[0001] L'invention se rapporte à une chaussure, notamment de sport, et concerne plus particulièrement
une chaussure destinée à la pratique de la course à pied, de la marche sportive, de
l'athlétisme, du cyclisme, ou encore d'un sport de balle ou d'un sport de neige.
[0002] Cette chaussure peut être utilisée dans des domaines tels que la marche ou la course
à plat ou en montagne, le tennis, le basket, le cyclisme, la planche à roues, le patin
à roues, ou encore l'alpinisme, la raquette à neige, le surf sur neige, le ski, ou
autre.
[0003] La chaussure peut comprendre une tige basse ou haute. Dans chaque cas il est généralement
souhaitable que le pied d'un utilisateur soit correctement maintenu. En effet, un
maintien efficient du pied dans la tige permet une meilleure utilisation.
[0004] Par exemple avec une chaussure souple, telle qu'utilisée pour la pratique de la course
à plat ou en montagne, un maintien efficient facilite la transmission d'informations
sensorielles ou le déroulement du pied. Par officient il faut entendre, notamment,
que la tige épouse fidèlement la forme du pied. Il s'agit en fait d'éviter les excès
de serrage ou, au contraire, les relâchements. Dans cet esprit un dispositif de serrage
de la tige est destiné à maintenir le pied d'un utilisateur, notamment au niveau de
l'empeigne.
[0005] Traditionnellement un dispositif de serrage comprend, d'une part, un lien ou lacet
et, d'autre part, des liaisons du lacet à la tige. Au niveau de l'empeigne ces liaisons
sont matérialisées par des passants, associés à des parties ou quartiers latéral et
médial de la tige. Le lacet suit un chemin qui le mène alternativement d'un quartier
à l'autre. Ainsi il suffit de tirer sur le lacet pour rapprocher les quartiers et
serrer l'empeigne de la tige. Ensuite, le blocage du lacet maintient le serrage.
[0006] Même s'il serre effectivement l'empeigne, le dispositif de serrage qui comprend un
lacet et des passants ne donne pas entière satisfaction. En effet on observe parfois
que la tige, au niveau de l'empeigne, n'épouse pas fidèlement la forme du pied. Des
subdivisions de la tige sont trop serrées, alors que d'autres subdivisions ne le sont
pas assez. Ou encore, le serrage ou le relâchement d'une subdivision varie en cours
d'utilisation.
[0007] Afin de remédier à ces inconvénients, il a été proposé de munir une chaussure de
plusieurs dispositifs de serrage au niveau de l'empeigne.
[0008] Par exemple, selon le document
GB 1,262,218, la chaussure comprend un premier dispositif de serrage d'une première subdivision
de l'empeigne, ainsi qu'un deuxième dispositif de serrage d'une deuxième subdivision
de l'empeigne. Pour chaque dispositif de serrage, le lacet présente deux extrémités
libres disposées à une même limite de la subdivision. La partie du lacet qui maintient
le serrage s'étend dans la subdivision, depuis la limite ci-avant mentionnée, en cheminant
par les passants. Il suffit de tirer sur les deux extrémités libres du lacet, puis
de les nouer ensemble, pour obtenir un serrage de la subdivision concernée. Par l'emploi
de plusieurs dispositifs de serrage, selon le document
GB 1,262,218, l'empeigne peut être serrée de façon plus uniforme. Cependant le résultat obtenu
n'est pas encore optimal.
[0009] En effet, il arrive encore parfois qu'au sein d'une subdivision de l'empeigne le
serrage soit non homogène. Des zones de la subdivision sont trop serrées, alors que
d'autres sont relâchées. Il arrive également que la répartition de l'intensité de
serrage d'une subdivision varie au cours d'utilisation. Par exemple, au moment du
serrage, l'utilisateur fait un noeud lorsque la tension du lacet parait suffisante.
Cependant cette tension n'est pas répartie régulièrement dans la subdivision. Ainsi
au cours d'utilisation, après une répartition plus régulière de la tension consécutive
aux flexions de la chaussure, l'intensité perçue du serrage est plus faible, Il est
donc nécessaire de serrer à nouveau l'empeigne.
[0010] D'une manière générale on peut dire que, pour une chaussure de l'art antérieur, l'empeigne
d'une tige dont la portion basse est souple n'épouse pas assez fidèlement la forme
du pied. En conséquence il subsiste des endroits de l'empeigne où le serrage est trop
fort ou, au contraire, insuffisant. On observe encore qu'à certains endroits le serrage
ou le relâchement de l'empeigne varie en cours d'utilisation.
[0011] Il est également apparu qu'une chaussure selon l'art antérieur n'offre pas toujours
un confort d'utilisation suffisant, ou bien qu'elle n'est pas facile à manipuler,
notamment dans le sens de l'actionnement des dispositifs et moyens de serrage.
[0012] Il est aussi apparu qu'il n'est pas toujours commode de chausser ou de déchausser,
c'est-à-dire d'entrer ou de sortir le pied de la chaussure.
[0013] C'est pourquoi l'un des buts de l'invention est l'amélioration de la tenue du pied
dans une chaussure souple, notamment au niveau de l'empeigne. Il s'agit de faire en
sorte que la portion basse de la tige, destinée à couvrir le pied, épouse plus fidèlement
la forme de ce dernier. En d'autres termes, un des buts de l'invention est de faire
en sorte qu'en tout endroit de l'empeigne le serrage ne soit ni trop fort, ni trop
faible.
[0014] Un autre but de l'invention est de faire en sorte que l'intensité du serrage soit
plus constante pendant la durée d'utilisation de la chaussure.
[0015] Un autre but de l'invention est de rendre plus rapide la mise en oeuvre d'un dispositif
de serrage.
[0016] Un autre but de l'invention est de rendre une chaussure plus confortable, ceci aussi
bien en mode statique qu'en mode dynamique. Il est en effet intéressant d'avoir des
sensations agréables aussi bien à l'arrêt que pendant des mouvements, tels que ceux
générés lors de la pratique de la marche, de la course, du ski de fond, ou autre.
Il est également intéressant de manipuler facilement les éléments qui activent ou
désactivent le serrage de la tige.
[0017] Un autre but encore est l'amélioration du chaussage et/ou déchaussage, dans le sens
où il est souhaitable de faciliter le passage du pied pour entrer ou sortir de la
tige.
[0018] Pour ce faire, l'invention propose une chaussure comprenant un semelage externe et
une tige, la tige comprenant une empeigne qui s'étend en longueur depuis une zone
arrière jusqu'à une zone avant, en largeur entre une partie latérale et une partie
médiale, et en hauteur depuis le semelage externe jusqu'à un sommet, la chaussure
comprenant un premier dispositif de serrage d'une première subdivision de l'empeigne,
ainsi qu'un deuxième dispositif de serrage d'une deuxième subdivision de l'empeigne.
[0019] Selon l'invention, la chaussure est caractérisée par le fait que, pour l'une au moins
des première et deuxième subdivisions, le dispositif de serrage comprend un lien qui
s'étend depuis un point d'ancrage relativement à la tige jusqu'à un point de blocage
relativement à la tige, le point d'ancrage se situant au niveau de l'empeigne, le
point de blocage se situant au niveau de l'empeigne.
[0020] Cette structure de dispositif de serrage fait que la tension du lien ou lacet, au
sein de la subdivision concernée, est uniforme. Autrement dit le dispositif de serrage
maintient constante la tension du lien depuis le point d'ancrage jusqu'au point de
serrage. Il s'ensuit que le serrage de la tige, c'est-à-dire ici le serrage de l'empeigne,
est homogène au sein de la subdivision concernée de cette dernière. En corrélation
le serrage de la subdivision est constant, ou au moins sensiblement constant, pendant
la durée d'utilisation de la chaussure. L'enveloppe de la tige, au moins dans la subdivision
en cause de l'empeigne, épouse fidèlement la forme du pied.
[0021] Parmi les avantages qui en découlent, on peut citer l'amélioration de la tenue du
pied, notamment au niveau de l'empeigne. Chaque subdivision de l'empeigne épouse plus
fidèlement la forme du pied. L'intensité de serrage y est partout nominale, c'est-à-dire
ni trop forte, ni trop faible.
[0022] Un autre avantage est que l'intensité du serrage est plus constante pendant la durée
d'utilisation de la chaussure.
[0023] On a observé aussi que la mise en oeuvre d'un dispositif de serrage est plus rapide.
En effet, l'effort nécessaire pour obtenir le serrage s'applique sur un seul tronçon
du lien ou lacet, celui qui s'étend depuis le point d'ancrage jusqu'au point de blocage.
[0024] Un autre avantage est l'amélioration du confort de la chaussure, aussi bien en mode
statique qu'en mode dynamique. En effet, la meilleure application de l'empeigne sur
le pied améliore les perceptions, les transmissions d'impulsions ou d'information
sensorielles, tout en évitant les traumatismes liés à des jeux entre le pied et la
tige, ou à des pressions trop fortes sur le pied.
[0025] De plus le dispositif de serrage est plus facile à manipuler, car il concerne un
seul tronçon actif de lien.
[0026] Un avantage supplémentaire est l'amélioration du chaussage et/ou du déchaussage.
En effet, le dispositif de serrage selon l'invention permet une utilisation rapide,
et favorise une ouverture importante de l'empeigne de la tige lors d'un déblocage
du lien.
[0027] D'autres caractéristiques et avantage de l'invention seront mieux compris à l'aide
de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des
formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et
dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective avant, côté latéral, d'une chaussure selon
une première forme de réalisation de l'invention, dans un cas où la tige est serrée,
- la figure 2 est une vue en perspective avant, côté médial, de la chaussure de la figure
1,
- la figure 3 est une vue par dessus de la chaussure selon les figures 1 et 2,
- la figure 4 est une coupe selon IV-IV de la figure 3,
- la figure 5 est similaire à la figure 1, dans un cas où la tige est desserrée,
- la figure 6 est une coupe selon VI-VI de la figure 3,
- la figure 7 est une coupe selon VII-VII de la figure 3,
- la figure 8 est une vue en perspective avant, côté latéral, d'une chaussure selon
une deuxième forme de réalisation de l'invention, dans un cas où la tige est serrée,
- la figure 9 est une vue en perspective avant, côté latéral, d'une chaussure selon
une troisième forme de réalisation de l'invention, dans un cas où la tige est serrée,
- la figure 10 est une vue en perspective avant, côte médial, d'une chaussure selon
une quatrième forme de réalisation de l'invention, dans un cas où la tige est desserrée,
- la figure 11 est une vue par dessus d'une chaussure selon une cinquième forme de réalisation
de l'invention,
- la figure 12 cst une vue par dessus d'une chaussure selon une sixième forme de réalisation
de l'invention,
- la figure 13 est une vue par dessus d'une chaussure selon une septième forme de réalisation
de l'invention,
- la figure 14 est une vue par dessus d'une chaussure selon une huitième forme de réalisation
de l'invention.
[0028] La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus spécialement
une chaussure pour la pratique de la marche, ou de la course à plat ou en montagne.
Cependant l'invention s'applique à d'autres domaines tels que ceux évoqués avant.
[0029] La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 à 7.
[0030] Comme le montrent les figures 1 à 3, une chaussure de marche ou de course est prévue
pour accueillir le pied de l'utilisateur.
[0031] De manière connue et générale, la chaussure 1 comprend un semelage externe 2 et une
tige 3. La chaussure s'étend selon une direction longitudinale L depuis une extrémité
arrière ou talon 4 jusqu'à une extrémité avant ou pointe 5, ainsi que selon une direction
transversale W entre un bord latéral 6 et un bord médial 7.
[0032] Telle que représentée, la tige 3 comprend une portion basse 10, prévue pour entourer
le pied, à l'exclusion d'une portion haute, Cependant, il pourrait être également
prévu que la tige comprenne aussi une portion haute. Mais dans tous les cas la chaussure
1 est structurée pour permettre une bonne flexion de la jambe ou un bon déroulement
du pied, ainsi que la transmission d'informations sensorielles ou d'impulsions de
conduite. C'est pourquoi la tige 3 est relativement souple. Le semelage, quant à lui,
peut être relativement rigide, ou bien plus souple.
[0033] Selon la première forme de réalisation décrite, la chaussure 1 s'étend en hauteur
depuis le semelage externe 2 jusqu'à une extrémité supérieure 12, c'est-à-dire jusqu'à
l'extrémité libre de la portion basse 10 ou de la tige 3. La chaussure 1 présente
une ouverture de chaussage 15, laquelle s'étend depuis l'extrémité arrière 4 vers
l'extrémité avant 5. Du côté de l'extrémité arrière 4, l'ouverture 15 présente une
subdivision arrière 16, destinée à laisser passer le pied, et aussi à entourer la
cheville après chaussage. A partir du cou-de-pied, depuis la subdivision arrière 16
et vers l'avant, l'ouverture de chaussage 15 présente une subdivision avant 17 qui
autorise une variation de dimension de l'ouverture et du volume de chaussage. Bien
entendu, les subdivisions arrière 16 et avant 17 se prolongent l'une l'autre. Les
spécificités de la subdivision avant seront abordées plus loin.
[0034] Toujours selon la première forme de réalisation, la chaussure 1 comprend une empeigne
20 qui s'étend en longueur depuis une zone arrière 21 jusqu'à une zone avant 22, en
largeur entre une partie latérale 23 et une partie médiale 24, et en hauteur depuis
le semelage externe 2 jusqu'à un sommet 25, ce dernier se confondant avec l'extrémité
supérieure 12 de la tige 3. L'empeigne 20 a vocation à couvrir, en totalité ou éventuellement
en partie seulement, la surface du pied qui s'étend depuis le cou-de-pied ou depuis
le pli de flexion jusqu'aux orteils. C'est pourquoi la zone arrière 21 de l'empeigne
20 est située au niveau de la limite entre la subdivision arrière 16 et la subdivision
avant 17 de l'ouverture de chaussage 15. La zone avant 22 de l'empeigne 20, quant
à elle, se confond avec l'extrémité avant 5 de la tige 3. Dans le même esprit la partie
latérale 23 de l'empeigne 20 délimite, là où elle s'étend, le bord latéral 6. Par
corollaire la partie médiale 24 de l'empeigne 20 délimite, là où elle s'étend, le
bord médial 7.
[0035] Afin de serrer la tige 3 de manière réversible, la chaussure 1 comprend un premier
dispositif de serrage 31 d'une première subdivision 32 de l'empeigne 20, ainsi qu'un
deuxième dispositif de serrage 33 d'une deuxième subdivision 34 de l'empeigne. On
verra mieux par la suite que chaque dispositif de serrage 31, 33 est prévu pour réduire
l'ouverture 15 de manière réversible.
[0036] Selon l'invention, pour l'une au moins des première 32 et deuxième 34 subdivisions,
le dispositif de serrage 31, 33 comprend un lien 35, 36 qui s'étend depuis un point
d'ancrage 37, 38 relativement à la tige 3 jusqu'à un point de blocage 39, 40 relativement
à la tige, le point d'ancrage 37, 38 se situant au niveau de l'empeigne 20, le point
de blocage 39, 40 se situant au niveau de l'empeigne.
[0037] Cette structure de dispositif de serrage fait que la tension du lien, au sein de
la subdivision concernée, est uniforme. Le dispositif de serrage maintient régulière
la tension du lien 35, 36 depuis le point d'ancrage jusqu'au point de serrage. En
conséquence le serrage de l'empeigne 20, et aussi celui de la tige 3, est homogène
au sein de la subdivision 32, 33 concernée.
[0038] Selon la première forme de réalisation de l'invention, et de manière non limitative,
le premier dispositif de serrage 31 de la première subdivision 32 comprend un premier
lien 35 qui s'étend depuis un premier point d'ancrage 37 relativement à la tige 3
jusqu'à un premier point de blocage 39 relativement à la tige, le premier point d'ancrage
37 se situant au niveau de l'empeigne 20, le premier point de blocage 39 se situant
au niveau de l'empeigne. Dans le même esprit, le deuxième dispositif de serrage 33
de la deuxième subdivision 34 comprend un deuxième lien 36 qui s'étend depuis un deuxième
point d'ancrage 38 relativement à la tige 3 jusqu'à un deuxième point de blocage 40
relativement à la tige, le deuxième point d'ancrage 38 se situant au niveau de l'empeigne
20, le deuxième point de blocage 40 se situant au niveau de l'empeigne. Au final,
deux subdivisions 31, 32 de l'empeigne bénéficient d'une bonne homogénéité de serrage.
[0039] Selon la première forme de réalisation, de manière non limitative, le premier dispositif
de serrage 31 s'étend depuis la zone arrière 21 de l'empeigne 20 vers la zone avant
22, selon une distance comprise entre 40 et 90% de la longueur de l'empeigne. On a
observé qu'une distance comprise entre 60 et 80% de la longueur de l'empeigne permet
un serrage homogène de la zone du métatarse du pied. Cela est très utile pour la transmission
d'impulsions ou d'informations sensorielles lors d'appuis avant.
[0040] Le premier point d'ancrage 37 du premier lien 35 à la tige 3 du premier dispositif
de serrage 31 comprend une couture 45. En fait le premier lien 35 est replié et cousu
pour former une boucle 46 au niveau du point d'ancrage 37. La boucle est retenue par
un passant d'extrémité 47, lui-même solidarisé à l'empeigne 20 par la couture 45 ci-avant
évoquée. Cet agencement est simple et léger ; de plus il préserve la souplesse de
l'empeigne, car le passant d'extrémité 47 est constitué d'une portion de sangle repliée,
Il reste néanmoins possible de prévoir d'autres structures pour le premier point d'ancrage
37.
[0041] On peut observer que le premier dispositif de serrage 31 présente des passants intermédiaires
48, 49, 50 situés sur la partie latérale 23 et sur la partie médiale 24 de l'empeigne
20. En l'occurrence, le premier dispositif de serrage 31 comprend deux passants latéraux
48, 49 et un passant médial 50. Bien entendu le nombre de passants peut être différent,
soit supérieur, soit inférieur. Mais un nombre réduit de passants, compris entre deux
et cinq, donne au premier dispositif 31 une grande efficacité de serrage. On observe
que, là encore, les passants intermédiaires 48, 49, 50 sont respectivement constitués
d'une portion de sangle repliée. L'intérêt est encore de préserver la légèreté et
la souplesse de l'empeigne, ou de la tige.
[0042] De manière non limitative, les passants intermédiaires 48, 49, 50 sont disposés à
une distance comprise entre 40 et 60% de la longueur de l'empeigne. La distance de
disposition des passants 48, 49, 50 est mesurée depuis la zone arrière 21, et la longueur
de l'empeigne est mesurée depuis la zone arrière 21 jûsqu'à la zone avant 22. Cette
disposition permet un serrage homogène du métatarse du pied et, par voie de conséquence,
sa bonne tenue dans la chaussure.
[0043] La structure du deuxième dispositif de serrage 33 s'inspire de celle du premier 31.
Ainsi le deuxième dispositif de serrage 33 s'étend depuis la zone arrière 21 de l'empeigne
20 vers la zone avant 22, selon une distance comprise entre 15 et 60% de la longueur
de l'empeigne. On a observé qu'une distance comprise entre 15 et 40% de la longueur
de l'empeigne permet un serrage homogène de la zone du cou-de-pied. Cela est très
utile pour le maintien de la tige au niveau du cou-de-pied. L'empeigne reste en place
sur le pied lors d'appuis dans des terrains en pente, particulièrement en descente.
[0044] Le deuxième point d'ancrage 38 du deuxième lien 36 à la tige 3 du deuxième dispositif
de serrage 33 comprend une couture 55. En fait le deuxième lien 36 est replié et cousu
pour former une boucle 56 au niveau du point d'ancrage 38. La boucle est retenue par
un passant d'extrémité 57, lui-même solidarisé à l'empeigne 20 par la couture 55 ci-avant
évoquée. Là encore l'agencement est simple et léger ; il préserve la souplesse de
l'empeigne, car le passant d'extrémité 57 est constitué d'une portion de sangle repliée.
Il reste néanmoins possible de prévoir d'autres structures pour le deuxième point
d'ancrage 38.
[0045] On peut observer que le deuxième dispositif de serrage 33 présente des passants intermédiaires
58, 59, 60 situés sur la partie latérale 23 et sur la partie médiale 24 de l'empeigne
20. En l'occurrence, le deuxième dispositif de serrage 33 comprend un passant latéral
58 et deux passants médiaux 59, 60. Bien entendu le nombre de passants peut être différent,
soit supérieur, soit inférieur. Mais là encore un nombre réduit de passants, compris
entre deux et cinq, donne au premier dispositif 31 une grande efficacité de serrage.
On observe que les passants intermédiaires 58, 59, 60 sont respectivement constitués
d'une portion de sangle repliée. L'intérêt est encore de préserver la légèreté et
la souplesse de l'empeigne, ou de la tige.
[0046] De manière non limitative, les passants intermédiaires 58, 59, 60 sont disposés à
une distance comprise entre 15 et 40% de la longueur de l'empeigne. La distance de
disposition des passants 58, 59, 60 est mesurée depuis la zone arrière 21, et la longueur
de l'empeigne est mesurée depuis la zone arrière 21 jusqu'à la zone avant 22. Cette
disposition permet un serrage homogène du cou-de-pied et, en conséquence, sa bonne
tenue dans la chaussure.
[0047] L'implantation des dispositifs de serrage 31, 33 est telle que le premier point d'ancrage
37 du premier dispositif de serrage 31 et le deuxième point d'ancrage 38 du deuxième
dispositif de serrage 33 sont décalés longitudinalement. On précise au passage que
le premier point d'ancrage 37 est plus vers l'avant, par rapport au deuxième point
d'ancrage 38, ce qui est conforme à la différence entre les étendues longitudinales
des dispositifs de serrage 31, 33 sur l'empeigne. Cela décale les deux subdivisions
32, 34 de l'empeigne longitudinalement l'une par rapport à l'autre. Il en résulte
deux zones de serrage distinctes pour la chaussure 1 : celle liée au premier dispositif
de serrage 31, active au niveau du métatarse principalement, et celle liée au deuxième
dispositif de serrage 33, active quant à elle au niveau du cou-de-pied. Un avantage
qui en découle est un libre arbitrage du serrage des zones ou subdivisions par l'utilisateur.
Il devient plus facile, grâce à l'invention, d'obtenir un serrage homogène du pied.
[0048] Comme on le comprend à l'aide de l'ensemble des figures 1 à 5, le premier dispositif
de serrage 31 comprend un premier dispositif de blocage 61 du premier lien 35, et
le deuxième dispositif de serrage 33 comprend un deuxième dispositif de blocage 62
du deuxième lien 36. Cela revient à dire que le blocage rapide du premier lien 35
et le blocage rapide du deuxième lien 36 sont totalement indépendants l'un de l'autre.
On peut dire aussi que l'intensité de serrage du premier dispositif 31 et l'intensité
de serrage du deuxième dispositif 33 sont totalement indépendantes l'une de l'autre.
Cela permet de serrer une subdivision 32, 34 de l'empeigne sans desserrer l'autre.
L'utilisateur peut donc avantageusement ajuster la répartition du serrage de l'empeigne,
pour obtenir la meilleure coopération de celle-ci avec le pied.
[0049] De manière non limitative, comme on le comprend notamment à l'aide de la figure 4,
le deuxième dispositif de blocage rapide 62 est un passant bloqueur. Avant de le décrire
plus en détail juste après, on précise que le premier dispositif de blocage rapide
61 est lui aussi un passant bloqueur, et que ce qui concerne le deuxième 62 concerne
aussi le premier 61.
[0050] Le passant bloqueur 62 est un guide qui présente la forme générale d'un croissant.
Il 62 est réalisé de manière identique ou similaire à celui décrit dans le document
EP 0 848 917-B1, incorporé à la description par référence. On précise néanmoins que le passant bloqueur
62 comprend un corps 70, réalisé par exemple en matière plastique ou métallique, présentant
un chemin de coulissement périphérique 71 qui est en forme de croissant. Ce chemin
71 est convexe dans sa forme générale, et concave dan9 toute section, pour faciliter
le guidage du lien 36. On observe qu'une première subdivision 72 du chemin 71, placée
du côté des passants 58, 59, 60 évoqués précédemment, présente une surface régulière.
Cela permet de facilement y faire glisser le lacet 36. Une deuxième subdivision 73
du chemin 71, placée du côté opposé aux passants 58, 59, 60, présente quant à elle
une surface irrégulière, prévue pour coincer, c'est-à-dire en fait bloquer, le coulissement
du lien ou lacet 36 le long du chemin 71. La subdivision 73 présente par exemple des
dents 74 en saillie à l'intérieur du chemin 71. Une traction sur le lacet 36, exercée
de façon à écarter celui-ci des dents 74, par exemple selon la flèche F1, permet une
mise en tension de la deuxième subdivision, entre le deuxième point d'ancrage 38 et
le deuxième dispositif de blocage 62. Ensuite le rabattement du lacet 36, selon la
flèche F2, dans la subdivision 73, laquelle est munie des dents 74, permet le maintien
du serrage. En effet, le lacet 36 est coincé par les dents : l'effet de blocage est
obtenu. L'effet de déblocage, quant à lui, est obtenu par l'action inverse.
[0051] Bien entendu, d'autres structures peuvent être prévues pour les dispositifs de blocage
61, 62.
[0052] De manière non limitative, toujours selon la première forme de réalisation de l'invention,
le premier dispositif de blocage rapide 61 et le deuxième dispositif de blocage rapide
62 sont en regard l'un de l'autre transversalement. Cela facilite les manipulations
de serrage de l'empeigne 20, surtout quand les deux dispositifs 31, 33 sont serrés
simultanément, l'un avec une main, l'autre avec l'autre main. Dans ce cas le pied
reste naturellement aligné par rapport à la jambe pendant le serrage.
[0053] On remarque que pour l'un au moins des dispositifs de serrage 31, 33, le lien 35,
36 est un lacet. Plus précisément ici, chaque lien 35, 36 est un lacet. Il s'agit
d'un composant simple et léger, bien adapté à la coopération avec un passant bloqueur.
[0054] Comme on peut l'observer notamment sur les figures 6 et 7, et de manière générale
à l'aide des figures 1 à 7, la première forme de réalisation de l'invention est telle
que l'empeigne 20 comprend une enveloppe externe 75, laquelle comprend un quartier
latéral 76 et un quartier médial 77, l'enveloppe externe 75 délimitant une ouverture
78 entre les quartiers 76, 77, l'ouverture 78 s'étendant depuis la zone arrière 21
de l'empeigne 20 vers l'avant 5, 22. On observe en parallèle que le quartier latéral
76 de l'enveloppe 75 est un élément de la partie latérale 23 de l'empeigne 20, et
qu'à ce titre, il 76 délimite le bord latéral 6 de la tige 3. De même le quartier
médial 77 de l'enveloppe 75 est un élément de la partie médiale 24 de l'empeigne 20
et, à ce titre, il 77 délimite le bord médial 7 de la tige 3. En complément on précise
que l'ouverture 78 de l'enveloppe externe 75 se confond avec la subdivision avant
17 de l'ouverture de chaussage 15 de la tige 3. L'enveloppe externe 75 donne sa résistance
mécanique à la tige 3, et donc aussi à l'empeigne 20, tout en permettant un chaussage
ou un déchaussage. En effet, il est possible d'écarter les quartiers 76, 77 l'un par
rapport à l'autre, lorsque les dispositifs de serrage 31, 32 n'opèrent pas.
[0055] A titre d'exemple non limitatif l'ouverture 78 de l'enveloppe 75, c'est-à-dire aussi
la subdivision avant 17 de l'ouverture de chaussage 15, s'étend depuis la zone arrière
21 vers la zone avant 22 selon une distance comprise entre 40 et 90% de la longueur
de l'empeigne. Il s'agit ici de faciliter le réglage du serrage d'une surface importante
de l'empeigne.
[0056] Il est prévu, pour la première forme de réalisation, qu'en s'étendant dans un sens
d'éloignement de la zone arrière 21, l'ouverture 78 de l'enveloppe externe s'incurve
vers un bord 6, 7. Une ouverture incurvée, c'est-à-dire courbe, facilite des flexions
de l'empeigne lors d'un cycle de marche. Cela réduit la fatigue de l'utilisateur.
[0057] Par exemple l'ouverture 78 de l'enveloppe externe 75, ou encore la subdivision avant
17 de l'ouverture de chaussage 15, s'incurve vers le bord médial 7. Cet agencement
permet à l'empeigne 20 de mieux s'adapter à des pieds de largeurs et/ou d'épaisseurs
différentes. En d'autres termes l'enveloppement du pied est meileur.
[0058] En complément l'empeigne 20 comprend une enveloppe interne 79 qui double les quartiers
latéral 76 et médial 77, et qui occulte, en partie au moins, l'ouverture 78 de l'enveloppe
externe 75. Selon la première forme de réalisation, l'enveloppe interne 79 s'étend
en regard de la totalité de l'ouverture 78. Il pourrait néanmoins alternativement
être prévu que l'enveloppe interne 79 s'étende en regard d'une partie seulement de
l'ouverture 78. Dans tous les cas l'enveloppe interne 79 rend l'application de l'empeigne
20 sur le pied plus homogène, en servant d'écran entre le pied et les quartiers 76,
77.
[0059] Selon la forme de réalisation décrite, l'enveloppe interne 79 est extensible de manière
réversible. Elle 79 est par exemple réalisée à partir d'un tissu extensible, d'une
couche de matériau élastiquement déformable tel que du caoutchouc, ou de tout équivalent.
Une enveloppe extensible améliore encore l'aptitude de l'empeigne 20 à épouser la
forme du pied.
[0060] Afin d'améliorer encore la précision de tenue, l'enveloppe externe 75 comprend un
rabat 85 issu de l'un des quartiers latéral 76 et médial 77, le rabat 85 étant prévu
pour s'étendre en partie au moins au niveau de l'ouverture 78 entre les quartiers
76, 77. L'amélioration de tenue est liée à la capacité du rabat 85 à glisser sur l'enveloppe
interne 79 lors du serrage d'un dispositif 31, 33.
[0061] A titre d'exemple, le rabat 85 est issu du quartier médial 77 de l'enveloppe externe
75. Par corollaire le rabat 85 s'étend jusqu'à approcher ou rejoindre le quartier
latéral 76. Après serrage des dispositifs de serrage 31, 33, le rabat 85 est tendu
tout en épousant la forme du pied, en prenant appui sur l'enveloppe interne 79. Ainsi,
le contact entre l'empeigne 20 et le pied reste homogène pendant la durée d'utilisation
de la chaussure. On observe que, par exemple, le rabat 85 s'étend transversalement
au niveau du cou-de-pied, ce qui revient à dire qu'il borde la zone arrière 21.
[0062] Le rabat 85 présente une extrémité libre 86 continue, qui rejoint presque ou complètement
le quartier latéral 76 lorsque l'empeigne 20 est serrée, Cela donne une certaine continuité
à celle-ci lors de l'utilisation de la chaussure.
[0063] On observe que, dans le sens de la longueur de la chaussure 1, le rabat 85 s'étend
au niveau du deuxième dispositif de serrage 33. En d'autres termes, le rabat 85 borde
la zone arrière 21. Cela optimise le maintien du cou-de-pied.
[0064] L'invention prévoit aussi que, pour le deuxième dispositif de serrage 33, le rabat
85 présente les passants de la partie latérale 23 ou médiale 24 qu'il prolonge. Plus
précisément selon la première forme, pour le deuxième dispositif de serrage 33, le
rabat 85 présente les passants médiaux 59, 60 de la partie médiale 24. Ainsi le deuxième
dispositif de serrage 33 est décalé vers le bord latéral. Cette disposition favorise
un meilleur enveloppement du pied par l'empeigne après serrage,
[0065] Les autres formes de réalisation de l'invention vont être présentées ci-après à l'aide
des figures 8 à 14. Pour des raisons de commodité, les éléments communs avec la première
forme sont désignés par les mêmes références. Ainsi ce sont surtout les différences
qui sont mises en évidence.
[0066] Pour la deuxième forme, selon la figure 8, on retrouve une chaussure 1 avec un semelage
externe 2 et une tige 3. La chaussure 1 comprend, notamment, une empeigne 20, ainsi
qu'un premier 31 et un deuxième 33 dispositifs de serrage, respectivement avec un
premier lien 35 et un deuxième lien 36.
[0067] Ce qui est spécifique à la deuxième forme de réalisation de l'invention, c'est que
la chaussure 1 comprend un dispositif de blocage unique 91 qui agit pour les deux
liens 35, 36. Le dispositif 91, bien connu d'un homme du métier, est disposé au niveau
de la zone arrière 21. Le dispositif 91 constitue en pratique un point de blocage
commun aux deux liens. Il s'agit d'une alternative de réalisation qui amène l'utilisateur
à manipuler ses dispositifs de serrage autrement. Par exemple, il peut serrer en tirant
les liens avec une main, et obtenir le blocage des liens avec l'autre main.
[0068] D'une manière plus générale, on observe que le ou les points de blocage 39, 40, 91
des liens 35, 36 sont situés au niveau de la zone arrière 21 de l'empeigne 20, avec
comme avantage, notamment, un accès manuel facile aux liens 35, 36 des dispositifs
de serrage.
[0069] Pour la troisième forme, selon la figure 9, on retrouve à nouveau une chaussure 1
avec un semelage externe 2 et une tige 3. La chaussure 1 comprend, notamment, une
empeigne 20, ainsi qu'un premier 31 et un deuxième 33 dispositifs de serrage, respectivement
avec un premier lien 35 et un deuxième lien 36. La chaussure 1 comprend aussi un rabat
95 qui prolonge un quartier de l'empeigne 20.
[0070] Ce qui est spécifique à la troisième forme de réalisation de l'invention, c'est que
le rabat 95 présente une extrémité libre 96 discontinue. Par corollaire l'extrémité
libre 96 se divise en plusieurs pattes 97, 98, par exemple au nombre de deux. Les
pattes 97, 98 augmentent l'aptitude du rabat 95 à épouser la forme du pied. Chaque
patte présente ici un passant 59, 60.
[0071] Pour la quatrième forme, selon la figure 10, on retrouve toujours une chaussure 1,
un semelage externe 2 et une tige 3. La chaussure comprend une empeigne 20, un premier
31 et un deuxième 33 dispositifs de serrage, respectivement avec un premier lien 35
et un deuxième lien 36.
[0072] Ce qui est spécifique à la quatrième forme de réalisation de l'invention o'est que,
pour l'un au moins des dispositifs de serrage 31, 33, le lien 35, 36 est une sangle.
En fait pour chaque dispositif le lien est une sangle. Le serrage des dispositifs
31, 33 est par exemple obtenu par nouage.
[0073] Pour les cinquième et sixième formes de réalisation, selon les figures 11 et 12,
on retrouve une chaussure 1, avec une empeigne 20 et une ouverture 17, 78 de l'enveloppe
externe 75.
[0074] Ce qui est spécifique à ces formes de réalisation, c'est que l'ouverture 17, 78 est
droite. Il s'agit d'une construction de tige 3 plus classique, pour laquelle le serrage
est amélioré par l'invention, dans le même esprit que pour les autres formes de réalisation.
[0075] De manière particulière pour la sixième forme, on observe que le rabat 85 est court,
dans le sens où il subsiste un écart important entre son extrémité libre 86 et le
quartier 76 auquel il fait face. L'écart est compris entre 40 et 80% de la largeur
de l'ouverture 78.
[0076] Pour la septième forme de réalisation, selon la figure 13, on retrouve une chaussure
1 avec un semelage externe 2 et une tige 3. La chaussure comprend, notamment, une
empeigne 20, ainsi qu'un premier 31 et un deuxième 33 dispositifs de serrage, respectivement
avec un premier lien 35 et un deuxième lien 36. Pour cette forme de réalisation, l'ouverture
17, 78 est droite.
[0077] Ce qui est spécifique à la septième forme de réalisation de l'invention c'est que,
en combinaison avec la forme de l'ouverture 17, 78, la chaussure 1 comprend un dispositif
de blocage unique 91 qui agit pour les deux liens 35,36. Ce dispositif 91 est disposé
au niveau de la zone arrière 21, et constitue ainsi un point de blocage commun aux
deux liens.
[0078] Pour la huitième forme de réalisation, selon la figure 14, on trouve toujours une
chaussure 1 avec un semelage externe 2 et une tige 3. La chaussure 1 comprend, notamment,
une empeigne 20 et un premier dispositif de serrage 31, lequel est muni d'un premier
lien 35 à l'instar, par exemple, de la chaussure selon la première forme.
[0079] Ce qui est spécifique à la huitième forme de réalisation de l'invention c'est que,
pour l'une des subdivisions 32, 34 de l'empeigne 20, le dispositif de serrage 101
comprend un rabat 105 serré de manière réversible par un moyen de serrage 106. Ici,
de manière non limitative, c'est le deuxième dispositif de serrage 101 qui comprend
un rabat. Bien entendu l'inverse eut été possible, dans le sens où il aurait pu s'agir
du premier dispositif.
[0080] Plus précisément, le rabat 105 est issu du bord latéral 6, en étant solidarisé au
quartier latéral 76. Le moyen de serrage 106 comprend encore une sangle 107 solidarisée
au rabat 105, apte à coopérer avec un renvoi 108 lui-même solidarisé à la tige 3,
pour assurer la mise en tension réversible de l'empeigne 20. On remarque au passage
que le moyen de serrage 106 comprend le renvoi 108. Cette forme de réalisation est
une alternative de construction qui fait appel à un lacet unique. Au final on a bien
deux dispositifs de serrage 31, 101, l'un qui comprend un lien 35, et l'autre qui
comprend un moyen dépourvu de lien.
[0081] Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques
de mise en oeuvre connus de l'homme du métier.
[0082] Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites,
et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications
qui vont suivre.
[0083] En particulier, l'une des subdivisions de l'empeigne peut être serrée par un dispositif
dépourvu de lien.
1. Chaussure (1) comprenant un semelage externe (2) et une tige (3), la tige (3) comprenant
une empeigne (20) qui s'étend en longueur depuis une zone arrière (21) jusqu'à une
zone avant (22), en largeur entre une partie latérale (23) et une partie médiale (24),
et en hauteur depuis le semelage externe (2) jusqu'à un sommet (25), la chaussure
(1) comprenant un premier dispositif de serrage (31) d'une première subdivision (32)
de l'empeigne (20), ainsi qu'un deuxième dispositif de serrage (33, 101) d'une deuxième
subdivision (34) de l'empeigne (20),
caractérisée par le fait que, pour l'une au moins des première (32) et deuxième (34) subdivisions, le dispositif
de serrage (31, 33) comprend un lien (35, 36) qui s'étend depuis un point d'ancrage
(37, 38) relativement à la tige (3) jusqu'à un point de blocage (39, 40, 91) relativement
à la tige (3), le point d'ancrage (37, 38) se situant au niveau de l'empeigne (20),
le point de blocage (39, 40, 91) se situant au niveau de l'empeigne (20).
2. Chaussure (1) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le premier dispositif de serrage (31) s'étend depuis la zone arrière (21) vers la
zone avant (22), selon une distance comprise entre 40 et 90% de la longueur de l'empeigne
(20).
3. Chaussure (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que le point d'ancrage (37) du lien (35) à la tige du premier dispositif de serrage (31)
comprend une couture (45).
4. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que le premier dispositif de serrage (31) présente des passants (48, 49, 50) situés sur
la partie latérale (23) et sur la partie médiale (24) de l'empeigne (20).
5. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que le deuxième dispositif de serrage (33, 101) s'étend depuis la zone arrière (21) vers
la zone avant (22), selon une distance comprise entre 15 et 60% de la longueur de
l'empeigne (20).
6. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que le point d'ancrage (38) du lien (36) à la tige du deuxième dispositif de serrage
(33) comprend une couture (55).
7. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que le deuxième dispositif de serrage (33) présente des passants (58, 59, 60) situés
sur la partie latérale (23) et sur la partie médiale (24) de l'empeigne (20).
8. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que le point d'ancrage (37) du premier dispositif de serrage (31) et le point d'ancrage
(38) du deuxième dispositif de serrage (33) sont décalés longitudinalement.
9. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait que le premier dispositif de serrage (31) comprend un premier dispositif de blocage (61)
du lien (35), et par le fait que le deuxième dispositif de serrage (33) comprend un deuxième dispositif de blocage
(62) du lien (36).
10. Chaussure (1) selon la revendication 9, caractérisée par le fait que le premier dispositif de blocage (61) et le deuxième dispositif de blocage (62) sont
en regard l'un de l'autre transversalement.
11. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait qu'elle comprend un dispositif de blocage unique (91) qui agit pour les deux liens (35,
36).
12. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée par le fait que le ou les points de blocage (39, 40, 91) des liens (35, 36) sont situés au niveau
de la zone arrière (21) de l'empeigne (20).
13. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée par le fait que pour l'un au moins des dispositifs de serrage (31, 33), le lien (35, 36) est un lacet.
14. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée par le fait que pour l'un au moins des dispositifs de serrage (31, 33), le lien (35, 36) est une
sangle.
15. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisée par le fait que l'empeigne (20) comprend une enveloppe externe (75), laquelle comprend un quartier
latéral (76) et un quartier médial (77), l'enveloppe externe (75) délimitant une ouverture
(17, 78) entre les quartiers (76, 77), l'ouverture (17, 78) s'étendant depuis la zone
arrière (21) de l'empeigne (20) vers l'avant (5, 22).
16. Chaussure (1) selon la revendication 15, caractérisée par le fait qu'en s'étendant dans un sens d'éloignement de la zone arrière (21), l'ouverture (17,
78) s'incurve vers un bord (6, 7).
17. Chaussure (1) selon la revendication 16, caractérisée par le fait que l'ouverture (17, 78) s'incurve vers le bord médial (7).
18. Chaussure (1) selon la revendication 15, caractérisée par le fait que l'ouverture (17, 78) est droite.
19. Chaussure (1) selon l'une des revendications 15 à 18, caractérisée par le fait que l'empeigne (20) comprend une enveloppe interne (79) qui double les quartiers latéral
(76) et médial (77), et qui occulte, en partie au moins, l'ouverture (17, 78) de l'enveloppe
externe (75).
20. Chaussure (1) selon la revendication 19, caractérisée par le fait que l'enveloppe interne (79) est extensible de manière réversible.
21. Chaussure (1) selon l'une des revendications 15 à 20, caractérisée par le fait que l'enveloppe externe (75) comprend un rabat (85, 95) issu de l'un des quartiers latéral
(76) et médial (77), le rabat étant prévu pour s'étendre en partie au moins au niveau
de l'ouverture (17, 78) entre les quartiers (76,77).
22. Chaussure (1) selon la revendication 21, caractérisée par le fait que le rabat (85, 95) est issu du quartier médial (77) de l'enveloppe externe (75).
23. Chaussure (1) selon la revendication 21 ou 22, caractérisée par le fait que le rabat (85) présente une extrémité libre (86) continue.
24. Chaussure (1) selon la revendication 21 ou 22, caractérisée par le fait que le rabat (95) présente une extrémité libre (96) discontinue.
25. Chaussure (1) selon l'une des revendications 21 à 24, caractérisée par le fait que, dans le sens de la longueur de la chaussure (1), le rabat (85, 95) s'étend au niveau
du deuxième dispositif de serrage (33).
26. Chaussure (1) selon la revendication 25, caractérisée par le fait que, pour le deuxième dispositif de serrage (33), le rabat (85, 95) présente les passants
(58, 59, 60) de la partie latérale (23) ou médiale (24) qu'il prolonge.
27. Chaussure (1) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que, pour l'une des subdivisions (32, 34) de l'empeigne (20), le dispositif de serrage
(101) comprend un rabat (105) serré de manière réversible par un moyen de serrage
(106).