[0001] La présente invention concerne le domaine technique des appareils de coiffure tels
que les fers à boucler ou encore les lisseurs. De tels appareils comprennent généralement
deux mâchoires dont l'une au moins est chauffante et qui sont articulées entre elles
de manière à pouvoir pincer une mèche de cheveux devant être mise en forme. L'une
des mâchoires ou les deux mâchoires sont alors chauffées directement ou indirectement
par un organe de chauffage électrique dont la température est régulée par un système
thermostatique pour atteindre une température déterminée en fonction d'une valeur
de température éventuellement sélectionnée par un utilisateur de l'appareil.
[0002] Un tel type d'appareil de coiffure permet avec une certaine pratique d'obtenir un
bon résultat de lissage. Ce bon résultat de lissage est obtenu en exerçant un effort
de pression important pour maintenir les mâchoires fermées et appliquer une pression
suffisante sur la mèche de cheveux à traiter. Les meilleurs résultats sont obtenus
lorsque les cheveux de la mèche à traiter se répartissent d'une manière aussi uniforme
que possible sur toute la longueur des surfaces de travail des mâchoires et lorsque
les surfaces de travail enserrant les cheveux sont sensiblement parallèles. Afin d'obtenir
une telle répartition uniforme prenant en compte les variations d'épaisseur de la
mèche tout en contribuant à étaler la mèche et en assurant un parallélisme des surfaces
de travail, une demande de brevet
EP 1 030 571 a proposé un montage flottant des surfaces de travail au moyen de ressorts interposés
entre chaque surface de travail et la mâchoire qui la porte. Un tel montage flottant
permet effectivement d'assurer une bonne répartition des cheveux d'une mèche tout
en suivant les variations d'épaisseur de cette dernière et en assurant le parallélisme
des surfaces de travail. Toutefois cette solution présente néanmoins l'inconvénient
de nécessiter un effort de serrage très important dans la mesure où une partie de
la force exercée est absorbée par les ressorts de suspension
[0003] Une autre solution a été proposée par la demanderesse dans le brevet
EP1967089 qui divulgue un montage flottant des surfaces de travail au moyen de plusieurs paires
d'aimants en répulsion montés en regard sur chaque surface de travail et la mâchoire
qui la porte. Un tel montage flottant permet effectivement d'assurer une bonne répartition
des cheveux d'une mèche tout en suivant les variations d'épaisseur de cette dernière
et n'assure pas le parallélisme des surfaces de travail. De plus les surfaces de travail
ballotent lorsque l'appareil est en position de repos. Il s'avère néanmoins que ce
montage peut être cher à fabriquer.
[0004] Une autre solution a été proposée dans le document
DE 202008001677 qui divulgue un montage en bascule des surfaces de travail au moyen d'une rotule
interposée entre chaque surface de travail et la mâchoire qui la porte. Un tel montage
en bascule permet effectivement d'assurer une bonne répartition des cheveux d'une
mèche tout en suivant les variations d'épaisseur de cette dernière mais n'assure pas
le parallélisme des surfaces de travail. De plus les surfaces de travail ballotent
lorsque l'appareil est en position de repos.
[0005] Il est donc apparu le besoin d'un appareil de coiffure ou lisseur qui offre une possibilité
de correction du parallélisme des surfaces de travail et d'adaptation à l'épaisseur
de la mèche de cheveux à traiter tout en ne présentant pas l'inconvénient de dissiper
une partie de l'effort de serrage dans le mécanisme de correction du parallélisme
et d'ajustement de la position des surfaces de travail.
[0006] Afin d'atteindre cet objectif l'invention concerne un appareil de coiffure comprenant
au moins :
- deux mâchoires, première et deuxième, allongées, d'axes longitudinaux L et L', et
articulées entre elles par une charnière, pour être mobiles entre une position ouverte
et une position fermée dans laquelle elles définissent par des surfaces de travail
en regard une zone de traitement de cheveux,
- des moyens électriques de chauffage associés à l'une au moins des surfaces de travail.
Selon l'invention cet appareil de coiffure est
caractérisé en ce qu'au moins la première mâchoire comprend entre la charnière et la surface de travail
correspondante des moyens d'articulation qui comprennent au moins une première liaison
pivot d'axe λ parallèle à l'axe longitudinal L et au moins une deuxième liaison pivot
d'axe Δ perpendiculaire à l'axe L.
[0007] La mise en oeuvre de deux liaisons pivot croisées permet par leurs rigidités intrinsèques
de transmettre aux surfaces de travail une plus grande partie de l'effort de serrage
appliqué aux mâchoires que dans le cas d'un montage à suspension élastique tout en
conservant la faculté d'autocorrection du parallélisme des surfaces de travail.
[0008] Au sens de l'invention, une liaison pivot est une liaison mécanique qui possède un
seul degré de liberté en rotation autour d'un axe et éventuellement un degré de liberté
en translation selon cet axe. Lorsque la liaison pivot, au sens de l'invention, possède
un degré de liberté en rotation et un degré en translation elle peut également être
appelée pivot glissant conformément à la désignation normalisée. Une liaison pivot
au sens de l'invention présente donc au maximum deux degrés de liberté, un en rotation
et un en translation, et, de manière préférée, la liaison pivot selon l'invention
possèdera un seul degré de liberté en rotation et aucun degré de liberté en translation.
Dans tous les cas de figures la combinaison des deux liaisons pivot croisées selon
l'invention ne présentera aucun degré de liberté en translation ou en rotation selon
une direction normale à la surface de travail correspondante. Par ailleurs, les mouvements
autorisés par les moyens d'articulation, selon l'invention, ne mettent pas en oeuvre
une déformation élastique des éléments constitutifs des liaisons pivot croisées ce
qui permet une bonne transmission des efforts de serrage aux surfaces de travail garantissant
ainsi un bon lissage des cheveux.
[0009] Afin d'assurer une bonne efficacité de l'orientation automatique permise par les
moyens d'articulation, l'intersection des axes des deux liaisons pivots des premiers
moyens d'articulation est, de préférence mais non nécessairement, située sensiblement
à l'aplomb de l'isobarycentre de la surface de travail correspondante.
[0010] Selon l'invention les liaisons pivots peuvent être réalisées de toute manière appropriée.
Selon une forme de réalisation de l'invention, les moyens d'articulation comprennent
:
- un croisillon qui comprend deux branches perpendiculaires, une première branche définissant
l'axe λ et une deuxième branche définissant l'axe Δ,
- au moins un palier coopérant avec l'une des branches du croisillon et étant lié, directement
ou indirectement, à la surface de travail,
- au moins un palier coopérant avec l'autre branche du croisillon et étant lié à la
première mâchoire.
[0011] Un tel mode de réalisation permet d'optimiser la mise en oeuvre des deux liaisons
pivots croisées et de réaliser ces dernières à moindre coût.
[0012] Selon une variante de réalisation de l'invention, la surface de travail de la première
mâchoire est formée par une plaque de lissage qui est portée par un berceau comprenant
des paliers de liaison avec l'une des branches du croisillon. Cette construction permet
notamment au berceau de recevoir le moyen de chauffage qui sera appliqué à la plaque
de lissage.
[0013] Selon une autre variante de réalisation, la première mâchoire comprend :
- un corps allongé d'axe L lié à la deuxième mâchoire par la charnière,
- à l'opposé de la charnière, une tête de travail allongée d'axe L qui s'étend dans
le prolongement du corps, qui porte la surface de travail et qui est liée au corps
par les moyens d'articulation. Ainsi pour l'utilisateur, toute la tête de travail
est mobile en pivot par rapport au reste de l'appareil , notamment la poignée.
[0014] Dans le cadre de cette variante de réalisation, la tête de travail peut être liée
au corps par le croisillon.
[0015] Selon l'invention soit une seule surface de travail est associée à deux liaisons
pivot croisées soit les deux surfaces de travail sont chacune associées à deux liaisons
pivot croisées.
[0016] Dans ce dernier cas et selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, la
deuxième mâchoire comprend également entre la charnière et la surface de travail correspondante
des deuxièmes moyens d'articulation qui comprennent au moins une première liaison
pivot d'axe À parallèle à l'axe longitudinal L' et au moins une deuxième liaison pivot
d'axe Δ perpendiculaire à l'axe L'. Ainsi la zone de traitement de cheveux définie
entre les deux surfaces de travail produit un volume de travail dont les deux surfaces
pourront rester d'autant plus parallèles qu'elles sont montées sur un pivot chacune.
[0017] Afin d'assurer une bonne efficacité de l'orientation automatique permise par les
moyens d'articulation, l'intersection des axes des deux liaisons pivots des deuxièmes
moyens d'articulation est, de préférence, située sensiblement à l'aplomb de l'isobarycentre
de la surface de travail correspondante.
[0018] Selon une caractéristique de cette deuxième forme de réalisation, les deuxièmes moyens
d'articulation comprennent :
- un croisillon qui comprend deux branches perpendiculaires, une première branche définissant
l'axe L' et une deuxième branche définissant l'axe Δ,
- au moins un palier coopérant avec l'une des branches du croisillon et étant lié, directement
ou indirectement, à la surface de travail correspondante,
- au moins un palier coopérant avec l'autre branche du croisillon et étant lié à la
deuxième mâchoire.
[0019] Selon une variante de cette deuxième forme de réalisation, la surface de travail
de la deuxième mâchoire est formée par une plaque de lissage qui est portée par un
berceau comprenant des paliers de liaison avec l'une des branches du croisillon.
[0020] Selon une autre variante de cette deuxième forme de réalisation, la deuxième mâchoire
comprend :
- un corps allongé d'axe L' lié à la première mâchoire par la charnière,
- à l'opposé de la charnière, une tête de travail allongée d'axe L' qui s'étend dans
le prolongement du corps et porte la surface de travail et qui est liée au corps par
les deuxièmes moyens d'articulations.
[0021] Selon une caractéristique de cette dernière variante, la tête de travail est liée
au corps par le croisillon.
[0022] Selon une caractéristique de l'invention visant à augmenter le débattement des moyens
d'articulation, les axes des liaisons pivot formant les moyens d'articulation ne sont
pas coplanaires.
[0023] Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes et formes de réalisation
de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons
dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.
[0024] Par ailleurs, diverses autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent
de la description ci-dessous effectuée en référence aux dessins annexés qui illustrent
des formes non limitatives de réalisation d'un appareil de coiffure selon l'invention
:
- La figure 1 est une vue de côté d'un appareil de coiffure selon l'invention dont les
mâchoires sont en position ouverte.
- La figure 2 est une section droite transversale schématique partielle selon la ligne
II-II de la première mâchoire de l'appareil de coiffure illustré à la figure 1.
- La figure 3 est une section droite longitudinale schématique partielle selon la ligne
III-III de la figure 2.
- La figure 4 est une perspective schématique partiellement arrachée montrant une variante
de réalisation du croisillon constitutif des moyens d'articulation interposés entre
la surface de travail de la première mâchoire et le corps de cette dernière.
- La figure 5 est une vue schématique d'un appareil de coiffure analogue à celui illustré
figure 1 dont les deux plaques de lissage sont chacune associées à deux liaisons pivot
croisées.
- La figure 6 est une perspective schématique partiellement arrachée montrant une autre
forme de réalisation de l'appareil de coiffure selon l'invention mettant en oeuvre,
sur la première mâchoire, les moyens d'articulation, à liaisons pivot croisées, interposés
entre le corps de la première mâchoire et une tête de travail portant la surface de
travail correspondante.
- La figure 7 est une perspective schématique partiellement arrachée montrant une variante
de la forme de réalisation illustrée à la figure 6 selon laquelle les deux mâchoires
comprennent chacune une tête articulée.
Sur ces figures, les références communes désignent des éléments communs aux différentes
formes et/ou variantes de réalisation.
[0025] Un appareil de coiffure conforme à l'invention, tel qu'illustré à la figure 1 et
désigné dans son ensemble par la référence A, comprend deux mâchoires allongées 1
et 2 de forme générale parallélépipédique et s'étendant chacune selon un axe longitudinal
L, L'. Les mâchoires 1 et 2 sont liées à proximité de l'une de leur extrémité par
une charnière ou liaison pivot 4 d'axe Δ'. Ainsi, les mâchoires 1 et 2 sont articulées
entre elles et mobiles entre une position ouverte O telle qu'illustrée à la figure
1, et une position fermée. Chaque mâchoire 1 et 2 comprend, à proximité d'une extrémité
opposée à la liaison 4, une surface de travail respectivement S
1, S
2. Ces surfaces de travail S
1, S
2 sont situées en regard l'une de l'autre et s'étendent sur une partie seulement de
la longueur des mâchoires 1 et 2, de manière à définir en position fermée une zone
de traitement des cheveux. Chaque surface de travail S
1 et S
2 présente, selon l'exemple illustré, une forme générale rectangulaire et se trouve
réalisée en un matériau thermiquement conducteur ayant un état de surface adapté pour
être placé au contact de cheveux sans risque de les détériorer. Ainsi, chaque surface
de travail S
1, S
2 pourrait par exemple être lisse en étant polie ou éventuellement recouverte d'un
émail, d'un matériau céramique, d'un matériau polymère à faible coefficient de friction,
d'une peinture ou d'un émail à faible coefficient de friction ou encore d'une couche
de verre.
[0026] Les surfaces de travail S
1 et S
2 sont par exemple formées par des plaques de lissage respectivement première 5 et
deuxième 6. Les plaques de lissage 5 et 6 sont chacune associées à des moyens électriques
de chauffage 7 en contact avec la surface arrière de la plaque correspondante, située
à l'opposé de la surface de travail S
1, S
2, comme le montrent les figures 2 et 3 pour la première plaque de lissage 5. Les moyens
électriques de chauffage peuvent être réalisés de toute manière appropriée telle que
par exemple sous la forme d'un élément chauffant résistif à CTP ou à émission infrarouge.
Les moyens électriques de chauffage 7 sont donc situés à l'intérieur des première
1 et deuxième 2 mâchoires. Les moyens de chauffage sont par exemple conçus pour maintenir
une température cible prédéterminée de manière automatique. Les moyens de chauffage
pourraient également être reliés à des moyens de commande non représentés permettant
une sélection, par un utilisateur, d'une température de consigne. Les moyens de chauffage
et/ou leur unité de commande sont alimentés en énergie électrique par un cordon de
branchement qui s'étend à partir d'une extrémité de la deuxième mâchoire 2 opposée
à la surface de travail S
2. Bien entendu, l'alimentation électrique de l'appareil de coiffure A pourrait également
être assurée par des batteries ou des piles disposées à l'intérieur de l'une et/ou
l'autre des mâchoires 1 et 2. Les modes de réalisation des moyens de chauffage et
de l'éventuelle unité de commande sont bien connus de l'homme du métier et ne nécessitent
donc pas une plus ample description dans le cadre de la présente invention.
[0027] Compte tenu du mode d'articulation des mâchoires 1 et 2 leurs faces en regard ne
sont pas parallèles lorsque l'appareil de coiffure n'est pas complètement fermé et,
en cas de montage rigide des plaques de lissage 5 et 6, ces dernières ne sont pas
parallèles entre elles lorsqu'elles enserrent une mèche de cheveux à lisser ; ce qui
affecte l'efficacité du lissage. Afin de remédier à ce défaut de parallélisme, l'invention
propose de mettre en oeuvre entre la charnière 4 et la première surface de travail
S
1 des moyens d'articulation 10 qui comprennent une première liaison pivot 11 d'axe
λ parallèle à l'axe L et une deuxième liaison pivot 12 d'axe Δ perpendiculaire à l'axe
L. La combinaison des deux liaisons pivot 11 et 12 permet à la première surface de
travail S
1 de présenter deux degrés de liberté en rotation par rapport à la première mâchoire
1 et plus particulièrement au corps 13 de cette dernière. Ainsi, la première surface
de travail S
1 peut se placer parallèlement à la deuxième surface de travail S
1 lorsque l'appareil de coiffure est refermé sur une mèche à lisser.
[0028] Selon l'exemple illustré, figures 2 et 3, la plaque de lissage 5 est portée par un
berceau 15 et les moyens d'articulation 10 sont interposés entre le berceau 15 et
le corps 13 de la première mâchoire 1. Les moyens d'articulation 10 comprennent alors
un croisillon 16 qui comprend deux branches perpendiculaires 17 et 18 définissant
respectivement l'axe de rotation À et l'axe de rotation Δ. Les deux branches 17 et
18 possèdent une forme cylindrique de révolution et se trouvent liées de manière rigide
sensiblement en leur milieu.
[0029] Le corps 13 de la première mâchoire comprend deux paliers 20 qui coopèrent avec la
première branche 17 et sont situés de part et d'autre de la deuxième branche 18. Les
deux paliers 20 possèdent dans le cas présent une forme en C. Les paliers 20 sont,
par exemple, réalisés en matière plastique et conformés de manière à permettre un
montage par engagement à force, selon une direction normale à la surface de travail
S
1, sur la première branche 17. Les paliers 20 et la première branche 17 forment donc
la première liaison pivot 11 autorisant une rotation du berceau 15 parallèlement à
l'axe longitudinal L de la première mâchoire.
[0030] Le berceau 15 comprend également deux paliers 21 qui coopèrent avec la deuxième branche
18 et sont situés de part et d'autre de la première branche 17. Comme les paliers
20, les deux paliers 21 présentent une forme en C et sont réalisés en matière plastique.
Les paliers 21 sont conformés de manière à permettre un montage sur la deuxième branche
17 par engagement à force, selon une direction normale à la surface de travail S
1. Les paliers 21 et la deuxième branche 18 forment la deuxième liaison pivot 12 autorisant
une rotation du berceau 15 transversalement à l'axe longitudinal L de la première
mâchoire 1.
[0031] Il pourra être noté que la forme en C ouverte vers le berceau 15 pour les paliers
20 et ouverte vers le corps 13 pour les paliers 21 et la mise en oeuvre du croisillon
16 permettent un montage simple et fiable des moyens d'articulation 10. Il pourra
être remarqué que selon l'exemple illustré et comme cela ressort des figures 2 et
3, l'axe λ matérialisé par la branche 17 est sensiblement centré par rapport à la
largeur de la surface de travail S
1 définie par la plaque 5. De même, l'axe Δ matérialisé par la branche 18 est sensiblement
centré par rapport à la longueur de la surface de travail S
1 définie par la plaque 5. Ainsi, l'intersection des axes λ et Δ, soit le centre du
croisillon 16, est sensiblement situé à l'aplomb de l'isobarycentre G de la surface
de travail S
1 définie par la plaque 5.
[0032] Selon l'exemple illustré aux figures 2 et 3, les axes des branches 17 et 18 du croisillon
16 sont sensiblement coplanaires. Toutefois, une telle configuration n'est pas strictement
nécessaire pour la réalisation du croisillon 16. Ainsi la figure 4, montre une variante
de réalisation selon laquelle les axes À et Δ, des branches 17 et 18, ne sont pas
coplanaires et sont décalés l'un par rapport à l'autre selon une direction perpendiculaire
aux deux axes À et Δ. Cette configuration permet, selon l'exemple illustré, d'augmenter
la distance entre le berceau 15 et le corps 13 de manière à augmenter l'amplitude
de rotation du berceau 15 selon les deux axes λ et Δ.
[0033] Selon les exemples décrits en relation avec les figures 1 à 4, seule la première
plaque de lissage 5 est associée aux moyens d'articulation 10 à liaisons pivot croisées.
Toutefois, il pourrait également être envisagé de mettre en oeuvre de tels moyens
d'articulation à liaisons pivot croisées en association avec la deuxième plaque de
lissage 6 comme illustré à la figure 5. Ces deuxièmes moyens d'articulation 10' à
liaisons pivot croisées seront de préférence réalisés comme les premiers moyens d'articulation
10 de sorte qu'il n'est pas nécessaire de les décrire ici plus avant.
[0034] Selon l'invention, les moyens d'articulation 10 ne sont pas nécessairement interposés
entre un berceau portant directement une plaque de lissage et le corps de la première
mâchoire.
[0035] Ainsi la figure 6, illustre une autre forme de réalisation selon laquelle la première
mâchoire 1 comprend un corps allongé qui est articulé par la charnière 4 sur la deuxième
mâchoire 2. La première mâchoire 1 comprend en outre à l'opposé de la charnière 4
une tête de travail 25 allongée d'axe L qui s'étend dans le prolongement du corps
13. La tête de travail 25 porte alors la première plaque de lissage 5 qui définit
la première surface de travail S
1. La tête de travail 25 peut également comprendre les moyens de chauffage associés
à la première plaque de lissage 5. Selon l'invention, les moyens d'articulation 10
sont alors interposés entre la tête de travail 25 et le corps 13 de sorte que c'est
l'ensemble de la tête de travail 25 qui est mobile, selon deux axes de rotation perpendiculaires,
par rapport au corps 13.
[0036] Selon l'exemple illustré à la figure 6, les moyens d'articulation 10 comprennent
un croisillon 26 dont une première branche 27 définit l'axe de rotation À et une deuxième
branche 28 qui définit l'axe de rotation Δ. La première branche 27 possède une longueur
supérieure à la longueur de la deuxième branche 28. Le corps 13 possède un palier
29 qui coopère avec la première branche 27 de manière à définir la liaison pivot d'axe
L. Selon l'exemple illustré la première branche 27 est sensiblement centrée par rapport
à la largeur de la surface de travail S
1 définie par la plaque 5. La première branche 27 se prolonge au-delà du corps 13 jusqu'à
l'intérieur de la tête de travail 25. La première branche 27 porte la deuxième branche
28 qui est située à l'intérieur de la tête de travail 25. La deuxième branche 28 est
articulée sur la tête de travail 25 par deux paliers 30, un seul étant visible à la
figure 5. Les paliers 30 sont situés de part et d'autre de la première branche 27.
Les paliers 30 et la deuxième branche 28 définissent ensemble la liaison pivot d'axe
Δ perpendiculaire à l'axe À. Selon l'exemple illustré la deuxième branche 28 est sensiblement
centrée par rapport à la longueur de la surface de travail S
1 définie par la plaque 5. Ainsi, compte tenu de la position de la première branche
27, l'intersection des branches 27 et 28 est sensiblement située à l'aplomb de l'isobarycentre
G de la surface de travail S
1 définie par la plaque 5.
[0037] Selon l'invention, le croisillon 26 pourrait présenter une forme en T. Toutefois,
selon l'exemple illustré, le croisillon 26 présente une forme proche de celle d'une
croix de Lorraine. En effet, la première branche 27 se prolonge à l'intérieur de la
tête 25 au-delà de la deuxième branche 28 de manière à définir une butée qui, d'une
part, limite l'amplitude de rotation de la tête 25 autour de la deuxième branche 28
et, d'autre part, coopère avec des nervures 31 de la tête de travail 25 pour bloquer
la translation de la tête de travail 25 le long de la deuxième branche 28. De plus,
le croisillon 26 comprend, à l'intérieur du corps 13, une branche auxiliaire 32 qui
est parallèle à la deuxième branche 28 et qui s'étend de part et d'autre de la première
branche 27. La branche auxiliaire 32 vient en butée contre une nervure 33 du corps
13 pour bloquer la translation de la tête 25 le long de la première branche 27. La
branche auxiliaire 32 contribue également à limiter l'amplitude de la rotation de
la tête 25 autour de l'axe de rotation À défini par la première branche 27.
[0038] Selon l'exemple illustré à la figure 6, seule la première mâchoire 1 comprend une
tête de travail 25. Toutefois comme le montre la figure 7, la deuxième mâchoire 2
peut également comprendre une tête de travail 35 liée au corps 36 de la deuxième mâchoire
2 par les deuxièmes moyens d'articulation 10'. Ces deuxièmes moyens d'articulation
10', non visibles, sont alors réalisés comme les premiers moyens d'articulation 10
entre le corps 13 de la première mâchoire 1 et sa tête de travail 25. Il n'est donc
pas nécessaire de décrire plus avant la tête de travail de la deuxième mâchoire et
ses moyens d'articulations associés.
[0039] Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l'appareil de
coiffure selon l'invention dans le cadre des revendications annexées.
1. Appareil de coiffure comprenant au moins :
- deux mâchoires, première (1) et deuxième (2), allongées, d'axes longitudinaux L
et L', et articulées entre elles par une charnière (4), pour être mobiles entre une
position ouverte (O) et une position fermée dans laquelle elles définissent par des
surfaces de travail (S1,S2) en regard une zone de traitement de cheveux,
- des moyens électriques de chauffage (7) associés à l'une au moins des surfaces de
travail (S1,S2),
caractérisé en ce qu'au moins la première mâchoire (1) comprend entre la charnière (4) et la surface de
travail (S1) correspondante des moyens d'articulation (10) qui comprennent au moins une première
liaison pivot (11) d'axe À parallèle à l'axe longitudinal L et au moins une deuxième
liaison pivot (12) d'axe Δ perpendiculaire à l'axe L.
2. Appareil de coiffure selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'intersection des axes des deux liaisons pivots (11, 12) est située sensiblement
à l'aplomb de l'isobarycentre de la surface de travail correspondante.
3. Appareil de coiffure selon la revendication 1 ou 2,
caractérisé en ce que les moyens d'articulation (10) comprennent :
- un croisillon (16) qui comprend deux branches perpendiculaires (17,18), une première
branche (17) définissant l'axe λ et une deuxième branche (18) définissant l'axe Δ,
- au moins un palier (21) coopérant avec l'une (17) des branches du croisillon (16)
et étant lié, directement ou indirectement, à la surface de travail (S1),
- au moins un palier (20) coopérant avec l'autre branche (18) du croisillon (16) et
étant lié à la première mâchoire (1).
4. Appareil de coiffure selon la revendication 3, caractérisé en ce que la surface de travail (S1) de la première mâchoire (1) est formée par une plaque de lissage (5) qui est portée
par un berceau (15) comprenant des paliers (21) de liaison avec l'une (18) des branches
du croisillon (16).
5. Appareil de coiffure selon l'une des revendications 1 à 3,
caractérisé en ce que la première mâchoire (1) comprend :
- un corps allongé (13) d'axe L lié à la deuxième mâchoire (2) par la charnière (4),
- à l'opposé de la charnière (4), une tête de travail allongée (25) d'axe L qui s'étend
dans le prolongement du corps (13) et porte la surface de travail (S1) et qui est liée au corps (13) par les moyens d'articulation (10).
6. Appareil de coiffure selon les revendications 3 et 5, caractérisé en ce que la tête de travail (25) est liée au corps (13) par le croisillon (16).
7. Appareil de coiffure selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la deuxième mâchoire (2) comprend entre la charnière (4) et la surface de travail
correspondante (S2) des deuxièmes moyens d'articulation (10') qui comprennent au moins une première
liaison pivot d'axe À parallèle à l'axe longitudinal L' et au moins une deuxième liaison
pivot d'axe Δ perpendiculaire à l'axe L'.
8. Appareil de coiffure selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'intersection des axes des deux liaisons pivots des deuxièmes moyens d'articulation
(10') est située sensiblement à l'aplomb de l'isobarycentre de la surface de travail
correspondante.
9. Appareil de coiffure selon la revendication 7 ou 8,
caractérisé en ce que les deuxièmes moyens d'articulation (10') comprennent :
- un croisillon (16) qui comprend deux branches perpendiculaires, une première branche
définissant l'axe L' et une deuxième branche définissant l'axe Δ,
- au moins un palier coopérant avec l'une des branches du croisillon et étant lié,
directement ou indirectement, à la surface de travail correspondante,
- au moins un palier coopérant avec l'autre branche du croisillon et étant lié à la
deuxième mâchoire (2).
10. Appareil de coiffure selon la revendication 9, caractérisé en ce que la surface de travail (S2) de la deuxième mâchoire (2) est formée par une plaque de lissage qui est portée
par un berceau (15) comprenant des paliers (21) de liaison avec l'une (18) des branches
du croisillon (16).
11. Appareil de coiffure selon la revendication 8 ou 9,
caractérisé en ce que la deuxième mâchoire (2) comprend :
- un corps allongé (36) d'axe L' lié à la première mâchoire par la charnière (4),
- à l'opposé de la charnière (4), une tête de travail (35) allongée d'axe L' qui s'étend
dans le prolongement du corps et porte la surface de travail (S2) et qui est liée au corps par les deuxièmes moyens d'articulation (10').
12. Appareil de coiffure selon les revendications 9 et 11, caractérisé en ce que la tête de travail (35) est liée au corps par le croisillon (16).
13. Appareil de coiffure selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les axes À et L des liaisons pivot formant les moyens d'articulation (10, 10') ne
sont pas coplanaires.