(19)
(11) EP 2 636 801 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
11.09.2013  Bulletin  2013/37

(21) Numéro de dépôt: 13158405.4

(22) Date de dépôt:  08.03.2013
(51) Int. Cl.: 
E02F 3/40(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA ME

(30) Priorité: 08.03.2012 FR 1252096

(71) Demandeur: EJ Romac
54300 Sionviller (FR)

(72) Inventeur:
  • Romac, Eric
    54300 Sioviller (FR)

(74) Mandataire: Rhein, Alain 
CABINET BLEGER-RHEIN 17, rue de la Forêt
67550 Vendenheim
67550 Vendenheim (FR)

   


(54) Godet pour pelle mécanique


(57) L'invention concerne un godet pour pelle mécanique, comprenant un fond (11) terminé à une extrémité (12) par un bord tranchant (13) et prolongé latéralement par deux flancs (14, 15) sensiblement verticaux, comportant un bord de jonction (16) avec le fond (11) et un bord libre (22, 23), le fond (11) et le flanc (14, 15) étant réalisés en un matériau métallique. Par ailleurs, une couche de matériau synthétique (24, 25, 26, 27) est appliquée sur une paroi externe (20) du fond (11) au moins au voisinage du bord tranchant (13) et sur une paroi externe (21) des flancs (14, 15), au moins au voisinage du bord de jonction (16) avec le fond (11) et du bord libre (22, 23), cette couche de matériau synthétique (24, 25, 26, 27) venant s'étendre, en formant un rebord saillant (24A, 25A, 26A, 27A) au-delà des arêtes saillantes (30, 31, 32, 33) dudit bord tranchant (13), du bord de jonction (16) et du bord libre (22, 23).




Description


[0001] L'invention concerne un godet pour pelle mécanique, comprenant un fond terminé à une extrémité par un bord tranchant et prolongé latéralement par deux flancs sensiblement verticaux, le fond et les flancs étant réalisés en un matériau métallique.

[0002] L'invention trouve une application avantageuse dans le domaine des travaux publics et plus particulièrement dans le domaine de la réparation de conduites enterrées actives à haut risque, c'est-à-dire de conduites enterrées dans lesquelles circulent encore du gaz, du pétrole, de l'eau, une ou plusieurs lignes électriques haute ou très haute tension actives, un fluide de chauffage urbain, etc... Réparer une conduite enterrée suppose de déterrer au moins localement la conduite, inspecter l'état de la conduite, puis si nécessaire la réparer. Sur une conduite à haut risque, la moindre erreur de manipulation peut conduire à des incidents graves, voire une explosion susceptible de générer une déflagration jusque dans un rayon de 800 m autour de la conduite.

[0003] En outre, de telles conduites, souvent en acier, sont généralement soumises à une protection anticorrosion par courant et, de ce fait, sont enrobées d'une enveloppe isolante adaptée. Là encore, une altération de cette enveloppe isolante expose la conduite à un risque de corrosion susceptible d'engendrer à la longue des fuites, selon le cas polluantes ou générant un risque d'explosion. A noter, que cette enveloppe isolante ne constitue, en aucun cas, une protection de la conduite en cas d'erreur de manipulation de la pelle mécanique. En effet, la puissance de ces pelles et l'agressivité du godet a pour conséquence immédiate, en cas de contact avec une telle conduite, l'altération de cette enveloppe et de la conduite elle-même. A ce propos, c'est d'avantage l'éraflure que la déformation d'une telle conduite en acier dont la paroi peut être de l'ordre de 5 à 10 mm qui pose problème. En effet, une éraflure de 2 ou 4mm crée inévitablement une fragilité localisée au niveau de cette conduite avec les risques déjà évoqués.

[0004] Précisément, un problème rencontré lors de l'intervention sur de telles conduites est le fait que leur position sous terre n'est pas connue avec une très grande précision, au mieux une précision de l'ordre de 2 à 5 cm. Un deuxième problème rencontré est qu'il est très difficile de manipuler une pelle mécanique avec godet avec une grande précision, au mieux une précision de l'ordre de quelques centimètres.

[0005] Actuellement, pour réparer une telle conduite à haut risque, on utilise une pelle mécanique pour creuser jusqu'au mieux 40 à 50 cm autour de la conduite pour supprimer tout risque d'endommagement. Ces 40 ou 50 cm de terre restant sont ensuite enlevés à la main par un personnel formé aux risques d'intervention dans de telles situations, ce qui nécessairement prend du temps et coûte très cher.

[0006] Il convient d'observer que l'on connait d'ores et déjà des solutions pour rendre le bord d'attaque du godet d'une pelle moins agressif. En particulier, on connait par le document JP-A-11229445 un godet pour pelle mécanique plus résilient pour éviter d'endommager les parois internes d'un container déchargé au moyen d'une telle pelle, comme cela a été illustré dans la figure 10 de ce document. Très concrètement, les coins formés par les flancs et le fond du godet sont habillés par des protections en caoutchouc ou autre matériau synthétique, de forme arrondie de manière à ne pas endommager en rayant lesdites parois du container. Tout au plus peut-on voir dans les figures 4 et 8 le prolongement de cette protection sur le bord tranchant du fond du godet.

[0007] Il est évident que cette conception répond à un problème distinct par rapport à celui auquel se propose de répondre la présente invention. En effet, on veut éviter d'abimer, en éraflant, les parois internes d'un contenant essentiellement visibles. Hors, dans le cas de conduites enterrées, celles-ci ne sont pas visibles et il faut les dégager sur toute leur périphérie.

[0008] Une solution à ce problème n'est pas évidente comme il ressort également du document US-A-2008/0134548. En particulier, il est ici aussi recherché une solution pour ne pas abimer une conduite enterrée qu'il faut dégager. Dans un mode de réalisation, il s'agit de fixer, sous le fond du godet, un deuxième fond en forme de tunnel en un matériau plus ou moins souple, tout en étant suffisamment rigide pour pouvoir creuser la terre. Un tel deuxième fond n'aura qu'une durée de vie réduite. Il en va de même d'un godet construit en un tel matériau, notamment synthétique comme le préconise ce document dans un autre mode de réalisation. Ce document décrit encore un godet dont le fond est essentiellement conçu en un matériau résilient, toujours dans le but de venir se déformer au contact éventuel d'une conduite.

[0009] Finalement, quelles que soient les solutions auxquelles font référence ces documents de l'état de la technique, elles ne répondent que partiellement au problème posé. En particulier, elles ne proposent pas une réponse au problème de dégager en sécurité une canalisation sur toute sa périphérie et, ainsi, limiter les interventions manuelles.

[0010] On a pu constater, dans le cadre d'une démarche inventive, que le risque de détérioration d'une conduite enterrée ne provenait pas exclusivement de la probabilité de toucher cette conduite avec la partie avant active et tranchante du godet, mais de l'ensemble quasiment de ses arêtes en périphérie. En effet, l'opérateur, aux commandes de la pelleteuse, est particulièrement attentif à l'évolution de cette partie active tranchante. Il la garde en permanence en vue. Et arrivé à une profondeur donnée, le repérage de la conduite à dégager se fait quasi systématiquement de manière manuelle. C'est une fois ce repérage effectué que l'opérateur va entreprendre, non seulement de dégager le dessus de la conduite, mais aussi sa périphérie, en passant sur les côté et le dessous de la conduite. Or, en gérant la partie avant de son godet il peut en oublier l'encombrement global et heurter cette conduite en la détériorant.

[0011] La présente invention a su répondre à cette difficulté, non solutionnée par les documents de l'état de la technique.

[0012] L'invention propose un nouveau godet de pelle, permettant d'intervenir avec une pelle mécanique bien plus près d'une conduite à haut risque que les godets existants. Pour cela, l'invention propose un godet pour pelle mécanique, comprenant un fond terminé à une extrémité par un bord tranchant, et prolongé latéralement par deux flancs sensiblement verticaux, comportant un bord de jonction avec le fond et un bord libre, le fond et les flancs étant réalisés en un matériau métallique ; le godet selon l'invention est caractérisé en ce qu'une couche de matériau synthétique est appliquée sur une paroi externe du fond au moins au voisinage du bord tranchant et une paroi externe des flancs, au moins au voisinage du bord de jonction avec le fond et du bord libre, cette couche de matériau synthétique venant s'étendre, en formant un rebord saillant au-delà des arêtes saillantes dudit bord tranchant, du bord de jonction et du bord libre.

[0013] Toutes les parties saillantes du godet susceptibles de venir en contact avec une conduite sont ainsi recouvertes d'un matériau synthétique. Le risque d'un contact métal-métal sur une conduite, voire le risque d'étincelle et d'explosion qui en découle sont ainsi fortement réduits. Egalement, un matériau synthétique étant moins dur que le métal, le risque de rayer la conduite et, donc, de fragiliser la conduite en diminuant localement son épaisseur sont ainsi limités.

[0014] La couche de matériau synthétique peut s'étendre à compter des arêtes saillantes du bord tranchant, du bord de jonction et/ou des bords libres des flancs, par exemple de 50 à 300 mm sur les parois externes du fond du godet et des flancs du godet.

[0015] Plus généralement, la couche de matériau synthétique peut recouvrir toute une surface des parois extérieures du godet. Tout risque d'endommager une conduite est ainsi supprimé.

[0016] Egalement, si le bord tranchant est prolongé par des dents, la couche de matériau synthétique peut recouvrir les dents.

[0017] De préférence, le matériau utilisé pour recouvrir les extrémités ou les parois du godet est un matériau synthétique dur, comme par exemple une résine, une résine chargée en fibre, de type polymère dur tel qu'un polyéthylène, un polycarbonate ou un polyuréthane. Un matériau polymère tel que du polytétrafluoroéthylène ou un élastomère (caoutchouc, etc.) peut également être utilisé, mais résiste moins bien à l'usure, notamment lors de travaux dans des sols durs.

[0018] Dans un exemple de réalisation, la couche de matériau synthétique comprend des plaques de matériau synthétique fixées, pour l'une, sur la paroi externe du fond au voisinage du bord tranchant et, pour les autres, sur la paroi externe des flancs au voisinage d'un bord libre et d'un bord de jonction des flancs. Les plaques de matériau synthétique sont par exemple fixées par rivets. Elles peuvent aussi être fixées par des vis ou des systèmes vis-écrou, ce qui facilite leur remplacement après usure. De préférence, des évidements sont prévus dans les plaques pour permettre un enfoncement des têtes de vis ou de rivets dans les plaques de sorte que les têtes de vis ou de rivets ne puissent venir en contact avec une conduite.

[0019] De manière préférentielle, ces plaques sont subdivisées en plusieurs tronçons pour permettre le remplacement d'un tronçon usé sans avoir à remplacer l'intégralité d'une plaque.

[0020] Selon encore une autre particularité de l'invention, des moyens de protection similaire sont associés aux moyens de fixation surmontant le godet.

[0021] Dans un autre exemple de réalisation, la couche de matériau synthétique est surmoulée sur le bord tranchant, de sorte à recouvrir le bord tranchant et les parois interne et externe du fond au voisinage du bord tranchant, et/ou la couche de matériau synthétique est surmoulée sur le bord libre des flancs de sorte à recouvrir les parois interne et externe des flancs au voisinage des bords libres des flancs. Ainsi fixée, la couche de matériau synthétique adhère parfaitement aux parois du godet.

[0022] La couche de matériau synthétique peut avoir une épaisseur de 5 à 50 mm, en fonction du matériau synthétique choisi et de la dureté des sols à travailler. La couche de matériau résiste ainsi assez bien et n'est pas usée prématurément.

[0023] C'est de manière avantageuse, que l'on a pensé adapter la forme d'un godet, par ailleurs protégé, à celle d'une conduite, ceci pour permettre de dégager celle-ci de manière sûre, sur sa périphérie.

[0024] Ainsi, selon encore une autre particularité de l'invention, les bords libres des flancs sont de forme curviligne de rayon de courbure sensiblement proportionnel à la section de la conduite à dégager.

[0025] En outre de manière préférentielle, la distance séparant le plan perpendiculaire au bord tranchant du fond et l'axe de pivotement des moyens de fixation du godet et/ou la distance séparant le plan correspondant à ce bord tranchant, toujours par rapport à cet axe de pivotement des moyens de fixation du godet est, respectivement, sont définies sensiblement proportionnelles à la section de la conduite à dégager.

[0026] D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à un exemple de réalisation.

[0027] La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins ci-joints dans lesquels :
  • la figure 1 est une représentation schématisée, en élévation et de devant d'un godet selon l'invention ;
  • la figure 2 est une représentation schématisée en élévation et de côté de ce godet.


[0028] La présente invention concerne un godet pour pelle mécanique ou similaire.

[0029] Ce godet 10, représenté sur les figures 1 et 2, comprend un fond 11 terminé à une première extrémité 12 par un bord tranchant 13 et prolongé latéralement par deux flancs 14, 15 sensiblement verticaux. Le fond 11 et les flancs 14, 15 sont réalisés en un matériau métallique par exemple une tôle métallique d'épaisseur 5 à 10mm. Ces flancs 14, 15 sont par exemple soudés, à hauteur de leur bord de jonction arrière 16 au fond 11. A une deuxième extrémité 17 du fond 11, opposé à la première extrémité 12, est fixé, par exemple soudé, un moyen de fixation 18 du godet 10 à une pelle mécanique. Ce moyen de fixation 18, généralement sous forme de crochets, est bien entendu fonction de la pelle mécanique sur laquelle doit être monté le godet 10. Toutefois, de tels moyens de fixation 18 définissent, habituellement, un axe de pivotement 19 du godet 10 par rapport à cette pelle mécanique. Cet axe de pivotement 19 est sensiblement parallèle au bord tranchant 13 du fond 11.

[0030] Le godet 10 selon l'invention est caractérisé en ce qu'une paroi externe 20 du fond 11 au moins au voisinage du bord tranchant 13 et une paroi externe 21 des flancs 14, 15, au moins au voisinage du bord de jonction 16 avec le fond 11 et au voisinage du bord libre 22, 23 des flancs 14, 15, sont recouvertes d'une couche 24, 25, 26, 27, d'un matériau synthétique. Par bord libre 22, 23 d'un flanc 14, 15, on entend, bien sûr, le bord opposé au bord de jonction arrière 16.

[0031] Dans l'exemple représenté, une couche de matériau synthétique 24 à 27 est définie sous forme d'une plaque, préférentiellement en polyuréthanne. Cette plaque 24 à 27 comporte une épaisseur supérieure à 20 mm de préférence de l'ordre de 30 mm. Lesdites couches 24 à 27 sous forme de plaques peuvent être vissées par des systèmes vis-écrou 28 sur le fond 11 et les flancs 14, 15 métalliques du godet 10. Des évidements, sous forme de lamage dans les plaques 24 à 27, permettent un enfoncement des têtes de vis, préférentiellement plates, de manière à ce qu'elles ne déplacent pas en surface desdites plaques 24 à 27.

[0032] A noter de manière avantageuse, qu'au niveau de la paroi externe 20 du fond 11 et/ou de la paroi externe 21 des flancs 14, 15, peuvent être ménagées des butées 29 contre lesquelles peuvent venir en appui lesdites plaques 24 à 27 pour les immobiliser en position, notamment en phase de travail du godet 10.

[0033] Une première plaque 24 recouvre la paroi externe 20 du fond 11 au voisinage du bord tranchant 13. Une deuxième plaque 25 recouvre la paroi externe 21 du flanc 14 au voisinage du bord libre 22 de ce dernier. Une troisième plaque 26 recouvre la paroi externe 21 du flanc 15 au voisinage du bord libre 23 de ce dernier. Une quatrième plaque 27 recouvre la paroi externe 21 du flanc 14 au voisinage du bord de jonction 16. Une cinquième plaque (non visible sur les figures) recouvre la paroi externe 21 du flanc 15, là encore au voisinage du bord de jonction 16.

[0034] Tout particulièrement, une plaque définissant une couche de matériau synthétique 24 à 27 s'étend à compter d'une arête saillante 30 à 33 sur environ 50 à 300 mm sur la paroi externe 20 ; 21 selon le cas du fond 11 ou des flancs 14, 15.

[0035] Selon l'invention, cette couche de matériau synthétique 24 à 27 vient s'étendre, en formant un rebord saillant 24A à 27A, au-delà d'une arête saillante 30 à 33 du bord tranchant 12, du bord de jonction 16 et/ou du bord libre 22, 23.

[0036] Avantageusement, elle dépasse de 5 à 100 mm, au-delà de ces arêtes saillantes, 30 à 33, respectivement, le bord tranchant 13, le bord libre 22, 23 et le bord de jonction 16.

[0037] De manière préférentielle à l'invention, la couche de matériau synthétique 25 à 27 vient en recouvrement sur le bord libre 22, 23 et/ou le bord de jonction 16 des flancs 14, 15 sur l'intégralité de la longueur de ces bords libres 22, 23 et/ou de jonction 16

[0038] Evidemment, lesdites couches de matériau synthétique 24 à 27, sous forme de plaques sont soumises à usure.

[0039] Aussi, selon l'invention, au moins une plaque 24 à 27 est subdivisée sous forme de tronçons de plaque de manière à permettre le remplacement partiel de cette dernière. Cette subdivision peut être prévue, selon le cas, parallèle ou perpendiculaire à une arrête saillante 30 à 33 du godet 10.

[0040] Ainsi, la plaque 24 venant recouvrir le bord tranchant 13 du fond 11 peut être subdivisée en tronçons parallèlement à l'arête saillante 30 de ce bord tranchant 13. Inversement, les plaques 25, 26, 27, venant en recouvrement du bord libre 22, 23 et du bord de jonction 16 des flancs 14 et 15, peuvent être subdivisées en tronçons suivant une direction perpendiculaire aux arêtes saillantes 30 à 33 que définissent ces bords 22, 23, 16.

[0041] Selon une autre particularité de l'invention, des moyens de protection similaires, sous forme d'une couche de matériau synthétique 35, 36, sont associés au moyen de fixation 18 surmontant le godet 10.

[0042] De manière substantielle, les moyens de fixation 18 se présentant généralement sous forme de crochets, la couche de matériau synthétique 35, 36 peut, là encore, se présenter sous forme de plaque venant en recouvrement des pattes 37, 38 correspondant à de tels crochets 19.

[0043] A noter que, selon un autre mode de réalisation, un godet 10 selon l'invention, peut être recouvert intégralement, au niveau de la paroi externe 20 du fond 11 et/ou au niveau de la paroi externe 21 des flancs 14, 15, par une couche de matériau synthétique, notamment sous forme de plaque.

[0044] Selon encore un autre mode de réalisation, la couche de matériau synthétique peut être surmoulée sur le bord tranchant 13 de manière à recouvrir ce dernier et les parois interne et externe 20 du fond 11 au voisinage du bord tranchant 13 et/ou la couche de matériau synthétique peut être surmoulée sur le bord libre 22, 23 d'un flanc 14, 15 de sorte à recouvrir les parois interne et externe 21 de ce flanc 14, 15 au voisinage dudit bord libre 22, 23 et/ou la couche de matériau synthétique peut être surmoulée sur le bord de jonction arrière 16 d'un flanc 14, 15 de sorte à venir recouvrir la paroi externe 21 de ce flancs 14, 15 et la paroi externe 20 du fond 11 au voisinage de ce bord libre 16.

[0045] En outre, c'est de manière avantageuse que l'on a pensé adapter la forme d'un tel godet 10 protégé à celle d'une conduite, ceci pour permettre de dégager celle-ci de manière sûre, sur toute sa périphérie.

[0046] Ainsi, selon encore une autre particularité de l'invention, les bords libres 22, 23 des flancs 14, 15 sont de forme curviligne de rayon de courbure 39 sensiblement proportionnel à la section de la conduite à dégager.

[0047] En outre, de manière préférentielle, la distance 40 séparant le plan 41 perpendiculaire à l'arête 30 au bord tranchant 13 du fond 11 et l'axe de pivotement 19 des moyens de fixation 18 du godet 10 et/ou la distance 42 séparant le plan 43 correspondant à ce bord tranchant 13 par rapport à cet axe de pivotement 19 des moyens de fixation 18 du godet 10 est, respectivement, sont définies, sensiblement proportionnelles à la section de la conduite à dégager.

[0048] Tout particulièrement, la distance 40 est, préférentiellement, comprise entre 450mm et 570mm, préférentiellement de l'ordre de 520mm pour un diamètre de conduite compris entre 80mm et 300mm et comprise entre 950mm et 12500mm, préférentiellement de l'ordre de 1100mm pour un diamètre de conduite compris entre 650mm et 1200mm.

[0049] Quant-à la distance 42, elle est, préférentiellement, comprise entre 600mm et 800mm, préférentiellement de l'ordre de 700mm pour un diamètre de conduite compris entre 80mm et 300mm et comprise entre 1200mm et 1800mm, préférentiellement de l'ordre de 1500mm pour un diamètre de conduite compris entre 650mm et 1200mm.

[0050] Les avantages qui découlent de la présente invention consistent qu'au travers d'un godet 10 ainsi parfaitement protégé, il est possible d'approcher, de très près, une conduite active et de la dégager sur toute sa périphérie, notamment au travers d'un godet aux formes adaptées à une telle conduite.


Revendications

1. Godet pour pelle mécanique, comprenant un fond (11) terminé à une extrémité (12) par un bord tranchant (13) et prolongé latéralement par deux flancs (14, 5) sensiblement verticaux, comportant un bord de jonction (16) avec le fond (11) et un bord libre (22, 23), le fond (11) et le flanc (14, 15) étant réalisés en un matériau métallique, caractérisé en ce qu'une couche de matériau synthétique (24, 25, 26, 27) est appliquée sur une paroi externe (20) du fond (11) au moins au voisinage du bord tranchant (13) et sur une paroi externe (21) des flancs (14, 15), au moins au voisinage du bord de jonction (16) avec le fond (11) et du bord libre (22, 23), cette couche de matériau synthétique (24, 25, 26, 27) venant s'étendre, en formant un rebord saillant (24A, 25A, 26A, 27A) au-delà des arêtes saillantes (30, 31, 32, 33) dudit bord tranchant (13), du bord de jonction (16) et du bord libre (22, 23).
 
2. Godet selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'une couche de matériau synthétique (24 à 27) s'étend, à compter d'une arête saillante (30 à 33) sur environ 50 à 300 mm sur la paroi externe (20, 21), selon le cas, du fond (11) ou des flancs (14, 15).
 
3. Godet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'une couche de matériau synthétique (24 à 27) vient s'étendre, en formant un rebord saillant (24A à 27A), au-delà d'une arête saillante (30 à 33) du bord tranchant (12), du bord de jonction (16) et/ou du bord libre (22, 23) sur une distance de 5 à 100 mm.
 
4. Godet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la couche de matériau synthétique (25 à 27) vient en recouvrement sur le bord libre (22, 23) et/ou le bord de jonction (16) des flancs (14, 15) sur l'intégralité de la longueur d'un bord libre (22, 23) et/ou d'un bord de jonction (16).
 
5. Godet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'une couche de matériau synthétique (24 à 27) est définie par une plaque.
 
6. Godet selon la revendication 5, caractérisé par le fait qu'une couche de matériau synthétique (25 à 27) en forme de plaque est fixée par des systèmes vis-écrou (28) sur le fond (11) ou un flanc (14, 15).
 
7. Godet selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé par le fait qu'une plaque définissant une couche de matériau synthétique (24 à 27) est subdivisée sous forme de tronçons de plaque.
 
8. Godet selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que la couche de matériau synthétique est surmoulée sur le bord tranchant (13) de manière à recouvrir ce dernier et les parois interne et externe (20) du fond (11) au moins au voisinage du bord tranchant (13) et/ou sur le bord libre (22, 23) d'un flanc (14, 15) de sorte à recouvrir les parois interne et externe (21) dudit flanc (14, 15) au voisinage dudit bord libre (22, 23) et/ou sur le bord de jonction arrière (16) d'un flanc (14, 15) pour venir recouvrir la paroi externe (21) de ce flanc (14, 15) et la paroi externe (20) du fond (11) au voisinage de ce bord libre (16).
 
9. Godet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'une couche de matériau synthétique recouvre intégralement la paroi externe (20) du fond (11) et/ou la paroi externe (21) des flancs (14, 15).
 
10. Godet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les bords libres (22, 23) des flancs (14, 15) sont de forme curviligne de rayon de courbure (39) proportionnel à la section de la conduite à dégager.
 
11. Godet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la distance (40) séparant le plan (41) perpendiculaire à l'arête (30) au bord tranchant (13) du fond (11) de l'axe de pivotement (19) de moyen de fixation (18) du godet (10) et/ou la distance (42) séparant le plan (43) correspondant à ce bord tranchant (13) par rapport à cet axe de pivotement (19) du moyen de fixation (18) du godet (10) est, respectivement, sont définis, sensiblement proportionnels à la section de la conduite à dégager.
 
12. Godet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que des protections sous forme d'une couche de matériau synthétique (35, 36) sont associées aux moyens de fixation (18) surmontant le godet (10).
 




Dessins







Rapport de recherche









Rapport de recherche




Références citées

RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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