Domaine technique
[0001] La présente invention se rapporte au domaine de l'horlogerie mécanique. Elle concerne,
plus particulièrement, une méthode de détermination de la géométrie d'un spiral d'un
organe réglant horloger. Par géométrie du spiral, on définit la forme du spiral, particulièrement
la forme de ses spires dans le plan du spiral.
Etat de la technique
[0002] En théorie, le centre de gravité d'un spiral coïncide avec son centre géométrique.
En pratique, les spiraux utilisés dans l'horlogerie ne présentent qu'une portion de
spirale d'Archimède, celle-ci jouxtant, au centre, une courbe centrale se terminant
sur une virole et, à l'extérieur, une courbe extérieure présentant différents profils.
Ainsi, on sait que les spires d'un spiral plan se déforment de façon excentrique lorsque
le spiral travaille, du fait que le centre de gravité du spiral ne correspond pas
initialement au centre de rotation du balancier-spiral et/ou en raison du déplacement
du centre de gravité lors des expansions/contractions du spiral. Cet excentricité
perturbe le réglage du balancier-spiral et rend ce dernier anisochrone.
[0003] Plusieurs solutions différentes ont été proposées pour maintenir les centres de gravité
et de rotation confondus pendant le travail d'un spiral plan et ainsi rendre les déformations
des spires concentriques. Parmi ces solutions, on a notamment :
- le spiral Breguet à courbe dite de Philips, dans lequel une courbe extérieure est
ramenée dans un second plan par dessus le spiral plan ;
- le spiral à cornière exposé en 1958 par MM. Emile et Gaston Michel dans l'article
« Spiraux plats concentriques sans courbes » publié par la Société Suisse de Chronométrie
(BE526689A et CH327796A).
[0004] La première solution revient à modifier un spiral plan initial en un spiral s'étendant
dans plusieurs plans. Cette solution n'entre pas dans le cadre de la présente invention
qui ne s'intéresse qu'aux spiraux plans.
[0005] La seconde solution consiste à rigidifier une portion de spire déterminée en lui
donnant la forme d'une cornière. Cette cornière est située soit sur la spire extérieure,
soit sur une spire centrale. L'idée d'avoir une portion de rigidification sur la spire
extérieure a été reprise dans le document
EP1473604, qui propose une portion rigidifiée se terminant avant l'extrémité extérieure du
spiral. Particulièrement, ce document propose un spiral dans lequel on a un écart
suffisant entre la dernière spire et l'avant dernière spire, pour que l'avant dernière
spire reste libre radialement lors des expansions du spiral. Ce document explique,
en outre, comment on modélise et on détermine la forme de cette portion de rigidification.
[0006] Ainsi, ce document confirme, à l'instar de l'essentiel des autres publications connues
de l'état de la technique, que l'homme du métier a toujours considéré qu'un spiral
est un assemblage de trois parties : une partie centrale, une partie spiralée et partie
extérieure.
[0007] Toutefois, de l'avis des auteurs de cette solution, si un renfort central apporte
une nette amélioration en terme d'isochronisme du balancier-spiral, le renfort sur
spire extérieure, lui, ne donne pas satisfaction.
[0008] La présente invention vise à améliorer l'isochronisme d'un balancier-spiral du type
proposé ci-dessus.
Divulgation de l'invention
[0009] A cette fin, l'invention propose un organe de régulation tel que défini dans la revendication
1 annexée, des modes de réalisation particuliers étant définis dans les revendications
dépendantes 2 à 11, ainsi qu'une pièce d'horlogerie, telle qu'une montre, incorporant
l'organe de régulation précité.
[0010] La présente invention propose une approche totalement différente et novatrice en
vue de déterminer une géométrie d'un spiral permettant de faire coïncider le centre
géométrique d'un spiral et son centre de gravité, particulièrement lors de ses expansions.
Brève description des dessins
[0011] D'autres détails de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description
qui suit, faite en référence au dessin annexé dans lequel :
- la figure 1 montre des courbes représentant le rayon d'un spiral selon l'invention
et selon l'état de la technique, en fonction de l'angle 6 du spiral, depuis la virole,
- la figure 2 montre deux des trois approches décrites ci-après du calcul de l'épaisseur
du spiral en fonction de l'angle 6 du spiral, et
- les figures 3 et 4 représentent le comportement de spiraux obtenus selon l'invention,
et
- la figure 5 représente la moyenne de l'isochronisme mesuré selon les six positions
standards, respectivement pour un spiral selon l'invention et un spiral de l'état
de la technique, et
- les figures 6 et 7 illustrent des résultats comparatifs, obtenus par simulations,
entre un spiral de l'état de la technique et le spiral de la figure 3, obtenu selon
l'invention.
Mode(s) de réalisation de l'invention
[0012] Sur la figure 1, la courbe 1 réalisée en pointillé montre l'évolution du rayon d'un
spiral conventionnel en fonction de l'angle 6 du spiral, depuis la virole. On peut
constater les trois zones distinctes que comporte le spiral, évoquées dans l'introduction
ci-dessus. Au début de la courbe, le spiral ne démarre pas avec un rayon nul, en raison
de son attache sur la virole. Ce point caractéristique constitué par l'attache à la
virole est représenté par la lettre A. Le point A trouve également à s'appliquer pour
un spiral doté d'une virole intégrée, le point A étant alors, plus précisément, le
point de liaison entre la partie spiralée et la virole. Puis, on a la partie en spiral,
qui se termine au point B, qui est le point de l'avant-dernière spire situé en regard
du piton. Le piton est l'organe de fixation de la spire extérieure du spiral. Généralement,
cette partie en spirale s'arrête pour un angle θ
max - 2π, laissant ainsi un tour complet à la dernière spire. θ
max définit l'angle du spiral, au piton. La position radiale du point B est déterminée
de manière à ce que, lors de l'expansion maximale du spiral, l'avant-dernière spire
ne vienne pas toucher le piton. La position radiale du point B est donc définie par
la position et la géométrie du piton. Enfin, les rayons de la troisième partie de
la courbe, qui se termine en C, sont également définis par la position et la géométrie
du piton et celle du balancier, le point C définissant le point d'attache du spiral.
Ainsi, les points A, B et C sont fixés par la position et la géométrie des organes
et éléments d'attache du spiral, en général, la virole et le piton. La courbe présente
deux cassures, séparant les trois parties qui sont donc discontinues, au sens mathématique
du terme.
[0013] Sur la figure 1, on voit, à titre d'exemple, une courbe représentative de l'invention.
En effet, l'idée particulièrement originale sur laquelle repose l'invention, consiste
à définir au moins une fonction polynomiale continue caractérisant l'ensemble du spiral,
c'est-à-dire caractérisant toute la longueur du spiral, de la jonction avec la virole
à 6o jusqu'au piton à θ
max. Selon cet exemple, il s'agit d'exprimer le rayon du spiral selon une fonction polynomiale
du type :
avec Rs[m] Rayon du spiral
θ [rad] Angle du spiral à partir de la virole
a [-] Coefficient polynomial
[0014] Pour déterminer les coefficients du polynôme, on fixe que la courbe représentative
de la fonction doit passer par les points A, B, C déterminés par la géométrie de l'organe
réglant et par les contingences pratiques de l'attache du spiral. De préférence, on
détermine deux autres points D et E, quelconques sur la courbe. A titre d'exemple,
ils peuvent correspondre, respectivement, au point de cassure entre la première et
la deuxième partie et au milieu du spiral. Le rayon et la position initiale de ces
deux points sont susceptibles de varier.
[0015] Ainsi, en positionnant arbitrairement les points D et E, c'est-à-dire en faisant
varier leur rayon à 6 constant, on détermine des jeux de coefficients polynomiaux.
La détermination de ces coefficients se fait par calculs mathématiques, de manière
numérique ou analytique.
[0016] Pour chacun des jeux de paramètres, on simule ensuite le comportement élastique du
spiral obtenu et on examine le déplacement du centre de gravité du spiral par rapport
à son centre géométrique, lors des expansions et contractions. On examine simultanément
les forces de réaction au pivot afin de les réduire. Par itérations successives, on
détermine, au final, les jeux de paramètres qui permettent d'obtenir un spiral avec
des propriétés ad-hoc.
[0017] Un polynôme de degré 4 permet déjà d'obtenir une courbe satisfaisante, c'est-à-dire
avec un centre de gravité du spiral très voisin du centre de rotation du spiral, y
compris pendant les expansions. Des polynômes de degrés supérieurs peuvent être également
envisagés.
[0018] A partir de ce concept de base, la détermination des coefficients du polynôme peut
être optimisée. Notamment et de manière préférée mais optionnelle, en raison de contraintes
physiques et mécaniques sur le spiral, la détermination des coefficients se fait en
respectant le ratio hs/es>F, avec F compris entre 1 et 10. h est la hauteur du spiral,
c'est-à-dire la dimension orthogonale au plan du spiral et e et l'épaisseur, c'est-à-dire
la plus petite dimension dans le plan du spiral.
[0019] La détermination des coefficients peut également se faire en respectant le ratio
pas/épaisseur suivant :
ou R(θ) est le rayon, e l'épaisseur du spiral
avec α[-] le ratio rayon-épaisseur minimum, compris entre 1 et 5 (bornes incluses).
[0020] Cette approche permet de caractériser l'entier de la longueur d'un spiral, tout en
garantissant une continuité, c'est-à-dire sans cassure entre différentes fonctions.
Cette démarche permet de faire tout type de forme ou de profil défini par une fonction
polynomiale.
[0021] L'épaisseur est également un paramètre sur lequel on peut jouer pour agir sur le
comportement du spiral. On définit ainsi une deuxième fonction caractérisant l'épaisseur
du spiral sur toute la longueur du spiral. L'épaisseur peut être définie de manière
polynomiale en fonction de l'angle θ par une fonction du type

[0022] Le nombre de conditions limites pour définir les paramètres « b » de cette équation
est défini parj+1.
[0023] La position initiale du centre de gravité d'un spiral dépendant uniquement de la
variation du rayon en fonction de θ, un autre aspect de l'invention propose de compenser
le décentrage du centre de gravité en utilisant la variation de l'épaisseur. De manière
avantageuse, on propose de faire varier l'épaisseur de manière inversement proportionnelle
au rayon en fonction de θ. On obtient alors une variation de l'épaisseur qui s'exprime
comme suit (es sur la figure 2) :

[0024] Il est ainsi possible de faire coïncider le centre de gravité du spiral et son centre
de rotation, au moins lorsque le spiral est au repos. On optimise ensuite les coefficients
afin d'avoir un compromis idéal entre le centrage initial du centre de gravité et
son déplacement lors de la contraction et de l'expansion du spiral.
[0025] Une variante de la méthode selon l'invention propose, pour déterminer l'épaisseur
du spiral, de multiplier la fonction inverse à la fonction du rayon par une fonction
exponentielle.
[0026] L'épaisseur est alors définie par les trois équations suivantes (eslog sur la figure
2) :

tout en garantissant que

où eslog
moy est l'épaisseur moyenne obtenue pour eslog(θ) avec θ compris entre θmin et θmax,
et es
moy est l'épaisseur moyenne obtenue pour es(θ) (vu dans l'équation (4)) avec θ compris
entre θmin et θmax,
[0027] Quelle que soit la modélisation choisie, lorsque le jeu de coefficients est déterminé,
le déplacement du centre de gravité est ensuite calculé de manière numérique, typiquement
par éléments finis. La diminution de ce déplacement permet de réduire la force de
réaction au pivot. Un plan d'expérience ou une optimisation est utilisé pour diminuer
au mieux les déplacements du centre de gravité et/ou les variations de la force de
réaction au pivot.
[0028] A titre d'exemple non limitatif, on peut fournir les résultats suivants qui ont été
obtenus. Un premier exemple de spiral obtenu selon l'invention est illustré sur la
figure 3. Le spiral proposé est défini par un polynôme de degré 4 tel que donné ci-dessus
à l'équation (1) :
avec a4 = 2.89 x10-10
a3 = -3.24 x10-8
a2 = 1.01 x10-6
a1 = 2.00 x10-5
a0 = 5.50 x 10-4
[0029] Sur la base de ces coefficients, la figure 3a montre le spiral obtenu en vue de dessus,
la figure 3b montre les courbes d'épaisseur pour les courbes es et eslog telles que
données ci-dessus, la figure 3c représente le rapport pas/épaisseur, tandis que la
figure 3d représente les rayons intérieur et extérieur en fonction de θ, toujours
en optimisant sur la base des équations données ci-dessus.
[0030] Un deuxième exemple de spiral obtenu selon l'invention est illustré sur la figure
4. Le spiral proposé est défini par un polynôme de degré 4 tel que donné ci-dessus
à l'équation (1) :
avec a4 = 2.78 x10-10
a3 = -3.31 x10-8
a2 = 1.09 x10-6
a1 = 1.88 x10-5
a0 = 5.50 x 10-4
[0031] Les figures 4a, 4b, 4c et 4d correspondent respectivement aux figures 3a, 3b, 3c
et 3d, mais pour le deuxième exemple donné ci-dessus.
[0032] Pour pouvoir comparer avec les spiraux de l'état de la technique, les figures 5,
6 et 7 donnent des courbes comparatives entre un spiral de l'état de la technique
et le spiral tel que défini dans le premier exemple donné.
[0033] La figure 5 représente l'isochronisme (en s/j) en fonction de l'amplitude d'un balancier-spiral,
comprise entre 150 et 330°. La courbe 50 correspond à un spiral obtenu selon la méthode
de l'invention et la courbe 52 correspond à un spiral de l'état de la technique.
[0034] On constate une stabilité beaucoup plus grande de la marche pour le spiral selon
l'invention, avec une variation de la marche comprise, avec des spiraux selon l'invention,
entre 4 et 16 secondes par jour, pour des amplitudes comprises entre 120 et 310°,
à comparer avec une variation de la marche comprise entre 40 et 60 secondes par jour
aux mêmes amplitudes, avec des spiraux métalliques de l'état de la technique. Les
comparaisons ont bien sûr été faites avec un balancier et un mouvement identiques.
[0035] La figure 6 représente la force résultante au pivot (en N). Les courbes 60 et 61
correspondent au spiral obtenu selon la méthode de l'invention, respectivement en
expansion et en contraction, et les courbes 62 et 63 correspondent au spiral de l'état
de la technique, respectivement en expansion et en contraction. Les cassures visibles
avec le spiral de l'état de la technique représentent le contact avec les goupilles.
On constate que, du fait du comportement du spiral, la force résultante au pivot est
moindre pour le spiral selon l'invention.
[0036] La figure 7 représente le déplacement (en mm) du centre de gravité en fonction de
l'amplitude du balancier-spiral. Les courbes 70 et 71 correspondent au spiral obtenu
selon la méthode de l'invention, respectivement en expansion et en contraction, et
les courbes 72 et 73 correspondent au spiral de l'état de la technique, respectivement
en expansion et en contraction. Les cassures visibles avec le spiral de l'état de
la technique représentent le contact avec les goupilles. On constate que, du fait
du comportement du spiral, la position de centre de gravité est très stable en fonction
de l'amplitude, c'est-à-dire que le centre de gravité se déplace très peu.
[0037] Une fois que la géométrie du spiral est déterminée, celui-ci pourra, de préférence,
être réalisé par des techniques de gravure profonde, qui permettent de réaliser des
géométries quelconques. Le spiral pourra donc être réalisé à base de silicium ou d'autres
matériaux élastiques se prêtant à la fabrication par gravure profonde, par LIGA ou
par d'autres moyens de découpe.
[0038] Il est particulièrement intéressant de constater, au travers des tests effectués,
que toutes les géométries définies par la méthode selon l'invention, permettent d'obtenir
un spiral avec des propriétés améliorées par rapport à l'état de la technique. Cela
démontre que, bien plus que la méthode d'optimisation utilisée, c'est l'idée de modéliser
d'une part, le spiral par une fonction polynomiale continue qui définit toute la longueur
du spiral, sans cassure entre les traditionnelles trois parties, et d'autre part,
de modéliser les variations de son épaisseur sur toute la longueur du spirale, qui
permet d'obtenir ces excellents résultats.
[0039] Naturellement, rien n'empêche d'investiguer des géométries de spiraux plus éloignées
des géométries traditionnelles, en fixant des points A, B, C différents et quelconques,
dans la limite de la géométrie de l'organe réglant.
1. Méthode de détermination de la géométrie d'un spiral d'un organe réglant horloger,
caractérisée en ce qu'elle consiste à définir au moins une fonction polynomiale continue caractérisant toute
la longueur du spiral, dont la courbe représentative passe par au moins trois points
fixés par la position et la géométrie des organes d'attache du spiral, les trois points
étant :
- le point défini par l'attache du spiral à une virole,
- le point de l'avant-dernière spire destiné à être situé en regard d'un piton, et
- le point de la dernière spire destiné à attaché audit piton, caractérisée en ce que qu'elle consiste en outre à définir une deuxième fonction définissant l'épaisseur
du spiral sur toute sa longueur, et
caractérisée en ce qu'elle consiste à optimiser les coefficients de la fonction polynomiale et de la deuxième
fonction par calculs et simulations.
2. Méthode selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits calculs et simulations se font numériquement.
3. Méthode selon l'une des revendications précédentes,
caractérisée en ce que ladite fonction polynomiale est une fonction qui caractérise le rayon du spiral et
qui s'exprime comme suit :
avec Rs[m] Rayon du spiral
θ [rad] Angle du spiral à partir de la virole
a [-] Coefficient polynomial
4. Méthode selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la détermination des coefficients de la fonction polynomiale et de la deuxième fonction
se fait en respectant le ratio hs/es>F, avec F compris entre 1 et 10.
5. Méthode selon l'une des revendications précédentes,
caractérisée en ce que la détermination des coefficients de la fonction polynomiale et de la deuxième fonction
se fait en respectant le ratio pas/épaisseur :
ou R(θ) est le rayon, e l'épaisseur du spiral
avec α [-] le ratio Rayon-épaisseur minimum, compris entre 1 et 5 (bornes incluses).
6. Méthode selon l'une des revendications précédente, caractérisée en ce ladite deuxième
fonction est une deuxième fonction polynomiale, définissant l'épaisseur du spiral
selon :
7. Méthode selon l'une des revendications 1 à 5,
caractérisée en ce que ladite deuxième fonction est définie de manière à ce que l'épaisseur varie de manière
inversement proportionnelle au rayon, avec :
8. Méthode selon la revendication 7,
caractérisée en ce que l'épaisseur varie selon la fonction :

tout en garantissant que
9. Méthode selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les coefficients sont calculés par itération et modélisation.
10. Méthode selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que l'optimisation des coefficients se fait en calculant le déplacement du centre de
gravité du spiral obtenu et en minorant ce déplacement.
11. Méthode selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que l'optimisation des coefficients se fait en calculant la force de réaction au pivot
obtenu et en minorant les variations de cette force de réaction.
12. Spiral d'un organe réglant horloger obtenu par la méthode selon l'une des revendications
1 à 11.
13. Pièce d'horlogerie comportant un spiral selon la revendication 12.