[0001] La présente invention concerne un dispositif de freinage pour fixation d'une planche
de glisse telle qu'un ski ou un monoski.
[0002] De manière connue, les fixations de ski comprennent une partie avant, dans laquelle
l'avant de la chaussure de ski vient s'enclencher, et une partie arrière, sur laquelle
vient s'appuyer le talon de la chaussure. Par une pression verticale, le talon de
la chaussure enclenche la partie arrière de la fixation qui maintient alors la chaussure.
[0003] La partie arrière des fixations de ski intègre généralement un dispositif de freinage
qui comprend deux branches de freinage latérales. Des moyens de rappel tendent à maintenir
les branches dans une position active de freinage, dans laquelle les branches sont
inclinées par rapport à la semelle du ski et dépassent vers le bas pour accrocher
la neige. Lorsqu'on enclenche la partie arrière de la fixation avec le talon de la
chaussure de ski, les branches se relèvent au dessus de la semelle du ski, dans une
position de glisse.
[0004] Dans cette position de glisse, les branches de freinage ne doivent pas être trop
écartées des bords longitudinaux du ski, pour ne pas gêner la glisse. En effet, dans
les virages, le ski est incliné et la branche située à l'intérieur de la courbure
du virage risque d'entrer en contact avec la neige, ce qui freine le ski. C'est pourquoi
les dispositifs de freinage intègrent souvent un mécanisme qui, en position de glisse,
rapproche les extrémités des branches l'une de l'autre, au dessus du ski et en direction
d'un plan médian longitudinal du ski.
[0005] La largeur des skis varie d'un modèle à un autre, notamment dans la partie centrale
du ski, sur laquelle est montée la fixation incorporant le dispositif de freinage.
De même, pour un même modèle de ski, la largeur du ski peut varier en fonction de
sa longueur. Par conséquent, les fabricants de skis doivent prévoir des dispositifs
de freinage de plusieurs largeurs, adaptés pour chaque modèle et chaque longueur de
ski, ce qui est coûteux et complique la gestion des stocks, à la fois pour les fabricants,
les revendeurs et les loueurs de skis.
[0006] EP-A-1 731 202 divulgue un dispositif de freinage de largeur réglable résolvant le problème précédent,
dans lequel les branches de freinage monoblocs sont liées chacune à un élément de
réglage cranté qui coopère avec une embase du dispositif de freinage. Grâce aux éléments
de réglage crantés, la distance entre les branches est réglable, ce qui permet de
monter le dispositif de freinage sur des skis de largeur différente. Ce document décrit
un premier mode de réalisation, dans lequel les éléments de réglage crantés se déplacent
en translation latérale.
[0007] Dans un mode de réalisation alternatif décrit aux lignes 47 à 52 de la colonne 5,
ce document évoque une solution dans laquelle les éléments de réglage tournent par
rapport à l'embase, autour d'un axe vertical perpendiculaire au ski. Ce mode de réalisation
n'est pas détaillé et aucune problématique liée à ce mode de réalisation n'est abordée.
[0008] L'angle relatif entre les deux éléments de réglage influe directement sur l'angle
relatif entre les deux branches de freinage, puisque les branches sont liées aux éléments
de réglage. En tournant autour d'un même axe vertical central, les deux éléments de
réglage définissent un angle d'ouverture relativement important quelle que soit la
largeur du ski. Cela se traduit par un angle d'ouverture des deux branches de freinage
également important. Or, plus l'angle d'ouverture des deux branches de freinage est
important, plus l'écartement des extrémités des branches, en position de freinage,
est également important. Ainsi, lorsque les branches de freinage sont écartées l'une
de l'autre pour s'adapter à un ski de grande largeur, l'angle d'ouverture des branches
de freinage est relativement important.
[0009] Cette variante présente quelques inconvénients du fait de la rotation des éléments
de réglage autour d'un même axe vertical. En effet, l'angle d'ouverture des branches
de freinage est gênant pour le stockage des skis semelle contre semelle, car lorsque
les branches de freinage définissent un angle d'ouverture important, elles maintiennent
moins bien les skis l'un contre l'autre par rapport à des branches orientées parallèles
au ski. Le ski équipé de ce dispositif de freinage est relativement encombrant transversalement,
c'est-à-dire perpendiculairement à la longueur du ski. Par ailleurs, la protubérance
formée par le débordement latéral des extrémités des branches peut être blessant.
[0010] Par ailleurs, pour un bon fonctionnement de ce dispositif de freinage, la cinématique
autour d'un seul axe central implique un encombrement du dispositif de freinage pénalisant
: le dispositif est épais car les deux éléments de réglage sont amenés à se chevaucher
selon une direction perpendiculaire au ski. Ce chevauchement provoque des frottements
qui entrainent l'usure des éléments de réglage. Le dispositif doit également être
long et large du fait de la cinématique nécessitant une grande amplitude afin que
les branches puissent contourner les bords longitudinaux du ski. De plus, les caractéristiques
de freinage peuvent être significativement différentes entre deux configurations extrêmes
de réglage en largeur du dispositif.
[0011] C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention.
[0012] Un objectif de l'invention est d'offrir un dispositif de freinage pour planche de
glisse de largeur réglable facile à manipuler et ayant un encombrement réduit.
[0013] Un objectif complémentaire est d'offrir un dispositif de freinage ayant un faible
angle d'ouverture des branches de freinage en position de freinage. Cela permet notamment
d'avoir des caractéristiques de freinage relativement uniformes quelque que soit le
réglage de l'écartement des branches freinage.
[0014] A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de freinage pour planche de glisse,
comprenant
- une platine prévue pour être fixée sur une face supérieure de la planche de glisse,
- deux branches de freinage mobiles entre une position de glisse et une position de
freinage, et
- deux pattes guidant chacune une branche de freinage.
[0015] Selon l'invention, les pattes sont mobiles en rotation par rapport à la platine autour
d'axes de rotation distincts l'un de l'autre.
[0016] Grâce à l'invention, l'écartement des branches de freinage est réalisé en réglant
l'écartement angulaire de chaque patte autour d'un axe de rotation distinct, c'est-à-dire
que les axes de rotation ne sont pas alignés. Chaque patte a ainsi son propre axe
de rotation ce qui permet de réduire fortement l'encombrement du dispositif. Le chevauchement
des pattes est ainsi évité, ce qui permet de réduire l'épaisseur du dispositif. L'angle
d'ouverture entre les portions distales des branches est réduit. Le dispositif de
freinage de l'invention s'adapte ainsi à des planches de glisse de largeurs différentes,
tout en optimisant les caractéristiques du freinage quelle que soit la position d'écartement
des branches.
[0017] Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel dispositif
de freinage peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises
dans toute combinaison techniquement admissible :
- Les axes de rotation des pattes sont sensiblement perpendiculaires à la face supérieure
de la planche de glisse en configuration assemblée du dispositif de freinage sur la
planche de glisse.
- Le dispositif comprend un élément d'assemblage amovible, pour le blocage en rotation
des pattes par rapport à la platine dans au moins une position d'assemblage.
- Les branches de freinage sont guidées par les pattes de manière à ce que la distance
entre les extrémités proximales des parties de freinage des branches en position de
freinage, mesurée perpendiculairement à un plan médian longitudinal du dispositif
de freinage, varie en fonction de la position angulaire des pattes autour de leurs
axes de rotation respectifs.
- Les pattes sont des lames coplanaires.
- L'élément d'assemblage comprend au moins deux premiers moyens d'indexation aptes à
coopérer respectivement avec au moins un premier moyen complémentaire d'indexation
disposé sur chaque patte lorsque le dispositif de freinage est en configuration assemblée.
- L'élément d'assemblage comprend au moins un deuxième moyen d'indexation apte à coopérer
avec au moins un deuxième moyen complémentaire d'indexation disposé sur la platine
lorsque le dispositif de freinage est en configuration assemblée.
- Une patte comporte une dent, l'autre patte comporte une encoche, la dent coopérant
avec l'encoche, lorsque le dispositif de freinage est assemblé, de manière à ce qu'une
rotation dans un sens d'une patte autour de son axe de rotation entraîne la rotation
dans le sens opposé de l'autre patte autour de son axe de rotation.
- L'élément d'assemblage comporte au moins deux surfaces latérales d'arrêt disposées
de part et d'autre de sa ligne médiane et en ce que chaque patte comporte au moins
une surface de butée disposée en vis-à-vis d'une surface latérale d'arrêt dans au
moins une position d'assemblage de l'élément d'assemblage.
- Dans une position d'assemblage de l'élément d'assemblage, une surface latérale d'arrêt
et une surface de butée de la patte correspondante sont sensiblement globalement en
contact.
[0018] Grâce à l'invention, l'écartement des branches de freinage est réalisé en réglant
l'écartement angulaire des lames au moyen de l'élément d'assemblage. Le réglage de
l'écartement des branches est aisé et intuitif.
[0019] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un dispositif de freinage
conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence
aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif de freinage conforme
à l'invention ;
- les figures 2 et 3 sont des vues de côté du dispositif de la figure 1, respectivement
en position de freinage et en position de glisse ;
- les figures 4 et 5 sont des vues de dessus et de dessous du dispositif de la figure
1 dans une configuration d'écartement minimum de branches de freinage du dispositif
; et
- les figures 6 et 7 sont des vues de dessous du dispositif de la figure 1 respectivement
dans des configurations d'écartement intermédiaire et maximal des branches de freinage.
[0020] Les figures 1 à 7 montrent un dispositif de freinage 1. Ce dispositif 1 comprend
une platine 2 fixée à un ski 10 représenté partiellement, deux pattes 3a et 3b mobiles
en rotation par rapport à la platine 2, deux branches de freinage 4a et 4b montées
libres en translation transversale et en rotation sur les pattes 3a et 3b, une talonnette
8 pour l'appui du talon d'une chaussure de ski non représentée et un dispositif moteur
9 connu en soi, pour l'actionnement du dispositif 1.
[0021] En configuration assemblée, le dispositif 1 est symétrique par rapport à un plan
médian longitudinal P du ski 10.
[0022] Les éléments qui portent une référence numérique suivie de la lettre « a » sont situés
à l'arrière plan de la figure 1 par rapport au plan P, c'est-à-dire du côté de la
patte 3a et de la branche de freinage 4a. Au contraire, les éléments qui portent une
référence numérique suivie de la lettre « b » sont situés de l'autre côté du plan
P, c'est-à-dire au premier plan de la figure 1 par rapport au plan P, du côté de la
patte 3b et de la branche de freinage 4b.
[0023] Le ski 10 est délimité par une face supérieure 11, sur laquelle est fixé le dispositif
de freinage 1, et par une semelle 12 qui est opposée à la face supérieure 11 et qui
est en contact avec la neige lors de l'utilisation du ski 10. On note 13 les bords
latéraux du ski 10, qui sont globalement parallèles au plan P. Lorsque le ski 10 est
parabolique, les bords 13 sont légèrement incurvés.
[0024] La platine 2 et la talonnette 8 sont fixes par rapport au ski 10. Par exemple, on
peut utiliser des vis, non représentées, pour fixer la talonnette 8 à la platine 2
et pour fixer la platine 2 au ski 10.
[0025] La description est orientée en considérant que les termes « supérieur », « dessus
» et « haut » correspondent à une direction Z-Z' perpendiculaire à la face supérieure
11 du ski 10 et allant de la semelle 12 vers la face supérieure 11, c'est-à-dire une
direction dirigée vers la partie haute des figures 1 à 3, tandis que les termes «
inférieur », « dessous » et « bas » correspondent à une direction opposée. Lorsque
la semelle 12 du ski 10 est posée sur une surface plane horizontale, l'axe Z-Z' est
vertical et les éléments supérieurs sont plus haut que les éléments inférieurs.
[0026] Dans cet exemple les deux pattes 3a et 3b forment des lames plates, de faible épaisseur,
qui sont parallèles à la face supérieure 11 du ski. Par « faible épaisseur », on entend
une épaisseur au moins inférieure à cinq fois la largeur de la lame. Par la suite,
on désignera par « lames », les pattes 3a et 3b. Bien entendu, les pattes ne sont
pas nécessairement des lames plates. L'avantage d'utiliser des lames de faible épaisseur
est surtout de réduire l'encombrement et plus particulièrement de réduire significativement
l'épaisseur du dispositif selon la direction Z-Z'.
[0027] On utilise le terme « longitudinal » pour désigner une direction sensiblement parallèle
à la longueur du ski 10 et « transversal » pour désigner une direction sensiblement
perpendiculaire à la direction longitudinale, en d'autres termes, selon la direction
de la largeur du ski 10.
[0028] Dans la présente description, on désigne par « proximaux » les éléments des branches
4a et 4b proches du dispositif moteur 9. Ces éléments correspondent donc aux éléments
« supérieurs » des branches 4a et 4b. A l'opposé, les éléments « distaux » sont proches
d'une extrémité 49 des branches 4a et 4b prévue pour s'ancrer dans la neige en position
de freinage, ces éléments correspondent donc aux éléments « inférieurs » des branches
4a et 4b.
[0029] Deux fentes 21a et 21 b latérales longitudinales sont réalisées dans la platine 2
et sont séparées par une bande centrale 22 parallèle à et centrée sur le plan P. La
bande 22 est légèrement surélevée par rapport au reste de la platine 2 et un pion
23 en saillie s'étend vers le bas à partir de la bande centrale 22, en direction du
ski 10 selon une direction verticale, c'est-à-dire, selon une direction perpendiculaire
à la face supérieure 11 du ski quand la platine est fixée sur le ski.
[0030] Les branches 4a et 4b sont symétriques l'une de l'autre, par rapport au plan P. Elles
comprennent chacune une tige 43 métallique, de forme cylindrique, et un élément d'ancrage
42 en matière plastique emmanché à l'extrémité distale 49 de la tige 43.
[0031] Les branches 4a et 4b sont mobiles par rapport aux lames 3a et 3b, entre une position
de freinage représentée à la figure 2 et une position de glisse représentée à la figure
3.
[0032] Les branches 4a et 4b comprennent chacune une partie de freinage 41 distale, qui
s'ancre dans la neige lorsque le dispositif 1 est en position de freinage, une partie
motrice 45 coudée qui coopère avec le dispositif moteur 9 et une portion de liaison
44 rectiligne et transversale qui relie les parties 41 et 45.
[0033] La portion de liaison 44 de chaque branche 4a et 4b est guidée par une lame 3a ou
3b. En effet, cette portion de liaison 44 est montée dans un logement 340a ou 340b
de la lame 3a ou 3b correspondante, qui s'étend le long d'un axe A34a ou A34b. En
configuration assemblée du dispositif 1, les axes A34a et A34b s'étendent selon une
direction transversale, voire sensiblement transversale, en fonction du réglage de
l'écartement des branches de freinage 4a et 4b.
[0034] Les logements 340a et 340b sont dimensionnés pour permettre une rotation des branches
4a et 4b autour des axes A34a et A34b et une translation transversale des branches
4a et 4b par rapport aux lames 3a et 3b, c'est-à-dire une translation suivant la direction
des axes A34a et A34b.
[0035] La partie motrice 45 de chaque branche 4a et 4b est située entre les bords 13 du
ski 10 et la partie de freinage 41 dépasse partiellement à l'extérieur du ski 10,
au-delà des bords 13. L'extrémité proximale de la partie motrice 45 de chaque branche
4a et 4b forme l'extrémité proximale 48 de la branche de freinage 4a ou 4b et s'étend
selon un axe A48 sensiblement transversal. De même, l'extrémité distale de la partie
de freinage 41 de chaque branche 4a et 4b forme l'extrémité distale 49 de la branche
de freinage 4a ou 4b. Les axes A34a, A34b et A48 sont sensiblement parallèles.
[0036] Le dispositif moteur 9 comprend une palette 91, les parties motrices 45 des branches
de freinage 4a et 4b et un ressort de torsion 93. La palette 91 coopère avec les extrémités
proximales 48 des branches 4a et 4b. De manière connue en soi, le ressort de torsion
93 maintient par défaut les branches 4a et 4b dans la position de freinage, avec les
branches 4a et 4b inclinées par rapport au ski 10 et dépassant en dessous de la semelle
12 pour freiner le ski 10, par exemple en cas de chute lorsque le skieur déchausse.
[0037] Lorsque l'utilisateur appuie le talon de sa chaussure sur la palette 91, il exerce
un effort à l'encontre de la force de rappel du ressort 93, ce qui relève les branches
4a et 4b au dessus de la semelle 12 du ski 10 dans la position de glisse, avec les
branches 4a et 4b globalement parallèles au ski 10. En position de glisse, les branches
4a et 4b ne sont pas prévues pour être en contact avec la neige.
[0038] Pour pouvoir basculer de la position de glisse, représentée à la figure 3, à la position
de freinage, représentée à la figure 2, les branches 4a et 4b sont mobiles en rotation
par rapport aux lames 3a et 3b, respectivement autour de l'axe A34a ou A34b.
[0039] Le dispositif moteur 9 intègre un mécanisme permettant, en position de glisse, de
ramener les extrémités distales 49 des parties de freinage 41 des branches 4a et 4b
au dessus du ski 10, en direction du plan P. Pour permettre le rabattement des parties
de freinage 41 distale au dessus du ski 10 et en direction du plan P, en position
de glisse, les branches 4a et 4b sont mobiles en translation transversale par rapport
aux lames 3a et 3b, suivant la direction de l'axe A34a ou A34b.
[0040] Par exemple, ce mécanisme est constitué par des rampes, non visibles sur les figures,
qui sont réalisées sur la face inférieure de la palette 91. Les rampes guident les
parties motrices 45 des branches 4a et 4b, de sorte que les branches 4a et 4b se rapprochent
transversalement l'une de l'autre lorsque le dispositif de freinage 1 passe de la
position de freinage à la position de glisse.
[0041] Pour limiter la translation transversale des branches 4a et 4b vers l'extérieur du
ski 10, le ressort 93 tend à pousser les branches 4a et 4b contre une butée formée
par les lames 3a, 3b. Le ressort 93 est centré autour des extrémités proximales 48
des branches 4a et 4b. Le ressort 93 est disposé de manière à exercer un effort latéral
sur les branches 4a et 4b de manière à les écarter. En conséquence, chaque branche
4a, 4b tend à se déplacer latéralement vers l'extérieur du ski 10 jusqu'à ce que sa
partie motrice 45 coudée soit en contact avec une partie de la lame 3a et 3b correspondante.
Cette butée se situe au niveau du logement 340a, 340b. Pour que l'immobilisation soit
effective, les lames 3a et 3b doivent également être immobilisées.
[0042] En variante, le ressort 93 est remplacé par tout moyen élastique approprié permettant
d'écarter les branches 4a et 4b. Comme expliqué plus en détail par la suite, un élément
d'assemblage 7 permet d'immobiliser en rotation les lames 3a et 3b par rapport au
support 2, de manière à ajuster l'écartement entre les parties de freinage 41 des
branches 4a et 4b, c'est-à-dire l'écartement transversal des branches 4a et 4b nécessaire
pour passer de part et d'autre des bords longitudinaux 13 du ski.
[0043] Cet écartement peut s'exprimer à travers différentes distances transversales D entre
une partie spécifique de chaque branche, mesurées perpendiculairement au plan P. La
partie spécifique peut être l'extrémité proximale 48 d'une branche de freinage, l'extrémité
distale 49 d'une branche de freinage, l'extrémité proximale 411 d'une partie de freinage
41 d'une branche ou encore, le point de la partie de freinage 41 d'une branche le
plus proche du plan P quand la branche est en position de freinage. On note qu'il
est plus judicieux de mesurer cet écartement, c'est-à-dire, la distance transversale,
au niveau des parties de freinage 41.
[0044] Pour illustrer cet écartement, dans notre exemple, la distance transversale D est
mesurée perpendiculairement au plan P, au niveau de l'extrémité proximale 411 des
parties de freinage 41 des branches 4a et 4b, c'est-à-dire à proximité du coude qui
relie les parties de freinage 41 à la portion de liaison 44. En effet, c'est à ce
niveau que les parties de freinage 41 risquent d'entrer en collision avec les bords
longitudinaux 13 du ski 10, lorsque le dispositif de freinage 1 passe de la position
de freinage à la position de glisse. Les parties de freinage 41 des branches 4a et
4b ne sont pas rectilignes mais s'éloignent du plan P entre l'extrémité proximale
et l'extrémité distale 49 des parties de freinage 41. Par conséquent, le dimensionnement
de la distance transversale D conditionne le bon fonctionnement du dispositif de freinage
1, en ce qui concerne le passage des branches 4a et 4b au dessus du ski 10 entre la
position de freinage et la position de glisse.
[0045] Les lames 3a et 3b sont planes et coplanaires, autrement dit, elles ne se chevauchent
pas mais s'étendent dans un même plan parallèle à la face supérieure 11 et à la semelle
12 du ski 10. Ceci réduit l'encombrement vertical du dispositif 1.
[0046] Une première extrémité 38a ou 38b de chaque lame 3a et 3b comporte un trou d'articulation
380a ou 380b qui coopère avec un pion 20a ou 20b faisant saillie de la platine 2 en
s'étendant vers le haut selon une direction verticale, c'est-à-dire, selon une direction
perpendiculaire à la face supérieure 11 du ski quand la platine est fixée sur le ski.
Le trou d'articulation 380a ou 380b combiné avec le pion 20a ou 20b forment l'articulation
en rotation de la lame correspondante 3a ou 3b avec la platine 2, respectivement autour
des axes Z3a et Z3b. Les axes de rotation Z3a et Z3b sont situés de part et d'autre
du plan P et sont donc distincts, c'est-à-dire non alignés. Les axes Z3a et Z3b sont
perpendiculaires à la face supérieure 11 du ski 10, à la semelle 12 du ski 10 et à
la platine 2. Ainsi, les axes Z3a et Z3b sont parallèles et séparés d'une distance
non nulle. En variante, ils peuvent être inclinés par rapport à une direction perpendiculaire
à la face supérieure 11 du ski 10, à la semelle 12 du ski 10 et à la platine 2. Les
pions 20a et 20b immobilisent en translation les lames 3a et 3b par rapport au support
2, puisqu'ils réalisent une liaison pivot en coopérant avec les trous d'articulation
380a et 380b des lames 3a et 3b. L'assemblage du pion 20a ou 20b dans le trou d'articulation
380a ou 380b associé peut être réalisé par un clipsage classique.
[0047] L'extrémité 39a ou 39b de chaque lame 3a et 3b est opposée à l'extrémité 38a ou 38b
et comporte un élément de liaison 34a ou 34b qui définit un logement interne qui est
ouvert vers le bas. Chaque élément de liaison 34a ou 34b constitue un cavalier qui
est fabriqué en même temps que la lame 3a ou 3b à laquelle il appartient, par pliage
et découpage d'une tôle. Il est donc monobloc avec le reste des lames 3a et 3b. La
partie ouverte de l'élément 34a ou 34b est fermée par un demi-palier 37a ou 37b démontable.
Ensemble, l'élément de liaison 34a ou 34b et le demi-palier 37a ou 37b correspondant
forment, au niveau de chaque lame 3a et 3b, le logement 340a ou 340b d'axe longitudinal
A34a ou A34b, prévu pour guider en translation transversale et en rotation la branche
4a ou 4b correspondante, comme représenté pour la lame 3b et la branche 4b à la figure
1.
[0048] L'extrémité 38b de la lame 3b comporte une dent 35 qui s'étend dans le plan de la
lame 3b et transversalement en direction de la lame 3a. La dent 35 a la géométrie
d'une dent d'engrenage.
[0049] L'extrémité 38a de la lame 3a comporte une encoche 36 ouverte en direction de la
lame 3b. L'encoche 36 comporte un fond et deux parois latérales qui ont une forme
complémentaire à celle des parois latérales de la dent 35, de manière à former avec
cette dent 35 une articulation similaire à l'engrènement de deux roues dentées.
[0050] Ainsi, les lames 3a et 3b se comportent comme deux roues dentées mobiles en rotation
selon les axes Z3a et Z3b, la dent 35 engrenant en permanence avec l'encoche 36. La
dent 35 vient en butée contre le fond de l'encoche 36. Quelle que soit la position
de l'élément d'assemblage 7, au moins une des parois latérales de la dent 35 est en
contact avec les parois de l'encoche 36.
[0051] Lorsque le dispositif de freinage 1 est assemblé, la dent 35 coopère avec l'encoche
36, de manière à ce qu'une rotation d'une des lame 3a ou 3b, dans un premier sens
et autour de son axe de rotation Z3a ou Z3b, entraîne la rotation dans le sens opposé
de l'autre lame 3b ou 3a, autour de son axe de rotation Z3b ou Z3a. Cette spécificité
permet un réglage rapide et équilibré de l'écartement des lames 3a et 3b et donc des
branches de freinage 4a et 4b. En effet, le déplacement angulaire d'une lame 3a ou
3b est ainsi automatiquement répercuté sur l'autre lame 3b ou 3a, de manière symétrique
par rapport au plan P.
[0052] La dent 35 définit un moyen de transfert de mouvement apte à coopérer avec un moyen
complémentaire de transfert de mouvement que constitue l'encoche 36. On peut envisager
d'autres solutions pour le transfert de mouvement d'une lame 3a, 3b sur l'autre lame
3b, 3a. Par exemple, ce peut être deux portions de cylindres en contact. La friction
d'une portion sur l'autre permet alors le transfert du mouvement de rotation d'une
lame.
[0053] Pour définir l'orientation angulaire des lames 3a et 3b par rapport à la platine
2, on définit, pour chaque lame 3a et 3b, un axe longitudinal Y3a ou Y3b, parallèle
à la face supérieure 11 du ski 10. Les axes Y3a et Y3b passent, d'une part, par l'axe
de Z3a ou Z3b et, d'autre part, par un axe Z34a ou Z34b qui est parallèle à l'axe
Z3a ou Z3b et passe par le centre du logement 340a ou 340b. Le centre du logement
340a ou 340b est considéré au milieu du logement 340a ou 340b, le long de l'axe A34a
ou A34b.
[0054] On note βa, un angle d'ouverture de la lame 3a, défini et situé entre l'axe Y3a de
la lame 3a et le plan P. De la même manière, on note βb, un angle d'ouverture de la
lame 3b, défini et situé entre l'axe Y3b de la lame 3b et le plan P.
[0055] Pour chaque lame 3a et 3b, on note α, un angle fixe, entre son axe longitudinal Y3a
ou Y3b et l'axe A34a ou A34b de son élément de liaison 34a ou 34b. L'angle α est considéré
du côté latéral externe du ski 10 par rapport à l'axe Y3a ou Y3b de la lame 3a ou
3b, et du côté de l'extrémité 38a ou 38b de la lame 3a ou 3b, par rapport à l'axe
A34a ou A34b. L'angle α est supérieur à 90°. L'angle α est compris entre 90° et 120°,
de préférence compris entre 95° et 105°.
[0056] Chaque lame 3a et 3b comporte trois trous de réglage 31a, 32a et 33a, respectivement
31 b, 32b et 33b, réalisés sur la longueur de la lame 3a ou 3b, entre le trou d'articulation
380a ou 380b et l'élément de liaison 34a ou 34b. Chaque trou de réglage 31 a, 32a,
33a, 31 b, 32b et 33b est orienté selon une direction verticale, c'est-à-dire, selon
une direction perpendiculaire à la face supérieure 11 du ski, quand le dispositif
de freinage est assemblé sur le ski. Pour chaque lame 3a ou 3b, le trou 31a ou 31b
est le plus proche de l'extrémité 38a ou 38b. Le trou 33a ou 33b est le plus proche
de l'extrémité 39a ou 39b et le trou 32a ou 32b est percé entre les trous 31 a et
33a ou entre les trous 31 b et 33b. Comme expliqué plus en détail par la suite, les
trous de réglage 31 a à 33a et 31 b à 33b sont prévus pour coopérer avec l'élément
d'assemblage 7, de manière à régler l'écartement des branches 4a et 4b, perpendiculairement
au plan P.
[0057] Chaque lame 3a et 3b comporte trois surfaces de butée 301 a, 302a et 303a ou 301
b, 302b et 303b perpendiculaires à l'axe A34a ou A34b de son logement 340a ou 340b.
Les surfaces de butée 301 a, 302a, 301 b et 302b sont formées par des découpes réalisées
dans les lames 3a et 3b, et les surfaces de butée 303a et 303b sont formées par une
partie de l'élément de liaison 34a ou 34b correspondant.
[0058] L'élément d'assemblage 7 comporte un corps 72 en forme de "T", avec une branche longitudinale
73 et une branche transversale 74. Le corps 72 est plat. En configuration assemblée
du dispositif 1, la branche longitudinale 74 est parallèle au plan P, centrée sur
le plan P et disposée sous la bande 22.
[0059] Les extrémités libres de la branche transversales 74 sont chacune équipées d'un pion
75a ou 75b prévu pour coopérer avec les trous de réglage 31 a, 32a et 33a, 31 b, 32b,
33b des lames 3a et 3b. Chaque pion 75a ou 75b fait saillie de l'élément d'assemblage
7 en s'étendant vers le haut selon une direction verticale, c'est-à-dire, selon une
direction perpendiculaire à la face supérieure 11 du ski, quand le dispositif de freinage
est assemblé sur le ski. L'assemblage du pion 75a ou 75b dans un trou de réglage 31
a, 32a, 33a ou 31 b, 32b, 33b associé peut être réalisé par un clipsage classique.
Les pions 75a, 75b forment des premiers moyens d'indexation de la position angulaire
des lames 3a et 3b par rapport à la platine 2. Les trous de réglage 31a, 32a, 33a,
31b, 32b, 33b forment des premiers moyens complémentaires d'indexation de la position
angulaire des lames 3a et 3b par rapport à la platine 2.
[0060] Trois trous de maintien en position 76, 77 et 78 sont réalisés le long de la branche
longitudinale 73. Chaque trou de maintien en position 76, 77 et 78 est orienté selon
une direction verticale, c'est-à-dire, selon une direction perpendiculaire à la face
supérieure 11 du ski, quand le dispositif de freinage est assemblé sur le ski. Le
trou 76 est le plus proche de l'extrémité libre de la branche longitudinale 73 et
le trou 78 est le plus proche de la branche transversale 74. Le trou 77 est percé
entre les trous 76 et 78. Ces trous de maintien sont prévus pour coopérer avec le
pion 23 de la platine 2. L'assemblage du pion 23 dans un trou de maintien en position
76, 77 et 78 associé peut être réalisé par un clipsage classique. Le pion 23 forme
un deuxième moyen d'indexation. Les trous de maintien en position 76, 77 et 78 forment
des deuxièmes moyens complémentaires d'indexation.
[0061] L'extrémité libre de la branche longitudinale 73 comporte deux extensions latérales
79a et 79b qui s'étendent perpendiculairement au plan du corps 72. L'extrémité libre
des extensions latérales 79a et 79b forme une surface latérale d'arrêt apte à coopérer
avec une surface de butée 301 a, 302a, 303a, 301 b, 302b, 303b. Ce contact entre une
surface latérale d'arrêt et une surface de butée permet d'améliorer la résistance
du dispositif aux chocs latéraux et notamment contribue à préserver la tenue du pion
75a, 75b. En effet, lorsqu'une branche 4a, 4b subit un choc transversal en direction
de la partie médiane du ski 10, un effort transversal issu du choc est transmis à
la lame 3a, 3b correspondante. A son tour, la lame 3a ou 3b transmet l'effort transversal
au niveau de la platine 2 via l'élément d'assemblage 7. En l'absence de ces surfaces
latérales d'arrêt 79a et 79b, l'essentiel de l'effort transversal serait transmis
au niveau du pion 75a, 75b ce qui aurait pour effet de le cisailler, et risquerait
de le rompre. La présence de ce contact permet de répartir l'effort à deux niveaux
: au niveau du pion 75a, 75b et au niveau de ce contact entre la surface latérale
d'arrêt de l'extension latérale 79a ou 79b et la surface de butée associée 301a, 302a,
303a, 301 b, 302b, 303b. L'effort transversal est ensuite transmis à la platine 2
via le pion 23.
[0062] En variante, il n'y a pas d'extensions latérales 79a ou 79b. Dans ce cas, les surfaces
latérales d'arrêt seraient définies directement par les bords de la branche longitudinale
73.
[0063] Aux figures 2 à 7, la palette 91, le ressort 93 et le ski 10 ne sont pas représentés.
[0064] Aux figures 4 et 5, le dispositif 1 est dans une position d'écartement minimum des
branches 4a et 4b, autrement dit, la distance transversale D et les angles βa et βb
sont minimaux.
[0065] Dans la position d'écartement minimum, les pions 75a et 75b de l'élément d'assemblage
7 coopèrent respectivement avec les trous de réglage 31a et 31b des lames 3a et 3b.
Les extensions latérales 79a et 79b de l'élément d'assemblage 7 sont en contact avec
les surfaces de butée 301 a et 301 b des lames 3a et 3b, voire sensiblement en contact,
un léger jeu ou serrage étant possible. Le pion 23 de la platine 2 coopère avec le
trou 76 de la branche longitudinale 73 de l'élément d'assemblage 7, ce qui contribue
à stabiliser la position angulaire des lames 3a et 3b par rapport au support 2, en
particulier lorsque le dispositif 1 est soumis à des vibrations ou des chocs.
[0066] Dans la position d'écartement minimum, on note D1, la valeur de la distance transversale
D, βa1, la valeur de l'angle βa et βb1 la valeur de l'angle βb. Dans la position d'écartement
minimum, la distance transversale D1 est égale à 80 mm. Grâce au contact entre les
pattes 79a et 79b et les surfaces de butée 301 a et 301 b, les angles βa et βb sont
égaux entre eux. Dans la position d'écartement minimum, les angles βa1 et βb1 sont
égaux à 7°.
[0067] A la figure 6, le dispositif 1 est représenté dans une position d'écartement intermédiaire.
[0068] Dans la position d'écartement intermédiaire, les pions 75a et 75b de l'élément d'assemblage
7 coopèrent respectivement avec les trous de réglage 32a et 32b des lames 3a et 3b.
Les extensions latérales 79a et 79b de l'élément d'assemblage 7 sont en contact avec
les surfaces de butée 302a et 302b des lames 3a et 3b, voire sensiblement en contact,
un léger jeu ou serrage étant possible. Le pion 23 de la platine 2 coopère avec le
trou 77 de la branche longitudinale 73 de l'élément d'assemblage 7.
[0069] Dans la position d'écartement intermédiaire, on note D2, la valeur de la distance
transversale D, βa2, la valeur de l'angle βa et βb2 la valeur de l'angle βb. Dans
la position d'écartement intermédiaire, la distance transversale D2 est égale à 90
mm et les angles βa2 et βb2 sont égaux à 10°. Les angles βa2, βb2 et la distance transversale
D2 sont supérieurs respectivement aux angles βa1, βb1 et à la distance transversale
D1.
[0070] A la figure 7, le dispositif 1 est représenté dans une position d'écartement maximum.
[0071] Dans la position d'écartement maximum, les pions 75a et 75b de l'élément d'assemblage
7 coopèrent respectivement avec les trous de réglage 33a et 33b des lames 3a et 3b.
Les extensions latérales 79a et 79b de l'élément d'assemblage 7 sont en contact avec
les surfaces de butée 303a et 303b des lames 3a et 3b, voire sensiblement en contact,
un léger jeu ou serrage étant possible. Le pion 23 de la platine 2 coopère avec le
trou 78 de la branche longitudinale 73 de l'élément d'assemblage 7.
[0072] Dans la position d'écartement maximum, on note D3, la valeur de la distance transversale
D, βa3, la valeur de l'angle βa et βb3 la valeur de l'angle βb. Dans la position d'écartement
maximum, la distance transversale D3 est égale à 100 mm et les angles βa3 et βb3 sont
égaux à 14°. Les angles βa3, βb3 et la distance transversale D3 sont supérieurs respectivement
aux angles βa1, βb1, βa2, βb2 et aux distances transversales D1 et D2.
[0073] La distance transversale D varie en fonction de la position angulaire des lames 3a
et 3b autour de leurs axes de rotation Z3a et Z3b respectifs.
[0074] La conception du dispositif 1 permet l'utilisation de branches 4a et 4b ayant des
dimensions standard, qui n'ont pas besoin d'être modifiées pour adapter le dispositif
1 à la largeur du ski 10 sur lequel le dispositif 1 est monté. Par conséquent, de
la même manière, le dispositif moteur 9 n'a pas besoin d'être modifié en fonction
de la largeur du ski 10.
[0075] En variante non représentée, les branches 4a et 4b sont bipartites. Autrement dit,
la partie de freinage 41 peut être séparée de la partie motrice 45. Cela permet de
ne remplacer uniquement la partie 41 ou 45 de la branche 4a ou 4b endommagée, lorsqu'il
y a casse. De plus, l'opérateur peut démonter la partie de freinage des branches 4a
et 4b, ce qui facilite l'opération de fartage. En effet, les branches 4a et 4b sont
relativement proches de la semelle 12 du ski 10, ce qui peut gêner l'opérateur qui
souhaite farter la semelle 12.
[0076] Les valeurs des angles α, βa, βb et de la distance transversale D sont données à
titre d'exemple. D'autres valeurs peuvent être considérées. Par exemple, on peut réduire
encore les angles βa, βb des différentes configurations en modifiant l'agencement
des composants du dispositif de freinage 1. Pour cela, une solution pourrait consister
à écarter les pions 20a, 20b, c'est-à-dire augmenter l'entraxe entre Z3a et Z3b.
[0077] L'incrémentation entre deux positions d'écartement peut être réalisée de manière
à modifier la distance transversale D de 10 mm entre chaque position d'écartement.
[0078] De même, l'évolution de l'angle βa ou βb entre deux positions d'écartement peut être
de l'ordre de 6° +/- 1°.
[0079] On peut envisager également d'autres moyens d'indexation pour positionner les lames
3a et 3b, l'élément d'assemblage 7 et la platine 2, les uns par rapport aux autres.
Ce peut être par crantage, par vis...
[0080] L'élément d'assemblage 7 est optionnel, la platine 2 pouvant directement intégrer
des moyens permettant de positionner les lames 3a et 3b dans différentes configurations.
[0081] En variante, les lames 3a et 3b ne présentent pas une forme allongée ou rectiligne.
Dans ce cas, les axes Y3a et Y3b ne sont pas des axes longitudinaux et sont définit
de manière analogue aux axes Y3a et Y3b décrits précédemment. En d'autres termes,
chaque axe Y3a et Y3b passe par l'axe de rotation Z3a ou Z3b et par le centre du logement
340a ou 340b de la lame 3a ou 3b correspondante.
[0082] En outre, dans le cadre de l'invention, les caractéristiques techniques des variantes
et décrites peuvent être combinées entre elles, au moins partiellement.
[0083] L'invention s'étend également au dispositif de fixation intégrant un dispositif de
freinage tel que définit précédemment et/ou au ski équipé d'un tel dispositif de freinage.
1. Dispositif de freinage (1) pour planche de glisse (10), comprenant
- une platine (2) prévue pour être fixée sur une face supérieure (11) de la planche
de glisse (10),
- deux branches de freinage (4a, 4b) mobiles entre une position de glisse et une position
de freinage, et
- deux pattes (3a, 3b) guidant chacune une branche de freinage (4a, 4b),
le dispositif de freinage (1) étant caractérisé en ce que les pattes (3a, 3b) sont mobiles en rotation par rapport à la platine (2) autour
d'axes de rotation (Z3a, Z3b) distincts l'un de l'autre.
2. Dispositif de freinage (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les axes de rotation (Z3a, Z3b) des pattes (3a, 3b) sont sensiblement perpendiculaires
à la face supérieure (11) de la planche de glisse (10) en configuration assemblée
du dispositif de freinage (1) sur la planche de glisse (10).
3. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un élément d'assemblage (7) amovible, pour le blocage en rotation des
pattes (3a, 3b) par rapport à la platine (2) dans au moins une position d'assemblage.
4. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les branches de freinage (4a, 4b) sont guidées par les pattes (3a, 3b) de manière
à ce que la distance transversale (D) entre les branches (4a, 4b) en position de freinage,
mesurée perpendiculairement à un plan médian longitudinal (P) du dispositif de freinage
(1), varie en fonction de la position angulaire des pattes (3a, 3b) autour de leurs
axes de rotation respectifs (Z3a, Z3b).
5. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pattes (3a, 3b) sont des lames coplanaires.
6. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que l'élément d'assemblage (7) comprend au moins deux premiers moyens d'indexation (75a,
75b) aptes à coopérer respectivement avec au moins un premier moyen complémentaire
d'indexation (31 a, 32a, 33a, 31b, 32b, 33b) disposé sur chaque patte (3a, 3b) lorsque
le dispositif de freinage (1) est en configuration assemblée.
7. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que l'élément d'assemblage (7) comprend au moins un deuxième moyen d'indexation (76,
77, 78) apte à coopérer avec au moins un deuxième moyen complémentaire d'indexation
(23) disposé sur la platine (2) lorsque le dispositif de freinage (1) est en configuration
assemblée.
8. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une patte (3b) comporte un moyen de transfert de mouvement (35), en ce que l'autre patte (3a) comporte un moyen complémentaire de transfert de mouvement (36),
la moyen de transfert de mouvement (35) coopérant avec le moyen complémentaire de
transfert de mouvement (36), lorsque le dispositif de freinage (1) est assemblé, de
manière à ce qu'une rotation dans un sens d'une patte (3a, 3b) autour de son axe de
rotation (Z3a, Z3b) entraîne la rotation dans le sens opposé de l'autre patte (3b,
3a) autour de son axe de rotation (Z3b, Z3a).
9. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que l'élément d'assemblage (7) comporte au moins deux surfaces latérales d'arrêt (79a,
79b) disposées de part et d'autre de sa ligne médiane et en ce que chaque patte (3a, 3b) comporte au moins une surface de butée (301 a, 302a, 303a,
301 b, 302b, 303b) disposée en vis-à-vis d'une surface latérale d'arrêt (79a, 79b)
dans au moins une position d'assemblage de l'élément d'assemblage (7).
10. Dispositif de freinage (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que dans une position d'assemblage de l'élément d'assemblage (7), une surface latérale
d'arrêt (79a, 79b) et une surface de butée (301 a, 302a, 303a, 301 b, 302b, 303b)
de la patte correspondante (3a, 3b) sont globalement en contact.