Dispositif de commande pour montre de plongée

Abstract

 La présente invention concerne une boîte (1) de montre comportant une carrure (2) et un dispositif de commande d'un mécanisme horloger comprenant un poussoir (22), agencé au travers d'une ouverture (20) adaptée de la carrure (2) et, destiné à agir sur un levier de commande du mécanisme horloger, en réponse à une action d'un utilisateur. La boîte est caractérisée par le fait que le dispositif de commande comporte une bascule intermédiaire (36) destinée à être interposée entre le poussoir (22) et le levier de commande du mécanisme horloger, la bascule intermédiaire (36) étant agencée pour présenter un mouvement rotatif d'axe X1 et, comprenant un doigt d'actionnement (40) destiné à agir sur le levier de commande du mécanisme horloger en réponse à l'action de l'utilisateur. La bascule intermédiaire (36) présente en outre une surface d'appui (34) agencée en regard du poussoir (22) et sur laquelle ce dernier exerce une pression en réponse à l'action de l'utilisateur, la surface d'appui (34) étant située entre l'axe de rotation X1 et le doigt d'actionnement (40).

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne une boîte de montre comportant une carrure et un dispositif de commande d'un mécanisme horloger comprenant un poussoir, agencé au travers d'une ouverture adaptée de la carrure et, destiné à agir sur un levier de commande du mécanisme horloger, en réponse à une action d'un utilisateur.

Etat de la technique

[0002] De tels dispositifs sont déjà connus de l'état de la technique, comme par exemple de l'ouvrage intitulé "Théorie d'horlogerie", de C.-A. Reymondin et al., édité par la Fédération des Ecoles Techniques (Suisse), ISBN 2-940025-10-X, qui présente, aux pages 232-233, un mouvement de type chronographe ayant un levier de commande du mécanisme de chronographe actionné par un poussoir dont les déplacements sont commandés depuis l'extérieur de la boîte (non visible sur les illustrations). Les pages 262 et 264 de ce même ouvrage fournissent également des indications sur les structures de poussoirs et leur implantation dans une boîte de montre.

[0003] Toutefois, ces structures conventionnelles peuvent se révéler inadaptées dans certaines conditions d'utilisation des montres correspondantes.

[0004] Ainsi, par exemple, le port d'une montre dans la pratique de la plongée en grandes profondeurs peut se révéler problématique en ce qui concerne la fiabilité de fonctionnement de ces dispositifs de commande.

[0005] En effet, la pression importante qui règne sous l'eau pose des problèmes d'étanchéité, ceux-ci étant particulièrement délicats à résoudre au niveau des organes de commande nécessitant la réalisation d'ouvertures dans la boîte.

[0006] De nombreux brevets sont déjà connus qui traitent de la structure de tels organes de commande présentant une étanchéité améliorée, comme par exemple le brevet CH 423638.

[0007] Par ailleurs, la pression importante que peut subir un poussoir à 600 mètres de profondeur, par exemple voire plus, peut être suffisante pour que celui-ci actionne le mécanisme qu'il commande, de manière involontaire, si aucune précaution particulière n'est prise.

[0008] En effet, les leviers de commande de mécanismes horlogers présentent généralement une valeur minimale de la force qu'il faut leur appliquer pour actionner le mécanisme correspondant. Aussi, sans précaution particulière, il se peut que la pression environnante en grandes profondeurs agisse sur un poussoir pour le déplacer en direction de l'intérieur de la boîte de montre, éventuellement au point qu'il actionne le mécanisme horloger. Ce risque est lié au fait que la pression dans la boîte de montre reste proche de la pression atmosphérique, donnant lieu à un différentiel important de pression entre l'intérieur et l'extérieur de la boîte.

[0009] Certains poussoirs, comme celui décrit dans le brevet cité précédemment, sont vissés dans le but d'en améliorer l'étanchéité. Toutefois, ils deviennent alors inutilisables en cours de plongée.

Divulgation de l'invention

[0010] Un but principal de la présente invention est de pallier les inconvénients des dispositifs de commande connus de l'art antérieur, en proposant une construction de boîte de montre alternative, dont les organes de commande présentent une fiabilité améliorée, y compris dans des conditions difficiles comme en plongée.

[0011] A cet effet, la présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de commande du type indiqué plus haut, caractérisé par le fait que le dispositif de commande comporte une bascule intermédiaire destinée à être interposée entre le poussoir et le levier de commande du mécanisme horloger, la bascule intermédiaire étant agencée pour présenter un mouvement rotatif d'axe X1 et, comprenant un doigt d'actionnement destiné à agir sur le levier de commande du mécanisme horloger en réponse à l'action de l'utilisateur. En outre, la bascule intermédiaire présente une surface d'appui agencée en regard du poussoir et sur laquelle ce dernier exerce une pression en réponse à l'action de l'utilisateur, cette surface d'appui étant située entre l'axe de rotation X1 et le doigt d'actionnement.

[0012] Grâce à ces caractéristiques, un bras de levier est mis en oeuvre, entre le poussoir et le levier de commande du mécanisme horloger, tel que la force qu'il est nécessaire d'appliquer sur le poussoir pour actionner le mécanisme horloger est supérieure à la force nécessaire à l'actionnement direct de son levier de commande. Ainsi, il est possible d'ajuster la valeur de ce bras de levier en fonction de la profondeur maximale pour laquelle l'étanchéité de la montre concernée sera garantie, afin d'éviter un déclenchement du mécanisme horloger du seul fait de la pression environnante à laquelle serait soumis le poussoir à une telle profondeur.

[0013] Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif de commande comprend un organe de commande externe, agencé pour agir sur le poussoir en réponse à l'action de l'utilisateur, et au moins un ressort de rappel agencé entre la carrure et l'organe de commande externe.

[0014] Avantageusement, l'organe de commande peut comporter un levier de commande monté pivotant sur la carrure suivant un axe de rotation X2.

[0015] Ainsi, le levier de commande externe dispose de son propre ressort de rappel et est par conséquent découplé du poussoir, ce qui implique que sa position angulaire n'est pas dépendante de la pression extérieure. Une conséquence importante de cette construction réside dans la possibilité de prévoir que le poussoir présente une surface soumise à la pression extérieure de faibles dimensions, tandis que le levier de commande peut présenter une surface de préhension étendue, pour faciliter sa manipulation, la force subie par un objet baignant dans une certaine pression étant proportionnelle à sa surface qui subit cette pression.

[0016] De manière avantageuse, on peut prévoir que la surface de préhension du levier de commande, destinée à recevoir la pression exercée par un utilisateur, et l'axe de rotation X2 du levier de commande sont situés de part et d'autre d'une surface d'actionnement de ce dernier agencée en regard du poussoir pour agir sur lui en réponse à l'action de l'utilisateur.

[0017] Grâce à ces caractéristiques supplémentaires, un second bras de levier est mis en oeuvre, par lequel la force transmise au poussoir par le levier de commande est supérieure à la force subie par le levier de commande lorsqu'un utilisateur exerce une pression sur lui.

[0018] Par ailleurs, on peut prévoir, de manière non limitative, que le ressort de rappel du levier de commande coopère avec une portion du levier de commande située entre l'axe de rotation X2 et la surface d'actionnement.

[0019] Selon une variante de réalisation préférée, le poussoir comporte un tube solidaire de la carrure et à l'intérieur duquel est agencée une tige mobile en translation. Plus précisément, on peut prévoir que la tige comprend deux parties dont une première présente une extrémité libre située du côté de l'extérieur de la boîte et la seconde présente une extrémité libre située à l'intérieur de la boîte et définissant une butée pour retenir la tige à l'intérieur du tube, un ressort étant agencé dans le tube de manière à agir sur la tige et la repousser en direction de l'extérieur de la boîte. Une garniture d'étanchéité, au moins, est préférablement agencée entre une paroi interne du tube et la tige.

[0020] Par ailleurs, le tube peut avantageusement être vissé, et éventuellement collé en plus, dans l'ouverture correspondante de la carrure.

[0021] L'invention concerne également une pièce d'horlogerie comportant une boîte répondant aux caractéristiques qui viennent d'être énoncées.

Brève description des dessins

[0022] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation préféré qui suit, faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs et dans lesquels:

[0023] - la figure 1 représente une vue générale de face simplifiée d'une boîte de montre comportant un dispositif de commande selon un mode de réalisation préféré de la présente invention;

[0024] - la figure 2a représente une vue en coupe simplifiée d'un premier détail de construction de la boîte illustrée sur la figure 1, dans une première configuration;

[0025] - la figure 2b représente une vue en coupe simplifiée du détail de construction de la figure 2a, dans une seconde configuration, et

[0026] - la figure 3 représente une vue en coupe simplifiée d'un second détail de construction de la boîte illustrée sur la figure 1.

Mode(s) de réalisation de l'invention

[0027] La figure 1 représente une vue générale de face simplifiée d'une boîte 1 de montre comportant un dispositif de commande selon un mode de réalisation préféré de la présente invention.

[0028] Plus précisément, la boîte 1 illustrée est destinée à la réalisation d'une montre de plongée. Elle comporte une carrure 2 comprenant deux paires de cornes 4 destinées à porter, chacune, une tige 6 de fixation d'une extrémité d'un bracelet (non représenté). La carrure 2 porte également une lunette tournante 8, bien connue dans le domaine des montres de plongée.

[0029] Une couronne 10 conventionnelle de remontage et de mise à l'heure est agencée à dix heures. La construction de la couronne et de sa tige de remontoir (non visible) ne sera pas décrite en détail ici puisqu'elle ne présente pas de rapport direct avec la présente invention.

[0030] De manière préférée, la boîte 1 est destinée à loger un mouvement horloger comportant un mécanisme horloger nécessitant la mise en oeuvre d'un organe de commande supplémentaire, du type poussoir, comme par exemple un mécanisme de chronographe, à titre non limitatif.

[0031] Selon un mode de réalisation préféré du dispositif de commande selon la présente invention, le poussoir (visible sur les figures 2a et 2b) est actionnable par l'intermédiaire d'un levier de commande 12, monté pivotant suivant un axe de rotation X2 sur une extension 14 de la carrure 2, située ici à neuf heures à titre illustratif non limitatif.

[0032] Le levier de commande 12 présente une surface de préhension 16, avantageusement striée ici, destinée à être actionnée par un utilisateur pour commander le fonctionnement du mécanisme de chronographe (ici de type mono-poussoir).

[0033] Les figures 2a et 2b représentent des vues en coupe simplifiées, similaires, illustrant la construction du dispositif de commande selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, dans des première et seconde configurations respectives.

[0034] II ressort de ces figures que la carrure 2 est pourvue d'une ouverture 20 sensiblement cylindrique dans laquelle est logé le poussoir 22.

[0035] Plus précisément, le poussoir 22 comporte un tube 24 avantageusement vissé dans l'ouverture 20 et éventuellement collé en plus, pour assurer une bonne étanchéité de la liaison correspondante.

[0036] Une tige 26 est logée à l'intérieur du tube 24 de manière à pouvoir se déplacer en translation suivant une direction sensiblement radiale, entre une position de repos, illustrée sur la figure 2a, et une position active, illustrée sur la figure 2b.

[0037] On constate sur la figure 2a que, dans la position de repos du poussoir, sa tige 26 est agencée vers l'extérieur de la boîte, contre une surface d'actionnement 28 du levier de commande 12.

[0038] Ce dernier est également dans une position de repos sur la figure 2a, dans laquelle il est maintenu sous l'effet de l'action d'un ressort de rappel 30, agencé entre la carrure 2 et une portion 32 du levier de commande, située entre l'axe de rotation X2 et la surface d'actionnement 28. La course du levier de commande 12 en direction de l'extérieur est préférablement limitée par une butée de la carrure non visible.

[0039] On peut également prévoir une butée 33 supplémentaire, sur la carrure, pour coopérer avec le levier de commande dans sa position active.

[0040] Par ailleurs, l'extrémité interne de la tige 26 est agencée en butée contre une surface d'appui 34 d'une bascule intermédiaire 36 montée à pivot, suivant un axe de rotation X1, sur un épaulement 38 ménagé dans la paroi interne de la carrure 2.

[0041] La bascule intermédiaire 36 porte un doigt 40, à son extrémité libre, agencé de manière à pouvoir actionner un levier de commande (non visible) du mécanisme de chronographe assemblé sur le mouvement horloger 42. Le retour de la bascule intermédiaire dans sa position de repos peut être réalisé par un ressort de rappel du mécanisme horloger uniquement ou, en alternative, par un ressort spécifique supplémentaire (non illustré) sans sortir du cadre de la présente invention.

[0042] Lorsque le levier de commande est pressé par un utilisateur, pour passer de sa position de repos, illustrée sur la figure 2a, à sa position active, illustrée sur la figure 2b, il déplace la tige 26 du poussoir, en direction de l'intérieur de la carrure, en exerçant une pression sur elle.

[0043] La tige 26 agit alors à son tour sur la bascule intermédiaire 36, via sa surface d'appui 34, le doigt 40 de la bascule exerçant à son tour une pression sur le levier de commande du mécanisme de chronographe.

[0044] La figure 3 représente une vue en coupe simplifiée de la structure du poussoir 22, selon un mode de réalisation préféré mais non limitatif.

[0045] La tige 26 est réalisée en deux parties 44, 46, assemblées par vissage, pour des raisons évidentes de montage, la seconde partie 46 présentant un diamètre plus important que le diamètre interne du tube 24. Ainsi, outre le fait qu'elle coopère avec la bascule intermédiaire 36, la seconde partie 46 définit une butée retenant la tige 26 dans le tube 24 pour qu'elle ne puisse pas sortir du côté extérieur.

[0046] Deux joints ○-ring 48 sont disposés entre la paroi interne du tube 24 et la seconde partie 46 de la tige, contre la paroi d'extrémité 48 du tube 24, pour assurer l'étanchéité de l'assemblage.

[0047] Une rondelle 50 repose sur les joints O-ring pour définir une surface d'appui pour une première extrémité d'un ressort hélicoïdal 52, dont la seconde extrémité est agencée en appui contre un épaulement 54 ménagé dans la première partie 44 de la tige 26. Le ressort 52 agit en permanence sur la tige 26 pour la repousser en direction de l'extérieur et, donc, placer le poussoir 22 dans sa configuration de repos.

[0048] Il ressort de la description qui précède que, dans le cas d'une construction selon l'état de la technique, c'est-à-dire lorsque le poussoir agit directement sur le levier de commande du mécanisme horloger, à partir d'une certaine valeur de pression extérieure, le poussoir peut être repoussé en direction du mouvement horloger au point d'actionner le mécanisme horloger de manière involontaire.

[0049] De tels leviers de commande de mécanismes horlogers sont typiquement soumis à une force de rappel, exercée par un ressort logé dans le mouvement horloger, qui peut être de l'ordre de 10 à 40 Newtons environ.

[0050] Une première mesure possible pour éviter ce risque consiste à réduire la surface du poussoir soumise à la pression extérieure. Toutefois, cette mesure est limitée par le fait que le poussoir doit rester actionnable par l'utilisateur et ce, d'autant plus lorsque celui-ci porte une combinaison de plongée présentant une certaine souplesse, rendant la manipulation du poussoir encore plus difficile. En outre, la réduction des dimensions du poussoir rend plus complexes les mesures nécessaires à assurer son étanchéité.

[0051] La présente invention consiste en une solution alternative résidant dans la mise en oeuvre d'un bras de levier, permettant de réduire l'impact de la pression extérieure sur le levier de commande du mécanisme horloger, en interposant la bascule intermédiaire 36 entre le poussoir 22 et le levier de commande du mécanisme horloger.

[0052] En outre, dans une variante de réalisation préférée, la mise en oeuvre du levier de commande 12 combinée au poussoir et à la bascule intermédiaire permet de faciliter l'actionnement du mécanisme horloger lorsque la montre est soumise à une pression extérieure ordinaire, par exemple à la pression atmosphérique. En effet, il ressort de ce qui précède que le levier de commande 12 est agencé, en référence au poussoir 22, de manière à mettre en oeuvre un second bras de levier, visant cette fois à augmenter la force que subit le poussoir en référence à la force qu'exerce l'utilisateur sur le levier de commande 12.

[0053] Cette solution permet de plus d'offrir à l'utilisateur une surface de préhension 16 de dimensions importantes, sans que cela ait pour effet d'augmenter l'impact de la pression extérieure sur le poussoir 22, dans la mesure où la position du levier de commande n'est pas dépendante de la pression extérieure, de même que l'état de compression de son ressort de rappel.

[0054] Il est ainsi possible de définir un compromis optimal sur la force que doit appliquer l'utilisateur, sur le levier de commande 12, pour actionner le mécanisme horloger, d'une part, lorsque la montre est soumise à la pression atmosphérique et, d'autre part, lorsqu'elle est soumise à une pression importante en plongée, en modifiant non seulement les valeurs respectives des deux bras de levier mais également la constante de raideur du ressort de rappel 52 logé dans le poussoir 22.

[0055] On obtient, grâce à la construction selon la présente invention, un dispositif de commande à la fiabilité améliorée tout en assurant un excellent niveau d'ergonomie dans sa manipulation.

[0056] La description qui précède s'attache à décrire un mode de réalisation particulier à titre d'illustration non limitative et, l'invention n'est pas limitée à la mise en oeuvre de certaines caractéristiques particulières qui viennent d'être décrites, comme par exemple la forme de la boîte illustrée, le nombre de poussoirs qu'elle comprend et le ou les emplacements du ou des organes de commande, la structure du poussoir, voire le mode de rappel du levier de commande dans sa position de repos. De même, le mode d'implantation illustré et décrit pour la bascule intermédiaire n'est pas limitatif.

[0057] L'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu de la présente divulgation à ses propres besoins et mettre en oeuvre une boîte de montre comportant un dispositif de commande, de type poussoir, destiné à actionner un levier de commande d'un mécanisme horloger logé dans la boîte, avec l'interposition d'une bascule intermédiaire permettant de mettre en oeuvre un bras de levier visant à réduire la force subie par le levier de commande du mécanisme horloger en référence à la force exercée par le poussoir sur la bascule intermédiaire, sans sortir du cadre de la présente invention.

Revendications

1. Boîte (1) de montre comportant une carrure (2) et un dispositif de commande d'un mécanisme horloger comprenant un poussoir (22), agencé au travers d'une ouverture (20) adaptée de ladite carrure (2) et, destiné à agir sur un levier de commande du mécanisme horloger, en réponse à une action d'un utilisateur, caractérisée
en ce que ledit dispositif de commande comporte une bascule intermédiaire (36) destinée à être interposée entre ledit poussoir (22) et le levier de commande du mécanisme horloger, ladite bascule intermédiaire (36) étant agencée pour présenter un mouvement rotatif d'axe X1 et, comprenant un doigt d'actionnement (40) destiné à agir sur le levier de commande du mécanisme horloger en réponse à l'action de l'utilisateur et,
en ce que ladite bascule intermédiaire (36) présente une surface d'appui (34) agencée en regard dudit poussoir (22) et sur laquelle ce dernier exerce une pression en réponse à l'action de l'utilisateur, ladite surface d'appui (34) étant située entre ledit axe de rotation X1 et ledit doigt d'actionnement (40).

2. Boîte (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit dispositif de commande comprend un organe de commande externe (12), agencé pour agir sur ledit poussoir (22) en réponse à l'action de l'utilisateur, et au moins un ressort de rappel (30) agencé entre ladite carrure (2) et ledit organe de commande externe (12).

3. Boîte (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit organe de commande externe comprend un levier de commande (12) monté pivotant sur ladite carrure (2), suivant un axe de rotation X2.

4. Boîte (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce que ledit levier de commande (12) présente une surface de préhension (16) destinée à recevoir la pression de l'utilisateur, ladite surface de préhension (16) et ledit axe de rotation X2 étant respectivement situés de part et d'autre d'une surface d'actionnement (28) dudit levier de commande (12) agencée en regard dudit poussoir (22) pour agir sur lui en réponse à l'action de l'utilisateur.

5. Boîte (1) selon la revendication 4, caractérisée en ce que ledit ressort de rappel (30) coopère avec ledit levier de commande (12) sur une portion (32) de ce dernier située entre ledit axe de rotation X2 et ladite surface d'actionnement (28).

6. Boîte (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit poussoir (22) comporte un tube (24) solidaire de ladite carrure (2) et à l'intérieur duquel est agencée une tige (26) mobile en translation.

7. Boîte (1) selon la revendication 6, caractérisée en ce que ladite tige (26) comprend deux parties (44, 46) dont une première (44) présente une extrémité libre située du côté de l'extérieur de la boîte et la seconde (46) présente une extrémité libre située à l'intérieur de la boîte et définissant une butée pour retenir ladite tige (26) à l'intérieur dudit tube (24), un ressort (52) étant agencé dans ledit tube (24) de manière à agir sur ladite tige (26) et la repousser en direction de l'extérieur de la boîte.

8. Boîte (1) selon l'une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisée en ce que ledit tube (24) présente un filetage coopérant avec un taraudage ménagé dans ladite ouverture (20) par vissage.

9. Boîte (1) selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisée en ce qu'au moins une garniture d'étanchéité (48) est agencée entre une paroi interne dudit tube (24) et ladite tige (26).

10. Pièce d'horlogerie comportant une boîte (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes.

Dessins