[0001] La présente invention concerne un dispositif de détection et de synchronisation de
la position d'une roue d'un mécanisme horloger pour une montre électronique à aiguilles.
Plus précisément, la présente invention concerne un tel dispositif de détection et
de synchronisation qui comprend une source de lumière et un système de détection de
la lumière.
[0002] On connaît des montres électroniques à aiguilles dans lesquelles l'aiguille des heures
et l'aiguille des minutes d'affichage de l'heure courante sont entraînées soit par
un même moteur électrique, soit par des moteurs électriques distincts qui font avancer
les roues du mécanisme horloger pas à pas. Dans les deux cas, il peut arriver qu'en
raison de chocs appliqués à la montre, de la présence de champs électromagnétiques
ou d'autres perturbations externes, on perde des pas moteur. Ceci a pour conséquence
que, bien que l'horloge interne de la montre fournisse une indication juste de l'heure
courante, les aiguilles d'heures et de minutes fournissent une indication faussée
de cette heure courante car les moteurs ont sauté de quelques pas sous l'effet de
la perturbation externe appliquée à la montre. Il est donc nécessaire de resynchroniser
la position des aiguilles d'heures et de minutes, soit à la demande d'un logiciel
d'application, soit à la demande de l'utilisateur.
[0003] Pour que cette resynchronisation puisse être effectuée, on équipe la montre d'un
dispositif de détection de la position de la roue des heures et de la roue des minutes.
A une heure prédéterminée ou sur demande de l'utilisateur, un circuit de commande
ordonne l'avance de la roue des heures et de la roue des minutes. Cette commande doit
se faire de façon séquentielle, c'est-à-dire une roue après l'autre. Au cours de ce
mouvement d'avance, la roue des heures et la roue des minutes passent chacune par
une position déterminée dans laquelle le dispositif de détection de la position s'active,
ce qui permet de connaître avec exactitude la position des roues d'heures et de minutes.
Le circuit de commande calcule alors la position de la roue, la compare à la valeur
fournie par l'horloge interne de la montre et déduit de ces opérations le nombre de
pas moteurs qu'il faut appliquer aux roues d'heures et de minutes pour amener les
aiguilles d'affichage de l'heure courante à la bonne position sur le cadran de la
montre.
[0004] Une solution connue pour détecter la position d'une roue d'un mécanisme horloger
pour une montre électronique à aiguilles consiste à disposer de part et d'autre de
la planche de la roue une source de lumière émettant un faisceau lumineux et un système
de détection de la lumière. La source de lumière et le système de détection de la
lumière sont disposés en regard l'un de l'autre et un trou est ménagé dans la planche
de la roue sur le chemin de la source de lumière et du système de détection de lumière.
Lorsque le trou arrive à hauteur de la source de lumière, le faisceau lumineux passe
à travers le trou et tombe sur le système de détection de la lumière, ce qui permet
de fournir une indication précise sur la position de la roue.
[0005] Un tel dispositif de détection et de synchronisation de la position d'une roue d'un
mécanisme horloger pour une montre électronique à aiguilles présente plusieurs inconvénients.
Le premier de ces inconvénients réside dans le fait que la source de lumière et le
système de détection de la lumière sont disposés de façon étagée suivant une direction
essentiellement verticale, ce qui rend le dispositif de détection et de synchronisation
encombrant et nécessite de prévoir des dégagements vers le haut et vers le bas. Le
second problème se pose de manière critique dans le cas où l'on cherche à détecter
la position de deux roues montées coaxialement comme tel est le cas d'une roue des
heures et d'une roue des minutes. En effet, dans un tel cas de figure, il est nécessaire
de disposer entre les deux roues par exemple les deux systèmes de détection de la
lumière et de placer les sources de lumière respectivement au-dessus et en-dessous
de l'ensemble des deux roues coaxiales. Un tel agencement est non seulement encombrant
mais exige en outre de placer deux des éléments des dispositifs de détection, par
exemple les deux systèmes de détection de la lumière, entre les roues, ce qui rend
pratiquement impossible une automatisation de la fabrication de tels mouvements horlogers.
[0006] La présente invention a pour but de pallier les inconvénients susmentionnés ainsi
que d'autres encore en procurant un dispositif de détection et de synchronisation
de la position d'une roue d'un mécanisme horloger pour une montre à aiguilles électronique
qui soit notamment moins encombrant.
[0007] A cet effet, la présente invention concerne un dispositif de détection et de synchronisation
de la position d'au moins une première roue d'un mécanisme horloger pour une montre
électronique à aiguilles, cette première roue s'étendant dans un plan, le dispositif
de détection et de synchronisation comprenant au moins une source de lumière émettant
un faisceau lumineux et au moins un système de détection de la lumière, ce dispositif
de détection et de synchronisation étant
caractérisé en ce qu'un premier élément réflecteur de la lumière fait saillie de l'une des surfaces supérieure
ou inférieure de la première roue du mécanisme horloger, la source de lumière et le
système de détection de la lumière étant agencés de façon que, dans une position déterminée
de la première roue du mécanisme horloger, le faisceau lumineux émis par la source
de lumière est réfléchi par le premier élément réflecteur en direction du système
de détection de la lumière.
[0008] Grâce à ces caractéristiques, la présente invention procure un dispositif de détection
et de synchronisation dans lequel le faisceau lumineux émis par la source de lumière
est réfléchi par un élément réflecteur qui se dresse à la surface d'une roue d'un
mécanisme horloger en direction du système de détection de la lumière. Plutôt que
d'être disposés de part et d'autre de la roue, la source de lumière et le système
de détection peuvent être disposés à la périphérie de la roue, ce qui permet de réaliser
un gain de place sensible.
[0009] Selon une caractéristique complémentaire de l'invention, la source de lumière émet
un faisceau lumineux selon une direction parallèle au plan dans lequel s'étend la
roue du mécanisme horloger.
[0010] Plutôt que de tomber perpendiculairement sur la surface de la roue, le faisceau lumineux
émis par la source de lumière se propage parallèlement au plan dans lequel s'étend
la roue. La source de lumière et le système de détection de la lumière sont donc disposés
dans le même plan ou dans un plan parallèle au plan dans lequel s'étend la roue du
mécanisme horloger. Le dispositif de détection selon l'invention s'étend donc horizontalement
plutôt que verticalement, ce qui permet de réduire sensiblement l'épaisseur du mécanisme
horloger et de mettre à profit l'espace préexistant autour de la roue pour loger les
composants requis. Le mécanisme horloger peut donc être équipé d'un dispositif de
détection et de synchronisation selon l'invention à dimensions inchangées.
[0011] Selon une variante de réalisation de l'invention, le mécanisme horloger comprend
non pas une, mais deux roues montées coaxialement, la seconde roue s'étendant dans
un plan parallèle au plan dans lequel s'étend la première roue. A l'instar de la première
roue, la seconde roue comprend un élément réflecteur de la lumière qui fait saillie
de l'une de ses surfaces supérieure ou inférieure, cet élément réflecteur réfléchissant
le faisceau lumineux émis par la source de lumière en direction du système de détection
de la lumière dans une position déterminée de la seconde roue.
[0012] Comme la source de lumière et le système de détection de la lumière sont placés à
la périphérie de l'ensemble des deux roues montées coaxialement, il n'est pas nécessaire
de placer des éléments du dispositif de détection et de synchronisation entre ces
roues, ce qui permet d'automatiser le processus de fabrication du mécanisme horloger.
En outre, la même source de lumière et le même système de détection de la lumière
peuvent être utilisés alternativement pour détecter de manière séquentielle la position
de la première et de la seconde roues, ce qui permet de simplifier considérablement
la structure du système de détection et de synchronisation selon l'invention et donc
d'en accroître la fiabilité.
[0013] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus
clairement de la description détaillée qui suit d'un exemple de réalisation du dispositif
de détection selon l'invention, cet exemple étant donné à titre purement illustratif
et non limitatif seulement en liaison avec le dessin annexé sur lequel:
- la figure 1 est une vue de dessus d'un mécanisme horloger comprenant un dispositif
de détection et de synchronisation de la position d'une roue selon l'invention;
- la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne A-A du mécanisme horloger de la figure
1, et
- la figure 3 est une vue analogue à celle de la figure 2 d'une variante de réalisation
du dispositif de détection et de synchronisation selon l'invention.
[0014] La présente invention procède de l'idée générale inventive qui consiste à munir une
roue d'un mécanisme horloger dont on souhaite détecter la position d'un élément réflecteur
qui se dresse à la surface de la planche de la roue et qui est capable de renvoyer
vers un système de détection de la lumière placé à la périphérie de la roue le faisceau
lumineux émis par une source de lumière également disposée à la périphérie de la roue.
Ainsi, au lieu de disposer la source de lumière et le système de détection de la lumière
de manière étagée de part et d'autre de la planche de la roue, ce qui est encombrant
et augmente l'épaisseur du mécanisme horloger, on met à profit l'espace préexistant
autour de la roue pour loger ces deux composants. Par conséquent, on peut équiper
une montre électronique à aiguilles d'un dispositif de détection et de synchronisation
selon l'invention à dimensions constantes. En outre, dans le cas où l'on souhaite
détecter la position de deux roues montées coaxialement, il n'est pas nécessaire de
loger certains des composants du dispositif de détection et de synchronisation entre
ces deux roues, ce qui permet de ne pas augmenter l'épaisseur du mécanisme horloger
et d'autoriser un montage automatisé du mouvement horloger. Par ailleurs, il suffit
d'une seule source de lumière et d'un seul système de détection de la lumière pour
détecter de manière séquentielle la position des deux roues. La structure du système
de détection et de synchronisation selon l'invention s'en trouve donc considérablement
simplifiée et son fonctionnement est plus fiable.
[0015] La figure 1 est une vue de dessus d'un mécanisme horloger équipé d'un dispositif
de détection et de synchronisation de la position d'une roue selon l'invention. Quant
à la figure 2, il s'agit d'une vue en coupe selon la ligne A-A du mécanisme horloger
de la figure 1.
[0016] Désigné dans son ensemble par la référence numérique générale 1, le mécanisme horloger
qui est destiné à équiper une montre électronique à aiguilles comprend un premier
moteur électrique 2 qui entraîne de façon connue en soi une roue des minutes 4 via
un mobile 6 qui se compose d'une roue 8 et d'un pignon 10. Selon un agencement également
connu en soi et qui ne sera donc pas décrit ici, la roue des minutes 4 est reliée
rigidement à une aiguille des minutes 12. De manière analogue, le mécanisme horloger
1 comprend un second moteur électrique 14 qui entraîne une roue des heures 16 via
un mobile 18 qui se compose d'une roue 20 et d'un pignon 22. La roue des heures 16
est rigidement reliée à une aiguille des heures 24. Toujours de manière connue en
soi, la roue des heures 16 et la roue des minutes 4 sont montées de manière coaxiale
verticalement espacée l'une à la suite de l'autre. La roue des heures 16 est montée
sur un canon des heures 26 et la roue des minutes est montée sur une chaussée des
minutes 28 concentrique au canon des heures 26.
[0017] Le mécanisme horloger 1 comprend également un dispositif 30 pour la détection et
la synchronisation de la position de la roue des heures 16, respectivement de la roue
des minutes 4. Selon l'invention, ce dispositif de détection et de synchronisation
30 de la position d'une roue comprend une source de lumière 32 qui émet un faisceau
lumineux 34 représenté selon un trait renforcé au dessin. Comme on le verra en détail
ci-dessous, le faisceau lumineux 34 émis par la source de lumière 32 est renvoyé en
direction d'un système de détection de la lumière 36 après réflexion. Avantageusement,
la source de lumière 32 et le système de détection de la lumière 36 sont montés tous
deux sur une même carte de circuit imprimé 38 qui sert également au montage des autres
composants du mécanisme horloger 1, entre autres les moteurs électriques 2 et 14.
[0018] Conformément à l'invention, la roue des heures 16 et la roue des minutes 4 sont munies
chacune d'un élément réflecteur de la lumière, respectivement 40 et 42, qui fait saillie
de la surface supérieure ou inférieure de la roue à laquelle il est associé.
[0019] Selon un mode préféré mais non limitatif de réalisation de l'invention, les éléments
réflecteurs 40 et 42 se présentent chacun sous la forme d'une languette qui s'étend
sensiblement à 90° par rapport à la planche de la roue. Plus précisément, la languette
ou élément réflecteur 40 fait saillie de la surface inférieure de la roue des heures
16, tandis que la languette ou élément réflecteur 42 fait saillie de la surface supérieure
de la roue des minutes 4.
[0020] Toujours selon l'invention, la source de lumière 32 et le système de détection de
la lumière 36 sont agencés de façon que, dans une position bien définie de la roue
des heures 16, le faisceau lumineux 34 soit réfléchi par la languette 40 de la roue
des heures 16 en direction du système de détection de la lumière 36. Lorsque cet évènement
se produit, on connaît avec précision la position de la roue des heures 16 et l'on
sait de combien de pas il faut faire avancer le moteur électrique 14 pour amener,
via la roue des heures 16, l'aiguille des heures à la bonne position sur le cadran
de la montre.
[0021] De la même manière, la source de lumière 32 et le système de détection de la lumière
36 sont agencés de façon que, dans une position bien définie de la roue des minutes
4, le faisceau lumineux 34 soit réfléchi par la languette 42 de la roue des minutes
4 en direction du système de détection de la lumière 36. On sait alors avec précision
de combien de pas il faut faire avancer le moteur électrique 2 pour que, via la roue
des minutes 4, l'aiguille des minutes atteigne la position voulue sur le cadran de
la montre.
[0022] On comprendra que, pour que le faisceau lumineux 34 produit par la source de lumière
32 puisse se réfléchir alternativement sur la languette 40 de la roue des heures 16
et sur la languette 42 de la roue des minutes 4, il est nécessaire que ces deux languettes
ne soient pas disposées dans le prolongement l'une de l'autre, faute de quoi l'une
des languettes serait masquée par l'autre languette au moment de la mesure. Il suffit
donc d'une seule source de lumière et d'un seul système de détection de la lumière
pour détecter de manière séquentielle la position des deux roues et de leurs aiguilles
respectives. La synchronisation des deux aiguilles doit se faire de manière séquentielle,
c'est-à-dire une aiguille après l'autre. Pour de plus amples détails sur le procédé
de synchronisation des aiguilles, on se reportera par exemple aux actes du Congrès
International de Chronométrie 2007, pages 107 à 109, publiés par la Société suisse
de chronométrie. Le dispositif de détection optique selon l'invention peut être calibré
de manière analogue à l'oscillateur LC décrit dans ce document dont la fréquence varie
à l'approche d'une cible métallique. C'est ainsi que, lors de la mise en service de
la montre ou au changement de pile, le circuit de commande va imposer un tour complet
à chaque aiguille équipée du système de détection optique selon l'invention afin de
déterminer l'emplacement de la languette sur la roue correspondante, à l'aide du point
maximum de réflexion de la lumière par la languette. Un tour de cadran nécessite par
exemple 180 pas moteur. Après chaque pas moteur, une mesure de l'intensité lumineuse
détectée par le système de détection de la lumière est effectuée. Au passage de la
languette de la roue face au système de détection de la lumière, l'intensité lumineuse
réfléchie par la languette augmente brusquement. Cette augmentation brusque de l'intensité
de la lumière mesurée représente la détection de la position de la languette de la
roue. La position correspondant à l'augmentation brusque de la lumière détectée est
alors stockée en mémoire. Après chaque mesure, la valeur de l'intensité lumineuse
est numérisée et transmise au circuit de commande. Lorsque le programme de gestion
de la montre ou l'utilisateur demande une synchronisation, le circuit de commande,
partant de la position correspondant à l'augmentation brusque de l'intensité lumineuse
réfléchie, effectue N pas moteur dans le sens antihoraire sans faire de mesure afin
de se positionner avant la position dans laquelle la languette de la roue fait face
au système de détection de la lumière. Le système de commande effectue ensuite 2N
pas moteurs avec une mesure à chacun d'entre eux. Les 2N valeurs ainsi obtenues sont
stockées en mémoire. Le circuit de commande calcule alors la position de l'aiguille,
la compare à la valeur fournie par son horloge interne et la corrige si nécessaire
en imposant des impulsions moteur de rattrapage.
[0023] On remarquera d'autre part que la languette ou élément réflecteur 40 fait saillie
de la surface inférieure de la roue des heures 16, tandis que la languette ou élément
réflecteur 42 fait saillie de la surface supérieure de la roue des minutes 4, de sorte
que les deux languettes 40 et 42 s'étendent sensiblement verticalement entre les deux
roues des heures 16 et des minutes 4, dans un plan médian
P parallèle aux plans
P1 et
P2 dans lesquels s'étendent respectivement les roues des heures 16 et des minutes 4.
[0024] Il est ainsi possible, grâce à la présente invention, de détecter la position de
deux roues 16 et 4 au moyen d'un unique dispositif de détection et de synchronisation
30 comprenant une seule source de lumière 32 et un seul système de détection de la
lumière 36. Le dispositif de détection et de synchronisation 30 selon l'invention
est donc plus fiable. Par ailleurs, la source de lumière 32 et le système de détection
de la lumière 36 sont placés en périphérie des roues 16 et 4, ce qui permet de mettre
à profit l'espace préexistant autour des deux roues 16 et 4 pour loger ces deux composants.
Les dimensions du mécanisme horloger 1 équipé du dispositif de détection et de synchronisation
30 selon l'invention restent donc inchangées. De plus, contrairement à l'état de la
technique, il n'est pas nécessaire, dans le cadre de l'invention, de loger des composants
du dispositif de détection et de synchronisation 30 entre les deux roues 16 et 4.
Le mécanisme horloger résultant est donc moins épais et sa fabrication peut être automatisée.
[0025] Selon une première variante de réalisation de l'invention illustrée par la figure
2, la source de lumière 32 est une diode laser bien connue sous sa dénomination anglo-saxonne
Vertical Cavity Surface Emitting Laser ou VCSEL. De part sa construction, la diode
laser 32a émet un faisceau lumineux 34a selon une direction perpendiculaire au plan
médian
P de part et d'autre duquel s'étendent la roue des heures 16 et la roue des minutes
4. Il est donc nécessaire de ramener le faisceau lumineux 34a suivant une direction
parallèle au plan médian
P dans lequel s'étendent les éléments réflecteurs 40 et 42. A cet effet, on prévoit
un dispositif optique 44a comprenant trois déflecteurs 46, 48 et 50 disposés à 45°
par rapport à la direction de propagation du faisceau lumineux 34a et qui permettent
successivement de dévier le faisceau lumineux 34a de 90° pour amener ce faisceau lumineux
34a dans le plan médian
P afin qu'il puisse se réfléchir sur l'un ou l'autre des éléments réflecteurs 40 ou
42. Additionnellement, le dispositif optique 44a est agencé pour faire dévier le faisceau
lumineux 34a en direction des éléments réflecteurs 40 et 42 et pour diriger la lumière
réfléchie par ces éléments réflecteurs 40 et 42 sur le système de détection de la
lumière 36.
[0026] Selon une seconde variante de réalisation de l'invention illustrée par la figure
3, la source de lumière 32 est une diode électroluminescente bien connue sous sa dénomination
anglo-saxonne Light Emitting Diode ou LED. L'avantage d'une telle diode électroluminescente
32b est qu'elle peut être orientée de façon à émettre un faisceau lumineux 34b directement
dans le plan médian
P ou suivant une direction parallèle à ce plan. Par contre, par rapport à une diode
laser, une diode électroluminescente 32b émet un faisceau lumineux 34b qui diverge
davantage. Par conséquent, on prévoit un dispositif optique 44b agencé pour faire
converger le faisceau lumineux 34b en direction des éléments réflecteurs 40 et 42
et pour focaliser la lumière réfléchie par ces éléments réflecteurs 40 et 42 sur le
système de détection de la lumière 36.
[0027] Il va de soi que la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation
qui viennent d'être décrits et que diverses modifications et variantes simples peuvent
être envisagées par l'homme du métier sans sortir du cadre de l'invention tel que
défini par les revendications annexées. En particulier, il n'est pas nécessaire que
la source de lumière et le système de détection de la lumière soient disposés dans
le même plan. En effet, suivant la direction dans laquelle l'élément réflecteur de
la roue du mécanisme horloger renvoie la lumière, il se peut très bien que la source
de lumière et le système de détection de la lumière soient disposés à la périphérie
de la roue dans des plans différents. Dans le cas où la roue des heures 16 et la roue
des minutes 4 sont métalliques, les languettes ou éléments réflecteurs 40 et 42 peuvent
être découpés dans la planche de ces roues 16 et 4. Dans le cas où la roue des heures
16 et la roue des minutes 4 sont réalisées en matière plastique, on peut prévoir que
les languettes ou éléments réflecteurs 40 et 42 soient faits de matière avec ces roues
4 et 16. On peut également prévoir de métalliser les languettes 40 et 42 pour améliorer
leur pouvoir de réflexion du faisceau lumineux incident.
[0028] Selon une variante intéressante de l'invention, le système de détection de la lumière
36 est un capteur de type matriciel qui permet de distinguer électroniquement laquelle
des deux roues 16, 4 est entrain d'être détectée. En effet, en vertu de la différence
de distance parcourue par le faisceau réfléchi par la languette 40 de la roue des
heures 16, respectivement par la languette 42 de la roue des minutes 4, la lumière
tombe sur des zones différentes du capteur matriciel. Le système de détection de la
lumière 36 peut aussi être un photodétecteur tel qu'une photodiode.
1. Dispositif de détection et de synchronisation de la position d'au moins une première
roue (16) d'un mécanisme horloger (1) pour une montre électronique à aiguilles, cette
première roue (16) s'étendant dans un plan (P1), le dispositif de détection et de
synchronisation (30) comprenant au moins une source de lumière (32) émettant un faisceau
lumineux (34) et au moins un système de détection de la lumière (36), ce dispositif
de détection et de synchronisation étant caractérisé en ce qu'un premier élément réflecteur de la lumière (40) fait saillie de l'une des surfaces
supérieure ou inférieure de la première roue (16) du mécanisme horloger (1), la source
de lumière (32) et le système de détection de la lumière (36) étant agencés de façon
que, dans une position déterminée de la première roue (16) du mécanisme horloger (1),
le faisceau lumineux (34) émis par la source de lumière (32) est réfléchi par le premier
élément réflecteur (40) en direction du système de détection de la lumière (36).
2. Dispositif de détection et de synchronisation selon la revendication 1, caractérisé en ce que la source de lumière (32) émet un faisceau lumineux (34) selon une direction parallèle
au plan (P1) dans lequel s'étend la première roue (16) du mécanisme horloger (1).
3. Dispositif de détection et de synchronisation selon l'une quelconque des revendications
1 ou 2, caractérisé en ce que le premier élément réflecteur (40) se présente sous la forme d'une languette.
4. Dispositif de détection et de synchronisation selon la revendication 3, caractérisé en ce que la languette est recourbée à 90° par rapport au plan (P1) dans lequel s'étend la
première roue (16) du mécanisme horloger (1).
5. Dispositif de détection et de synchronisation selon l'une quelconque des revendications
3 ou 4, caractérisé en ce que la première roue (16) est métallique et en ce que la languette est découpée dans la planche de la première roue (16).
6. Dispositif de détection et de synchronisation selon l'une quelconque des revendications
3 ou 4, caractérisé ce que la première roue (16) est réalisée en matière plastique
et en ce que la languette est faite de matière avec la première roue (16).
7. Dispositif de détection et de synchronisation selon la revendication 6, caractérisé en ce que la languette est métallisée pour améliorer son pouvoir de réflexion du faisceau lumineux
incident (34).
8. Dispositif de détection et de synchronisation selon l'une quelconque des revendications
1 à 7, caractérisé en ce que la source de lumière (32) est une diode électroluminescente (32b).
9. Dispositif de détection et de synchronisation selon la revendication 8, caractérisé en ce que le dispositif de détection et de synchronisation (30) comprend un dispositif optique
(44b) agencé pour faire converger le faisceau lumineux (34b) émis par la diode électroluminescente
(32b) en direction du premier élément réflecteur (40) et pour focaliser la lumière
réfléchie par le premier élément réflecteur (40) sur le système de détection de la
lumière (36).
10. Dispositif de détection et de synchronisation selon l'une quelconque des revendications
1 à 7, caractérisé en ce que la source de lumière (32) est une diode laser (32a) de type Vertical Cavity Surface
Emitting Laser ou VCSEL.
11. Dispositif de détection et de synchronisation selon la revendication 10, caractérisé en ce que la diode laser (32a) émet un faisceau lumineux (34a) selon une direction perpendiculaire
au plan (P1) dans lequel s'étend la première roue (16), et en ce que le dispositif de détection et de synchronisation (30) comprend un dispositif optique
(44a) agencé pour dévier le faisceau lumineux (34a) selon une direction parallèle
au plan (P1) dans lequel s'étend la première roue (16) du mécanisme horloger (1) et
diriger le faisceau lumineux (34a) en direction du premier élément réflecteur (40).
12. Dispositif de détection et de synchronisation selon l'une quelconque des revendications
1 à 11 dans lequel une seconde roue (4) du mécanisme horloger (1) est montée coaxialement
sur la première roue (16), cette seconde roue (4) s'étendant dans un plan parallèle
au plan dans lequel s'étend la première roue (16), caractérisé en ce que la seconde roue (4) comprend un second élément réflecteur de la lumière (42) qui
fait saillie de l'une des surfaces supérieure ou inférieure de la seconde roue (4)
et en ce que, dans une position déterminée de la seconde roue (4), le second élément réflecteur
(42) réfléchit le faisceau lumineux (34) émis par la source de lumière (32) en direction
du système de détection de la lumière (36).
13. Dispositif de détection et de synchronisation selon la revendication 12, caractérisé en ce que la première roue (16) du mécanisme horloger (1) porte une aiguille des heures, en ce que la seconde roue (4) porte une aiguille des minutes et en ce que l'aiguille des heures et l'aiguille des minutes sont entraînées par un même moteur
électrique ou par deux moteurs électriques distincts (14, 2).
14. Dispositif de détection et de synchronisation selon l'une quelconque des revendications
1 à 13, caractérisé en ce que le système de détection de la lumière (36) est un capteur de type matriciel ou une
photodiode.