[0001] L'invention concerne un procédé d'ajustement d'une tension de référence d'un circuit
électronique muni d'un étage du type band-gap.
[0002] L'invention concerne également un circuit électronique pour la mise en oeuvre du
procédé d'ajustement d'une tension de référence.
[0003] La réalisation de circuits électroniques comprenant un étage du type band-gap pour
fournir une tension de référence, est généralement bien connue. Cette tension de référence
doit en principe être réglée pour être indépendante de la température.
[0004] Comme représenté à la figure 1, un tel circuit électronique du type band-gap 1 est
composé d'une diode, telle qu'un transistor bipolaire N1 monté sous forme de diode,
qui est traversé par un courant continu Ic généré par une source de courant Sc pour
définir une tension de diode V
BE. Généralement cette tension de diode V
BE diminue avec une augmentation de la température, et inversement augmente avec une
diminution de la température. La source de courant Sc et le transistor bipolaire monté
en diode N1 sont connectés en série entre deux bornes d'une tension d'alimentation
continue.
[0005] Comme la tension de diode V
BE varie inversement à la variation de la température, il est encore prévu un générateur
2 d'une tension K·U
T, dont la tension K·U
T varie inversement à la tension de diode V
BE. Cette tension K·UT est additionnée dans un additionneur 3 à la tension de diode
pour fournir une tension de référence V
REF, qui est égale à V
BE+K·UT
· Le facteur K est ainsi adapté de manière à obtenir une tension de référence V
REF indépendante de la température. Pour cela, il est nécessaire que dV
BE/dT soit égale à -K·dU
T/dT
· La tension de référence V
REF, qui peut être une tension band-gap, est d'une valeur sensiblement égale à 1.22 V
à 0° C. La tension thermodynamique U
T, qui est égale à k·T/q, vaut environ 23.5mV à 0° C, où k est la constante de Boltzmann,
T est la température en Kelvin, et q est la charge d'un électron en valeur absolue.
[0006] Généralement pour un circuit électronique du type band-gap comme représenté en figure
1, une valeur par défaut du facteur K pour avoir une tension de référence V
REF indépendante de la température est fixée lors du design du circuit électronique.
Ce facteur K influence la tension de référence absolue, ainsi que la dépendance en
température du premier ordre. Durant l'ajustement de la valeur absolue de la tension
de référence, la variation du facteur K influence aussi la stabilité en température.
Comme le procédé de fabrication d'un tel circuit électronique peut varier pour l'ajustement
de la tension de référence, il peut résulter une stabilité en température non optimale.
Cela conduit à une variation d'un circuit électronique à l'autre avec une tension
de référence, qui n'est pas entièrement indépendante de la température, ce qui est
un inconvénient.
[0007] On peut citer à ce titre, la demande de brevet
US 2006/0043957 A1, qui décrit un tel circuit électronique muni d'un étage du type band-gap. Dans cette
demande de brevet, il est notamment décrit une manière d'ajuster le coefficient de
température. Pour ce faire, il est effectué des mesures de la tension à différentes
températures afin de calculer la pente et ainsi ajuster la tension de référence générée.
Cet étage band-gap fournit donc une tension de référence précise suite à différentes
mesures d'ajustement du coefficient de température. Cependant, le procédé d'ajustement
nécessite plusieurs étapes de mesure afin d'en tirer les paramètres d'ajustement précis
de la tension de référence, ce qui constitue un inconvénient. De plus, l'ajustement
de la tension de référence est fortement dépendant des variations des paramètres de
fabrication du circuit électronique, ce qui constitue un autre inconvénient.
[0008] L'invention a donc pour but de pallier aux inconvénients de l'état de la technique
en fournissant un procédé d'ajustement d'une tension de référence sur la base d'un
circuit électronique muni d'un étage du type band-gap, qui soit simple à mettre en
oeuvre. Le procédé permet d'ajuster facilement la tension de référence générée indépendamment
des variations des paramètres de fabrication dudit circuit électronique, et en supprimant
la dépendance en température du premier ordre.
[0009] A cet effet, l'invention concerne un procédé d'ajustement d'une tension de référence
d'un circuit électronique muni d'un étage du type band-gap, qui comprend les caractéristiques
définies dans la revendication indépendante 1.
[0010] Des étapes particulières du procédé d'ajustement d'une tension de référence sont
définies dans les revendications dépendantes 2 à 6.
[0011] Un avantage du procédé d'ajustement d'une tension de référence selon l'invention
réside dans le fait qu'il est mesuré à deux températures différentes une tension band-gap
pour deux valeurs de résistance trimées par deux mots binaires. Le mot binaire de
calibrage adéquat d'une ou deux résistances configurables de l'étage band-gap est
déterminé sur la base des quatre valeurs de tension band-gap pour obtenir une tension
band-gap indépendante de la température.
[0012] Un autre avantage du procédé d'ajustement d'une tension de référence est que le niveau
de la tension de référence peut ainsi être ajusté précisément dans une seconde étape
sur la base de la tension band-gap ajustée. La tension de référence adaptée au niveau
désiré est également indépendante de toute variation de température.
[0013] A cet effet, l'invention concerne également un circuit électronique muni d'un étage
du type band-gap pour la mise en oeuvre du procédé d'ajustement d'une tension de référence,
qui comprend les caractéristiques définies dans la revendication indépendante 7.
[0014] Des formes d'exécution particulières du circuit électronique sont définies dans les
revendications dépendantes 8 à 16.
[0015] Les buts, avantages et caractéristiques du procédé d'ajustement d'une tension de
référence, et du circuit électronique pour sa mise en oeuvre apparaîtront mieux dans
la description suivante sur la base d'au moins une forme d'exécution non limitative
illustrée par les dessins sur lesquels :
la figure 1 citée ci-devant représente de manière simplifiée un circuit électronique
du type band-gap de l'état de la technique,
la figure 2 représente une forme d'exécution d'un circuit électronique muni d'un étage
du type band-gap permettant le mise en oeuvre du procédé d'ajustement d'une tension
de référence indépendante de la température selon l'invention, et
la figure 3 représente un graphique représentant la variation de la tension fournie
de l'étage band-gap du circuit électronique en fonction de la température relative
à la mise en oeuvre du procédé d'ajustement d'une tension de référence selon l'invention.
[0016] Dans la description suivante, tous les éléments du circuit électronique pour la mise
en oeuvre du procédé d'ajustement d'une tension de référence, qui sont bien connus
de l'homme du métier dans ce domaine technique ne seront relatés que de manière simplifiée.
[0017] La figure 2 représente une forme d'exécution d'un circuit électronique, qui comprend
au moins un premier étage du type band-gap 11 pour fournir une tension band-gap V1,
et un second étage d'adaptation 12 de la tension de référence V
REF sur la base de la tension band-gap V1. Dans une première étape du procédé d'ajustement,
la tension band-gap V1 est ajustée pour être indépendante de toute variation en température.
Dans une seconde étape du procédé d'ajustement, la tension de référence V
REF peut être adaptée à un niveau souhaité pour l'alimentation d'autres composants électroniques.
Cependant la tension band-gap V1 peut également être utilisée comme tension de référence
pour d'autres composants électroniques. Cette tension de référence ne varie pas en
température, si la tension band-gap a bien été ajustée dans le premier étage selon
le procédé d'ajustement de la présente invention, comme expliqué ci-après.
[0018] Dans une configuration simple du circuit électronique avec le premier étage du type
band-gap, il peut être prévu au moins une source de courant P1, une résistance R1
a configurable par un mot binaire M1, et un élément sous forme de diode, tel qu'un
transistor bipolaire monté en diode N1. La source de courant, la résistance et la
diode à jonction sont connectés en série entre deux bornes d'une source de tension
d'alimentation non représentée. La source de courant P1 est de préférence reliée à
la borne de potentiel haut de la source de tension d'alimentation, alors que la diode
N1 est de préférence reliée à la borne de potentiel bas de la source de tension d'alimentation.
La tension band-gap V1, qui peut définir, dans ce cas, une tension de référence, est
donc fournie au noeud de connexion entre la source de courant P1 et la résistance
configurable R1 a. Cependant cette tension band-gap peut aussi être fournie au noeud
de connexion entre la source de courant P1 et la diode N1, si la résistance configurable
R1a est directement connectée à la borne de potentiel bas de la source de tension
d'alimentation. Cette tension band-gap V1 est ainsi l'addition de la tension de diode
du transistor N1 et de la tension générée par le courant traversant la résistance
R1 a.
[0019] Le circuit électronique est réalisé généralement dans un substrat semi-conducteur,
tel que du silicium Si ou de l'arséniure de gallium GaAs. Avec une augmentation de
la température, la valeur de la résistance R1a augmente, alors que la tension de diode
N1 diminue, et inversement avec une diminution de la température. Il doit donc être
déterminé le mot binaire M1 de telle manière que la tension band-gap V1 fournie en
sortie du premier étage 11 soit indépendante de la variation de la température. Comme
expliqué ci-après notamment en référence à la figure 3, le procédé d'ajustement de
la tension de référence permet de déterminer le mot binaire adéquat M1 de configuration
de la résistance R1a. Le procédé d'ajustement de la tension de référence ou de la
tension band-gap V1 permet de supprimer la dépendance en température du premier ordre
comme brièvement expliqué en référence à la figure 1 par l'adaptation du facteur K.
[0020] Selon le procédé d'ajustement de la présente invention, il doit être mesuré la tension
band-gap V1 à une première température T1 et à une seconde température T2 dans une
gamme de température permettant le fonctionnement du circuit électronique. Cette gamme
de température peut se situer par exemple entre -40°C à au moins 85°C en fonction
de la technologie utilisée pour réaliser l'intégration du circuit électronique. Il
peut être sélectionné par exemple une première température T1 à 0°C et une seconde
température T2 à 60°C, mais d'autres températures peuvent aussi être choisies pour
le procédé d'ajustement selon l'invention.
[0021] De préférence, les deux températures de mesure T1 et T2 peuvent être choisies de
part et d'autre d'une valeur médiane de température dans la gamme de température de
fonctionnement du circuit électronique. Cela permet également de minimiser les effets
du second ordre (effet cloche). Elles doivent en principe également être suffisamment
éloignées l'une de l'autre sans s'approcher de chaque limite de la gamme de température
de manière à éviter d'amplifier des imprécisions de mesure.
[0022] La mesure de la tension band-gap V1 est effectuée aux deux températures à une première
valeur de résistance R1 a et à une seconde valeur de résistance. Deux premières valeurs
de tension band-gap V1 sont avantageusement mesurées à la première température T1
pour les deux valeurs de résistance R1 a configurée successivement par les deux mots
binaires M1. Ensuite deux secondes valeurs de tension band-gap V1 sont mesurées à
la seconde température T2 pour les deux valeurs de résistance R1 a configurée successivement
par les deux mots binaires M1. Les quatre valeurs de la tension band-gap peuvent être
mémorisées dans des moyens de mémorisation d'une unité à microprocesseur, qui peut
être intégrée dans un même circuit intégré que le circuit électronique ou être simplement
connectée au circuit électronique.
[0023] Il peut également être prévu de mémoriser dans un fichier de test durant la production,
les deux valeurs de tension band-gap V1 des deux valeurs de résistances à la première
température T1. Ce fichier peut être réutilisé lors du test des deux valeurs de tension
band-gap à la seconde température T2 de manière à permettre le calcul final du facteur
K. Le test en production mémorise les résultats de mesure des deux valeurs de tension
band-gap à la première température associée à chaque circuit. Dans ces conditions,
il n'est pas nécessaire de munir le circuit électronique d'une mémoire non volatile.
[0024] Dans une variante du procédé, deux valeurs de la tension band-gap V1 peuvent être
mesurées avec la première valeur de résistance R1 a configurée par un premier mot
binaire M1, aux deux températures T1 et T2 de mesure. Ensuite, deux autres valeurs
de la tension band-gap V1 peuvent aussi être mesurées avec la seconde valeur de résistance
R1 a configurée par un second mot binaire M1 aux deux températures T1 et T2. Les quatre
valeurs de la tension band-gap V1 peuvent être mémorisées dans les moyens de mémorisation
de l'unité à microprocesseur.
[0025] Sur la base des quatre valeurs de tension band-gap V1 mémorisées, il est directement
possible de calculer le mot binaire adéquat pour configurer ladite résistance R1a.
Une fois que la résistance R1a est configurée par le mot binaire adéquat M1, la tension
band-gap V1 est indépendante de toute variation en température. Cela permet d'ajuster
la stabilité en température du premier ordre. Le mot binaire M1 de configuration des
résistances configurables peut être un mot binaire d'au moins 4 bits, et de préférence
pouvant être à 7 bits ou plus. Le courant I fourni par la source de courant peut aussi
être adapté en fonction de la valeur de la tension band-gap pour avoir un niveau de
tension band-gap V1 déterminé en tenant compte de la valeur de la résistance configurée
R1 a.
[0026] Il est à noter également, qu'il peut être déterminé les pentes de variation de la
tension band-gap pour les deux valeurs de résistance R1a configurée par les deux mots
binaires M1 différents, pour déterminer le mot binaire M1 adéquat. Cependant dans
ce cas, il doit être tenu compte dans les équations des valeurs de la température
de mesure, ce qui complique le procédé d'ajustement de la tension de référence. De
plus, pour des pentes identiques de tout circuit électronique mesuré, on obtient toujours
le même mot binaire, ce qui ne permet pas de bénéficier d'une bonne adaptation en
température.
[0027] Par la suite dans une seconde étape, la tension de référence V
REF peut être adaptée dans le second étage 12 du circuit électronique. Cette tension
de référence V
REF peut être ajustée précisément à une valeur supérieure ou à une valeur inférieure
par exemple vers 0.8 V, ou également à une valeur identique à celle de la tension
band-gap V1, comme expliqué ci-après plus en détail. Comme la tension band-gap adaptée
dans le premier étage 11 du circuit électronique, peut être différente d'un circuit
à l'autre d'une même plaquette de circuits intégrés ou de différentes plaquettes de
circuits intégrés, il est nécessaire d'adapter la tension de référence désirée dans
le second étage 12.
[0028] Dans une configuration plus complète illustrée par la figure 2, le premier étage
du type band-gap 11 est tout d'abord composé d'une source de courant P1, qui est réalisée
au moyen d'un transistor PMOS P1. La source du transistor PMOS P1 est reliée à une
borne de potentiel haut d'une source de tension d'alimentation non représentée, alors
que le drain est relié à une première résistance configurable R1 a et à une seconde
résistance configurable R1 b. Pour rendre conducteur le transistor PMOS P1, la grille
de ce transistor PMOS P1 est commandée par une tension de sortie d'un premier amplificateur
opérationnel A1 d'une boucle de commande du courant. Ainsi un courant contrôlé I est
fourni par ce transistor PMOS P1 aux première et seconde résistances configurables
R1 a et R1 b. Un premier courant I
a passe par la première résistance R1 a, alors qu'un second courant I
b passe par la seconde résistance R1 b. La tension band-gap V1 de sortie du premier
étage 11 est définie au noeud de connexion entre le transistor PMOS P1 et chaque résistance
configurable R1a et R1b.
[0029] Dans une première branche, la première résistance R1 a est reliée d'un côté au drain
du transistor PMOS P1 et d'un autre côté à une première diode, qui est de préférence
un premier transistor bipolaire monté en diode N1. Ce premier transistor monté en
diode N1 est composé de n transistors bipolaires élémentaires. Ce premier transistor
bipolaire peut être un transistor PNP avec la base et le collecteur reliés à la borne
de potentiel bas de la source de tension d'alimentation. Ainsi le transistor PMOS
P1, la première résistance R1 a et le premier transistor bipolaire monté en diode
N1 sont reliés en série entre les bornes de la source de tension d'alimentation.
[0030] Dans une seconde branche, la seconde résistance R1b est reliée d'un côté au drain
du transistor PMOS P1 et d'un autre côté à une résistance complémentaire R2, qui est
ensuite reliée à une seconde diode. Cette seconde diode est de préférence un second
transistor bipolaire monté en diode N2. Ce second transistor monté en diode N2 est
composé de m transistors bipolaires élémentaires. Ce second transistor bipolaire peut
être un transistor PNP avec la base et le collecteur reliés à la borne de potentiel
bas de la source de tension d'alimentation. Ainsi le transistor PMOS P1, la seconde
résistance R1 b, la résistance complémentaire R2 et le second transistor bipolaire
monté en diode N2 sont reliés en série entre les bornes de la source de tension d'alimentation.
[0031] Le nombre m de transistors bipolaires élémentaires de la seconde branche est supérieur
au nombre n de transistors bipolaires élémentaires de la première branche. Dans une
réalisation avantageuse du circuit électronique, le nombre n de transistors bipolaires
élémentaires pour la diode N1 peut être choisi égal à 1, alors que le nombre m de
transistors bipolaires élémentaires de la diode N2 peut être choisi égal à 24. Ce
choix provient d'un bon appariement recherché avec symétrie centrale lors du placement
des transistors élémentaires sur le circuit intégré du circuit électronique. Le transistor
bipolaire élémentaire de la diode N1 est disposé au centre des 24 transistors bipolaires
élémentaires de la diode N2 pour donner une structure sous forme de carré.
[0032] Les deux résistances configurables R1a et R1b peuvent être similaires et configurées
par un même mot binaire M1 fourni à travers un bus de configuration relié à l'unité
à microprocesseur. Chaque résistance configurable peut être composée en série d'une
résistance de base et d'un réseau de résistances. Les résistances du réseau peuvent
être court-circuitées chacune au moyen d'un commutateur respectif activé par un bit
respectif du mot binaire M1. Les valeurs d'une partie des résistances du réseau peuvent
être pondérées par puissance de 2 ou être chacune d'une même valeur par exemple choisie
entre 15 et 20 kOhm. De préférence, chaque résistance configurable peut varier de
1.8 MOhm (résistance de base) à 4.03 MOhm. La valeur par défaut de chaque résistance
configurable, qui est ajustée par exemple au design, peut être fixée à 2.94 MOhm.
La résistance complémentaire R2 peut être d'une valeur fixée de l'ordre de 420 kOhm.
Bien entendu d'autres valeurs de résistances peuvent être prévues de manière à obtenir
une tension band-gap V1 de l'ordre de 1.22 V à 0 °C.
[0033] Il est à noter qu'en lieu et place des premier et second transistors bipolaires montés
en diode N1 et N2 du type PNP, il peut être envisagé d'utiliser des premier et second
transistors bipolaires montés en diode N1 et N2 du type NPN. Dans ce cas, l'émetteur
de chaque transistor est relié à la borne de potentiel bas de la source de tension
d'alimentation, alors que la base et le collecteur sont reliés à la première résistance
R1 a pour le premier transistor et à la résistance complémentaire R2 pour le second
transistor.
[0034] Comme mentionné ci-devant, le courant I, qui est fourni par le transistor PMOS P1
aux résistances R1 a, R1 b, R2 et aux diodes N1 et N2, est déterminé dans la boucle
de commande du courant. Pour ce faire, l'entrée positive du premier amplificateur
opérationnel A1 reçoit une première valeur de tension de comparaison Vp au noeud de
connexion entre la première résistance configurable R1 a et le premier transistor
PNP monté en diode N1. L'entrée négative du premier amplificateur opérationnel A1
reçoit une seconde valeur de tension de comparaison Vm au noeud de connexion entre
la seconde résistance configurable R1b et la résistance complémentaire R2. La sortie
de ce premier amplificateur opérationnel A1 commande la grille du transistor PMOS
P1 de manière à contrôler le courant la passant par la première résistance configurable
R1 a et le courant I
b passant par la seconde résistance configurable R1 b.
[0035] Le premier étage 11, qui fournit la tension band-gap V1, permet ainsi d'ajuster la
stabilité en température du premier ordre. Par contre, le second étage 12 permet d'ajuster
la valeur de la tension de référence désirée V
REF sans modifier la stabilité en température au moyen d'un simple ajustement de l'offset,
comme expliqué ci-après de manière plus détaillée.
[0036] La valeur de la tension band-gap V1, qui est fournie en sortie du premier étage 11,
est définie par l'équation suivante :

où Vp correspond à la tension de diode V
BE du premier transistor PNP monté en diode N1, qui est formé de n transistors bipolaires
élémentaires. Le facteur K pour l'ajustement de la stabilité en température du premier
ordre est donc R1a·In(m/n)/R2.
[0037] Il est donc facile de calculer le facteur K pour pouvoir obtenir une tension band-gap
V1, qui soit stable en température en appliquant l'équation K = (V1―Vp)/U
T. Il est clair que ce résultat peut varier d'un circuit électronique à l'autre en
fonction des variations du procédé de fabrication. La résistance configurable R1 a
et également la résistance configurable R1 b permettent donc un ajustement du facteur
K.
[0038] Comme montré à la figure 3, si la valeur de ces résistances configurables varie d'une
valeur minimale à une valeur maximale par le mot binaire de configuration M1 à i bits,
la variation de la tension band-gap V1 en fonction de la température est représentée
par les droites p
b et p
m. Pour une valeur maximale des résistances configurables, il peut être mesuré une
première valeur de tension band-gap V
1HT1 à une première température T1, et une seconde valeur de tension band-gap V
1HT2 à une seconde température T2. La pente de la droite p
m pour une valeur maximale des résistances configurables est une pente positive, ce
qui signifie que la tension band-gap augmente avec une augmentation de la température.
Pour une valeur minimale des résistances configurables, il peut être mesuré une première
valeur de tension band-gap V
1LT1 à une première température T1, et une seconde valeur de tension band-gap V
1LT2 à une seconde température T2. La pente de la droite p
b pour une valeur minimale des résistances configurables est une pente négative, ce
qui signifie que la tension band-gap diminue avec une augmentation de la température.
[0039] Pour l'ajustement du facteur K, il suffit donc de mesurer deux valeurs de tension
band-gap V1 à deux températures différentes. Ceci permet de pouvoir déterminer le
mot binaire adéquat M1 pour configurer les résistances R1 a et R1 b de la figure 2,
afin d'obtenir une valeur de tension band-gap V1 indépendante de la température. La
tension band-gap V1 indépendante de la température est montrée par la droite p
n en traits interrompus à la figure 3. Cette droite p
n est parallèle à l'axe x relatif à la température.
[0040] Dans un cas pratique de détermination du mot binaire adéquat, les résistances configurables
sont configurées entre les valeurs minimale et maximale. Elles sont configurées à
une première valeur résistive par un premier mot binaire et à une seconde valeur résistive
par un second mot binaire. La première valeur résistive peut être par exemple plus
grande que la seconde valeur résistive. La première droite p
1 relative à la première valeur résistive est représentée avec une pente positive,
alors que la seconde droite p
2 est représentée avec une pente négative. Cependant, il est également tout à fait
possible d'avoir les deux pentes positives ou les deux pentes négatives pour la détermination
du mot binaire adéquat. Il est par contre impératif que le circuit électronique soit
conçu pour avoir une pente positive avec une valeur de résistance configurable maximale
et une pente négative avec une valeur de résistance configurable minimale. Ceci est
nécessaire pour déterminer le mot binaire adéquat de variation nulle en température
de la tension band-gap.
[0041] Une première valeur de tension band-gap V
11T1 peut être mesurée à la première température T1 avec la première valeur résistive
des résistances configurables. Une première valeur de tension band-gap V
12T1 peut être mesurée à la première température T1 avec la seconde valeur résistive des
résistances configurables. Une seconde valeur de tension band-gap V
11T2 peut être mesurée à la seconde température T2 avec la première valeur résistive des
résistances configurables. Finalement, une seconde valeur de tension band-gap V
12T2 peut être mesurée à la seconde température T2 avec la seconde valeur résistive des
résistances configurables. Les quatre valeurs de tension band-gap sont mémorisées
dans des moyens de mémorisation de l'unité à microprocesseur pour la détermination
du mot binaire adéquat.
[0042] Le mot binaire M1 adéquat à i bits pour la configuration des résistances R1 a et
R1 b est donc donné par l'équation suivante :

[0043] Il est à noter que la formule susmentionnée repose sur une très bonne non-linéarité
différentielle (DNL) et une très bonne non-linéarité intégrale (INL). Entre les valeurs
de V
1HT1 et V
1LT1, de même entre les valeurs de V
1HT2 et V
1LT2, tous les pas d'ajustement (LSB) doivent être si possible égaux l'un par rapport
à l'autre. Si la fonction V1 = f(M1) n'est pas linéaire, la formule ci-dessus doit
en principe être adaptée à cette non-linéarité.
[0044] La non-linéarité différentielle se focalise sur les pas d'ajustement. Cette non-linéarité
différentielle est le rapport entre chaque pas d'ajustement et le pas théorique. Pour
un ajustement allant de 0 à 15 (16 pas), ce qui est codé sur 4 bits, il y a un pas
théorique de 1. Pour caractériser un tel moyen, il peut être mesuré la valeur de chaque
pas et effectué une comparaison par rapport au résultat théorique. Pour un pas théorique
(LSB = 1) de la succession de 0, 1, 2 jusqu'à 15, il est mesuré une succession de
0, 1.1, 1.9, 3.2 jusqu'à 15 par exemple. Pour chaque pas, la non-linéarité différentielle
est calculée et donne DNL(0) = 0, DNL(1) = (1.1 - 0)/LSB - 1 = 0.1, DNL(2) = (1.9
- 1.1)/LSB - 1 = - 0.2, DNL(3) = (3.2 - 1.9)/LSB - 1 = 0.3 et ainsi de suite. Ainsi
la non-linéarité différentielle (DNL) de ce système est la valeur absolue maximum
entre tous les pas DNL(i) qui sont définis par la formule (f(i) ― f(i―1))/LSB - 1.
[0045] La non-linéarité intégrale (INL) représente le cumul de la non-linéarité différentielle
(DNL). Cette non-linéarité intégrale fait ressortir la dérive de la fonction d'ajustement
par rapport à la courbe théorique. Pour chaque pas, cela donne INL(0) = DNL(0) = 0,
INL(1) = DNL(0) + DNL(1) = 0.1, INL(2) = DNL(0) + DNL(1) + DNL(2) = -0.1, INL(3) =
DNL(0) + DNL(1) + DNL(2) + DNL(3) = 0.2 et ainsi de suite. La non-linéarité intégrale
(INL) de ce système est la valeur absolue maximum entre tous les INL(i).
[0046] Si la non-linéarité différentielle d'un tel système est mauvaise, cela signifie que
les pas ont une distribution autour de la valeur théorique avec un large écart type.
Une mauvaise non-linéarité intégrale signifie que la courbe d'ajustement s'écarte
peu à peu de la courbe théorique. Sur des portions de la courbe, la valeur moyenne
des pas n'est pas égale à la valeur théorique des pas. Cela signifie également que
sur cette portion, la valeur moyenne des DNL(i) n'est pas égale à 0.
[0047] Pour un DNL plus petit que 0.5, cela signifie que le système est monotone et de bonne
qualité. Pour un DNL plus grand que 0.5, il est nécessaire d'analyser chaque pas.
Pour un INL plus petit que 0.5, cela signifie que la fonction d'ajustement ne s'éloigne
jamais de la courbe théorique de plus de 0.5 LSB. Cela définit un très bon résultat.
[0048] Pour la détermination de la tension de référence du circuit électronique, la plage
d'ajustement du facteur K doit toujours être assez large pour obtenir une pente de
variation de la tension band-gap V1 toujours positive pour Kmax et toujours négative
pour Kmin. Le mot binaire M1 de configuration est donc minimal pour Kmin et maximal
pour Kmax. Avec une valeur Kmin minimale, chaque résistance configurable R1a et R1
b peut avoir une valeur de 1.8 MOhm. Par contre avec une valeur Kmax maximale, chaque
résistance configurable R1 a et R1 b peut avoir une valeur de 4.03 MOhm.
[0049] Il est à noter qu'un facteur K optimal ne donne pas forcément un résultat optimal
en valeur absolue. Ceci est dû notamment aux variations dans le procédé de fabrication
du circuit électronique.
[0050] Avec le procédé d'ajustement de la tension de référence et notamment de la tension
band-gap selon l'invention, il est possible d'effectuer un calcul direct avec deux
paires de valeurs de tension band-gap à mesurer. Deux premières valeurs de tension
band-gap sont mesurées avec les résistances configurées avec deux mots binaires différents
à une première température T1. Les deux mesures sont effectuées dans des périodes
temporelles très rapprochées et avec une première température T1 stable. La température
de jonction des diodes N1, N2 n'a ainsi pas le temps de changer. Ensuite deux secondes
valeurs de tension band-gap sont mesurées avec les résistances configurées par les
deux mots binaires à une seconde température T2. De nouveau, les deux mesures sont
effectuées dans des périodes temporelles très rapprochées et avec une seconde température
T2 stable. En opérant de cette manière pour déterminer les quatre valeurs de tensions
band-gap, chaque valeur de température absolue n'a pas besoin d'être sélectionnée
de manière très précise.
[0051] Comme indiqué précédemment, il peut être aussi envisagé de calculer les pentes de
variation en température de la tension band-gap V1. Ce procédé de mesure nécessite
par contre une précision de la température absolue pour les première et seconde températures
de mesure. Ce procédé de mesure est difficile à mettre en pratique en production des
circuits électroniques. Ainsi ce procédé n'offre pas un très grand avantage pour la
détermination du mot binaire adéquat afin de fournir une tension band-gap indépendante
de la température.
[0052] Il peut encore être prévu de calculer les pentes fixes. Cela n'a un sens que s'il
n'est pas possible de mémoriser les résultats des mesures dans un fichier ou une mémoire
non volatile. Le calcul de la pente se fait durant la phase de caractérisation du
design et ensuite est fixé pour tous les circuits intégrés en fonction de la caractérisation.
[0053] L'ajustement de la valeur absolue de la tension de référence V
REF en sortie du circuit électronique est réalisé par le second étage 12. Dans ce second
étage, un second amplificateur opérationnel A2 est connecté en suiveur en tension
pour recevoir en entrée la tension band-gap V1 du premier étage 11. Ce suiveur en
tension permet de ne pas influencer l'adaptation de la tension band-gap V1 dans le
premier étage 11. Une troisième résistance configurable R3 est prévue pour permettre
d'abaisser la tension avant l'unité d'amplification. Cette troisième résistance R3
est reliée entre la sortie du suiveur en tension A2 et la borne de potentiel bas de
la source de tension d'alimentation. La troisième résistance R3 comprend une partie
basse et une partie haute, qui peut être configurée au moyen d'un second mot binaire
d'adaptation M2 fourni à travers un bus d'offset. Ce mot binaire peut aussi être un
mot binaire d'au moins 4 bits, de préférence 7 bits ou supérieur. La partie basse
de la troisième résistance R3 peut être d'une valeur égale à 1.66 MOhm, alors que
la partie haute peut être configurée par le mot binaire pour varier de 0 à 720 kOhm.
[0054] L'unité d'amplification comprend un troisième amplificateur opérationnel A3, dont
l'entrée positive est reliée à une partie intermédiaire configurée de la troisième
résistance R3. Cette unité d'amplification est à gain fixé par des quatrième et cinquième
résistances R4 et R5. La quatrième résistance R4 est reliée entre l'entrée négative
et la sortie du troisième amplificateur opérationnel A3. Cette quatrième résistance
peut être choisie à une valeur de 862 kOhm. La cinquième résistance R5 est reliée
entre l'entrée négative du troisième amplificateur opérationnel et la borne de potentiel
bas de la source de tension d'alimentation. Cette cinquième résistance R5 peut être
choisie à une valeur de 1.57 MOhm. Selon cette configuration du circuit électronique,
aucune tension n'est définie négative. Ainsi le troisième amplificateur A3 doit donc
être monté avec un gain positif.
[0055] Dans une variante de réalisation du second étage 12 du circuit électronique, le troisième
amplificateur opérationnel A3 peut être monté en suiveur de tension sans les quatrième
et cinquième résistances. La partie haute de la troisième résistance R3 peut être
ajustée par exemple au design à une valeur de 363 kOhm.
[0056] Comme la tension band-gap V1 peut être de valeur supérieure à la tension de référence
désirée V
REF, il est nécessaire d'avoir un gain global du second étage plus petit que 1. La tension
band-gap V1 peut être de l'ordre de 1.22 V, alors que la tension de référence V
REF peut être définie à 0.8 V. Pour se faire, la tension band-gap V1 est diminuée par
le diviseur résistif formé par la troisième résistance configurable R3 avant d'entrer
dans l'unité d'amplification finale avec le troisième amplificateur A3 du second étage.
[0057] Le procédé d'ajustement de la tension de référence dans le second étage 12, peut
se faire de plusieurs manières en fonction de la conception choisie du second étage.
Si les linéarités différentielles et intégrales de l'ensemble d'ajustement du second
étage sont bonnes (<1 LSB), cet ajustement de la tension de référence peut se faire
simplement. Il peut être mesuré une valeur minimum et une valeur maximum. Ensuite,
il peut être calculé le mot binaire d'ajustement M2, pour qu'il soit proportionnel
à la différence entre les deux mesures min et max, et la valeur cible recherchée.
S'il n'y a que la linéarité différentielle qui est bonne, l'ajustement de la tension
de référence peut se faire avec l'utilisation d'un procédé par dichotomie. Par contre
si la linéarité n'est pas garantie, il est nécessaire d'effectuer une recherche affinée
suite à l'exécution du procédé par dichotomie. Pour toutes les possibilités choisies
d'ajustement de la tension de référence V
REF dans le second étage 12, le mot binaire d'ajustement M2 doit être déterminé pour
configurer la troisième résistance R3 pour obtenir la valeur cible souhaitée. Ce mot
binaire d'ajustement M2 peut bien entendu être différent d'un circuit électronique
à un autre circuit électronique, étant donné que la tension band-gap stabilisée V1
en sortie du premier étage peut être différente d'un circuit à l'autre.
[0058] A partir de la description qui vient d'être faite, plusieurs variantes du procédé
d'ajustement d'une tension de référence d'un circuit électronique peuvent être conçues
par l'homme du métier sans sortir du cadre de l'invention définie par les revendications.
La source de courant peut être reliée à la borne de potentiel bas de la source de
tension d'alimentation, alors que l'agencement en série de la diode à jonction avec
la résistance configurable du premier étage du type band-gap peut être relié à la
borne de potentiel haut de la source de tension d'alimentation. Les première et seconde
résistances configurables du premier étage band-gap du circuit électronique peuvent
être configurées chacune séparément à une valeur résistive différente.
1. Procédé d'ajustement d'une tension de référence (V
REF) d'un circuit électronique, qui est muni d'un étage du type band-gap (11), l'étage
du type band-gap (11) comprenant dans un montage en série entre deux bornes d'une
source de tension d'alimentation, au moins une source de courant (P1), une première
résistance configurable (R1a) et une première diode (N1), l'étage du type band-gap
fournissant une tension band-gap (V1), qui est définie par la tension générée par
le courant traversant la résistance configurable et la diode, la tension de référence
étant obtenue sur la base de la tension band-gap fournie par l'étage du type band-gap,
le procédé comprenant les étapes consistant à :
mesurer une première tension band-gap (V11T1) avec une première valeur de résistance configurée par un premier mot binaire (M1)
à une première température (T1) choisie dans une gamme de température de fonctionnement
du circuit électronique,
mesurer une seconde tension band-gap (V12T1) avec une seconde valeur de résistance configurée par un second mot binaire (M1)
à la première température (T1),
mesurer une troisième tension band-gap (V11T2) avec la première valeur de résistance configurée par le premier mot binaire (M1)
à une seconde température (T2) différente de la première température et dans la gamme
de température de fonctionnement du circuit électronique,
mesurer une quatrième tension band-gap (V12T2) avec la seconde valeur de résistance configurée par le second mot binaire (M1) à
la seconde température (T2), et
déterminer un mot binaire adéquat (M1) pour configurer la résistance configurable
sur la base des quatre valeurs de tension band-gap mesurées, afin d'obtenir une tension
band-gap indépendante de la variation en température.
2. Procédé d'ajustement d'une tension de référence (V
REF) d'un circuit électronique, qui est muni d'un étage du type band-gap (11), l'étage
du type band-gap (11) comprenant dans un montage en série entre deux bornes d'une
source de tension d'alimentation, au moins une source de courant (P1), une première
résistance configurable (R1a) et une première diode (N1), l'étage du type band-gap
fournissant une tension band-gap (V1), qui est définie par la tension générée par
le courant traversant la résistance configurable et la diode, la tension de référence
étant obtenue sur la base de la tension band-gap fournie par l'étage du type band-gap,
le procédé comprenant les étapes consistant à :
mesurer une première tension band-gap (V11T1) avec une première valeur de résistance configurée par un premier mot binaire (M1)
à une première température (T1) choisie dans une gamme de température de fonctionnement
du circuit électronique,
mesurer une seconde tension band-gap (V11T2) avec la première valeur de résistance configurée par le premier mot binaire (M1)
à une seconde température (T2) différente de la première température et dans la gamme
de température de fonctionnement du circuit électronique,
mesurer une troisième tension band-gap (V12T1) avec une seconde valeur de résistance configurée par un second mot binaire (M1)
à la première température (T1),
mesurer une quatrième tension band-gap (V12T2) avec la seconde valeur de résistance configurée par le second mot binaire (M1) à
la seconde température (T2), et
déterminer un mot binaire adéquat (M1) pour configurer la résistance configurable
sur la base des quatre valeurs de tension band-gap mesurées, afin d'obtenir une tension
band-gap indépendante de la variation en température.
3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les première, seconde, troisième et quatrième tensions band-gap mesurées sont successivement
mémorisées dans des moyens de mémorisation d'une unité à microprocesseur.
4. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la première température (T1) de mesure et la seconde température (T2) de mesure sont
sélectionnées de part et d'autre d'une température médiane de la gamme de température
de fonctionnement du circuit électronique.
5. Procédé selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le mot binaire adéquat (M1) pour configurer la résistance configurable (R1a) est
déterminé sur la base de la formule du mot binaire à i bits :

où V
11T1 est la tension band-gap mesurée à la première valeur résistive de la résistance configurable
et à la première température (T1), V
11T2 est la tension band-gap mesurée à la première valeur résistive de la résistance configurable
et à la seconde température (T2), V
12T1 est la tension band-gap mesurée à la seconde valeur résistive de la résistance configurable
et à la première température (T1), et V
12T2 est la tension band-gap mesurée à la seconde valeur résistive de la résistance configurable
et à la seconde température (T2).
6. Procédé selon l'une des revendications précédentes, pour lequel le circuit électronique
comprend un second étage (12) pour adapter le niveau de la tension de référence (VREF) sur la base de la tension band-gap (V1), ce second étage comprenant un second amplificateur
opérationnel (A2) connecté en suiveur en tension pour recevoir en entrée la tension
band-gap du premier étage du type band-gap (11), une troisième résistance configurable
(R3), qui peut être configurée par un second mot binaire (M2), étant reliée entre
une sortie du second amplificateur opérationnel (A2) et une borne de potentiel bas
d'une source de tension d'alimentation, et une unité d'amplification reliée à une
partie intermédiaire configurée de la troisième résistance pour fournir en sortie
la tension de référence adaptée (VREF), caractérisé en ce que la tension de référence est adaptée après que la tension band-gap (V1) a été adaptée
dans le premier étage du type band-gap (11), en configurant la troisième résistance
(R3) par un second mot binaire au moyen d'un procédé par dichotomie de manière à déterminer
le second mot binaire adéquat (M2) pour configurer la troisième résistance.
7. Circuit électronique pour la mise en oeuvre du procédé d'ajustement d'une tension
de référence (VREF) selon l'une des revendications précédentes, la tension de référence étant obtenue
sur la base d'une tension band-gap (V1) fournie par un premier étage (11) du type
band-gap, caractérisé en ce que le premier étage du type band-gap comprend dans un montage en série entre deux bornes
d'une source de tension d'alimentation, une source de courant (P1) reliée à une première
branche, qui comprend une première résistance configurable (R1 a) en série avec une
première diode (N1), et à une seconde branche, qui comprend une seconde résistance
configurable (R1b) reliée à une résistance complémentaire (R2) en série avec une seconde
diode (N2), la tension band-gap étant fournie à un noeud de connexion entre la source
de courant et chaque branche.
8. Circuit électronique selon la revendication 7, caractérisé en ce que la source de courant est composée d'un transistor MOS (P1), dont la grille est commandée
par une tension de sortie d'un premier amplificateur opérationnel (A1) d'une boucle
de commande du courant dans le transistor MOS, en ce qu'une entrée positive du premier amplificateur opérationnel (A1) est reliée à un noeud
de connexion entre la première résistance configurable (R1a) et la première diode
(N1) pour recevoir une première tension de comparaison (Vp), et en ce qu'une entrée négative du premier amplificateur opérationnel (A1) est reliée à un noeud
de connexion entre la seconde résistance configurable (R1b) et la résistance complémentaire
(R2) pour recevoir une seconde tension de comparaison (Vm).
9. Circuit électronique selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que chaque résistance configurable (R1a, R1b) est configurée par un mot binaire respectif.
10. Circuit électronique selon la revendication 9, caractérisé en ce que les deux résistances configurables (R1 a, R1 b) sont configurées par un même premier
mot binaire.
11. Circuit électronique selon la revendication 7, caractérisé en ce que la première diode (N1) est un premier transistor bipolaire monté en diode, et en ce que la seconde diode (N2) est un second transistor bipolaire monté en diode.
12. Circuit électronique selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque transistor bipolaire monté en diode est un transistor du type PNP.
13. Circuit électronique selon la revendication 11, caractérisé en ce que le premier transistor bipolaire monté en diode (N1) est composé de n transistors
bipolaires élémentaires, et en ce que le second transistor bipolaire monté en diode (N2) est composé de m transistors bipolaires
élémentaires, le nombre entier m étant plus grand que le nombre entier n, qui vaut
au moins 1.
14. Circuit électronique selon la revendication 13, caractérisé en ce que le circuit électronique est un circuit intégré, en ce que le premier transistor bipolaire monté en diode (N1) comprend un transistor bipolaire
élémentaire, et en ce que le second transistor bipolaire monté en diode (N2) comprend 24 transistors bipolaires
élémentaires, qui sont réalisés autour du transistor bipolaire élémentaire de la première
diode de manière à constituer une structure sous forme de carré.
15. Circuit électronique selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend un second étage (12) pour adapter le niveau de la tension de référence
(VREF) sur la base de la tension band-gap (V1), ce second étage comprenant un second amplificateur
opérationnel (A2) connecté en suiveur en tension pour recevoir en entrée la tension
band-gap du premier étage (11), une troisième résistance configurable (R3), qui peut
être configurée par un second mot binaire (M2), étant reliée entre une sortie du second
amplificateur opérationnel (A2) et une borne de potentiel bas de la source de tension
d'alimentation, et une unité d'amplification reliée à une partie intermédiaire configurée
de la troisième résistance pour fournir en sortie la tension de référence adaptée.
16. Circuit électronique selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'unité d'amplification comprend un troisième amplificateur opérationnel (A3), dont
une entrée positive est reliée à une partie intermédiaire configurée de la troisième
résistance (R3), une quatrième résistance (R4) reliée entre une entrée négative et
une sortie du troisième amplificateur opérationnel (A3), et une cinquième résistance
(R5) reliée entre l'entrée négative du troisième amplificateur opérationnel et une
borne de potentiel bas de la source de tension d'alimentation, les quatrième et cinquième
résistances permettant de fixer le gain d'amplification du troisième amplificateur
opérationnel (A3).