[0001] La présente invention concerne le domaine technique des tondeuses à cheveux ou à
barbe, plus particulièrement le domaine des tondeuses électriques à cheveux ou à barbes.
De telles tondeuses comprennent généralement un boîtier sur une extrémité duquel est
agencée une tête de coupe qui est composée de deux lames de coupe animées d'un mouvement
relatif d'oscillations alternatives assuré par un moteur électrique. Une alimentation
électrique du moteur filaire peut être envisagée aussi bien qu'une alimentation électrique
sur batterie. Afin de pouvoir couper les cheveux à une certaine longueur souhaitée,
la tondeuse peut comprendre un accessoire, souvent présenté sous forme d'un peigne,
adapté sur le boîtier et/ou la tête de coupe pour définir une surface d'appui sur
le cuir chevelu de l'utilisateur. La longueur des cheveux coupés correspond donc à
la distance absolue entre cette surface d'appui et la tête de coupe, cette distance
peut être modifiée pour donner plusieurs longueurs possibles par changement d'accessoire
quand celle-ci est définie par les dimensions de l'accessoire, ou encore par déplacement
d'une partie ou de l'ensemble de l'accessoire monté sur boîtier/tête de coupe.
[0002] On connait le document
US6807736 qui est une tondeuse à cheveux qui dispose de plusieurs peignes détachables et de
tailles différentes, chaque peigne est associé à une couleur particulière, l'appareil
comprenant une légende qui indique les associations de couleur-tailles de chaque peigne.
En changeant de peigne, l'utilisateur peut donc avoir des longueurs de coupe différentes.
L'inconvénient de cette invention est de devoir disposer tout l'ensemble des accessoires
pour avoir une gamme complète de longueurs ce qui présente un problème d'encombrement
et de coût. Ainsi, du fait qu'il faut démonter un accessoire du boîtier et en remonter
un autre au moment du réglage, l'utilisateur perd du temps dans la visualisation et
la manipulation. Enfin, l'utilisateur n'a pas la possibilité de choisir une longueur
de coupe avec précision.
[0003] On connait également le document
EP1710055 qui enseigne une tondeuse à cheveux comportant un dispositif de réglage de position
d'un guide de coupe, motorisé et asservi par un dispositif électronique, adaptant
automatiquement la position du guide de coupe en fonction de l'option de coupe choisie
par l'utilisateur. Cette invention exige l'utilisation de différents moyens électroniques
ainsi qu'un microprocesseur pouvant proposer différentes options à l'utilisateur.
Par conséquent, la fabrication d'un tel appareil est assez complexe et le coût est
souvent trop élevé pour les utilisateurs qui connaissent déjà leurs styles de coupe.
[0004] Par ailleurs, on connait encore un autre document
EP2332701 qui divulgue un dispositif de réglage par rotation pour ajuster la distance entre
deux éléments. D'après l'invention, le dispositif serait utilisé particulièrement
sur une tondeuse à cheveux pour faire varier la distance entre un peigne et les lames
de coupe. L'avantage de cette invention est de pouvoir effectuer une rotation d'un
élément de réglage au-delà de 600° pour obtenir un réglage plus précis et purement
mécanique, donc il n'est nécessaire d'avoir ni plusieurs peignes interchangeables
ni un moyen électronique. Néanmoins, afin d'assurer une meilleure étanchéité de l'appareil,
un tel mécanisme permet que seule une partie de l'élément de réglage soit exposée
à l'extérieur du boîtier et maniable par l'utilisateur, la manipulation du bouton
est notamment réalisée par le pouce de l'utilisateur, donc le ressenti de manipulation
ainsi que la précision de réglage est assez faible. De plus, selon l'invention, la
partie du bouton qui est maniable par l'utilisateur est au même niveau que le boîtier,
il serait difficile de bloquer le bouton à une position rotative pour garder la longueur
de coupe prédéterminée. Enfin, la position relative du moyen de réglage par rapport
au boîtier de la tondeuse restant inchangée, il est difficile pour l'utilisateur de
distinguer si l'appareil est en état de réglage ou pas.
[0005] Le but de la présente invention est donc de remédier aux inconvénients précités et
de proposer une tondeuse à peigne réglable ayant un moyen de réglage maniable pour
l'utilisateur.
[0006] Un autre but de l'invention est de proposer une tondeuse à peigne réglable ayant
un moyen de réglage précis et fiable pendant et après le réglage de la longueur de
coupe.
[0007] Un autre but de l'invention est de faciliter la visualisation de la possibilité de
réglage pour l'utilisateur.
[0008] Encore un autre but de l'invention est d'améliorer la sensation de réglage.
[0009] Encore un autre but de l'invention est de proposer une tondeuse à peigne réglable
compacte et non encombrante.
[0010] Enfin un autre but de l'invention est de proposer une tondeuse à peigne réglable
de haute qualité et économique.
[0011] Afin d'atteindre ces objectifs, l'invention concerne une tondeuse comportant un boîtier
contenant une lame stationnaire et une lame mobile pouvant être entraînée par rapport
à la lame stationnaire pour effectuer une coupe, le boîtier étant muni au moins d'un
peigne destiné à être disposé entre les lames de coupe et le cuir chevelu pouvant
être déplacé par rapport au boîtier, le déplacement du peigne étant destiné à être
commandé par un moyen de réglage relié audit peigne par l'intermédiaire d'un moyen
de transmission mécanique,
caractérisé en ce que :le moyen de réglage est destiné à être maintenu en au moins une première position
sortie par rapport au boîtier par un moyen de rétraction. Cette configuration géométrique
permet de donner à l'utilisateur l'accès à l'ensemble du moyen de réglage et donc
de faciliter la maniabilité pendant le réglage.
[0012] Dans une variante préférable de l'invention, ledit moyen de réglage est destiné à
être maintenu en une deuxième position rétractée par rapport à ladite première position
sortie. Ceci permet de rendre le moyen de réglage non accessible pour subir un mouvement
en rotation après le réglage et de rendre la tondeuse moins encombrante.
[0013] Pour arriver à cet effet, ledit moyen de rétraction comprend un verrou destiné à
se déplacer dans un positionneur destiné à coopérer avec ledit moyen de réglage lorsque
ledit verrou est sous contrainte d'un moyen de rappel ou d'une force d'appui, ledit
positionneur étant lié en rotation à une roue d'entraînement destinée à coopérer avec
ledit moyen de transmission mécanique.
[0014] Plus précisément et dans un mode de réalisation préférable, ledit verrou comprend
au moins un moyen de guidage destiné à glisser dans des formes sur la paroi intérieure
dudit positionneur, lesdites formes comprennent des rampes hélicoïdales et des saignées
pouvant alternativement arrêter ledit moyen de guidage en deux positions différentes
lorsque ledit verrou est guidé en rotation par une série de dents verticales sur une
première circonférence de ladite roue d'entrainement, ladite série de dents verticales
étant destinée à recevoir ledit moyen de guidage de manière à ce que ledit verrou
soit toujours entrainé à tourner dans le même sens. Ce système de rétraction permet,
à chaque appui, de changer la position longitudinale du verrou par rapport au positionneur.
[0015] Afin d'établir la transmission mécanique, ladite roue d'entrainement comprend sur
une deuxième circonférence une première roue dentée.
Selon une caractéristique de l'invention, ledit moyen de transmission mécanique comprend
un curseur ayant une deuxième roue dentée, formant avec ladite première roue dentée
de ladite roue d'entraînement un engrenage concourant à un angle α. Cette construction
d'engrenage permet d'optimiser l'effort d'application et la vitesse angulaire, le
réglage est donc plus facile et plus précis.
[0016] Dans une forme préférée mais non exclusive de réalisation, ledit curseur comprend
au moins une hélice du type filetage qui coopère avec un coulisseau comprenant au
moins une partie d'un taraudage correspondant à ladite hélice, ledit coulisseau étant
destiné à recevoir ledit peigne par un clippage. La rotation du curseur est donc convertie
en translation du coulisseau, le filetage et le taraudage des deux pièces pourront
être ajustés pour optimiser le rapport de course, le réglage est donc plus précis.
[0017] Selon une caractéristique de l'invention visant à rendre le moyen de réglage rétractable,
ledit moyen de réglage est lié en translation au moyen de rétraction par l'accouplement
entre au moins un crochet sur l'un parmi le moyen de réglage et le verrou et un orifice
sur l'autre parmi le moyen de réglage et le verrou. Le moyen de réglage peut donc
avoir également deux positions maintenues différentes.
[0018] Selon une caractéristique de l'invention visant à actionner le moyen de transmission
mécanique par le moyen de réglage, ledit moyen de réglage est lié en rotation au moyen
de rétraction par une liaison glissière entre ledit moyen de réglage et ledit positionneur.
Une rotation du moyen de réglage entraine donc le positionneur qui est lui-même relié
à la roue d'entrainement pour que celle-ci tourne dans le même sens que le moyen de
réglage.
[0019] Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite roue d'entraînement comprend
de manière coaxiale une bague de sensation ayant des bosses sur la circonférence destinées
à actionner sur un ressort de sensation. Ceci permet de donner une sensation de cran
à l'utilisateur lors de la rotation dans un sens ou dans un autre.
[0020] Avantageusement, les pièces : moyen de réglage, verrou, positionneur, roue d'entraînement,
curseur, sont montées et maintenues en place sur une mono pièce dite support. Le support
est conçu pour servir en tant que référence de positionnement des pièces, les jeux
sont plus faibles et le produit a une meilleure qualité.
[0021] Plus particulièrement, ledit boîtier comprend un indicateur de la longueur de coupe.
Ceci permet à l'utilisateur de connaitre visuellement la longueur de coupe choisie.
[0022] Pour que l'indicateur affiche la longueur de coupe en fonction du positionnement
du coulisseau, ledit coulisseau comprend un potentiomètre pouvant donner la position
du peigne audit indicateur sur une gamme de réglages possible.
[0023] De façon avantageuse, la tondeuse comprend au moins deux peignes détachables de taille
différente. Les peignes ayant les gammes de longueurs de coupe réglables différentes,
l'utilisateur peut choisir le peigne adapté en fonction du type de coupe souhaité.
[0024] L'invention sera mieux comprise à l'étude du mode principal de réalisation pris à
titre nullement limitatif et illustré dans les Figures annexées dans lesquelles :
- La Figure 1 est une vue en perspective de l'ensemble de la tondeuse ainsi que son
peigne;
- La Figure 2 est une vue éclatée du moyen de rétraction et du moyen de réglage ;
- La Figure 3 est une vue en perspective du moyen de réglage ;
- La Figure 4 est une vue de coupe latérale du positionneur ;
- La Figure 5 est une vue latérale de l'ensemble du moyen de transmission mécanique.
- La Figure 6 est une vue en perspective de l'ensemble du moyen de transmission mécanique
;
- La Figure 7 est une vue en perspective du support avec les pièces montées ;
- La Figure 8 est une vue en perspective de l'ensemble du moyen de rétraction, du moyen
de transmission mécanique, du potentiomètre et du peigne ;
- La Figure 9 est une vue en perspective d'un détail du moyen de réglage.
[0025] Une tondeuse à cheveux ou à barbe, telle qu'illustrée à la Figure 1 et désignée dans
son ensemble par la référence 1, comprend un boîtier 10 définissant une zone de préhension
et étant équipé en partie basse d'une tête de coupe composée d'une lame de coupe stationnaire
11 et une lame de coupe mobile 12. La tondeuse 1 comprend également au moins un peigne
2 destiné à venir s'adapter sur la tondeuse 1 de manière détachable et déplaçable
par un coulisseau 32 qui sera expliqué plus loin. Le peigne 2 comprend une série d'ailettes
qui définissent un plan d'appui 22 contre le cuir chevelu de l'utilisateur, la distance
absolue entre ce plan d'appui 22 et les lames de coupe 11, 12 définit donc la longueur
des cheveux après la coupe. Cette longueur est réglable par le déplacement du peigne
2, le peigne 2 étant entrainé en translation par le coulisseau 32.
[0026] Afin de pouvoir régler la longueur de coupe définie par le plan d'appui 22 et les
lames de coupe 11, 12, la tondeuse dispose d'un moyen de réglage 5 sous forme d'une
molette comme illustré à la Figure 1, destiné à subir un mouvement en rotation autour
de son axe Δ dans un sens ou dans l'autre. Le moyen de réglage 5 est mobile en translation
entre deux positions A et C, mais ne peut être maintenu qu'à la position A et, selon
une variante préférable de l'invention, une autre position B, qui correspond à la
position rétractée du moyen de réglage 5, la position B étant entre la position A
et la position C. Lors du réglage, le moyen de réglage 5 est maintenu en position
A pour qu'il soit sorti suffisamment du boîtier 10 afin de permettre à l'utilisateur
de prendre substantiellement la totalité de sa circonférence 51 pour une manipulation
de rotation facile et précise. Avec la position B dite rétractée, nous avons la possibilité
de descendre le moyen de réglage 5 assez bas jusqu'à ce qu'une manipulation de rotation
soit impossible.
[0027] Avant de présenter le fonctionnement du moyen de rétraction 4, il faudrait tout d'abord
comprendre que ce moyen de rétraction 4 comprend un verrou 41 qui est relié au moyen
de réglage 5 en translation et qui est en même temps rotatif autour de l'axe Δ. Selon
une forme préférée mais non exclusive de réalisation, le moyen de réglage 5 comprend
deux crochets 50 comme illustrés à la Figure 3 et le verrou 41 comprend un orifice
411 dans lequel sont insérés les crochets 50 pour que ceux-ci rendent le moyen de
réglage 5 dépendant du verrou 41 en translation dans la direction X. La surface supérieure
412 du verrou 41 est destinée à appuyer contre un plan de contact 52 du moyen de réglage
5 pour que ce dernier soit actionné par le verrou 41 dans la direction Y qui est opposée
de la direction X. On pourrait bien sûr imaginer d'autres modes de réalisation pour
atteindre cet objectif tant que le moyen de réglage est libre en rotation par rapport
au verrou.
[0028] Nous allons maintenant expliquer en détails le moyen de rétraction 4 mieux illustré
à la Figure 2. Il comprend un positionneur 42 ayant une forme cylindrique positionnée
sur l'axe Δ, une extrémité du positionneur 42 disposant d'une série de bras de fixation
423 pouvant s'incruster dans des cavités 442 réparties sur une circonférence de la
roue d'entrainement 44 qui est également une pièce circulaire pouvant tourner autour
de l'axe Δ. De cette manière, la roue d'entrainement 44 est entrainée en rotation
par le positionneur 42 lors du réglage. D'autres moyens de fixation rotative pourraient
être envisagés comme un collage des deux pièces ou encore une liaison glissière, mais
la solution de clippage proposée ci-dessus présente un avantage économique et industriel.
[0029] Avant de monter le positionneur 42 sur la roue d'entrainement 44, on vient placer
le verrou 41 dans le positionneur 42 pour qu'il puisse se déplacer sur l'axe Δ. Toujours
à la Figure 2, le verrou 41 dispose sur sa surface cylindrique d'une pluralité de
moyens de guidage 410 présentés sous forme de tétons 410 destinés à entrer en contact
avec la paroi intérieure du positionneur 42. Comme illustrée à la Figure 4 et selon
une variante préférable de l'invention, afin de pouvoir arrêter le verrou en deux
positions différentes sur l'axe Δ, le positionneur comprend sur sa paroi intérieure
des formes 422 comprenant des rampes hélicoïdales 420 et des saignées 421 réparties
de façon alternative et circulaire, ce qui fait que lors du déplacement du verrou
41 dans la direction Y, tous les tétons 410 butent sur soit une rampe hélicoïdale
soit une saignée. Ce déplacement du verrou 41 dans la direction Y est actionné par
un moyen de rappel 43 qui est positionné entre le verrou 41 et la roue d'entrainement
44 et qui est toujours en état compressé. Ceci permet de bien garder les tétons 410
contre les formes 422. Quand les tétons 410 sont arrêtés par les saignées 421, la
totalité du moyen de réglage 5 est substantiellement sortie du boîtier afin de donner
accès à l'utilisateur pour le réglage, cette position maintenue correspond à la position
A qui est une extrémité du parcours du moyen de réglage 5. Quand les tétons 410 sont
arrêtés par les rampes hélicoïdales 420, le moyen de réglage 5 est rétracté pour arriver
à une position B qui est à fleur du boîtier 10 ou légèrement sortie de /rentrée dans
le boîtier 10 afin d'interdire une manipulation en rotation.
[0030] Afin de passer le moyen de réglage 5 d'une position à une autre, il suffit que l'utilisateur
exerce une force d'appui sur le moyen de réglage 5. En compressant le moyen de rappel
43, le verrou se déplace dans la direction X et les tétons 410 sortent des formes
422 jusqu'à ce qu'ils touchent la roue d'entrainement 44. A ce moment là, le moyen
de réglage arrive à la position C qui est l'autre extrémité de son parcours. En effet,
comme illustrée à la Figure 2, la première circonférence de la roue d'entrainement
44 qui reçoit les tétons 410 comprend une série de dents verticales 440, ces dents
sont réparties de manière à ce que chaque téton, en descendant vers la roue d'entrainement,
glisse toujours sur le même coté d'une dent, ce qui oblige le verrou 41 à exprimer
légèrement un mouvement angulaire dans un sens unique. On peut comprendre par le terme
« légèrement » que le verrou tourne suffisamment pour que les tétons passent d'une
forme à une autre sans perturber la fonction du changement de position du moyen de
réglage de manière alternative. Avantageusement, on peut voir à la Figure 4 que les
rampes hélicoïdales 420 et les saignées 421 sont espacées des pentes 425, 426 pouvant
aider à la rotation du verrou dans le sens souhaité quand celui-ci remonte dans la
direction Y par l'effort de compression du moyen de rappel 43.
[0031] Dans une autre variante non illustrée, le blocage du moyen de réglage 5 à la position
A dite sortie peut être réalisé par une autre pièce intermédiaire pouvant actionner
directement sur le moyen de réglage. Dans ce cas de figure, on peut simplifier le
moyen de rétraction 4 en remplaçant les saignées 421 par des rainures dans lesquelles
le verrou est libre et ne reçoit plus d'effort de compression provenant du moyen de
rappel qui sera complètement relâché.
[0032] Comme illustré à la Figure 2 et selon une variante de l'invention, le moyen de réglage
5 est lié en rotation au positionneur 42 par une liaison glissière entre les rainures
53 sur le moyen de réglage 5 et les lignes en protubérance 424 sur le positionneur
42. Cette liaison permet au positionneur 42 ainsi qu'à la roue d'entrainement 44 de
tourner dans un sens ou dans l'autre autour de l'axe Δ. Cette liaison glissière peut
être substituée par d'autres moyens comme un collage ou un clippage,
[0033] Afin de transmettre cette rotation de l'ensemble du moyen de rétraction 4 autour
de l'axe Δ en une translation du peigne 2, la roue d'entrainement 44 comprend une
première roue dentée 441 faisant partie d'un moyen de transmission mécanique 3. Cette
roue dentée peut être conique ou bien droite. Comme illustré à la Figure 5, le moyen
de transmission mécanique 3 comprend également un curseur 31 qui est une pièce cylindrique
monté sur l'axe Δ' et limité en translation par rapport au boîtier, ce curseur 31
dispose à une extrémité d'une deuxième roue dentée 310 qui forme avec la première
roue dentée 441 un engrenage concourant à un angle α. Cet angle ainsi que la taille
et le nombre de dents sur chaque roue dentée est ajusté pour obtenir un effort sur
la denture et un rapport de vitesse optimaux.
[0034] Pour mieux comprendre le moyen de transmission mécanique 3, il comprend un coulisseau
32 fixé en rotation par rapport au boîtier et destiné à se déplacer sur l'axe Δ' comme
illustré à la Figure 6. Le coulisseau 32 comprend des parties d'un taraudage 320 sous
forme de protubérances espacées sur sa surface intérieure. Ces protubérances forment
avec des hélices 311 du type filetage sur la surface extérieure du curseur 31 une
structure vis-écrou grâce à laquelle le coulisseau 32 effectue un mouvement en translation
sur l'axe Δ' lorsque le curseur 31 est entrainé en rotation autour de l'axe Δ'. Le
coulisseau 32 reçoit le peigne 2 par un clippage, le peigne 2 peut donc être entrainé
par le coulisseau 32 en translation dans un sens ou dans l'autre sur l'axe Δ'.
[0035] Ce principe de transmission s'adapte également à d'autres modes de réalisation, y
compris un filetage/taraudage complet sur les deux pièces ou encore un filetage sur
le coulisseau 32 et un taraudage sur le curseur 31, etc., le but étant de transmettre
la rotation du curseur 31 en translation du coulisseau 32. On peut aussi ajuster la
dimension du filetage et/ou le taraudage définissant le rapport de course d'avance
du coulisseau 32 afin d'obtenir un réglage très précis.
[0036] On peut donc faire varier de manière très ample le nombre des dentures, l'angle de
l'engrenage et le filetage / taraudage pour obtenir un rapport entre le mouvement
angulaire du moyen de réglage et le mouvement en translation du peigne.
[0037] Pour donner une idée de la précision améliorée avec la présente invention, selon
une variante envisagée,
- la roue d'entrainement comprend sur la première roue dentée18 dents ;
- le curseur comprend sur la deuxième roue dentée 20 dents ;
- on a la possibilité de tourner la roue d'entrainement à un cran qui correspond à un
angle de 30° ;
- 1 tour du curseur correspond à 6mm d'avancement du coulisseau
En faisant le calcul, on arrive à un résultat de 0,45mm d'avancement du peigne pour
une rotation d'un cran (30°) du moyen de réglage. Selon différentes combinaisons,
il est possible d'obtenir un réglage plus ou moins précis suivant le besoin des utilisateurs.
[0038] Dans le but d'encore améliorer le réglage de la longueur de coupe, la tondeuse 1
comprend, comme illustré à la Figure 9, une bague de sensation 6 ayant des bosses
crantées 61 pouvant pousser un ressort de sensation 7. La bague de sensation 6 est
fixée en rotation autour de l'axe Δ sur la roue d'entrainement 44, elle donne à l'utilisateur
une sensation de cran lors d'une rotation dans un sens ou dans l'autre. La dimension
angulaire des bosses crantées 61 peut être cohérente avec les crans de rotation du
moyen de réglage 5 pour que chaque sensation de cran corresponde au cran d'avancement
du peigne 2. Mais ceci peut ne pas l'être si on souhaite simplement indiquer à l'utilisateur
que le réglage est en cours.
[0039] Au travers des descriptions et des dessins, on arrive facilement à comprendre que
l'ensemble du système intérieur du boîtier 10 y compris le moyen de rétraction 4 et
le moyen de transmission mécanique 3 fonctionne si les sous-ensembles sont bien dimensionnés
et mis en position correctement. Pour cela, nous avons conçu une pièce qui est un
support 8 comme illustré à la Figure 7. Le support 8 est une pièce de référence comprenant
un cylindre 81 sur l'axe A, un cylindre 82 sur l'axe Δ', et des moyens de fixations
83 permettant de fixer le support 8 directement sur le boîtier 10. Avec cette pièce,
on peut facilement venir poser le moyen de rétraction 4 dans le cylindre 82 et le
curseur 31 sur le cylindre 82 pour qu'ils soient gardés en position pendant le fonctionnement.
En se faisant référence à la même pièce, tous les sous-ensembles du moyen de rétraction
4 ainsi que le curseur 31 gardent des jeux de fonctionnement très faibles entre eux,
la chaine de cotes est réduite et la dispersion est diminuée. On arrive à obtenir
donc un appareil de meilleure qualité avec une fiabilité de réglage satisfaisante.
[0040] Afin de pouvoir visualiser le réglage, la tondeuse 1 dispose sur le boîtier d'un
indicateur 9 qui affiche la longueur de coupe instantanément avec le réglage. Selon
une variante de l'invention, l'indicateur 9 comprend un écran LCD sur lequel la longueur
de coupe est affichée en numérique. Pendant le fonctionnement, l'indicateur 9 capte
un signal qui est fonction de la position d'un potentiomètre 321 qui est agencé sur
le coulisseau 32. On peut également mettre en place des marquages sur le peigne qui
sont pointés par une flèche sur le boîtier de la tondeuse. Il existe d'autres moyens
d'affichage, par exemple avec des LEDs (diodes électroluminescentes) à différentes
positions correspondant à une gamme de longueurs de coupe, mais un tel affichage rend
la gamme très limitative.
[0041] Selon l'invention, la tondeuse 1 est adaptée pour une coupe de cheveux ou de barbe.
Il nous est donc apparu le besoin de fournir plusieurs peignes de taille différente
afin d'élargir la gamme de longueur de coupe. Ces peignes sont donc détachables du
coulisseau et interchangeables entre eux.
[0042] Bien entendu, d'autres modifications peuvent être apportées à l'invention dans le
cadre des revendications annexées.
1. Tondeuse (1) comportant un boîtier (10) contenant une lame stationnaire (11) et une
lame mobile (12) pouvant être entraînée par rapport à la lame stationnaire (11) pour
effectuer une coupe, le boîtier (10) étant muni au moins d'un peigne (2) destiné à
être disposé entre les lames de coupe et le cuir chevelu pouvant être déplacé par
rapport au boîtier (10), le déplacement du peigne (2) destiné à être commandé par
un moyen de réglage (5) relié audit peigne (2) par l'intermédiaire d'un moyen de transmission
mécanique (3), ledit moyen de réglage (5) est destiné à être maintenu en au moins
une première position sortie (A) par rapport au boîtier (10) par un moyen de rétraction
(4), caractérisé en ce que le moyen de réglage (5) est destiné à subir un mouvement en rotation autour de son
axe Δ, lors du réglage, le moyen de réglage étant maintenu en position A, et en ce que le moyen de réglage (5) est destiné à être maintenu en une deuxième position rétractée
(B) par rapport à ladite première position sortie (A).
2. Tondeuse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ledit moyen de rétraction (4) comprend un verrou (41) destiné à se déplacer dans
un positionneur (42) destiné à coopérer avec ledit moyen de réglage (5) lorsque ledit
verrou (41) est sous contrainte d'un moyen de rappel (43) ou d'une force d'appui,
ledit positionneur (42) étant lié en rotation à une roue d'entraînement (44) destinée
à coopérer avec ledit moyen de transmission mécanique (3).
3. Tondeuse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ledit verrou (41) comprend au moins un moyen de guidage (410) destiné à glisser dans
des formes (422) sur la paroi intérieure dudit positionneur (42), lesdites formes
(422) comprennent des rampes hélicoïdales (420) et des saignées (421) pouvant alternativement
arrêter ledit moyen de guidage (410) en deux positions différentes lorsque ledit verrou
(41) est guidé en rotation par une série de dents verticales (440) sur une première
circonférence de ladite roue d'entrainement (44), ladite série de dents verticales
(440) étant destinée à recevoir ledit moyen de guidage (410) de manière à ce que ledit
verrou (41) soit toujours entrainé à tourner dans le même sens.
4. Tondeuse selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisée en ce que ladite roue d'entrainement (44) comprend sur une deuxième circonférence une première
roue dentée (441).
5. Tondeuse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ledit moyen de transmission mécanique (3) comprend un curseur (31) ayant une deuxième
roue dentée (310), formant avec ladite première roue dentée (441) de ladite roue d'entraînement
(44) un engrenage concourant à un angle α.
6. Tondeuse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ledit curseur (31) comprend au moins une hélice (311) du type filetage qui coopère
avec un coulisseau (32) comprenant au moins une partie d'un taraudage (320) correspondant
à ladite hélice (311), ledit coulisseau (32) étant destiné à recevoir ledit peigne
(2) par un clippage.
7. Tondeuse selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisée en ce que ledit moyen de réglage (5) est lié en translation au moyen de rétraction (4) par
l'accouplement entre au moins un crochet (50) sur l'un parmi le moyen de réglage (5)
et le verrou (41) et un orifice (411) sur l'autre parmi le moyen de réglage (5) et
le verrou (41).
8. Tondeuse selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisée en ce que ledit moyen de réglage (5) est lié en rotation au moyen de rétraction (4) par une
liaison glissière entre ledit moyen de réglage (5) et ledit positionneur (42).
9. Tondeuse selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisée en ce que ladite roue d'entraînement (44) comprend de manière coaxiale une bague de sensation
(6) ayant des bosses (61) sur la circonférence destinées à actionner sur un ressort
de sensation (7).
10. Tondeuse selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisée en ce que le moyen de réglage (5), le verrou (41), le positionneur (42), la roue d'entraînement
(44) et le curseur (31) sont montés et maintenus en place sur une mono pièce dite
support (8).
11. Tondeuse selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit boîtier (10) comprend un indicateur (9) de la longueur de coupe.
12. Tondeuse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ledit coulisseau (32) comprend un potentiomètre (321) pouvant donner la position
du peigne audit indicateur (9) sur une gamme de réglages possible.
13. Tondeuse selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux peignes détachables de taille différente.