[0001] La présente invention concerne un appareil de massage du corps humain ou animal d'un
sujet vivant à traiter, ledit appareil comportant, en premier lieu, un corps creux
destiné à être appuyé sur la peau par des moyens d'aspiration et en deuxième lieu,
des éléments d'appui pour agir par compression localisée sur les couches profondes
de la peau à traiter.
[0002] De nombreux brevets ont déjà proposé des appareils de massage similaires à celui
de la présente invention. Les appareils de massage divulgués dans l'état de la technique
utilisent essentiellement des moyens d'aspiration pour créer une dépression dans une
chambre d'aspiration, la peau ainsi aspirée venant en contact avec des éléments d'appui,
qui, dans une direction sensiblement orthogonale à la peau à traiter, sont fixes par
rapport à la direction d'aspiration.
[0003] Dans le brevet suisse
168279, il est indiqué que l'appareil comprend un corps creux dans lequel se trouve un organe
qui exerce une action mécanique sur la partie de la peau, qui est soumise à la dépression,
qui a été créée par une aspiration et qui règne dans ledit corps creux ; ledit organe
peut être une protubérance solidaire du corps creux ou encore un rouleau dont l'axe
est porté par le corps creux ou encore une membrane portant des reliefs ; et dans
tous les cas, la compression de la peau sur l'organe d'appui est exclusivement générée
par la dépression dans la chambre d'aspiration. Etant donné que la dépression à laquelle
on peut soumettre la peau sans générer des lésions est nécessairement d'une importance
limitée, il en résulte que la compression de la peau dans les zones en contact avec
l'organe d'appui, est également nécessairement limitée, de sorte que l'on ne peut
agir avec un tel appareil sur les couches profondes de la peau non plus que sur les
tissus ou les zones musculaires sous-jacentes.
[0004] Dans la demande de brevet français
2 880 799, l'élément d'appui venant comprimer une zone de peau est un rouleau et, là encore,
la compression par le rouleau est essentiellement fonction de la dépression établie
dans la chambre d'aspiration, cet appareil étant néanmoins susceptible d'être utilisé
de façon dynamique en raison de la présence du rouleau.
[0005] Dans la demande de brevet européen
EP 0 800 812, on utilise comme organe d'appui les chants des cloisons de deux chambres d'aspiration,
de sorte que, là encore, la compression de certaines zones de peau ne peut être que
limitée puisque les cloisons délimitent les chambres d'aspiration et qu'en outre,
le chant d'une cloison a une surface limitée, qui empêche d'utiliser une dépression
importante en raison des risques de lésions de la peau.
[0007] Enfin, dans le brevet français
1 501 054, on propose un appareil de construction simple comportant une pluralité de chambres
d'aspiration séparées les unes des autres par des barres parallèles entre elles ;
rien n'est proposé pour avoir un effet sur les couches profondes de la peau, les seuls
organes d'appui étant les barres séparatrices des différentes chambres d'aspiration
et l'utilisation de l'appareil s'effectuant à la main par application d'une pression
« modérée » sur la partie du corps à masser ; l'appareil doit être déplacé sur la
peau à traiter pour produire une ondulation de l'épiderme, qui suppose un glissement
de l'appareil sur la peau et il est d'ailleurs indiqué que la partie à masser est
enduite d'un lubrifiant pour faciliter ce glissement. Il est clair que la pression
que l'on peut appliquer à la main sur un tel appareil ne peut être que légère puisqu'il
doit glisser sur la peau, d'où il résulte que la compression au droit des barres de
séparation entre deux chambres d'aspiration est nécessairement faible et ne peut permettre
d'agir sur les couches profondes de la peau.
[0008] Selon l'invention, on a cherché à appliquer simultanément sur la peau à traiter,
d'une part, une aspiration telle que décrite dans l'un quelconque des brevets de l'état
de la technique ci-dessus mentionné et, d'autre part, une compression localisée appliquée
de façon continue (mais pas nécessairement constante) au cours de l'aspiration telle
que celle décrite dans le brevet
EP 1 800 644. Dans ce brevet
EP 1 800 644, le demandeur a déjà décrit un appareillage modulaire pour appliquer par points une
pression sur un corps animal ou humain ; cet appareillage peut comprendre notamment
d'une part, un pylône allongé apte à recevoir des moyens d'attache, d'autre part,
une pluralité de bases de pression chacune étant un composant apte à être attaché
à une extrémité du pylône pour délivrer au pylône la pression à appliquer au corps
animal ou humain, lesdites bases étant aptes à recevoir diverses parties anatomiques
du thérapeute ; et enfin, une tête de pression attachée à l'autre extrémité du pylône,
pour appliquer au corps animal ou humain la pression transmise au pylône par la base
de pression.
[0009] Les appareils décrits dans ce brevet
1 800 644 permettent de réaliser des massages par pression continue c'est-à-dire qu'ils utilisent
une force de compression importante sur certaines parties localisées du corps du patient
à traiter, ce qui permet de produire des effets bénéfiques sur les tissus profonds
du corps. De manière générale, de tels appareils ne génèrent pas de douleurs importantes
car la compression est réalisée de manière progressive de sorte que la peau à traiter
n'est pas soumise brusquement à une force importante ; en outre, la tête de pression
n'est pas déplacée par rapport à la peau tant que la pression est appliquée, ce qui
évite toute douleur liée au frottement sur la peau. Il en résulte une possibilité
de traiter les couches les plus profondes de la peau est les tissus sous-jacents sans
générer de douleurs difficilement supportables pour le sujet à traiter.
[0010] Le demandeur a maintenant constaté que le massage d'un sujet vivant peut se faire
en combinant des moyens d'aspiration avec des moyens générant une compression localisée
importante sur la peau dudit sujet. A la suite d'essais, le demandeur s'est aperçu,
non seulement d'après ses observations mais également d'après le ressenti des sujet
traités, qu'une telle combinaison produit des effet surprenants ; la circulation sanguine
est améliorée, les effets « peau d'orange » sont atténués, les tissus musculaires
sous-jacents sont stimulés d'où notamment un soulagement chez les sujets souffrant
de myalgies.
[0011] La présente invention a donc pour objet un appareil de massage d'un sujet vivant
à traiter, cet appareil comprenant un corps creux délimitant un volume interne par
une paroi latérale et une paroi de connexion, ladite paroi latérale s'étendant entre
la paroi de connexion et une bordure périphérique destinée à être appuyée statiquement
sur une zone de la peau du sujet à traiter, ledit volume interne étant relié à un
système d'aspiration pour constituer, par appui de la bordure périphérique sur la
peau, au moins une chambre d'aspiration susceptible d'être mise en dépression par
rapport à l'environnement de l'appareil, ledit corps creux comportant, dans son volume
interne, au moins un élément d'appui interne propre à agir par compression sur la
peau du sujet à traiter quand le volume interne est connecté à la pression réduite
de traitement établie par le système d'aspiration, caractérisé en ce que le corps
creux est solidarisé d'un actuateur dont une partie mobile peut exercer sur la peau,
par l'intermédiaire dudit corps creux, une force de compression F appliquée de façon
continue, variable ou non, dont la valeur ne dépend pas de la pression P
1.
[0012] Au sens de la présente demande, un actuateur peut exercer la force F par l'intermédiaire
de tout moyen et, notamment comme il sera décrit ci-après dans les diverses réalisation
exemplifiant l'invention, par transmission mécanique d'un effort exercé par un opérateur
ou une action pneumatique, mais aussi par un moyen hydraulique, électrique ou magnétique.
[0013] La force F, qui permet d'appliquer une compression continue localisée sur certaines
zones de peau, est exercée au moyen d'au moins un actuateur. C'est la présence de
cet actuateur indépendant du système d'aspiration, qui permet d'obtenir les résultats
particulièrement intéressants de la combinaison des deux parties de l'état la technique,
à savoir celle relative à l'utilisation d'un système d'aspiration et celle relative
à l'utilisation d'une force F appliquée au moyen d'un actuateur. Dans un mode préféré
de réalisation, un tel actuateur exerce une force F d'une valeur indépendante de la
pression établie par le système d'aspiration.
[0014] Dans une première variante, on peut prévoir que les éléments d'appui soient fixes
à l'intérieur du corps creux ; avantageusement, les éléments d'appui interne comportent
au moins un doigt saillant et/ou au moins un bossage de forme allongée, dont l'extrémité
libre est à une distance réglable d'une surface régulière continue passant par la
bordure périphérique de la paroi latérale.
[0015] Dans une autre variante, au moins certains éléments d'appui interne sont mobiles
dans le corps creux grâce à un actuateur, selon une direction de translation sensiblement
perpendiculaire à une surface régulière continue passant par la bordure périphérique
de la paroi latérale du corps creux ; dans un tel cas, on peut prévoir qu'un élément
d'appui mobile soit constitué par un doigt rectiligne, dont l'extrémité libre, orientée
vers l'extérieur du corps creux, est arrondie.
[0016] Le volume interne peut être divisé en plusieurs chambres d'aspiration séparées les
unes des autres par au moins une paroi interne, chaque paroi interne ayant un bord
libre situé sensiblement au niveau d'une surface régulière continue passant par la
bordure périphérique de la paroi latérale du corps creux ; en variante, les chambres
d'aspiration du corps creux sont soumises, indépendamment et/ou de manière séquentielle,
à une ou des pression(s) réduite(s) au moyen d'un organe de répartition ; chaque paroi
interne peut se raccorder à la paroi latérale du corps creux de façon que son bord
libre se raccorde à la bordure périphérique de ladite paroi latérale.
[0017] Dans une autre variante, le corps creux constitue la tête de pression d'un actuateur
comportant une pylône, dont une extrémité est mécaniquement reliée audit corps creux
et dont l'autre extrémité reçoit une base de pression, qui délivre au pylône la force
F continue à appliquer par le (ou les) élément(s) d'appui sur la (ou les) zone(s)
de peau soumise(s) à compression continue ; la force F agissant sur le corps creux
peut être appliquée par une base de pression apte à recevoir une partie du corps du
thérapeute, qui traite le sujet au moyen de l'appareil ; la base de pression peut
être une connexion amovible liée à un équipement porté par le thérapeute.
[0018] Selon un deuxième mode de réalisation, la force F agissant sur le corps creux est
appliquée par un moyen de serrage, qui prend appui sur le sujet à traiter.
[0019] Dans un troisième mode de réalisation, le déplacement d'un élément d'appui mobile
par l'actuateur, est obtenu par la variation d'une pression de commande P2 indépendante
de pression réduite P1, qui agit dans le volume interne du corps creux.
[0020] Avantageusement, le corps creux comporte extérieurement, portée par sa paroi latérale,
au moins une enceinte souple déformable s'appuyant sur la peau du sujet à traiter,
la déformation de ladite enceinte étant obtenue par une variation de pression dans
ladite enceinte et produisant un pincement de ladite peau pour solidariser le corps
creux avec la peau sur laquelle il s'appuie.
[0021] Dans une variante, le corps creux porte extérieurement au moins un élément d'appui
externe propre à agir sur la peau selon une compression continue additionnelle, ladite
compression continue additionnelle exerçant sur une zone de la peau du sujet à traiter
située à l'extérieur de la bordure périphérique de la paroi latérale du corps creux
et étant d'une intensité insuffisante pour supprimer l'appui de ladite bordure périphérique
sur la peau. Mais on pourrait aussi prévoir que le corps creux porte extérieurement
au moins un élément d'appui externe propre à agir, selon une compression continue
additionnelle, sur une zone de peau du sujet à traiter située à l'extérieur de la
bordure périphérique de la paroi latérale du corps creux, la compression continue
additionnelle, quelle que soit son intensité, n'étant jamais susceptible de supprimer
l'appui de la bordure périphérique du corps creux sur la peau du sujet à traiter,
grâce à un moyen de serrage agissant extérieurement sur le corps creux et prenant
appui sur le sujet à traiter.
[0022] Selon une autre réalisation, la force F générée par le (ou les) actuateur(s) exerce
sur les parois latérales du corps creux une déformation suffisante pour réduire la
dépression dans le volume interne de façon permanente ou de façon pulsatoire en fonction
de l'élasticité de la paroi latérale ; on peut choisir l'élasticité de la paroi latérale
pour que la dépression dans le volume interne engendre une faible fuite pour générer
une oscillation mécanique de ladite paroi latérale et une vibration au niveau de la
bordure périphérique du corps creux.
[0023] Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire maintenant,
à tire d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, plusieurs modes de réalisation
représentés sur le dessin annexé.
[0024] Sur ce dessin :
- les figures 1 à 6 représentent un premier mode de réalisation d'un appareil selon
l'invention. La figure 1 est une vue en perspective de l'ensemble formé par un actuateur
et son corps creux associé : l'actuateur est un appareil du type de celui qui est
décrit et protégé par le brevet EP 1800644 ; le corps creux qui est associé à cet actuateur est celui représenté en détail sur
les figures 2 à 6 de la présente demande ;
- la figure 2 est une vue en perspective de l'intérieur du corps creux de la figure
1 ;
- la figure 3 est une vue en plan du dessous du corps creux de la figure 2, vue selon
la flèche R1 de la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue en coupe selon V-V de la figure 4 ;
- la figure 6 est une vue en coupe selon VI-VI de la figure 4.
- la figure 7 est une coupe longitudinale d'un corps creux selon une variante du premier
mode de réalisation correspondant aux figures 1 à 6, la coupe étant réalisée selon
VII-VII de la figure 8 ;
- la figure 8 est une coupe transversale du corps creux de la figure 7, selon VIII-VIII
de ladite figure 7 :
- la figure 9 est une vue en perspective d'une autre variante du corps creux du premier
mode de réalisation correspondant aux figures 1 à 6 ;
- la figure 10 est une vue en plan du dessous du corps creux de la figure 9 ;
- la figure 11 est une coupe du corps creux de la figure 10 selon XI-XI de ladite figure
10 ;
- la figure 12 est une coupe du corps creux de la figure 11 selon XII-XII de la figure
11 ;
- la figure 13 est une vue en perspective d'un thérapeute porteur d'un équipement agissant
sur un patient au moyen d'un appareil selon l'invention (actuateur plus corps creux),
ledit appareil étant associé à un corps creux sans actuateur ;
- la figure 14 représente, en perspective, la jambe d'un patient traité par un corps
creux sur lequel la force F est générée par une sangle entourant la jambe du patient
;
- la figure 15 représente schématiquement en coupe un corps creux dont l'actuateur est
un système d'aspiration et déplace des doigts saillants, le maintien du corps creux
sur la peau étant assuré par une ou plusieurs enceinte(s) soumise(s) à une pression
interne ;
- la figure 16 est une vue en coupe d'une variante de l'enceinte périphérique dont est
équipé le corps creux de la figure 15, cette variante pouvant s'adapter sur tout type
de corps creux et notamment sur celui de la figure 15 ;
- la figure 17 représente une coupe schématique d'une autre variante de l'enceinte périphérique,
dont est équipé le corps creux de la figure 15, cette variante permettant de régler
la compression obtenue par les éléments de l'enceinte.
[0025] En se référant aux figures 1 à 6, on voit que l'appareil selon ce premier mode de
réalisation de l'invention, comporte un actuateur tel que décrit dans le brevet
EP1800644 ; cet actuateur comporte essentiellement trois parties :
- d'une part un pylône allongé 11 constitué de deux demi-tiges 11a, 11b reliées entre elles par un dynamomètre 11c susceptible de mesurer l'effort que l'on exerce entre les deux demi-tiges 11a et 11b pour les rapprocher l'une de l'autre. La demi-tige 11b comporte à son extrémité libre
une plaque 12 appelée « base de pression » ; la base de pression 12 est conformée
de façon à recevoir diverses parties anatomiques du thérapeute susceptibles d'appliquer
un effort sur la demi-tige 11b pour la rapprocher de la demi-tige 11a. La demi-tige 11a est reliée par son extrémité opposée au dynamomètre 11c à un corps creux désigné par 10 dans son ensemble.
[0026] Le corps creux 10 délimite un volume interne par une paroi latérale 3 et une paroi
de connexion 4. La paroi latérale 3 s'étend entre la paroi de connexion 4 et une bordure
périphérique 2. La bordure périphérique 2 est l'extrémité libre de la paroi latérale
3, qui se raccorde, du côté opposé, à la paroi de connexion 4. La bordure périphérique
2 définit une ouverture sensiblement plane, qui met l'extérieur en communication avec
le volume interne du corps creux 10 ; elle et est destinée à être appuyée sur la peau
du sujet à traiter. Avantageusement, la paroi de connexion 4 est sensiblement plane
et forme un angle aigu avec le plan défini par la bordure périphérique 2. La liaison
de la demi-tige 11
a avec le corps creux 10 est réalisée en mettant en place l'extrémité libre filetée
de la demi-tige 11
a dans un alésage taraudé 16 ménagé dans la paroi de connexion 4.
[0027] Le volume interne est relié à un système d'aspiration (non représenté) par un canal
13, qui traverse la paroi de connexion 4 et permet ainsi de mettre en liaison le volume
interne et un tuyau d'aspiration 14 ; le volume interne du corps creux 10 constitue
donc une chambre d'aspiration 5. Le système d'aspiration est éventuellement couplé
à un module informatique permettant de programmer la pression dans la chambre d'aspiration
5.
[0028] Le corps creux 10 comprend également, dans son volume interne, des éléments d'appui
interne, qui sont logés dans la chambre d'aspiration 5 et sont constitués de quatre
doigts saillants 6 et de quatre bossages de forme allongée 7. Les bossages 7 sont
disposés longitudinalement à l'avant de la chambre d'aspiration, c'est-à-dire dans
la zone du corps creux, qui est la plus éloignée de la paroi de connexion 4 ; ils
s'étendent en direction de la peau du sujet à traiter de façon que leurs bords libres
se situent sensiblement au niveau du plan défini par la bordure périphérique 2. Le
bord libre des bossages 7 a une forme arrondie et apte à entrer en contact avec la
peau du sujet à traiter sans causer de dommages à la peau.
[0029] D'autres éléments d'appui pourrait être envisagés dès lors que leur surface de contact
avec la peau ne blesse pas la peau, lorsque l'aspiration dans la chambre d'aspiration
5 applique sur la peau le corps creux 10. Dans la réalisation représentée sur les
figures 1 à 6, on a, à cet égard, représenté un bossage supplémentaire 15 disposé
à l'extérieur de la chambre d'aspiration 5, du côté où ne se trouvent pas les bossages
7 de forme allongée.
[0030] Les doigts saillants 6 ont une extrémité portée par la paroi de connexion 4, leur
autre extrémité étant libre sensiblement au niveau du plan de la bordure périphérique.
Ces doigts sont, dans la réalisation décrite, vissés dans des alésages correspondant
de la paroi de connexion 4, ce qui permet un réglage de la position de leur extrémité
libre par rapport au plan de la bordure périphérique 2.
[0031] La paroi latérale 3 et la paroi de connexion 4 sont réalisées en une matière suffisamment
résistante pour supporter la force F appliquée sur le corps creux 10 par la demi-tige
11
a, et transférer ladite force sur la peau du sujet à traiter. Néanmoins, il est possible
d'envisager de réaliser certaines parties de la bordure périphérique 2 dans un matériau
suffisamment déformable pour adapter le corps creux 10 à des reliefs de la peau à
traiter et assurer ainsi l'étanchéité de la chambre d'aspiration 5 pendant le massage.
De même, les doigts et les bossages sont réalisés en une matière suffisamment résistante
pour transférer ladite force F sur la peau du sujet à traiter. Cependant il est possible
d'envisager des bossages réalisés en un matériau déformable en fonction des conditions
physiques de sorte que l'aspiration permette de réaliser de légers pincements de la
peau du sujet à traiter dans des conditions données : par exemple en augmentant la
température. On peut également envisager un matériau à mémoire de forme.
[0032] La face extérieure de la paroi de connexion 4 comprend deux orifices : l'un est le
débouché de l'alésage taraudé 16 susceptible de recevoir l'extrémité filetée de la
demi-tige 11
a du pylône 11, l'autre correspond au débouché du canal 13 auquel est connecté le tuyau
d'aspiration 14.
[0033] A titre complémentaire, le corps creux de l'appareil qui vient d'être décrit, peut,
en outre, comporter des moyens (non représentés) de chauffage et/ou de refroidissement
de la peau du sujet à traiter, par exemple, une résistance de chauffage ou un circuit
d'air indépendant de la chambre d'aspiration permettant d'injecter de l'air chaud
ou de l'air froid. L'air chaud stimule la circulation sanguine et la transpiration,
et facilite le traitement ; l'alternance air chaud/air froid permet de stimuler de
façon connue le système immunitaire et donc améliore le bien-être général du sujet
à traiter. Le corps creux de l'appareil peut aussi comprendre des moyens d'électrostimulation
de la peau à traiter permettant de favoriser le traitement, par exemple par des contractions
des muscles situés sous la peau à traiter. D'autres moyens de stimulations sont envisageables
tels que des ondes infrarouges ou des ultrasons dont les effets sont connus dans l'état
de la technique.
[0034] Selon l'usage que l'on prévoit pour l'appareil selon l'invention, le corps creux
10 peut être réalisé dans différentes configurations, associant une forme et des dimensions
adaptées à une partie spécifique du corps du sujet à traiter et/ou à un traitement
spécifique. A titre d'exemple et de manière non limitative, un corps creux dont la
bordure périphérique est de forme circulaire permet un massage de l'épaule, tandis
qu'un corps creux rectangulaire convient mieux au massage de zones planes du corps
telles que le dos. Le corps creux d'un appareil selon l'invention peut être réalisé
dans une taille suffisamment importante pour recouvrir une importante partie du corps
du sujet à traiter.
[0035] L'appareil selon l'invention est apte à traiter un sujet vivant, et préférentiellement
l'homme ou les équidés ; le traitement associe des phases d'appui, des phases de dépression
et/ou des phases de déplacement du corps creux : les différentes phases sont effectuées
pendant des durées déterminées. La chambre d'aspiration 5 est généralement hermétiquement
fermée lorsque le corps creux 10 est appliqué sur la peau, ce qui crée par dépression
un entrainement de la peau à traiter contre les doigts saillants 6 et les bossages
allongés 7 ; les aspirations sont réalisées au moyen d'un système d'aspiration (non
représenté) par l'intermédiaire du canal 13 et du tuyau 14.
[0036] L'utilisation de l'appareil selon l'invention se fait préférentiellement avec l'intervention
d'un thérapeute. Le thérapeute utilisant l'appareil doit appliquer une force F de
façon continue mais non nécessairement constant, sur l'un au moins des éléments d'appui
du corps creux 10 en direction de la peau du sujet à traiter. La force F peut être
appliquée par tout moyen approprié et, notamment, soit mécaniquement par une action
physique du thérapeute, soit par une action hydraulique ou pneumatique pilotée par
le thérapeute. Dans le cas d'une action physique du thérapeute par un actuateur du
type de celui décrit dans le brevet
EP 1 800 644, la force F peut être comprise entre 10 et 250 Newton et, de préférence, entre 30
et 200 Newton et elle peut être maintenue continûment pendant un temps compris entre
5 secondes et 3 minutes. Les mêmes valeurs peuvent être retenues pour un actuateur
différent, notamment hydraulique ou pneumatique. La force F ainsi appliquée par le
thérapeute est suffisamment importante pour produire des effets sur les couches les
plus profondes de la peau sans blesser le sujet à traiter.
[0037] Le traitement par l'appareil selon l'invention se fait sur des points du corps déterminés,
dont certains sont divulgués dans le brevet
EP 1 800 644. Lorsque l'appareil est appuyé contre la peau du sujet à traiter, les doigts saillants
permettent un appui en un point de ladite peau, tandis que les bossages allongés permettent
un appui sur une bande. Si l'appui est combiné au déplacement de l'appareil le long
de la peau, le traitement en profondeur est effectué sur une ligne par le biais des
doigts saillants, et sur une surface par les bossages. Il est possible d'envisager
des éléments d'appui qui réaliseraient un appui sur une surface. Les effets de l'aspiration
sur la peau à traiter sont améliorés par la force F qui réalise un appui sur la peau
à traiter : en effet, on constate que, de manière surprenante, l'effet des éléments
d'appui sur les tissus profonds de la peau est favorisé par les aspirations qui stimulent
la circulation superficielle et favorisent le drainage des tissus graisseux sous-cutanés.
Lorsque la source d'aspiration est couplée à un système informatique, les aspirations
peuvent être programmées, c'est-à-dire qu'il est possible de régler les intensités
d'aspiration et/ou de programmer des aspirations continues ou discontinues et/ou de
régler la durée de chacune des opérations du programme d'aspiration.
[0038] La hauteur réglable des doigts saillants 6 permet également d'adapter le corps creux
10 à une zone particulière du corps et/ou à un traitement particulier : à titre d'exemple
et de manière non limitative, le traitement de zones du corps, où les reliefs osseux
sont superficiels, nécessite l'utilisation de doigts ne dépassant pas la surface définie
par la bordure périphérique 2 de la paroi latérale. En outre, les configurations du
corps creux 10 associent un nombre et une position des doigts saillants 6 et/ou des
bossages allongés 7, qui sont également adaptés à une partie spécifique du corps du
sujet à traiter et/ou à un traitement spécifique.
[0039] La combinaison de moyens de cette variante de l'invention produit des effets bénéfiques
dans les couches superficielles et les couches profondes de la peau et du tissu conjonctif,
mais également sur les tissus musculaires sous-cutanés, les tissus osseux et/ou les
articulations. En effet, les aspirations, combinées à l'appui des doigts et bossages,
stimulent la peau de façon superficielle et permettent d'améliorer la circulation
sanguine et de mobiliser le tissu sous-cutané. De cette manière il est possible d'améliorer
la qualité de la peau, notamment en atténuant les effets « peau d'orange ». En outre,
la combinaison des effets de l'aspiration avec ceux de la force F stimule les tissus
musculaires sous-cutanés, ce qui permet de soulager durablement les sujets souffrant
de myalgies telles que la fibromyalgie. Les traitements avec l'appareil selon l'invention
permettent également d'améliorer la posture des sujets, par exemple dans des cas de
cyphose.
[0040] En se référant aux figures 7 et 8, on voit que l'appareil de massage selon cette
variante de l'invention comprend un corps creux 10
a analogue à celui de la variante des figures 1 à 6 de l'invention : les numéros de
référence des différentes parties du corps creux 10
a ont été choisis identiques à ceux des parties correspondantes du corps creux 10 mais
sont suivis de l'indice
a. Le corps creux 10
a est composé d'un boîtier 17 et d'une semelle 18. La semelle 18 délimite latéralement
le volume interne 5
a, qui constitue une chambre d'aspiration. La partie de la bordure périphérique 2
a de la paroi latérale 3
a en appui contre la peau du sujet à traiter est constituée par la semelle 18 mais
il pourrait être envisagé de réaliser des corps creux 10
a dans lesquels cette partie est constituée par le boîtier 17.
[0041] La chambre d'aspiration 5
a est reliée à une source d'aspiration (non représentée) par un canal 13
a ménagé dans la semelle 18 et dans la partie du boîtier 17 formant la paroi de connexion
4
a. Un tuyau d'aspiration 14
a est connecté au canal 13
a et permet une communication entre la chambre d'aspiration 5
a et le système d'aspiration (non représenté).
[0042] De manière analogue à la réalisation des figures 1 à 6, l'appareil comprend également
des éléments d'appui du corps creux 10
a sur la peau du sujet à traiter constitués de doigts saillants 6
a, de bossages allongés 7
a et d'un bossage arrondi 15
a ; lesdits moyens font partie intégrante de la semelle 18. Les doigts saillants 6
a ne sont pas réglables en hauteur. Le boîtier 17 et la semelle 18 sont réalisés dans
une matière suffisamment résistante pour supporter la force appliquée sur le corps
creux 10
a et transférer ladite force sur la peau du sujet à traiter. Le boîtier 17 reçoit le
pylône d'un actuateur selon le brevet
EP 1 800 644 tel que représenté sur la figure 1 de la présente demande, la demi-tige raccordée
au corps creux 10
a étant vissée dans un trou taraudé 16
a ménagé dans le boîtier 17.
[0043] La semelle 18 peut être constituée d'un polymère thermoplastique flexible ou à mémoire
de forme. On peut prévoir que les aspirations permettent de déplacer par déformation
les bossages allongés. La semelle peut comporter au moins un composé susceptible d'une
activité biologique sur la peau du sujet à traiter, par exemple, un composé cosmétique
et/ou un médicament, notamment à libération retardée.
[0044] En se référant maintenant aux figures 9 à 12, on voit que l'appareil selon cette
variante de l'invention comprend un corps creux 10
b analogue à celui des variantes précédentes. Comme précédemment, les numéros de référence
des différentes parties du corps creux 10
b ont été choisies identiques à ceux des parties correspondantes du corps creux 10
mais sont suivis de l'indice
b. Le volume interne du corps creux 10
b est divisé par deux parois internes 19 pour délimiter une chambre d'aspiration centrale
20 et deux chambres d'aspiration latérales 21. Les chambres d'aspiration sont reliées
à un système d'aspiration (non représenté) par des canaux indépendants 130, 131, 132
connectés à des tuyaux d'aspiration indépendants. La chambre d'aspiration centrale
20 est connectée audit système d'aspiration par un canal central 131 et les chambres
latérales 21, par deux canaux 130, 132 ; Le système d'aspiration permet de générer
des pressions réduites de valeurs distinctes dans chaque chambre d'aspiration.
[0045] L'appareil selon cette variante de l'invention comprend également des doits saillants
6
b, des bossages allongés 7
b prévus préférentiellement dans la chambre d'aspiration centrale ainsi que des bossages
arrondis 15
b.
[0046] L'utilisation de l'appareil selon cette variante de l'invention se fait de manière
analogue à celle des variantes précédentes avec, en plus, l'utilisation de dépressions
différentes dans chaque chambre d'aspiration. Il est donc possible de générer des
aspirations plus importantes dans les chambres latérales afin de créer des plis de
peau de hauteurs différentes. Il en résulte une nouvelle manière de réaliser des massages
de type palper-rouler si l'on déplace l'appareil par rapport à la peau à traiter.
[0047] Dans le premier mode de réalisation ci-dessus décrit, l'actuateur utilisé était celui
décrit dans le brevet
EP 1 800 644 schématiquement représenté sur la figure 1 ; la force appliquée sur un élément d'appui
de façon continue est obtenue par la poussée exercée par un thérapeute sur une base
de pression faisant partie de l'actuateur. Cependant, selon l'action à exercer sur
le corps creux et selon la constitution physiologique du thérapeute, il peut être
utile de ne pas utiliser toujours la même base de pression. En outre, il peut être
utile d'utiliser simultanément sur un même patient plusieurs corps creux associés,
au moins pour l'un d'entre eux, à un actuateur du type ci-dessus décrit. C est pourquoi,
on a proposé selon l'invention, un dispositif correspondant à celui représenté sur
la figure 13.
[0048] Sur la figure 13, on voit qu'un thérapeute 23 porte un gilet 24 pour traiter un patient
25. Le gilet 24 porte une pluralité d'attaches femelles 26 dans lesquelles peuvent
venir s'encliqueter des extrémités de demi-tiges 11
b de pylônes d'appareillage tels que celui représenté sur la figure 1 et décrit dans
la présente description. La figure 13 montre une demi-tige 11
b fixée sur une attache femelle 26, la demi-tige 11
a de cet actuateur étant reliée à un corps creux 10 (ou 10
a) ci-dessus décrit ; l'intérieur du corps creux est soumis à une dépression grâce
au tube 14. Le patient 25 peut simultanément être traité par un autre corps creux
analogue au premier, également soumis à une dépression intérieure mais non soumis
à un actuateur (11
a, 11
b).
[0049] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'actuateur, qui exerce une force
F continue sur le corps creux soumis à dépression est une simple sangle serrée autour
du corps du patient et prenant appui sur le corps creux ; cette réalisation est représentée
sur la figure 14. Sur cette figure, on voit qu'un corps creux 10 est mis en place
sur le corps d'un patient 27 et soumis à une dépression interne grâce au tube 14,
qui relie le corps creux à un système approprié (non représenté). Une sangle 28 entoure
le corps 27 du patient et le corps creux 10 pour appliquer ce dernier avec une force
F continue sur la zone du corps du patient 27 où s'exerce la dépression due au corps
creux 10.
[0050] La figure 15 représente une coupe transversale d'un appareil 100 selon l'invention
comportant un actuateur et un corps creux. Les numéros de référence des différents
parties du corps creux ont été choisis identiques à ceux des parties correspondantes
du corps creux 10 mais sont suivis de l'indice
c. Dans l'appareil 100, l'actuateur 211 est un système pneumatique manoeuvré par une
pression de commande P2 ; dans cet appareil, le corps creux 10
c définissant une chambre d'aspiration se trouve placé au-dessous de l'actuateur 211,
l'ensemble constitué par le corps creux et l'actuateur étant posé sur la zone de peau
à traiter.
[0051] La partie inférieure de l'appareil 100, c'est-à-dire celle qui se trouve au voisinage
de la peau 103, constitue un corps creux 10
c formé d'une paroi latérale cylindrique 2
c et d'un plafond 101, une chambre d'aspiration 5
c étant définie par ledit corps creux lorsque l'appareil est posé sur la peau 103.
Cette chambre d'aspiration 5
c est donc définie entre la paroi latérale 2
c, le plafond 101 et la peau 103, sur laquelle s'appuie la partie basse de la paroi
latérale.
[0052] Le plafond 101 est traversé par des doigts saillants 6
c susceptibles d'une translation par rapport au plafond 101 ; les doigts 6
c coulissent dans des alésages, l'étanchéité du coulissement étant obtenue au moyen
de joncs d'étanchéité 102. Les doigts saillants 6
c sont répartis sur toute la surface du plafond 101 ; leur partie inférieure située
au voisinage de la peau à traiter 103 est arrondie pour permettre une compression
localisée de la peau sans provoquer aucune lésion de celle-ci. Les extrémités supérieures
des doigts 6
c, c'est-à-dire celles qui sont le plus éloignées de la peau 103, sont solidaires d'un
plateau mobile 104 ; le plateau 104 peut coulisser dans l'espace intérieur 105 défini
par la partie supérieure cylindrique de la paroi latérale de l'appareil 100, cet espace
étant délimité par une plaque de couverture 106 solidarisée de l'extrémité supérieure
de ladite paroi latérale, la plaque 106 constituant une paroi de connexion au niveau
de la partie haute de la paroi latérale. Le plateau mobile 1045 est soumis à une pression
réduite P
2 sur sa face en regard du plafond 101 pour provoquer le déplacement des doigts 6
c vers la peau 103.
[0053] Les extrémités supérieures des doigts 6
c comportent des rondelles de butée 107, qui forment une limitation de la course du
plateau 104 en direction du plafond 101. L'étanchéité du coulissement du plateau 104
dans l'espace 105 est assurée par un jonc d'étanchéité 108. Des ressorts 109 sont
mis en place entre le plateau 104 et la plaque de couverture 106, ces ressorts exerçant
un effort de rappel sur le plateau 104 et tendant à le ramener vers la plaque de couverture
106, de sorte que les doigts saillants 6
c soient rappelés en position de retrait dans la chambre d'aspiration 5
c pour ne plus comprimer la peau 103.
[0054] La partie basse de l'appareil 100, c'est-à-dire celle qui est sensiblement au niveau
de la chambre d'aspiration 5
c comporte extérieurement une ou plusieurs enceintes souples 110. On peut prévoir,
comme représenté sur la figure 15, une enceinte souple unique, qui est accrochée sur
la partie inférieure de la paroi latérale du corps creux 10
c au moyen de deux bourrelets d'encliquetage 111 ; une telle enceinte souple forme
donc, dans la réalisation représentée, une ceinture périphérique de la partie basse
de la chambre d'aspiration 5
c ; il serait possible de prévoir que l'enceinte souple ne soit pas circulaire mais
soit constituée de plusieurs portions régulièrement réparties autour de l'axe de l'appareil
au quel cas les bourrelets d'encliquetage seraient remplacés des bourrelets de collage.
L'enceinte souple 110 est reliée à une pompe qui fournit un débit d'air suffisant
pour établir dans l'enceinte une pression P0 supérieure à la pression atmosphérique.
L'enceinte 110 est, par exemple, constituée d'un matériau plastique mais l'épaisseur
de cette enceinte varie de façon que l'établissement de la pression P0 dans l'enceinte
provoque un rapprochement de la partie basse de l'enceinte en direction de l'axe de
l'appareil 100. On réalise ainsi un pincement de la peau en direction de l'axe de
la zone traitée, d'où il résulte un maintien de l'appareil 100 au droit de la zone
choisie sur la peau 103.
[0055] La chambre d'aspiration 5
c est reliée par une canalisation 112 à une pompe à vide susceptible d'établir dans
la chambre d'aspiration 5
c une pression P
1 inférieure à la pression atmosphérique ambiante. Etant donné que la bordure inférieure
2
c de la paroi latérale du corps creux est en appui sensiblement étanche sur la peau
103, l'établissement de la pression réduite P
1 dans la chambre d'aspiration 5
c entraine une déformation de la peau en direction du plafond 101.
[0056] La chambre 114 définie entre le plafond 101 et le plateau 104, est reliée par une
canalisation 113 à une pompe à vide, qui établit dans la chambre 114 une pression
réduite P
2 inférieure à la pression atmosphérique ; dans ces conditions, étant donné que la
chambre 114 est sensiblement étanche en raison du jonc d'étanchéité 108, le plateau
104 se déplace en direction du plafond 101 de sorte que les doigts saillants 10
c ,qui descendent en direction de la peau 103, créent sur la peau une compression continue
localisée, qui est indépendante de la dépression établie dans la chambre d'aspiration
5
c et qui peut donc réaliser une compression de forte valeur susceptible de traiter
par points les couches profondes de la peau. Le déplacement du plateau 104 s'effectue
avec étirement des ressorts 109, qui se trouvent dans une zone directement reliée
à l'atmosphère par un alésage 115.
[0057] Le thérapeute, au moyen de cet appareil, peut donc traiter la peau par aspiration
de façon connue et appliquer simultanément un traitement par compressions localisées
continues de valeur réglable par la pression P
2.
[0058] Dans une variante représentée sur la figure 16, l'appareil selon l'invention peut,
à la place de l'enceinte périphérique 110, qui a été précédemment décrite, comporter
un élément d'appui externe 116, qui est accroché sur la bordure de la paroi latérale
2
c du corps creux 10
c. L'élément d'appui externe 116, s'il est établi sur toute la périphérie de l'appareil,
peut être fixé comme pour l'appareil de la figure 15 au moyen de deux bourrelets d'encliquetage
111
a ; mais s'il est seulement mis en place sur différentes portions de la périphérie,
les bourrelets d'encliquetage sont remplacés par des bourrelets de collage. Cet élément
d'appui externe peut être réalisé en une matière plastique pleine ou formé d'une chambre
comme pour la réalisation de la figure 15. Cet élément d'appui externe a une forme
différente de celui de la figure 15 car son extrémité, qui s'applique sur la peau,
a une courbure qui l'éloigne de l'axe de l'appareil ; de la sorte, lorsque l'appareil
selon l'invention est appliqué sur la peau 103 au moyen de la pression réduite P
1, l'élément 116 appuie sur la peau comme le feraient les doigts d'un thérapeute utilisant
manuellement l'appareil selon l'invention, la compression ainsi obtenue étant dirigée
selon la flèche S en direction des couches profondes de la peau 103.
[0059] Selon une autre variante représentée sur la figure 17, on a prévu un dispositif permettant
de moduler les efforts de compression réalisés avec des éléments d'appui externes
du type de ceux décrits pour la figure 16. Dans le cas de la figure 17, les éléments
d'appui externes 117 analogues à ceux 116 de la figure 16, sont reliés à un piston
118 disposé dans un corps de vérin 19 où ils coulissent ; le coulissement s'effectue
de façon étanche grâce aux joncs d'étanchéité 120. Le corps de vérin 119 est fixé
sur la bordure externe de la partie basse de la paroi latérale 2
c de la chambre d'aspiration au moyen de deux bourrelets de collage 121. L'espace délimité
dans le corps de vérin 119 au-dessus du piston 118 est relié par une canalisation
122 à une pompe susceptible d'établir dans cette partie, une pression d'air comprimé
P
3 ; au contraire, la partie, qui se trouve au-dessous du piston 118, est à l'air libre
en raison du jeu 123 ménagé entre l'élément d'appui externe 117 et le corps de vérin
119 ; on peut prévoir un rappel élastique écartant de la peau 103 l'élément d'appui
externe 117 lorsque la pression P
3 est supprimée.
[0060] Le thérapeute, lorsqu'il utilise l'appareil selon l'invention, peut établir une pression
P
3 plus ou moins importante, étant entendu que l'effort appliqué par l'élément d'appui
externe 117 est limité pour éviter que la chambre d'aspiration 5
c ne soit plus étanche en raison du soulèvement de la bordure périphérique 2
c. Il est à noter que ce type de réalisation peut prévoir aussi bien une disposition
du corps de vérin 119 sur toute la périphérie de la chambre d'aspiration ou une disposition
uniquement sur certaines portions de cette périphérie.
[0061] Dans une réalisation très simplifiée d'un appareil du type de celui représenté sur
la figure 15, on pourrait remplacer la commande pneumatique due à l'utilisation de
la pression P
2 par une commande purement mécanique du déplacement des doigts saillants. Dans ce
cas, la partie des doigts saillants éloignée de la peau serait filetée et une molette
filetée, extérieure au corps creux 10, pourrait, par simple rotation, déplacer vers
la peau le doigt correspondant pour générer une compression continue localisée. L'actuateur
serait alors constitué par lesdites mollettes et le thérapeute qui les manoeuvre.
1. Appareil de massage d'un sujet vivant à traiter, cet appareil comprenant un corps
creux (10,10a,10b,10c délimitant un volume interne (5,5a,5b;5c) par une paroi latérale (3,3a,3b,3c) et une paroi de connexion (4,106), ladite paroi latérale s'étendant entre la paroi
de connexion et une bordure périphérique (1,2a,2b,2c) destinée à être appuyée sur une zone de la peau du sujet à traiter, ledit volume
interne étant relié à un système d'aspiration pour constituer, par appui de la bordure
périphérique sur la peau, au moins une chambre d'aspiration (5,5a,5c) susceptible d'être mise en dépression par rapport à l'environnement de l'appareil,
ledit corps creux comportant, dans son volume interne, au moins un élément d'appui
interne (6,7;6a,7a;6b,7b;6c) propre à agir par compression sur la peau du sujet à traiter, quand le volume interne
est connecté à la pression réduite de traitement P1 établie par le système d'aspiration,
caractérise en ce que
le corps creux (10,10a,10b,10c) est solidarisé d'un actuateur (11,28,211), dont une partie mobile peut exercer sur
la peau, par l'intermédiaire dudit corps creux, une force de compression F appliquée
de façon continue, variable ou non, dont la valeur ne dépend pas de la pression P1.
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments d'appui interne (6,7;6a,7a;6b,7b) sont fixes à l'intérieur du corps creux (10,10a,10b).
3. Appareil selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments d'appui interne comportent au moins un doigt saillant (6,6a,6b,6c) et/ou au moins un bossage de forme allongée (7,7a,7b), dont l'extrémité libre est à une distance réglable d'une
surface régulière continue passant par la bordure périphérique (2,2a,2b) de paroi latérale.
4. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins certains éléments d'appui interne sont mobiles (6c) dans le corps creux (10c) grâce à un actuateur (211), selon une direction de translation sensiblement perpendiculaire
à une surface régulière continue passant par la bordure périphérique (2c) de la paroi latérale.
5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'un élément d'appui mobile est constitué par un doigt rectiligne (6c), dont l'extrémité libre, orientée vers l'extérieur du corps creux (10c), est arrondie.
6. Appareil selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le volume interne est divisé en plusieurs chambres d'aspiration (20,21) séparées
les unes des autres par au moins une paroi interne (19), chaque paroi interne ayant
un bord libre situé sensiblement au niveau d'une surface régulière continue passant
par la bordure périphérique (2b) de la paroi latérale.
7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que les chambres d'aspiration (20,21) du corps creux (19) sont soumises, indépendamment
et/ou de manière séquentielle, à une ou des pression(s) réduite(s) au moyen d'un organe
de répartition.
8. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps creux (10) constitue la tête de pression d'un actuateur (11) comportant
un pylône (11a,11b), dont une extrémité est mécaniquement reliée audit corps creux (10) et dont l'autre
extrémité reçoit une base de pression (12), qui délivre au pylône la force F continue
à appliquer, par le (ou les) élément(s) d'appui interne (6,7), sur la (ou les) zone(s)
de peau soumise(s) à compression continue.
9. Appareil selon la revendication 8, caractérisé en ce que la force F, agissant sur le corps creux (10), est appliquée par une base de pression
(12) apte à recevoir une partie du corps du thérapeute, qui traite le sujet au moyen
de l'appareil.
10. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que la base de pression (12) est une connexion amovible (26) liée à un équipement porté
par le thérapeute (23).
11. Appareil selon la revendication 8, caractérisé en ce que la force F agissant sur le corps creux (10) est appliquée par un moyen de serrage
(28), qui prend appui sur le sujet à traiter.
12. Appareil selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que le déplacement d'un élément d'appui mobile (6c) par l'actuateur (211) est obtenu par la variation d'une pression de commande P2 indépendante de la pression réduite P1, qui agit dans le volume interne du corps creux (10c).
13. Appareil selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le corps creux (10c) comporte extérieurement, portée par sa paroi latérale, au moins une enceinte souple
déformable (110) s'appuyant sur la peau (103) du sujet à traiter, la déformation de
ladite enceinte étant obtenue par une variation de pression P0 dans ladite enceinte et produisant un pincement de ladite peau pour solidariser le
corps creux (10c) avec la peau sur laquelle il s'appuie.
14. Appareil selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le corps creux porte extérieurement au moins un élément d'appui externe propre à
agir sur la peau, selon une compression continue additionnelle, ladite compression
continue additionnelle s'exerçant sur une zone de la peau du sujet à traiter située
à
l'extérieur de la bordure périphérique (2c) de la paroi latérale du corps creux et étant d'une intensité insuffisante pour supprimer
l'appui de ladite bordure périphérique (2c) sur la peau (103).
15. Appareil selon la revendication 14, caractérisé en ce que la compression continue additionne, quelle que soit son intensité, n'est jamais susceptible
de supprimer l'appui de la bordure périphérique (2c) du corps creux sur la peau (103) du sujet à traiter grâce à un moyen de serrage
agissant extérieurement sur le corps creux et prenant appui sur le sujet à traiter.
1. Massagegerät für einen lebenden zu behandelnden Menschen, wobei dieses Gerät einen
hohlen Körper (10, 10a, 10b, 10c) umfasst, der ein Innenvolumen (5, 5a, 5b, 5c) mit einer Seitenwand (3, 3a, 3b, 3c) und einer Verbindungswand (4, 106) begrenzt, wobei sich die Seitenwand zwischen
der Verbindungswand und einem Umfangsrand (1, 2a, 2b, 2c) erstreckt, der bestimmt ist, auf einer Zone der Haut des zu behandelnden Menschen
abgestützt zu sein, wobei das Innenvolumen mit einem Ansaugsystem verbunden ist, um
durch Abstützen des Umfangsrands auf der Haut mindestens eine Ansaugkammer (5, 5a, 5c) zu bilden, die in Bezug zur Umwelt des Geräts in Unterdruck versetzbar ist, wobei
der hohle Körper in seinem Innenvolumen mindestens ein inneres Stützelement (6, 7;
6a, 7a; 6b, 7b; 6c) aufweist, das imstande ist, durch Kompression auf der Haut des zu behandelnden Menschen
zu wirken, wenn das Innenvolumen mit dem reduzierten Behandlungsdruck P1 verbunden ist, der durch das Ansaugsystem erzeugt wird,
dadurch gekennzeichnet, dass
der hohle Körper (10, 10a, 10b, 10c) mit einem Aktuator (11,28,211) fest verbunden ist, von dem ein beweglicher Teil
auf die Haut mit Hilfe des hohlen Körpers eine kontinuierlich anliegende, variable
oder nicht variable Kompressionskraft F ausüben kann, deren Wert nicht vom Druck P1 abhängt.
2. Gerät nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass die inneren Stützelemente (6, 7; 6a, 7a; 6b, 7b) im Innern des hohlen Körpers (10, 10a, 10b) fest sind.
3. Gerät nach einem der Ansprüche 1 oder 2, dadurch gekennzeichnet, dass die inneren Stützelemente mindestens einen hervorstehenden Finger (6, 6a, 6b, 6c) und/oder mindestens eine länglich geformte Wulst (7, 7a, 7b) aufweisen, deren freies Ende sich in einem einstellbaren Abstand von einer kontinuierlichen
regelmäßigen Fläche befindet, die durch den Umfangsrand (2, 2a, 2b) der Seitenwand verläuft.
4. Gerät nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass mindestens einige innere Stützelemente (6c) in dem hohlen Körper (10c) dank eines Aktuators (211) in einer verschiebenden Richtung etwa senkrecht zu einer
kontinuierlichen regelmäßigen Fläche, die durch den Umfangsrand (2c) der Seitenwand verläuft, beweglich sind.
5. Gerät nach Anspruch 4, dadurch gekennzeichnet, dass ein bewegliches Stützelement von einem geraden Finger (6c) gebildet ist, dessen freies Ende, das aus dem hohlen Körper (10c) heraus zeigt, abgerundet ist.
6. Gerät nach einem der Ansprüche 1 bis 5, dadurch gekennzeichnet, dass das Innenvolumen in mehrere Ansaugkammern (20, 21) unterteilt ist, die voneinander
durch mindestens eine Innenwand (19) getrennt sind, wobei jede Innenwand einen freien
Rand hat, der sich etwa im Bereich einer kontinuierlichen regelmäßigen Fläche befindet,
die durch den Umfangsrand (2b) der Seitenwand verläuft.
7. Gerät nach Anspruch 6, dadurch gekennzeichnet, dass die Ansaugkammern (20, 21) des hohlen Körpers (19) mittels eines Verteilungsorgans
unabhängig und/oder sequentiell einem reduzierten Druck oder reduzierten Drücken ausgesetzt
sind.
8. Gerät nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, dass der hohle Körper (10) den Druckkopf eines Aktuators (11) bildet, umfassend einen
Mast (11a, 11b), von dem ein Ende mit dem hohlen Körper (10) mechanisch verbunden ist und dessen
anderes Ende eine Druckbasis (12) empfängt, die dem Mast die von dem (oder den) inneren
Stützelement(en) (6, 7) auf die kontinuierlicher Kompression ausgesetzten Hautzone(n)
kontinuierlich anzuwendende Kraft F bereitstellt.
9. Gerät nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass die Kraft F, die auf den hohlen Körper (10) wirkt, von einer Druckbasis (12) angewendet
wird, die imstande ist, einen Teil des Körpers des Therapeuten aufzunehmen, der den
Menschen mit dem Gerät behandelt.
10. Gerät nach Anspruch 9, dadurch gekennzeichnet, dass die Druckbasis (12) eine lösbare Verbindung (26) ist, die mit einer Ausrüstung verbunden
ist, die vom Therapeuten (23) getragen wird.
11. Gerät nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, dass die Kraft F, die auf den hohlen Körper (10) wirkt, mit Hilfe eines Spannmittels (28)
angewendet wird, das sich auf dem zu behandelnden Menschen abstützt.
12. Gerät nach einem der Ansprüche 4 oder 5, dadurch gekennzeichnet, dass die Verlagerung eines beweglichen Stützelements (6c) mit Hilfe des Aktuators (211) mittels der Schwankung eines vom reduzierten Druck
P1 unabhängigen Steuerdrucks P2, der im Innenvolumen des hohlen Körpers (10c) wirkt, erfolgt.
13. Gerät nach einem der Ansprüche 1 bis 12, dadurch gekennzeichnet, dass der hohle Körper (10c) außen, getragen von seiner Seitenwand, mindestens eine verformbare elastische Hülle
(110) aufweist, der sich auf der Haut (103) des zu behandelnden Menschen abstützt,
wobei die Verformung der Hülle durch eine Druckschwankung P0 in der Hülle bewirkt wird und ein Kneifen der Haut produziert, um den hohlen Körper
(10c) mit der Haut, auf der er sich abstützt, zu solidarisieren.
14. Gerät nach einem der Ansprüche 1 bis 13, dadurch gekennzeichnet, dass der hohle Körper außen mindestens ein äußeres Stützelement trägt, das imstande ist,
gemäß einer zusätzlichen kontinuierlichen Kompression auf der Haut zu wirken, wobei
die zusätzliche kontinuierliche Kompression auf einer Zone der Haut des zu behandelnden
Menschen ausgeübt wird, die sich außerhalb des Umfangsrands (2c) der Seitenwand des hohlen Körpers befindet und deren Stärke nicht ausreicht, um
die Abstützung des Umfangsrands (2c) auf der Haut (103) zu beenden.
15. Gerät nach Anspruch 14, dadurch gekennzeichnet, dass die zusätzliche kontinuierliche Kompression unabhängig von ihrer Stärke dank eines
Spannmittels, das außen auf den hohlen Körper wirkt und sich auf dem zu behandelnden
Menschen abstützt, nie imstande ist, die Abstützung des Umfangsrands (2c) des hohlen Körpers auf der Haut (103) des zu behandelnden Menschen zu beenden.
1. Device for massaging a living subject to be treated, comprising a hollow body (10,
10a, 10b, 10c) delimiting an internal volume (5, 5a, 5b, 5c) by a lateral wall (3,
3a, 3b, 3c) and a connecting wall (4, 106), whereby the lateral wall extends between
the connecting wall and a peripheral edge (1, 2a, 2b, 2c) intended to be held on an
area of the skin of the subject to be treated, the internal volume being connected
to a suction system in order to constitute, by holding the peripheral edge against
the skin, at least one suction chamber (5, 5a, 5c) capable of being placed under negative
pressure relative to the environment of the device, the hollow body including, in
its internal volume, at least one internal support (6, 7, 6a, 7a, 6b, 7b, 6c) capable
of compressing the skin of the subject to be treated when the internal volume is connected
to the reduced treatment pressure P
1 established by the suction system,
characterized in that:
the hollow body (10,10a, 10b , 10c) is secured to an actuator (11,28,211) having a
movable portion which may apply on the skin , through said hollow body, a compression
force F applied in a continuous manner, variable or not, the value of which does not
depend on the pressure P1.
2. Device according to claim 1 , characterised in that the internal supports (6, 7, 6a, 7a, 6b, 7b) are affixed inside the hollow body (10,
10a, 10b).
3. Device according to claim 1 or 2, characterised in that the internal supports include at least one protruding finger (6, 6a, 6b, 6c) and/or
at least one elongated boss (7, 7a, 7b), the free end of which is at an adjustable
distance from a regular, continuous surface passing through the peripheral edge (2,
2a, 2b) of the lateral wall.
4. Device according to claim 1 , characterised in that at least some internal supports are mobile (6c) in the hollow body (10c) due to an
actuator (211) in a translation direction substantially perpendicular to a regular,
continuous surface passing through the peripheral edge (2c) of the lateral wall.
5. Device according to claim 4, characterised in that a movable support is formed by a rectilinear finger (6c), the free end of which,
orientated towards the outside of the hollow body (10c), is rounded.
6. Device according to any of claims 1 - 5, characterised in that the internal volume may be divided into various suction chambers (20, 21), separated
by at least one internal wall (19), whereby each internal wall has a free edge substantially
at the level of a regular, continuous surface passing through the peripheral edge
(2b) of the lateral wall.
7. Device according to claim 6, characterised in that the suction chambers (20, 21) of the hollow body (19) are subject, independently
and/or sequentially, to one or more reduced pressure(s) by means of a distribution
device.
8. Device according to claim 1, characterised in that the hollow body (10) constitutes the pressure head of an actuator (11) including
a pylon (11a, 11b), one end of which is mechanically connected to the hollow body
(10) and the other receives a pressure base (12), which delivers to the pylon the
continuous force F to be applied via the internal support(s) (6, 7) to the area(s)
of skin that are under continuous compression.
9. Device according to claim 8, characterised in that the force F acting on the hollow body (10) is applied by a pressure base (12) suited
to receive part of the body of the therapist treating the subject by means of the
device.
10. Device according to claim 9, characterised in that the pressure base (12) is a mobile connection (26) connected to a piece of equipment
carried by the therapist (23).
11. Device according to claim 8, characterised in that the force F acting on the hollow body (10) is applied by clamping means (28) supported
by the subject to be treated.
12. Device according to any of claims 4 or 5, characterised in that a mobile support (6c) is moved by the actuator (211) by varying a control pressure
P2 independent of the reduced pressure P1, acting in the internal volume of the hollow
body (10c).
13. Device according to any of claims 1 - 12, characterised in that the hollow body (10c) includes on its outside, borne by its lateral wall, at least
one flexible enclosure (110) that is deformable by pressing it against the skin (103)
of the subject to be treated, whereby the deformation of the enclosure is obtained
by varying the pressure Po within the enclosure and causing pinching of the skin in
order to join the hollow body (10c) with the skin on which it is held.
14. Device according to any of claims 1 - 13, characterised in that the hollow body has on its outside at least one external support suited to act on
the skin via an additional continuous compression, whereby the additional continuous
compression acts on an area of the skin of the subject to be treated from outside
the peripheral edge (2c) of the lateral wall of the hollow body and has insufficient
intensity to cancel out the pressure of the peripheral edge (2c) on the skin (103).
15. Device according to claim 14, characterised in that the additional continuous compression, with any degree of intensity, is not capable
of cancelling out the pressure of the peripheral edge (2c) of the hollow body on the
skin (103) of the subject to be treated due to a clamping means acting externally
on the hollow body and supported by the subject to be treated.