[0001] La présente invention concerne le domaine des outillages d'excavation de sol, et
plus particulièrement, mais pas exclusivement, les machines d'excavation de type benne
preneuse.
[0002] Les bennes preneuses, appelées également bennes, sont généralement utilisées pour
réaliser des parois dans le sol, par exemple des parois moulées ou préfabriquées.
Elles peuvent également être utilisées pour réaliser des écrans d'étanchéité ou des
barrettes.
[0003] Les bennes preneuses comportent traditionnellement un châssis auquel sont articulés
deux godets, également appelés « poches », disposés de manière symétrique par rapport
à un plan vertical. Chacun des godets est classiquement constitué de deux parois latérales
qui s'étendent de part et d'autre d'un dos à géométrie concave, de manière à former
une sorte d'auge. Les godets peuvent pivoter grâce à des bras pivotants, actionnés
par des vérins ou par des câbles, de manière à ouvrir et fermer la benne preneuse.
Les godets sont pourvus de dents.
[0004] Certaines machines d'excavation, et notamment les bennes preneuses, comportent un
châssis dont l'extrémité inférieure porte un dispositif d'excavation asymétrique.
Dans le cas des bennes, cette asymétrie est due au fait que les godets ne comportent
pas le même nombre de dents. Cette configuration particulière est imposée par le fait
que les dents doivent se chevaucher lorsque les godets sont en position fermée. L'asymétrie
des bennes preneuses provoque une déviation verticale non souhaitée du dispositif
d'excavation. Pour compenser ce phénomène, il est connu de faire pivoter d'un demi-tour
le dispositif d'excavation autour d'un axe vertical, de préférence entre chaque étape
d'excavation.
[0005] Pour certaines machines, comme par exemple dans le cas des bennes à actionnement
mécanique, ce pivotement est généralement réalisé manuellement. Dans d'autres machines
d'excavation, il est prévu un moteur permettant de faire pivoter le châssis portant
le dispositif d'excavation.
[0006] Par exemple,
US 7 685 749 décrit une benne preneuse à actionnement hydraulique comprenant un joint tournant
qui permet de distribuer l'huile hydraulique dans la benne. Dans ce type de configuration,
la partie supérieure du joint tournant est fixe afin de conserver l'alignement des
flexibles hydrauliques avec une chambre de distribution circulaire, tandis que la
partie inférieure est libre de tourner autour d'un axe vertical. Ce joint tournant
peut être motorisé.
[0007] Dans
EP 0 872 596, le joint tournant est montée entre l'extrémité inférieure d'un tube télescopique
et l'extrémité supérieure du châssis.
[0008] Un inconvénient du joint tournant est son usure rapide qui risque d'entrainer des
fuites d'huiles hydrauliques, lesquelles sont susceptibles de se mélanger à la boue
de forage et de polluer le sol.
Objet et résumé de l'invention
[0009] Un but de l'invention est de fournir une machine d'excavation comportant un mécanisme
simplifié permettant la rotation du dispositif d'excavation autour d'un axe longitudinal.
[0010] Pour ce faire, l'invention concerne une machine d'excavation pour la réalisation
de tranchées dans le sol comportant :
- un engin de levage muni d'un mât ;
- un tube de guidage monté à l'extrémité dudit mât et s'étendant selon un axe longitudinal
dirigé vers le sol, le tube de guidage comportant une partie fixe qui est fixée au
mât ainsi qu'une partie mobile qui est rotative par rapport à la partie fixe autour
de l'axe longitudinal, la partie mobile du tube de guidage ayant un dispositif de
couplage ;
- un châssis, suspendu au mât, ayant une partie inférieure et une partie supérieure,
la partie inférieure du châssis portant un dispositif d'excavation tandis que la partie
supérieure comporte un organe de couplage coaxial à l'axe longitudinal, le châssis
pouvant être déplacé selon ledit axe longitudinal entre :
○ une position couplée dans laquelle l'organe de couplage est couplé en rotation avec
le dispositif de couplage de la partie mobile du tube de guidage afin de permettre
le pivotement du châssis autour de l'axe longitudinal grâce à la rotation de la partie
mobile du tube de guidage, et
○ une position découplée dans laquelle l'organe de couplage est découplé du dispositif
de couplage de la partie mobile du tube de guidage.
[0011] On comprend donc que le pivotement du châssis autour de l'axe longitudinal, de préférence
un axe vertical, est réalisé lorsque le châssis est en position couplé grâce à la
rotation de la partie mobile du tube de guidage. En position couplée, le châssis est
guidé en rotation par la partie mobile du tube de guidage, grâce à quoi il est possible
de maitriser la rotation du châssis.
[0012] Ainsi, selon l'invention, le dispositif de couplage de la partie mobile tourne autour
de l'axe longitudinal du tube de guidage de manière à faire tourner l'organe de guidage,
et donc le châssis, autour de cet axe longitudinal.
[0013] Le dispositif de couplage et l'organe de couplage pourront avantageusement présenter
une structure mécaniquement simple, par exemple une barre de section carrée et un
tube de section carrée.
[0014] Le fait que l'organe de couplage du châssis soit coaxial à l'axe longitudinal du
tube de guidage permet de rendre le système de couplage plus robuste que celui décrit
dans
EP 0 872 596.
[0015] Un autre intérêt de l'invention est qu'elle permet également de guider le dispositif
d'excavation lors de son introduction dans la tranchée, et ce afin d'éviter une déviation
de la trajectoire du dispositif d'excavation. On comprend en effet que l'utilisateur
d'une telle machine cherche le plus souvent à construire une tranchée qui soit verticale
sur toute sa hauteur. Le contrôle de la trajectoire est donc un aspect important d'une
opération d'excavation, surtout lorsque le châssis est monté pendulaire à l'extrémité
de câbles. L'invention apporte une solution simple et efficace à cette problématique.
[0016] De préférence, le tube de guidage est relié au mât par le biais d'un cardan supérieur.
[0017] De préférence, l'opération d'excavation de la tranchée est effectuée lorsque le châssis
est en position découplée ou partiellement découplée. Encore de préférence, le passage
en position découplée est effectué au moment où le dispositif d'excavation pénètre
dans la tranchée ou à tout le moins est introduit entre des murets guides disposés
à l'entrée de la tranchée.
[0018] Selon une variante, la partie mobile est un tube télescopique, ce qui permet par
exemple de faciliter le vidage des godets au-dessus d'un camion lorsque la machine
d'excavation est une benne preneuse.
[0019] De préférence, le dispositif de couplage de la partie mobile du tube de guidage est
également coaxial à l'axe longitudinal de sorte que l'organe de couplage du châssis
et le dispositif de couplage de la partie mobile du tube de guidage sont coaxiaux.
[0020] De manière préférentielle, le châssis est suspendu au mât par l'intermédiaire d'au
moins un câble de sustentation, et le déplacement du câble de sustentation permet
de faire passer le châssis entre sa position couplée et sa position découplée.
[0021] Avantageusement, le câble de sustentation est fixé à l'organe de couplage et s'étend
à l'intérieur du tube de guidage. En d'autres termes, le tube de guidage entoure le
câble de sustentation. Par suite, la présence du tube de guidage selon l'invention
ne nuit pas au déplacement du câble de sustentation, ni aux opérations d'excavation.
[0022] Avantageusement, la machine d'excavation selon l'invention comporte en outre un moyen
moteur fixé au tube de guidage pour entrainer en rotation la partie mobile du tube
de guidage par rapport à la partie fixe, et la partie mobile du tube de guidage est
disposée en dessous de la partie fixe du tube de guidage.
[0023] De préférence, mais pas nécessairement, le moyen moteur est attaché à la partie fixe
du tube de guidage. Le moyen moteur est par exemple un moteur électrique.
[0024] Selon un mode de réalisation préférentiel, l'organe de couplage est une barre qui,
en position couplée, vient s'engager par coopération de forme avec la partie mobile
du tube de guidage, tandis qu'en position découplée, la barre se situe en dehors de
la partie mobile du tube de guidage. Ce mécanisme, particulièrement simple à fabriquer,
permet de réaliser l'opération de couplage sans intervention extérieure autre que
le déplacement longitudinal du châssis (par exemple par le déplacement du câble de
sustentation).
[0025] Pour améliorer l'opération de couplage, l'extrémité inférieure de la partie mobile
présente avantageusement une forme évasée divergente pour faciliter l'engagement de
la barre dans la partie mobile du tube de guidage.
[0026] Pour améliorer encore l'opération de couplage/découplage, l'organe de couplage est
fixé au châssis par l'intermédiaire d'un cardan. Un intérêt du cardan et de compenser
l'éventuel décalage entre l'axe du dispositif de couplage et l'axe de l'organe de
couplage.
[0027] Dans le mode de réalisation préféré, mais pas exclusivement, la machine d'excavation
est une benne preneuse. A cet effet, le dispositif d'excavation comporte deux godets
montés pivotants par rapport au châssis, les godets étant actionnés grâce à un mécanisme
d'actionnement disposé dans le châssis.
[0028] Selon une première variante, la benne preneuse est de type hydraulique. A cet effet,
le mécanisme d'actionnement comprend au moins un vérin hydraulique alimenté par au
moins une conduite hydraulique, et dans laquelle la partie fixe du tube de guidage
présente une extrémité supérieure munie d'au moins un bras supérieur, tandis que la
partie mobile du tube de guidage comporte au moins un bras inférieur, la conduite
hydraulique étant maintenue au moins par les bras supérieur et inférieur. De préférence,
le mécanisme d'actionnement est alimenté par au moins deux conduites hydrauliques
qui s'étendent de part et d'autre du tube de guidage.
[0029] Afin d'améliorer l'accompagnement en rotation de la conduite hydraulique, les bras
supérieur et inférieur sont pourvus de poulies articulées. Les poulies articulées
servent à guider le déplacement et la déformation de la conduite hydraulique lors
du pivotement du châssis autour de l'axe longitudinal du tube de guidage. Les poulies
articulées servent également à guider le déroulé de la conduite hydraulique lors du
passage de la position couplée à la position découplée, et lors de la descente du
châssis dans le sol.
[0030] Un intérêt est de maintenir la (ou les) conduite hydraulique à distance du tube de
guidage lors de la rotation du châssis afin d'éviter qu'elle ne frotte contre le tube
de guidage, ce qui l'endommagerait.
[0031] De manière avantageuse, le tube de guidage comporte une partie intermédiaire située
entre les bras supérieur et inférieur, la partie intermédiaire comprenant au moins
un bras intermédiaire articulé qui maintien la conduite hydraulique de telle manière
que la portion de conduite hydraulique qui s'étend entre les bras supérieur et inférieur
est guidée en rotation lors d'une rotation de la partie mobile par rapport à la partie
fixe du tube de guidage. La présence du bras intermédiaire permet d'améliorer encore
le maintien de la conduite hydraulique à distance du tube de guidage.
[0032] De préférence, le bras intermédiaire est solidaire de la partie fixe du tube de guidage.
[0033] Avantageusement, le châssis présente une orientation non pivotée dans laquelle les
bras supérieur et inférieur sont alignés angulairement en s'étendant du même côté
du tube de guidage, et une orientation pivotée dans laquelle le bras inférieur et
le châssis ont pivoté d'un demi-tour par rapport au bras supérieur.
[0034] Le passage entre l'orientation pivotée et l'orientation non pivotée est effectué
lorsque le châssis est en position couplé, en faisant pivoter de 180° autour de son
axe longitudinal la partie mobile du tube de guidage. De préférence, le passage entre
l'orientation pivotée et l'orientation non pivotée est réalisée grâce au moyen moteur.
[0035] Selon une deuxième variante, la benne preneuse est de type mécanique. A cet effet,
le mécanisme d'actionnement est actionné par un câble d'actionnement qui s'étend à
l'intérieur de l'organe de couplage.
[0036] De préférence, les godets de la benne preneuse sont amenés en position fermée lorsqu'on
tire sur le câble d'actionnement pour le remonter verticalement vers l'extrémité supérieure
du mât. Inversement, les godets de la benne preneuse sont amenés en position ouverte
lorsque le câble d'actionnement est relâché.
[0037] Ce câble d'actionnement s'étend selon la direction longitudinale du tube de guidage
en étant sensiblement parallèle au câble de sustentation. Par suite, le câble d'actionnement
et le câble de sustentation s'étendent tous les deux à l'intérieur du tube de guidage.
De préférence, seul le câble d'actionnement s'étend à l'intérieur de l'organe de couplage
du châssis.
[0038] De préférence, l'organe de couplage est muni d'un guide câbles pour maintenir le
câble d'actionnement à distance des parois de l'organe de couplage, et ce afin d'éviter
l'usure du câble d'actionnement.
[0039] La présente invention porte également sur un procédé d'excavation de sol à l'aide
d'une machine d'excavation selon l'invention, procédé dans lequel :
- on descend le châssis de manière à amener le dispositif d'excavation en contact avec
le sol ;
- on actionne le dispositif d'excavation afin de réaliser l'excavation d'une tranchée
dans le sol, le châssis étant alors en position découplée ;
- on remonte le châssis de façon à amener le châssis en position couplée ;
- on fait pivoter la partie mobile du tube de guidage d'un demi-tour de manière à faire
pivoter le châssis d'un demi-tour ;
- on descend le châssis pivoté dans la tranchée afin de poursuivre l'excavation de la
tranchée.
[0040] Lorsque la machine d'excavation est une benne preneuse, on réalise une étape de vidange
des godets après avoir remonté le châssis en position couplée.
[0041] Avantageusement, le châssis est amené en position couplée lorsque le dispositif d'excavation
sort de la tranchée, et est amené en position découplée lors de l'entrée du dispositif
d'excavation dans la tranchée. Un intérêt est de contrôle la trajectoire des dispositifs
d'excavation lors de l'entrée dans la tranchée et lors de la sortie de la tranchée.
Brève description des dessins
[0042] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de deux modes
de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence
aux dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 représente un exemple d'une machine d'excavation selon l'invention, à savoir une
benne preneuse ;
- la figure 2 est une vue partielle, de côté, d'un premier mode de réalisation d'une machine d'excavation
selon l'invention, à savoir une benne preneuse mécanique, dans laquelle le châssis
est en position couplé ;
- la figure 3 illustre le début de la descente du châssis de la benne preneuse de la figure 2, le dispositif d'excavation étant pris entre deux murets guide pendant que le châssis
est amené vers sa position découplée ;
- la figure 4 illustre la poursuite de la descente du dispositif d'excavation dans la tranchée,
le châssis étant alors en position découplée ;
- la figure 5 illustre la remontée du châssis et son passage en position couplée ;
- la figure 6 illustre le pivotement du châssis de 180° autour d'un axe vertical, les godets du
dispositif d'excavation étant en position fermée ;
- la figure 7 illustre le début de la descente du châssis vers la tranchée, le châssis étant encore
en position couplée ;
- la figure 8 illustre l'étape d'ouverture des godets du dispositif d'excavation de la benne preneuse
de la figure 2 ;
- la figure 9 représente, en vue de face, un deuxième mode de réalisation de la machine d'excavation
selon l'invention, à savoir une benne preneuse hydraulique, le châssis étant alors
en position découplée ;
- la figure 10 représente le châssis de la benne preneuse de la figure 9 en position couplée, le châssis étant dans son orientation non pivotée ;
- la figure 11 représente le châssis de la benne preneuse de la figure 10 en position couplée, le châssis étant dans son orientation pivotée d'un demi-tour
; et
- la figure 12 est une vue de détail du bras intermédiaire articulé fixé au tube de guidage.
Description détaillée de l'invention
[0043] Sur la figure
1, on a représenté une machine d'excavation
10 conforme à la présente invention. En l'espèce, la machine d'excavation est une benne
preneuse
10 qui comporte un engin de levage, en l'espèce un porteur à chenille
12, équipé d'un mât
14 à l'extrémité supérieure duquel est suspendu un châssis
16, par l'intermédiaire d'un ou plusieurs câbles de sustentation
18. Le châssis comprend une partie supérieure
16a et une partie inférieure
16b qui portent un dispositif d'excavation
20. Dans cet exemple, le dispositif d'excavation est constitué de deux godets
22 montés pivotants par rapport au châssis
16, les godets
22 étant actionnés grâce à un mécanisme d'actionnement
24 disposé dans le châssis
16. De manière connue par ailleurs, les godets
22 peuvent se trouver en position fermée comme cela est représenté sur la figure
1 ou en position ouverte dans laquelle les deux godets sont éloignés l'un de l'autre.
Comme on le constate sur la figure
1, le châssis et le câble de sustentation
18 s'étendent selon une direction sensiblement verticale.
[0044] Conformément à l'invention, la machine d'excavation
10 comporte en outre un tube de guidage
30 qui est monté à l'extrémité supérieure
14a du mât et qui s'étend selon un axe longitudinal
A dirigé vers le sol. Comme on le voit sur la figure
1, cet axe longitudinal est sensiblement vertical dans cet exemple.
[0045] Ce tube de guidage comporte une partie fixe
32 qui est fixée au mât et plus exactement à l'extrémité supérieure du mât, ainsi qu'une
partie mobile
34 en forme de tube qui est rotative, par rapport à la partie fixe, autour de l'axe
longitudinal
A. Dans cet exemple, la machine d'excavation
10 comporte en outre un moyen moteur
36 qui est fixé au tube de guidage pour entraîner en rotation la partie mobile
34 du tube de guidage
30 par rapport à la partie fixe
32. De préférence, la partie mobile
34 du tube de guidage
30 est disposée en dessous de la partie fixe
32 du tube de guidage
30. Dans cet exemple, le moyen moteur est disposé entre la partie fixe
32 et la partie mobile
34 du tube de guidage
30.
[0046] Conformément à l'invention, la partie mobile
34 du tube de guidage
30 comporte un dispositif de couplage
38 qui est situé dans cet exemple à l'extrémité inférieure de la partie mobile
34.
[0047] Comme on le voit sur les figures
2 à
8, l'extrémité inférieure de la partie mobile
34 est ouverte et présente une forme évasée divergente. Dans cet exemple, le dispositif
de couplage
38 du tube de guidage
34 est constitué par l'extrémité inférieure
34a de la partie mobile du tube de guidage. De préférence, la section de la partie inférieure
34a de la partie mobile du tube de guidage présente une section carrée.
[0048] En se référant maintenant aux figures
2 et
6, on remarque que la partie supérieure
16a du châssis comporte un organe de couplage
40 en forme de barre qui s'étend verticalement depuis l'extrémité supérieure du châssis.
Selon l'invention, l'organe de couplage
40 est coaxial à l'axe longitudinal
A. On ajoute que le châssis est prévu pour pivoter autour de l'axe de l'organe de couplage
40, c'est-à-dire autour de l'axe longitudinal
A. Dans cet exemple, la section transversale de l'organe de couplage est carrée. Avantageusement,
les dimensions de la section de l'organe de couplage
40 correspondent sensiblement aux dimensions de la section du dispositif de couplage
38, ou bien sont légèrement inférieures, de telle manière que l'organe de couplage
40 peut être introduit dans la partie mobile du tube de guidage
34 via le dispositif de couplage
38, c'est-à-dire via l'ouverture ménagée dans l'extrémité inférieure de la partie mobile
du tube de guidage.
[0049] Dans cet exemple, la section de l'organe de couplage est identique sur toute sa longueur
bien que cela ne soit pas indispensable.
[0050] On comprend donc que l'association de l'organe de couplage
40 et du dispositif de couplage
38 forme un système de couplage mécanique dans lequel l'organe de couplage forme la
partie mâle tandis que le dispositif de couplage
38 forme la partie femelle. Sans sortir du cadre de la présente invention, les parties
mâle et femelle pourraient être inversées.
[0051] De manière connue par ailleurs, le déplacement vertical du châssis
16 est opéré grâce au déplacement du câble de sustentation
18.
[0052] Selon l'invention, le châssis
16 présente une position couplée dans laquelle l'organe de couplage
40 est couplé en rotation avec le dispositif de couplage
38 de la partie mobile
34 du tube de guidage
30 afin de permettre le pivotement du châssis autour de l'axe longitudinal
A grâce à la rotation de la partie mobile du tube de guidage
30. En l'espèce, la rotation de la partie mobile
34 du tube de guidage
30 est réalisée grâce au moyen moteur
36, qui est dans cet exemple constitué par un moteur électrique.
[0053] On comprend que le couplage réalisé entre l'organe de couplage
40 et le dispositif de couplage
38 est obtenu grâce à la coopération de forme entre la section carrée de l'organe de
couplage
40 et la section carrée du dispositif de couplage
38. Bien entendu, d'autres formes de section ou d'autres types de couplage pourraient
être choisis et ce sans sortir du cadre de la présente invention.
[0054] Toujours selon l'invention, le châssis
16 présente en outre une position découplée dans laquelle l'organe de couplage
40 est découplé du dispositif de couplage
38 de la partie mobile
34 du tube de guidage
30. En position découplée, l'organe de couplage
40 se situe en dehors de la partie mobile
34 du tube de guidage
30 comme on peut le voir notamment sur la figure
4.
[0055] On comprend que le déplacement du câble de sustentation
18 permet de faire passer le châssis
16 entre sa position couplée et sa position découplée. A l'aide des figures, on comprend
que le passage de la position couplée à la position découplée se fait en descendant
le châssis, donc en relâchant le câble de sustentation
18, tandis que le passage entre la position découplée et la position couplée se fait
en remontant le châssis, c'est-à-dire en tirant sur le câble de sustentation
18. Comme on peut le voir notamment sur la figure
2, le câble de sustentation
18 est fixé à l'extrémité supérieure
40a de l'organe de couplage
40. En outre, le câble de sustentation
18 s'étend à l'intérieur du tube de guidage
30. On ajoute que le moyen moteur
36 présente en outre un évidement axial permettant le passage de câble et notamment
du câble de sustentation
18. En position couplée, le châssis
16 est donc apte à être pivoté autour de l'axe longitudinal
A. Plus précisément, le châssis
16 présente une orientation non pivotée dans laquelle le châssis
16 n'a pas pivoté autour de son axe longitudinal
A, et une position pivotée dans laquelle le châssis a pivoté de 180° autour de l'axe
longitudinal
A grâce à la rotation de la partie mobile
34 du tube de guidage
30. A l'aide des figures
2 à
8, on va maintenant décrire un exemple du procédé d'excavation de sol réalisé à l'aide
de la machine d'excavation selon l'invention. Dans une première étape, on amène le
châssis au-dessus de la zone où l'on souhaite réaliser une tranchée. Dans cet exemple,
le sol est préalablement équipé de murets-guides
50 qui définissent l'épaisseur de la tranchée à réaliser. Une fois le châssis correctement
positionné au-dessus des murets-guides
50, on descend le châssis
16 de manière à amener le dispositif d'excavation
20 en contact avec le sol. De manière avantageuse, et comme on le voit sur la figure
3, le châssis
16 est amené depuis sa position couplée de la figure
2 vers sa position découplée pendant que le dispositif d'excavation est introduit entre
les murets-guides
50 qui flanquent les godets
22.
[0056] En d'autres termes, on s'assure du contrôle de la trajectoire verticale du châssis
16 dès lors que ce dernier est encore guidé par le tube de guidage
30 au moment où le dispositif d'excavation commence à s'enfoncer dans le sol. Sur la
figure
4, on a représenté le châssis en position découplée, c'est-à-dire que la barre
40 formant l'organe de couplage s'est déplacée verticalement par rapport à la partie
mobile du tube de guidage qui reste fixe de manière à sortir hors de la partie mobile
du tube de guidage.
[0057] Classiquement, lorsque le dispositif d'excavation a pénétré dans le sol, on actionne
les godets afin de réaliser l'excavation d'une tranchée dans le sol. A ce moment,
le châssis est en position découplée.
[0058] Après la fermeture des godets
22, on remonte le châssis
16 de façon à amener le châssis en position couplée comme cela est représenté sur la
figure
5. Dans cette position, le châssis présente une orientation non pivotée.
[0059] Puis, on fait pivoter la partie mobile
34 du tube de guidage
30 d'un demi-tour de manière à faire pivoter le châssis d'un demi-tour autour de l'axe
longitudinal
A. Ainsi, comme on le comprend à l'aide de la figure
6, après avoir vidé le contenu des godets, on descend à nouveau le châssis (pivoté de
180°) dans la tranchée afin de poursuivre l'excavation de la tranchée, comme on l'a
représenté sur la figure
7. Là encore, le châssis est amené en position découplée lors de l'entrée du dispositif
d'excavation dans la tranchée au cours de la descente du châssis. Le principe de fonctionnement
de l'invention étant décrit, on va maintenant s'intéresser à deux modes de réalisation
de la machine d'excavation
10 selon l'invention.
[0060] De préférence, l'organe de couplage
40 présente une longueur comprise entre 4 et 8 mètres, de préférence environ 6 mètres.
Cette longueur peut être différente sous réserve qu'elle soit suffisante pour que
l'organe de couplage
40 soit encore couplé au dispositif de couplage
38 quand les godets sont au niveau de l'entrée de la tranchée (par exemple au niveau
de murettes guides disposées de part et d'autre de l'entrée de la tranchée). En outre,
en position haute, les godets doivent pouvoir se vider dans un camion-benne de chantier.
[0061] Selon le premier mode de réalisation de l'invention, la machine d'excavation
10 consiste en une benne preneuse de type mécanique. Celle-ci est notamment illustrée
sur les figures
2 à
8. Dans le premier mode de réalisation, le mécanisme d'actionnement
24 qui est logé dans le châssis
16 est actionné par un câble d'actionnement
60 qui s'étend selon une direction verticale parallèlement au câble de sustentation
18.
[0062] Ce câble d'actionnement
60 s'étend également à l'intérieur du tube de guidage
30. Le câble d'actionnement
60 s'étend en outre à l'intérieur de l'organe de couplage
40 afin d'être lié au mécanisme d'actionnement
24. L'extrémité supérieure de l'organe de couplage
40 est munie en outre d'un guide-câble
62 permettant de guider le déplacement du câble d'actionnement
60 à l'intérieur de l'organe de couplage
40. Ce guide-câble
62 est par exemple muni de galets rotatifs. A l'aide de la figure
8, on comprend que le relâchement du câble d'actionnement
60 permet l'ouverture des godets
22 tandis qu'une traction opérée sur ce câble d'actionnement
60 permet la fermeture des godets
22. Ce mécanisme d'actionnement des godets
22 à l'aide d'un câble d'actionnement est connu par ailleurs.
[0063] A l'aide des figures
9 à
12, on va maintenant décrire un deuxième mode de réalisation de la machine d'excavation
selon l'invention. Dans ce deuxième mode de réalisation, la benne preneuse est du
type hydraulique. A cet effet, le mécanisme d'actionnement
124 qui est logé dans le châssis
16 comporte une paire de vérins hydrauliques
126. Ces vérins
126, qui permettent le pivotement des godets
22, sont alimentés par au moins une conduite hydraulique
128. De préférence, le mécanisme d'actionnement
124 comprend deux vérins hydrauliques
126, qui sont alimentés par une première conduite hydraulique
128. Une seconde conduite hydraulique
128' est prévue pour le retour de fluide hydraulique. Les vérins hydrauliques
126 sont donc reliés aux première et seconde conduites hydrauliques
128,128'.
[0064] Le second mode de réalisation de la benne preneuse comporte également un tube de
guidage
30 qui comporte une partie fixe
32 fixée à l'extrémité supérieure du mât
14a ainsi qu'une partie mobile
34. La machine d'excavation
100 comporte en outre un moyen moteur
36, par exemple un moteur hydraulique, fixé à la partie fixe du tube de guidage qui permet
d'entraîner en rotation la partie mobile
34 par rapport à la partie fixe
32 du tube de guidage
30. Comme on le constate sur la figure
9, la partie fixe du tube de guidage comporte une forme cylindrique qui s'étend selon
la direction longitudinale
A et qui présente une extrémité supérieure
32a munie d'une paire de bras supérieurs
170, 172 qui s'étendent radialement de part et d'autre de l'extrémité supérieure
32a de la partie fixe
32. La partie mobile
34a comporte quant à elle une paire de bras inférieurs
174, 176 qui s'étendent également radialement de part et d'autre de la partie mobile
34. Comme on le remarque à l'aide de la figure
9, les bras supérieurs
170, 172 ainsi que les bras inférieurs
174, 176 sont pourvus de poulies articulées référencées
180 qui permettent le guidage des première et seconde conduites hydrauliques
128, 128'. En se référant à nouveau à la figure
9, on constate que les conduites hydrauliques
128, 128' s'étendent verticalement depuis des enrouleurs
182 montés à l'extrémité supérieure
14a du mât
14 vers le mécanisme d'actionnement
124 logé dans le châssis
16, en passant par les poulies
180 des bras supérieurs
170, 172, puis par les poulies
180 des bras inférieurs
174, 176 avant de descendre verticalement vers le châssis.
[0065] Sur cette figure
9, le châssis est en position découplée, la barre
40 faisant office d'organe de couplage étant située hors du dispositif de couplage
38 de la partie mobile du tube de guidage. Sur la figure
10, on a représenté la même benne preneuse dans une configuration où le châssis
16 est en position couplée, la barre
40 étant introduite dans le dispositif de couplage
38 de la partie mobile du tube de guidage. Dans ces deux positions, le châssis présente
une orientation non pivotée. On constate par ailleurs que la barre
40 est reliée au châssis par l'intermédiaire d'un cardan
41.
[0066] Dans cette position, on constate que les première et seconde conduites hydrauliques
128, 128' sont parallèles et s'étendent de part et d'autre du tube de guidage et de la barre
40. Pour améliorer encore le guidage des première et seconde conduites hydrauliques
128, 128', il est prévu une paire de bras intermédiaires articulés
184 dans lesquels passent les conduites hydrauliques et qui sont disposés sur une partie
intermédiaire
33 du tube de guidage
30, cette partie intermédiaire
33 étant située entre les bras supérieurs
170, 172 et les bras inférieurs
174, 176. Dans cet exemple, la partie intermédiaire se situe sur la partie fixe du tube de
guidage, environ à mi-longueur de cette dernière. Les bras intermédiaires
184, 186 qui sont articulés ont pour but de maintenir les première et seconde conduites hydrauliques
128, 128' de telle manière que la portion des conduites hydrauliques qui s'étend entre les
bras supérieurs et les bras inférieurs soit guidée en rotation lors d'une rotation
de la partie mobile par rapport à la partie fixe du tube de guidage. Pour ce faire,
les bras intermédiaires articulés
184, 186 sont munis de poulies au travers desquels passent les première et seconde conduites
hydrauliques
128, 128'.
[0067] Sur la figure
11, on a représenté le châssis de la benne preneuse
100 dans une orientation pivotée d'un demi-tour autour de l'axe longitudinal
A. Cette orientation pivotée est obtenue par pivotement de 180° de la partie mobile
34 alors que le châssis est en position couplée. Grâce aux poulies
180 et aux bras intermédiaires articulés, les portions de conduite hydraulique qui s'étendent
entre les bras supérieur et inférieur sont maintenues à distance de la partie fixe
du tube de guidage
30 et tendent à rester sensiblement rectilignes. On minimise ainsi la flexion des conduites
hydrauliques
128 de manière à éviter leur endommagement. On constate par ailleurs que les portions
des première et seconde conduites hydrauliques
128, 128' qui s'étendent entre les bras inférieurs
176, 174 et le châssis
16 restent verticales et parallèles entre elles. Ainsi l'invention permet-elle une rotation
d'un demi-tour du châssis de la benne preneuse hydraulique sans endommager les conduites
hydrauliques. On constate par ailleurs que dans l'orientation non pivotée, les bras
supérieurs et inférieurs sont alignés angulairement en s'étendant du même côté du
tube de guidage tandis que selon l'orientation pivotée de la figure
11, les bras inférieurs
174, 176 ont pivoté d'un demi-tour par rapport aux bras supérieurs
170, 172.
[0068] Sur la figure
12, on a illustré un exemple de réalisation d'un bras intermédiaire
186, le bras intermédiaire est apte à pivoter autour de deux axes verticaux
X1, X2 et autour d'un axe horizontal X
3, ce qui permet une articulation du bras intermédiaire selon trois axes différents.
Le bras intermédiaire
186 est également muni d'une poulie
188 traversée par la conduite hydraulique
128 (et/ou
128'). On comprend donc que les bras intermédiaires permettent d'accompagner la rotation
des conduites hydrauliques lors du pivotement du châssis.
1. Machine d'excavation (10,100) pour la réalisation de tranchées dans le sol comportant
:
• un engin de levage (12) muni d'un mât (14) ayant une extrémité supérieure (14a)
;
• un tube de guidage (30) monté à l'extrémité supérieure (14a) dudit mât et s'étendant
selon un axe longitudinal (A) dirigé vers le sol, le tube de guidage (30) comportant
une partie fixe (32) qui est fixée au mât ainsi qu'une partie mobile (34) qui est
rotative par rapport à la partie fixe autour de l'axe longitudinal, la partie mobile
du tube de guidage ayant un dispositif de couplage (38) ;
• un châssis (16), suspendu au mât, ayant une partie inférieure (16b) et une partie
supérieure (16a), la partie inférieure du châssis portant un dispositif d'excavation
(20) tandis que la partie supérieure comporte un organe de couplage (40) coaxial à
l'axe longitudinal, le châssis pouvant être déplacé selon ledit axe longitudinal entre
:
○ une position couplée dans laquelle l'organe de couplage (40) est couplé en rotation
avec le dispositif de couplage (38) de la partie mobile du tube de guidage afin de
permettre le pivotement du châssis autour de l'axe longitudinal grâce à la rotation
de la partie mobile du tube de guidage, et
○ une position découplée dans laquelle l'organe de couplage (40) est découplé du dispositif
de couplage (38) de la partie mobile du tube de guidage.
2. Machine d'excavation selon la revendication 1, dans laquelle le châssis est suspendu au mât par l'intermédiaire d'au moins un câble
de sustentation (18), et dans laquelle le déplacement du câble de sustentation permet
de faire passer le châssis entre sa position couplée et sa position découplée.
3. Machine d'excavation selon la revendication 2, dans laquelle le câble de sustentation (18) est fixé à l'organe de couplage (40)
et s'étend à l'intérieur du tube de guidage.
4. Machine d'excavation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un moyen moteur (36) fixé au tube de guidage pour entrainer
en rotation la partie mobile du tube de guidage par rapport à la partie fixe, et en ce que la partie mobile (34) du tube de guidage est disposée en dessous de la partie fixe
du tube de guidage.
5. Machine d'excavation selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans laquelle l'organe de couplage (40) est une barre qui, en position couplée, vient
s'engager par coopération de forme avec la partie mobile (34) du tube de guidage,
tandis qu'en position découplée, la barre se situe en dehors de la partie mobile du
tube de guidage.
6. Machine d'excavation selon la revendication 5, dans laquelle l'extrémité inférieure (34a) de la partie mobile (34) présente une
forme évasée divergente pour faciliter l'engagement de la barre dans la partie mobile
du tube de guidage.
7. Machine d'excavation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans laquelle l'organe de couplage est fixé au châssis par l'intermédiaire d'un cardan
(41).
8. Machine d'excavation selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans laquelle le dispositif d'excavation (20) comporte deux godets (22) montés pivotants
par rapport au châssis, les godets étant actionnés grâce à un mécanisme d'actionnement
(24,124) disposé dans le châssis.
9. Machine d'excavation selon la revendication 8, dans laquelle le mécanisme d'actionnement (124) comprend au moins un vérin hydraulique
(126) relié à au moins une conduite hydraulique (128,128'), et dans laquelle la partie
fixe (32) du tube de guidage (30) présente une extrémité supérieure (32a) munie d'au
moins un bras supérieur, tandis que la partie mobile (34) du tube de guidage comporte
au moins un bras inférieur (174,176), la conduite hydraulique (128,128') étant maintenue
au moins par les bras supérieur et inférieur.
10. Machine d'excavation selon la revendication 9, dans laquelle les bras supérieur et inférieur (170,172,174,176) sont pourvus de poulies
articulées (180).
11. Machine d'excavation selon la revendication 9 ou 10, dans laquelle le tube de guidage (30) comporte une partie intermédiaire (33) située
entre les bras supérieur (170,172) et inférieur (174,176), la partie intermédiaire
comprenant au moins un bras intermédiaire (184,186) articulé qui maintien la conduite
hydraulique de telle manière que la portion de conduite hydraulique qui s'étend entre
les bras supérieur et inférieur est guidée en rotation lors d'une rotation de la partie
mobile par rapport à la partie fixe (32) du tube de guidage (30).
12. Machine d'excavation selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, dans laquelle le châssis (16) présente une orientation non pivotée dans laquelle
les bras supérieur (170,172) et inférieur (174,176) sont alignés angulairement en
s'étendant du même côté du tube de guidage, et une orientation pivotée dans laquelle
le bras inférieur et le châssis ont pivoté d'un demi-tour par rapport au bras supérieur.
13. Machine d'excavation selon la revendication 8, dans laquelle le mécanisme d'actionnement (24) est actionné par un câble d'actionnement
(60) qui s'étend à l'intérieur de l'organe de couplage (40).
14. Machine d'excavation selon la revendication 13, dans laquelle l'organe de couplage est muni d'un guide câbles (62).
15. Machine d'excavation selon la revendication 13 ou 14, dans laquelle le câble d'actionnement (60) s'étend en outre à l'intérieur du tube
de guidage (30).
16. Procédé d'excavation de sol à l'aide d'une machine d'excavation selon l'une quelconque
des revendications
1 à
15, procédé dans lequel :
• on descend le châssis de manière à amener le dispositif d'excavation en contact
avec le sol ;
• on actionne le dispositif d'excavation afin de réaliser l'excavation d'une tranchée
dans le sol, le châssis étant alors en position découplée ;
• on remonte le châssis de façon à amener le châssis en position couplée ;
• on fait pivoter la partie mobile du tube de guidage d'un demi-tour de manière à
faire pivoter le châssis d'un demi-tour ;
• on descend le châssis pivoté dans la tranchée afin de poursuivre l'excavation de
la tranchée.
17. Procédé d'excavation de sol selon la revendication 16, dans lequel le châssis est amené en position couplée lorsque le dispositif d'excavation
sort de la tranchée, et est amené en position découplée lors de l'entrée du dispositif
d'excavation dans la tranchée.