Domaine technique
[0001] La présente invention concerne un mécanisme d'indication à la demande d'une information
pour mouvement horloger, comprenant un levier de commande d'un organe d'indication
de cette information, susceptible de coopérer au moins indirectement avec ce dernier
pour indiquer l'information en réponse à un évènement de déclenchement prédéfini.
Le levier de commande est destiné à être monté mobile sur un élément de bâti du mouvement
horloger pour prendre une pluralité de positions d'indication, entre une position
de repos et une position d'indication maximale. Le mécanisme comporte également une
surface de repos, susceptible d'être escamotée en réponse à l'évènement de déclenchement
et avec laquelle le levier de commande est destiné à coopérer dans sa position de
repos, sous l'effet de l'action d'un organe élastique. Le mécanisme comprend en outre
une première came, destinée à être montée pivotante sur un élément de bâti du mouvement
horloger et à être entraînée par un premier mobile du mouvement horloger présentant
un mouvement représentatif de l'information à indiquer, cette première came présentant
une périphérie de rayon variable, représentatif de l'information à indiquer, dont
une portion de rayon minimal associée à la position d'indication maximale. Il est
par ailleurs prévu que le levier de commande présente un premier bec destiné à coopérer
avec la périphérie de la première came pour prendre une position d'indication, sous
l'effet de l'action d e l'organe élastique, en réponse à l'évènement de déclenchement,
ainsi qu'un second bec agencé pour coopérer avec la surface de repos dans sa position
de repos.
[0002] Plus précisément, l'invention a pour objet un tel mécanisme d'indication permettant
d'indiquer l'information concernée de manière visuelle ou sonore.
[0003] Par ailleurs, l'invention concerne également un mouvement horloger comportant un
tel mécanisme d'indication ainsi qu'une pièce d'horlogerie munie d'un tel mouvement
horloger.
[0004] Par indication à la demande, on comprendra que l'indication est réalisée en réponse
à une action d'un utilisateur, mais elle pourra également être réalisée en réponse
à la survenue d'un évènement prédéfini lié au fonctionnement normal du mouvement horloger
par exemple, à l'instar d'une sonnerie au passage.
Etat de la technique
[0005] Des mécanismes similaires sont déjà mis en oeuvre dans des mouvements horlogers de
type à sonnerie.
[0006] La demande
EP 1708050 A1 décrit un mouvement horloger de type à répétition minutes qui comporte un mécanisme
répondant aux caractéristiques énoncées ci-dessus. Ce mécanisme comprend en particulier
une pièce de sonnerie présentant une position de repos et susceptible d'être déplacée
en rotation pour prendre une pluralité de positions d'indication, en relation avec
une came appelée limaçon des heures, sous l'effet d'un ressort. A cet effet, la pièce
de sonnerie présente un premier bec destiné à coopérer avec la périphérie du limaçon
des heures pour prendre une position d'indication, en réponse par exemple à une action
d'un utilisateur sur un organe de commande externe de la pièce d'horlogerie. La pièce
de sonnerie présente un second bec coopérant avec une surface de repos escamotable,
portée par une commande des quarts, contre laquelle elle est maintenue en appui par
le ressort dans sa position de repos. En réponse à l'action de l'utilisateur, le second
bec échappe à la surface de repos pour permettre à la pièce de sonnerie d'aller prendre
sa position d'indication, avant d'être ramenée jusqu'en position de repos en fin de
cycle d'indication, par une roue entraîneuse, tout en actionnant une levée des heures
agencée pour commander un marteau frappant sur un timbre pour indiquer l'heure correspondante.
[0007] On notera que la roue entraîneuse est elle-même entraînée à partir du dévidage d'un
barillet, libéré par l'action de l'utilisateur, dont la durée ou l'angle de dévidage
est contrôlé par une roue de comptage, également entraînée à partir du même barillet
et, agencée pour faire un demi-tour avant d'être verrouillée.
[0008] Ces mécanismes de sonnerie comprennent généralement un régulateur de vitesse contrôlant
la vitesse de dévidage du barillet à partir de laquelle est défini le rythme des frappes
du marteau sur le timbre qui, bien entendu, doit être le plus régulier possible.
[0009] Hormis la complexité élevée que présentent généralement ces mouvements, les composants
mis en oeuvre sont parfois fragiles et peuvent être endommagés par des chocs, soit
de fonctionnement, soit accidentels, lorsque la montre tombe par exemple. On notera
également le risque d'usure rapide de certains composants du fait de frottements parfois
importants intervenant dans le fonctionnement de ces mécanismes, qui peut se traduire
en une perte de précision intolérable pour la gamme de montres concernée.
[0010] Par ailleurs, le ressort du barillet utilisé pour entraîner le levier de commande
doit être suffisamment fort pour surmonter la force du ressort agissant sur ce dernier
et permettre son retour à sa position de repos, ce qui peut poser des problèmes supplémentaires
liés à l'encombrement global du mécanisme.
Divulgation de l'invention
[0011] Un but principal de la présente invention est de présenter une alternative aux mécanismes
d'indication à la demande connus de l'art antérieur, en proposant un tel mécanisme
dans lequel les contraintes subies par les composants mobiles sont diminuées, leur
garantissant notamment une meilleure durabilité, du fait notamment d'une cinématique
de fonctionnement plus douce.
[0012] A cet effet, la présente invention concerne plus particulièrement un mécanisme du
type mentionné plus haut, caractérisé par le fait
que la surface de repos est agencée sur une périphérie de rayon variable d'une seconde
came, cette dernière étant destinée à être montée pivotante sur un élément de bâti
du mouvement horloger et à être entraînée par un rouage d'entraînement, et
que le rouage d'entraînement et la seconde came sont agencés de telle manière que,
en réponse à l'évènement de déclenchement, la seconde came est entraînée en rotation
pour présenter un rayon d'indication maximale en regard du second bec tel que la course
nécessaire à ce dernier pour passer de la surface de repos au rayon d'indication maximale
correspond à un déplacement du levier de commande égal ou supérieur au déplacement
qu'il présente pour passer de sa position de repos à sa position d'indication maximale.
[0013] Grâce à ces caractéristiques, le décrochement du mécanisme, à savoir le déverrouillage
du levier de commande, est réalisé de manière plus douce que dans les mécanismes de
l'art antérieur et garantit une meilleure durabilité des composants en jeu.
[0014] De manière préférée, la périphérie de la seconde came présente un rayon dont la variation
est sensiblement continue entre la surface de repos et le rayon d'indication maximale.
Ainsi, la douceur du décrochement est encore améliorée. En outre, le levier de commande
est retenu dans sa chute vers la première came et, l'établissement du contact entre
son premier bec et la périphérie de cette dernière est moins brutal que dans les mécanismes
de l'art antérieur.
[0015] Selon un mode de réalisation préféré, le rouage d'entraînement et la variation du
rayon de la périphérie de la seconde came sont agencés de telle manière que la vitesse
de déplacement du levier de commande pour passer de sa position de repos à sa position
d'indication est sensiblement constante.
[0016] Grâce à cette caractéristique particulière, le déplacement du levier de commande
peut être mis à profit pour actionner un marteau de sonnerie pour frapper un timbre
avec une fréquence régulière, de manière similaire à ce qui est mis en oeuvre dans
les mécanismes à sonnerie connus.
[0017] Par ailleurs, de manière avantageuse, on peut prévoir que le rouage d'entraînement
est agencé pour entraîner la seconde came en rotation à vitesse sensiblement constante
et pour parcourir un angle prédéfini, par exemple 360 degrés.
[0018] Dans ce cas, la surface de repos est replacée dans sa position de fonction en fin
de cycle de fonctionnement, c'est-à-dire lorsque la seconde came a effectué un tour
complet sur elle-même. Ainsi, la seconde came guide les déplacements du levier de
commande, en douceur, dans les sens de la descente et de la montée.
[0019] De manière préférée, la seconde came est alors symétrique suivant un axe passant
par la surface de repos et le rayon d'indication maximale.
[0020] En outre, on peut prévoir que la seconde came présente une portion étendue présentant
une valeur de rayon égale au rayon d'indication maximale, l'axe de symétrie de la
seconde came passant sensiblement par le milieu de la portion étendue.
[0021] Suivant des variantes de réalisation préférées, on peut prévoir que la portion étendue
et le rouage d'entraînement sont agencés de telle manière que le levier de commande
est susceptible de rester dans sa position d'indication maximale pendant au moins
3 secondes, préférablement au moins 5 secondes, après y avoir été conduit en réponse
à l'évènement de déclenchement.
[0022] On notera que le rouage d'entraînement pourra avantageusement être alimenté en énergie
mécanique par un ressort de barillet qui pourra être calibré de manière relativement
précise et ne nécessitera pas forcément de délivrer en sortie un couple aussi important
que dans les mécanismes connus de ce type, en fonction de la forme donnée à la périphérie
de la seconde came et de son rayon.
[0023] En outre, le levier de commande est préférablement destiné à être monté rotatif sur
un élément de bâti du mouvement horloger. Dans ce cas, on peut prévoir
qu'il présente avantageusement un axe de pivotement en référence auquel il est destiné
à pivoter ainsi qu'au moins une surface de butée, située à une première distance prédéfinie
de l'axe de pivotement et, agencée de manière à subir l'effet de l'action de l'organe
élastique visant à appliquer le levier de commande contre la surface de repos,
que, d'une part, la surface de butée et, d'autre part, les premier et second becs
sont agencés de part et d'autre de l'axe de pivotement du levier de commande, et
que le second bec est situé à une distance de l'axe de pivotement supérieure à la
première distance prédéfinie.
[0024] Grâce à ces caractéristiques supplémentaires, un bras de levier est obtenu pour l'application
de la force fournie par le rouage d'entraînement permettant de surmonter la force
exercée par l'organe élastique sur le levier de commande. Ainsi, l'encombrement du
barillet éventuellement utilisé pour entraîner le rouage d'entraînement peut être
limité en référence aux mécanismes connus dans l'état de la technique.
[0025] On pourra avantageusement prévoir que la vitesse de rotation de la seconde came est
supérieure à celle de la première came, préférablement d'au moins un facteur 10, encore
plus préférablement d'au moins un facteur 100. Ainsi, l'indication de l'information
peut être effectuée avec une durée telle qu'une variation éventuelle de la valeur
de cette information ne nuit pas à son indication.
[0026] L'invention concerne également un mouvement horloger comportant un mécanisme d'indication
du type qui vient d'être décrit, agencé pour entraîner un organe d'indication visuelle
et/ou un organe d'indication sonore d'une information, ainsi qu'une pièce d'horlogerie
munie d'un tel mouvement horloger.
Brève description des dessins
[0027] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus
clairement à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation préféré
qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs
et dans lesquels:
[0028] - la figure 1 représente une vue générale en perspective d'une partie d'un mouvement
horloger comportant plusieurs mécanismes d'indication selon un mode de réalisation
préféré de la présente invention;
[0029] - la figure 2 représente une vue de dessus simplifiée d'un premier mécanisme d'indication
de la figure 1, dans une première configuration;
[0030] - la figure 3 représente une vue de dessus simplifiée du premier mécanisme d'indication
de la figure 2, dans une seconde configuration;
[0031] - la figure 4 représente une vue de dessus simplifiée du premier mécanisme d'indication
de la figure 2, dans une troisième configuration;
[0032] - la figure 5 représente une vue de dessus simplifiée du premier mécanisme d'indication
de la figure 2, dans une quatrième configuration;
[0033] - la figure 6 représente une vue de dessus simplifiée d'un second mécanisme d'indication
de la figure 1;
[0034] - la figure 7 représente une vue de dessus simplifiée d'un troisième mécanisme d'indication
de la figure 1, et
[0035] - la figure 8 représente une vue en perspective simplifiée d'un quatrième détail
de construction du mouvement horloger de la figure 1, selon une variante de réalisation
préférée.
Mode(s) de réalisation de l'invention
[0036] La figure 1 représente une vue générale en perspective d'une partie d'un mouvement
horloger comportant plusieurs mécanismes d'indication selon un mode de réalisation
préféré de la présente invention.
[0037] Le mouvement horloger illustré sur la figure 1 permet d'illustrer une partie des
innombrables possibilités offertes par le mécanisme d'indication selon la présente
invention puisqu'en réalité il combine trois mécanismes de ce type, fonctionnant de
manières similaires.
[0038] Plus précisément, le mouvement horloger de la figure 1 est destiné à assurer l'entraînement
de premier et second organes d'affichage des heures courantes 1, 2, d'un organe d'indication
sonore des heures courantes (référence numérique 3 sur la figure 8) ainsi que d'un
organe d'affichage des minutes courantes 4 et d'un organe d'indication sonore des
minutes courantes (non représenté).
[0039] Dans ce but, le mouvement comporte un premier levier de commande 6, des minutes,
associé à une première came des minutes 8 destinée à être entraînée à partir d'un
mobile du mouvement horloger (non représenté) pour faire un tour sur elle-même en
une heure, de manière connue.
[0040] Le levier de commande des minutes 6 est également associé à une seconde came des
minutes 10 dont la fonction sera exposée plus loin.
[0041] Le levier de commande des minutes 6 est destiné à être monté pivotant, en référence
à un arbre 12, sur un élément de bâti du mouvement horloger non représenté pour plus
de clarté.
[0042] Un ressort des minutes 14 est agencé de manière à exercer une force sur le levier
de commande des minutes 6 et tendre à le faire tourner dans le sens de rotation horaire
sur la figure 1.
[0043] Par ailleurs, le levier de commande des minutes 6 comporte des première et seconde
dentures 16, 18 agencées en prise, respectivement, avec un mobile d'affichage des
minutes 20, destiné à porter l'organe d'affichage des minutes 4, et un mobile d'indication
sonore des minutes destiné à actionner un marteau de sonnerie des minutes (non représenté).
[0044] De manière similaire, le mouvement horloger comporte un premier levier de commande
des heures 26, associé à une première came des heures 28 destinée à être entraînée
à partir d'un mobile du mouvement horloger (non représenté) pour faire un tour sur
elle-même en douze heures, de manière connue.
[0045] Le premier levier de commande des heures 26 est également associé à une seconde came
des heures 30 dont la fonction sera exposée plus loin.
[0046] Le premier levier de commande des heures 26 est destiné à être monté pivotant, en
référence à un arbre 32, sur un élément de bâti du mouvement horloger non représenté
pour plus de clarté.
[0047] Un premier ressort des heures 34 est agencé de manière à exercer une force sur le
premier levier de commande des heures 26 et tendre à le faire tourner dans le sens
de rotation horaire sur la figure 1.
[0048] Par ailleurs, le premier levier de commande des heures 26 comporte des première et
seconde dentures 36, 38 agencées en prise, respectivement, avec un premier mobile
d'affichage des heures 40, destiné à entraîner le premier organe d'affichage des heures
1, et un mobile d'indication sonore des heures 44 destiné à actionner un marteau de
sonnerie des heures (référence numérique 3 sur la figure 8).
[0049] On notera qu'ici, à titre illustratif non limitatif, le premier ressort des heures
34 agit sur le premier levier de commande des heures 26 par l'intermédiaire du premier
mobile d'affichage des heures 40.
[0050] En outre, de manière optionnelle, le mouvement horloger illustré à titre d'exemple
comporte un second levier de commande des heures 46, associé à une première came des
heures supplémentaire 47, coaxiale à la première came des heures 28 et solidaire en
rotation de cette dernière, ainsi qu'à une seconde came des heures supplémentaire
48, coaxiale à la seconde came des heures 30 et solidaire en rotation de cette dernière.
[0051] Le second levier de commande des heures 46 est destiné à être monté pivotant, en
référence à un arbre 52, sur un élément de bâti du mouvement horloger non représenté
pour plus de clarté.
[0052] Un second ressort des heures 54 est agencé de manière à exercer une force sur le
second levier de commande des heures 46 et tendre à le faire tourner dans le sens
de rotation anti-horaire sur la figure 1.
[0053] Par ailleurs, le second levier de commande des heures 46 comporte une denture 56
agencée en prise avec un second mobile d'affichage des heures 60 destiné à entraîner
le second organe d'affichage des heures 2.
[0054] On notera également que le second ressort des heures 54 agit sur le second levier
de commande des heures 46 par l'intermédiaire du second mobile d'affichage des heures
60.
[0055] Le mouvement horloger illustré sur la figure 1 comporte également un rouage d'entraînement
64 destiné à entraîner les secondes cames des minutes 10 et des heures 30 ainsi que
la seconde came des heures supplémentaire 48 en rotation.
[0056] Le rouage d'entraînement comprend une première roue 66, maîtresse, qui est destinée
à être entraînée en réponse à un évènement de déclenchement, comme par exemple une
pression d'un utilisateur sur un poussoir de commande externe prévu sur la pièce d'horlogerie
correspondante. En alternative, il est possible de prévoir que l'évènement de déclenchement
est d'une autre nature, comme par exemple un déclenchement qui serait initié automatiquement
par le mouvement horloger, sans sortir du cadre de l'invention, comme c'est le cas
notamment dans les mécanismes de sonnerie au passage.
[0057] En ce qui concerne l'entraînement de la première roue 66, il est réalisé ici, de
manière préférée, à vitesse constante et à partir d'une source d'énergie mécanique,
comme par exemple un ressort de barillet (non représenté), celle-ci étant commandée
de telle manière que la première roue 66 effectue un tour complet sur elle-même en
réponse à chaque évènement de déclenchement. Les éléments permettant d'obtenir un
tel résultat ne faisant pas directement partie de la présente invention, ils ne seront
pas décrits en détail ici. L'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière
pour les mettre en oeuvre. Il pourra notamment s'inspirer de l'enseignement de la
demande
EP 1708050 A1 citée plus haut, ou encore de la demande déposée le 13 janvier 2012 sous le No
EP12151128.1 au nom de la Demanderesse.
[0058] D'une part, le rouage d'entraînement 64 comprend une série de renvois 68, 70 et 72,
dont le premier 68 est en prise avec la première roue 66 et le dernier 72 avec une
roue de minutes 74, coaxiale à la seconde came des minutes 10 dont elle est solidaire
en rotation.
[0059] D'autre part, le rouage d'entraînement 64 comprend un renvoi supplémentaire 76 en
prise directe avec la première roue 66 et avec une roue des heures 78, coaxiale aux
seconde came des heures 30 et seconde came des heures supplémentaire 48, et solidaire
de celles-ci en rotation.
[0060] Les trois leviers de commande 6, 26 et 46 présentent des comportements respectifs
similaires en réponse à un évènement de déclenchement.
[0061] Le comportement du levier de commande des minutes 6 va être décrit plus en détail
en relation avec les figures 2 à 5, qui illustrent la partie correspondante et pertinente
du mécanisme d'indication selon la présente invention dans plusieurs configurations
successives.
[0062] La figure 2 illustre le mécanisme d'indication selon la présente invention lorsqu'il
est dans sa configuration de repos, schématisée par une échelle de graduations 100
qui peut être prévue sur un cadran de pièce d'horlogerie, l'organe d'indication des
minutes courantes 4 étant situé en regard d'une indication R, hors échelle des minutes,
mais qui pourrait aussi bien coïncider avec l'indication zéro par exemple, sans sortir
du cadre de l'invention.
[0063] Il ressort plus clairement de la figure 2 que le levier de commande 6 porte des premier
et second becs 101 et 102 destinés à coopérer, respectivement, avec les première et
seconde cames des minutes 8 et 10.
[0064] Dans cette configuration de repos, le levier est maintenu en position de repos, sous
l'effet de l'action du ressort 14, par coopération de son second bec 102 avec la périphérie
de la seconde came des minutes 10.
[0065] Cette dernière présente une forme à symétrie axiale dont l'axe passe par des points
correspondant respectivement au plus petit rayon de la came ou à un rayon d'indication
maximale, associé à la position d'indication maximale du levier de commande 6, et
à son plus grand rayon. Le point de la seconde came contre lequel le second bec 102
est en appui fait partie d'une portion étendue 104 de la périphérie de la came 10
définissant une surface de repos.
[0066] On constate que dans cette position de repos du levier de commande 6, la périphérie
de la première came 8 est située hors de portée du premier bec 101. Ainsi, la position
du levier de commande 6 est uniquement définie par la seconde came 10.
[0067] On notera que la périphérie de la première came 8 illustrée ici présente douze paliers
à rayons respectifs constants. Ainsi, chaque palier correspond à l'indication d'une
plage de cinq minutes.
[0068] En réponse à un évènement de déclenchement, la première roue 66 est entraînée pour
effectuer un tour complet sur elle-même, dans le sens de rotation horaire, selon le
présent mode de réalisation préféré de l'invention, à titre non limitatif.
[0069] Le rouage d'entraînement 64 est réalisé de telle manière que la roue des minutes
74 effectue également un tour complet sur elle-même dans le même temps.
[0070] Ainsi, la cinématique du levier de commande des minutes 6 présente quatre phases
successives liées au fait que la seconde came 10 présente trois portions successives
en regard du second bec 102, à savoir la surface de repos 104, une portion à rayon
décroissant 106, puis une portion à rayon croissant 108 rejoignant l'autre extrémité
de la surface de repos. Ces trois portions de la came 10 recouvrent ici des angles
égaux.
[0071] La figure 3 illustre la configuration de la partie du mécanisme de la figure 2, dans
la seconde phase de fonctionnement.
[0072] Tant que le second bec 102 reste en appui contre la surface de repos 104, le levier
de commande 6 reste immobile.
[0073] Lorsque la seconde came 10 présente sa portion à rayon décroissant 106, le levier
de commande 6 est amené à tourner sous l'effet de l'action du ressort 14 pour suivre
la périphérie de la came.
[0074] Dans le même temps, le premier bec 101 se rapproche de la première came 8 qui a pu
tourner entretemps puisqu'elle est entraînée par le mouvement horloger dans le présent
cas de figure.
[0075] Toutefois, dans la configuration de la figure 3, la came 8 est toujours hors de portée
du premier bec 101, la position angulaire du levier de commande 6 restant contrôlée
par la seconde came 10.
[0076] La roue des minutes poursuivant sa rotation, le premier bec 101 finit par arriver
en butée contre la périphérie de la première came 8 qui limite alors le mouvement
de rotation du levier de commande 6, toujours entraîné par le ressort 14, pour prendre
une position d'indication correspondant aux minutes courantes à afficher par l'organe
d'affichage des minutes 4, ici trente.
[0077] En effet, dans le même temps, la coopération de la denture 16 du levier de commande
6 avec le mobile d'indication des minutes 20 entraîne une rotation de l'organe d'affichage
des minutes 4.
[0078] La seconde came 10 poursuit sa rotation quand bien même le second bec 102 n'est plus
à son contact, le levier de commande restant immobile dans cette troisième phase de
fonctionnement.
[0079] La fin de la seconde portion 106 de la seconde came 10 passe en regard du second
bec 102 sans qu'il n'y ait de contact, puis il en va de même avec le début de la troisième
portion 108 de la came, à rayon croissant, jusqu'au moment où le rayon de cette troisième
portion 108 est à nouveau suffisant pour que le second bec 102 reprenne contact avec
la seconde came 10, pour entrer dans la quatrième phase de fonctionnement.
[0080] La périphérie de la seconde came 10 repousse alors le levier de commande 6 dans le
sens de rotation anti-horaire sur les figures, en s'opposant à la force du ressort
14, tel qu'illustré sur la figure 5. La position du levier de commande 6 est alors
à nouveau définie par le rayon de la seconde came 10 dans toute la phase de retour.
[0081] La roue des minutes 74 cesse sa rotation lorsque le second bec 102 se trouve en regard
du début de la surface de repos 104, après un tour complet, et le mécanisme reprend
sa configuration de la figure 2.
[0082] En admettant, à titre d'exemple, que la roue des minutes 74 effectue un tour complet
en 24 secondes, le cycle de fonctionnement du mécanisme se compose ainsi en quatre
phases successives: une première phase de repos du levier de commande 6 de 8 secondes,
suivie d'une seconde phase de descente du levier de commande jusqu'à entrer au contact
de la première came 8 de durée inférieure à 8 secondes, une phase d'indication pendant
laquelle le levier de commande reste immobile et enfin, une phase de remontée de même
durée que la phase de descente. Ainsi, la phase d'indication présente une durée variable
en fonction de la valeur des minutes courantes à indiquer, qui est de 16 secondes
moins la somme des durées des phases de descente et de montée.
[0083] De manière avantageuse, le mécanisme d'indication peut être agencé pour que la durée
minimale d'indication pendant laquelle le levier de commande reste immobile est égale
ou supérieure à 3 secondes, voire à 5 secondes.
[0084] Pour que le mécanisme fonctionne correctement, il convient de prévoir que le premier
bec 101 du levier de commande 6 puisse entrer en contact avec tout point de la première
came 8, en particulier, avec son palier présentant le rayon le plus faible, ce qui
correspond à une position d'indication maximale. Dans ce cas, il faut que le déplacement
hypothétique que devrait parcourir le levier de commande pour que son second bec 102
passe de la surface de repos 104 au point de la seconde came présentant le rayon le
plus faible ou rayon d'indication maximale, soit supérieur au déplacement qu'il présente
en passant de sa position de repos à sa position d'indication maximale, faute de quoi
le premier bec ne pourrait jamais atteindre la périphérie de la première came.
[0085] On notera que, dans le cas préféré décrit à titre illustratif non limitatif, la vitesse
de rotation de la seconde came 10 est nettement plus importante que celle de la première
came 8, environ 150 fois ici, ce qui permet d'afficher une valeur stable à un instant
donné pour en assurer une lecture fiable. Bien entendu, l'homme du métier ne rencontrera
pas de difficulté particulière à adapter les vitesses relatives des deux cames en
fonction de ses propres besoins et sans sortir du cadre de l'invention. En effet,
un facteur 10 ou 100 pourrait être suffisant en fonction des besoins.
[0086] Par ailleurs, la forme de la périphérie de la première came 8 n'est pas limitative.
Il est possible de prévoir qu'elle est continue plutôt que par paliers sans sortir
du cadre de l'invention. Dans le cas illustré, il peut être avantageux de prévoir
que le premier bec 101 présente une certaine flexibilité pour prévenir tout dommage
qu'il pourrait subir si l'évènement de déclenchement devait coïncider avec son entrée
en contact avec la fin d'un palier de la première came.
[0087] La fonction de la denture 18 du levier de commande des minutes 6 sera mieux comprise
à la présentation de la fonction d'une denture similaire portée par le premier levier
de commande des heures 26, en relation avec la description détaillée des figures 6
et 8 qui va suivre.
[0088] La figure 6 représente une vue similaire à celles des figures 2 à 5 pour une autre
partie du mouvement horloger de la figure 1, à savoir une partie relative à l'indication
des heures. On a schématisé une échelle de graduations des heures 200 qui pourrait
être prévue sur le cadran d'une pièce d'horlogerie correspondante.
[0089] Cette partie du mécanisme fonctionne de la même manière que ce qui vient d'être décrit
pour l'indication des minutes.
[0090] En effet, le premier levier de commande des heures 26 tend à tourner dans le sens
horaire sous l'effet de l'action du ressort 34 par l'intermédiaire du premier mobile
d'indication des heures 40.
[0091] Il comprend des premier et second becs 201, 202 destinés à coopérer, respectivement,
avec les première et seconde cames des heures 28, 30.
[0092] La première came des heures 28 comprend douze portions à rayons respectifs constants
dont chacun est associé à l'indication d'une heure donnée.
[0093] Au repos, le second bec 202 est disposé en appui contre une surface de repos 204
de la seconde came 30 pour définir la position de repos du levier de commande 26.
[0094] Après un évènement de déclenchement, la première roue 66 tourne et entraîne la seconde
came 30 en rotation dans le sens horaire. La seconde came 30 présente alors un rayon
décroissant en regard du second bec 202, ayant pour effet de faire pivoter le levier
de commande dans le sens de rotation horaire.
[0095] Ainsi, pendant la rotation de la seconde came, la position du levier de commande
26 est définie par le rayon de la seconde came aussi longtemps que le premier bec
201 n'est pas entré au contact de la première came 28. A partir de ce moment, le levier
conserve une position fixe, d'indication, pendant une durée d'indication qui dépend
de la valeur des heures courantes à un instant donné, comme décrit plus haut en relation
avec les minutes courantes.
[0096] Après un demi-tour, le rayon de la seconde came 30 recommence à croître et, au bout
d'un certain temps, la périphérie de la seconde came reprend contact avec le second
bec 202 pour exercer sur le levier une force allant à l'encontre de celle qu'il subit
du ressort 34, pour le faire remonter dans le sens anti-horaire, jusqu'à sa position
de repos initiale.
[0097] Les mouvements du levier de commande 26 entraînent une rotation du premier mobile
d'indication des heures 40 et donc un déplacement du premier organe d'affichage des
heures 1.
[0098] L'échelle de graduations 200 est rectiligne ici. Aussi, le mobile d'indication 40
comprend une fourchette 210 à son extrémité libre dans laquelle est engagé le pied
212 de l'organe d'affichage 1 qui peut être guidé en translation rectiligne dans une
fente ménagée dans le cadran (non visibles), par exemple.
[0099] Comme signalé plus haut, le premier levier de commande des heures 26 comprend une
denture 38 destinée à entraîner un mobile d'indication sonore des heures 44, tel que
cela ressortira plus clairement de la description détaillée de la figure 8.
[0100] La figure 7 illustre, dans une vue similaire à celle de la figure 6, le fonctionnement
du second levier de commande des heures 46 pour assurer l'entraînement du second organe
d'affichage des heures 2 en regard de l'échelle de graduations 200.
[0101] Le second levier de commande des heures 46 comporte des premier et second becs 221,
222 destinés à coopérer, respectivement, avec des première et seconde cames supplémentaires
47, 48, de manière similaire à ce qui vient d'être décrit.
[0102] Les cames 47 et 48 sont respectivement coaxiales aux cames 28 et 30, en étant solidaires
d'elles en rotation. Elles sont toutefois déphasées par rapport à ces dernières pour
prendre en compte les géométries et positions relatives des deux leviers de commande
des heures 6 et 26, ainsi que pour assurer un entraînement complémentaire du second
organe d'affichage des heures 2 par rapport au premier organe d'affichage 1 sur l'échelle
de graduations 200, soit sur douze pas.
[0103] En effet, il ressort d'une comparaison des figures 6 et 7 que la position de repos
du premier organe d'affichage des heures 1 est située avant une première graduation
correspondant à douze heures, tandis que celle du second organe d'affichage des heures
2 est située après une dernière graduation correspondant également à douze heures.
De ce fait, le déplacement de l'un de ces organes d'affichage est le complément de
celui de l'autre, sur douze pas.
[0104] De manière similaire à l'organe d'affichage 1, l'organe d'affichage 2 peut comporter
un pied 224 engagé dans la fente du cadran qui en assure ainsi le guidage rectiligne.
[0105] La figure 8 représente une vue en perspective d'un détail supplémentaire de construction
du mouvement horloger de la figure 1.
[0106] Plus précisément, la figure 8 illustre comment le mobile d'indication sonore 44 permet
de réaliser une indication sonore de l'heure courante, simultanément à son affichage
tel qu'il vient d'être décrit.
[0107] A titre d'exemple non limitatif, on peut prévoir que le mobile d'indication sonore
44 porte une denture à dents 230 asymétriques destinées à agir sur une levée de marteau
3, par l'intermédiaire d'un cliquet de marteau (non visible), de manière connue. Ainsi,
lors de la descente du premier levier de commande des heures 26, les dents 230 entraînent
les levées et le marteau 3 est pivoté un nombre de fois correspondant aux heures à
indiquer par sonnerie pour frapper un timbre (non visible), tandis que lors du retour
du levier de commande vers sa position de repos, les dents 230 actionnent le cliquet
de marteau, ce qui a pour effet de ne pas entraîner le pivotement de ce dernier et
donc de sonnerie.
[0108] Un marteau de sonnerie des minutes courantes est prévu de manière similaire pour
être actionné par le mobile d'indication sonore (non visible).
[0109] On notera que, tandis que la surface de repos 104 de la seconde came des minutes
10 est étendue, celles des cames des heures 30 et 48 sont très courtes. Ainsi, en
considérant le fonctionnement du mouvement dans son ensemble, il ressort qu'en réponse
à un évènement de déclenchement, les organes d'affichage des heures courantes sont
immédiatement entraînés pour indiquer les heures courantes, tandis que les organes
d'affichage des minutes restent immobiles. Une fois seulement que les organes d'affichage
des heures ont atteint leurs positions d'indication, l'organe d'affichage des minutes
est entraîné vers sa position d'indication. Enfin, les trois organes d'affichage remontent
simultanément vers leurs positions de repos respectives.
[0110] Dans le même temps, les organes d'indication sonore sont actionnés pour sonner les
heures et les minutes, respectivement, lors du déplacement des organes d'affichage
des heures et lors du déplacement de l'organe d'affichage des minutes vers leurs positions
d'indication, donnant ainsi lieu à un ensemble d'actions particulièrement harmonieux
et ludique pour l'utilisateur.
[0111] La description qui précède s'attache à décrire un mode de réalisation particulier
à titre d'illustration non limitative et, l'invention n'est pas limitée à la mise
en oeuvre de certaines caractéristiques particulières qui viennent d'être décrites,
comme par exemple le fait que plusieurs mécanismes d'indication selon la présente
invention soient combinés dans un même mouvement horloger. En effet, on peut se contenter
de ne mettre en oeuvre qu'un seul mécanisme de ce type, sans sortir du cadre de la
présente invention.
[0112] Par ailleurs, on notera que, de manière générale, chaque levier de commande peut
être monté en translation rectiligne sur le mouvement horloger plutôt qu'en rotation,
sans sortir du cadre de la présente invention.
[0113] On notera que les leviers de commande 6 et 26 sont préférablement pivotés à vitesse
constante, par la seconde came correspondante, pour assurer une fréquence stable des
indications sonores correspondantes. Toutefois, la mise en oeuvre du mécanisme selon
la présente invention n'est pas nécessairement limitée à une telle caractéristique
particulière.
[0114] La présente invention n'est pas non plus limitée à la nature des organes élastiques
prévus pour agir sur les leviers de commande pour les positionner dans leurs positions
de repos respectives, ni aux moyens par lesquels leur force est transmise au levier
de commande correspondant. En effet, il apparaît des figures que, d'une part, le levier
de commande 6 subit une action directe de son ressort 14, via une surface de butée
adaptée ménagée dans l'une de ses extrémités, tandis que les leviers de commande 26
et 46 subissent la force de leur ressort par l'intermédiaire du mobile d'indication
correspondant, via un engrènement.
[0115] Bien entendu, le mécanisme qui a été décrit et illustré pourra également être mis
en oeuvre avec toute autre information à indiquer que l'heure courante sans sortir
du cadre de la présente invention.
[0116] L'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu
de la présente divulgation à ses propres besoins et mettre en oeuvre un mécanisme
d'indication à la demande du type qui a été décrit dans la présente demande comportant
un levier de commande d'un organe d'indication maintenue en position de repos contre
une surface de repos et dans lequel cette dernière est agencée de manière à être escamotable
pour assurer une opération de décrochement en douceur entre le levier la surface de
repos, en ménageant cette dernière sur la périphérie d'une came.
1. Mécanisme d'indication à la demande d'une information pour mouvement horloger, comprenant
un levier de commande (6, 26, 46) d'un organe d'indication (20, 40, 44, 60) de ladite
information, susceptible de coopérer au moins indirectement avec ce dernier pour indiquer
ladite information en réponse à un évènement de déclenchement prédéfini, ledit levier
de commande (6, 26, 46) étant destiné à être monté mobile sur un élément de bâti du
mouvement horloger pour prendre une pluralité de positions d'indication, entre une
position de repos et une position d'indication maximale,
une surface de repos (104, 204), susceptible d'être escamotée en réponse audit évènement
de déclenchement, avec laquelle ledit levier de commande (6, 26, 46) est destiné à
coopérer dans sa position de repos, sous l'effet de l'action d'un organe élastique
(14, 34, 54), et
une première came (8, 28, 47), destinée à être montée pivotante sur un élément de
bâti du mouvement horloger et à être entraînée par un premier mobile du mouvement
horloger présentant un mouvement représentatif de ladite information, ladite première
came présentant une périphérie de rayon variable représentatif de ladite information
dont une portion de rayon minimal associée à ladite position d'indication maximale,
ledit levier de commande (6, 26, 46) présentant un premier bec (101, 201, 221) destiné
à coopérer avec la périphérie de ladite première came (8, 28, 47) pour prendre une
position d'indication, sous l'effet de l'action dudit organe élastique (14, 34, 54),
en réponse audit évènement de déclenchement, ainsi qu'un second bec (102, 202, 222)
agencé pour coopérer avec ladite surface de repos (104, 204) dans sa position de repos,
caractérisé en ce que ladite surface de repos (104, 204) est agencée sur une périphérie de rayon variable
d'une seconde came (10, 30, 48), cette dernière étant destinée à être montée pivotante
sur un élément de bâti du mouvement horloger et à être entraînée par un rouage d'entraînement
(64), et
en ce que ledit rouage d'entraînement (64) et ladite seconde came (10, 30, 48) sont agencés
de telle manière que, en réponse audit événement de déclenchement, ladite seconde
came est entraînée en rotation pour présenter un rayon d'indication maximale en regard
dudit second bec (102, 202, 222) tel que la course nécessaire à ce dernier pour passer
de ladite surface de repos (104, 204) audit rayon d'indication maximale correspond
à un déplacement dudit levier de commande (6, 26, 46) égal ou supérieur au déplacement
qu'il présente pour passer de sa position de repos à sa position d'indication maximale.
2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que la périphérie de ladite seconde came (10, 30, 48) présente un rayon dont la variation
est sensiblement continue entre ladite surface de repos (104, 204) et ledit rayon
d'indication maximale.
3. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit rouage d'entraînement (64) et la variation du rayon de la périphérie de ladite
seconde came (10, 30, 48) sont agencés de telle manière que la vitesse de déplacement
dudit levier de commande (6, 26, 46) pour passer de sa position de repos à sa position
d'indication est sensiblement constante.
4. Mécanisme selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit rouage d'entraînement (64) est agencé pour entraîner ladite seconde came (10,
30, 48) en rotation à vitesse sensiblement constante et pour parcourir un angle prédéfini.
5. Mécanisme selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit angle prédéfini est de 360 degrés.
6. Mécanisme selon la revendication 5, caractérisé en ce que ladite seconde came est symétrique suivant un axe passant par ladite surface de repos
et ledit rayon d'indication maximale.
7. Mécanisme selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite seconde came (30, 48) présente une portion étendue présentant une valeur de
rayon sensiblement égale ou inférieure à celle dudit rayon d'indication maximale,
ledit axe de symétrie de ladite seconde came passant sensiblement par le milieu de
ladite portion étendue.
8. Mécanisme selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite portion étendue et ledit rouage d'entraînement (64) sont agencés de telle
manière que ledit levier de commande (6, 26, 46) est susceptible de rester dans sa
position d'indication maximale pendant au moins 3 secondes, préférablement au moins
5 secondes, après y avoir été conduit en réponse audit évènement de déclenchement.
9. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit levier de commande (6, 26, 46) est destiné à être monté rotatif sur un élément
de bâti du mouvement horloger.
10. Mécanisme selon la revendication 9, caractérisé
en ce que ledit levier de commande (26, 46) présente un axe de pivotement (32, 52) en référence
auquel il est destiné à pivoter ainsi qu'au moins une surface de butée (36, 56), située
à une première distance prédéfinie dudit axe de pivotement et, agencée de manière
à subir l'effet de l'action dudit organe élastique (34, 54) visant à appliquer ledit
levier de commande contre ladite surface de repos (204),
en ce que, d'une part, ladite surface de butée (36, 56) et, d'autre part, lesdits premier et
second becs (201, 202, 221, 222) sont agencés de part et d'autre dudit axe de pivotement
(32, 52), et
en ce que ledit second bec (202, 222) est situé à une distance dudit axe de pivotement (32,
52) supérieure à ladite première distance prédéfinie.
11. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la vitesse de rotation de ladite seconde came (10, 30, 48) est supérieure à celle
de ladite première came (8, 28, 47), préférablement d'au moins un facteur 10, encore
plus préférablement d'au moins un facteur 100 ou 150.
12. Mouvement horloger comportant un mécanisme d'indication à la demande selon l'une quelconque
des revendications précédentes agencé pour entraîner un organe d'indication visuelle
(1, 2, 4) et/ou un organe d'indication sonore (44) d'une information.
13. Mouvement horloger selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit levier de commande (6, 26, 46) comprend une première denture (16, 36, 56) présentant
une liaison cinématique avec un organe d'indication visuelle (1, 2, 4) d'une information.
14. Mouvement selon la revendication 13, caractérisé en ce que ledit levier de commande (6, 26) comprend une seconde denture (18, 38) présentant
une liaison cinématique avec un organe d'indication sonore (44) de ladite information.
15. Pièce d'horlogerie comportant un mouvement horloger selon l'une quelconque des revendications
12 à 14.