Domaine de l'invention
[0001] L'invention concerne un mécanisme autonome de commande pour mouvement d'horlogerie
ou pièce d'horlogerie, comportant au moins un moyen de sélection ou/et de commande,
ou au moins une tige de commande, mobile par rapport à un pont principal entre une
pluralité de positions stables de tige, pour la commande d'entraînement en pivotement,
dans chaque dite position stable de tige, d'un seul rouage de commande parmi une pluralité
de rouages de commande que comporte ledit mécanisme L'invention concerne encore un
mouvement d'horlogerie comportant au moins un tel mécanisme autonome de commande.
[0002] L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie comportant un tel mécanisme autonome
de commande, ou comportant un tel mouvement d'horlogerie.
[0003] L'invention concerne le domaine de l'horlogerie.
Arrière-plan de l'invention
[0004] De nombreux mécanismes de commande utilisés en horlogerie comportent un grand nombre
de composants, et dont l'agencement se prête mal à une automatisation de montage nécessaire
dans une production de série.
[0005] Le cas particulier d'un mécanisme de remontoir est habituellement lié à une séquence
de montage particulière, qui ne permet en général pas d'effectuer l'échange de la
tige, une fois le mouvement emboîté. Ceci est peu compatible avec une conception modulaire,
dans laquelle on souhaite pouvoir utiliser un module ou un calibre particulier pour
plusieurs produits différents.
Résumé de l'invention
[0006] L'invention se propose de développer un mécanisme autonome de commande, en particulier
et de façon non limitative un mécanisme de remontoir, qui constitue un module indépendant
et qui se prête à un assemblage robotisé. Le mécanisme développé contient le moins
possible de composant, et doit être fiable et robuste. Il doit, encore, se prêter
facilement à des opérations d'après-vente, par exemple l'échange d'une tige, sans
déboîtage du mouvement complet.
[0007] A cet effet, l'invention concerne un mécanisme autonome de commande pour mouvement
d'horlogerie ou pièce d'horlogerie, comportant au moins un moyen de sélection ou/et
de commande, ou au moins une tige de commande, mobile par rapport à un pont principal
entre une pluralité de positions stables de tige, pour la commande d'entraînement
en pivotement, dans chaque dite position stable de tige, d'un seul rouage de commande
parmi une pluralité de rouages de commande que comporte ledit mécanisme, caractérisé
en ce qu'il comporte, d'un premier côté dudit pont principal, au moins un premier
rouage de commande ou un premier moyen d'entraînement de commande, et, d'un second
côté dudit pont principal opposé audit premier côté, au moins un deuxième rouage de
commande ou un deuxième moyen d'entraînement de commande, et en ce que ladite tige
commande le positionnement d'une tirette appliquée sur ledit premier côté ou sur ledit
second côté et mobile par rapport à un bossage ou une goupille que comporte ledit
pont principal, dans une position stable de tirette associée à chaque dite position
stable de tige, dans laquelle dite position stable de tirette tout mouvement appliqué
à ladite tige de commande par l'utilisateur entraîne le mouvement de pivotement, ou
bien d'un seul dit premier rouage de commande ou premier moyen d'entraînement de commande,
ou bien d'un seul dit deuxième rouage de commande ou deuxième moyen d'entraînement
de commande.
[0008] Selon une caractéristique de l'invention, ladite tige de commande comporte des moyens
de guidage qui coopèrent avec des moyens de guidage complémentaire que comporte un
pignon coulant monté sur ladite tige de commande, de façon à autoriser une translation
dudit pignon coulant par rapport à ladite tige de commande selon une direction longitudinale
selon laquelle est mobile ladite tige de commande par rapport audit pont principal,
et de façon à asservir ledit pignon coulant en pivotement avec ladite tige de commande
par rapport à un axe de pivotement autour duquel ladite tige de commande est agencée
pour pivoter, et ledit pignon coulant comporte un premier moyen d'entraînement agencé
pour entraîner un dit premier rouage de commande ou premier moyen d'entraînement de
commande, et ledit pignon coulant comporte encore un deuxième moyen d'entraînement
agencé pour entraîner un dit deuxième rouage de commande ou deuxième moyen d'entraînement
de commande.
[0009] Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit pignon coulant est monobloc
et comporte une première denture agencée pour coopérer avec une première roue folle
d'entraînement d'un dit premier rouage de commande ou premier moyen d'entraînement
de commande, et comporte une deuxième denture agencée pour coopérer avec une deuxième
roue folle d'entraînement d'un dit deuxième rouage de commande ou deuxième moyen d'entraînement
de commande.
[0010] Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit mécanisme autonome de commande
comporte, appliqué sur ledit premier côté ou sur ledit second côté dudit pont principal
opposé à celui qui porte ladite tirette, une bascule agencée pour porter une deuxième
roue folle agencée pour coopérer avec ledit deuxième moyen d'entraînement pour l'entraînement,
selon la position de ladite bascule, d'un seul dit deuxième rouage de commande ou
deuxième moyen d'entraînement de commande, parmi une pluralité de dits deuxièmes rouages
de commande ou deuxièmes moyens d'entraînement de commande.
[0011] Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite bascule est montée pivotante
sur un bossage ou une goupille que comporte ledit pont principal, et est entraînée
en pivotement sous l'effet du déplacement de ladite tige de commande selon ladite
direction longitudinale, directement ou indirectement par l'intermédiaire dudit pignon
coulant, et comporte un bras élastique dont une extrémité libre comporte des surfaces
d'appui agencées pour coopérer en position de blocage avec un bossage ou une goupille
que comporte ledit pont principal.
[0012] Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit pont principal porte un premier
bossage ou pivot agencé pour guider en pivotement une première roue que comporte un
desdits deuxièmes rouages de commande ou deuxièmes moyens d'entraînement de commande,
ladite première roue étant agencée pour engrener avec ladite deuxième roue folle dans
une première position de ladite bascule, et ledit pont principal porte un deuxième
bossage ou pivot agencé pour guider en pivotement une deuxième roue que comporte un
desdits deuxièmes rouages de commande ou deuxièmes moyens d'entraînement de commande,
ladite deuxième roue étant agencée pour engrener avec ladite deuxième roue folle dans
une deuxième position de ladite bascule, et ladite bascule est interposée entre ledit
pont principal et ladite première roue d'une part, et ladite deuxième roue d'autre
part.
[0013] Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit pont principal comporte, du
côté qui porte ladite tirette, un tenon étagé pour le guidage d'une première roue
folle montée en superposition par rapport à ladite tirette et agencée pour coopérer
avec ledit premier moyen d'entraînement pour l'entraînement, selon la position de
ladite bascule, d'un seul dit premier rouage de commande ou premier moyen d'entraînement
de commande, ledit tenon étagé comportant un profil en amande pour autoriser le positionnement
de ladite première roue folle entre deux positions extrêmes, l'une dans laquelle ladite
première roue folle est engrenée avec ledit premier moyen d'entraînement et l'autre
dans laquelle ladite première roue folle est dégrenée dudit premier moyen d'entraînement.
[0014] Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit pont principal porte un deuxième
bossage ou pivot agencé pour guider en pivotement une roue de renvoi engrenée avec
ladite première roue folle, et plaquée sur ledit pont principal.
[0015] L'invention concerne encore un mouvement d'horlogerie comportant au moins un tel
mécanisme autonome de commande, caractérisé en ce que ledit mouvement comporte une
pluralité de mécanismes chacun agencé pour coopérer avec un desdits premiers rouage
de commande ou premiers moyen d'entraînement de commande, ou avec un desdits deuxièmes
rouage de commande ou deuxièmes moyen d'entraînement de commande.
[0016] Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit mécanisme comporte, d'un premier
côté dudit pont principal, un premier rouage de commande comportant un renvoi entraîneur
de rochet pour un mécanisme de remontage que comporte ledit mouvement agencé pour
être actionné par un pivotement de ladite tige de commande dans une première position
enfoncée de ladite tige de commande, et, d'un second côté dudit pont principal, deux
deuxièmes rouage de commande, l'un comportant une première roue de commande de réglage
d'un mécanisme de mise à l'heure que comporte ledit mouvement agencé pour être actionné
par un pivotement de ladite tige de commande dans une troisième position tirée de
ladite tige de commande, et l'autre comportant une deuxième roue de commande de réglage
d'un mécanisme de quantième que comporte ledit mouvement agencé pour être actionné
par un pivotement de ladite tige de commande dans une deuxième position tirée de ladite
tige de commande.
[0017] L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie comportant un tel mécanisme autonome
de commande, ou comportant un tel mouvement d'horlogerie.
Description sommaire des dessins
[0018] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui va suivre, en référence aux figures annexées où :
- la figure 1 et la figure 1A représentent, de façon schématisée et en perspective,
un mécanisme autonome de commande pour mouvement d'horlogerie selon l'invention, vu
respectivement depuis un premier côté dit côté rouage, et depuis un deuxième côté
dit côté cadran opposé à ce premier côté dit côté rouage;
- la figure 2 représente, de façon schématisée, partielle, et en vue de face, le mécanisme
de la figure 1, vu depuis le même premier côté dit côté rouage, dans une première
position enfoncée de la tige de commande, et la figure 2A fait apparaître en trait
interrompu certains composants du mécanisme;
- la figure 3 représente, de façon schématisée, partielle, et en vue de face, le mécanisme
de la figure 1, vu depuis le deuxième côté dit côté cadran, dans une première position
enfoncée de la tige de commande, et la figure 3A fait apparaître en trait interrompu
certains composants du mécanisme ;
- la figure 4 représente, de façon schématisée, partielle, et en coupe perpendiculaire
au pont principal et à la tige de commande, un détail du mécanisme;
- la figure 5 représente, de façon schématisée et en vue de face du premier côté dit
côté rouage, une tirette que comporte le mécanisme de la figure 1 ;
- la figure 6 représente, de façon schématisée et en vue de face du deuxième côté dit
côté cadran, une bascule que comporte le mécanisme de la figure 1;
- la figure 7 représente, de façon schématisée et en vue de face du deuxième côté dit
côté cadran, un pont secondaire que comporte le mécanisme de la figure 1;
- la figure 8 représente, de façon schématisée et en vue de face du premier côté dit
côté rouage, une plaque de maintien de tirette que comporte le mécanisme de la figure
1 ;
- la figure 9 représente, de façon schématisée et en perspective du deuxième côté dit
côté cadran, un détail de la coopération de la bascule de la figure 6 avec un pont
principal que comporte le mécanisme;
- la figure 10 représente, de façon schématisée et en perspective du premier côté dit
côté rouage, un détail de la coopération d'un tenon étagé avec l'alésage d'une roue
folle que comporte le mécanisme;
- la figure 11 est une vue schématisée et partielle du mécanisme, en coupe passant par
l'axe de la tige de commande;
- les figures 12 et 13 sont similaires à la figure 2, et représentent ce mécanisme dans
une première et dans une deuxième positions de traction de la tige de commande ;
- les figures 14 et 15 sont similaires à la figure 3, et représentent ce mécanisme dans
une première et dans une deuxième positions de traction de la tige de commande ;
- la figure 16 est une vue schématisée et en perspective d'un pont principal porteur
de la totalité des autres composants du mécanisme selon l'invention ;
- la figure 17 représente, sous forme d'un schéma-blocs, une pièce d'horlogerie comportant
un mouvement comportant lui-même un mécanisme selon l'invention ;
- la figure 18 représente, de façon schématisée et en vue de face du premier côté dit
côté rouage, de façon analogue à la figure 5, un autre modèle de tirette que peut
comporter le mécanisme selon l'invention.
Description détaillée des modes de réalisation préférés
[0019] L'invention concerne le domaine de l'horlogerie, et plus particulièrement le domaine
des mouvements d'horlogerie.
[0020] L'invention a pour but de fournir un mécanisme de commande autonome 100, complet,
et agencé pour être directement monté en coopération avec d'autres composants ou sous-ensembles
constitutifs d'un mouvement d'horlogerie 1000 ou d'une pièce d'horlogerie 2000, notamment
une montre.
[0021] Ce mécanisme de commande autonome 100 est conçu pour être entièrement assemblé à
part du reste du mouvement ou de la pièce, et pour constituer un module polyvalent
utilisable dans différents mouvements ou différentes pièces d'horlogerie.
[0022] Il est, encore, conçu pour exercer des fonctions de commande de différentes natures,
en fonction des besoins. La présente description décrit de façon plus particulière
un mécanisme de remontoir. Le mécanisme selon l'invention est conçu pour une adaptation
aisée à d'autres fonctions de commande. De façon non limitative, le mécanisme 100
peut être utilisé pour une commande de remontoir de barillet de mouvement, pour une
commande de remontoir de barillet de sonnerie, pour une commande de sélection et de
déclenchement de sonnerie ou/et de réveil, pour une commande de fuseau horaire, ou,
de façon générale, pour la commande d'autres affichages que l'affichage principal
du mouvement ou de la pièce d'horlogerie.
[0023] La conception du mécanisme 100 est orientée vers une grande compacité, notamment
une épaisseur la plus réduite possible, et vers l'assemblage de tous ses composants
de part et d'autre d'un pont principal 80, à l'exception d'une tige de commande 10
sensiblement parallèle à ce dernier, et prévue pour être montée radiale ou sensiblement
tangente en périphérie d'une pièce d'horlogerie. Il est ainsi possible d'équiper la
périphérie d'une pièce d'horlogerie, même de petite taille, avec plusieurs mécanismes
100 selon l'invention, chacun pour la commande d'une ou de plusieurs fonctions particulières.
[0024] Cette conception s'attache à un montage facile des composants du mécanisme 100, de
préférence normalement au pont principal 80, ce qui facilite l'automatisation du montage,
en particulier de façon robotisée, ce qui diminue très sensiblement les coûts de production.
Les composants sont particulièrement simples, proviennent d'étampage, de décolletage
ou d'injection, et sont eux-mêmes peu coûteux. La séquence de montage des composants
du mécanisme 100 est prévue pour assurer directement leur positionnement correct,
ainsi que leur maintien, ce qui autorise tous types de manipulation ou de retournements
par une installation robotisée sans risque de déréglage ou de perte de composants.
Le mécanisme 100 peut ainsi être assemblé terminé. La conception prévoit une grande
facilité de montage et de démontage de la tige de commande, pour faciliter les opérations
de maintenance et d'après-vente.
[0025] Ainsi, le mécanisme autonome de commande 100 pour mouvement d'horlogerie ou pièce
d'horlogerie, comporte au moins un moyen de sélection ou/et de commande, ou au moins
une tige de commande 10.
[0026] L'invention est ici plus particulièrement décrite avec au moins un tel moyen de sélection
ou/et de commande, constitué par une tige de commande 10. Cette tige de commande 10
est mobile par rapport à un pont principal 80 entre une pluralité de positions stables
de tige, pour la commande d'entraînement en pivotement, dans chaque position stable
de tige, d'un seul rouage de commande parmi une pluralité de rouages de commande que
comporte le mécanisme 100. Les figures 2, 2A et 3, 3A illustrent une première position
enfoncée T1 de la tige dans une configuration classique où on effectue dans cette
position le remontage d'un barillet ; les figures 12 et 14 illustrent une première
position de traction T2 de la tige de commande 10, par exemple pour le réglage d'un
quantième, et les figures 13 et 15 illustrent une deuxième position de traction T3
de la tige de commande 10, par exemple pour un réglage de mise à l'heure.
[0027] Naturellement, il est possible d'aménager le mécanisme 100 avec davantage de positions
de commande de la tige de commande 10 : par exemple, pour la sélection de mode d'un
mécanisme de sonnerie, on peut prévoir une position pour chaque mode : petite sonnerie,
grande sonnerie, répétition minutes, réveil, silence ; les commandes associées peuvent
alors consister en des commandes d'armement/désarmement de réveil, de déclenchement
de grande sonnerie, de remontage de sonnerie, et similaires.
[0028] De la même façon, la tige de commande 10 est illustrée ici avec un mouvement linéaire
selon une direction longitudinale droite. Mais un mouvement circulaire, ou autre,
est également imaginable sans s'éloigner de l'invention. Naturellement, la tige de
commande 10 peut aussi consister en une crémaillère coopérant avec un pignon porteur
d'une couronne manipulable par l'utilisateur.
[0029] La présente description et les figures illustrent le cas préféré d'une tige de commande
unique. Il est toutefois possible d'intégrer sur un même pont principal 80 plusieurs
tiges ou organes de commande, mais cette construction particulière n'est pas détaillée
ici. Notamment on peut combiner sur un même pont principal 80 une tige de commande
et un sélecteur, ou rajouter une commande de remise à zéro, d'affichage de fuseau,
ou autre.
[0030] Selon l'invention, le mécanisme de commande 100 comporte, d'un premier côté 81, dit
côté rouage, du pont principal 80, au moins un premier rouage de commande 810 ou un
premier moyen d'entraînement de commande, par exemple une came, une roue à colonnes,
une poulie, ou similaire. L'invention est plus particulièrement décrite dans une réalisation
préférée, non limitative, comportant des transmissions par rouages.
[0031] Le mécanisme de commande 100 comporte encore, d'un second côté 82, dit côté cadran,
du pont principal 80 opposé au premier côté 81, au moins un deuxième rouage de commande
820, ou un deuxième moyen d'entraînement de commande.
[0032] La tige de commande 10 commande le positionnement d'une tirette 20. Cette tirette
20 est appliquée sur le premier côté 81, ici dit «côté rouage», ou sur le second côté
82, ici dit «côté cadran», et est mobile en pivotement, par un alésage 21 qu'elle
comporte, par rapport à un bossage 210 ou une goupille que comporte le pont principal
80, dans une position stable de tirette associée à chaque position stable de tige.
L'invention est illustrée sur les figures avec la tirette 20 appliquée sur le premier
côté 81 dit côté rouage, tel que visible sur les figures 2, 5, 12 et 13.
[0033] Selon l'invention, dans une telle position stable de tirette, tout mouvement appliqué
à la tige de commande 10 par l'utilisateur entraîne le mouvement de pivotement, ou
bien d'un seul premier rouage de commande 810 ou premier moyen d'entraînement de commande,
ou bien d'un seul deuxième rouage de commande 820 ou deuxième moyen d'entraînement
de commande.
[0034] La tirette 20 comporte un bras souple 24 dont une extrémité libre comporte des dents
à pans obliques, définissant des creux appelé crans 25 ou 125 pour l'immobiliser dans
des positions stables de tirette par rapport à un bossage 250 ou une goupille que
comporte le pont principal 80. Dans une variante préférée, le bossage 250 est prolongé
par une rondelle 251, chassée ou/et soudée sur ce dernier, qui assure la fonction
de maintien du bras élastique 24. Ainsi, ce bras 24 s'arc-boute sur la rondelle 251
lorsqu'on soulève le bras de tirette 22.
[0035] La figure 2A et la figure 5 montrent des crans 25A, 25B, 25C, adaptés pour le maintien
de la tirette pour la position T1 enfoncée de la tige de commande 10 dans le cas de
la figure 2 où le cran 25A coopère avec une goupille 250 chassée sur le pont principal
80, pour la première position T2 tirée de la tige de commande 10 dans le cas de la
figure 12 correspondant aussi à la figure 14 et où le cran 25B coopère avec la goupille
250, et pour la deuxième position T3 tirée de la tige de commande 10 dans le cas de
la figure 13 correspondant aussi à la figure 15 et où le cran 25C coopère avec la
goupille 250. Ce cran 25C est, dans ce cas particulier, constitué seulement par une
pente à l'extrémité du bras souple 24.
[0036] La tirette 20 comporte encore une lumière oblongue 26, agencée pour coopérer, dans
une position de placage de la tirette 20, avec un bossage 260 ou une goupille 126
que comporte le pont principal 80.
[0037] La tige de commande 10 comporte classiquement des moyens de guidage, tels qu'un arbre
à section carrée ou similaire, qui coopèrent avec des moyens de guidage complémentaire,
tel qu'un carré femelle, ou des plats, ou similaire, que comporte un pignon coulant
13 monté sur la tige de commande 10, de façon à autoriser une translation de ce pignon
coulant 13 par rapport à la tige de commande 10 selon une direction longitudinale
selon laquelle est mobile la tige de commande 10 par rapport au pont principal 80,
et de façon à asservir le pignon coulant 13 en pivotement avec la tige de commande
10 par rapport à un axe de pivotement autour duquel la tige de commande 10 est agencée
pour pivoter.
[0038] La figure 18 illustre une variante de tirette 20, dont un côté extérieur du bras
souple 24 comporte des crans 125A, 125B, 125C, qui sont disposés à l'opposé du bossage
de pivot 210 logé dans l'alésage 21 de la tirette 20, alors que dans la variante de
la figure 5 les crans 25A, 25B, 25C sont disposés sur le côté intérieur du bras 24
faisant face à ce pivot. Cette figure 18 correspond à la position T1 enfoncée de la
tige de commande 10, où le cran 125A coopère avec la goupille 250 pour assurer à lui
seul le maintien dans cette position 1. Et la goupille 126 solidaire de la platine
est alors distante du bord de la lumière 26 d'une petite distance d. En cas de choc,
en particulier sur la tige, ce choc entraîne la tirette 20, et est absorbé par la
déformation du bras souple 24 formant ressort, et la lumière 26 agit comme un limiteur
de course. Le déplacement d'un pignon coulant 13 est quant à lui repris par un palier
en amande que comporte un tenon étagé 64 qui sera présenté plus loin.
[0039] Tel que visible sur les figures 2 et 3, le pignon coulant 13 comporte encore un premier
moyen d'entraînement 14, qui est agencé pour entraîner un premier rouage de commande
810, ou premier moyen d'entraînement de commande. Le pignon coulant 13 comporte encore
un deuxième moyen d'entraînement 15 agencé pour entraîner un deuxième rouage de commande
820, ou deuxième moyen d'entraînement de commande.
[0040] La tige de commande 10 comporte une gorge 11, tel que visible sur la figure 3, agencée
pour entraîner un premier bras 22 que comporte la tirette 20, pour l'amener d'une
position stable de tirette à une autre. La tige de commande 10 comporte un verrou
de tige 19, par exemple sous la forme d'un épaulement, qui limite d'un côté la gorge
11, et l'appui du premier bras de tirette 22 interdit l'extraction de la tige de commande
10 en régime normal; selon l'invention, la seule possibilité d'extraction de la tige
de commande 10, comme il sera expliqué plus loin, est d'agir sur l'élasticité de ce
bras de tirette 22, et de le déformer en l'écartant de l'axe de la tige de commande
10 pour autoriser la libération de celle-ci.
[0041] La tirette 20 comporte encore un deuxième bras 23, qui est agencé pour coopérer avec
une gorge 16 que comporte le pignon coulant 13 visible sur la figure 14, pour déplacer
le pignon coulant 13 entre une première position où le premier moyen d'entraînement
14 coopère avec un premier rouage de commande 810 ou premier moyen d'entraînement
de commande, et une deuxième position où le deuxième moyen d'entraînement 15 coopère
avec un deuxième rouage de commande 820 ou deuxième moyen d'entraînement de commande.
Dans la première position du pignon coulant 13 le deuxième moyen d'entraînement 15
ne coopère pas avec un deuxième rouage de commande 820 ou deuxième moyen d'entraînement
de commande, et, dans la deuxième position du pignon coulant 13 le premier moyen d'entraînement
14 ne coopère pas avec un premier rouage de commande 810 ou premier moyen d'entraînement
de commande
[0042] Dans une exécution préférée de l'invention, tel que visible sur les figures, le pignon
coulant 13 est monobloc, et comporte une première denture 14 agencée pour coopérer
avec une première roue folle 63, dite roue couronne, d'entraînement d'un tel premier
rouage de commande 810 ou premier moyen d'entraînement de commande. Le pignon coulant
13 comporte, de la même façon, et à l'extrémité opposée de la première denture 14,
une deuxième denture 15 agencée pour coopérer avec une deuxième roue folle 36 d'entraînement
d'un deuxième rouage de commande 820 ou deuxième moyen d'entraînement de commande.
[0043] La première roue folle 63 et la deuxième roue folle 36 sont situées sur deux côtés
opposés du pont principal 80, dans l'épaisseur duquel circulent la tige de commande
10 et le pignon coulant 13. On comprend donc que le pignon coulant 13 n'engrène qu'avec
une de ces deux roues folles à la fois. L'engrènement avec chacune des roues se fait
de deux côtés opposés du pont principal 80, avec deux dentures opposés 14 et 15 du
pignon coulant 13. Dans la réalisation illustrée sur les figures, la première roue
folle 63 peut engrener avec la première denture 14 du pignon coulant 13, du premier
côté 81, dit côté rouage, du pont principal 80, tel que visible sur les figures 2
et 4. Tandis que la deuxième roue folle 36 peut engrener avec la deuxième denture
15 du pignon coulant 13, du second côté 82, dit côté cadran, du pont principal 80,
tel que visible sur la figure 11.
[0044] De façon préférée, tel que visible sur la figure 11, la première denture 14 du pignon
coulant 13 est de plus grand diamètre que la deuxième denture 15, leur écart de rayon
est un peu supérieur à l'épaisseur de la première roue folle 63, de façon à ce que
cette dernière puisse passer au-dessus de la deuxième denture 15 du pignon coulant
13 quand la tige de commande 10 est dans une des positions de traction T2 ou T3
[0045] Ce pignon coulant 13 peut être exécuté par injection, en métal, ou en matière plastique
à haute résistance.
[0046] La conception est simplifiée par rapport aux mécanismes usuels de remontoir, aucune
denture Breguet n'est ici nécessaire, ce qui allège le coût de l'ensemble.
[0047] De façon préférée, le pont principal 80, conçu pour être une pièce injectée, notamment
en matière plastique, supporte la complexité maximale, de façon à ce que tous les
autres composants soient les plus simples possible. Ce pont principal 80 comporte
des tenons ou bossages de reprise d'effort par rapport à une platine sur lequel il
est disposé à être assemblé.
[0048] Les roues et organes mobiles pivotant par rapport au pont principal 80 sont de préférence
montés pivotants sur des pivots en acier, qui sont chassés dans ce pont principal
80.
[0049] Le pont principal 80 comporte de préférence un berceau 83 cylindrique pour la réception
d'une portée cylindrique du pignon coulant 13.
[0050] Ce berceau 83 comporte encore un alésage 84 servant de logement à un tenon étagé
64 dont la fonction sera détaillée plus loin.
[0051] Le mécanisme autonome de commande 100 comporte, appliqué sur le premier côté 81 ou
sur le second côté 82 de ce pont principal 80 opposé à celui qui porte la tirette
20, une bascule 30, représentée à la figure 6. Cette bascule 30 est agencée pour porter
une deuxième roue folle 36 agencée pour coopérer avec le deuxième moyen d'entraînement
15, pour l'entraînement, selon la position de la bascule 30, d'un seul deuxième rouage
de commande 820 ou deuxième moyen d'entraînement de commande, parmi une pluralité
de deuxièmes rouages de commande 820 ou deuxièmes moyens d'entraînement de commande.
[0052] La bascule 30 est montée pivotante, au niveau d'un alésage 31 qu'elle comporte, sur
un bossage 310 ou une goupille que comporte le pont principal 80. La bascule 30 est
entraînée en pivotement sous l'effet du déplacement de la tige de commande 10 selon
la direction longitudinale, directement ou indirectement par l'intermédiaire du pignon
coulant 13.
[0053] Tel que visible sur la figure 9, la bascule 30 comporte une lumière oblongue 33,
qui coopère avec un plot 330 du pont principal 80, qui constitue un limiteur de course
de la bascule 30.
[0054] La bascule 30 comporte un pivot supportant la deuxième roue folle 36, ce pivot est
de préférence réalisé sous la forme d'un tenon épaulé 32, dont une collerette sert
à maintenir les distances d'engrènement préconisées avec une première roue 46 et avec
une deuxième roue 47, avec lesquelles peut alternativement coopérer la deuxième roue
folle 36. Ce tenon 32 peut être réalisé par décolletage, il peut aussi venir en emboutissage
profond avec la bascule 30 elle-même.
[0055] Dans la réalisation particulière illustrée sur les figures, le pont principal 80
porte un premier bossage 460 ou pivot, qui est agencé pour guider en pivotement une
première roue 46 que comporte un des deuxièmes rouages de commande 820 ou deuxièmes
moyens d'entraînement de commande. Cette première roue 46 est agencée pour engrener
avec la deuxième roue folle 36 dans une première position de la bascule 30.
[0056] Le pont principal 80 porte un deuxième bossage 470 ou pivot, qui est agencé pour
guider en pivotement une deuxième roue 47 que comporte un des deuxièmes rouages de
commande 820 ou deuxièmes moyens d'entraînement de commande. Cette deuxième roue 46
est agencée pour engrener avec la deuxième roue folle 36 dans une deuxième position
de la bascule 30. La bascule 30 est interposée entre le pont principal 80 et la première
roue 46 d'une part, et la deuxième roue 47 d'autre part.
[0057] L'invention est illustrée pour une réalisation particulière où la première roue 46
commande la mise à l'heure du mouvement 1000, et où la deuxième roue 47 commande l'ajustement
du quantième.
[0058] La bascule 30 comporte un bras élastique 34, dont une extrémité libre comporte des
surfaces d'appui 35 qui sont agencées pour coopérer en position de blocage avec un
bossage 420 ou une goupille que comporte le pont principal 80. Les figures 6, 14 et
15 illustrent ces surfaces d'appui 35A et 35B, et leur coopération avec un bossage
ou une goupille 420 que comporte le pont principal 80. Sur la figure 14, dans une
première position tirée T2 de la tige de commande 10, la bascule 30 est entraînée
de façon à ce que la surface d'appui 35B soit en appui sur ce bossage 420, la bascule
30 est alors pivotée dans une position où la deuxième roue folle 36 engrène avec la
deuxième roue 47 pour effectuer un réglage du quantième. Sur la figure 15, dans une
deuxième position tirée T3 de la tige de commande 10, la bascule 30 est entraînée
de façon à ce que la surface d'appui 35A soit en appui sur ce bossage 420, la bascule
30 est alors pivotée dans une position où la deuxième roue folle 36 engrène avec la
première roue 46 pour effectuer un réglage de mise à l'heure.
[0059] Le mécanisme autonome de commande 100 comporte un pont secondaire 40, qui est agencé
pour recouvrir la première roue 46 et la deuxième roue 47, du côté opposé à la bascule
30. Ce pont secondaire 40 est chassé ou/et soudé, au niveau d'un alésage 42 qu'il
comporte, sur un bossage 420 ou goupille du pont principal 80 d'une part Il est encore
fixé, ici au niveau d'une patte 41 qu'il comporte, notamment soudé sur un bossage
310 ou goupille du pont principal 80, dans une variante il peut aussi comporter dans
cette patte 41 un alésage chassé ou/et soudé sur ce bossage 310 ou goupille. Ces assemblages
sont prévus pour être maintenus par soudure. Ce pont secondaire 40 comporte encore
un alésage 43 prévu pour recevoir un axe 460 d'une première roue 46, notamment une
première roue de mise à l'heure, et un alésage 44 prévu pour recevoir un axe 470 d'une
deuxième roue 47, notamment une roue de quantième. Il est également possible de procéder
à une immobilisation par soudure entre le pont secondaire 40 et l'axe 460 ou/et l'axe
470. Dans une variante, le pont secondaire 45 peut encore comporter, entre les alésages
43 et 44, un oblong embouti pour le maintien de la bascule 30 dans le sens normal
à sa face d'appui ici constituée par le deuxième côté 82 du pont principal 80, afin
de garantir encore mieux l'engrènement entre le pignon coulant 13 et la deuxième roue
folle 36.
[0060] Le pont principal 80 comporte, du côté qui porte la tirette 20, un tenon étagé 64,
visible sur les figures 2A et 10, pour le guidage d'une première roue folle 63 par
un alésage 65 que comporte cette dernière. Cette première roue folle 63, ou roue couronne,
est montée en superposition par rapport à la tirette 20, et agencée pour coopérer
avec le premier moyen d'entraînement 14, de préférence la première denture 14 du pignon
coulant 13, pour l'entraînement, selon la position de la bascule 30, d'un seul premier
rouage de commande 810 ou premier moyen d'entraînement de commande. Ce tenon étagé
64 comporte un profil en amande pour autoriser le positionnement de la première roue
folle 63 entre deux positions extrêmes, l'une dans laquelle la première roue folle
63 est engrenée avec le premier moyen d'entraînement 14, et l'autre dans laquelle
la première roue folle 63 est dégrenée de ce premier moyen d'entraînement 14. Ce profil
en amande comporte deux surfaces 64A, 64B, visibles sur la figure 10, qui sont ici
deux portions de cylindres sécants. Chacune à son tour coopère en appui avec l'alésage
63A de la première roue folle 63. La fonction de débrayage assurée par ce profil en
amande permet d'éviter tout contact d'interférence dent sur dent en position de traction
de la tige de commande 10.
[0061] Tel que visible sur la figure 2, le pont principal 80 porte un deuxième bossage 610
ou pivot agencé pour guider en pivotement, par un alésage 62, une roue de renvoi 61
engrenée avec la première roue folle 63, et plaquée sur le pont principal 80. Cette
roue de renvoi 61 est en particulier un entraîneur de rochet pour le remontage d'un
barillet, non représenté sur les figures.
[0062] Le mécanisme autonome de commande 100 comporte une plaque de maintien de tirette
50, représentée sur la figure 8 et visible sur les figures 2 et 11. Cette plaque de
maintien de tirette 50 est agencée pour recouvrir la première roue folle 63 et la
roue de renvoi 61, en superposition à la tirette 20 qui est montée prisonnière entre
le pont principal 80 et la plaque de maintien de tirette 50: La plaque de maintien
de tirette 50 peut comporter, de façon non représentée sur les figures, un alésage,
ou un oblong, ou similaire agencé pour coopérer en alignement avec une portée de ce
tenon étagé 64, de façon à constituer une aide au montage, laquelle aide peut aussi
être réalisée de façon optique, notamment à l'aide d'une caméra. La plaque de maintien
de tirette 50 est de préférence chassée ou/et soudée sur le bossage 210 ou goupille
au niveau d'un alésage 52, et sur le bossage 610 ou goupille au niveau d'un alésage
51.
[0063] La plaque de maintien de tirette 50 comporte un premier bras sautoir 56 agencé pour
pousser la première roue folle 63 et la faire engrener avec le premier moyen d'entraînement
14. Ce bras sautoir 56 est d'une longueur suffisante pour prévenir tout arc-boutement
d'une dent de la première roue folle 63 sur son extrémité libre. Dans une autre variante,
non représentée sur les figures, ce bras sautoir n'a pas d'extrémité libre, et est
constitué par un bras de section faible, maintenu à ses deux extrémités, de la plaque
de maintien de tirette 50. Dans une variante, le premier bras sautoir 56 peut être
rapporté, notamment par soudage, sur la plaque de maintien de tirette 50. Ce premier
sautoir 56 évite tout risque de contact dent sur dent, lors de la rentrée de la tige
dans sa position enfoncée T1, correspondant ici au remontage. L'éloignement de la
denture est réalisé par le choix de dentures de diamètres différents pour la première
denture 14 et pour la deuxième denture 15 du pignon coulant 13.
[0064] La plaque de maintien de tirette 50 comporte un deuxième bras sautoir 57, qui est
agencé pour repousser vers le pont principal 80 un premier bras 22, que comporte la
tirette 20, pour coopérer avec une gorge 11 de la tige de commande 10, de façon à
maintenir en hauteur la tirette 20 par rapport au pont principal 80, et à maintenir
la tige de commande 10 dans une des positions stables de tige. Ce deuxième sautoir
57 garantit ainsi le maintien en hauteur de la tirette 20, et permet de garder la
tige de commande 10 en position verrouillée, quelque soit la position de la montre.
Ce maintien en position est assuré quelque soit la position de ce mécanisme 100 ou
d'un mouvement 1000 dans lequel est intégré le mécanisme 100, ou bien d'une pièce
d'horlogerie 2000 dans laquelle est intégré le mécanisme 100.
[0065] Dans une variante alternative au maintien du bras souple 24 de la tirette 20 par
une rondelle 251, tel qu'exposé plus haut, la plaque de maintien de tirette 50 peut
encore comporter, sensiblement dans le prolongement d'un premier bras portant l'alésage
52 et le deuxième sautoir 57, un bras d'appui agencé pour repousser vers le pont principal
80 ce bras souple 24 pour garantir le contact entre les crans 25 d'une part, et le
bossage 250 ou goupille d'autre part.
[0066] Tout comme le pont secondaire 40, la plaque de maintien de tirette 50 est prévue
pour être fixée par soudage, notamment par soudage laser, sur le bossage 610 ou goupille
d'une part, et sur le bossage 210 de pivot de la tirette 20 d'autre part. Ce pont
secondaire 40 et cette plaque de maintien de tirette 50 sont de préférence des plaques
étagées comportant des faces inclinées, obtenues par étampage. Le pliage de ces composants
40 et 50 lors donne une élasticité sur laquelle il est possible de jouer lors de leur
assemblage, et permettant de réaliser une précontrainte.
[0067] Avantageusement, pour faciliter le montage et le démontage de la tige de commande
10, le pont principal 80 comporte un logement 73 de réception d'un levier 70. Ce levier
70 comporte un bras de manoeuvre 71 agencé pour recevoir une pression d'un utilisateur
et écarter de ce pont principal 80 un bras d'appui 72 agencé pour écarter de ce pont
principal 80 une extrémité libre de ce premier bras 22 de la tirette 20. Le pont principal
80 comporte une fente 75 pour l'insertion de ce levier 70, qui est sensiblement plat,
perpendiculairement à l'un des côtés 81 ou 82 du pont principal 80, une extrémité
de ce levier comporte des tenons saillants faisant charnière. Cette configuration
permet l'insertion et le basculement avec une pince de robot. Une fois basculé, le
levier 70 est retenu, dans le sens de l'épaisseur du pont principal 80, par la tirette
20, et il est maintenu selon les autres directions par le logement 73 du pont principal
80, qui est complémentaire à son profil. Un point d'appui 74 permet d'effectuer l'appui
nécessaire pour faire basculer le levier 70, pour soulever la tirette 20 en l'éloignant
de l'axe de la tige de commande 10, et, ainsi, de libérer cette dernière.
[0068] Dans ce mécanisme 100, les modules de denture sont choisis les plus larges possible,
de façon à améliorer la résistance des dents aux contraintes de service. L'utilisation
de pivots d'assez gros diamètres permet de réduire la pression de Hertz, et d'améliorer
le comportement à l'usure des modules. La conception permet d'utiliser des dentures
étampées, ce qui est particulièrement économique.
[0069] La réalisation est illustrée ici avec un pont principal 80 sensiblement plat, à deux
faces sensiblement parallèles. On comprend que l'invention est généralisable à toute
forme de pont principal ou de bâti, sur lequel on dispose des composants sur des faces
différentes, ces composants coopérant alternativement avec un organe de commande disposé
entre ces faces de support. Il est par exemple envisageable de réaliser le pont principal
80 sous la forme d'un cube, d'une sphère, ou autre.
[0070] Les différents bossages de centrage ou servant de pivots peuvent être réalisés monobloc
avec le pont principal 80, au lieu d'être rapportés sur lui.
[0071] Le montage des composants est réalisable normalement à chacune des faces, dans une
séquence de montage qui garantit le maintien, à chaque stade intermédiaire, des composants
déjà montés, de façon à permettre tout mouvement dans l'espace avec un équipement
de manutention robotisé.
[0072] En effet, l'assemblage du mécanisme selon l'invention représenté sur les figures
est particulièrement aisé :
- on équipe le pont principal 80 de tous les bossages et goupilles à usage de pivots,
qui ne sont pas réalisés de façon monobloc avec lui, d'un deuxième côté 82 du pont
principal 80 ;
- on dispose le pignon coulant 13 sur son berceau 83 du pont principal 80, sur ce deuxième
côté 82;
- on positionne la bascule 30, équipée au préalable de la deuxième roue folle 36, sur
le pont principal 80, en pivotement sur le bossage 310 préalablement monté sur le
pont principal 80, ou réalisé monobloc avec lui , et on appuie le bras souple 34 de
la bascule 30 en appui sur le bossage 420 préalablement monté sur le pont principal
80, ou réalisé monobloc avec lui, dans une position angulaire propice au montage d'une
des deux roues 47 ou 46 ;
- on monte la deuxième roue 47 de correcteur de quantième sur le bossage 470 préalablement
monté sur le pont principal 80, ou réalisé monobloc avec lui, en recherchant l'engrènement
de la deuxième roue 47, en la faisant pivoter, avec la deuxième roue folle 36. Puis
on effectue de façon similaire le montage de la première roue 46 de correction de
mise à l'heure sur le bossage 460 préalablement monté sur le pont principal 80, ou
réalisé monobloc avec lui. Naturellement on peut aussi inverser l'ordre de montage
de ces roues ;
- on monte le pont secondaire 40 sur le bossage 310 déjà en place, sur le bossage 420
déjà en place, en centrant les bossages 460 et 470 déjà montés dans les alésages 43
et 44, et on immobilise ce pont secondaire par soudage laser ou similaire, des points
de soudage pouvant suffire.
[0073] A ce stade, le deuxième côté 82 dit côté cadran est complètement équipé. On procède
à l'équipement du premier côté 81, soit successivement, soit en parallèle avec un
deuxième manipulateur pendant l'équipement du deuxième côté 82 :
- on équipe le pont principal 80 de tous les bossages et goupilles à usage de pivots,
qui ne sont pas réalisés de façon monobloc avec lui, d'un premier côté 81 du pont
principal 80 ;
- on positionne le tenon étagé 64 dans l'alésage 84 du pont principal 80, à l'opposé
au fond du berceau 83 ;
- on insère dans la fente 75 le levier 70, qu'on bascule ensuite dans son logement 73
;
- on positionne la tirette 20 en pivotement sur le bossage 210 préalablement monté sur
le pont principal 80, ou réalisé monobloc avec lui. On appuie le bras souple 24 de
la tirette 20 en appui par un de ses crans 25 sur la goupille 250 préalablement montée
sur le pont principal 80, ou réalisée monobloc avec lui, dans une position angulaire
telle que le deuxième bras 23 de la tirette 20 coopère avec la gorge 16 du pignon
coulant 13 déjà monté. L'oblong 26 de la tirette 20 est positionné autour du bossage
620 préalablement monté sur le pont principal 80, ou réalisé monobloc avec lui. Le
premier bras 22 de la tirette recouvre le bras d'appui 72 du levier 70 ;
- on monte la première roue folle 63 sur le tenon étagé 64 déjà monté ;
- on monte la roue de renvoi 61 sur le bossage 610 préalablement monté sur le pont principal
80, ou réalisé monobloc avec lui, en recherchant l'engrènement de cette roue de renvoi
61, en la faisant pivoter, avec la première roue folle 63;
- on monte la plaque de maintien de tirette 50 sur le bossage 610 déjà en place, et
sur les bossages 210 et 260 déjà en place, et on immobilise cette plaque de maintien
de tirette 50 par soudage laser ou similaire, des points de soudage pouvant suffire.
[0074] A ce stade, le premier côté 81 dit côté rouage est complètement équipé.
[0075] Il suffit alors de procéder à un appui sur l'appui 74 du levier 70, pour écarter
le premier bras 22 de la tirette 20 du pont principal 80, pour permettre l'insertion
de la tige de commande 10 dans son logement, jusqu'à coopération de sa gorge 11, délimitée
par le verrou de tige 19, avec ce premier bras 22. La tige de commande 10 est alors
en place, et on peut relâcher l'effort sur l'appui 74 du levier 10. Le montage du
mécanisme de commande 100 est alors terminé.
[0076] L'invention concerne encore un mouvement d'horlogerie 1000 comportant au moins un
mécanisme autonome de commande 100. Ce mouvement 1000 comporte une pluralité de mécanismes
chacun agencé pour coopérer avec un des premiers rouages de commande 810 ou premiers
moyen d'entraînement de commande, ou avec un des deuxièmes rouage de commande 820
ou deuxièmes moyen d'entraînement de commande.
[0077] Le mécanisme 100 comporte, d'un premier côté 81 de ce pont principal 80, un premier
rouage de commande 810 comportant une roue de renvoi 61 entraîneur de rochet pour
un mécanisme de remontage que comporte le mouvement 1000 agencé pour être actionné
par un pivotement de la tige de commande 10 dans une première position enfoncée T1
de la tige de commande 10, et, d'un second côté 82 de ce pont principal 80, deux deuxièmes
rouage de commande 820, l'un comportant une première roue 46 de commande de réglage
d'un mécanisme de mise à l'heure que comporte le mouvement 1000 agencé pour être actionné
par un pivotement de la tige de commande 10 dans une troisième position tirée T3 de
la tige de commande 10, et l'autre comportant une deuxième roue 47 de commande de
réglage d'un mécanisme de quantième que comporte le mouvement 1000 agencé pour être
actionné par un pivotement de la tige de commande 10 dans une deuxième position tirée
T2 de la tige de commande 10.
[0078] L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie 2000 comportant un tel mécanisme
autonome de commande 100, ou comportant un tel mouvement d'horlogerie 1000.
1. Mécanisme autonome de commande (100) pour mouvement d'horlogerie ou pièce d'horlogerie,
comportant au moins un moyen de sélection ou/et de commande, ou au moins une tige
de commande (10), mobile par rapport à un pont principal (80) entre une pluralité
de positions stables de tige, pour la commande d'entraînement en pivotement, dans
chaque dite position stable de tige, d'un seul rouage de commande parmi une pluralité
de rouages de commande que comporte ledit mécanisme (100), caractérisé en ce qu'il comporte, d'un premier côté (81) dudit pont principal (80), au moins un premier
rouage de commande (810) ou un premier moyen d'entraînement de commande, et, d'un
second côté (82) dudit pont principal (80) opposé audit premier côté (81), au moins
un deuxième rouage de commande (820) ou un deuxième moyen d'entraînement de commande,
et en ce que ladite tige de commande (10) commande le positionnement d'une tirette (20) appliquée
sur ledit premier côté (81) ou sur ledit second côté (82) et mobile par rapport à
un bossage (210) ou une goupille que comporte ledit pont principal (80), dans une
position stable de tirette associée à chaque dite position stable de tige, dans laquelle
dite position stable de tirette tout mouvement appliqué à ladite tige de commande
(10) par l'utilisateur entraîne le mouvement de pivotement, ou bien d'un seul dit
premier rouage de commande (810) ou premier moyen d'entraînement de commande, ou bien
d'un seul dit deuxième rouage de commande (820) ou deuxième moyen d'entraînement de
commande.
2. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite tige de commande (10) comporte des moyens de guidage (17) qui coopèrent avec
des moyens de guidage complémentaire (18) que comporte un pignon coulant (13) monté
sur ladite tige de commande (10), de façon à autoriser une translation dudit pignon
coulant (13) par rapport à ladite tige de commande (10) selon une direction longitudinale
selon laquelle est mobile ladite tige de commande (10) par rapport audit pont principal
(80), et de façon à asservir ledit pignon coulant (13) en pivotement avec ladite tige
de commande (10) par rapport à un axe de pivotement autour duquel ladite tige de commande
(10) est agencée pour pivoter, et encore caractérisé en ce que ledit pignon coulant (13) comporte un premier moyen d'entraînement (14) agencé pour
entraîner un dit premier rouage de commande (810) ou premier moyen d'entraînement
de commande, et en ce que ledit pignon coulant (13) comporte encore un deuxième moyen d'entraînement (15) agencé
pour entraîner un dit deuxième rouage de commande (820) ou deuxième moyen d'entraînement
de commande.
3. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite tige de commande (10) comporte une gorge (11) agencée pour entraîner un premier
bras (22) que comporte ladite tirette (20) pour l'amener d'une dite position stable
de tirette à une autre, et en ce que ladite tirette (20) comporte un deuxième bras (23) agencé pour coopérer avec une
gorge (16) que comporte ledit pignon coulant (13) pour déplacer ledit pignon coulant
(13) entre une première position où ledit premier moyen d'entraînement (14) coopère
avec un dit premier rouage de commande (810) ou premier moyen d'entraînement de commande,
et une deuxième position où ledit deuxième moyen d'entraînement (15) coopère avec
un dit deuxième rouage de commande (820) ou deuxième moyen d'entraînement de commande.
4. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit pignon coulant (13) est monobloc et comporte une première denture (14) agencée
pour coopérer avec une première roue folle (63) d'entraînement d'un dit premier rouage
de commande (810) ou premier moyen d'entraînement de commande, et comporte une deuxième
denture (15) agencée pour coopérer avec une deuxième roue folle (36) d'entraînement
d'un dit deuxième rouage de commande (820) ou deuxième moyen d'entraînement de commande.
5. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comporte, appliqué sur ledit premier côté (81) ou sur ledit second côté (82) dudit
pont principal (80) opposé à celui qui porte ladite tirette (20), une bascule (30)
agencée pour porter une deuxième roue folle (36) agencée pour coopérer avec ledit
deuxième moyen d'entraînement (15) pour l'entraînement, selon la position de ladite
bascule (30), d'un seul dit deuxième rouage de commande (820) ou deuxième moyen d'entraînement
de commande, parmi une pluralité de dits deuxièmes rouages de commande (820) ou deuxièmes
moyens d'entraînement de commande.
6. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite bascule (30) est montée pivotante sur un bossage (310) ou une goupille que
comporte ledit pont principal (80), et est entraînée en pivotement sous l'effet du
déplacement de ladite tige de commande (10) selon ladite direction longitudinale,
directement ou indirectement par l'intermédiaire dudit pignon coulant (13), et comporte
un bras élastique (34) dont une extrémité libre comporte des surfaces d'appui (35)
agencées pour coopérer en position de blocage avec un bossage (420) ou une goupille
que comporte ledit pont principal (80).
7. Mécanisme autonome de commande (100) selon les revendications 5 et 6, caractérisé en ce que ledit pont principal (80) porte un premier bossage (460) ou pivot agencé pour guider
en pivotement une première roue (46) que comporte un desdits deuxièmes rouages de
commande (820) ou deuxièmes moyens d'entraînement de commande, ladite première roue
(46) étant agencée pour engrener avec ladite deuxième roue folle (36) dans une première
position de ladite bascule (30), en ce que ledit pont principal (80) porte un deuxième bossage (470) ou pivot agencé pour guider
en pivotement une deuxième roue (47) que comporte un desdits deuxièmes rouages de
commande (820) ou deuxièmes moyens d'entraînement de commande, ladite deuxième roue
(46) étant agencée pour engrener avec ladite deuxième roue folle (36) dans une deuxième
position de ladite bascule (30), et encore caractérisé en ce que ladite bascule (30) est interposée entre ledit pont principal (80) et ladite première
roue (46) d'une part, et ladite deuxième roue (47) d'autre part.
8. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte un pont secondaire (40) agencé pour recouvrir ladite première roue (46)
et ladite deuxième roue (47), du côté opposé à ladite bascule (30), et en ce que ledit pont secondaire (40) est chassé sur ledit bossage (420) ou goupille d'une part,
et sur ledit bossage (310) ou goupille d'autre part.
9. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit pont principal (80) comporte, du côté qui porte ladite tirette (20), un tenon
étagé (64) pour le guidage d'une première roue folle (63) montée en superposition
par rapport à ladite tirette (20) et agencée pour coopérer avec ledit premier moyen
d'entraînement (14) pour l'entraînement, selon la position de ladite bascule (30),
d'un seul dit premier rouage de commande (810) ou premier moyen d'entraînement de
commande, ledit tenon étagé (64) comportant un profil en amande pour autoriser le
positionnement de ladite première roue folle (63) entre deux positions extrêmes, l'une
dans laquelle ladite première roue folle (63) est engrenée avec ledit premier moyen
d'entraînement (14), et l'autre dans laquelle ladite première roue folle (63) est
dégrenée dudit premier moyen d'entraînement (14).
10. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit pont principal (80) porte un deuxième bossage (610) ou pivot agencé pour guider
en pivotement une roue de renvoi (61) engrenée avec ladite première roue folle (63),
et plaquée sur ledit pont principal (80).
11. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comporte une plaque de maintien de tirette (50) agencée pour recouvrir ladite première
roue folle (63) et ladite roue de renvoi (61), en superposition à ladite tirette (20)
qui est montée prisonnière entre ledit pont principal (80) et ladite plaque de maintien
de tirette (50), et en ce que ladite plaque de maintien de tirette (50) est chassée ou/et soudée sur ledit bossage
(210) ou goupille d'une part, et sur ledit bossage (610) ou goupille d'autre part.
12. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite plaque de maintien de tirette (50) comporte un premier bras sautoir (56) agencé
pour faire engrener ladite première roue folle (63) avec ledit premier moyen d'entraînement
(14).
13. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite plaque de maintien de tirette (50) comporte un deuxième bras sautoir (57)
agencé pour repousser vers ledit pont principal (80) un premier bras (22) que comporte
ladite tirette (20) pour coopérer avec une gorge (11) de ladite tige de commande (10),
de façon à maintenir en hauteur ladite tirette (20) par rapport audit pont principal
(80), et à maintenir ladite tige de commande (10) dans une desdites positions stables
de tige, quelque soit la position dudit mécanisme (100) ou d'un mouvement dans lequel
est intégré ledit mécanisme (100), ou bien d'une pièce d'horlogerie dans laquelle
est intégré ledit mécanisme (100).
14. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite tirette (20) comporte un bras souple (24) dont une extrémité libre comporte
des crans (25) pour l'immobiliser dans des positions stables de tirette par rapport
à un bossage (250) ou une goupille que comporte ledit pont principal (80), et que
ledit bossage (250) porte une rondelle (251) agencée pour repousser vers ledit pont
principal (80) ledit bras souple (24) pour garantir le contact entre lesdits crans
(25) et ledit bossage (250) ou goupille.
15. Mécanisme autonome de commande (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit pont principal (80) comporte un logement (73) de réception d'un levier (70),
lequel comporte un bras de manoeuvre (71) agencé pour recevoir une pression d'un utilisateur
et écarter dudit pont principal (80) un bras d'appui (72) agencé pour écarter dudit
pont principal (80) une extrémité libre dudit premier bras (22) de ladite tirette
(20).
16. Mouvement d'horlogerie (1000) comportant au moins un mécanisme autonome de commande
(100) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit mouvement (1000) comporte une pluralité de mécanismes chacun agencé pour coopérer
avec un desdits premiers rouage de commande (810) ou premiers moyen d'entraînement
de commande, ou avec un desdits deuxièmes rouage de commande (820) ou deuxièmes moyen
d'entraînement de commande.
17. Mouvement d'horlogerie (1000) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit mécanisme (100) comporte, d'un premier côté (81) dudit pont principal (80),
un premier rouage de commande (810) comportant un renvoi (61) entraîneur de rochet
pour un mécanisme de remontage que comporte ledit mouvement (1000) agencé pour être
actionné par un pivotement de ladite tige de commande (10) dans une première position
enfoncée (T1) de ladite tige de commande (10), et, d'un second côté (82) dudit pont
principal (80), deux deuxièmes rouage de commande (820), l'un comportant une première
roue (46) de commande de réglage d'un mécanisme de mise à l'heure que comporte ledit
mouvement (1000) agencé pour être actionné par un pivotement de ladite tige de commande
(10) dans une troisième position tirée (T3) de ladite tige de commande (10), et l'autre
comportant une deuxième roue (47) de commande de réglage d'un mécanisme de quantième
que comporte ledit mouvement (1000) agencé pour être actionné par un pivotement de
ladite tige de commande (10) dans une deuxième position tirée (T2) de ladite tige
de commande (10).
18. Pièce d'horlogerie (2000) comportant un mécanisme autonome de commande (100) selon
l'une des revendications 1 à 15, ou comportant un mouvement d'horlogerie (1000) selon
une des revendications 16 ou 17.