DOMAINE DE L'INVENTION
[0001] L'invention a trait aux appareils électriques qui comportent deux bornes de commande
et un organe mobile prenant sélectivement une position de repos et une position de
travail respectivement en l'absence et en présence, entre les bornes de commande,
d'une tension de réseau d'alimentation en courant alternatif.
ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE
[0002] On sait que de tels appareils sont par exemple des contacteurs électriques (l'organe
mobile est un organe porte-contacts) ou des valves fluidiques électriques (l'organe
mobile est un organe d'entraînement d'un tiroir de la valve).
[0003] On sait également que ces appareils comportent en général un organe élastique pour
solliciter l'organe mobile vers la position de repos et, entre les bornes de commande,
un circuit de commande comportant le bobinage d'une bobine pour entraîner l'organe
mobile à l'encontre de l'organe élastique de la position de repos à la position de
travail lorsqu'apparaît ladite tension entre les bornes de commande, et pour maintenir
l'organe mobile en position de travail tant que la tension persiste entre les bornes
de commande.
[0004] On sait encore que le courant nécessaire dans le bobinage de la bobine pour faire
passer l'organe mobile de la position de repos à la position de travail est plus important
que le courant nécessaire pour maintenir l'organe mobile dans la position de travail.
[0005] On a déjà proposé (voir par exemple la demande de brevet français
2 686 189) de prévoir dans le circuit de commande un circuit d'insertion d'une résistance de
limitation de courant dans le bobinage, comportant en parallèle un interrupteur et
la résistance, avec la position de l'interrupteur qui est liée mécaniquement à la
position de l'organe mobile pour que l'interrupteur soit ouvert uniquement lorsque
l'organe mobile est en position de travail : en dehors de la position de travail,
le courant circule dans le circuit d'insertion au travers de l'interrupteur tandis
qu'en position de travail, le courant circule dans le circuit d'insertion au travers
de la résistance, ce qui limite l'intensité du courant.
[0006] On a également proposé (voir la demande de brevet européen
EP 0 006 843), de prévoir dans la bobine un bobinage supplémentaire formant la résistance de limitation
de courant et de mettre en oeuvre le circuit d'insertion avec un transistor en parallèle
de la résistance de limitation de courant, ce transistor fonctionnant en commutation
en prenant l'état conducteur et l'état bloqué pour que le courant circule dans le
circuit d'insertion respectivement au travers du transistor et au travers de la résistance
de limitation de courant, la base de ce transistor étant relié à un circuit de pilotage
pour que le transistor soit dans l'état conducteur pendant une durée prédéterminée
à partir d'une apparition de tension entre les bornes de commande et soit ensuite
dans l'état bloqué tant que la tension persiste entre les bornes de commande, le circuit
de commande présentant un circuit redresseur présentant deux points de connexion à
une portion en courant alternatif comportant des interrupteurs thermiques pour interrompre
l'alimentation en cas de surchauffe de la bobine et une portion en courant redressé
comportant le circuit de pilotage, le transistor de commutation, le bobinage de la
bobine et la résistance de limitation.
OBJET DE L'INVENTION
[0007] L'invention vise à fournir un appareil semblable mais à performances améliorées.
[0008] L'invention propose à cet effet un appareil électrique comportant deux bornes de
commande et un organe mobile prenant sélectivement une position de repos et une position
de travail respectivement en l'absence et en présence, entre les bornes de commande,
d'une tension de réseau d'alimentation en courant alternatif, lequel appareil comporte
un organe élastique pour solliciter l'organe mobile vers la position de repos et,
entre les bornes de commande, un circuit de commande comportant le bobinage d'une
bobine pour entraîner l'organe mobile à l'encontre de l'organe élastique de la position
de repos à la position de travail lorsqu'apparaît ladite tension entre les bornes
de commande, et pour maintenir l'organe mobile en position de travail tant que la
tension persiste entre les bornes de commande, lequel circuit de commande comporte,
en outre dudit bobinage :
- un circuit d'insertion d'un organe de limitation de courant dans ledit bobinage, comportant
en parallèle un organe de commutation d'insertion et un organe de limitation de courant,
avec l'organe de commutation d'insertion qui a un état conducteur et un état bloqué
pour que le courant circule dans le circuit d'insertion respectivement soit au travers
de l'organe de commutation d'insertion soit au travers de l'organe de limitation de
courant ;
- un circuit de pilotage de l'organe de commutation d'insertion, pour que l'organe de
commutation d'insertion soit dans l'état conducteur pendant une durée prédéterminée
à partir d'une apparition de tension entre les bornes de commande et soit ensuite
dans l'état bloqué tant que la tension persiste entre les bornes de commande ; et
- un circuit redresseur présentant deux points de connexion à une portion en courant
alternatif du circuit de commande et présentant deux points de connexion à une portion
en courant redressé du circuit de commande, ledit circuit de pilotage faisant partie
de ladite portion en courant redressé ;
caractérisé en ce que ledit circuit d'insertion fait partie de ladite portion en courant alternatif, avec
l'organe de commutation d'insertion qui est un organe de commutation bidirectionnel
et avec l'organe de limitation de courant qui est au moins majoritairement capacitif.
[0009] L'emploi d'un organe de limitation de courant majoritairement capacitif, et plus
généralement la prévision du circuit d'insertion dans une portion en courant alternatif
du circuit de commande, est rendu possible grâce à l'utilisation d'un organe de commutation
non pas unidirectionnel comme un transistor mais bidirectionnel, par exemple un triac.
[0010] Du fait que l'impédance de l'organe de limitation de courant est en majeure partie
d'origine capacitive, l'énergie consommée par l'organe de limitation de courant est,
à conditions égales, bien plus faible que dans les dispositifs antérieurs susmentionnés
où l'organe de limitation de courant est une résistance.
[0011] L'appareil selon l'invention offre ainsi d'excellentes performances en matière de
consommation d'énergie et d'échauffement interne.
[0012] On notera en particulier que l'échauffement de la résistance de limitation de courant
des appareils antérieurs peut être considérable, et ceci d'autant plus que cette résistance
est en général confinée dans un boîtier qui forme l'enveloppe de l'appareil électrique.
[0013] Du fait que dans l'appareil selon l'invention, l'organe de limitation de courant
peut être mis en oeuvre sans échauffement ou en tout cas avec un échauffement modéré,
il est possible de prévoir dans l'appareil selon l'invention une différence entre
le courant nominal (passage de la position de repos à la position de travail) et le
courant limité (maintien dans la position de travail) bien plus importante que lorsque
l'organe de limitation de courant est une résistance.
[0014] Par exemple, pour une intensité nominale de 60 mA, le courant limité serait de 18
à 20 mA avec un organe de limitation de courant formé par une résistance tandis qu'avec
un condensateur, il est possible dans de bonnes conditions d'avoir une intensité de
courant limité de 5 mA.
[0015] La capacité qu'offre l'invention d'avoir cette plus grande différence entre l'intensité
nominale et l'intensité limitée rend possible l'utilisation de bobines plus puissantes
que dans les appareils antérieurs où on était obligé de limiter la puissance pour
éviter une consommation et des échauffements trop importants.
[0016] Cette capacité d'augmenter la puissance de la bobine permet à l'appareil selon l'invention
d'être particulièrement performant, notamment en matière d'effort de maintien en position
de travail et de vitesse de passage de la position de repos à la position de travail
et inversement.
[0017] Selon des caractéristiques préférées comme étant simples, commodes et économiques
à mettre en oeuvre:
- ledit circuit de pilotage comporte un organe de déclenchement de l'organe de commutation
d'insertion ayant un état actif où il fait prendre à l'organe de commutation d'insertion
l'état conducteur et ayant un état inactif où il fait prendre à l'organe de commutation
d'insertion l'état bloqué, l'organe de déclenchement comportant un premier point de
connexion à un potentiel de pilotage et un second point de connexion à un potentiel
de référence, l'organe de déclenchement étant dans l'état actif quand le potentiel
du premier point de connexion est supérieur d'au moins un seuil prédéterminé au potentiel
du second point de connexion étant sinon dans l'état inactif ;
- ledit circuit de commande comporte un opto-triac dont le triac forme ledit organe
de commutation d'insertion et dont la diode forme ledit organe de déclenchement ;
- ledit circuit de pilotage comporte un organe de commutation de pilotage qui a un état
bloqué et un état conducteur pour respectivement isoler l'un de l'autre et court-circuiter
le premier point de connexion et le second point de connexion de l'organe de déclenchement,
ledit circuit de commande étant configuré pour que l'organe de commutation de pilotage
soit dans l'état bloqué pendant une durée prédéterminée à partir d'une apparition
de tension entre les bornes de commande et soit ensuite dans l'état conducteur tant
que la tension persiste entre les bornes de commande ;
- ledit circuit de pilotage comporte un condensateur entre un point de de commande de
l'organe de commutation de pilotage et un potentiel de référence ; et/ou
- ledit circuit de pilotage comporte un thyristor formant ledit organe de commutation
de pilotage, avec l'anode et la cathode reliés respectivement au premier point de
connexion et au second point de connexion de l'organe de déclenchement, et avec la
gâchette qui forme ledit point de commande.
[0018] Dans un premier mode de réalisation préférée, ledit bobinage fait partie de ladite
portion en courant alternatif.
[0019] Dans un deuxième mode de réalisation préférée, ledit bobinage fait partie de ladite
portion en courant redressé.
[0020] Selon d'autres caractéristiques préférées pour des raisons de simplicité, de commodité
et d'économie de mise en oeuvre, l'appareil comporte une plaque de circuit imprimé
comportant ledit circuit d'insertion, ledit circuit de pilotage et ledit circuit redresseur.
[0021] Dans un mode de réalisation préféré, ledit organe mobile est un organe porte-contacts
d'un contacteur électrique au format modulaire.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0022] L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description détaillée d'exemples
de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif et non limitatif, en référence
aux dessins annexés. Sur ces dessins :
- la figure 1 est une vue en élévation de l'intérieur d'un appareil conforme à l'invention
;
- la figure 2 est une vue schématique montrant la position de travail de l'organe mobile
porte-contacts de l'appareil illustré sur la figure 1 ;
- la figure 3 est une représentation schématique d'un circuit comportant, entre les
pôles d'un réseau d'alimentation en courant alternatif, un interrupteur et le circuit
de commande de l'appareil de la figure 1 ; et
- la figure 4 est une vue semblable à la figure 3, mais pour une variante du circuit
de commande.
DESCRIPTION DETAILLEE D'EXEMPLES DE REALISATION
[0023] L'appareil électrique 10 illustré sur la figure 1 est un contacteur électrique comportant
deux bornes de commande 11 (dont une seule est visible sur la figure 1) et deux bornes
de puissance 12.
[0024] Lorsque la tension du réseau d'alimentation en courant alternatif est appliquée entre
les bornes de commande 11, les bornes de puissance 12 sont reliées l'une à l'autre.
En l'absence de la tension du réseau entre les bornes de commande 11, les bornes de
puissance 12 sont isolées l'une de l'autre.
[0025] Dans le présent exemple, l'appareil 10 a une forme globalement parallélépipédique
avec deux faces principales 13 et des faces latérales s'étendant de l'une à l'autre
des faces principales 13, à savoir une face arrière 14, une face inférieure 15, une
face avant 16 et une face supérieure 17.
[0026] La face arrière 14 présente une échancrure 18 pour le montage de l'appareil 1 sur
un rail de support normalisé à profil en Ω.
[0027] La face inférieure 15 présente des orifices d'accès aux bornes de commande 11 et
à l'une des bornes de puissance 12.
[0028] La face avant 16 présente, en position centrale, sur à peu près la moitié de sa longueur,
un nez 20 présentant une touche de manoeuvre 21.
[0029] La face supérieure 17 présente un orifice donnant accès à l'autre borne de puissance
12.
[0030] Ici, l'appareil 10 est du type modulaire, c'est-à-dire qu'outre sa forme globalement
parallélépipédique, sa largeur (distance entre les deux faces principales 13) est
un multiple d'une valeur normalisée, connue sous le nom de « module », qui est de
l'ordre de 18 mm.
[0031] Chaque borne de puissance 12 est reliée, par un conducteur rigide 22, à un grain
de contact fixe 23.
[0032] Un organe mobile 25 présente deux extrémités distales à chacune desquelles il porte
un grain de contact mobile 26.
[0033] Sur la figure 1, l'organe mobile 25 est illustré dans une position de repos où les
grains 26 sont à l'écart des grains 23. Les bornes de puissance 12 sont alors isolées
l'une de l'autre.
[0034] Dans la position de travail illustrée sur la figure 2, l'organe mobile 25 s'est déplacé
vers la gauche de la figure 1 pour que les grains mobiles 26 viennent au contact des
grains fixes 23. Les bornes de puissance 12 sont alors reliées l'une à l'autre.
[0035] Un organe élastique 27, représenté schématiquement par une flèche sur la figure 1,
sollicite l'organe mobile 25 vers la position de repos.
[0036] Pour entraîner l'organe mobile 25 à l'encontre de l'organe élastique 27, de la position
de repos (figure 1) à la position de travail (figure 2), l'appareil 10 comporte une
bobine 33 configurée pour entraîner un levier 34 entraînant à son tour un bras 35
entraînant à son tour un support 45 sur lequel est monté l'organe mobile 25.
[0037] La bobine 33 comporte un châssis 36, un bobinage 37 enroulé autour d'une partie centrale
tubulaire du châssis 36, une armature mobile 30 et une armature fixe 31. L'armature
mobile 30 et l'armature fixe 31 présentent chacune une même forme en E avec une branche
centrale engagée dans l'espace creux de la partie centrale du châssis 36 et les branches
d'extrémité qui sont de part et d'autre de la partie centrale du châssis 36.
[0038] L'armature fixe 31 est assujettie au châssis 36. L'armature mobile 30 est guidée
coaxialement au châssis 36 entre la position de repos illustrée sur la figure 1 et
une position de travail où elle est rapprochée de l'armature fixe 31.
[0039] Le châssis 36 comporte un palier 40 autour duquel s'articule le levier 34. A une
extrémité, le levier 34 présente un doigt 41 engagé dans un trou oblong 42 de l'armature
mobile 30 tandis qu'à l'autre extrémité le levier 34 présente une fourchette 43 dans
laquelle est disposé un doigt 44 situé à une extrémité du bras 35 dont l'autre extrémité
(non visible) est reliée au support 45 sur lequel est monté l'organe mobile 25.
[0040] Lorsque l'armature mobile 30 se rapproche de l'armature fixe 31, en se déplaçant
vers la droite de la figure 1, le doigt 41 se déplace dans le même sens tandis que
la fourchette 43 entraîne le doigt 44, et donc le bras 35 et le support 45, dans l'autre
sens, c'est-à-dire vers la gauche de la figure 1.
[0041] Du fait de la liaison mécanique entre l'armature mobile 30 et l'organe mobile 25
formée par le levier 34, par le bras 35 et par le support 45, lorsque l'armature mobile
30 est en position de repos, l'organe mobile 25 est en position de repos tandis que
lorsque l'armature mobile 30 est en position de travail, l'organe mobile 25 est en
position de travail.
[0042] Ainsi qu'expliqué ci-dessus, l'organe élastique 27 sollicite l'armature mobile 30
vers la position de repos. En pratique, l'organe élastique 27 est formé par un ressort
(non visible) sollicitant l'armature mobile 30 dans le sens où elle s'écarte de l'armature
mobile 31. A proximité de l'organe mobile 25, se trouve un autre ressort (non visible)
pour optimiser la pression de contact entre les grains fixes 23 et les grains mobiles
26.
[0043] Le flux magnétique créé par le bobinage 37 lorsqu'une tension est appliquée entre
les bornes de commande 11, entraîne l'armature mobile 30, et donc l'organe mobile
25, à l'encontre de l'organe élastique 27, vers la position de travail.
[0044] Tant qu'une tension reste appliquée entre les bornes de commande 11, l'armature 30,
et donc l'organe mobile 25, reste en position de travail. Lorsqu'une tension cesse
d'être appliquée entre les bornes de commande 11, l'armature mobile 30, et donc l'organe
mobile 25, revient puis reste en position de repos.
[0045] On va maintenant décrire, à l'appui de la figure 3, le circuit de commande 32 que
comporte l'appareil 10 entre les bornes de commande 11.
[0046] On a également illustré sur la figure 3 les éléments externes à l'appareil 10 auxquels
il est prévu de relier les bornes de commande 11, à savoir les pôles de phase L et
de neutre N d'un réseau d'alimentation en courant alternatif, avec un interrupteur
50 interposé entre les bornes 11 et le réseau d'alimentation afin d'appliquer ou non
la tension du réseau entre les bornes 11.
[0047] Le circuit de commande 32 comporte, en outre des bornes 11 et du bobinage 37 de la
bobine 36, une plaque de circuit imprimé 51 (voir également la figure 1) présentant
deux points de connexion de réseau 52 et deux points de connexion de bobinage 53.
[0048] Les points de connexion de réseau 52 sont chacun reliés à une respective des bornes
de commande 11. Les points de connexion de bobinage 53 sont chacun reliés à une extrémité
respective du bobinage 37.
[0049] La plaque de circuit imprimé 51 comporte un opto-triac 54 ayant un triac 55 entre
deux points de connexion de triac 56 et 57 et ayant une diode électroluminescente
58 entre un point de connexion d'anode 59 et un point de connexion de cathode 60.
[0050] Le point de connexion de triac 56 est relié à l'un des points de connexion de réseau
52. Le point de connexion de triac 57 est relié à l'un des points de connexion de
bobinage 53. Un condensateur 61 est relié d'un côté au point de connexion de triac
56 et est relié de l'autre côté au point de connexion de triac 57. Ainsi, le condensateur
61 est disposé en parallèle du triac 55.
[0051] Le triac 55 et le condensateur 61 disposé en parallèle du triac 55 forment un circuit
62 d'insertion du condensateur 61 : lorsque le triac 55 est à l'état conducteur, le
courant circule dans le circuit 62 au travers du triac 55 ; et lorsque le triac 55
est à l'état bloqué, le courant circule dans le circuit 62 au travers du condensateur
61.
[0052] Lorsque l'interrupteur 50 est en position fermée et que le triac 55 est à l'état
conducteur, le bobinage 37 est relié aux pôles L et N du réseau d'alimentation. Lorsque
l'interrupteur 50 est en position fermée et que le triac 55 est à l'état bloqué, le
condensateur 61 est en série avec le bobinage 37 entre les pôles L et N du réseau
d'alimentation.
[0053] Ainsi qu'expliqué ci-après, le triac 55 est commandé pour être à l'état conducteur
pendant une durée prédéterminée à partir du moment où l'interrupteur 50 a été mis
en position fermée, cette durée prédéterminée étant suffisante pour que l'armature
mobile 30 soit passée de la position de repos à la position de travail, et au bout
de cette durée prédéterminée, le triac 55 est commandé pour passer à l'état bloqué,
de sorte que le courant traversant le bobinage 37 doit également traverser le condensateur
61.
[0054] La capacité du condensateur 61 est choisie pour que le courant d'intensité diminuée
passant au travers du condensateur 61 et du bobinage 37, soit suffisant pour que l'armature
mobile 30 reste en position de travail.
[0055] On sait en effet qu'il faut davantage de courant pour entraîner l'armature mobile
de la position de repos à la position de travail que pour maintenir l'armature mobile
en position de travail.
[0056] La plaque de circuit imprimé 51 comporte un circuit redresseur 65 présentant deux
points de connexion 66 et 67 à une portion en courant alternatif du circuit de commande
32 et deux points de connexion 68 et 69 à un portion en courant redressé du circuit
de commande 32.
[0057] Ici, le circuit redresseur 55 est formé par un pont de Graëtz à diodes avec le point
de connexion 69 qui est au potentiel de référence et le point de connexion 68 qui
est à un potentiel plus élevé que le potentiel de référence.
[0058] Ici, la portion en courant redressé du circuit de commande 32 fait entièrement partie
de la plaque de circuit imprimé 51, et forme un circuit 63 de pilotage du triac 55.
[0059] On va maintenant décrire les éléments du circuit de pilotage 63 autres que la diode
58.
[0060] Une résistance 70 et une résistance 71 sont disposées en série entre le point de
connexion 68 du circuit redresseur 65 et le point de connexion d'anode 59 de l'opto-triac
54.
[0061] Le point de connexion de cathode 60 de l'opto-triac 54 est relié au point de connexion
69 porté au potentiel de référence.
[0062] Un thyristor 72 a son anode qui est reliée au côté de la résistance 71 opposé au
côté de cette résistance relié au point de connexion 59, sa cathode qui est reliée
au point de connexion de cathode 60 de l'opto-triac 54 (porté au potentiel de référence)
et sa gâchette qui est reliée à un point intermédiaire entre une résistance 73 et
un condensateur 74, avec l'autre côté de la résistance 73 qui est relié à l'anode
du thyristor 72 et l'autre côté du condensateur 74 qui est relié au point de connexion
de cathode 60 (porté au potentiel de référence).
[0063] Les résistances 70 et 71 servent à réduire l'intensité du courant circulant dans
la diode 58.
[0064] La résistance 73 et le condensateur 74 servent à faire passer le thyristor 72 de
l'état bloqué à l'état conducteur après une durée prédéterminée fixée par la valeur
de la résistance 73 et par la capacité du condensateur 74.
[0065] Lorsque l'interrupteur 50 est en position ouverte, le condensateur 74 est à l'état
déchargé, le thyristor 72 est à l'état bloqué, la diode 58 est à l'état éteint et
le triac 55 est à l'état bloqué.
[0066] Lorsque l'interrupteur 50 passe de la position ouverte à la position fermée, une
tension redressée apparaît entre les bornes 68 et 69, la diode 58 s'allume, ce qui
déclenche le passage du triac 55 de l'état bloqué à l'état conducteur, de sorte que
le bobinage 37 est soumis à la tension du réseau d'alimentation (le courant passe
dans le circuit d'insertion 62 par le triac 55).
[0067] Lorsque le condensateur 74 est chargé, la tension devient suffisante à la gâchette
du thyristor 72 pour que le thyristor 72 passe à l'état conducteur.
[0068] La diode 58 s'éteint alors, ce qui déclenche le passage du triac 55 de l'état conducteur
à l'état bloqué. Le courant circulant dans le circuit 62 passe alors par le condensateur
61 et l'intensité dans le bobinage 37 est réduite.
[0069] Lorsque l'interrupteur 50 passe de la position fermée à la position ouverte, le courant
cesse de circuler dans le bobinage 37, l'armature mobile 30, et donc l'organe mobile
25, reviennent, sous l'effet de l'organe élastique 27, à leur position de repos et
le condensateur 74 se décharge.
[0070] On va maintenant décrire, à l'appui de la figure 4, une variante du circuit de commande
32 dans laquelle la plaque de circuit imprimé 51 est remplacée par une plaque de circuit
imprimé 151.
[0071] D'une façon générale, pour la plaque de circuit imprimé 151, on a employé pour les
éléments semblables aux éléments de la plaque de circuit imprimé 51, les mêmes références
numériques auxquelles on a ajouté 100.
[0072] Alors que dans le circuit de commande 32 illustré sur la figure 3 le bobinage 37
fait partie de la portion en courant alternatif, dans le circuit de commande 32 illustré
sur la figure 4, le bobinage 37 fait partie de la portion en courant redressé.
[0073] Ainsi, l'un des points de connexion de bobinage 153 est relié au point de connexion
en courant redressé 168 du circuit redresseur 165 et l'autre point de connexion de
bobinage 153 de la plaque de circuit imprimé 151 est relié à l'anode du thyristor
172 et au point de connexion d'anode 159 de l'opto-triac 154.
[0074] De même que dans la plaque de circuit imprimé 151, la cathode du thyristor 172 et
le point de connexion de cathode 160 de l'opto-triac 154 sont reliés au point de connexion
169 du circuit redresseur 165 qui est au potentiel de référence.
[0075] Alors que dans le circuit de commande 32 illustré sur la figure 3 chacun des points
de connexion en courant alternatif 66 et 67 du circuit redresseur 65 est connecté
à une respective des bornes de commande 11 de l'appareil 10, dans le circuit de commande
32 illustré sur la figure 4, seul le point de connexion en courant alternatif 167
du circuit redresseur 165 est connecté à l'une des bornes de commande 11, l'autre
point de connexion en courant alternatif 166 étant relié à un côté du circuit d'insertion
162, l'autre côté du circuit d'insertion 162 étant relié à l'autre borne de commande
11.
[0076] Ainsi, la plaque de circuit imprimé 151 du circuit de commande 32 de la figure 4
est configurée pour que le courant circulant dans le bobinage 37 provienne du réseau
d'alimentation en courant alternatif en passant au travers du circuit d'insertion
162 et du circuit redresseur 165. Par conséquent, lorsque le triac 155 de l'opto-triac
154 est à l'état conducteur et à l'état bloqué, l'intensité du courant redressé dans
le bobinage 37 est respectivement nominale et limitée.
[0077] Plus précisément, le point de connexion 167 du circuit redresseur 165 est relié au
point de connexion de triac 157 de l'opto-triac 154, le point de connexion de triac
156 est relié à la cathode d'une diode Zener 80, l'anode de la diode Zener 80 est
reliée au point de connexion de réseau 152 de la plaque de circuit imprimé 151, l'un
des côté du condensateur 161 est relié au point de connexion de triac 157 et l'autre
côté du condensateur 161 est relié au point de connexion 152.
[0078] La diode Zener 80 est ainsi en série avec le triac 155.
[0079] La diode Zener 80 sert à faciliter le passage du triac 155 de l'état conducteur à
l'état bloqué.
[0080] Dans le circuit de pilotage 163, il n'y pas de résistance de limitation du courant
dans la diode 158, ce rôle étant joué par le bobinage 37.
[0081] La gâchette du thyristor 172 est reliée à la cathode d'une diode 81 dont l'anode
est reliée à un point intermédiaire entre une résistance 173 et un condensateur 174,
avec l'autre côté de la résistance 173 qui est relié au point de connexion 168 du
circuit redresseur 165 et l'autre côté du condensateur 174 qui est relié au point
de connexion de cathode 160 (porté au potentiel de référence).
[0082] De même que la résistance 73 et le condensateur 74 du circuit de pilotage 63, la
résistance 173 et le condensateur 174 servent à faire passer le thyristor 172 de l'état
bloqué à l'état conducteur après une durée prédéterminée fixée par la valeur de la
résistance 173 et par la capacité du condensateur 174.
[0083] En parallèle du condensateur 174 est disposée une résistance 82.
[0084] Entre la gâchette et la cathode du thyristor 172 sont disposées en parallèle un condensateur
83 et une résistance 84.
[0085] La résistance 82 permet au condensateur 174 de se décharger rapidement lorsque l'interrupteur
50 passe de la position fermée à la position ouverte.
[0086] Le condensateur 83 et la résistance 84 opèrent une filtration pour éviter que le
thyristor 172 passe intempestivement de l'état bloqué à l'état conducteur sous l'effet
de parasites susceptibles d'être amplifiés par le bobinage 37.
[0087] La diode 81 fiabilise le temps de charge du condensateur 174 en empêchant les retours
de courant.
[0088] Lorsque l'interrupteur 50 est en position ouverte, le condensateur 174 est à l'état
déchargé, le thyristor 172 est à l'état bloqué, la diode 158 est à l'état éteint et
le triac 155 est à l'état bloqué.
[0089] Lorsque l'interrupteur 50 passe de la position ouverte à la position fermée, une
certaine quantité de courant passe au travers du condensateur 161 de sorte que le
circuit redresseur 165 est alimenté et qu'une certaine quantité de courant redressé
passe au travers du bobinage 37 et de la diode 158, ce qui déclenche le passage du
triac 155 de l'état bloqué à l'état conducteur, de sorte que le bobinage 37 reçoit
alors l'intensité nominale de courant redressé permettant à la bobine 33 de faire
passer l'organe mobile 25 de la position de repos à la position de travail.
[0090] Lorsque le condensateur 174 est chargé, la tension devient suffisante à la gâchette
du thyristor 172 pour que le thyristor 172 passe à l'état conducteur.
[0091] La diode 158 s'éteint alors, ce qui déclenche le passage du triac 155 de l'état conducteur
à l'état bloqué.
[0092] Le courant circulant dans le circuit 162 passe alors par le condensateur 161 et l'intensité
dans le bobinage 37 est réduite.
[0093] Lorsque l'interrupteur 50 passe de la position fermée à la position ouverte, le courant
cesse de circuler dans le bobinage 37, l'organe mobile 25 revient à la position de
repos et le condensateur 174 se décharge.
[0094] On observera que si le thyristor 72 ou 172 se détériore en prenant définitivement
l'état conducteur, la diode 58 ou 158 ne pourra plus s'allumer et par conséquent le
bobinage 37 ne pourra être alimenté qu'avec l'intensité de courant limité, de sorte
que l'organe mobile 25 restera en position de repos.
[0095] Ainsi, le circuit de commande 32 de la figure 3 et le circuit de commande 32 de la
figure 4 évitent, en cas de défaillance du thyristor 72 ou 172, que le bobinage 37
puisse être alimenté en permanence en intensité nominale.
[0096] On observera qu'aussi bien dans le circuit de commande 32 de la figure 3 que dans
le circuit de commande 32 de la figure 4, le circuit d'insertion 62 ou 162 fait partie
de la portion en courant alternatif, et que cela permet d'utiliser le condensateur
61 ou 161 comme organe de limitation de courant.
[0097] Le fait d'avoir un condensateur comme organe de limitation de courant, plutôt qu'une
résistance, offre l'avantage de réduire fortement la consommation d'énergie de l'appareil
10 et la dissipation thermique à l'intérieur de l'appareil 10.
[0098] En variante, l'organe de limitation de courant n'est pas purement capacitif, mais
au moins majoritairement capacitif, c'est-à-dire que l'impédance fournie par l'organe
de limitation de courant, vu la fréquence du réseau d'alimentation en courant alternatif,
provient en majeure partie de la capacité de l'organe de limitation de courant.
[0099] On observera que dans l'opto-triac 54 ou 154, le triac 55 ou 155 forme un organe
de commutation bidirectionnel et la diode 58 ou 158 forme un organe de déclenchement
du triac 55 ou 155, avec l'état allumé qui constitue un état actif où la diode 58
ou 158 fait prendre au triac 55 ou 155 l'état conducteur, avec l'état éteint qui constitue
un état inactif où la diode 58 ou 158 fait prendre au triac 55 ou 155 l'état bloqué,
avec le point de connexion d'anode 59 ou 159 qui constitue un premier point de connexion
à un potentiel de pilotage, et avec le point de connexion de cathode 60 ou 160 qui
constitue un second point de connexion à un potentiel de référence, l'organe de déclenchement
que forme la diode 58 ou 158 étant dans l'état actif quand le potentiel du premier
point de connexion est supérieur d'au moins un seuil prédéterminé au potentiel du
second point de connexion (ce seuil correspond au seuil de déclenchement de la diode
58 ou 158) et étant sinon dans l'état inactif.
[0100] On observera que le thyristor 72 ou 172 du circuit de pilotage 63 ou 163 forme un
organe de commutation de pilotage qui a un état bloqué et un état conducteur pour
respectivement isoler l'un de l'autre et court-circuiter le point de connexion d'anode
59 ou 159 et le point de connexion de cathode 60 ou 160 ; et que la gâchette du thyristor
72 ou 172 forme un point de commande de cet organe de commutation de pilotage qui
est ou non activé suivant que le condensateur 74 ou 174 est ou non chargé.
[0101] En variante, le triac 55 ou 155 est remplacé par un autre organe de commutation bidirectionnel
tandis que la diode 58 ou 158 et le thyristor 72 ou 172 sont remplacés par les organes
de pilotage appropriés. Par exemple, le triac 55 est remplacé par deux transistors
MOSFET ou IGBT disposés en série inverse, c'est-à-dire en série avec l'un des transistors
qui est disposé en sens inverse de l'autre, les organes de pilotage commandant l'un
des transistors pendant les demi-ondes de tension positives et commandant l'autre
transistor pendant les demi-ondes de tension négative.
[0102] Dans une variante non représentée, l'appareil selon l'invention est un contacteur
normalement fermé plutôt que normalement ouvert, c'est-à-dire que les bornes de puissance
12 sont reliées l'une à l'autre en l'absence de tension aux bornes de commande 11
et isolées l'une de l'autre en présence de tension ; le format de l'appareil est différent
du format modulaire ; et/ou l'appareil est différent d'un contacteur électrique, avec
par exemple l'organe mobile qui n'est pas un organe porte-contacts, mais par exemple
un organe d'entraînement d'un tiroir d'une valve fluidique.
[0103] De nombreuses variantes sont possibles en fonction des circonstances, et l'on rappelle
à cet égard que l'invention ne se limite pas aux exemples décrits et représentés.
1. Appareil électrique comportant deux bornes de commande (11) et un organe mobile (25)
prenant sélectivement une position de repos et une position de travail respectivement
en l'absence et en présence, entre les bornes de commande (11), d'une tension de réseau
d'alimentation en courant alternatif, lequel appareil comporte un organe élastique
(27) pour solliciter l'organe mobile (25) vers la position de repos et, entre les
bornes de commande (11), un circuit de commande (32) comportant le bobinage (37) d'une
bobine (33) pour entraîner l'organe mobile (25) à l'encontre de l'organe élastique
(27) de la position de repos à la position de travail lorsqu'apparaît ladite tension
entre les bornes de commande (11), et pour maintenir l'organe mobile (25) en position
de travail tant que la tension persiste entre les bornes de commande (11), lequel
circuit de commande (32) comporte, en outre dudit bobinage (37) :
- un circuit d'insertion (62 ; 162) d'un organe (61 ; 161) de limitation de courant
dans ledit bobinage (37), comportant en parallèle un organe de commutation d'insertion
(55 ; 155) et un organe de limitation de courant (61 ; 161), avec l'organe de commutation
d'insertion (55 ; 155) qui a un état conducteur et un état bloqué pour que le courant
circule dans le circuit d'insertion (62 ; 162) respectivement soit au travers de l'organe
de commutation d'insertion (55 ; 155) soit au travers de l'organe de limitation de
courant (61 ; 161) ;
- un circuit (63 ; 163) de pilotage de l'organe de commutation d'insertion (55 ; 155),
pour que l'organe de commutation d'insertion (55 ; 155) soit dans l'état conducteur
pendant une durée prédéterminée à partir d'une apparition de tension entre les bornes
de commande (11) et soit ensuite dans l'état bloqué tant que la tension persiste entre
les bornes de commande (11) ; et
- un circuit redresseur (65 ; 165) présentant deux points de connexion (66, 67 ; 166,
167) à une portion en courant alternatif du circuit de commande (32) et présentant
deux points de connexion (68, 69 ; 168,169) à une portion en courant redressé du circuit
de commande (32), ledit circuit de pilotage (63 ; 163) faisant partie de ladite portion
en courant redressé ;
caractérisé en ce que ledit circuit d'insertion (62 ; 162) fait partie de ladite portion en courant alternatif,
avec l'organe de commutation d'insertion (55 ; 155) qui est un organe de commutation
bidirectionnel et avec l'organe de limitation de courant (61 ; 161) qui est au moins
majoritairement capacitif.
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit circuit de pilotage (63 ; 163) comporte un organe (58 ; 158) de déclenchement
de l'organe de commutation d'insertion (55 ; 155) ayant un état actif où il fait prendre
à l'organe de commutation d'insertion (55 ; 155) l'état conducteur et ayant un état
inactif où il fait prendre à l'organe de commutation d'insertion (55 ; 155) l'état
bloqué, l'organe de déclenchement (58 ; 158) comportant un premier point de connexion
(59 ; 159) à un potentiel de pilotage et un second point de connexion (60 ; 160) à
un potentiel de référence, l'organe de déclenchement (58 ; 158) étant dans l'état
actif quand le potentiel du premier point de connexion est supérieur d'au moins un
seuil prédéterminé au potentiel du second point de connexion étant sinon dans l'état
inactif.
3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit circuit de commande (32) comporte un opto-triac (54 ; 154) dont le triac (55
; 155) forme ledit organe de commutation d'insertion et dont la diode (58 ; 158) forme
ledit organe de déclenchement.
4. Appareil selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit circuit de pilotage (63 ; 163) comporte un organe de commutation de pilotage
(72 ; 172) qui a un état bloqué et un état conducteur pour respectivement isoler l'un
de l'autre et court-circuiter le premier point de connexion (59 ; 159) et le second
point de connexion (60 ; 160) de l'organe de déclenchement (58 ; 158), ledit circuit
de commande (32) étant configuré pour que l'organe de commutation de pilotage (72
; 172) soit dans l'état bloqué pendant une durée prédéterminée à partir d'une apparition
de tension entre les bornes de commande (11) et soit ensuite dans l'état conducteur
tant que la tension persiste entre les bornes de commande (11).
5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que le circuit de pilotage (63 ; 163) comporte un condensateur (74 ; 174) entre un point
de de commande de l'organe de commutation de pilotage (72 ; 172) et un potentiel de
référence.
6. Appareil selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit circuit de pilotage (63 ; 163) comporte un thyristor (72 ; 172) formant ledit
organe de commutation de pilotage, avec l'anode et la cathode reliés respectivement
au premier point de connexion (59 ; 159) et au second point de connexion (60 ; 160)
de l'organe de déclenchement (58 ; 158), et avec la gâchette qui forme ledit point
de commande.
7. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit bobinage (37) fait partie de ladite portion en courant alternatif.
8. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit bobinage (37) fait partie de ladite portion en courant redressé.
9. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une plaque de circuit imprimé comportant ledit circuit d'insertion (62
; 162), ledit circuit de pilotage (63 ; 163) et ledit circuit redresseur (65 ; 165).
10. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ledit organe mobile est un organe porte-contacts (25) d'un contacteur électrique
au format modulaire.