moyens de guidage peuvent par exemple comprendre un fourreau en en matériau souple cousu à une paroi en matériau souple du dispositif, par exemple une paroi verticale.

[0024] L'invention n'est en rien limitée à des moyens de guidage en matériau souple. On peut par exemple prévoir un guidage de la barre dans un élément cylindrique en plastique ou en métal.

[0025] Avantageusement, le dispositif peut être agencé de façon à définir au moins un logement pour recevoir l'extrémité libre de la barre en position déployée. Un tel logement, débouchant sur un ou deux côtés, peut permettre de s'assurer du bon positionnement de la barre en position déployée. Ce logement peut par exemple être formé par un oeillet dans la paroi en matériau souple au sol, supportée par la boucle de base, ou bien formé par un évidemment, une boutonnière ou autre, dans la boucle de base, ou bien encore formé dans une paroi en matériau souple dressée, ou autre. L'oeillet peut avoir des bords en matériau souple ou rigide.

[0026] Le logement peut comprendre un oeillet, de sorte que la structure est relativement simple, mais l'invention n'est en rien limitée aux logements de ce type. En particulier, le logement peut être formé par des parois de guidage relativement hautes, par exemple de plus de 2, 5 ou 10 centimètres, aptes à recouvrir une portion de la barre de contrefort. Un tel logement peut être formé en matériau souple : on peut par exemple prévoir une poche en toile cousue à une paroi en matériau souple dressée, et disposée de sorte que le fond de la poche atteigne un élément de sol en cas d'appui. Alternativement, ce logement peut être en un matériau rigide : on peut par exemple prévoir un élément cylindrique, en métal ou en plastique, dont la base est fixée à un arceau de base destiné à reposer entièrement sur le sol, et dont le diamètre intérieur est légèrement supérieur à un diamètre de la barre de contrefort, afin que cette barre puisse être reçue dans l'élément cylindrique.

[0027] Avantageusement, la structure en arceau peut être maintenue en position déployée par au moins un moyen de maintien en extension apte à contrer des efforts tendant à écarter des éléments de la structure. Le moyen de maintien en extension peut permettre notamment de contrer les efforts de la structure. La structure peut en effet avoir tendance à s'ouvrir naturellement de part sa conformation. Les efforts peuvent aussi être le fait d'une personne qui chercherait à pousser les éléments de la structure hors de l'espace pour enfant, comme par exemple un enfant à l'intérieur ou à l'extérieur de cet espace.

[0028] En particulier, le moyen de maintien en extension peut comprendre au moins la paroi en matériau souple apte à retenir la structure. La paroi en matériau souple peut être associée à une sangle pour consolider l'ensemble.

[0029] L'invention n'est pas limitée par la forme de la structure en arceau mise en oeuvre.

[0030] Avantageusement, la structure en arceau peut comprendre au moins un premier arceau formant une boucle de base apte à reposer sur le sol et au moins un deuxième arceau dressé, en position déployée, dont la vue de face présente sensiblement une forme de U, le deuxième arceau étant apte à supporter au moins la paroi en matériau souple.

[0031] En particulier, on peut prévoir deux couples de barres de contrefort solidarisées respectivement à proximité des deux points hauts du deuxième arceau.

[0032] Avantageusement, à l'état déployé, l'espace pour accueillir un enfant est délimité par une ou plusieurs paroi(s) sensiblement verticale(s) par rapport au sol et/ou par rapport à la boucle de base. Par « sensiblement », on entend une déviation inférieure ou égale à 10%, et avantageusement inférieure ou égale à 5%.

[0033] L'espace pour enfant peut par exemple être circonscrit entre quatre parois sensiblement verticales et un fond, le coté opposé au fond restant ouvert ou éventuellement refermé par exemple par une moustiquaire.

[0034] Les arceaux peuvent être arrondis sur toute leur longueur, comme illustré par les figures décrites ci-après, ou non.

[0035] Par exemple, on pourra prévoir des arceaux avec des parties arrondies et des parties rectilignes, notamment au niveau des extrémités d'arceau de l'arceau dressé.

[0036] Ainsi, on peut par exemple prévoir que l'arceau dressé ait une forme telle que les parties rectilignes soient sensiblement à la même hauteur que le rebord supérieur des parois latérales (référencé 700 sur la figure 1 décrite ci-après) lorsque le lit est déployé. Le pourtour supérieur du lit est alors plan ou sensiblement plan, par exemple à forme de rectangle, comme dans un lit parapluie classique.

[0037] Le dispositif peut comprendre un lit pour enfant, et l'espace peut être un espace de couchage. L'espace de couchage peut être conformé de façon à autoriser l'installation d'un matelas à faces sensiblement rectangulaires.

[0038] Alternativement, on pourrait prévoir que le dispositif soit un parc pour enfant, et que l'espace soit un espace de jeu.

[0039] Il est en outre proposé un dispositif pour enfant autodéployable, avec une structure en arceau apte à supporter en position déployée au moins une paroi en matériau souple définissant un espace d'accueil. Avantageusement, le dispositif comporte un moyen de renforcement de paroi en matériau souple pour contrer un appui sur cette paroi. L'enfant peut en effet chercher à sortir de l'espace qui lui est dédié en enjambant la paroi par exemple, et ce moyen de renforcement peut permettre de rigidifier la paroi et de limiter l'affaissement, notamment lorsque le matériau souple a vieilli.

[0040] Ce moyen peut avantageusement comprendre une ou plusieurs barres solidarisées à la paroi. On peut par exemple prévoir une barre de renforcement sensiblement horizontale lorsque le dispositif est déployé, disposée à proximité d'un bord supérieur de la paroi, et au moins une, avantageusement deux barres de renforcement sensiblement verticales, disposées de façon à venir en butée d'une part avec la barre sensiblement horizontale et d'autre part avec un élément de sol en cas d'appui sur la barre sensiblement horizontale. Le moyen de renforcement peut ainsi être mis en place de façon relativement simple, sans modifier le matériau souple lui-même.

[0041] La présence de deux barres de renforcement ou davantage peut permettre de rendre la structure plus résistante à l'affaissement.

[0042] Avantageusement, la ou les barres du moyen de renforcement ont une longueur inférieure ou égale à la dimension maximale du dispositif à l'état replié. Ainsi, si cette ou ces barres sont disposées judicieusement, le passage de l'état déployé vers l'état replié et/ou inversement peut se faire sans étape dédiée au moyen de renforcement, du type fixation de barre ou autre.

[0043] La structure déployable ainsi définie est plus légère qu'un lit pliant traditionnel et assure également un meilleur maintien qu'un couffin en cas d'appui de l'enfant.

[0044] Il est en outre proposé un dispositif pour enfant autodéployable, avec une structure en arceau apte à supporter en position déployée au moins une paroi en matériau souple définissant un espace d'accueil. Le dispositif peut avantageusement comprendre en outre au moins une barre supplémentaire, et avantageusement deux barres supplémentaires disposées sur deux cotés opposés et respectifs de l'espace pour enfant. Cette ou ces barre(s) supplémentaire(s) peuvent être disposées obliques lorsque le dispositif est à l'état déployé, c'est à dire formant un angle non nul avec la paroi verticale, et de façon à pouvoir contrer un appui avec une composante horizontale sur la paroi.

[0045] Avantageusement, pour au moins une barre supplémentaire, cette barre s'étend entre la barre sensiblement horizontale du moyen de renforcement et un élément de sol, avantageusement la jonction entre les deux arceaux au sol.

[0046] Cette ou ces barres supplémentaires peuvent ainsi permettre d'empêcher le basculement de la structure.

[0047] Il est possible que la paroi en matériau souple délimite un deuxième espace de couchage, par exemple pour un deuxième enfant, voire davantage.

[0048] Il est en outre proposé un dispositif pour enfant, par exemple un lit pour enfant ou autre, définissant un espace pour accueillir un enfant et comprenant un fond de cet espace d'accueil comportant deux parois en matériau souple superposées, ledit fond étant agencé de façon à pouvoir recevoir un matelas entre lesdites parois. Les parois superposées peuvent définir une poche apte à recevoir un matelas.

[0049] Ainsi le dispositif définit un logement pour recevoir un matelas. Un tel double fond permet de satisfaire aux exigences normatives quant à la fixation du matelas sans utilisation des moyens de fixation spécifiques du type bandes auto-agrippantes dites bandes Velcro®. Le matelas est simplement maintenu entre les deux parois en matériau souple.

[0050] L'installation est d'autant plus simple qu'il n'est pas nécessaire de prévoir une housse pour le matelas.

[0051] Avantageusement, les deux parois sont solidarisées l'une à l'autre sur au moins une partie de leur pourtour, par exemple par une couture ou bien encore par des bandes Velcro® ou autre.

[0052] La poche ainsi définie peut avoir une ouverture pour l'insertion du matelas, coté sol ou coté espace de couchage. On peut prévoir des moyens de fermeture temporaire de cette ouverture, par exemple des bandes Velcro® ou autre, ou non.

[0053] En disposant l'ouverture coté sol, on facilite encore l'installation du matelas puisque l'utilisateur n'auras pas à manipuler le matelas dans l'espace de couchage.

[0054] Avantageusement, l'une des parois définit, éventuellement avec l'autre paroi, une ouverture pour l'insertion d'un matelas par cette ouverture. Le fond est ainsi de conception relativement simple.

[0055] Avantageusement et de façon non limitative, c'est la paroi coté sol qui comporte cette ouverture pour l'insertion d'un matelas. Ceci permet d'avoir une installation plus facile encore.

[0056] Avantageusement et de façon non limitative, l'une des deux parois du fond a des dimensions inférieures à celle de l'autre de ces parois. On peut ainsi économiser du matériau souple, par exemple du tissus, et prévoir une forme adaptée à celle du matelas afin de prévenir les glissements du matelas dans l'espace entre les parois.

[0057] On peut par exemple prévoir un fond comportant une première paroi et une deuxième paroi de dimensions inférieures à la première paroi, de forme par exemple rectangulaire, et fixée à la première paroi, sur le dessous de cette première paroi, par des coutures sur trois des quatre cotés du rectangle. Le quatrième coté correspond à l'ouverture pour l'insertion du matelas dans la poche formée entre la première et la deuxième paroi.

[0058] Le patron correspondant à la première et/ou deuxième paroi peu(ven)t avoir des bords afin de s'ajuster à un matelas relativement épais.

[0059] On pourrait aussi prévoir une deuxième paroi, coté sol, relativement étendue, et dans laquelle est taillée une ouverture pour l'insertion d'un matelas. La première paroi peut alors être de dimensions correspondant à celles du matelas, ou non.

[0060] Il est en outre proposé un dispositif pour enfant, par exemple un lit pour enfant ou autre, définissant un espace pour accueillir un enfant et comprenant un élément en matériau souple apte à recouvrir au moins une partie du fond de l'espace pour accueillir un enfant et apte à être détaché du dispositif.

[0061] Cet élément détachable en matériau souple peut par exemple comprendre un molleton, ou bien une portion de drap, ou autre. Cet élément peut ainsi être retiré afin d'être lavé.

[0062] Cet élément détachable peut s'étendre sur au moins une partie du fond. On pourra prévoir des moyens de fixation amovible du type bandes Velcro®, boutons pressions, fermeture éclair, ou autre pour assurer la fixation temporaire de l'élément détachable au reste du dispositif.

[0063] Cet élément détachable peut être fixé à une paroi de fond pleine ou bien définissant une ouverture sous l'élément détachable.

[0064] Dans un mode de réalisation préféré le fond comporte à la fois une ouverture coté sol pour l'insertion d'un matelas et un élément détachable coté espace de couchage. Néanmoins, on pourrait prévoir une insertion du matelas après détachement (éventuellement partiel) de la portion détachable, via une ouverture de la paroi de fond coté espace de couchage, la paroi coté sol étant alors éventuellement dénuée d'ouverture.

[0065] Les différentes caractéristiques ci-dessus pourront bien entendu être combinées.

[0066] Il est en outre proposé un procédé de déploiement ou de repliement d'un dispositif tel que décrit ci-dessus , dans lequel lors de ce déploiement ou de ce repliement une seule des deux extrémités de la barre est solidarisée à la structure en arceau, l'autre desdites extrémités étant laissée libre. La barre reste donc liée à la structure en arceau lorsque cette structure passe de l'état replié à l'état déployé et/ou inversement.

[0067] L'invention est maintenant décrite, en faisant référence aux dessins, non limitatifs, dans lesquels :

La figure 1 et la figure 4 sont des vue en perspective d'un exemple de lit pour enfant selon un premier mode de réalisation de l'invention, certains éléments n'étant pas représentés sur l'une ou l'autre de ces figures pour des raisons de lisibilité et de clarté. Par exemple le molleton n'est pa représenté sur la figure 1, tandis que les barres de contrefort ne sont que très partiellement représentées sur la figure 4.

La figure 2 est une vue de dessus d'une structure d'un lit pour enfant selon le premier mode de réalisation, représenté de façon très schématique.

La figure 3 illustre l'installation d'un matelas gonflable dans un lit pour enfant selon le premier mode de réalisation.



[0068] Selon le premier mode de réalisation, non limitatif, représenté sur les figures, un lit pour enfant 1 est formé d'une structure déployable en arceau. Cette structure comprend deux arceaux 110, 120, dont le premier arceau 110 forme une boucle de base apte à reposer sur le sol et un deuxième arceau 120 dressé dont la vue de face en position déployée présente sensiblement une forme de U, dont les branches ont tendance à s'écarter l'une de l'autre.

[0069] Les axes longitudinaux de ces boucles AA', BB' sont sensiblement perpendiculaires l'un par rapport à l'autre.

[0070] Les deux extrémités longitudinales (B,B') de la boucle support 120 sont associées aux deux extrémités transversale de la boucle de base 110, de sorte que la boucle de base 110 s'étende sensiblement dans un plan et que la boucle support 120 forme deux arceaux 123, 124 dont les extrémités d'arceau 123', 124' s'étendent vers le haut.

[0071] Les extrémités d'arceau 123', 124' assurent notamment le maintien d'une paroi souple 20 en quatre points C, D, E et F formant sensiblement un rectangle. La paroi souple est composée d'un ou de plusieurs éléments de forme parallélépipédique.

[0072] Dans l'exemple représenté, les parois présentent sensiblement une même hauteur h, par exemple 60 ou 70 centimètres. Selon un autre exemple non représenté on pourrait imaginer que les cotés deux à deux opposés du parallélépipède présentent des hauteurs similaires, les cotés attenants étant d'une hauteur différente.

[0073] Les parois sont avantageusement sensiblement perpendiculaires au sol, c'est-à-dire qu'elles présentent un angle par rapport à la verticale de +/-10 ° ou moins.

[0074] La structure est maintenue en position déployée par la paroi 20 qui agit comme un moyen de maintien en extension sur les arceaux 123 et 124. La paroi 20 permet en effet de contrer les forces tendant à écarter les arceaux 123, 124 l'un de l'autre.

[0075] Le dispositif comporte quatre tiges ou barres de contrefort, dont deux seulement 201, 201' sont visibles sur la figure 1, les barres permettant de contrer un appui sur l'extrémité d'arceau 124' étant cachées par une paroi en tissu.

[0076] Ces barres de contrefort présentent chacune une première extrémité respective (référencée 211, 211' pour les barres 201, 201' ) et une deuxième extrémité respective (référencée 221, 221' pour les barres 201, 201' ). Les premières extrémités des barres de contrefort non visibles sur la figure 1 sont solidarisées à proximité du point haut 122 et les premières extrémités des barres 201, 201', sont solidarisées à proximité du point haut 121. Ces solidarisation sont effectuées au moyen de T en plastique 230, 230', 231, 231'.

[0077] Les branches verticales des T 230 , 230' reçoivent respectivement les extrémités des barres de contrefort non visibles correspondantes tandis que les branches horizontales de ces T 230, 230' reçoivent des portions de la boucle 120 à proximité du point haut 122. De la même façon, les branches verticales des T 231, 231' reçoivent les extrémités 211, 211' tandis que les branches horizontales de ces T 231, 231' reçoivent des portions de la boucle 120 au niveau du point haut 121. La solidarisation des premières extrémités des barres de contrefort à la structure en arceau est donc pérenne, les T 230, 230', 231, 231' étant destinés à ne pas être défaits par un utilisateur.

[0078] En revanche, les deuxièmes extrémités des barres de contrefort sont simplement destinées à être reçues dans des boutonnières (référencées 222, 222' sur la figure 3) respectives d'une paroi en toile 965 supportée par la boucle de base 110.

[0079] La structure est par exemple composée de tubes d'un diamètre de 5 mm. Les barres de contrefort 201, 201' et les boucles 110, 120 peuvent être en fibres de verre par exemple.

[0080] La boucle de base 110 présente une longueur dépliée d'environ 4860 mm.

[0081] La boucle support 120 présente une longueur dépliée d'environ 4028 mm.

[0082] La structure est habillée d'une enveloppe 500, comprenant au moins six patrons différents. Un patron peut être utilisé pour plusieurs pièces. Le dispositif est réalisé à partir d'
  • Un premier patron sensiblement rectangulaire correspondant aux cotés de l'espace de couchage et un deuxième patron également sensiblement rectangulaire, mais de dimension plus réduite, correspondant aux extrémités de l'espace de couchage.
  • Un troisième patron et un quatrième patron, adaptés pour fermer les surfaces s'étendant entre les cotés de l'espace de couchage et la boucle support 120 en arceau, dont la forme est délimitée par la corde d'un cercle et sa périphérie. A titre d'exemple, le troisième patron présente une corde de 600 mm et une hauteur de 158 mm, le quatrième patron présente une corde de 1653 mm et une hauteur de 207 mm.
  • Un cinquième patron, adapté pour fermer les surfaces extérieures de la structure s'étendant entre les points 121, A, B et B', et son symétrique 122, A', B et B'.
  • Un sixième patron sensiblement ovale, adapté pour fermer le dessous de la structure, présentant les dimensions suivantes 1500 mm entre les points A et A' et 1000 mm entre les points B et B'. Comme expliqué ci-après, on prévoit en outre un patron rectangulaire pour définir avec le sixième patron une poche pour recevoir un matelas 900 (voir la figure 3).


[0083] A l'ensemble de ces patrons il est nécessaire d'ajouter les débords nécessaire à l'assemblage, qui peuvent s'étendre par exemple entre 20 mm et 30 mm.

[0084] L'enveloppe 500 est supportée par la structure en arceau au moyen de manchons en toile 510.

[0085] La structure déployable 110, 120 décrite dans la figure 1 est avantageusement une structure autodéployable bien connue de l'homme du métier.

[0086] Les arceaux, une fois repliés par une méthode bien connue de l'homme du métier, forment un cercle d'un diamètre allant de 60 à 90 cm de diamètre.

[0087] A chacun des deux premiers patrons, est cousu une poche 600 pour recevoir une barre de renforcement horizontale 300 et deux barres de renforcement verticales 310, 310'. Ces barres ont chacune une longueur adaptée de sorte que ces barres 300, 310, 310' ne constituent pas une gêne pour le repliement, par exemple 60 centimètres. Sur la figure 1, la poche et les barres de renforcement ne sont visibles que pour l'un des deux premiers patrons.

[0088] La distance entre les points F et C peut par exemple être de 1 mètre environ. L'homme du métier comprendra que les figures ne sont pas forcément à l'échelle et saura éventuellement effectuer les adaptations nécessaires.

[0089] Le dispositif 1 comprend en outre deux barres obliques, dont une seule 800 est visible sur la figure 1, pour contrer un appui sur la barre 300 ayant une composante horizontale. Chacune de ces barres obliques est solidarisée d'une part à la barre de renforcement horizontale correspondante, au moyen d'un T en plastique par exemple, et d'autre part à l'une et/ou l'autre des boucles 110, 120, au niveau de la jonction de ces boucles, là encore au moyen d'un T en plastique. Ainsi, la barre 800 est solidarisée à la barre 300 par un T en plastique 810 et au point B de la boucle de base 110 par un T en plastique 820.

[0090] Ce T 820 peut aussi permettre de solidariser les boucles 110, 120 l'une à l'autre.

[0091] L'homme du métier appréciera que le repliement des arceaux, bien connu en soi, n'est pas incommodé par la présence des barres 300, 310, 310', 210, 210', 800, et leurs homologues non visibles sur la figure 1. Les barres de contrefort sont fixées a l'arceau supérieur à l'aide de T en plastique 230, 230', 231, 231' et ont chacun une extrémité laissée libre. Les barres 300, 310, 310', 800, sont situées à des endroits sans rupture de pliage et n'empêchent donc en rien le repliement. Ce système permet une mise en place automatique lors du déploiement et un repliement sans nécessiter d'action de démontage ou de déverrouillage de la part de l'utilisateur. Lors des phases de déploiement ou de repliement, l'utilisateur a uniquement le système "pop up" à gérer, c'est à dire former un 8 avec les deux arceaux pour le repliement. L'ensemble des éléments additionnels de rigidification 300, 310, 310', 210, 210', 800, se met en place et se replie automatiquement.

[0092] Les barres 300, 310', 310, ici en fibres de verre, sont solidarisées entre elles par des T en plastique 320, 320'. Des coutures non représentées sur la figure 1 permettent de maintenir en place les barres 300, 310, 310'.

[0093] Les barres verticales 310, 310' ont chacune une extrémité solidarisée à la barre horizontale 300, et l'autre extrémité 710, 710' située à quelques centimètres du fond de l'espace de couchage. Si l'enfant appuie sur le rebord supérieur 700, cette autre extrémité 710, 710' vient en butée et permet de contrer les efforts liés à l'appui.

[0094] Alternativement, dans un mode de réalisation non représenté, on peut prévoir que l'extrémité basse des barres verticales atteigne le bas de la paroi, voire débouche jusqu'au sol en passant par des oeillets formés dans l'enveloppe. Par exemple, la hauteur h des parois peut être de 60 centimètres et la longueur des barres verticales peut aussi être égale à 60 centimètres environ. Dans ce cas, on peut prévoir que la barre horizontale soit maintenue dans un ourlet du bord supérieur.

[0095] Dans un mode de réalisation non représenté, on pourrait prévoir une seule barre verticale du type 310 par paroi, ou bien trois, ou bien encore un nombre plus élevé.

[0096] Pour revenir à la figure 1, les deuxièmes patrons comportent deux ouvertures chacun (référencées 400, 400' pour celles visibles sur la figure 1) pour laisser passer la barre de contrefort correspondante (référencées 201, 201').

[0097] Pour plus de clarté, on a représenté sur la figure 1 la poche 600 comme extérieure, mais on comprendra que pour des raisons d'esthétique, il peut être avantageux de la placer à l'intérieur de l'enveloppe.

[0098] Egalement, pour plus de clarté, on n'a représenté entièrement sur la figure 1 que deux des quatre barres de contrefort, qu'une seule des deux barres de renforcement horizontale, que deux des quatre barres de renforcement verticales, qu'une seule des deux barres obliques etc.

[0099] On comprendra que de l'autre coté de l'espace de couchage se trouve des éléments similaires à ceux explicitement représentés sur la figure. La figure 2 montre la structure en arceaux du lit 1, avec les boucles 110, 120, et les parois 20 qui définissent un espace de couchage pour un enfant. La figure 3 illustre l'installation d'un matelas 900. Un utilisateur 960 fait d'abord basculer le lit 1 selon la flèche 961, de façon à soulever du sol le fond 950, 965 du lit 1. Puis le matelas 900 est inséré, à l'état dégonflé, dans une ouverture 962 définie entre le rectangle de tissus 950 et le sixième patron de forme ovale 965, suivant la flèche 963.

[0100] On peut fixer par couture un patron rectangulaire 950 à un patron ovale 965 de façon à laisser une ouverture 962 pour l'insertion d'un matelas. On prévoiera par exemple des coutures sur trois seulement des quatre cotés du rectangle.

[0101] En variante, la paroi coté coté sol pourrait être d'une seule pièce et percée d'une ouverture pour l'insertion du matelas. La paroi coté espace de couchage pourrait être fixée à la paroi coté sol par des coutures formant un rectangle de dimensions légèrement supérieures à celle du matelas. Le matelas est ainsi reçu via l'ouverture de la paroi coté sol, entre les deux parois superposées qui forment le fond de l'espace de couchage.

[0102] L'invention n'est pas limitée à un forme particulière du fond, même s'il est avantageux que ce fond définisse un logement pour recevoir le matelas.

[0103] Le matelas est inséré à l'état dégonflé, et gonflé une fois mis en place, avec de smoyens de gonflage connus de l'homme du métier.

[0104] Comme représenté sur la figure 4, un élement détachable 964, par exemple un molleton, est fixé à la paroi 965, coté espace de couchage, par des bandes Velcro® 970 ou un autre moyen de fixation amovible. Après quelques utilisations, ou bien si l'enfant a souillé ce molleton 964, il est possible de retirer le molleton 964 et de la laver séparément du reste de l'enveloppe 500.

[0105] En variante, on pourrait prévoir que lors du déploiement, pour chaque barre de contrefort, l'extrémité basse de la barre soit guidée par l'utilisateur ou par un moyen de guidage du type fourreau dans un élément de réception avec un évidement de diamètre interne légèrement supérieur au diamètre externe de la barre. Cette introduction déclenche un mouvement d'un élément de verrouillage de l'élément de réception, ce mouvement conduisant à bloquer la barre. Cet élément de verrouillage peut se situer à au niveau du passage de la barre et peut par exemple comporter un ressort et une pièce évidée susceptible d'être poussée par le ressort. L'évidement de la pièce évidée a sensiblement le même diamètre que celui de l'élément de réception. En position verrouillée, la pièce évidée applique du fait de la poussée du ressort des forces transversales contre la portion de barre de contrefort correspondante, ces forces étant suffisantes pour empêcher ou rendre plus difficile le retrait de la barre. Lors du repliement, l'utilisateur appuie sur une extrémité débouchante de la pièce évidée et qui constitue en quelques sortes un bouton. La force d'appui étant dans le sens opposé à celui de la force de poussée du ressort, la pièce évidée est déplacée. Lorsque l'évidemment de la pièce évidée est sensiblement aligné avec l'évidement de l'élément de réception, et que la pièce évidée applique contre la barre une force suffisamment faible, la barre peut être retirée plus facilement par l'utilisateur ou du fait de l'entraînement lié au repliement de la structure.

[0106] Dans la présente demande, les termes "haut", "bas", supérieur", "inférieur" , "horizontal", "vertical", sont à prendre dans le sens commun du terme, pour un dispositif déployé posé sur un sol, ce sol étant supposé horizontal ou sensiblement horizontal, bas et inférieur par rapport au dispositif déployé posé sur le sol. Bien entendu, le dispositif déployé peut être soulevé et/ou orienté différemment, notamment lors de l'installation du matelas.


Revendications

1. Dispositif (1) pour enfant autodéployable, comprenant :

- une structure en arceau (110, 120) comprenant deux extrémités d'arceau (123', 124'), ladite structure étant agencée de sorte qu'à l'état déployé, lesdites extrémités d'arceau soient dressées et aptes à supporter au moins une paroi (20) en matériau souple définissant un espace pour accueillir un enfant,

- pour chacune desdites extrémités d'arceau, au moins deux barres de contrefort (201, 201') pour contrer un appui sur ladite extrémité d'arceau (123'),
dans lequel, pour au moins une desdites barres, une seule (211, 211') des deux extrémités de la barre est solidarisée à la structure en arceau par une liaison fixe, en sorte que ladite au moins une barre puisse rester liée à la structure en arceau lorsque ladite structure passe de l'état replié à l'état déployé et/ou inversement.


 
2. Dispositif (1) selon la revendication 1, dans lequel, pour au moins une desdites barres de contrefort (201, 201'), l'autre (221, 221') des extrémités de ladite barre n'est pas solidarisée à la structure en arceau (110, 120).
 
3. Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 2, comportant en outre un moyen (300, 310, 310') de renforcement de paroi pour contrer un appui sur une paroi en matériau souple (20).
 
4. Dispositif (1) selon la revendication 3, dans lequel le moyen de renforcement comporte une barre de renforcement sensiblement horizontale (300) lorsque le dispositif est déployé, disposée à proximité d'un bord supérieur (700) de la paroi, et au moins deux barres de renforcement sensiblement verticales (310, 310'), disposées de façon à venir, en cas d'appui sur la barre sensiblement horizontale, en butée d'une part contre la barre sensiblement horizontale et d'autre part contre un élément de sol.
 
5. Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 4, comportant en outre au moins une barre supplémentaire (800) disposée oblique lorsque le dispositif est à l'état déployé, de façon à empêcher le basculement du dispositif en cas d'appui sur la paroi (20) avec une composante horizontale.
 
6. Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel la structure en arceau comporte au moins un premier arceau formant une boucle de base (110) apte à reposer sur le sol et au moins un deuxième arceau (120) dressé, en position déployée, dont la vue de face présente sensiblement une forme de U, le deuxième arceau étant apte à supporter au moins la paroi en matériau souple (20).
 
7. Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel ledit dispositif est un lit pour enfant.
 
8. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit dispositif comprend un fond de l'espace pour accueillir un enfant, ledit fond comprenant deux parois (950, 965) en matériau souple superposées définissant une poche apte à recevoir un matelas (900), ladite poche ayant coté sol une ouverture (962) pour l'insertion du matelas.
 
9. Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 8, comprenant un élément en matériau souple apte à recouvrir au moins une partie du fond de l'espace pour accueillir un enfant et des moyens de fixation amovible dudit élément en matériau souple au reste dudit dispositif.
 
10. Procédé de montage/démontage d'un dispositif (1) pour enfant autodéployable, comprenant une structure en arceau (110, 120) comprenant deux extrémités d'arceau, ladite structure étant agencée de sorte qu'à l'état déployé, lesdites extrémités d'arceau soient dressées et aptes à supporter au moins une paroi (20) en matériau souple définissant un espace pour accueillir un enfant, et pour chacune desdites extrémités d'arceau, au moins deux barres de contrefort (201, 201') pour contrer un appui sur ladite extrémité d'arceau, dans lequel pour au moins une desdites barres, une seule (211, 211') des deux extrémités de la barre est solidarisée à la structure en arceau par une liaison fixe, le procédé comprenant
une étape de déploiement/repliement du dispositif, au cours de laquelle ladite au moins une barre reste liée à la structure en arceau par l'extrémité solidarisée par une liaison fixe, l'autre extrémité (221, 221') étant laissée libre.
 




Dessins
















Rapport de recherche









Rapport de recherche




Références citées

RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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