(19)
(11) EP 2 572 764 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
27.03.2013  Bulletin  2013/13

(21) Numéro de dépôt: 12006299.7

(22) Date de dépôt:  06.09.2012
(51) Int. Cl.: 
A63C 7/10(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA ME

(30) Priorité: 12.09.2011 FR 1102757

(71) Demandeur: SALOMON S.A.S.
74370 Metz-Tessy (FR)

(72) Inventeurs:
  • Desarmaux, Pierre
    74570 Evires (FR)
  • Bouyahiaoui, Salim
    74000 Annecy (FR)

   


(54) Dispositif de freinage pour fixation d'une planche de glisse


(57) Ce dispositif de freinage (1) pour planche de glisse (10) comprend :
- une platine (2) prévue pour être fixée sur une face supérieure (11) de la planche de glisse (10),
- deux branches de freinage (4a, 4b) mobiles entre une position de glisse et une position de freinage, et
- deux pattes (3a, 3b) guidant chacune une branche de freinage (4a, 4b).
Selon l'invention, chaque patte (3a, 3b) est mobile en rotation par rapport à la platine (2) autour d'axes de rotation (Z3a, Z3b) distincts l'un de l'autre.




Description


[0001] La présente invention concerne un dispositif de freinage pour fixation d'une planche de glisse telle qu'un ski ou un monoski.

[0002] De manière connue, les fixations de ski comprennent une partie avant, dans laquelle l'avant de la chaussure de ski vient s'enclencher, et une partie arrière, sur laquelle vient s'appuyer le talon de la chaussure. Par une pression verticale, le talon de la chaussure enclenche la partie arrière de la fixation qui maintient alors la chaussure.

[0003] La partie arrière des fixations de ski intègre généralement un dispositif de freinage qui comprend deux branches de freinage latérales. Des moyens de rappel tendent à maintenir les branches dans une position active de freinage, dans laquelle les branches sont inclinées par rapport à la semelle du ski et dépassent vers le bas pour accrocher la neige. Lorsqu'on enclenche la partie arrière de la fixation avec le talon de la chaussure de ski, les branches se relèvent au dessus de la semelle du ski, dans une position de glisse.

[0004] Dans cette position de glisse, les branches de freinage ne doivent pas être trop écartées des bords longitudinaux du ski, pour ne pas gêner la glisse. En effet, dans les virages, le ski est incliné et la branche située à l'intérieur de la courbure du virage risque d'entrer en contact avec la neige, ce qui freine le ski. C'est pourquoi les dispositifs de freinage intègrent souvent un mécanisme qui, en position de glisse, rapproche les extrémités des branches l'une de l'autre, au dessus du ski et en direction d'un plan médian longitudinal du ski.

[0005] La largeur des skis varie d'un modèle à un autre, notamment dans la partie centrale du ski, sur laquelle est montée la fixation incorporant le dispositif de freinage. De même, pour un même modèle de ski, la largeur du ski peut varier en fonction de sa longueur. Par conséquent, les fabricants de skis doivent prévoir des dispositifs de freinage de plusieurs largeurs, adaptés pour chaque modèle et chaque longueur de ski, ce qui est coûteux et complique la gestion des stocks, à la fois pour les fabricants, les revendeurs et les loueurs de skis.

[0006] EP-A-1 731 202 divulgue un dispositif de freinage de largeur réglable résolvant le problème précédent, dans lequel les branches de freinage monoblocs sont liées chacune à un élément de réglage cranté qui coopère avec une embase du dispositif de freinage. Grâce aux éléments de réglage crantés, la distance entre les branches est réglable, ce qui permet de monter le dispositif de freinage sur des skis de largeur différente. Ce document décrit un premier mode de réalisation, dans lequel les éléments de réglage crantés se déplacent en translation latérale.

[0007] Dans un mode de réalisation alternatif décrit aux lignes 47 à 52 de la colonne 5, ce document évoque une solution dans laquelle les éléments de réglage tournent par rapport à l'embase, autour d'un axe vertical perpendiculaire au ski. Ce mode de réalisation n'est pas détaillé et aucune problématique liée à ce mode de réalisation n'est abordée.

[0008] L'angle relatif entre les deux éléments de réglage influe directement sur l'angle relatif entre les deux branches de freinage, puisque les branches sont liées aux éléments de réglage. En tournant autour d'un même axe vertical central, les deux éléments de réglage définissent un angle d'ouverture relativement important quelle que soit la largeur du ski. Cela se traduit par un angle d'ouverture des deux branches de freinage également important. Or, plus l'angle d'ouverture des deux branches de freinage est important, plus l'écartement des extrémités des branches, en position de freinage, est également important. Ainsi, lorsque les branches de freinage sont écartées l'une de l'autre pour s'adapter à un ski de grande largeur, l'angle d'ouverture des branches de freinage est relativement important.

[0009] Cette variante présente quelques inconvénients du fait de la rotation des éléments de réglage autour d'un même axe vertical. En effet, l'angle d'ouverture des branches de freinage est gênant pour le stockage des skis semelle contre semelle, car lorsque les branches de freinage définissent un angle d'ouverture important, elles maintiennent moins bien les skis l'un contre l'autre par rapport à des branches orientées parallèles au ski. Le ski équipé de ce dispositif de freinage est relativement encombrant transversalement, c'est-à-dire perpendiculairement à la longueur du ski. Par ailleurs, la protubérance formée par le débordement latéral des extrémités des branches peut être blessant.

[0010] Par ailleurs, pour un bon fonctionnement de ce dispositif de freinage, la cinématique autour d'un seul axe central implique un encombrement du dispositif de freinage pénalisant : le dispositif est épais car les deux éléments de réglage sont amenés à se chevaucher selon une direction perpendiculaire au ski. Ce chevauchement provoque des frottements qui entrainent l'usure des éléments de réglage. Le dispositif doit également être long et large du fait de la cinématique nécessitant une grande amplitude afin que les branches puissent contourner les bords longitudinaux du ski. De plus, les caractéristiques de freinage peuvent être significativement différentes entre deux configurations extrêmes de réglage en largeur du dispositif.

[0011] C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention.

[0012] Un objectif de l'invention est d'offrir un dispositif de freinage pour planche de glisse de largeur réglable facile à manipuler et ayant un encombrement réduit.

[0013] Un objectif complémentaire est d'offrir un dispositif de freinage ayant un faible angle d'ouverture des branches de freinage en position de freinage. Cela permet notamment d'avoir des caractéristiques de freinage relativement uniformes quelque que soit le réglage de l'écartement des branches freinage.

[0014] A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de freinage pour planche de glisse, comprenant
  • une platine prévue pour être fixée sur une face supérieure de la planche de glisse,
  • deux branches de freinage mobiles entre une position de glisse et une position de freinage, et
  • deux pattes guidant chacune une branche de freinage.


[0015] Selon l'invention, les pattes sont mobiles en rotation par rapport à la platine autour d'axes de rotation distincts l'un de l'autre.

[0016] Grâce à l'invention, l'écartement des branches de freinage est réalisé en réglant l'écartement angulaire de chaque patte autour d'un axe de rotation distinct, c'est-à-dire que les axes de rotation ne sont pas alignés. Chaque patte a ainsi son propre axe de rotation ce qui permet de réduire fortement l'encombrement du dispositif. Le chevauchement des pattes est ainsi évité, ce qui permet de réduire l'épaisseur du dispositif. L'angle d'ouverture entre les portions distales des branches est réduit. Le dispositif de freinage de l'invention s'adapte ainsi à des planches de glisse de largeurs différentes, tout en optimisant les caractéristiques du freinage quelle que soit la position d'écartement des branches.

[0017] Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel dispositif de freinage peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible :
  • Les axes de rotation des pattes sont sensiblement perpendiculaires à la face supérieure de la planche de glisse en configuration assemblée du dispositif de freinage sur la planche de glisse.
  • Le dispositif comprend un élément d'assemblage amovible, pour le blocage en rotation des pattes par rapport à la platine dans au moins une position d'assemblage.
  • Les branches de freinage sont guidées par les pattes de manière à ce que la distance entre les extrémités proximales des parties de freinage des branches en position de freinage, mesurée perpendiculairement à un plan médian longitudinal du dispositif de freinage, varie en fonction de la position angulaire des pattes autour de leurs axes de rotation respectifs.
  • Les pattes sont des lames coplanaires.
  • L'élément d'assemblage comprend au moins deux premiers moyens d'indexation aptes à coopérer respectivement avec au moins un premier moyen complémentaire d'indexation disposé sur chaque patte lorsque le dispositif de freinage est en configuration assemblée.
  • L'élément d'assemblage comprend au moins un deuxième moyen d'indexation apte à coopérer avec au moins un deuxième moyen complémentaire d'indexation disposé sur la platine lorsque le dispositif de freinage est en configuration assemblée.
  • Une patte comporte une dent, l'autre patte comporte une encoche, la dent coopérant avec l'encoche, lorsque le dispositif de freinage est assemblé, de manière à ce qu'une rotation dans un sens d'une patte autour de son axe de rotation entraîne la rotation dans le sens opposé de l'autre patte autour de son axe de rotation.
  • L'élément d'assemblage comporte au moins deux surfaces latérales d'arrêt disposées de part et d'autre de sa ligne médiane et en ce que chaque patte comporte au moins une surface de butée disposée en vis-à-vis d'une surface latérale d'arrêt dans au moins une position d'assemblage de l'élément d'assemblage.
  • Dans une position d'assemblage de l'élément d'assemblage, une surface latérale d'arrêt et une surface de butée de la patte correspondante sont sensiblement globalement en contact.


[0018] Grâce à l'invention, l'écartement des branches de freinage est réalisé en réglant l'écartement angulaire des lames au moyen de l'élément d'assemblage. Le réglage de l'écartement des branches est aisé et intuitif.

[0019] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un dispositif de freinage conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
  • la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif de freinage conforme à l'invention ;
  • les figures 2 et 3 sont des vues de côté du dispositif de la figure 1, respectivement en position de freinage et en position de glisse ;
  • les figures 4 et 5 sont des vues de dessus et de dessous du dispositif de la figure 1 dans une configuration d'écartement minimum de branches de freinage du dispositif ; et
  • les figures 6 et 7 sont des vues de dessous du dispositif de la figure 1 respectivement dans des configurations d'écartement intermédiaire et maximal des branches de freinage.


[0020] Les figures 1 à 7 montrent un dispositif de freinage 1. Ce dispositif 1 comprend une platine 2 fixée à un ski 10 représenté partiellement, deux pattes 3a et 3b mobiles en rotation par rapport à la platine 2, deux branches de freinage 4a et 4b montées libres en translation transversale et en rotation sur les pattes 3a et 3b, une talonnette 8 pour l'appui du talon d'une chaussure de ski non représentée et un dispositif moteur 9 connu en soi, pour l'actionnement du dispositif 1.

[0021] En configuration assemblée, le dispositif 1 est symétrique par rapport à un plan médian longitudinal P du ski 10.

[0022] Les éléments qui portent une référence numérique suivie de la lettre « a » sont situés à l'arrière plan de la figure 1 par rapport au plan P, c'est-à-dire du côté de la patte 3a et de la branche de freinage 4a. Au contraire, les éléments qui portent une référence numérique suivie de la lettre « b » sont situés de l'autre côté du plan P, c'est-à-dire au premier plan de la figure 1 par rapport au plan P, du côté de la patte 3b et de la branche de freinage 4b.

[0023] Le ski 10 est délimité par une face supérieure 11, sur laquelle est fixé le dispositif de freinage 1, et par une semelle 12 qui est opposée à la face supérieure 11 et qui est en contact avec la neige lors de l'utilisation du ski 10. On note 13 les bords latéraux du ski 10, qui sont globalement parallèles au plan P. Lorsque le ski 10 est parabolique, les bords 13 sont légèrement incurvés.

[0024] La platine 2 et la talonnette 8 sont fixes par rapport au ski 10. Par exemple, on peut utiliser des vis, non représentées, pour fixer la talonnette 8 à la platine 2 et pour fixer la platine 2 au ski 10.

[0025] La description est orientée en considérant que les termes « supérieur », « dessus » et « haut » correspondent à une direction Z-Z' perpendiculaire à la face supérieure 11 du ski 10 et allant de la semelle 12 vers la face supérieure 11, c'est-à-dire une direction dirigée vers la partie haute des figures 1 à 3, tandis que les termes « inférieur », « dessous » et « bas » correspondent à une direction opposée. Lorsque la semelle 12 du ski 10 est posée sur une surface plane horizontale, l'axe Z-Z' est vertical et les éléments supérieurs sont plus haut que les éléments inférieurs.

[0026] Dans cet exemple les deux pattes 3a et 3b forment des lames plates, de faible épaisseur, qui sont parallèles à la face supérieure 11 du ski. Par « faible épaisseur », on entend une épaisseur au moins inférieure à cinq fois la largeur de la lame. Par la suite, on désignera par « lames », les pattes 3a et 3b. Bien entendu, les pattes ne sont pas nécessairement des lames plates. L'avantage d'utiliser des lames de faible épaisseur est surtout de réduire l'encombrement et plus particulièrement de réduire significativement l'épaisseur du dispositif selon la direction Z-Z'.

[0027] On utilise le terme « longitudinal » pour désigner une direction sensiblement parallèle à la longueur du ski 10 et « transversal » pour désigner une direction sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale, en d'autres termes, selon la direction de la largeur du ski 10.

[0028] Dans la présente description, on désigne par « proximaux » les éléments des branches 4a et 4b proches du dispositif moteur 9. Ces éléments correspondent donc aux éléments « supérieurs » des branches 4a et 4b. A l'opposé, les éléments « distaux » sont proches d'une extrémité 49 des branches 4a et 4b prévue pour s'ancrer dans la neige en position de freinage, ces éléments correspondent donc aux éléments « inférieurs » des branches 4a et 4b.

[0029] Deux fentes 21a et 21 b latérales longitudinales sont réalisées dans la platine 2 et sont séparées par une bande centrale 22 parallèle à et centrée sur le plan P. La bande 22 est légèrement surélevée par rapport au reste de la platine 2 et un pion 23 en saillie s'étend vers le bas à partir de la bande centrale 22, en direction du ski 10 selon une direction verticale, c'est-à-dire, selon une direction perpendiculaire à la face supérieure 11 du ski quand la platine est fixée sur le ski.

[0030] Les branches 4a et 4b sont symétriques l'une de l'autre, par rapport au plan P. Elles comprennent chacune une tige 43 métallique, de forme cylindrique, et un élément d'ancrage 42 en matière plastique emmanché à l'extrémité distale 49 de la tige 43.

[0031] Les branches 4a et 4b sont mobiles par rapport aux lames 3a et 3b, entre une position de freinage représentée à la figure 2 et une position de glisse représentée à la figure 3.

[0032] Les branches 4a et 4b comprennent chacune une partie de freinage 41 distale, qui s'ancre dans la neige lorsque le dispositif 1 est en position de freinage, une partie motrice 45 coudée qui coopère avec le dispositif moteur 9 et une portion de liaison 44 rectiligne et transversale qui relie les parties 41 et 45.

[0033] La portion de liaison 44 de chaque branche 4a et 4b est guidée par une lame 3a ou 3b. En effet, cette portion de liaison 44 est montée dans un logement 340a ou 340b de la lame 3a ou 3b correspondante, qui s'étend le long d'un axe A34a ou A34b. En configuration assemblée du dispositif 1, les axes A34a et A34b s'étendent selon une direction transversale, voire sensiblement transversale, en fonction du réglage de l'écartement des branches de freinage 4a et 4b.

[0034] Les logements 340a et 340b sont dimensionnés pour permettre une rotation des branches 4a et 4b autour des axes A34a et A34b et une translation transversale des branches 4a et 4b par rapport aux lames 3a et 3b, c'est-à-dire une translation suivant la direction des axes A34a et A34b.

[0035] La partie motrice 45 de chaque branche 4a et 4b est située entre les bords 13 du ski 10 et la partie de freinage 41 dépasse partiellement à l'extérieur du ski 10, au-delà des bords 13. L'extrémité proximale de la partie motrice 45 de chaque branche 4a et 4b forme l'extrémité proximale 48 de la branche de freinage 4a ou 4b et s'étend selon un axe A48 sensiblement transversal. De même, l'extrémité distale de la partie de freinage 41 de chaque branche 4a et 4b forme l'extrémité distale 49 de la branche de freinage 4a ou 4b. Les axes A34a, A34b et A48 sont sensiblement parallèles.

[0036] Le dispositif moteur 9 comprend une palette 91, les parties motrices 45 des branches de freinage 4a et 4b et un ressort de torsion 93. La palette 91 coopère avec les extrémités proximales 48 des branches 4a et 4b. De manière connue en soi, le ressort de torsion 93 maintient par défaut les branches 4a et 4b dans la position de freinage, avec les branches 4a et 4b inclinées par rapport au ski 10 et dépassant en dessous de la semelle 12 pour freiner le ski 10, par exemple en cas de chute lorsque le skieur déchausse.

[0037] Lorsque l'utilisateur appuie le talon de sa chaussure sur la palette 91, il exerce un effort à l'encontre de la force de rappel du ressort 93, ce qui relève les branches 4a et 4b au dessus de la semelle 12 du ski 10 dans la position de glisse, avec les branches 4a et 4b globalement parallèles au ski 10. En position de glisse, les branches 4a et 4b ne sont pas prévues pour être en contact avec la neige.

[0038] Pour pouvoir basculer de la position de glisse, représentée à la figure 3, à la position de freinage, représentée à la figure 2, les branches 4a et 4b sont mobiles en rotation par rapport aux lames 3a et 3b, respectivement autour de l'axe A34a ou A34b.

[0039] Le dispositif moteur 9 intègre un mécanisme permettant, en position de glisse, de ramener les extrémités distales 49 des parties de freinage 41 des branches 4a et 4b au dessus du ski 10, en direction du plan P. Pour permettre le rabattement des parties de freinage 41 distale au dessus du ski 10 et en direction du plan P, en position de glisse, les branches 4a et 4b sont mobiles en translation transversale par rapport aux lames 3a et 3b, suivant la direction de l'axe A34a ou A34b.

[0040] Par exemple, ce mécanisme est constitué par des rampes, non visibles sur les figures, qui sont réalisées sur la face inférieure de la palette 91. Les rampes guident les parties motrices 45 des branches 4a et 4b, de sorte que les branches 4a et 4b se rapprochent transversalement l'une de l'autre lorsque le dispositif de freinage 1 passe de la position de freinage à la position de glisse.

[0041] Pour limiter la translation transversale des branches 4a et 4b vers l'extérieur du ski 10, le ressort 93 tend à pousser les branches 4a et 4b contre une butée formée par les lames 3a, 3b. Le ressort 93 est centré autour des extrémités proximales 48 des branches 4a et 4b. Le ressort 93 est disposé de manière à exercer un effort latéral sur les branches 4a et 4b de manière à les écarter. En conséquence, chaque branche 4a, 4b tend à se déplacer latéralement vers l'extérieur du ski 10 jusqu'à ce que sa partie motrice 45 coudée soit en contact avec une partie de la lame 3a et 3b correspondante. Cette butée se situe au niveau du logement 340a, 340b. Pour que l'immobilisation soit effective, les lames 3a et 3b doivent également être immobilisées.

[0042] En variante, le ressort 93 est remplacé par tout moyen élastique approprié permettant d'écarter les branches 4a et 4b. Comme expliqué plus en détail par la suite, un élément d'assemblage 7 permet d'immobiliser en rotation les lames 3a et 3b par rapport au support 2, de manière à ajuster l'écartement entre les parties de freinage 41 des branches 4a et 4b, c'est-à-dire l'écartement transversal des branches 4a et 4b nécessaire pour passer de part et d'autre des bords longitudinaux 13 du ski.

[0043] Cet écartement peut s'exprimer à travers différentes distances transversales D entre une partie spécifique de chaque branche, mesurées perpendiculairement au plan P. La partie spécifique peut être l'extrémité proximale 48 d'une branche de freinage, l'extrémité distale 49 d'une branche de freinage, l'extrémité proximale 411 d'une partie de freinage 41 d'une branche ou encore, le point de la partie de freinage 41 d'une branche le plus proche du plan P quand la branche est en position de freinage. On note qu'il est plus judicieux de mesurer cet écartement, c'est-à-dire, la distance transversale, au niveau des parties de freinage 41.

[0044] Pour illustrer cet écartement, dans notre exemple, la distance transversale D est mesurée perpendiculairement au plan P, au niveau de l'extrémité proximale 411 des parties de freinage 41 des branches 4a et 4b, c'est-à-dire à proximité du coude qui relie les parties de freinage 41 à la portion de liaison 44. En effet, c'est à ce niveau que les parties de freinage 41 risquent d'entrer en collision avec les bords longitudinaux 13 du ski 10, lorsque le dispositif de freinage 1 passe de la position de freinage à la position de glisse. Les parties de freinage 41 des branches 4a et 4b ne sont pas rectilignes mais s'éloignent du plan P entre l'extrémité proximale et l'extrémité distale 49 des parties de freinage 41. Par conséquent, le dimensionnement de la distance transversale D conditionne le bon fonctionnement du dispositif de freinage 1, en ce qui concerne le passage des branches 4a et 4b au dessus du ski 10 entre la position de freinage et la position de glisse.

[0045] Les lames 3a et 3b sont planes et coplanaires, autrement dit, elles ne se chevauchent pas mais s'étendent dans un même plan parallèle à la face supérieure 11 et à la semelle 12 du ski 10. Ceci réduit l'encombrement vertical du dispositif 1.

[0046] Une première extrémité 38a ou 38b de chaque lame 3a et 3b comporte un trou d'articulation 380a ou 380b qui coopère avec un pion 20a ou 20b faisant saillie de la platine 2 en s'étendant vers le haut selon une direction verticale, c'est-à-dire, selon une direction perpendiculaire à la face supérieure 11 du ski quand la platine est fixée sur le ski. Le trou d'articulation 380a ou 380b combiné avec le pion 20a ou 20b forment l'articulation en rotation de la lame correspondante 3a ou 3b avec la platine 2, respectivement autour des axes Z3a et Z3b. Les axes de rotation Z3a et Z3b sont situés de part et d'autre du plan P et sont donc distincts, c'est-à-dire non alignés. Les axes Z3a et Z3b sont perpendiculaires à la face supérieure 11 du ski 10, à la semelle 12 du ski 10 et à la platine 2. Ainsi, les axes Z3a et Z3b sont parallèles et séparés d'une distance non nulle. En variante, ils peuvent être inclinés par rapport à une direction perpendiculaire à la face supérieure 11 du ski 10, à la semelle 12 du ski 10 et à la platine 2. Les pions 20a et 20b immobilisent en translation les lames 3a et 3b par rapport au support 2, puisqu'ils réalisent une liaison pivot en coopérant avec les trous d'articulation 380a et 380b des lames 3a et 3b. L'assemblage du pion 20a ou 20b dans le trou d'articulation 380a ou 380b associé peut être réalisé par un clipsage classique.

[0047] L'extrémité 39a ou 39b de chaque lame 3a et 3b est opposée à l'extrémité 38a ou 38b et comporte un élément de liaison 34a ou 34b qui définit un logement interne qui est ouvert vers le bas. Chaque élément de liaison 34a ou 34b constitue un cavalier qui est fabriqué en même temps que la lame 3a ou 3b à laquelle il appartient, par pliage et découpage d'une tôle. Il est donc monobloc avec le reste des lames 3a et 3b. La partie ouverte de l'élément 34a ou 34b est fermée par un demi-palier 37a ou 37b démontable. Ensemble, l'élément de liaison 34a ou 34b et le demi-palier 37a ou 37b correspondant forment, au niveau de chaque lame 3a et 3b, le logement 340a ou 340b d'axe longitudinal A34a ou A34b, prévu pour guider en translation transversale et en rotation la branche 4a ou 4b correspondante, comme représenté pour la lame 3b et la branche 4b à la figure 1.

[0048] L'extrémité 38b de la lame 3b comporte une dent 35 qui s'étend dans le plan de la lame 3b et transversalement en direction de la lame 3a. La dent 35 a la géométrie d'une dent d'engrenage.

[0049] L'extrémité 38a de la lame 3a comporte une encoche 36 ouverte en direction de la lame 3b. L'encoche 36 comporte un fond et deux parois latérales qui ont une forme complémentaire à celle des parois latérales de la dent 35, de manière à former avec cette dent 35 une articulation similaire à l'engrènement de deux roues dentées.

[0050] Ainsi, les lames 3a et 3b se comportent comme deux roues dentées mobiles en rotation selon les axes Z3a et Z3b, la dent 35 engrenant en permanence avec l'encoche 36. La dent 35 vient en butée contre le fond de l'encoche 36. Quelle que soit la position de l'élément d'assemblage 7, au moins une des parois latérales de la dent 35 est en contact avec les parois de l'encoche 36.

[0051] Lorsque le dispositif de freinage 1 est assemblé, la dent 35 coopère avec l'encoche 36, de manière à ce qu'une rotation d'une des lame 3a ou 3b, dans un premier sens et autour de son axe de rotation Z3a ou Z3b, entraîne la rotation dans le sens opposé de l'autre lame 3b ou 3a, autour de son axe de rotation Z3b ou Z3a. Cette spécificité permet un réglage rapide et équilibré de l'écartement des lames 3a et 3b et donc des branches de freinage 4a et 4b. En effet, le déplacement angulaire d'une lame 3a ou 3b est ainsi automatiquement répercuté sur l'autre lame 3b ou 3a, de manière symétrique par rapport au plan P.

[0052] La dent 35 définit un moyen de transfert de mouvement apte à coopérer avec un moyen complémentaire de transfert de mouvement que constitue l'encoche 36. On peut envisager d'autres solutions pour le transfert de mouvement d'une lame 3a, 3b sur l'autre lame 3b, 3a. Par exemple, ce peut être deux portions de cylindres en contact. La friction d'une portion sur l'autre permet alors le transfert du mouvement de rotation d'une lame.

[0053] Pour définir l'orientation angulaire des lames 3a et 3b par rapport à la platine 2, on définit, pour chaque lame 3a et 3b, un axe longitudinal Y3a ou Y3b, parallèle à la face supérieure 11 du ski 10. Les axes Y3a et Y3b passent, d'une part, par l'axe de Z3a ou Z3b et, d'autre part, par un axe Z34a ou Z34b qui est parallèle à l'axe Z3a ou Z3b et passe par le centre du logement 340a ou 340b. Le centre du logement 340a ou 340b est considéré au milieu du logement 340a ou 340b, le long de l'axe A34a ou A34b.

[0054] On note βa, un angle d'ouverture de la lame 3a, défini et situé entre l'axe Y3a de la lame 3a et le plan P. De la même manière, on note βb, un angle d'ouverture de la lame 3b, défini et situé entre l'axe Y3b de la lame 3b et le plan P.

[0055] Pour chaque lame 3a et 3b, on note α, un angle fixe, entre son axe longitudinal Y3a ou Y3b et l'axe A34a ou A34b de son élément de liaison 34a ou 34b. L'angle α est considéré du côté latéral externe du ski 10 par rapport à l'axe Y3a ou Y3b de la lame 3a ou 3b, et du côté de l'extrémité 38a ou 38b de la lame 3a ou 3b, par rapport à l'axe A34a ou A34b. L'angle α est supérieur à 90°. L'angle α est compris entre 90° et 120°, de préférence compris entre 95° et 105°.

[0056] Chaque lame 3a et 3b comporte trois trous de réglage 31a, 32a et 33a, respectivement 31 b, 32b et 33b, réalisés sur la longueur de la lame 3a ou 3b, entre le trou d'articulation 380a ou 380b et l'élément de liaison 34a ou 34b. Chaque trou de réglage 31 a, 32a, 33a, 31 b, 32b et 33b est orienté selon une direction verticale, c'est-à-dire, selon une direction perpendiculaire à la face supérieure 11 du ski, quand le dispositif de freinage est assemblé sur le ski. Pour chaque lame 3a ou 3b, le trou 31a ou 31b est le plus proche de l'extrémité 38a ou 38b. Le trou 33a ou 33b est le plus proche de l'extrémité 39a ou 39b et le trou 32a ou 32b est percé entre les trous 31 a et 33a ou entre les trous 31 b et 33b. Comme expliqué plus en détail par la suite, les trous de réglage 31 a à 33a et 31 b à 33b sont prévus pour coopérer avec l'élément d'assemblage 7, de manière à régler l'écartement des branches 4a et 4b, perpendiculairement au plan P.

[0057] Chaque lame 3a et 3b comporte trois surfaces de butée 301 a, 302a et 303a ou 301 b, 302b et 303b perpendiculaires à l'axe A34a ou A34b de son logement 340a ou 340b. Les surfaces de butée 301 a, 302a, 301 b et 302b sont formées par des découpes réalisées dans les lames 3a et 3b, et les surfaces de butée 303a et 303b sont formées par une partie de l'élément de liaison 34a ou 34b correspondant.

[0058] L'élément d'assemblage 7 comporte un corps 72 en forme de "T", avec une branche longitudinale 73 et une branche transversale 74. Le corps 72 est plat. En configuration assemblée du dispositif 1, la branche longitudinale 74 est parallèle au plan P, centrée sur le plan P et disposée sous la bande 22.

[0059] Les extrémités libres de la branche transversales 74 sont chacune équipées d'un pion 75a ou 75b prévu pour coopérer avec les trous de réglage 31 a, 32a et 33a, 31 b, 32b, 33b des lames 3a et 3b. Chaque pion 75a ou 75b fait saillie de l'élément d'assemblage 7 en s'étendant vers le haut selon une direction verticale, c'est-à-dire, selon une direction perpendiculaire à la face supérieure 11 du ski, quand le dispositif de freinage est assemblé sur le ski. L'assemblage du pion 75a ou 75b dans un trou de réglage 31 a, 32a, 33a ou 31 b, 32b, 33b associé peut être réalisé par un clipsage classique. Les pions 75a, 75b forment des premiers moyens d'indexation de la position angulaire des lames 3a et 3b par rapport à la platine 2. Les trous de réglage 31a, 32a, 33a, 31b, 32b, 33b forment des premiers moyens complémentaires d'indexation de la position angulaire des lames 3a et 3b par rapport à la platine 2.

[0060] Trois trous de maintien en position 76, 77 et 78 sont réalisés le long de la branche longitudinale 73. Chaque trou de maintien en position 76, 77 et 78 est orienté selon une direction verticale, c'est-à-dire, selon une direction perpendiculaire à la face supérieure 11 du ski, quand le dispositif de freinage est assemblé sur le ski. Le trou 76 est le plus proche de l'extrémité libre de la branche longitudinale 73 et le trou 78 est le plus proche de la branche transversale 74. Le trou 77 est percé entre les trous 76 et 78. Ces trous de maintien sont prévus pour coopérer avec le pion 23 de la platine 2. L'assemblage du pion 23 dans un trou de maintien en position 76, 77 et 78 associé peut être réalisé par un clipsage classique. Le pion 23 forme un deuxième moyen d'indexation. Les trous de maintien en position 76, 77 et 78 forment des deuxièmes moyens complémentaires d'indexation.

[0061] L'extrémité libre de la branche longitudinale 73 comporte deux extensions latérales 79a et 79b qui s'étendent perpendiculairement au plan du corps 72. L'extrémité libre des extensions latérales 79a et 79b forme une surface latérale d'arrêt apte à coopérer avec une surface de butée 301 a, 302a, 303a, 301 b, 302b, 303b. Ce contact entre une surface latérale d'arrêt et une surface de butée permet d'améliorer la résistance du dispositif aux chocs latéraux et notamment contribue à préserver la tenue du pion 75a, 75b. En effet, lorsqu'une branche 4a, 4b subit un choc transversal en direction de la partie médiane du ski 10, un effort transversal issu du choc est transmis à la lame 3a, 3b correspondante. A son tour, la lame 3a ou 3b transmet l'effort transversal au niveau de la platine 2 via l'élément d'assemblage 7. En l'absence de ces surfaces latérales d'arrêt 79a et 79b, l'essentiel de l'effort transversal serait transmis au niveau du pion 75a, 75b ce qui aurait pour effet de le cisailler, et risquerait de le rompre. La présence de ce contact permet de répartir l'effort à deux niveaux : au niveau du pion 75a, 75b et au niveau de ce contact entre la surface latérale d'arrêt de l'extension latérale 79a ou 79b et la surface de butée associée 301a, 302a, 303a, 301 b, 302b, 303b. L'effort transversal est ensuite transmis à la platine 2 via le pion 23.

[0062] En variante, il n'y a pas d'extensions latérales 79a ou 79b. Dans ce cas, les surfaces latérales d'arrêt seraient définies directement par les bords de la branche longitudinale 73.

[0063] Aux figures 2 à 7, la palette 91, le ressort 93 et le ski 10 ne sont pas représentés.

[0064] Aux figures 4 et 5, le dispositif 1 est dans une position d'écartement minimum des branches 4a et 4b, autrement dit, la distance transversale D et les angles βa et βb sont minimaux.

[0065] Dans la position d'écartement minimum, les pions 75a et 75b de l'élément d'assemblage 7 coopèrent respectivement avec les trous de réglage 31a et 31b des lames 3a et 3b. Les extensions latérales 79a et 79b de l'élément d'assemblage 7 sont en contact avec les surfaces de butée 301 a et 301 b des lames 3a et 3b, voire sensiblement en contact, un léger jeu ou serrage étant possible. Le pion 23 de la platine 2 coopère avec le trou 76 de la branche longitudinale 73 de l'élément d'assemblage 7, ce qui contribue à stabiliser la position angulaire des lames 3a et 3b par rapport au support 2, en particulier lorsque le dispositif 1 est soumis à des vibrations ou des chocs.

[0066] Dans la position d'écartement minimum, on note D1, la valeur de la distance transversale D, βa1, la valeur de l'angle βa et βb1 la valeur de l'angle βb. Dans la position d'écartement minimum, la distance transversale D1 est égale à 80 mm. Grâce au contact entre les pattes 79a et 79b et les surfaces de butée 301 a et 301 b, les angles βa et βb sont égaux entre eux. Dans la position d'écartement minimum, les angles βa1 et βb1 sont égaux à 7°.

[0067] A la figure 6, le dispositif 1 est représenté dans une position d'écartement intermédiaire.

[0068] Dans la position d'écartement intermédiaire, les pions 75a et 75b de l'élément d'assemblage 7 coopèrent respectivement avec les trous de réglage 32a et 32b des lames 3a et 3b. Les extensions latérales 79a et 79b de l'élément d'assemblage 7 sont en contact avec les surfaces de butée 302a et 302b des lames 3a et 3b, voire sensiblement en contact, un léger jeu ou serrage étant possible. Le pion 23 de la platine 2 coopère avec le trou 77 de la branche longitudinale 73 de l'élément d'assemblage 7.

[0069] Dans la position d'écartement intermédiaire, on note D2, la valeur de la distance transversale D, βa2, la valeur de l'angle βa et βb2 la valeur de l'angle βb. Dans la position d'écartement intermédiaire, la distance transversale D2 est égale à 90 mm et les angles βa2 et βb2 sont égaux à 10°. Les angles βa2, βb2 et la distance transversale D2 sont supérieurs respectivement aux angles βa1, βb1 et à la distance transversale D1.

[0070] A la figure 7, le dispositif 1 est représenté dans une position d'écartement maximum.

[0071] Dans la position d'écartement maximum, les pions 75a et 75b de l'élément d'assemblage 7 coopèrent respectivement avec les trous de réglage 33a et 33b des lames 3a et 3b. Les extensions latérales 79a et 79b de l'élément d'assemblage 7 sont en contact avec les surfaces de butée 303a et 303b des lames 3a et 3b, voire sensiblement en contact, un léger jeu ou serrage étant possible. Le pion 23 de la platine 2 coopère avec le trou 78 de la branche longitudinale 73 de l'élément d'assemblage 7.

[0072] Dans la position d'écartement maximum, on note D3, la valeur de la distance transversale D, βa3, la valeur de l'angle βa et βb3 la valeur de l'angle βb. Dans la position d'écartement maximum, la distance transversale D3 est égale à 100 mm et les angles βa3 et βb3 sont égaux à 14°. Les angles βa3, βb3 et la distance transversale D3 sont supérieurs respectivement aux angles βa1, βb1, βa2, βb2 et aux distances transversales D1 et D2.

[0073] La distance transversale D varie en fonction de la position angulaire des lames 3a et 3b autour de leurs axes de rotation Z3a et Z3b respectifs.

[0074] La conception du dispositif 1 permet l'utilisation de branches 4a et 4b ayant des dimensions standard, qui n'ont pas besoin d'être modifiées pour adapter le dispositif 1 à la largeur du ski 10 sur lequel le dispositif 1 est monté. Par conséquent, de la même manière, le dispositif moteur 9 n'a pas besoin d'être modifié en fonction de la largeur du ski 10.

[0075] En variante non représentée, les branches 4a et 4b sont bipartites. Autrement dit, la partie de freinage 41 peut être séparée de la partie motrice 45. Cela permet de ne remplacer uniquement la partie 41 ou 45 de la branche 4a ou 4b endommagée, lorsqu'il y a casse. De plus, l'opérateur peut démonter la partie de freinage des branches 4a et 4b, ce qui facilite l'opération de fartage. En effet, les branches 4a et 4b sont relativement proches de la semelle 12 du ski 10, ce qui peut gêner l'opérateur qui souhaite farter la semelle 12.

[0076] Les valeurs des angles α, βa, βb et de la distance transversale D sont données à titre d'exemple. D'autres valeurs peuvent être considérées. Par exemple, on peut réduire encore les angles βa, βb des différentes configurations en modifiant l'agencement des composants du dispositif de freinage 1. Pour cela, une solution pourrait consister à écarter les pions 20a, 20b, c'est-à-dire augmenter l'entraxe entre Z3a et Z3b.

[0077] L'incrémentation entre deux positions d'écartement peut être réalisée de manière à modifier la distance transversale D de 10 mm entre chaque position d'écartement.

[0078] De même, l'évolution de l'angle βa ou βb entre deux positions d'écartement peut être de l'ordre de 6° +/- 1°.

[0079] On peut envisager également d'autres moyens d'indexation pour positionner les lames 3a et 3b, l'élément d'assemblage 7 et la platine 2, les uns par rapport aux autres. Ce peut être par crantage, par vis...

[0080] L'élément d'assemblage 7 est optionnel, la platine 2 pouvant directement intégrer des moyens permettant de positionner les lames 3a et 3b dans différentes configurations.

[0081] En variante, les lames 3a et 3b ne présentent pas une forme allongée ou rectiligne. Dans ce cas, les axes Y3a et Y3b ne sont pas des axes longitudinaux et sont définit de manière analogue aux axes Y3a et Y3b décrits précédemment. En d'autres termes, chaque axe Y3a et Y3b passe par l'axe de rotation Z3a ou Z3b et par le centre du logement 340a ou 340b de la lame 3a ou 3b correspondante.

[0082] En outre, dans le cadre de l'invention, les caractéristiques techniques des variantes et décrites peuvent être combinées entre elles, au moins partiellement.

[0083] L'invention s'étend également au dispositif de fixation intégrant un dispositif de freinage tel que définit précédemment et/ou au ski équipé d'un tel dispositif de freinage.


Revendications

1. Dispositif de freinage (1) pour planche de glisse (10), comprenant

- une platine (2) prévue pour être fixée sur une face supérieure (11) de la planche de glisse (10),

- deux branches de freinage (4a, 4b) mobiles entre une position de glisse et une position de freinage, et

- deux pattes (3a, 3b) guidant chacune une branche de freinage (4a, 4b),
le dispositif de freinage (1) étant caractérisé en ce que les pattes (3a, 3b) sont mobiles en rotation par rapport à la platine (2) autour d'axes de rotation (Z3a, Z3b) distincts l'un de l'autre.


 
2. Dispositif de freinage (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les axes de rotation (Z3a, Z3b) des pattes (3a, 3b) sont sensiblement perpendiculaires à la face supérieure (11) de la planche de glisse (10) en configuration assemblée du dispositif de freinage (1) sur la planche de glisse (10).
 
3. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un élément d'assemblage (7) amovible, pour le blocage en rotation des pattes (3a, 3b) par rapport à la platine (2) dans au moins une position d'assemblage.
 
4. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les branches de freinage (4a, 4b) sont guidées par les pattes (3a, 3b) de manière à ce que la distance transversale (D) entre les branches (4a, 4b) en position de freinage, mesurée perpendiculairement à un plan médian longitudinal (P) du dispositif de freinage (1), varie en fonction de la position angulaire des pattes (3a, 3b) autour de leurs axes de rotation respectifs (Z3a, Z3b).
 
5. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pattes (3a, 3b) sont des lames coplanaires.
 
6. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que l'élément d'assemblage (7) comprend au moins deux premiers moyens d'indexation (75a, 75b) aptes à coopérer respectivement avec au moins un premier moyen complémentaire d'indexation (31 a, 32a, 33a, 31b, 32b, 33b) disposé sur chaque patte (3a, 3b) lorsque le dispositif de freinage (1) est en configuration assemblée.
 
7. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que l'élément d'assemblage (7) comprend au moins un deuxième moyen d'indexation (76, 77, 78) apte à coopérer avec au moins un deuxième moyen complémentaire d'indexation (23) disposé sur la platine (2) lorsque le dispositif de freinage (1) est en configuration assemblée.
 
8. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une patte (3b) comporte un moyen de transfert de mouvement (35), en ce que l'autre patte (3a) comporte un moyen complémentaire de transfert de mouvement (36), la moyen de transfert de mouvement (35) coopérant avec le moyen complémentaire de transfert de mouvement (36), lorsque le dispositif de freinage (1) est assemblé, de manière à ce qu'une rotation dans un sens d'une patte (3a, 3b) autour de son axe de rotation (Z3a, Z3b) entraîne la rotation dans le sens opposé de l'autre patte (3b, 3a) autour de son axe de rotation (Z3b, Z3a).
 
9. Dispositif de freinage (1) selon l'une des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que l'élément d'assemblage (7) comporte au moins deux surfaces latérales d'arrêt (79a, 79b) disposées de part et d'autre de sa ligne médiane et en ce que chaque patte (3a, 3b) comporte au moins une surface de butée (301 a, 302a, 303a, 301 b, 302b, 303b) disposée en vis-à-vis d'une surface latérale d'arrêt (79a, 79b) dans au moins une position d'assemblage de l'élément d'assemblage (7).
 
10. Dispositif de freinage (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que dans une position d'assemblage de l'élément d'assemblage (7), une surface latérale d'arrêt (79a, 79b) et une surface de butée (301 a, 302a, 303a, 301 b, 302b, 303b) de la patte correspondante (3a, 3b) sont globalement en contact.
 




Dessins



















Rapport de recherche









Rapport de recherche




Références citées

RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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