[0001] La présente invention concerne un sac à dos.
[0002] Lorsqu'un utilisateur équipé d'un sac à dos se déplace rapidement ou court, il est
préférable que la charge portée soit plaquée contre son dos. En effet, si la charge
ne l'est pas, celle-ci peut ballotter dans le dos provoquant ainsi un inconfort voire
un déséquilibre de l'utilisateur. Ce désagrément s'accentue avec la vitesse de déplacement
du sportif.
[0003] Pour stabiliser la charge, une solution consiste à comprimer l'enveloppe de la poche
dorsale contre la charge et à plaquer le dos du sac contre l'utilisateur. Pour réaliser
la compression de l'enveloppe, le sac à dos dispose de sangles entourant la poche
dorsale à différents niveaux. Le rapprochement du dos du sac contre l'utilisateur
est réalisée par une ceinture reliée à la partie interface correspondant au dos du
sac et destinée à être en contact avec le dos du porteur. Ce dispositif apporte de
la stabilité. La réduction du volume du sac permet en effet de diminuer l'effet de
ballottement de la charge. Cependant, il n'empêche pas certaines oscillations du sac
au niveau de l'ancrage de la ceinture, autour d'un axe vertical passant par le dos.
[0004] Pour pallier cet inconvénient, certains sacs sont équipés de sangles reliant la ceinture
à la partie externe de la poche dorsale, située en vis-à-vis de la partie interface.
Ainsi, en serrant ces sangles, on rapproche la partie externe de la partie interface
de la ceinture, ce qui permet caler la charge contre le dos de l'utilisateur. Cette
solution améliore la stabilité de la charge en comparaison de la solution précédente.
Cependant, l'utilisation de sangles rigides et de faible largeur concentre l'effort
de serrage sur des zones spécifiques d'ancrage ce qui peut fragiliser cette liaison
et risquer de détériorer le sac, notamment au niveau de la couture de cette liaison.
De plus, le serrage est localisé sur une faible partie de la partie externe. Autrement
dit, une grande zone de la partie externe n'est pas bien comprimée et notamment dans
les zones éloignées des points d'ancrage de chaque sangle. Par ailleurs, en serrant
ces sangles, celle-ci peuvent être en contact avec une partie du corps, par exemple
au niveau des flancs. Du fait de leur rigidité et de la faible largeur des sangles,
celles-ci peuvent ainsi exercer, localement, une pression sur le corps qui n'est pas
agréable.
[0005] Une autre variante de sac à dos utilise une seule ceinture reliée à la partie externe
de la poche dorsale. Cette construction permet un bon placage de la charge mais un
mauvais maintien de partie interface. Celle-ci peut ballotter et frotter contre le
dos du sportif et donc apporter de l'inconfort.
[0006] L'invention vise à résoudre un ou plusieurs des inconvénients précédents.
[0007] Un but de l'invention est de proposer un sac à dos amélioré amenant un confort de
portage.
[0008] Un autre but est notamment de proposer un meilleur maintien de la charge lors d'un
déplacement rapide du sportif. L'invention permet également un placage plus uniforme
de la charge portée.
[0009] Un objectif complémentaire est d'apporter une meilleure résistance de l'assemblage
du sac à dos.
[0010] L'invention propose un sac à dos comprenant une poche dorsale formée d'une partie
interface destinée à être en contact avec le dos d'un utilisateur, une partie externe,
en vis-à-vis, et deux parties latérales, chaque partie latérale reliant la partie
interface à la partie externe. Le sac à dos comprend également deux extensions disposées
de part et d'autre de la poche dorsale, chaque extension étant reliée à la poche dorsale
selon une ligne d'accroche et étant destinée à recouvrir au moins une partie d'un
flanc de l'utilisateur. De plus, le sac à dos comprend un moyen de rapprochement de
la partie externe vers la partie interface comprenant deux tirants disposés de part
et d'autre de la partie externe, chaque tirant étant relié, à une première extrémité,
à un bord latéral de la partie externe, selon une première ligne d'ancrage, et, à
une deuxième extrémité, à une extension, selon une deuxième ligne d'ancrage. La première
ligne d'ancrage est distincte de la ligne d'accroche de l'extension associée.
[0011] L'invention est caractérisée par le fait que la première ligne d'ancrage d'un tirant
s'étend sur au moins un quart de la hauteur de la partie externe.
[0012] Cette construction permet un portage de la charge adapté à différentes morphologies
d'utilisateur. La charge est plaquée contre le sportif apportant la stabilité recherchée
lors de mouvements. La pression exercée par les extensions et les tirants sur le corps
est répartie ce qui apporte un confort de portage.
[0013] D'autre caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide
de la description qui va suivre, en regard des dessins annexés illustrant, selon des
formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et
dans lesquels :
- la figure 1 est un vue latérale d'un utilisateur portant un sac à dos selon un premier
mode de réalisation ;
- la figure 2 est une vue ¾ arrière du sac à dos de la figure 1.
- la figure 3 est une vue latérale d'un utilisateur portant un sac à dos selon un deuxième
mode de réalisation ;
- la figure 4 est une vue ¾ avant du sac à dos de la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue schématique en coupe transversale du sac à dos selon l'invention.
[0014] Sur ces figures, les éléments identiques portent les mêmes numéros de référence.
Dans la suite du texte, les notions de supérieure, inférieure, haut et bas, horizontal
et vertical seront utilisées en référence à la position debout de l'utilisateur.
[0015] L'invention est illustrée à travers des exemples de sac à dos ayant un petit volume
de portage. La contenance de ces sacs à dos est généralement inférieure à 20 litres.
Ils sont souvent utilisés par des sportifs courant en montagne où le besoin de stabilité
s'avère très important. L'invention est ainsi particulièrement adaptée pour la pratique
de course sur sentier ou « trail-running ».
[0016] Bien entendu, l'invention peut également s'appliquer à des sacs à dos plus volumineux.
[0017] Par sac à dos, on entend des sacs à dos de type courant ou de type intégré à un vêtement,
par exemple, de type boléro, tels que représentés dans le deuxième mode de réalisation
décrit.
[0018] Les figures 1 à 2 illustrent un premier mode de réalisation. Le sac à dos 1 comprend
une poche dorsale 10 formée d'une partie interface 11 destinée à être en contact avec
le dos d'un utilisateur 2, une partie externe 12, en vis-à-vis, et deux parties latérales
13, 14, chaque partie latérale reliant la partie interface 11 à la partie externe
12. Le système de portage du sac à dos 1 comprend deux bretelles 33 et 34 et une ceinture
abdominale 20, formée par deux extensions 23 et 24. Chaque extensions 23 et 24 est
reliée à la partie interface 11 selon une ligne d'accroche 231, 241. Les deux extensions
23, 24 couvrent respectivement les flancs 223 et 224 du sportif 2. Elles sont reliées
entre elles au niveau du ventre grâce à un moyen de fermeture 25, tel qu'une boucle.
La ceinture 20 contribue à la stabilité de la charge car elle permet de plaquer le
bas de la partie interface 11 contre le dos de l'utilisateur. Cette immobilisation
réduit fortement le mouvement relatif entre le bas de la poche dorsale et le dos.
L'immobilisation de la partie haute de la poche dorsale est assurée par les bretelles
33,34.
[0019] Pour accroître le maintien de la charge, le sac à dos 1 comprend également des tirants
43, 44 raccordant la partie externe 12 aux extensions 23, 24. Chaque tirant 43, 44
est relié, à une première extrémité 43a, 44a, à la partie externe 11, selon une première
ligne d'ancrage 431, 441, et, à une deuxième extrémité 43b, 44b, à une extension 23,
24, selon une deuxième ligne d'ancrage 432, 442. Dans les exemples représentés, les
premières lignes d'ancrage 431, 441 sont confondues avec les bordures latérales 123,
124 de la partie externe 12. En variante, ces premières lignes d'ancrage peuvent être
placées sur la partie externe 12, voire se joindre au centre de la partie externe.
De préférence, les premières lignes d'ancrage se positionnent en bas de la partie
externe. Les deux tirants 43, 44 forment un moyen de rapprochement 40 de la partie
externe 12 vers la partie interface 11. En effet, comme on le voit à la figure 5,
lorsqu'on serre la ceinture 20, on exerce un effort T sur chaque tirant 43, 44 grâce
aux deuxièmes lignes d'ancrage 432, 442. L'effort T est sensiblement horizontal, vers
l'avant. Cet effort est alors retransmis à la partie externe 11 via les premières
lignes d'ancrage 431, 441. En conséquence, l'effort T tend à ramener la partie externe
12 vers la partie interface 11 grâce aux tirants 43, 44.
[0020] Ainsi, c'est la tension longitudinale des tirants 43, 44 qui assure la stabilisation
de la charge placée dans la poche dorsale. Cette tension peut être obtenue par l'élasticité
du tissu constituant les tirants. Cette tension peut également être ajustée par un
moyen de réglage modifiant la longueur d'une partie des tirants.
[0021] Pour améliorer la stabilité et donc de l'efficacité du moyen de rapprochement 40,
les premières lignes d'ancrage 431, 441 des tirants 43, 44 ont une longueur d'ancrage
L43, L44 supérieure au quart de la hauteur totale H12 de la partie externe 12. Avec
une longueur d'ancrage L43, L44 relativement importante, l'effort de placage est réparti
ce qui réduit les contraintes exercées sur la liaison entre un tirant 43, 44 et la
partie externe 12. On améliore, en conséquence, la résistance du moyen d'accroche
des tirants puisqu'il est moins sollicité. De plus, on exerce une pression relativement
uniforme sur la charge, limitant ainsi un risque d'abimer celle-ci. La pression étant
exercée sur un plus grand volume, on améliore donc le maintien de la charge si elle
n'est pas homogène. L'utilisation de sangles comme tirants ne permet pas ces avantages
car les sangles sont généralement étroites. La ligne d'ancrage est alors petite ce
qui concentre les contraintes relatives au placage et ne permet pas de stabiliser
la charge de façon uniforme.
[0022] Préférentiellement, les tirants 43, 44 sont réalisés avec un tissu souple et élastique.
La souplesse et l'élasticité du tirant permet de s'adapter à la morphologie du corps.
Cela apporte un confort supplémentaire de portage.
[0023] Pour que les tirants exercent un placage suffisant, il est préférable que les deuxièmes
lignes d'ancrage 432, 442 des tirants 43, 44 sur les extensions 23, 24 soient le plus
en avant possible, par exemple au niveau des flancs du sportif. Ainsi, les tirants
peuvent être en recouvrement avec une partie du corps de l'utilisateur (une partie
du dos et les flancs). En conséquence, les tirants exercent localement une pression
représentée par la zone P à la figure 5. L'utilisation d'un tissu souple et élastique
permet de réduire cette pression par rapport à l'utilisation de tirants rigides, tels
que des sangles.
[0024] Dans cet exemple le tissu est essentiellement élastique selon au moins une direction
correspondant à l'effort de placage, c'est-à-dire, sensiblement selon une direction
horizontale. Le choix du tissu doit être un compromis entre le confort et l'efficacité
du maintien. L'élasticité du tissu doit être relativement importante pour permettre
d'exercer l'effort de placage suffisant tout en permettant la déformation des parois
de la poche dorsale. Si le tissu a un module élastique trop faible, la poche dorsale
sera plus lâche et la charge ne sera pas bien plaquée. On aura un risque de ballottement
de la charge. A l'inverse, si le tissu est trop rigide, c'est-à-dire peu extensible,
le portage sera inconfortable et on aura du mal à déformer les parois de la poche
dorsale lorsqu'on ajoute de la charge. Si le module élastique du tissu est trop élevé,
cela risque également de ne pas être très confortable au porté.
[0025] L'élasticité visée se traduit par un bon retour élastique du tissu lorsque celui-ci
est tendu. Cette « nervosité » génère l'effort de placage recherché. Pour obtenir
cette propriété d'élasticité, le moyen le plus approprié réside dans la composition
du matériau constitutif du tissu. L'utilisation d'élasthanne, par exemple, amène de
l'élasticité au tissu. En le mélangeant avec un autre composé spécifique, on peut
obtenir un tissu adapté au besoin : élasticité, souplesse, confort au toucher... L'élasticité
du tissu peut également être améliorée en fonction de la confection des fibres constitutives
du tissu ou de la confection du tissu (tissage, tricotage...).
[0026] A titre d'exemple, des tirants formant un bon compromis sont des tirants ayant les
caractéristiques suivantes : Un effort de traction est compris entre 5 et 15 N pour
obtenir une déformation de 15% lorsque le tissu est sollicité selon la direction de
« placage », c'est-à-dire, sensiblement selon une direction horizontale. Préférentiellement,
l'effort de traction est compris entre 8 et 10 N.
[0027] Pour des raisons de confort de portage analogue, les extensions 23, 24 comprennent
également au moins une portion 232, 242 en tissu souple et élastique. Le contact entre
les extensions 23, 24 et le corps de l'utilisateur est direct. Il est donc très avantageux
d'avoir des extensions qui épousent au mieux la morphologie du corps. Dans l'exemple
représenté, les portions 232, 242 en tissu souple et élastique s'étendent de la poche
dorsale 10 jusqu'à la deuxième ligne d'ancrage 432, 442.
[0028] A titre d'exemple, les tirants 43, 44 et les portions 232, 242 sont des panneaux
en tissu aéré. Le tissu est alvéolé afin de permettre une bonne ventilation du dos.
[0029] Les tirants 43, 44 sont composés, par exemple, d'un mélange de polyamide (nylon)
et d'élasthanne.
[0030] Les portions 232, 242 sont composées, par exemple, d'un mélange de polyester et d'élasthanne.
[0031] Bien entendu, d'autres compositions de matériau peuvent être envisagées pour réaliser
ces tirants et portions élastiques.
[0032] Plus le sac à dos est conçu pour une grande contenance, plus la charge portée peut
être lourde et plus le bon compromis confort/maintien de la charge sera difficile
à obtenir. En conséquence, pour des sacs à dos a plus grande capacité, les panneaux
composant les tirants et/ou les extensions seront plus rigides, donc moins élastiques.
De ce fait, l'invention s'avère particulièrement adaptée aux sacs à dos de faible
volume, moins de 20 litres par exemple. En effet, dans ce cas, la charge à plaquer
est moins lourde ce qui permet l'utilisation de tissu élastique souple standard pour
réaliser les tirants et extensions. Pour des sacs à dos dont le volume est supérieur
à 20 litres, les tirants et extensions seront réalisés en tissu plus rigide afin de
pouvoir supporter la charge sans se détériorer. Cette rigidité réduit le confort de
portage.
[0033] Les panneaux en tissu composant les tirants 43, 44 et les extensions 23, 24 représentés
dans modes de réalisation décrits sont délimités par une bordure supérieure 433, 443,
233, 243 et par une bordure inférieure 434, 444, 234, 244. Ces bordures peuvent, par
exemple, être réalisées par un fil en élasthanne entouré d'une protection à base de
laine et de polyester.
[0034] Ces bordures contribuent à l'ajustement longitudinal des tirants selon une direction
sensiblement horizontale. Cet ajustement participe au maintien de la charge. Pour
cela, ces bordures peuvent intégrer une bande élastique ou comprendre un moyen de
réglage de leur longueur. Dans ce dernier cas, la bordure n'est pas nécessairement
élastique. Le réglage en longueur est réalisé manuellement par l'utilisateur. Cela
permet de contrôler la tension de la bordure et donc la tension de placage des parties
de la poche dorsale vers le dos de l'utilisateur.
[0035] Dans ces exemples représentés, chaque tirant 43, 44 est cousu au niveau des première
431, 441 et deuxième 432, 442 lignes d'ancrage. La première ligne d'ancrage 431, 441
est sensiblement verticale et se confond avec une partie de la couture solidarisant
la partie externe 12 avec un panneau latéral 13, 14. L'autre extrémité 43b, 44b d'un
tirant 43, 44 est directement cousue sur une extension 23, 24. L'extension 23, 24
est également cousue selon une ligne d'accroche 231, 241 au niveau de la poche dorsale
10, soit au niveau de la partie interface 11, soit sur une partie latérale 13, 14.
[0036] Bien entendu, d'autres moyens de fixation que la couture peuvent être envisagés pour
solidariser ces éléments. De même, la position de ces moyens de fixation peut être
réglable et notamment selon la direction de « placage
». D'autre part, les lignes d'ancrage 431, 441, 432, 442 et/ou d'accroche 231, 241 ne
sont pas nécessairement rectilignes, ni verticales.
[0037] Les figures 3 et 4 représentent un deuxième mode de réalisation d'un sac à dos de
type boléro tel que décrit dans la demande
EP-A-2 258 234. La conception étant très similaire au premier mode de réalisation, seul les différences
seront indiquées, les autres éléments de construction s'appliquant mutatis mutandis.
[0038] La première spécificité vient du remplacement de la ceinture abdominale par une sangle
thoracique 25. Le sac à dos comprend uniquement des bretelles de portage. Les tirants
43, 44 sont alors directement rattachés aux parties basses des bretelles. Ces parties
basses des bretelles correspondent aux extensions du sac à dos, elles porteront donc
la même numérotation que les extensions du premier mode de réalisation. Ces parties
basses 23 et 24 sont reliées entre elles à l'avant grâce à un moyen de fermeture 25
tel qu'une sangle thoracique.
[0039] La deuxième distinction est l'existence de moyens de réglage 435, 445 de la longueur
de la bordure supérieure 433, 443 des tirants 43, 44. Chacune des ces bordures intègre
ainsi un cordon 436, 446 associé à un bloqueur 437, 447 fixé sur une extension 23,
24. Le cordon et le bloqueur forment le moyen de réglage de la longueur de la bordure.
Ainsi, en déplaçant le bloqueur le long du cordon on ajuste la longueur du cordon
entre la poche dorsale et l'extension. Cela se traduit par l'ajustement de la tension
du tirant permettant le placage de la charge. Le cordon n'est pas nécessairement élastique.
Le cordon peut être remplacé par une bande.
[0040] La troisième différence de ce mode de réalisation réside par le fait que les tirants
43, 44 et les extensions 23, 24 ont une bordure inférieure commune 234, 244 ce qui
permet de former une poche 438, 448. Cette poche 438, 448 est délimitée par une portion
232, 242 des extensions 23, 24, par un tirant 43, 44 et par une portion d'une partie
latérale 13, 14. Le fond de la poche est obtenu par la bordure inférieure commune
234, 244.
[0041] Bien entendu, on pourrait aussi ne pas avoir de bordure inférieure commune et donc
ne pas avoir de poches.
[0042] Astucieusement, la bordure supérieure 433, 443 d'un tirant 43, 44 et la bordure supérieure
233, 243 d'une portion 232, 242 d'une extension 23, 24 correspondante sont dimensionnées
(longueur, caractéristiques élastiques) de manière à se rapprocher l'une de l'autre,
lorsque le sac à dos est porté. Cela permet de refermer la poche 438, 448 afin que
son contenu reste à l'intérieur de la poche. Par exemple, la bordure supérieure 433,
443 d'un tirant 43, 44 est élastique. Le point d'accroche de la bordure sur l'extension
correspondante est positionnée vers l'avant du corps. Ainsi, quand le sac à dos chargée
est porté, la bordure supérieure d'un tirant se tend et une partie de la bordure se
rapproche du corps, limitant ainsi l'espace entre la bordure et le corps. La poche
est donc refermée par la bordure. Au repos, la bordure élastique tend à écarter l'extension
associée du corps.
[0043] La figure 5 représente une vue schématique en coupe transversale au niveau du bas
d'un sac à dos conforme au premier ou deuxième mode de réalisation décrit. Elle illustre
le principe de placage de la charge contre le dos du sportif 2. Le maintien de la
charge est obtenu par la combinaison de deux systèmes de tension.
[0044] Le premier système comprend les deux extensions 23 et 24, le bas de la partie interface
11 et le moyen de fermeture 25. Ce système forme une première enveloppe entourant
le corps de l'utilisateur, au niveau de la taille, ce qui a pour effet de caler la
partie interface 11 contre le dos du sportif. Le bas de cette partie est stabilisé.
L'utilisation de tissu souple avec des portions élastiques permet de s'adapter au
plus près à différentes morphologies d'utilisateur et apporte un confort de portage.
Le moyen de fermeture et les portions élastiques génèrent un effort périphérique C
tendant à resserrer la première enveloppe autour du corps du sportif. C'est cet effort
qui assure le plaquage de la partie interface. A noter que dans ce schéma, les extensions
ne sont pas reliées directement à la partie interface mais à une partie latérale.
[0045] Le deuxième système comprend les deux tirants 43, 44, la partie externe 12, les extensions
23 et 24 et le moyen de fermeture 25. Ce système est destiné à rapprocher la partie
externe 12 vers la partie interface 11, provoquant ainsi la compression de la partie
externe 12 sur la charge contenue dans la poche dorsale 10. La charge se trouve alors
comprimée entre la partie externe 12 et la partie interface 11. Sa mobilité à l'intérieur
du sac est réduite ce qui apporte la stabilité souhaitée. Ce système forme une deuxième
enveloppe entourant le corps de l'utilisateur ainsi que le bas de la poche dorsale.
Le moyen de fermeture et les tirants génèrent un effort périphérique T tendant à resserrer
la deuxième enveloppe autour de le corps du sportif et de la poche dorsale. C'est
cet effort qui assure le plaquage de la partie externe.
[0046] Avantageusement, les tirants sont rattachés à la partie externe de manière à ce qu'une
fois les extensions reliées entre elles, les tirants exercent un léger effort de placage
de la partie externe vers le dos de l'utilisateur, lorsque la poche dorsale ne contient
pas de charge. Ainsi, plus la poche dorsale est chargée, plus l'effort de placage
généré par les tirants augmente.
[0047] Pour faciliter ce rapprochement de la partie externe vers la partie interface, les
parties latérales peuvent être élastiques ou comprendre des éléments élastiques reliant
les bords de la partie externe avec les bords de la partie interface.
[0048] Pour que ce système fonctionne bien, les tirants doivent être rattachés aux extensions
vers l'avant du corps, préférentiellement au niveau des flancs. Ainsi, sur une zone
P, le tirant et l'extension sont en contact et recouvrent une partie du corps. L'utilisation
de tissu souple et/ou élastique pour le tirant permet de s'adapter au plus près à
différentes morphologies d'utilisateur dans cette zone P et apporte alors un confort
de portage.
[0049] L'invention n'est pas limité à ces deux modes de réalisation et peut s'appliquer
à d'autres variantes comme par exemple un sac à dos de type boléro sans moyen de réglage
de la longueur de bordures. De même, il peut y avoir d'autres moyens de réglage permettant
de régler la longueur d'autres bordures, celles des extensions par exemple. Alternativement,
le sac à dos peut comprendre un moyen permettant de régler la position de la deuxième
ligne d'ancrage d'un tirant par rapport à l'extension associée, notamment selon la
direction de « placage ».
1. Sac à dos (1) comprenant:
- une poche dorsale (10) formée d'une partie interface (11) destinée à être en contact
avec le dos d'un utilisateur (2), une partie externe (12), en vis-à-vis, et deux parties
latérales (13, 14), chaque partie latérale reliant la partie interface (11) à la partie
externe (12),
- deux extensions (23, 24) disposées de part et d'autre de la poche dorsale (10),
chaque extension étant reliée à la poche dorsale selon une ligne d'accroche (231,
241) et étant destinée à recouvrir au moins une partie d'un flanc (223, 224) de l'utilisateur
(2)
- un moyen de rapprochement (40) de la partie externe (12) vers la partie interface
(11) comprenant deux tirants (43, 44) disposés de part et d'autre de la partie externe
(12), chaque tirant étant relié, à une première extrémité (43a, 44a), à la partie
externe (12), selon une première ligne d'ancrage (431, 441), et, à une deuxième extrémité
(43b, 44b), à une extension (23, 24), selon une deuxième ligne d'ancrage (432, 442),
la première ligne d'ancrage (431, 441) étant distincte de la ligne d'accroche (231,
241) de l'extension (23, 24) associée,
caractérisé en ce que
la première ligne d'ancrage (431, 441) d'un tirant (43, 44) s'étend sur au moins un
quart de la hauteur (H12) de la partie externe (12).
2. Sac à dos (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que les tirants (43, 44) sont en tissu souple et élastique.
3. Sac à dos (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les tirants (43, 44) comprennent une bordure supérieure (433, 443) élastique et/ou
une bordure inférieure (434, 444) élastique.
4. Sac à dos (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen de réglage (435, 445) de la longueur d'une des bordures
(433, 434, 443, 444) d'un tirant (43, 44).
5. Sac à dos (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'une partie (232, 242) d'une extension (23, 24) s'étendant de la poche dorsale (10)
jusqu'à la deuxième ligne d'ancrage (432, 442) est élastique.
6. Sac à dos (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la bordure inférieure (234, 244) d'un tirant (43, 44) forme une partie d'une bordure
inférieure de l'extension correspondante (23, 24), le tirant (23, 24) et l'extension
(43, 44) formant alors une poche de rangement (438, 448).
7. Sac à dos (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la ligne d'accroche (231, 241) d'une extension (23, 24) est placée sur une partie
latérale (13, 14) de la poche dorsale (10).
8. Sac à dos (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la deuxième ligne d'ancrage (432, 442) se situe au niveau des flancs (223, 224) de
l'utilisateur.
9. Sac à dos (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'une extension (23, 24) forme une bretelle de portage ou une ceinture abdominale.
10. Sac à dos (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la poche dorsale (10) est composée de matériaux souples.