[0001] L'invention se rapporte à un élément chaussant comprenant un semelage externe et
une tige souple, ainsi que des pointes qui font saillie au niveau d'une face externe
du semelage externe. L'élément chaussant a vocation à loger une chaussure, notamment
de sport. L'invention se rapporte également à un ensemble comprenant la chaussure
et l'élément chaussant.
[0002] L'élément chaussant, ainsi que la chaussure, peuvent être utilisés dans des domaines
tels que la marche ou la course à plat ou en montagne, l'alpinisme, ou encore l'escalade.
[0003] La chaussure est connue en soi. Elle comprend un semelage externe et une tige souple,
ce qui permet à un utilisateur de marcher, de courir, ou de pratiquer un sport dans
des conditions usuelles, c'est-à-dire tantôt sur des terrains secs, ou tantôt sur
des terrains humides, mouillés, voire neigeux ou boueux. La marche, la course ou la
pratique d'un sport sont rendues difficiles, voire dangereuses, lorsque les terrains
sont dégradés ou naturellement difficiles. C'est le cas en particulier pour les sols
rendus glissants par exemple à cause de boue, de neige, de glace, ou autre. Pour faire
face aux situations comme celles évoquées ci-avant, il est connu de recouvrir la chaussure
d'un élément chaussant, lequel est justement prévu pour faciliter la marche, la course
ou la pratique d'un sport sur des terrains difficiles.
[0004] Par exemple, selon le document
US 5,600,901, un élément chaussant comprend un semelage externe et une tige souple, ainsi que
des pointes qui font saillie au niveau d'une face externe du semelage externe. La
tige souple de l'élément chaussant comprend une portion basse prévue pour couvrir
la chaussure. On observe que, selon le document
US 5,600,901, la tige souple de l'élément chaussant présente une ouverture de chaussage, pour
permettre sa mise en place sur la chaussure. L'élément chaussant, par les pointes
qu'il porte, permet à l'utilisateur de marcher, ou de pratiquer le golf sur des terrains
dégradés ou naturellement difficiles. Cependant, il est apparu que l'utilisation d'un
élément chaussant selon le document
US 5,600,901 ne donne pas toujours entière satisfaction, et est limitée à une utilisation de marche.
[0005] En effet, si les pointes rendent la marche, la course ou la pratique d'un sport plus
faciles en ce qui concerne par exemple l'adhérence au sol, la précision des appuis
ou la transmission des informations sensorielles, on s'aperçoit que l'utilisateur
est quand même gêné dans des conditions extrêmes. C'est le cas sur les terrains très
mouillés où l'eau rentre dans l'élément chaussant et dans la chaussure. C'est aussi
le cas dans la neige ou sur terrain glacé, avec cette fois pénétration de cristaux
de neige ou de glace dans l'élément chaussant et dans la chaussure, ou recouvrement
de la cheville, voire du bas de jambe, par la neige ou la glace. En fait l'utilisateur
n'est pas protégé contre des intrusions de corps étrangers, ou contre des agressions
thermiques, notamment contre le froid, au niveau de la cheville et du bas de jambe.
[0006] Par rapport à cela, l'invention a pour but général l'amélioration d'un élément chaussant
muni de pointes. Plus précisément l'invention cherche à réduire, voire à supprimer,
la gêne occasionnée par l'eau, la neige ou la glace, ainsi que la gêne qui résulte
de conditions thermiques difficiles, en particulier du froid. En d'autres termes il
s'agit d'améliorer le confort de l'élément chaussant. Un but complémentaire de l'invention
est d'améliorer l'adhérence au sol, la précision des appuis ou la transmission des
informations sensorielles.
[0007] Pour ce faire, l'invention propose un élément chaussant comprenant un semelage externe
et une tige souple, ainsi que des pointes qui font saillie au niveau d'une face externe
du semelage externe, la tige souple comprenant une portion basse prévue pour couvrir
le pied d'un utilisateur, la tige souple présentant une ouverture de chaussage.
[0008] L'élément chaussant selon l'invention est caractérisé par le fait que la tige comprend
une portion haute qui prolonge la portion basse dans un sens d'éloignement du semelage
externe, la portion haute étant prévue pour couvrir au moins la cheville de l'utilisateur,
ou la cheville et une partie du bas de jambe.
[0009] La portion haute de la tige augmente la surface externe de l'élément chaussant, par
rapport à un élément selon l'art antérieur. On peut dire aussi que la portion haute
de la tige augmente le volume de chaussage et de protection offert par l'élément chaussant
selon l'invention. En conséquence les propriétés spécifiques de la portion basse de
la tige, comme par exemple l'étanchéité à l'eau ou l'isolation thermique, sont étendues
à la portion haute. Cela revient à dire qu'en plus du pied, la cheville ou ensemble
la cheville et une partie du bas de jambe sont protégés. Cela améliore l'élément chaussant.
L'eau, la neige ou la glace ne peuvent plus pénétrer, ou le peuvent beaucoup plus
difficilement, à l'intérieur de l'élément chaussant. La chaussure et le pied sont
donc préservés contre des intrusions de corps étrangers, ou contre des agressions
thermiques, notamment contre le froid, au niveau de la cheville et du bas de jambe.
Le meilleur enveloppement du pied et de la cheville permet par ailleurs d'augmenter
les perceptions proprioceptives, et donc d'améliorer la stabilité de l'utilisateur.
[0010] On verra aussi par la suite que la portion haute de l'élément chaussant renforce
également le maintien de son semelage externe contre le semelage externe de la chaussure.
Il en résulte avantageusement une plus grande stabilité des pointes, et donc une meilleure
adhérence au sol, et une plus grande précision des appuis ou de la transmission des
informations sensorielles.
[0011] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide
de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des
formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et
dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'un ensemble qui comprend un élément
chaussant et une chaussure selon une première forme de réalisation de l'invention,
dans un cas où l'élément chaussant et la chaussure sont séparés l'un de l'autre,
- la figure 2 est une vue en perspective par dessous de l'élément chaussant de la figure
1,
- la figure 3 est une coupe selon III-III de la figure 2,
- la figure 4 est une vue de côté de l'élément chaussant dans un cas où il accueille
la chaussure, toujours selon la première forme de réalisation, dans une situation
fléchie,
- la figure 5 est similaire à la figure 2, pour une deuxième forme de réalisation de
l'invention,
- la figure 6 est une vue en perspective par-dessous d'un élément chaussant selon une
troisième forme de réalisation de l'invention, dans un cas où les pointes sont séparées
du semelage externe,
- la figure 7 est similaire à la figure 6, dans un cas où les pointes sont reliées au
semelage externe,
- la figure 8 est une coupe selon VIII-VIII de la figure 7.
[0012] La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus spécialement
un élément chaussant pour la marche ou la course sur neige ou sur glace, ou encore
pour l'escalade dans les cascades de glace. Cependant l'invention s'applique à d'autres
domaines tels que ceux évoqués avant.
[0013] La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 à 4.
[0014] Comme le montre la figure 1, un élément chaussant 1 est prévu pour accueillir une
chaussure de marche ou de course 2, elle-même prévue pour accueillir le pied de l'utilisateur.
[0015] De manière connue, l'élément chaussant 1 comprend un semelage externe 3 et une tige
souple 4. L'élément chaussant s'étend en longueur depuis une extrémité arrière ou
talon 5 jusqu'à une extrémité avant ou pointe 6, et en largeur entre une partie latérale
7 et une partie médiale 8.
[0016] L'élément chaussant 1 comprend aussi des pointes 9 qui font saillie au niveau d'une
face externe 10 du semelage externe 3. L'implantation des pointes 9 sera détaillée
plus loin, même si on peut déjà préciser que chaque pointe 9 sert à améliorer l'adhérence
de l'élément chaussant 1 sur un sol glissant, fait de neige ou de glace.
[0017] Telle que représentée la tige 4 comprend une première portion ou portion basse 11,
prévue pour entourer le pied par l'intermédiaire de la chaussure 2.
[0018] Selon l'invention, la tige 4 de l'élément chaussant 1 comprend une portion haute
12 qui prolonge la portion basse 11 dans un sens d'éloignement du semelage externe
3, la portion haute 12 étant prévue pour couvrir au moins la cheville de l'utilisateur,
ou la cheville et une partie du bas de jambe.
[0019] La portion haute 12 de la tige 4 augmente la surface externe de l'élément chaussant
1, par rapport à un élément dont la tige ne comprendrait qu'une portion basse. En
fait la portion haute 12 de la tige 4 augmente aussi le volume de chaussage et de
protection de l'élément chaussant. En conséquence les propriétés spécifiques de la
portion basse 11 de la tige, comme l'étanchéité à l'eau ou à la neige, ou l'isolation
thermique, sont étendues par la portion haute 12. Au final ce sont à la fois le pied,
la cheville et une partie du bas de jambe qui sont protégés. L'eau, la neige ou la
glace peuvent difficilement pénétrer, voire pas du tout, à l'intérieur de l'élément
chaussant 1. La chaussure 2 est en conséquence également protégée.
[0020] On précise au passage que la chaussure 2 comprend un semelage externe 13 et une tige
souple 14. La chaussure 2 s'étend en longueur depuis une extrémité arrière ou talon
15 jusqu'à une extrémité avant ou pointe 16, et en largeur entre une partie latérale
17 et une partie médiale 18. Selon la première forme de réalisation décrite, la chaussure
2 comprend une portion basse 19 à l'exclusion de toute portion haute. La chaussure
2 s'étend en hauteur depuis le semelage externe 13 jusqu'à une extrémité supérieure
20, c'est-à-dire jusqu'à l'extrémité libre de la portion basse 19 ou de la tige 14.
Dans le même ordre d'idée l'élément chaussant 1 s'étend en hauteur depuis le semelage
externe 3 jusqu'à une extrémité supérieure 21, c'est-à-dire jusqu'à l'extrémité libre
de la portion haute 12 ou de la tige 4. Ainsi, lorsque la chaussure 2 est placée dans
l'élément chaussant 1, l'extrémité supérieure 20 de la tige 14 est plus proche du
semelage externe 3 que ne l'est l'extrémité supérieure 21. Cela traduit le fait que
la tige 4 de l'élément chaussant 1 étend la couverture obtenue par la tige 14 de la
chaussure 2.
[0021] Toujours selon la première forme de réalisation de l'invention, comme on peut le
voir sur les figures 1, 2 et 4, la portion basse 11 et la portion haute 12 de l'élément
chaussant 1 forment une enveloppe continue. Cela signifie qu'il ne subsiste aucun
passage pour l'intrusion de corps étrangers. Cela veut dire aussi que la protection
conférée par la tige souple 4 s'étend à la fois au niveau de la portion basse 11 et
au niveau de la portion haute 12.
[0022] En considérant plus précisément les figures 1 et 2, on note que l'élément chaussant
1 présente une ouverture de chaussage 25. Celle-ci 25 s'étend depuis l'extrémité supérieure
21 vers l'extrémité arrière 5, au niveau du semelage externe 3. Du côté de l'extrémité
supérieure 21 l'ouverture 25 présente une subdivision supérieure 26 destinée à laisser
passer le pied, et aussi à entourer le bas de jambe après chaussage. Au niveau de
l'arrière du bas de jambe et du talon, entre l'extrémité supérieure 21 et l'extrémité
arrière 5 au niveau du semelage externe 3, l'ouverture de chaussage 25 de la tige
souple 4 présente une subdivision inférieure 27 qui autorise une variation de dimension
de l'ouverture et du volume de chaussage. Bien entendu, les subdivisions supérieure
26 et inférieure 27 se prolongent l'une l'autre. Cet agencement permet l'introduction
de la chaussure 2 dans l'élément chaussant 1, ou son retrait. Par corollaire l'agencement
ci-avant permet l'introduction ou le retrait du pied, en même temps que la chaussure.
[0023] L'élément chaussant 1 comprend aussi des moyens de fermeture 28 de la subdivision
inférieure 27 de l'ouverture de chaussage 25. Cela maintient la tige 4 au contact
de la chaussure 2 d'une part, et au contact de la cheville et du bas de jambe d'autre
part.
[0024] De manière non limitative, les moyens de fermeture 28 comprennent une glissière 29.
Cette dernière permet une ouverture ou une fermeture rapide de la subdivision inférieure
27, ce qui fait gagner du temps pour chausser ou déchausser. Cependant d'autres structures
de moyens de fermeture sont possibles, comme par exemple un dispositif à lacet, un
dispositif à bandes complémentaires dont l'une est munie de boucles et l'autre de
crochets, ou tout moyen équivalent.
[0025] Toujours selon la première forme de réalisation de l'invention, la subdivision inférieure
27 de l'ouverture de chaussage 25 est disposée à l'arrière de la tige. Cela facilite
le chaussage de l'élément chaussant 1 par un pied déjà couvert de la chaussure. Un
autre avantage est une meilleure résistance à la pénétration de corps étrangers, en
particulier en milieu neigeux. En effet, parce que la subdivision inférieure 27 est
située à l'arrière, la face avant 30 de la tige 4 est continue depuis l'extrémité
avant 6 jusqu'à l'extrémité supérieure 21. En d'autres termes, la face avant ne présente
aucun passage. Or la marche se traduit par des avancées et des contacts de la tige
4 avec la neige du côté de cette face. Sa continuité de structure est un gage d'étanchéité
et/ou de protection.
[0026] L'élément chaussant 1 comprend aussi des moyens de serrage 31, 32, 33 de la tige
4. Les moyens de serrage comprennent des sangles, par exemple une sangle avant 31,
située au niveau du métatarse, une sangle arrière basse 32, située dans la région
du cou-de-pied, ainsi qu'une sangle arrière haute 33, située quant à elle au niveau
de l'extrémité supérieure 21. Chaque sangle peut être serrée ou desserrée, de façon
à ajuster le volume de l'élément chaussant 1. Il est ainsi possible de mieux plaquer
l'élément chaussant 1 sur la chaussure 2 et sur le bas de jambe. Il en résulte une
application plus précise du semelage externe 3 de l'élément chaussant 1 sur le semelage
externe 13 de la chaussure 2. En conséquence la stabilité des pointes 9 est accrue,
et la transmission des impulsions ou des informations sensorielles liées à la marche
ou à la course est plus précise. La perception des informations proprioceptives est
accrue.
[0027] Le semelage externe 3 de l'élément chaussant 1 est souple, dans le sens où il permet
une flexion ou un déroulement du pied pendant la marche, comme on le comprend à l'aide
de la figure 4. Le semelage externe 3 comprend par exemple une ou plusieurs couches
de matière synthétique. De manière non limitative, il peut être prévu une couche de
matière telle qu'un polyuréthane, dont l'épaisseur est comprise entre 3 et 7 mm.
[0028] Comme on peut l'observer sur l'ensemble des figures 1 à 4, selon la première forme
de réalisation l'élément chaussant 1 comprend un crampon arrière 41 et un crampon
avant 42. Le crampon arrière 41 est situé au niveau du talon, à proximité de l'extrémité
arrière 5, tandis que le crampon avant 42 est situé au niveau des orteils et du métatarse,
à proximité de l'extrémité avant 6. Cela préserve une surface intermédiaire du semelage
externe 3 entre les crampons : cette surface est libre. Il en résulte que le semelage
externe 3, et aussi l'ensemble de l'élément chaussant 1 par voie de conséquence, conserve
une bonne aptitude à la flexion ou au déroulement. Cela facilite la marche ou la course.
[0029] Le crampon arrière 41 comprend un corps 43 et des pointes 9, et le crampon avant
42 comprend un corps 44 et des pointes 9. Plus généralement ici chaque crampon 41,
42 comprend un corps 43, 44 disposé du côté de la face externe 10 du semelage externe
3. Cela facilite la fabrication de l'élément chaussant 1, dans le sens où la mise
en place des crampons sur le semelage externe 3 est facile.
[0030] De manière non limitative, l'élément chaussant 1 comprend des moyens de solidarisation
45 qui permettent une solidarisation permanente de chaque crampon 41, 42 au semelage
externe 3. Ces moyens sont par exemple constitués par des rivets 45 qui maintiennent
chaque corps 43, 44 au contact de la face externe 10 du semelage externe 3. Cela permet
une fabrication simple, économique, et une liaison indémontable entre les crampons
et le reste de l'élément chaussant. Par corollaire l'utilisateur ne perd pas de temps
à associer les crampons au semelage pour se servir de l'élément chaussant. On peut
considérer que la solidarisation permanente évoquée avant est une liaison indémontable.
Il peut alternativement être prévu une liaison démontable, avec ou sans outil, c'est-à-dire
par exemple une solidarisation par vis ou une solidarisation par emboîtement.
[0031] Avant de considérer les autres formes de réalisation, on remarque que, de manière
non limitative, le crampon avant 42 comprend une articulation transversale 46 qui
relie l'une à l'autre deux subdivisions 47, 48 du corps 44. Plus précisément le crampon
42 comprend une subdivision arrière 47 et une subdivision avant 48, les subdivisions
étant articulées l'une par rapport à l'autre. Cela permet au corps de suivre des déformations
en flexion du semelage externe 3 à l'avant de l'élément chaussant 1.
[0032] Les autres formes de réalisation sont présentées ci-après à l'aide des figures 5
à 8. Pour des raisons de commodité, les éléments communs avec la première forme sont
désignés par les mêmes références.
[0033] Pour la deuxième forme, selon la figure 5, on retrouve un élément chaussant 1 avec
un semelage externe 3 et une tige souple 4.
[0034] Ce qui est spécifique à la deuxième forme, c'est que l'élément chaussant 1 comprend
un crampon unique 51. Celui-ci s'étend selon une longueur comprise entre 70 et 100
% de la longueur du semelage externe 3, et comprend par exemple une subdivision arrière
52 et une subdivision avant 53, toutes deux munies de pointes 9, ainsi qu'un pont
54 qui relie l'une à l'autre les subdivisions. Ce crampon unique 51 rigidifie le semelage
externe 3, ce qui confère à ce dernier une certaine résistance en torsion selon un
axe longitudinal de l'élément chaussant, et/ou une certaine résistance en flexion
selon un axe transversal de l'élément chaussant. La deuxième forme de réalisation
correspond à un élément chaussant bien adapté à l'évolution sur la glace.
[0035] Pour la troisième forme de réalisation, selon les figures 6 à 8, on retrouve encore
un élément chaussant 1 avec un semelage externe 3 et une tige souple 4. L'élément
chaussant 1 comprend aussi un crampon 61, qui lui-même comprend une subdivision arrière
62 et une subdivision avant 63, toutes deux munies de pointes 9, ainsi qu'un pont
64 qui relie l'une à l'autre les subdivisions. De façon non obligatoire, le crampon
61 est réglable en longueur. Cela permet de l'utiliser pour des éléments chaussants
de différentes pointures.
[0036] Ce qui est spécifique à la troisième forme de réalisation, c'est que chaque crampon
61 comprend un corps 65, 66 disposé du côté d'une face interne 67 du semelage externe
3. Plus précisément ici la subdivision arrière 62 du crampon 61 comprend un corps
65, et la subdivision avant 63 comprend un corps 66. La face interne du semelage externe
3 est opposée à la face externe 10 et, de ce fait, est tournée vers la chaussure 2
lorsque celle-ci est logée dans l'élément chaussant. On observe que les pointes 9
font saillie par rapport à la face externe 10, en traversant l'épaisseur du semelage
externe 3 depuis la face interne 67. Des orifices 68 aux formes des pointes 9 sont
prévus à cet effet. En fait le crampon 61 est mis en place en étant introduit à l'intérieur
de l'élément chaussant 1, pointes orientées vers le semelage externe 3. Une poussée,
par exemple manuelle, amène les pointes 9 à traverser le semelage 3 par les orifices
68. Ensuite, pendant utilisation, la chaussure 2 maintient le ou les crampons en place.
Bien entendu, chaque corps 65, 66 est alors maintenu entre le semelage externe 3 de
l'élément chaussant et le semelage externe 13 de la chaussure 2. Cet agencement permet
un démontage facile de l'élément chaussant 1.
[0037] Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques
de mise en oeuvre connus de l'homme du métier.
[0038] Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites,
et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications
qui vont suivre.
[0039] En particulier, l'invention couvre un ensemble comprenant une chaussure à tige basse
2 et un élément chaussant 1.
1. Elément chaussant (1) comprenant un semelage externe (3) et une tige souple (4), ainsi
que des pointes (9) qui font saillie au niveau d'une face externe (10) du semelage
externe (3), la tige souple (4) comprenant une portion basse (11) prévue pour couvrir
le pied d'un utilisateur, la tige souple (4) présentant une ouverture de chaussage
(25),
caractérisé par le fait que la tige (4) comprend une portion haute (12) qui prolonge la portion basse (11) dans
un sens d'éloignement du semelage externe (3), la portion haute (12) étant prévue
pour couvrir au moins la cheville de l'utilisateur, ou la cheville et une partie du
bas de jambe.
2. Elément chaussant (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la portion basse (11) et la portion haute (12) forment une enveloppe continue.
3. Elément chaussant (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que l'ouverture de chaussage (25) de la tige (4) présente une subdivision inférieure
(27) qui autorise une variation de dimension de l'ouverture (25) et du volume de chaussage,
et par le fait qu'il comprend des moyens de fermeture (28) de la subdivision inférieure (27) de l'ouverture
de chaussage (25).
4. Elément chaussant (1) selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les moyens de fermeture (28) comprennent une glissière (29).
5. Elément chaussant (1) selon la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que la subdivision inférieure (27) de l'ouverture (25) est disposée à l'arrière de la
tige (4).
6. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de serrage (31, 32, 33) de la tige (4).
7. Elément chaussant (1) selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les moyens de serrage (31, 32, 33) comprennent des sangles (31, 32, 33).
8. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le semelage externe (3) est souple.
9. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait qu'il comprend un crampon arrière (41) et un crampon avant (42).
10. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait qu'il comprend un crampon unique (41, 42, 51, 61).
11. Elément chaussant (1) selon la revendication 10, caractérisé par le fait que le crampon (41, 42, 51, 61) comprend une subdivision arrière (47) et une subdivision
avant (48), les subdivisions étant articulées l'une par rapport à l'autre.
12. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 9 à 11, caractérisé par le fait que chaque crampon (41, 42, 51, 61) comprend un corps (43, 44) disposé du côté de la
face externe (10) du semelage externe (3).
13. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 9 à 12, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de solidarisation (45) qui permettent une solidarisation permanente
de chaque crampon (41, 42, 51) au semelage externe (3).
14. Elément chaussant (1) selon l'une des revendications 9 à 11, caractérisé par le fait que chaque crampon (61) comprend un corps (65, 66) disposé du côté d'une face interne
(67) du semelage externe (3).
15. Ensemble comprenant une chaussure à tige basse (2) et un élément chaussant (1) selon
l'une des revendications 1 à 14.